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La Cinquième Conférence des Parties de la Convention-Cadre sur les Changements Climatiques
Bonn, Allemagne; 25 octobre - 5 novembre 1999
Négociations de jeudi, 28 octobre

MISE-A-JOUR

Les ONG environnementales suivent de près la stratégie du lobby du nucléaire aux négociations de la CdP-5.

Les ONG pensent par anticipation que l'une des stratégies possibles consistera à s'assurer que les Parties ne parviennent à aucune décision important pour les projets MDP.

Jose Goldemberg, le Président Brésilien de la World Energy Assessment, a suggéré que son pays adopte une vision globale dans l'examen des possibilités d'inclure l'option nucléaire dans le cadre du régime climatique. Certains pays sont susceptibles de plaider en faveur de l'énergie nucléaire et de la présenter comme étant une technologie adaptée pour les projets MDP et JI inscrits dans le cadre du Protocole de Kyoto.

Goldemberg a rappelé que la Convention sur les changements climatiques traitait largement du développement durable et a noté que la prolifération des armes nucléaires ne correspondait en rien aux objectifs de durabilité. Tout en concédant que l'énergie nucléaire pouvait en principe être qualifiée pour le MDP en vertu de sa contribution Minimale aux émissions de GES, il affirma qu'elle présentait des contraintes qui dépassent largement les préoccupations climatiques. Les dangers de la prolifération nucléaires n'ont rien à voir avec la Convention mais il est important que ces considérations soient prisent en lignes de compte. "Cela va être difficile pour des gens traitant exclusivement de l'évolution climatique de refuser la prise en considération de l'option nucléaire comme une option valide. Elle est valide. Mais le problème est qu'elle crée d'autres complications. Les responsables gouvernementaux y seront sensibles," devait déclarer l'orateur dans une interview.

NOUVELLES BREVES: Au cours de la réunion du Groupe de Travail Conjoint sur la conformité aux obligations, le Worldwide Fund for Nature a appelé à un rôle pour les ONG et pour la société civile dans l'aide à la mise en œuvre. Jennifer Morgan a proposé que le régime du respect des obligations du Protocole de Kyoto permette la soumission de rapports établis par les ONG concernant le manquement aux obligations. Ces rapports iraient au Secrétariat de la CCCC pour s'assurer qu'ils portent sur questions valides de non-conformité.

Images et RealAudio

      Groupe de travail conjoint sur la conformité aux obligations
Espen Rønneberg, Président du Groupe de travail sur la conformité

Susan Biniaz, Etats-Unis, a déclaré que le système de conformité aux obligations devrait être focalisé sur les objectifs de l'Article 3

Le représentant des Etats-Unis discutant du rôle de la Partie susceptible "d'enclencher" la procédure

Tuiloma Neroni Slade, Samoa, au nom de l'AOSIS, a déclaré qu'un comité d'éligibilité devrait être mis sur pied pour la détermination de l'éligibilité des mécanismes et qu'il devrait y avoir un organe d'appel spécial chargé d'entendre les recours quasi judiciaires contre l'imposition des pénalités contraignantes
Jennnifer Morgan, du WWF, a déclaré que les ONG doivent pouvoir être en mesure d'enclencher la procédure à travers le Secrétariat
     Les groupes de contact
Le groupe de contact sur les Mécanismes s'est réuni cet après-midi pour l'examen du document du Secrétariat compilant les propositions soumises par les Parties.
Les délégués dans le groupe de contacte sur les mécanismes

Co-Présidents du groupe de contacte sur le LULUCF: Halldor Thorgeirsson (centre), Icelande, et Philip Gwage, Uganda (droite).


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©1999, Bulletin des Négociations de la Terre. Tous droits réservés.