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Séance de l'après midi consacré aux
Déclarations Générales: évaluation
de l'état d'avancement de la mise en application
du Plan d'Action 21
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Le VENEZUELA, au nom du G-77/CHINE, nota la nécessité
d'un renforcement des capacités, affirma que l'absence
de paix et de sécurité constituaient une
entrave au développement durable, appela à
un Sommet focalisé sur une action inscrite dans
un calendrier précis, et indiqua les domaines clés
d'intervention, notamment: la mondialisation; l'éradication
de la pauvreté; les modes de consommation et de
production non viables; la mise en application; et la
gouvernance internationale en matière de développement
durable.
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L'ESPAGNE,
au nom de l'UE, nota que les droits humains et la bonne
gouvernance constituent des conditions préalables
pour le développement durable, et que la croissance
du PIB n'a été utile ni pour le problème
de la pauvreté ni pour celui de l'environnement.
L'oratrice fit part du soutien de l'UE en faveur des normes
de travail et du 'Contrat Mondial' pour l'accélération
de la mise en application du Plan d'Action 21 et la concrétisation
de modes de consommation et de production durables, et
appela à la dislocation du couple croissance économique
et dégradation environnementale.
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Le
GHANA reconnut les accomplissements du programme Capacités
21 et appela, entre autres, à des mesures favorisant
l'éradication de la pauvreté et l'allégement
de la dette.
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NAURU,
au nom du Forum des Iles du Pacifique, proposa l'adjonction
des océans et des îles aux priorités
du SMDD et mit en relief l'importance du Programme d'Action
de la Barbade pour les PEID.
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L'OCDE
parla de ses activités ayant trait au développement
durable, notamment dans les domaines des indicateurs,
de la gouvernance et des taxes environnementales.
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La PAPOUASIE NOUVELLE GUINEE proposa l'inclusion des océans,
des littoraux et des îles comme nouveaux domaines
de focalisation et appela à une assistance technique
dans le secteur de la pêche. L'ISLANDE suggéra
le renforcement de la focalisation sur les océans
et appuya l'idée d'une alliance mondiale pour l'énergie
renouvelable |
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L'EGYPTE rejeta la notion de "clash des civilisations,"
et souligna que le SMDD doit être pour tous, y compris
pour les Palestiniens. L'orateur proposa de doter la CDD
de mécanismes de financement et de renforcement des
capacités et que le processus du PNUE, consacré
à la Gouvernance Environnementale Internationale,
attende les résultats des discussions autour de ce
sujet.
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Le COSTA RICA, au nom du Groupe de Rio, nota que la pauvreté
mondiale, la dette extérieure, les distorsions du
commerce international et les limitations imposées
à l'accès aux marchés, constituaient
autant d'entraves au développement durable et appela
à l'adoption des technologies propres et renouvelables,
à la réduction de la vulnérabilité
aux catastrophes naturelles, à la ratification du
Protocole de Kyoto, et à un partage équitable
des avantages tirés de l'utilisation des ressources
génétiques.
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Le ROYAUME-UNI suggéra que le SMDD s'engage en
faveur des principes de base des stratégies de
développement durable, telles qu'articulés
par le Forum International d'Accra, qui a entériné
les lignes directrices de la Commission chargée
de l'Aide au Développement, relevant de l'Organisation
de la Coopération Economique et du Développement
(OCED), relatives à ce sujet.
Le JAPON apporta son appui à une conservation environnementale
et un développement économique réalisés
à travers les technologies innovantes et appela:
à un modèle de société basé
sur l'efficience énergétique et le recyclage;
à une coopération internationale en matière
de recherche sur les changements climatiques; à
la résolution des problèmes des méga-pôles;
et, à une éducation environnementale.
Le CANADA mit en exergue la santé et l'environnement,
la gouvernance, l'allégement de la pauvreté,
le développement durable des ressources naturelles,
le développement communautaire, la mise à
contribution de la science, l'accès aux sources
d'énergie renouvelables et sans risques, et la
participation du secteur privé.
L'INDE affirma que le problème du sous-développement
constituait la plus grande des priorités, mit en
exergue l'importance du transfert des technologies et
celle de la dette écologique, et suggéra
de placer un accent plus fort sur le principe des responsabilités
communes mais différenciées.
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