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Donnant
à ce nouveau site le nom de "Forêt autochtone de la CdP-5," Klaus
Töpfer [au premier plan] a souligné la nécessité de faire la paix
avec la nature. Lásló Miklós [rangée arrière, au fond à gauche] a
souhaité voir le nombre de plantes et d'arbres plantées sinon dépasser
du moins égaliser celui des plantes et des arbres coupés et consommés.
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Glenn
Denning a mis en relief l'importance de la gestion des aspects multiples
des arbres et des avantages qu'ils procurent. Il a indiqué que la
nouvelle Forêt de la CdP-5 symbolisait à ses yeux le partenariat
en évolution entre le PNUE et l'ICRAF.
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Francis Nyenze a fait part de son espoir de voir la forêt de la CdP-5
contribuer à la conservation des arbres autochtones rares et de valeur
pour le Kenya et à la sensibilisation de ses concitoyens et des citoyens
d'autres pays quant à l'importance de la biodiversité locale. |
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Plénière
d'Ouverture
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Avant
la réunion d'ouverture, le Chur de l'Université Kenyatta a donné
un spectacle en l'honneur des participants aux travaux de la CdP-5.
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Le Président
de la CdP-4, László Miklós (Slovaquie), souhaita la bienvenue
aux délégués et présenta un aperçu sur les réalisations de la CDB
durant la période intersessions, notamment le Protocole de Carthagène,
l'état d'avancement du SBSTTA, l'ISOC, le Groupe d'Experts sur l'Accès
et le Partages des Avantages et, le Groupe de Travail sur Article
8(j). |
Hamdallah Zedan, Secrétaire Exécutif de la CDB, nota que les
réunions et les activités intersessions sur la biosécurité, le partage
des avantages, les connaissances traditionnelles, les terres arides
et la biodiversité agricole, ainsi que la revue des ressources financières
et des mécanismes de financement ont jeté des fondations solides
pour le développement futur de la CDB. Il fit également état de
la prochaine revue décennale de la mise en uvre du Plan d'action
21 et des conventions associées.
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Klaus Töpfer, Directeur Exécutif du PNUE, parla des défis auxquels
l'Afrique est confrontée, notamment ceux des conflits et de la pauvreté,
et encouragea l'investissement dans le développement durable plutôt
que dans la gestion des conflits après qu'ils aient éclaté. Il exhorta
les Etats à prendre conscience des liens entre la pauvreté et la biodiversité.
Il se félicita de la finalisation du Protocole de Carthagène et nota
que la cérémonie de signature aura lieu le 24 mai. |
Daniel arap Moi, Président du Kenya, souhaita aux délégués près
de la CdP-5, la bienvenue à Nairobi et nota que la biodiversité
constituait une ressource vitale pour le développement socioéconomique
et pour le bien-être à long terme des communautés. Il souligna que
la CdP devrait se focaliser sur l'élaboration du programme de travail
de la mise en uvre du Protocole de Carthagène, l'accès aux ressources
génétiques et le partages des Avantages (APA), la biodiversité dans
les écosystèmes des zones arides et l'utilisation durable.
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Par la suite, le Président Moi devait signer le Protocole de Carthagène,
faisant ainsi du Kenya, son premier signataire. |
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Plenary
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L'ex-Président
Miklós passant le gavel au nouveau Président de la CdP Francis Nyenze,
Ministre Kenyan de l'Environnement et des Ressources Naturelles.
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Le
Président de la CdP-4, Miklós, désigna Francis Nyenze, Ministre Kenyan
de l'Environnement et des Ressources Naturelles, pour la Présidence
de la CdP-5. Nyenze fut ensuite élu à ce poste, par acclamation. |
Le quinzième FORUM MONDIAL SUR LA BIODIVERSITE présenta un rapport
de synthèse sur ses principales conclusions, notamment le fait que
la CdP doive: recommander la pleine intégration des biens et services
monétaires et non- monétaires de la biodiversité dans les stratégies
visant l'allégement de la pauvreté; s'assurer que les stratégies
et les plans d'action nationaux en matière de biodiversité, tiennent
entièrement compte des besoins des pauvres; s'assurer de la participation
pleine et effective des populations autochtones dans les travaux
de la CBD sur l'APA; s'assurer que les mesures prises par les pays
ressources sont complétées par celles des pays utilisateurs; et
adopter des programmes de travail solides pour l'agrobiodiversité
et les terres arides.
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Le Président de la SBSTTA-4, A.H. Zakhri (Malaisie) introduisit
le rapport et les recommandations de la session (UNEP/CBD/COP/5/2).
Il indiqua que la SBSTTA-4 a traité: du programme de travail du
SBSTTA; des termes de référence des groupes d'experts; de l'ITM;
de la situation et des tendances de la biodiversité terrestre; des
espèces exotiques; des technologies applicables au domaine de l'expression
génétique des plantes; des évaluations d'impact environnemental;
et de l'utilisation durable, y compris le tourisme. L'orateur nota
par ailleurs l'amélioration de l'efficacité du SBSTTA dans le rapprochement
entre les chercheurs et les décideurs politiques.
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Le Président de la SBSTTA-5, Cristián Samper (Colombie) présenta
le rapport et les recommandations de la SBSTTA-5 (UNEP/CBD/COP/5/3).
Il attira l'attention sur les questions prioritaires de la réunion:
le programme de travail concernant la biodiversité des terres arides;
la biodiversité agricole; l'approche par écosystème; les indicateurs
de la biodiversité; l'utilisation durable; les lignes directrices
devant encadrer les seconds rapports nationaux; et les groupes d'experts
techniques spéciaux.
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L'Ambassadeur Philémon Yang (Cameroun), Président du Bureau
du Comité Intergouvernemental Spécial sur le Protocole de Carthagène
(CIPC), introduisit le plan de travail du CIPC, élaboré par le Bureau,
et invita la CdP à l'endosser. L'orateur proposa que le plan de
travail aborde les questions devant être considérées à la première
réunion des Parties du Protocole (RdP-1) et les activités importantes
pour son opération.
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Le Président de la CdP-4, Miklós, introduisit le rapport de
l'ISOC (UNEP/CBD/COP/5/4), lequel était axé sur deux tâches principales:
les préparatifs et la conduite des réunions de la CdP; et la poursuite
des travaux sur l'APA, avec une focalisation sur ceux menés par
le Groupe d'Experts.
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DANS
LES ALLEES
Au moment où les délégués
s'apprêtaient à entamer les débats de fonds de la CdP-5, dans les
allées, beaucoup ont cherché à savoir sur quels domaines clefs ces
débats allaient porter. Les échanges sur la manière dont le thème
de l'accès aux ressources génétiques et ses sous-articles devaient
être abordés s'y sont mêlés à des discussions autour du Protocole
de Carthagène et de la question de savoir quelle Partie était susceptible
de le signer durant la présente réunion. Dans le débat autour du
plan de travail du CIPC, quelques délégués se sont posé la question
de savoir si la mise en application du Protocole risquait de s'avérer
aux ardue que sa négociation.
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