Faits Marquants pour vendredi le 2 mars 2007
Vendredi dans la matinée, les participants se sont répartis en trois groupes de travail parallèles; dans l’après-midi, ils se sont réunis en séance plénière pour entendre les rapports des groupes de travail et débattre des points examinés au sein de ces groupes.
Les membres du groupe de travail I venant de Cameroun, Kenya, Benin et Malawi se sont penchés sur les besoins et options pour un IMoSEB. Concernant les besoins, le groupe a mis l’accent notamment sur : la nécessité de documenter les connaissances sur la biodiversité en Afrique, y compris les connaissances traditionnelles; le rôle des scientifiques dans l’appréciation de la valeur de la biodiversité; la diffusion des connaissances actuellement disponibles; et le droit des communautés à l’information.
Pour ce qui est des options, un consensus général a été réalisé sur la nécessité d’un IMoSEB et le groupe a examiné la question de savoir si un tel mécanisme devrait s’appuyer sur les institutions existantes, les améliorer et les renforcer, ou s’il faudrait mettre en place un mécanisme entièrement nouveau.
Les délégués venus de divers pays d’Afrique, notamment du Kenya, Gabon, Cameroun, Éthiopie, Mali et République démocratique du Congo ont participé au groupe de travail II chargé d’examiner les besoins spécifiques de l’Afrique. Le groupe a examiné brièvement les besoins et options pour un IMoSEB avant de passer au thème principal sur la question de l’expertise pour l’Afrique.
Le groupe de travail III s’est penché sur les questions relatives aux clients potentiels de l’IMoSEB. S’appuyant sur l’expérience des pays tels que le Gabon, le Sénégal et la République démocratique du Congo notamment, les participants ont examiné quatre questions importantes : l’adéquation des connaissances relatives à la gestion de la biodiversité; la pertinence des connaissances actuelles et les problèmes de diffusion; l’accessibilité des connaissances actuelles pour les décideurs; et le mécanisme le plus efficace pour la diffusion de l’information et l’identification des bénéficiaires potentiels.
Lors des débats à l’issue de la présentation des rapports des groupes de travail, les participants ont, d’une manière générale, bien accueilli la création d’un IMoSEB, citant l’incapacité des structures existantes à trouver une solution satisfaisante à la perte de biodiversité. L’importance du financement a été un thème récurrent dans les discussions. Lors d’une séance présidée par Félix Dakouo, les discussions ont porté sur les arrangements institutionnels et financiers pour un IMoSEB. Plusieurs participants ont alors demandé instamment d’envisager une telle structure pour l’IMoSEB et ont proposé à cet effet, une initiative pilote dans la région africaine. Les autres participants ont bien accueilli ces propositions tout en faisant une mise en garde sur le fait de débattre de cette question lors du processus consultatif en cours.
Dans la soirée, les délégués ont visité l’Herbier national du Cameroun et le Musée du millénaire.