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CITES CdP-11
Photos et RealAudio du 13 avril
 

Ce jeudi, Les délégués se sont réunis en séance Plénière, le matin, pour achever leur travaux sur les questions stratégiques et administratives. Les Comités I et II ont repris leurs réunions l'après-midi. Les deux Comités ont passé un certain temps à réviser les projets de procès-verbaux.


Plénière
LE PLAN STRATEGIQUE:
Le Président du groupe de travail du Comité Permanent, Kenneth Stensall (Etats-Unis) introduisit le Plan stratégique de la Convention (Doc. 11.12.2) axé sur un certain nombre d'objectifs prioritaires de la mise en œuvre. L'orateur proposa que la CdP-11 maintienne le groupe de travail pour assurer le suivi du plan d'action et recommander les mises à jours. Le plan Stratégique fut adopté.
La NORVEGE, avec l'AFRIQUE DU SUD, souligna l'importance de renforcer la base scientifique de la CITES et nota le besoin de coopérer avec d'autres conventions..
L'Indonésie s'est opposé au remplacement du commerce d'animaux vivants par celui d'animaux élevés en ranch, l'élevage constituant rarement une solution économique viable pour les pays en développement.

Willem Wijnstekers, Secrétaire Général de la CITES réagissant
aux observations et commentaires faits par les Parties au sujet du Plan Stratégique

 

LA COOPERATION AVEC LES DIFFERENTS ACCORDS AYANT TRAIT A LA BIODIVERSITE:
Hamdallah Zedan, Secrétaire Général de la CDB présenta une mise à jour des activités dont la récente ratification du Protocole de Biosécurité. L'orateur mis l'accent sur deux domaines importants de coopération potentielle entre la CITES et la CDB à considérer à la CdP-5 de la CDB qui se tiendra du 15 au 27 mai 2000. Il indiqua que les nouvelles lignes directrices encadrant l'élaboration des rapports nationaux et le Plan Stratégique qui comprend la considération d'une programmation conjointe, constitueraient d'importants domaines de coopération entre la CDB et la CITES.
Arnulf Müller-Helmbrecht, Secrétaire Général de la Convention sur les Espèces Migratrices (CEM), nota que la CEM fournissait une plate-forme juridique et programmatique à la conservation des espèces migratrices. Il suggéra que l'idée de programmation conjointe devait être explorée et appliquée aux espèces listées à la fois par la CITES et la CEM. Il annonça que la CITES et la CEM entameront une concertation pour l'établissement d'un mémorandum d'entente.

Conférences de Presse:

L'UNION EUROPEENNE: Chistoph Bail, de la Commission Européenne (CE), au nom de l'UE, annonça que l'UE adoptera à la fois une position ferme sur les thèmes clés de la CITES et une approche flexible pour ce qui est des points de détail des négociations. Il a fait part de sa satisfaction quant à l'évolution des discussions, regrettant toutefois l'absence d'attitude constructive de la part de cette délégations. S'agissant de la question des baleines, il a déclaré estimer que la CITES ne doit pas prendre de mesures de nature à déstabiliser la primauté de la CEM dans le domaine de la préservation de l'espèce, et s'est par voie de conséquence opposé à la rétrogradation du listing des baleines proposée par le Japon. Il a affirmé par ailleurs que l'UE n'appuyait pas la proposition Cubaine sur les tortues et a appeler à des mesures visant à infléchir la surexploitation du requin. Au sujet de l'Eléphant africain et tout en s'opposant, sur la base du principe de précaution, à tout commerce d'ivoire brut, il a déclaré qu'il était trop tôt pour évaluer les effets de la rétrogradation du listing décidée à la CdP-10. Il a encouragé la conclusion d'un accord entre les Etats de répartition. .
 

LE JAPON: Les représentants des délégations japonaise ont réitéré leur philosophie de "l'utilisation viable." L'un des intervenant a souhaité voir les discussions autour de la question baleinière se dérouler de manière appropriée, affirmant que toutes les populations des baleines de minke devraient être rétrogradées à l'Annexe II de façon à ce que la pêche puisse reprendre. Au sujet de l'éléphant et du négoce de l'ivoire, il a qualifié de réussite le marché unique conclu avec le japon et a encouragé les délégués près de la CdP-11 de la CITES a soutenir les propositions du Botswana, de la Namibie, du Zimbabwe et de l'Afrique du Sud appelant à permettre un commerce plus important en volume. Il a affirmé que ce commerce "ne peut pas causé de préjudice à l'éléphant Africain dans la région" et à réfuté les allégations selon lesquelles le braconnage des éléphants se serait accru en résultat de l'autorisation du commerce de l'ivoire. A la question de savoir si le Japon pouvait suspendre le commerce de l'ivoire en attendant la réalisation d'un consensus sur la certitude qu'une telle ouverture ne viendra pas aggraver le braconnage, un représentant répondit que selon le Secrétariat de la CITES, il n'existe aucune preuve démontrant que l'accord conclu sur le commerce de l'ivoire mènerait à une exacerbation du braconnage ou à quelque forme de commerce illicite. En réponse à la question de savoir pourquoi le "Japon consomme toutes les espèces menacées d'extinction," des représentants devaient expliquer que cela relevait d'un besoin culturel, mais que l'intention est que cela se perpétue de manière viable..

DANS LES COULOIRS
Au Centre du débat sur le commerce de l'ivoire, le point de savoir si la décision de 1997 autorisant le Botswana, la Namibie et le Zimbabwe de conclure un marché unique avec le Japon a causé une résurgence du braconnage des éléphants. Plusieurs délégués sont étonnés du petits nombre d'incidents de braconnage rapportés au Secrétariat depuis 1997. Le chiffre de 235 est en nette contradiction avec les études menées de manières indépendantes qui révèlent des chiffres environnant 30,000. Certains délégués ont laissé entendre qu'il y aurait malveillance et sous-estimation de la part des pays qui souhaitent maquiller les statistiques pour permettre la poursuite du commerce de l'ivoire. D'autres pensent que les rapports soumis aux Secrétariat étaient limités parce que les pays concernés ont préféré dissimuler l'information de peur de provoquer des vagues. Plusieurs pays africains ont affirmé que la décision de 1997 a abouti à une aggravation du braconnage et craignent de voir le chiffre biaisé présenté au Secrétariat servir d'argument pour la poursuite du commerce de l'ivoire de manière susceptible d'accroître la demande, menant ainsi à une exacerbation du braconnage et à une pression accrue en faveur du commerce de l'ivoire dans les pays de répartition, dans le futur.

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