Les négociations
des organes subsidiaires se poursuivent durant le week-end
En
partie à cause de l'alerte à la bombe qui avait eu pour
conséquence, jeudi après-midi, l'abandon des travaux de
la conférence, les négociateurs ont du se retrouver samedi
au 4Maritim Hotel' pour tenir des séances de travail samedi
formelles et informelles. Le Groupe de Travail Conjoint
sur le thème du respect des obligations a conclu son premier
tour d'échanges par un accord selon lequel les Parties devront
présenter leurs suggestions en réponse au questionnaire
qui leur a été distribué et attendre l'esquisse du programme
de travail qui doit être élaborée par les Coprésidents.
Dans un certain nombre d'autres séances de travail, les
négociateurs ont abordé les thèmes de l'U.T.M.U.T.F, de
la phase pilote des 'AIJ', et des communications des Parties
visées et des Parties non visées à l'Annexe I.
La
lenteur du rythme des négociations, à un moment où les délégations
sont face à des questions de plus en plus complexes, commence
à préoccuper bon nombre de participants et d'observateurs.
Dans son intervention lors d'un événement spécial, Michael
Grub, auteur d'une étude à paraître sous peu sous l'intitulé
"The Kyoto Protocol: A Guide and Assessment (1999)," est
allé jusqu'à suggérer que la question émergente de la complexité
risque de peser encore plus lourd dans le processus que
celle de la ratification par les Etats-Unis en raison des
implications particulièrement sérieuses qu'elle pourrait
avoir sur la participation des pays en développement. Le
porte-parole du G-77/Chine à rappeler à plus d'une reprise
à ses vis-à-vis, à Bonn, que le groupe ne tient pas de réunions
durant les périodes intersessions. On croit savoir que la
possibilité de tenir davantage de réunions informelles pour
aider les négociateurs à honorer les dates butoirs inscrites
dans le Plan d'Action de Buenos Aires, est maintenant activement
envisagée.
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