Débat
sur la Liste des Thèmes et des Propositions à
Discuter
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Une fois les consultations terminées, il a été
décidé que les discussions seront menées
en Plénière et non dans deux groupes de
discussion groups.
A la demande du G-77/Chine, entre autres, on décida
de supprimer l'intitulé des ensembles thématiques
du projet de document.
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Au sujet de la question d'un accord multilatéral
sur la responsabilité mondiale du secteur de l'entreprise,
le Canada a déclaré que cela devrait revêtir
un caractère volontaire et qu'il devrait revenir
aux pays individuels de réguler leurs entreprises.
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L'ARABIE
SAOUDITE nota que l'éradication de la pauvreté
ne devait pas être liée uniquement au secteur
de l'agriculture. |
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Le
ZIMBABWE, au nom du G-77/CHINE, suggéra l'adjonction
d'un libellé sur l'occupation étrangère,
les conflits, les réfugiés, la disponibilité
des denrées alimentaires, "l'adéquation"
et l'accès à l'énergie. |
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L'ESPAGNE, au nom de l'UE, mit en exergue les domaines
clés de la mondialisation: des institutions adéquates
pour l'action et la gouvernance à l'échelle
nationale; le commerce international; la répartition
des profits de l'investissement extérieur direct;
et la gouvernance environnementale internationale.
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Le SAINT SIEGE nota le besoin d'un accès aux services
sociaux, tels que la santé et l'éducation,
et du renforcement des programmes existants, plutôt
que du lancement de nouveaux programmes. |
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Le délégué des Etats-Unis a a déclaré
que la liste du Président a manqué de mentionner
que les pauvres ne sont pas pauvres à cause de
la mondialisation mais parce que cette dernière
n'est pas réalisée de manière plus
importante. L'orateur a affirmé que les marchés
ouverts sont le moteur du développement, s'est
opposé au lancement de nouveaux accords multilatéraux
et a apporté son appui à l'idée d'améliorer
la mise en application de ceux déjà disponibles.
Il a également fait objection à l'imposition
davantage de régulations sur les entreprises.
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Le Brésil, au nom du G-77/Chine, a déclaré que le Groupe
a apprécié la décision du Président de supprimer les intitulés
figurant dans le document. L'oratrice a indiqué également
que le Groupe préférait encore la répartition des tâches
proposée par le G-77/Chine mais qu'il travaillerait en se
basant sur le document du Président. |
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Au sujet de la mondialisation, La Hongrie proposa d'attirer
l'attention sur les questions transfrontalières
et de traiter des synergies entre le Financement des processus
du Développement et du SMDD.
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Le Chili, au nom du G-77/Chine, a signalé que le paragraphe
traitant du thème des Technologies d'Information et de
Communication (TIC) était trop limité et que la référence
au transfert des technologies y faisait défaut. L'oratrice
a indiqué aussi que le Groupe n'était pas à l'aise avec
le libellé appelant l'OMC à jouer un rôle plus complet
en prenant des décisions globales en faveur du développement
durable.
Le
Zimbabwe, intervenant également au nom du G-77/Chine,
a déclaré que la mondialisation ne concerne pas uniquement
l'OMC et le commerce international, mais qu'elle porte
aussi sur le financement, l'emploi et le transfert des
technologie; et a souhaité voir le texte refléter cette
diversité de sens de la mondialisation.
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Le
JAPON souhaita un accent plus prononcé sur le renforcement
des capacités liées au domaine du commerce
international, sur l'évitement de références
spécifiques aux accords ou aux calendriers de l'OMC
et s'opposa à toute référence à
une responsabilité globale du monde de l'entreprise.
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La
CHINE souligna l'importance de l'accès des produits
des pays en développement aux marchés et proposa
l'insertion d'une référence au rôle
des compagnies transnationales dans la mondialisation.
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Le BRESIL déclara que la notion de compétitivité
du développement durable manquait au document, que
le texte ne doit pas donner l'impression que la mondialisation
n'avait d'effets que sur les seuls pays en développement
et que son rôle, pour les pays industrialisés,
devait également être traité, mentionnant
à titre d'exemple, l'augmentation des émissions
de gaz à effet de serre. L'orateur appela aussi à
un libellé plus spécifique dans les références
au "lancement" de divers programmes. Il indiqua
par ailleurs: que les conclusions de la réunion régionale
d'Amérique Latine et des Caraïbes n'étaient
pas bien reflétées dans la Liste du Président;
que les points faisant référence à
l'agriculture durable devaient être regroupés;
et que la pauvreté devait être abordée
comme étant un thème intersectoriel. |
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SAMOA
attira l'attention sur le programme de travail retenu, pour
les petites économies, par la réunion de l'OMC
à Doha et suggéra l'élaboration de
la manière dont la pleine participation des pays
en développement pouvait être rendue opérationnelle.
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