See more coverage of this event on the main IISD ENB website

We have launched a new website to better share our reports of global environmental negotiations.

As well as current coverage of new negotiations, you can find our original reports from this event by clicking here.

Sommet Mondial sur le Développement Durable
Deuxième Comité Préparatoire (PrepCom-II)
New York, 28 jan- 8 fév 2002

Mercredi 30 janvier:

Le segment consacré au Dialogue avec les Acteurs Sociaux s'est poursuivi aujourd'hui dans des séances parallèles. Le Groupe de Discussion I s'est penché sur les progrès réalisés dans l'application des approches intégrées aux objectifs intersectoriels du développement durable. Le Groupe de Discussion II a planché, pour sa part, sur les progrès accomplis dans la promotion de la participation des acteurs sociaux dans les institutions et les mécanismes de développement durable.

Le Groupe I:
l'application des approches integrées aux objectifs sectoriels et intersectoriels du développement durable

Le représentant des PEUPLES INDIGENES souligna que la santé physique, mentale et spirituelle est partie intégrante de la santé environnementale.
  
Le représentant des JEUNES exhorta les gouvernements à supprimer les subventions qui portent préjudice à l'agriculture, à introduire des taxes vertes et à apporter leur soutien aux modèles "écovillages".
 
La représentante des FEMMES proposa l'élaboration et la diffusion de données spécifiques aux femmes, et de mettre en place un fonds international pour l'énergie durable.
  

La SUEDE mit en exergue les contributions apportées par la Communauté Scientifique et Technologique dans le domaine de la compréhension des problèmes liés à la couche d'ozone et aux changements climatiques.

 

 
Coprésident de la séance Jan Kára (République Tchèque)

 
 
Coprésident de la séance Diane Quarless (Jamaïque)
 
Le représentant des Peuples Indigènes souligna la nécessité d'accroître la participation communautaire dans la conservation et l'utilisation durable de la biodiversité.
 

Le représentant des COLLECTIVITES LOCALES présenta un rapport sur la campagne en faveur de la lutte contre les changements climatiques et ses performances en matière de réduction des émissions de gaz à effets de serre.

 

La représentante des SYNDICATS appela: à l'évitement des inégalités dans les lieux de travail; à une restructuration de l'économie des pays du Sud; et à des changements dans les politiques du commerce international.

 
Le représentant des ONG nota le besoin: de s'assurer d'une gouvernance environnementale mondiale juste; de redresser les injustices environnementales; et de traiter les modes de consommation et de production non viables.
  

Le représentant de la COMMUNAUTE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE appela: à une recherche interdisciplinaire; à des partenariats; à des technologies appropriées; à des évaluations intégrées; à un engagement en faveur de l'éthique et du bien-être de l'être humain; et à des indicateurs objectifs et transparents.

Au cours du débat qui a suivi, les représentants ont indiqué que le thème des connaissances traditionnelles a été placé à l'ordre du jour de la Communauté Scientifique et Technologique, et ont encouragé que le thème de renforcement des capacités scientifiques et technologiques, ainsi que celui de l'éducation, bénéficient d'une bonne place dans l'ordre du jour du sommet.

 

La représentante du Commerce et de l'Industrie a mis en exergue les efforts pionniers visant à mettre en place des systèmes de gestion englobant tous les aspects de la durabilité. L'oratrice a indiqué en outre que cinq éléments importants ont contribué aux progrès réalisés dans le développement durable: l'innovation, l'investissement, l'infrastructure, l'intégrité et l'implication. .

Au cours du dialogue interactif, le représentant du Commerce et de l'Industrie appela à faire du thème de l'allégement de la pauvreté, un point focal du Sommet.

 
Un representante des syndicats affirma que les plus grands défis posés sont le chômage et la dégradation environnementale, et a souligné la nécessité de systèmes d'information remontante et de programmes de suivi pour s'assurer de la participation des travailleurs.
  

SAMOA souligna que les considérations de coût et les difficultés techniques ne sont pas des raisons suffisantes pour ignorer les problèmes environnementaux.

 
Le Brésil mit l'accent, entre autres sur l'accès aux droits, mais déplora que les améliorations introduites dans les cadres juridiques n'ont pas encore été traduites dans le concret.
  

Le représentant des AGRICULTEURS identifia les principaux besoins du secteur: la sécurité de l'eau et des ressources foncières; l'accès aux résultats des recherches; un pouvoir sur le marché; et des partenariats horizontaux.

Au cours du débat qui a suivi, les Agriculteurs ont déclaré qu'ils sont souvent tenus pour responsables de consommation inconsidérée des ressources et la science et la technologie doivent apporter leur aide dans ce domaine.

 
Au cours de la discussion, les ONG proposa de réorienter les subventions perverses vers le financement du développement durable, et firent part de leurs préoccupations quant à la privatisation des services d'approvisionnement en eau, et souhaitèrent la conclusion d'un accord juridiquement contraignant sur la question de la responsabilité du monde de l'entreprise.
  
L'ALLEMAGNE donna un aperçu sur sa 'Foreign Direct Investment Initiative for Voluntary Guidelines' et appela à des organisations de défenses des consommateurs plus fortes.
  
  NGO representative Arthur Getz-Escudero, International Partners for Sustainable Agriculture, highlighted Sustainable Agriculture and Rural Development (SARD) best practices and said it was one area with potential for commitment and partnerships.
 

Déclarations de clôture:

Les Collectivités Locales ont souhaité recevoir d'autres commentaires et de nouvelles recommandations concernant l'amélioration des programmes de développement durable au niveau local pour la concrétisation des objectifs.

Les Femmes ont indiqué accorder une priorité au besoin d'un engagement clair en faveur de la proposition des ONG appelant à un Plan Marshall Mondial pour la lutte contre la pauvreté; et à la nécessité de prendre des mesures concrètes en faveur de l'éducation et du renforcement des capacités pour permettre la pleine participation des femmes, des jeunes, des peuples indigènes et des franges marginalisées de la société.

Les Peuples Indigènes ont mit l'accent sur l'importance de la mise en place de partenariats responsables, et ont appelé à un engagement clair, de la part des différents groupes sociaux, à exiger que le principe de précaution devant être appliqué aux processus environnementaux doive reconnaître les valeurs des peuples indigènes.

Le représentant des ONG nota le déséquilibre dans le partage des richesses minérales et des effets de la pollution minière, plaida pour une responsabilisation du monde de l'entreprise, et fit observer que si la pauvreté est un sujet récurant dans les discussions, ni les forêts ni le génie génétique n'y ont encore été évoqués.

Le porte-parole des Syndicats a réitéré que le principal problème est celui de la pauvreté, et qu'une politique d'emploi fondée sur la justice et l'équité est la manière la plus sûre de lutter contre la pauvreté.

Le NIGERIA donna un aperçu sur les initiatives de développement durable entreprises par Shell Nigeria, telles que celles de la certification ISO 14000 et de l'engagement en faveur d'une formation éthique. La FINLANDE apporta son appui à l'accent placé par les groupes sociaux sur l'éducation et les partenariats.

L'Autriche a exprimé son appui à la déclaration des Femmes concernant l'intégration de la perspective féminine et l'analyse du rôle des femmes, et mit en exergue le renforcement de la paix et l'éducation basée sur les valeurs de la paix comme étant essentiels au développement durable. 

 
 
Le représentant des Syndicats appela à des normes vérifiables et à des codes de bonne conduite.
 
L'AFRIQUE DU SUD appela à des programmes d'action décennaux pour chacun des secteurs prioritaires. .
  
La HONGRIE encouragea la fixation de calendriers d'action pour l'ensemble des parties prenantes et non pas uniquement pour celle du seul secteur de l'environnement
 

Déclarations de clôture:

La Communauté Scientifique et Technologique affirma que la science et la technologie sont appelées à devenir un élément majeur dans la fabrication de notre avenir et que la mise en place des partenariats et le soutien des gouvernements aux programmes de recherche et de suivi de dimension régionale et mondiale, sont cruciaux.

Le représentant des Agriculteurs a affirmé que la participation et la collaboration de ces derniers fonctionnaient mieux que les lois et les règlements, et que les agriculteurs ont besoin d'une rapport permanent avec les secteurs de la recherche et des consommateurs. L'orateur a indiqué que les jeunes agriculteurs peuvent impliquer d'autres jeunes dans les 'programmes d'agriculteur à agriculteur'.

Le représentant du Commerce et de l'Industrie a indiqué que la Déclaration du Millénaire constitue un bon point de départ pour la détermination des priorités, compte tenu de la rareté des ressources. L'orateur a noté les progrès réalisés sur la question des partenariats affirmant toutefois que davantage de travail restait encore à faire sur les aspects concernant l'éthique, les droits des travailleurs, la mondialisation et autres aspects sociaux du développement durable.

La représentante des jeunes rappela les cinq sujets qui, selon lui, devaient constituer les principaux thèmes devant être traités par le SMDD: L'emploi, l'éducation, les modes de consommation et de production, le financement, et la corruption et l'influence du monde des affaires. L'oratrice a demandé au monde de l'entreprise de faire montre de plus de transparence dans la production, et a applaudi la proposition avancée par les Pays-Bas appelant à la tenue d'une conférence des jeunes en marge de la prochaine CdP de la CDB.

   

Le groupe II:
l'habilitation de la participation des acteurs sociaux dans les institutions et les mécanismes de développement durable

Ouvrant la séance le Coprésident Kiyotaka Akasaka (Japon) encouragea les délégués à se focaliser sur l'habilitation des approches intégrant les acteurs sociaux (AS) dans les institutions de développement durable et leur passage du niveau local au niveau mondial.
 
Les représentants des JEUNES appelèrent: à une représentation dans les réunions des Nations Unies et au sein des délégations; au soutien d'une réunion des jeunes et d'un temps de parole de deux heures durant le Sommet; au financement des programmes axés sur les jeunes; à des centres pour la maîtrise des technologies d'information et de communication; et au soutien de l'initiative des ONG concernant la responsabilité du monde de l'entreprise.
 
. La représentante des FEMMES souligna l'importance des principes, notamment ceux concernant la promotion et la protection des droits de la femme, l'utilisation des perspectives féminines concernant les catastrophes nationales et autres, et l'égalité.
 
Le représentant des PEUPLES INDIGENES proposa: de répandre la pratique de la participation d'observateurs au sein de la CDB et du Conseil de l'Arctique; leur inclusion dans les prises de décision et dans les délégations gouvernementales; et le consentement éclairé préalable pour l'utilisation des connaissances des peuples indigènes.   
 
Le représentant des SYNDICATS appela à l'inversion du déclin des programmes sociaux et des droits des travailleurs, et à un consensus en faveur de l'être humain à Johannesburg.
 
Le représentant du COMMERCE ET INDUSTRIE suggéra l'élaboration des principes devant encadrer la coopération des acteurs sociaux.
Les représentants des ONG parlèrent des ressources, de l'accès à une information crédible, et de l'équité.
   

Le représentant des COLLECTIVITES LOCALES proposa: une décentralisation équilibrée; la délégation de responsabilités avec l'autorité et les ressources requises; et une coordination de l'alliance.

  
Le représentant des AGRICULTEURS encouragea le respect des principes, y compris ceux de précaution et du droit de protéger les marchés intérieurs.   
 
 
Le représentant de la COMMUNAUTE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE mit l'accent sur l'accès aux connaissances disponibles et suggéra le ré-établissement du comité consultatif scientifique des Nations Unies.

  
Iintervention de la coprésidente Maria Luiza Viotti (Brésil).
 

Retour à la page d'acceuil

© 2002, IISD. All rights reserved.

Pour écouter les présentations RealAudio: Pour lire et imprimer les documents en format PDF: