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Willem Wijnstekers, Secrétaire Général de la CITES réagissant
aux observations et commentaires faits par les Parties au sujet
du Plan Stratégique
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LA
COOPERATION AVEC LES DIFFERENTS ACCORDS AYANT TRAIT A LA BIODIVERSITE: |
Hamdallah Zedan, Secrétaire Général de la CDB présenta une mise
à jour des activités dont la récente ratification du Protocole de
Biosécurité. L'orateur mis l'accent sur deux domaines importants de
coopération potentielle entre la CITES et la CDB à considérer à la
CdP-5 de la CDB qui se tiendra du 15 au 27 mai 2000. Il indiqua que
les nouvelles lignes directrices encadrant l'élaboration des rapports
nationaux et le Plan Stratégique qui comprend la considération d'une
programmation conjointe, constitueraient d'importants domaines de
coopération entre la CDB et la CITES. |
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Arnulf Müller-Helmbrecht, Secrétaire Général de la Convention sur
les Espèces Migratrices (CEM), nota que la CEM fournissait une
plate-forme juridique et programmatique à la conservation des espèces
migratrices. Il suggéra que l'idée de programmation conjointe devait
être explorée et appliquée aux espèces listées à la fois par la CITES
et la CEM. Il annonça que la CITES et la CEM entameront une concertation
pour l'établissement d'un mémorandum d'entente. |
Conférences
de Presse: |
L'UNION
EUROPEENNE: Chistoph Bail, de la Commission Européenne (CE),
au nom de l'UE, annonça que l'UE adoptera à la fois une position
ferme sur les thèmes clés de la CITES et une approche flexible pour
ce qui est des points de détail des négociations. Il a fait part
de sa satisfaction quant à l'évolution des discussions, regrettant
toutefois l'absence d'attitude constructive de la part de cette
délégations. S'agissant de la question des baleines, il a déclaré
estimer que la CITES ne doit pas prendre de mesures de nature à
déstabiliser la primauté de la CEM dans le domaine de la préservation
de l'espèce, et s'est par voie de conséquence opposé à la rétrogradation
du listing des baleines proposée par le Japon. Il a affirmé par
ailleurs que l'UE n'appuyait pas la proposition Cubaine sur les
tortues et a appeler à des mesures visant à infléchir la surexploitation
du requin. Au sujet de l'Eléphant africain et tout en s'opposant,
sur la base du principe de précaution, à tout commerce d'ivoire
brut, il a déclaré qu'il était trop tôt pour évaluer les effets
de la rétrogradation du listing décidée à la CdP-10. Il a encouragé
la conclusion d'un accord entre les Etats de répartition. .
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LE JAPON: Les représentants des délégations japonaise ont réitéré
leur philosophie de "l'utilisation viable." L'un des intervenant a
souhaité voir les discussions autour de la question baleinière se
dérouler de manière appropriée, affirmant que toutes les populations
des baleines de minke devraient être rétrogradées à l'Annexe II de
façon à ce que la pêche puisse reprendre. Au sujet de l'éléphant et
du négoce de l'ivoire, il a qualifié de réussite le marché unique
conclu avec le japon et a encouragé les délégués près de la CdP-11
de la CITES a soutenir les propositions du Botswana, de la Namibie,
du Zimbabwe et de l'Afrique du Sud appelant à permettre un commerce
plus important en volume. Il a affirmé que ce commerce "ne peut pas
causé de préjudice à l'éléphant Africain dans la région" et à réfuté
les allégations selon lesquelles le braconnage des éléphants se serait
accru en résultat de l'autorisation du commerce de l'ivoire. A la
question de savoir si le Japon pouvait suspendre le commerce de l'ivoire
en attendant la réalisation d'un consensus sur la certitude qu'une
telle ouverture ne viendra pas aggraver le braconnage, un représentant
répondit que selon le Secrétariat de la CITES, il n'existe aucune
preuve démontrant que l'accord conclu sur le commerce de l'ivoire
mènerait à une exacerbation du braconnage ou à quelque forme de commerce
illicite. En réponse à la question de savoir pourquoi le "Japon consomme
toutes les espèces menacées d'extinction," des représentants devaient
expliquer que cela relevait d'un besoin culturel, mais que l'intention
est que cela se perpétue de manière viable.. |
DANS
LES COULOIRS
Au Centre du débat sur le commerce de l'ivoire, le point de savoir
si la décision de 1997 autorisant le Botswana, la Namibie et le Zimbabwe
de conclure un marché unique avec le Japon a causé une résurgence
du braconnage des éléphants. Plusieurs délégués sont étonnés du petits
nombre d'incidents de braconnage rapportés au Secrétariat depuis 1997.
Le chiffre de 235 est en nette contradiction avec les études menées
de manières indépendantes qui révèlent des chiffres environnant 30,000.
Certains délégués ont laissé entendre qu'il y aurait malveillance
et sous-estimation de la part des pays qui souhaitent maquiller les
statistiques pour permettre la poursuite du commerce de l'ivoire.
D'autres pensent que les rapports soumis aux Secrétariat étaient limités
parce que les pays concernés ont préféré dissimuler l'information
de peur de provoquer des vagues. Plusieurs pays africains ont affirmé
que la décision de 1997 a abouti à une aggravation du braconnage et
craignent de voir le chiffre biaisé présenté au Secrétariat servir
d'argument pour la poursuite du commerce de l'ivoire de manière susceptible
d'accroître la demande, menant ainsi à une exacerbation du braconnage
et à une pression accrue en faveur du commerce de l'ivoire dans les
pays de répartition, dans le futur. |
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