MISE-A-JOUR
L'Argentine assume un engagement volontaire et invites les Parties
à créer un pont pour permettre aux pays non visés à l'Annexe l de participer
dans tous les mécanismes de Kyoto
María Julia Alsogaray a informé la CdP-5 que son pays se prépare
désormais à adopter un objectif volontaire de réduction du taux de croissance
de ses émissions de GES, accomplissant la promesse que le Président
sortant, Menem, avait faite à l'CdP-4. L'oratrice a appelé les Parties
à mettre place un processus pour l'acceptation de l'engagement volontaire
de l'Argentine et de créer "un pont dans la Convention permettant à
l'Argentine et à d'autres pays non visés à l'Annexe l de participer
dans tous mécanismes de Kyoto."
Après cette annonce la Conférence des Parties, la délégation
de l'Argentine a donné
un briefing pour expliquer l'engagement volontaire de son pays. Dans
ce clip RealAudio clip, Maria
Julia Alsogaray résume les actions menées par l'Argentine et note
qu'il s'agit là d'un premier jalon à la fois pour l'Argentine et pour
les Organes Subsidiaires de la CCCC sur le chemin de la réalisation
totale.
Téléchargez
la révision des Premières
Communications Nationales d'Argentine, élaborée pour accompagner
la soumission de son objectif volontaire (Format PDF).
L'UE
prête à ratifier le Protocole de Kyoto d'ici Rio+10 en 2002, mais
La
Présidence finlandaise de l'Union Européenne a annoncé "qu'elle
a la volonté et qu'elle est prête à ratifier le Protocole de Kyoto d'ici
la Conférence Rio+10" en 2002. Satu Hassi, Ministre Finlandais de l'Environnement,
du développement et de la Coopération a déclaré que le Protocole de
Kyoto est le plus ambitieux des accords intergouvernementaux visant
à préserver un monde vivant pour les générations à venir. Il semble
cependant que cette position unilatérale est à prendre au conditionnel
compte tenu du fait qu'elle peut être retirée ou amendée en fonction
de l'attitude des autres Parties, tels que les Etats-Unis, à l'égard
de la date butoir fixée pour la ratification. L'annonce est comparable
à l'offre d'ouverture d'une réduction de 15% annoncée par l'UE au départ
des dernières négociations du Protocole de Kyoto. Cette offre, on le
sait, a du être retirée et révisée à la baisse au cours de ces mêmes
négociations.
A droite: Margot Walström, UE (gauche) et Satu Hassi (droite).
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