Read in: English

Daily report for 29 August 2002

Les Dlgus auprs du Sommet Mondial pour le Dveloppement Durable (SMDD) se sont runis pour la Plnire finale organise en Partenariat consacre l'examen de la mise en uvre rgionale puis, dans l'aprs-midi, ont entendu les dclarations des entits non tatiques. Une consultation ministrielle officieuse a t convoque le matin pour examiner l'tat d'avancement des ngociations et l'implication des ministres dans le processus. Le cadre de Vienne s'est runi l'aprs-midi pour considrer les libells en suspens. Au cours de la sance nocturne, les dlgus ont tenu un dbat anim autour des voies et moyens de faire avancer les choses, et ont repris leurs dlibrations tard dans la nuit. Le groupe de contact sur la question des arrangements institutionnels s'est runi brivement dans la matine et, avec le groupe de contact sur la question des moyens de mise en uvre, s'est retrouv pour une sance de travail tard dans la soire. Des exposs sur les partenariats de Type II ont t prsents dans le cadre des activits spciales organises en marge du Sommet, tout au long de l'aprs-midi

LA PLENIERE

LA MISE EN UVRE REGIONALE: Rosa Elena Simeon, Ministre Cubain des Sciences, des Technologies et du Dveloppement Durable, prsida et Gus Speth, de l'Universit de Yale, modra la Plnire finale organise en Partenariat. Speth donna un aperu sur les cinq commissions rgionales des Nations Unies, soulignant leur rle potentiel dans le suivi des rsultats du SMDD et leur capacit d'tablir des passerelles entre le travail au niveau mondial et le travail au niveau national, de procder un change d'expertise avec les pays et de fournir des conseils politiques.

La Discussion de Groupe: La COMMISSION ECONOMIQUE EUROPEENNE (CEE) expliqua que la CEE adopte les plans d'action rgionaux, tels que l'initiative dans les domaines des transports, de l'environnement et de la sant. La CEE promeut la coopration intersectorielle, les processus dcisionnels participatifs et le suivi cologique des accords rgionaux. La COMMISSION ECONOMIQUE DE L'AMERIQUE LATINE ET LES CARAIBES (ECLAC), dclara que les groupes rgionaux aident: rduire le double-emploi; donnent une voix aux petits pays; protgent les cosystmes partags; et attirent les financements. La COMMISSION ECONOMIQUE ET SOCIALE DE L'ASIE ET DU PACIFIQUE (ESCAP) nota qu' la fois les riches et les pauvres contribuent la dgradation environnementale. La COMMISSION ECONOMIQUE AFRICAINE (CEA) parla de la ncessit: de la stabilisation du financement des pays en dveloppement, y compris pour les accords tels que le trait de Kyoto; de l'allgement de la dette; d'une responsabilit rgionale pour l'attraction des capitaux privs; et d'une technologie moderne culturellement approprie. La COMMISSION ECONOMIQUE ET SOCIALE DE L'ASIE DE L'OUEST (ESCWA) dclara que les groupes rgionaux peuvent aider l'adaptation aux dfis de la mondialisation travers l'intgration rgionale et le commerce.

D'autres intervenants signalrent une amlioration, depuis Rio, de la prise de conscience du secteur de l'entreprise, quant aux entraves que prsentent pour le profit, les changements climatiques et les pertes de la biodiversit; et, anticiprent des bouleversements sociaux et des mouvements de populations humaines.

Le Dbat en Plnire: Les intervenants apportrent leur appui aux actions rgionales et sous-rgionales pour la promotion du dveloppement durable et mirent en relief un certain nombre d'initiatives rgionales particulires. Le BRESIL souligna l'impratif de financer les institutions pour le renforcement de la coopration sud-sud, et d'augmenter de 10% par an, la part d'nergie renouvelable d'ici 2010. Le TAJIKISTAN souligna la ncessit d'approches pluri-sectorielles et multi-rgionales. TUVALU mit en garde que les organisations rgionales disposent de programmes, dont certains ne sont pas toujours en phase avec le dveloppement durable. L'ARGENTINE nota que l'efficacit des actions dpendait d'un niveau de multilatralisme fort. La SUISSE souligna l'importance des montagnes; l'OUGANDA mit en exergue le problme de la dsertification; et le PNUD brossa un tableau de la situation en Afrique.

Plusieurs pays notrent que les conflits rgionaux compromettaient les efforts de dveloppement durable. ISRAEL affirma que le rgionalisme est un nouveau concept au Proche-Orient, et l'AUTORITE NATIONALE PALESTINIENNE et la LIGUE DES ETATS ARABES soulignrent que la paix, la stabilit et la fin de l'occupation sont des conditions pralables au dveloppement durable. L'AZERBAIDJAN nota que les conflits sont prjudiciables et la terre et l'environnement et qu'ils entravent l'utilisation rationnelle des ressources.

L'ORGANISATION DES FEMMES POUR L'ENVIRONNEMENT ET LE DEVELOPPEMENT nota que le dveloppement durable tournait autour du pouvoir des pauvres ngocier avec les riches, des femmes avec les hommes et des tres humains avec la nature. Le SECRETARIAT DU FORUM DES ILES DU PACIFIQUE souligna le caractre central de la bonne gouvernance et de la focalisation sur la participation de l'ensemble des parties prenantes, dans le dveloppement durable. Le PNUE souligna son rle dans "la concrtisation rgionale." La BANQUE ASIATIQUE DE DEVELOPPEMENT souligna le besoin de voir les ministres des finances apporter leur soutien au dveloppement durable.

LES DECLARATIONS DES ENTITES NON ETATIQUES: Au cours de la sance, M. Robinson, de l'UNHCR, appela l'intgration des droits de l'Homme dans les Objectifs de Dveloppement du Millnaire et suggra d'laborer les lignes directrices en la matire devant encadrer la mise en application de chacun des objectifs. D. Anderson, du PNUE, appela des contributions pour aider la mise en application des rsultats du SMDD. G. Brundland, de l'OMS, annona l'tablissement d'une nouvelle alliance pour assurer des environnements sains aux enfants. M. Stuart, de la Business Action for Sustainable Development, apporta son appui l'laboration des normes relatives aux bonnes pratiques internationales, pour aider juger de la performance des compagnies internationales.

J. Somavia, de l'OIT, nota que la rorganisation des systmes conomiques et des politiques fiscales offrait l'occasion de raliser des perces technologiques et une croissance durable, et annona la mise en place de la nouvelle Commission Mondiale sur les Dimensions Sociales de la Globalisation, au sein de l'OIT. M. Boisard, de l'UNITAR, annona la mise en place de partenariats dans les domaines de la formation et du renforcement des capacits pour l'urbanisation viable et du programme africain en matire de technologie d'information environnementale. G. Obasi, WMO, appela au renforcement des systmes de suivi environnemental et de l'organe de conseil scientifique et technologique, pour le soutien des rsultats du SMDD. M. El-Ashry, du FEM, fit tat des engagements pris rcemment pour la reconstitution de fonds la plus importante du FEM et pour l'largissement de son mandat la CDD et aux POPs. A. Petitpierre, de l'ICRC, prsenta les directives de l'ICRC concernant la protection environnementale durant les conflits.

I. Johnson, de la Banque Mondiale, se flicita des efforts multilatraux visant mettre en place des politiques publiques claires pour la ralisation du dveloppement durable. F Frangialli, de l'Organisation Mondiale du Tourisme, annona le dmarrage de l'Initiative conjointe OMS/CNUCED, Tourisme Viable, Outil au service de l'Elimination de la Pauvret. M. Hassan, de la Communaut Scientifique et Technologique, mit l'accent sur l'importance du renforcement des capacits scientifiques et technologiques, ax sur les centres d'excellence, les femmes, le savoir indigne et la coopration nord-sud. A. Essy, de l'Union Africaine, dclara que les rsultats du SMDD ne seraient profitables pour le dveloppement durable en Afrique que s'ils proposent des solutions aux problmes poss dans les domaines de la sant, de l'aide, de la dette et du commerce. A. Chowdhury, reprsentant des Pays les Moins Avancs, des Pays en Dveloppement Enclavs et des Petits Etats insulaires en Dveloppement, dclara attendre avec impatience de voir les PMA prendre en main les propres processus de dveloppement et affirma que le dveloppement ne sera durable que lorsqu'il touchera les pauvres.

L. Kouyate, de lOrganisation Internationale de la Francophonie, prsenta le plan d'action de son organisation en matire de dveloppement durable. T L Sundness, de l'ICFTU, qualifia les normes de travail de l'OIT, de cruciales pour le dveloppement durable. G. Battaini-Dragoni, du Conseil de l'Europe, donna un aperu sur l'approche du Conseil, fonde sur le respect des droits de l'Homme, en matire de dveloppement durable, et sur son engagement en faveur du pluralisme et de la dmocratie. K. Sekimizu, de l'OMI, parla de la participation de son organisation dans nombre de conventions et d'initiatives, depuis 1992, en sa qualit de gardien de l'environnement marin.

J. M. Suarez de Toro, de la Fdration Internationale de Socits de Croix et de Croissant Rouges, mit l'accent sur les rapports entre catastrophes naturelles et dveloppement, appelant le Sommet traiter des causes des catastrophes. J.C.I. Matheu, de la Commission Consultative des Nations Unies pour les Collectivits Locales, voqua la ncessit de renforcer les collectivits locales et le besoin de ressources conomiques et de capacits de mise en application du dveloppement durable. A. Falaschi, du Centre International du Gnie Gntique et de la Biotechnologie, souligna le besoin d'un renforcement des capacits scientifiques des pays en dveloppement dans le domaine de la biotechnologie. Y. S. Abdulai, du Fonds de l'OPEC, appela des accords pour la cration de marchs et d'emplois et pour l'amlioration des services sociaux. L. G. Mayila, de l'Association Internationale des Conseils Economique et Social et Institutions Similaires, souligna la ncessit d'accords dans les domaines: de l'nergie renouvelable; de l'accs l'eau potable salubre et aux systmes sanitaires; et de la responsabilit juridique des entreprises. C. Basset, de la CCD, parla du besoin de rsultats tangibles assortis d'un engagement politique, ainsi que d'une cohrence politique et une mobilisation des ressources financires.

T. Goldtooth, de l'Indigenous Environmental Network, proposa la tenue d'une confrence internationale sur les peuples indignes et de dveloppement durable, dans le cadre du suivi du SMDD. J. R. Goulongoma, de l'ACP, appela l'radication de la pauvret dans les pays en dveloppement et souhaita voir le trait de Kyoto entrer en vigueur dans les meilleurs dlais. D. Ratliff, de la Court Permanente d'Arbitrage, suggra que les rgles de conciliation et d'arbitrage soient appliques aux AEM disponibles et dans les domaines de l'imputabilit des entreprises et de l'investissement bilatral. N. Guy, de l'Organisation Hydrographique Internationale, voqua l'impratif de disposer de navires plus propres et plus srs, d'une navigation sre et d'une coopration en matire de recherche, pour le soutien de la protection de l'environnement marin. B. Schmognerova, de l'ECE, appuya l'ide de promouvoir une meilleure comprhension des liens entre les politiques environnementales, sociales et conomiques. M. Sharipov, de l'organisation Femmes Europennes pour un Avenir Commun, appela une rorientation des dpenses militaires vers la promotion de la femme. M. Elahi, du Programme Sud Asiatique de Coopration Environnementale, prsenta 12 partenariats de Type II lancs en coopration avec le PNUE en Asie du Sud.

LES CONSULTATIONS MINISTERIELLES OFFICIEUSES

Des consultations ministrielles officieuses, prsides par la Ministre Sud-Africaine des Affaires Etrangres, Nkosazana Dlamini-Zuma, ont t organises dans la matine, pour l'examen de l'tat d'avancement des ngociations et du besoin pour les ministres d'y tre plus directement impliqus. Emil Salim (Indonsie) prsenta le rapport concernant l'tat d'avancement, commentant qu' la date du 24 aot, les paragraphes comportant des crochets taient au nombre de 156 et qu' la date du 29 aot ils ne sont plus que 84. Il recommanda que le cadre de Vienne continue travailler sur les dsaccords d'ordre techniques et que les ministres se penchent sur les divergences d'ordre politique, tels que celles concernant les Principes de Rio, les subventions commerciales et les questions ayant trait l'nergie.

La Prsidente donna la parole pour les suggestions des ministres et autres dlgus concernant la manire de procder. Il y eut consensus gnral sur le besoin pour le cadre de Vienne de poursuivre ses runions en parallle aux sances de ngociations ministrielles qui doivent dmarrer aussitt que possible. Il n'y eut pas d'accord sur le format que doit revtir le processus. Diffrentes options furent avances: format de Vienne, plnire ou "bulles"(groupes de consultations officieuses). En rponse une question pose au sujet de la dclaration politique, le Prsident indiqua que le texte en sera mis aux ministres, le 30 aot dans l'aprs-midi, en fonction de la marche des ngociations.

Aprs une brve suspension de la runion, pour la tenue de consultations, la Prsidente annona que le cadre de Vienne se poursuivra dans l'aprs-midi et qu'elle y communiquera un certain nombre de points concernant les interventions ministrielles. Elle tiendra galement des consultations dans l'aprs-midi pour dterminer le format de la runion ministrielle.

LA GRANDE COMMISSION

LE CADRE DE VIENNE: Aprs avoir fait part de leurs positions respectives sur le point de savoir s'il fallait "entreprendre un effort pour," "adopter un objectif similaire pour," ou "viser un objectif similaire en vue de rduire de moiti, d'ici l'an 2015, la proportion de" personnes ne disposant pas d'accs un systme sanitaire amlior, les dlgus dcidrent de rfrer les paragraphes consacrs l'objectif relatif aux systmes sanitaires (7, 24), la consultation ministrielle. Plusieurs dlgus appuyrent l'ide de soumettre les libells consacrs aux sources d'nergie renouvelables (8 et 19(e), (p)bis, (s) et (w)), au haut niveau, mais d'autres requirent le temps d'avoir d'abord des nouvelles des consultations en cours.

Un pays industrialis suggra de prsenter la question des droits de l'Homme et des liberts fondamentales (47), aux ministres, mais les pays en dveloppement souhaitrent la poursuite des consultations officieuses sur le sujet.

Prsentant un rapport sur les consultations officieuses menes autour de la question des Principes de Rio, le modrateur Paterson (Afrique du Sud) expliqua que le groupe a trait du principe des responsabilits communes mais diffrencies et de la question de prcaution, et suggra que les paragraphes concernant la prcaution (22, 45(e), 93(e) bis) soient prsents au haut niveau. Soulignant la ncessit d'une mention quilibre des Principes de Rio dans le projet de Plan de Mise en uvre, plusieurs pays industrialiss apportrent leur appui l'tablissement d'un lien entre les deux principes et au besoin de les traiter dans le cadre d'un paquet global. Un autre pays industrialis et les pays en dveloppement notrent que les principes avaient chacun un caractre unique et plaidrent pour leur traitement de manire spare. Il n'y eut pas de consensus quant la manire dont le groupe devait avancer sur ce point.

Le Prsident de la Grande Commission, Salim, annona que suite aux consultations qui avaient t menes plus tt dans l'aprs-midi par la ministre Sud-Africaine des Affaires Etrangres, Nkosazana Dlamini-Zuma, il y a eu accord que le cadre de Vienne doive soumettre les points d'achoppement aux ministres. Les ministres mneront des consultations bilatrales ou des discussions de groupes sur chacune de ces questions et les accords ventuels seront prsents au cadre de Vienne. Aprs un certain dbat, les dlgus dcidrent de soumettre, dans la soire, une liste de questions aux ministres.

Avant l'ajournement de la sance, Kumalo annona qu'un accord est survenu autour des paragraphes 5 bis, portant sur la question de l'tique en matire de dveloppement durable, et 70, consacr au dveloppement durable dans la rgion Asie et Pacifique, sur le maintien de la rfrence l'Initiative de Kitakyushu pour un Environnement Propre.

Au cours de la sance nocturne, Le Prsident Dumisani Kumalo prcisa que la Ministre Dlamini-Zuma tait en train de mener des consultations avec les ministres des divers groupes de ngociation sur une base officieuse et potentiellement bilatrale, et qu'aucune runion ministrielle n'tait prvue pour la soire.

Signalant que le cadre de Vienne a puis les possibilits de ngociations au niveau technique et des experts, un groupe de pays industrialiss suggra qu'une runion ministrielle soit convoque sous forme de cadre de Vienne pour examiner les questions qui bloquent et leurs interconnections, listant notamment: les Principes de Rio; la bonne gouvernance; les droits de l'Homme; le fonds mondial de solidarit; les systmes sanitaires; l'nergie; le programme dcennal pour une consommation et une production durables; le commerce et les finances; les ressources naturelles; le changement climatique; les biens publics mondiaux; la mondialisation; la dimension sociale; et les partenariats. D'autres dlgations indiqurent que cette liste tait trop longue pour tre rfre aux ministres. Certains notrent: que plusieurs sujets n'avaient pas t dbattus dans le cadre de Vienne; qu'il n'y avait pas d'accord sur le point de savoir quels sujets taient bloqus; et que les groupes de contact sur les moyens de mise en uvre et sur les arrangements institutionnels devaient encore prsenter leurs rapports.

Le Prsident Kumalo requit l'indulgence des dlgus pour aller de l'avant. A 22h30, le cadre de Vienne se runit de nouveau pour examiner les paragraphes en suspens consacrs l'approche/ au principe de prcaution (22, 23, 45(e), 45(e) alt, et 93(e)bis). Les dlgus se focalisrent sur le paragraphe 22 (gestion des substances chimiques) et 93(e)bis (amlioration de la plate-forme scientifique des processus dcisionnels) en tant que paquet global. Aprs avoir dbattu de l'utilisation du "principe de prcaution" et de "l'approche de prcaution," les dlgus s'accordrent sur un compromis consistant utiliser le terme "approche de prcaution."

Au cours du dbat, la Ministre Dlamini-Zuma s'adressa brivement aux dlgus et prsenta le compte rendu de ses consultations avec les chefs des diffrents groupes. Ils se sont accords que le cadre de Vienne et les deux groupes de contact doivent poursuivre leurs runions pour dgager l'ensemble des questions qui ne parviennent pas tre rsolues, quitte ce que leurs runions durent toute la nuit.

Aprs trois heures et demie de ngociations, incluant des propositions et des contre-propositions sur les deux paragraphes, les dlgus clturrent la discussion sur ces deux paragraphes sans tre parvenus un accord. Les questions au sujet desquelles ils n'ont pas pu s'entendre englobent: la rfrence aux autres accords internationaux, l'application de l'approche de prcaution la sant, le point de savoir quand doit-on recourir l'approche de prcaution, l'utilisation de l'approche de prcaution des fins protectionnistes, et la rfrence l'valuation des risques. Les dlgus dcidrent de rfrer les deux paragraphes aux ministres.

Les dlgus devaient ensuite adopter, ad referendum, le paragraphe 61(b), consacr l'accs la terre et aux rgimes fonciers, tel que transmis par le groupe de contact. A 2h15 du matin, les dlgus commencrent dbattre des paragraphes consacrs au principe des responsabilits communes mais diffrencies.

LE GROUPE DE CONTACT SUR LE CADRE INSTITUTIONNEL: Le groupe de contact sur le Chapitre X du projet de Plan de Mise en uvre, coprsid par Ositadinma Anaedu (Nigeria) et Lars-Goran Engfeldt (Sude), s'est runi dans la matine, pour une brve sance de travail. Un groupe de pays encouragea une raction officielle sa proposition sous forme de paquet global pour la question de la gouvernance internationale (123 et 124), soumise la veille. D'autres dlgations suggrrent que le groupe de contact se transforme en consultations officieuses pour le traitement des nouveaux libells. Aprs un certain dbat et suite aux appels lancs par le Prsident, le groupe de contact ajourna ses travaux pour poursuivre les consultations officieuses. Ces dernires ne parvinrent pas produire des rsultats. Nanmoins, aprs un examen de l'tat d'avancement des ngociations autour du Chapitre X dans le cadre de Vienne, le groupe de contact reprit les ngociations 22h, et se poursuivi jusqu' minuit. Le groupe traita des libells consacrs la gouvernance au niveau international et celui national, et un dbat de fond fut lanc. Une dlgation fit circuler une version rvise du libell consacr la gouvernance domestique.

Le GROUPE DE CONTACT SUR LES MOYENS DE MISE EN UVRE: Ce groupe de contact, modr par John Ashe (Antigua et Barbuda), se runit deux reprises au cours de la soire. Au cours de la sance tenue en dbut de soire, le modrateur informa les dlgations qu'un groupe de pays industrialiss a dcid que son intrt lui dictait d'opter pour la transmission de toute toutes les questions en suspens qui restent, au niveau politique. Aprs les discussions de la Grande Commission, le groupe de contact se runit de nouveau.

Le Commerce: Il n'y eut pas d'accord sur la question du soutien mutuel des politiques commerciales environnementales et de dveloppement. Un groupe de pays industrialiss fit objection la rfrence stipulant "de manire consistante avec les droits et obligations relevant de l'OMC" arguant qu'elle implique une primaut hirarchique du commerce sur l'environnement et le dveloppement. Il n'y eut pas d'accord sur le paragraphe consacr aux valuations d'impact sur la durabilit, aprs que les pays en dveloppement eussent fait objection, arguant que le concept n'tait pas encore bien dfini. Dans le paragraphe sur la promotion du soutien mutuel entre le systme commercial multilatral et les accords environnementaux multilatraux, un accord fut atteint sur la reconnaissance de l'importance du maintien de l'intgrit des deux ensembles d'instruments. Il n'y eut pas d'accord sur les rfrences la "complmentarit," la compatibilit "avec des objectifs viables" et au soutien mutuel en tant que "complment" au programme de travail de l'OMC. Les pays en dveloppement proposrent un paragraphe de remplacement pour la question des accords commerciaux et de coopration. Il n'y eut pas d'entente sur les trois paragraphes traitant des barrires tarifaires et non-tarifaires, et des subventions faussant la ralit du march. Dans le troisime paragraphe sur les subventions, des divergences demeurent, entre autres, sur le point de savoir s'il fallait "Prendre entirement en considration le besoin de" ou "Rduire ou supprimer, tel qu'appropri, les subventions cologiquement prjudiciables et/ou faussant le march"; et le point de savoir s'il fallait "encourager," et/ou "entreprendre" une rforme.

La Mondialisation: Un nouveau paragraphe introductif de remplacement sur le thme de la mondialisation fut introduit par deux pays en dveloppement, s'inspirant des formulations retenues par le Consensus de Monterrey et par la Session Extraordinaire des Nations Unies sur les Enfants. Il 'y eut pas d'accord. Pas d'accord non plus, ni sur la question de l'assistance technique lie au commerce ni sur celle de la responsabilit des entreprises. Le modrateur indiqua qu'il prsentera un rapport la Grande Commission.

LES PARTENARIATS POUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE

Au cours de l'aprs-midi et tout au long des trois prochaines journes, les initiatives de partenariats de Type 2, qui sont actuellement au nombre de 200, seront annonces. Les Renseignements concernant les partenariats sont disponibles on-line l'adresse http://www.johannesburgsummit.org/html/sustainable_dev/ partnership_initiatives.html

DANS LES COULOIRS I

La consultation ministrielle officieuse de la matine tait destine claircir le processus de l'implication ministriel dans les ngociations et de faire avancer l'laboration de la dclaration politique, mais en dbut de soire, les rumeurs ont pris une fois de plus, libre cours. Certaines dlgations ont prtendu qu'un projet de dclaration tait en cours de distribution un petit nombre de dlgations cls. D'autres ont assur qu'aucune action officielle ou officieuse n'a t encore prise. L"annulation et la rumeur de la reprise de la runion ministrielle dans la soire, ont sem la confusion dans bien des esprits.

Le stratagme utilis par l'UE a consist retirer les ngociateurs des groupes de contact et chercher forcer la transmission d'une liste de questions la discussion ministrielle et remettre ainsi la situation en marche. Certains ont applaudi cette action qu'ils estiment tre un moyen de passer l'offensive quant leur souhait de parvenir des formulations et des objectifs forts dans le projet de Plan de Mise en uvre. D'autres en sont rests se demander s'ils n'avaient pas jou leurs cartes matresses un peu trop tt. Avec la srieuse rsistance dont ont fait montre le G-77//Chine et les Etats-Unis, ce coup de bluff n'a pas march et le cadre de Vienne s'est runi de nouveau pour travailler toute la nuit sur les libells crochets restants.

DANS LES COULOIRS II

S'agissant de l'une des questions controverses, celle de l'objectif fixer dans le domaine de l'nergie renouvelable, aborde jeudi aprs-midi, dans les informelles consacres au thme de l'nergie, certaines parties ont souhait "des objectifs rgionaux caractre volontaire pour l'nergie durable" comme moyen de dpasser le blocage entre les groupes et en leur sein. D'autres, faisant tat de la dmarcation qui s'insinue au sein du G-77/Chine sur la ligne sparant l'OPEC et les PEID, en sont s'interroger sur l'impact que cette fissure pourrait avoir sur la dynamique des ngociations.

A SUIVRE AUJOURD'HUI

PLENIERE: Les dclarations des Entits Non Etatiques reprendront partir de 10h puis de nouveau 15h dans la Salle des Plnires.

CONSULTATIONS MINISTERIELLES: Les consultations ministrielles commenceront probablement aujourd'hui sur les thmes des systmes sanitaires, de l'nergie renouvelable, de l'approche de prcaution et autres sujets transmis par le cadre de Vienne.

CADRE DE VIENNE: La runion en cadre de Vienne reprendrait ses travaux ce matin. Consultez le Journal pour les dtails.

GROUPE DE CONTACT SUR LES ARRANGEMENTS INSTITUTIONNELS: Le groupe de contact se runira 10h. Consulter le Journal pour le lieu de la runion.

Further information

Participants

Tags