Summary report, 16 March 2009

Le 5me Forum mondial de l’eau s’est runi Istanbul, Turquie, du lundi 16 au dimanche 22 mars 2009. Ce Forum, qui est le plus grand vnement international sur l’eau douce, a pour objectif de permettre une participation et un dialogue multipartites pour influencer la prise de dcision sur l’eau un niveau global, dans la poursuite du dveloppement durable. Le principal thme du 5me Forum, surmonter les divergences, pour l’eau, a t examin autour de six thmes-cadres: les changements globaux et la gestion des risques; la promotion du dveloppement humain et les Objectifs de dveloppement du millnaire; la gestion et la protection des ressources en eau; la gouvernance et la gestion; le financement; et l’ducation, le savoir et le dveloppement des capacits. Le thme du Forum a t examin travers plus de 100 sessions thmatiques, sept sessions rgionales, et une srie de processus politiques impliquant des autorits locales, des parlementaires, des ministres et des chefs d’tat. Une Exposition sur l’eau, une Foire sur l’eau, un Forum des enfants, un Forum des Jeunes, ainsi que des runions de diffrents groupes de parties prenantes, y compris les femmes, ont galement eu lieu. Le Forum a rassembl plus de 25 000 participants reprsentant des gouvernements, des agences des Nations Unies, des organisations intergouvernementales, des organisations non gouvernementales, des universits, des entreprises et des industries, des groupes autochtones, des jeunes et des medias. De plus, 8000 participants ont assist l’Exposition sur l’eau organise dans le cadre du Forum. Le Forum a clos ses travaux dimanche le 22 mars. Parmi ses principaux rsultats, l’on peut citer une Dclaration ministrielle et le consensus d’Istanbul sur l’eau, approuv par les autorits locales. Le rapport suivant contient une slection de sessions organises au cours du Forum. Pour des informations plus dtailles, veuillez vous rfrer au http://enb.iisd.org/crs/water/worldwater5/ UN BREF HISTORIQUE DES QUESTIONS GLOBALES LIES L’EAU L’eau douce est une ressource puisable et constitue un impratif pour le dveloppement durable, la croissance conomique, la stabilit politique et sociale, la sant et l’radication de la pauvret. Alors que les questions lies l’eau figurent depuis longtemps dans l’ordre du jour des discussions internationales, le dbat sur la manire de rpondre la demande mondiale croissante en eau douce s’est intensifi au cours des dernires annes: aujourd’hui, plus de 800 millions de personnes manquent d’eau potable, tandis qu’environ 2,5 milliards n’ont pas accs un assainissement adquat. En rponse ces dfis, le Forum mondial de l’eau a t lanc comme une plate-forme pour intgrer les questions de l’eau dans les discussions internationales. Ce Forum est organis tous les trois ans par le Conseil mondial de l’eau (CME), en collaboration avec un pays hte. Le CME, un groupe international de rflexion sur la politique de l’eau, a t cr en 1996 pour traiter les proccupations globales relatives aux pressions exerces sur les ressources en eau douce de la plante. Le Forum est un processus ouvert tous, global et multipartite qui a pour objectifs: accrotre l’importance de l’eau dans l’agenda politique, faciliter l’intensification des dbats en vue de trouver des solutions aux problmes internationaux de l’eau au 21e sicle, formuler des propositions concrtes, et susciter un engagement politique. Le Forum mondial de l’eau se runit dans le contexte des autres dialogues internationaux, rgionaux et nationaux sur l’eau. 1ER FORUM MONDIAL DE L’EAU: Le 1er Forum mondial de l’eau tenu Marrakech, Maroc en mars 1997, a charg le CME d’laborer une vision long terme sur l’eau, la vie et l’environnement pour le 21me sicle. Le 1er Forum a galement mis en garde contre le traitement de l’eau comme un bien marchand, et a tabli les priorits, savoir: l’eau et l’assainissement; la gestion des eaux partages; la conservation des cosystmes; l’galit des sexes; et l’utilisation efficace de l’eau. 2EME FORUM MONDIAL DE L’EAU: Le 2me Forum mondial de l’eau s’est droul la Haye, Pays-Bas, en mars 2000. La Dclaration ministrielle a dfini les principaux dfis pour l’avenir, notamment: la satisfaction des besoins fondamentaux en matire d’eau; la sauvegarde de l’approvisionnement alimentaire; la protection des cosystmes; le partage des ressources en eau; la gestion des risques; la valorisation de l’eau et la gouvernance raisonnable de cette ressource. Dans cette dclaration, les ministres ont convenu d’examiner sur une base rgulire, les progrs accomplis pour relever ces dfis, et de fournir un soutien au systme des Nations Unies pour la rvaluation priodique de l’tat des ressources en eau douce. SOMMET DU MILLNAIRE DES NATIONS UNIES: Au Sommet du Millnaire des Nations Unies tenu au sige des Nations Unies New York en septembre 2000, les dirigeants de la plante ont adopt la Dclaration du Millnaire qui comprend huit Objectifs de dveloppement du millnaire (ODM) et 18 cibles, dont la cible consistant rduire de moiti d’ici 2015, le nombre de personnes sans accs l’eau potable. CONFRENCE INTERNATIONALE SUR L’EAU DOUCE: La Confrence internationale sur l’eau douce s’est tenue Bonn, Allemagne, en dcembre 2001, dans le cadre de la prparation du Sommet mondial sur le dveloppement durable (SMDD). Cette Confrence a discut de: l’accs quitable l’eau et l’approvisionnement durable en eau pour les pauvres; les stratgies pour la gestion durable et quitable des ressources en eau; l’intgration de perspectives sexospcifiques; et la mobilisation de ressources financires pour les infrastructures de l’eau. SMDD: Lors du Sommet mondial sur le dveloppement durable tenu Johannesburg, Afrique du Sud en aot-septembre 2002, les dirigeants de la plante sont alls plus loin dans la cible des ODM sur l’eau potable en acceptant de rduire de moiti avant 2015, le nombre de personnes ne disposant pas d’un systme adquat d’assainissement. Parmi les autres cibles lies l’eau, fixes dans le Plan d’application de Johannesburg, il convient d’inclure: l’engagement de dvelopper une gestion intgre des ressources en eau (GIRE) et la mise en place des plans d’efficacit de l’eau, avant 2005. Les gouvernements, les organismes de prt et les organisations internationales ont galement lanc plusieurs partenariats volontaires et initiatives dans le domaine de l’eau et de l’assainissement. 3EME FORUM MONDIAL DE L’EAU: Lors du 3me Forum mondial de l’eau qui s’est droul Kyoto, Osaka et Shiga, au Japon en mars 2003, les ministres ont adopt une dclaration soulignant le rle de l’eau en tant que moteur du dveloppement durable. Ils ont galement lanc le Portefeuille d’actions de l’eau, un inventaire de plus de 3000 actions locales relatives cette ressource vitale. Le rapport intitul “Financer l’eau pour tous”, labor par un Groupe de haut niveau prsid par Michel Camdessus, ancien Directeur gnral du Fonds montaire international, a galement t prsent, ce qui a conduit la mise en place du Groupe de travail intersessions sur Financer l’eau pour tous. 29me SOMMET DU G-8: leur sommet annuel tenu vian, France, en juin 2003, les dirigeants du Groupe des huit pays les plus industrialiss (G-8) ont adopt le Plan d’action sur l’eau pour contribuer la ralisation des cibles des ODM et du SMDD, consistant rduire de moiti avant 2015, le nombre de personnes sans accs l’eau propre et l’assainissement. Dans ce plan d’action, les dirigeants du G-8 ont pris l’engagement de: promouvoir la bonne gouvernance; tirer parti de toutes les ressources financires; doter les autorits et les communauts locales des moyens pour construire les infrastructures; renforcer la surveillance, l’valuation et la recherche; et renforcer l’engagement des organisations internationales. 12me et 13me SESSIONS DE LA COMMISSION DES NATIONS UNIES SUR LE DVELOPPEMENT DURABLE (CSD-12 et CSD-13): ses 12me et 13me sessions tenues New York en avril 2004 et en avril 2005 respectivement, la Commission sur le dveloppement durable (CSD) s’est concentre sur les politiques et les options visant acclrer la mise en œuvre des engagements internationaux dans les domaines de l’eau, de l’assainissement et des tablissements humains. La section sur l’eau dans le document final de la CSD-13 demande entre autres: d’acclrer la ralisation des cibles 2015 d’accs l’eau des ODM et du SMDD, en augmentant les ressources et en utilisant toute la gamme d’instruments politiques tels que la rglementation, les outils axs sur le march, le recouvrement des cots, les subventions cibles pour les pauvres et les incitatifs conomiques pour les petits producteurs; l’amlioration de la gestion de la demande en eau et des ressources, en particulier dans le domaine de l’agriculture; et l’acclration de la fourniture de l’assistance technique et financire aux pays qui ont besoin d’aide pour atteindre l’objectif 2015 de la GIRE. DCENNIE INTERNATIONALE 2005-2015 D’ACTION L’EAU, SOURCE DE VIE: Organise par les Nations Unies, la Dcennie internationale d’action  l’eau, source de vie se concentre sur la mise en œuvre des programmes et des projets lis l’eau, et sur le renforcement de la coopration sur les questions de l’eau tous les niveaux. Les priorits comprennent: l’accs l’assainissement; la prvention des catastrophes; la pollution; les questions des eaux transfrontalires; l’eau, l’assainissement et les questions lies aux sexes; le renforcement des capacits; le financement; et la GIRE. Pour la dcennie, l’Afrique a t identifie comme une rgion d’action prioritaire. 4EME FORUM MONDIAL DE L’EAU: Le 4me Forum mondial de l’eau s’est tenu Mexico, Mexique en mars 2006. Dans leur Dclaration, les ministres ont soulign la ncessit d’inclure l’eau et l’assainissement comme priorits dans les processus nationaux, en particulier, les stratgies nationales de dveloppement durable et de lutte contre la pauvret. Ils ont raffirm leur engagement atteindre les objectifs convenus au plan international sur la GIRE, l’accs l’eau potable et l’assainissement de base, et soulign le rle de soutien que les parlementaires et les autorits locales peuvent jouer cet gard. La Dclaration a aussi reconnu l’importance des politiques nationales et internationales de renforcement des capacits, et de la coopration dans l’attnuation des catastrophes dues l’eau. DVELOPPEMENTS DEPUIS LE 4EME FORUM MONDIAL DE L’EAU PROCESSUS PRPARATOIRE DU 5EME FORUM MONDIAL DE l’EAU: Un certain nombre de runions prparatoires se sont tenues avant le 5me Forum mondial de l’eau, notamment, des rencontres visant faire avancer les processus thmatiques, politiques et rgionaux du Forum. L’Alliance des femmes turques pour l’eau s’est runie deux reprises pour dfinir leur rle dans ce Forum. Runions du processus thmatique: Plusieurs runions multipartites ont t organises pour dterminer les thmes, les sujets et les sessions qui guideront les discussions au cours du Forum. Runions du processus politique: Quatre runions du Comit prparatoire se sont tenues pour ngocier le projet de Dclaration ministrielle et le Guide stratgique d’Istanbul pour l’eau. Le Guide est un document non contraignant qui doit servir dvelopper un plan d’action que les gouvernements nationaux et leurs partenaires peuvent utiliser pour traiter les questions de gestion des ressources en eau, de gouvernance et de financement. Les parlementaires se sont runis la Confrence prparatoire du processus parlementaire du 5me Forum mondial de l’eau tenue Strasbourg, France en novembre 2008, pour prparer leur plan d’action pour le Forum. Les autorits locales se sont rencontres plusieurs reprises, notamment la runion des Cits et Gouvernements Locaux Unis (CGLU) tenue Istanbul, Turquie, en novembre 2008, pour rdiger le projet du Consensus d’Istanbul sur l’eau. Runions du processus rgional: Les quatre rgions du Forum (Afrique, Amriques, Asie Pacifique et Europe) et les trois sous-rgions ( l’intrieur et autour de la Turquie, Mditerrane et Moyen-Orient, Afrique du Nord et Pays arabes) ont tenu des runions pour prparer le Forum et dterminer leurs contributions au projet de Dclaration ministrielle. 2008, ANNE INTERNATIONALE DE L’ASSAINISSEMENT: Organise par les Nations Unies, l’objectif de l’Anne internationale de l’assainissement tait de sensibiliser et d’acclrer l’volution vers la ralisation de la cible des ODM sur l’assainissement. Le Plan d’action pour l’anne comprenait des activits de sensibilisation, la diffusion et la mise jour des publications, la surveillance de l’accs et des engagements, l’acclration de la mise en œuvre, le renforcement des capacits, l’valuation des cots et des bnfices. 16EME SESSION DE LA CSD: Tenue New York en juin 2008, la CSD-16 a procd une tude sur la mise en œuvre des dcisions de la CSD-13 des Nations Unies relatives l’eau et l’assainissement. Les dlgus ont constat que: selon les tendances actuelles, l’Afrique ne pourra pas atteindre, avant 2076, les cibles des ODM sur l’eau et l’assainissement; la mise en œuvre de la dcision de la CSD-13 des Nations Unies relative la GIRE a t lente; par ailleurs, les indicateurs pour la surveillance des changements chez les pauvres notamment, ne sont pas disponibles. Les dlgus ont demand instamment: des investissements pour amliorer et entretenir les infrastructures, le renforcement des capacits, et la promotion de la bonne gouvernance; l’intgration de la gestion des eaux transfrontalires; et la prise en compte de l’importance vitale de l’assistance financire, particulirement pour l’Afrique 34EME SOMMET ANNUEL DU G-8: leur Sommet tenu Toyako, Japon, en juillet 2008, les dirigeants des pays du G-8 ont accept d’intensifier leurs efforts pour la mise en œuvre du Plan d’action d’vian sur l’eau qu’ils valueront avant le prochain sommet du G-8 en 2009. Ils ont galement accept de promouvoir la GIRE et la bonne gouvernance de l’eau, avec un accent particulier sur l’Afrique sub-saharienne, et dans la rgion Asie Pacifique, travers notamment le renforcement des organismes de bassins transfrontaliers; le partage, avec les pays en dveloppement, d’expertise et de technologies lies l’eau; et le soutien au renforcement des capacits en ce qui a trait aux initiatives lies l’eau, la collecte et l’utilisation des donnes, et l’adaptation au changement climatique. LA PAIX PAR L’EAU: Runie au Parlement europen, Bruxelles, Belgique en fvrier 2009 l’initiative de l’ancien dirigeant sovitique Mikhail Gorbatchev, et organise conjointement par le Forum politique mondial, les Groupes parlementaires europens et l’Institut europen de recherche sur la politique de l’eau, cette confrence a demand que les questions relatives l’eau soient incluses dans tout accord qui succdera au Protocole de Kyoto sur le changement climatique. Les participants ont propos un Mmorandum pour un Protocole mondial sur l’eau concentr sur la prvention des conflits, la promotion du droit l’eau pour tous, et la sauvegarde du patrimoine mondial de l’eau pour les gnrations futures. 1ER FORUM MINISTRIEL DU G-77 SUR L’EAU: Dans leur Dclaration de Muscat, les ministres du G-77 participant cette runion Muscat, Oman, en fvrier 2009, ont entre autres: soulign la ncessit d’amliorer les changes sud-sud du savoir scientifique et technologique; demand au systme des Nations Unies de jouer un rle de premier plan dans le soutien une recherche pertinente; soulign la capacit de la biotechnologie lutter contre la pauvret; et soulign aussi la ncessit d’une meilleure comprhension de cette technologie. Ils ont convenu de se runir annuellement, si ncessaire. 1ERE RUNION CONJOINTE DU RSAU DES FEMMES MINISTRES ET CHEFS DE FILE DE L’ENVIRONNEMENT (NWMLE): Tenue Nairobi, Kenya en fvrier 2009, cette runion conjointe de la NWMLE et du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) a discut des questions figurant galement l’ordre du jour de la 25me session du Conseil d’administration du PNUE/Forum ministriel mondial sur l’environnement. Pour ce qui est de l’eau, les participants ont recommand: que soit reconnu le rle cl des femmes dans l’approvisionnement, la gestion et la prservation de l’eau et des ressources environnementales; que les politiques et les stratgies relatives l’eau et la gestion environnementale respectent les diffrences entre les sexes; qu’une attention particulire soit accorde la collecte des donnes lies aux sexes et ventiles par sexe, et que soient labors des indicateurs sexospcifiques pour le suivi de la mise en œuvre des politiques multilatrales et nationales. RAPPORT DU 5EME FORUM MONDIAL DE L’EAU OUVERTURE DU FORUM ALLOCUTIONS D’OUVERTURE: Oktay Tabasaran, Secrtaire gnral du 5me Forum de l’eau, a ouvert le Forum le 16 mars. Il a dclar que ce forum constitue la tribune o examiner la question urgente d’une utilisation efficace de l’eau et dbattre de la gestion de l’eau locale, du dveloppement conomique et humain, et des Objectifs de Dveloppement du Millnaire (ODM). Loc Fauchon, Prsident du Conseil mondial de l’eau (CME) a soulign l’urgence de la tche d’assurer l’accs l’eau. Il a mis l’accent sur l’importance de la volont politique dans le partage harmonieux de l’eau, de la gestion efficace de l’eau, de la protection des pauvres et de l’eau virtuelle. Kadir Topbaş, Maire d’Istanbul, a souhait aux participants la bienvenue dans sa ville. Il a dclar que les villes sont de grandes consommatrices des ressources en eau et que les autorits locales ont l’obligation de protger les ressources naturelles et de garantir la scurit long terme de cette ressource. Veysel Eroğlu, Ministre de l’environnement et de la foresterie de Turquie, a soulign que la paix et la stabilit ne peuvent tre atteintes que grce une rpartition juste des ressources en eau. Il a dclar que l’objectif du Forum est d’assurer la fourniture d’une eau de bonne qualit pour tous. Soulignant que l’eau est indispensable pour le dveloppement, il a rappel la ncessit de disposer des grandes infrastructures pour la ralisation de la scurit de l’eau en Turquie, et de se pencher sur la question de la scheresse, particulirement en Afrique. Jos Luis Luege Tamargo, Directeur gnral de la Commission nationale de l’eau du Mexique a, au nom du Prsident Felipe Caldern du Mexique, parl des projets de gestion de l’eau, du changement climatique et des projets d’infrastructure lancs lors du 4me Forum mondial de l’eau tenu Mexico. Le Sous-secrtaire gnral des Nations Unies, Sha Zukang, au nom du Secrtaire gnral des Nations Unies Ban Ki-Moon, a soulign le rle du Forum mondial de l’eau dans la facilitation du dialogue entre la socit civile et la communaut des dcideurs politiques. Il a recommand de centrer les discussions sur quatre domaines d’action stratgique, savoir: souligner les liens entre l’eau et le changement climatique; amliorer et financer le renforcement des capacits des individus et des institutions; accrotre les capacits d’adaptation travers la rduction des risques de dsastre et reconnatre l’importance de la coopration en matire de gestion des eaux transfrontalires. Abbas El Fassi, Premier Ministre du Maroc, a situ le Forum dans un contexte plus large, notant qu’il se tient la suite de la Confrence de haut niveau sur la scurit alimentaire mondiale organise en 2008, et prcde les ngociations des Nations Unies de 2009 sur un rgime climatique de l’aprs 2012, avant d’ajouter que ce Forum intervient dans le contexte d’une crise financire internationale. Naruhito, Prince hritier du Japon, a parl des sommets et des dialogues rgionaux de niveau ministriel comme tant des opportunits de consolider la collaboration. Il a attir l’attention sur la ncessit de financer le secteur de l’eau, le lien entre l’eau et le changement climatique, la ncessit de rsoudre les problmes lis l’eau pour raliser les objectifs des ODM, et le rle de l’ONU-Eau dans la surveillance et dans le renforcement des capacits. A propos du thme surmonter les divergences, pour l’eau, Abdullah Gl, Prsident de la Rpublique de Turquie, a quant lui dclar que le Forum offre l’opportunit d’aller au-del des efforts de coopration entrepris dans le pass pour amliorer la gestion de l’eau. Il a ajout que les questions lies l’eau sont des questions non seulement techniques, mais galement politiques. Pour clore la session plnire, des enfants de 21 pays sont par la suite monts sur la scne pour symboliser la coopration culturelle. Un concert a t par la suite donn par l’Orchestre philharmonique de Tekfen, compos de musiciens venant de 23 pays de la rgion Caspienne et de la Mditerrane orientale. PRIX DU PREMIER MINISTRE DE LA RPUBLIQUE TURQUE POUR L’EAU: Irfan Aker, du Conseil des gouverneurs du Conseil mondial de l’eau, au nom du Premier Ministre de Turquie, a remis le Prix du Premier Ministre turc pour l’eau, qui honore les reprsentants des mdia qui se sont distingus par leur couverture des questions nationales et internationales relatives l’eau. Le prix international a t remis Alison Bartle, d’Aqua-Media International. Des prix nationaux ont t remis zgr Coban (Agence anatolienne), zgr Yildirim (Canal 24), et Gurhan Savgi (Journal quotidien Zaman), et au Programme Yesil Ekren sur NTV (reu par Erman Yerdelen). GRAND PRIX MONDIAL DU ROI HASSAN II POUR L’EAU: Le Premier Ministre El Fassi a prsent le Troisime Grand Prix mondial Hassan II pour l’eau, rcompensant la coopration et la solidarit dans les domaines de la gestion et du dveloppement des ressources en eau. Abdelkbir Zahoud, Secrtaire d’tat marocain charg de l’environnement et de l’eau, a remis ce prix Abdulatif Yousef Al-Hamad, Directeur gnral du Fonds arabe pour le dveloppement social et conomique. PRESENTATION DU RAPPORT MONDIAL SUR LA MISE EN VALEUR DES RESSOURCES EN EAU Le lundi aprs-midi, le Directeur gnral de l’Organisation des Nations Unies pour l’ducation, la science et la culture (UNESCO), Koїchiro Matsuura, a prsent le Troisime Rapport mondial sur la mise en valeur des ressources en eau (WWDR-3), intitul, L’eau dans un monde en mutation. Il a prsent les messages cls du rapport pour faire face aux dfis venir, notamment la ncessit:

  • d’associer les spcialistes en matire d’eau la prise des dcisions;
  • de reconnatre l’impact, sur l’utilisation de l’eau, des efforts entrepris dans le secteur de l’nergie pour rpondre au changement climatique;
  • de surveiller et d’valuer la bonne gestion de l’eau; et
  • de renforcer les capacits dans les pays en dveloppement.
Emomali Rahmon, Prsident du Tajikistan, a dclar que le Rapport aidera les dcideurs dans l’application, la gestion de l’eau, des approches et des technologies les plus avances. Narcio Rodrigues da Silveira, Vice-prsident du Brsil, a propos la cration immdiate d’un Parlement mondial sur l’eau pour rpondre aux dfis. Des dcideurs nationaux et locaux, des reprsentants, des organisations de dveloppement et des organisations affilies du systme des Nations Unies ainsi que d’autres orateurs, ont bien accueilli le WWDR-3 qu’ils considrent comme un outil de travail indispensable pour une gestion durable des ressources en eau. Ils ont soulign le changement de paradigme du rapport qui passe d’un focus spcifique l’eau un qui traite des paramtres externes de l’utilisation des ressources en eau, et ont encourag la collaboration entre les pays, les secteurs et les parties prenantes. GROUPES DE HAUT NIVEAU Cinq groupes de haut niveau se sont runis entre mardi et vendredi pour dbattre des thmes suivants: l’eau et les catastrophes; le financement; l’alimentation et l’nergie; l’assainissement; et l’adaptation. Trois des cinq groupes sont prsents dans les lignes qui suivent. EAU ET CATASTROPHES: Dans la matine du mardi, le Prince hritier du Japon a prononc un important discours pour prsenter le Groupe de haut niveau sur l’Eau et les Catastrophes. Il a soulign la ncessit de tirer des leons des expriences passes et de faire appel la crativit et la collaboration pour dvelopper une vision de la gestion de l’eau. Apres l’ouverture de la session par trois orateurs, il y a eu deux sances de discussion de groupe modres par Margareta Wahlstrm, Secrtaire gnrale adjointe des Nations Unies pour les affaires humanitaires et Margaret Carson, prsidente du Conseil de l’agenda global du Forum conomique mondial sur la scurit de l’eau. Loc Fauchon, prsident du CME, a lanc le dbat en numrant les impratifs urgents ncessaires pour la mise en œuvre du Cadre d’action de Hyogo pour 2005-2015, notamment: intgrer la rduction des risques de catastrophes et l’adaptation au changement climatique dans la planification du dveloppement. Han Seung-soo, Premier ministre de la rpublique de Core, a parl des stratgies ncessaires pour renforcer la rsilience globale, notamment le partage des donnes hydrologiques et la mise en place de cadres juridiques et politiques appropris. Le Sous-secrtaire gnral des Nations Unies, Sha Zukang, a lou les efforts dploys par les agences des Nations Unies pour aider les pays vulnrables crer et mettre en œuvre leurs plans nationaux sur les catastrophes. Dans les discussions de groupe, les participants ont indiqu que la capacit de rponse d’urgence et la prvention sont complmentaires. Ils ont soulign la ncessit de passer d’une approche ractive une approche proactive et prventive dans la gestion des catastrophes, et ont procd la prsentation des expriences par pays. A propos d’infrastructures, d’change d’informations et de renforcement des capacits, les participants ont suggr que: les barrages et les rservoirs constituent un moyen efficace pour rduire les effets de la scheresse et des inondations; la prvision et les systmes d’alerte prcoce jouent un rle important dans la prvention; la prparation organisationnelle, le renforcement des capacits et l’assistance financire, ainsi que les transferts des technologies sont essentiels pour les pays en dveloppement. Les participants ont galement discut entre autres: de l’tablissement des priorits pour la communaut internationale; de l’ducation; des lois plus strictes sur le zonage; et du rle de la Banque mondiale dans l’attnuation du changement climatique et l’adaptation ce phnomne. FINANCEMENT: Le mardi, deux groupes ont discut du financement du secteur de l’eau dans le contexte de la crise financire internationale dans une session prside par Mehmet Şimşek, Ministre d’Etat de Turquie. Patrick Cairo, de Suez Environnement, a dclar que, les flux des liquidits pour l’aide, les recettes, les amliorations de capital et les programmes d’assistance aux groupes faibles revenus dans le secteur de l’eau sont affects par la crise financire. Le prsident Şimşek a suggr qu’en dpit de l’accroissement de la pression sur le financement rsultant de la crise conomique, il est possible de trouver des mcanismes de financement susceptibles d’assurer l’eau et l’assainissement pour les plus vulnrables. Angel Gurra, de l’Organisation pour la coopration et le dveloppement conomique (OCDE), a recommand une action immdiate pour encourager les gouvernements incorporer les projets relatifs l’eau dans les mesures d’incitation fiscale. Les dlgus se sont par la suite penchs sur le financement par secteur, et Alexander Mller de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), a soulign la ncessit des investissements dans l’eau pour l’agriculture. Il a numr les avantages de l’irrigation notamment: l’augmentation des rcoltes, la stabilisation du rendement, l’accroissement des revenus agricoles et la rduction de la pauvret. Les participants ont discut de la multiplicit des sources de financement ainsi que des stratgies de celles-ci pour le secteur de l’eau. Le Prince d’Orange des Pays-Bas, prsident du Conseil consultatif du Secrtaire gnral des Nations Unies pour l’eau et l’assainissement (UNSGAB), a soulign le potentiel qu’auraient des marchs de la dette bass sur les devises locales, et d’une aide officielle au dveloppement (AOD) cible. Simon Brooks, de la Banque europenne de dveloppement (BED), a parl de stratgies combines de financement, et Kazushi Hashimoto de l’Agence japonaise de coopration internationale (AJCI) a, quant lui, suggr la mobilisation des ressources financires locales et l’utilisation de l’AOD pour constituer les fonds privs. Les participants ont galement discut des investissements du secteur priv dans les infrastructures. Le thme de l’efficacit de l’utilisation de l’eau a merg des discussions. Arjun Thapan, de la Banque asiatique de dveloppement (BAD), a dclar que pour maintenir les gains gnrs par l’approvisionnement en eau et l’assainissement, il faudrait mettre l’accent sur la gouvernance et l’efficacit; Katherine Sierra, de la Banque mondiale, a recommand de relier l’eau et les initiatives relatives l’efficacit nergtique. Les participants ont soulign la ncessit de prendre de nouveaux engagements pour les ODM, et le Sous Secrtaire gnral des Nations Unies, Sha Zukang a dclar que la fourniture de l’eau et de l’assainissement est une obligation morale. ADAPTATION: Le vendredi, l’ouverture de la session par deux orateurs cls a t suivie par une discussion de groupe. Ger Bergkamp du CME, a dclar que pour la communaut de l’eau, le terme changement climatique signifie adaptation. Veysel Eroğlu, Ministre de l’environnement et de la foresterie de Turquie, a dclar que son pays est dtermin contribuer aux efforts mis en œuvre par la communaut internationale pour faire face au changement climatique. Au cours de la discussion de groupe, Tineke Huizinga, Vice-ministre des transports, des travaux publics et de la gestion de l’eau, Pays-Bas, a dclar que l’adaptation est aussi importante que l’attnuation, tandis que Julia Marton-Lefvre de l’UICN, a soulign l’importance des infrastructures naturelles telles que les aquifres et les bassins fluviaux, en plus des infrastructures construites telles que les barrages et les digues. Lindiwe Benedicta Hendricks, Ministre des affaires hydrauliques et de la foresterie d’Afrique du Sud, a mis l’accent sur les implications de l’ajustement de l’utilisation de l’eau la quantit d’eau disponible, au lieu de centrer les efforts sur la gestion de l’approvisionnement. Les participants ont examin les liens entre l’eau, le changement climatique et l’nergie, et Jean-Louis Borloo, Ministre de l’cologie, de l’nergie, du dveloppement durable et du dveloppement territorial de la France, a soulign la ncessit de se concentrer sur l’eau, tandis que Jan Dusk, premier Vice-ministre de l’environnement de la Rpublique tchque, a parl de la ncessit de dvelopper un cadre d’action sur l’adaptation, lors des ngociations sur le changement climatique Copenhague en dcembre 2009. Roger Pulwarty, du National Oceanic and Atmospheric Association, Etats-Unis, a soulign que les processus d’apprentissage et de partage des connaissances doit tre inclus dans le dialogue sur le changement climatique. Les participants ont appel une action concrte sur les projets relatifs l’eau et l’nergie, et ont soulign la nature multisectorielle de l’eau. Angela Cropper du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), a expliqu que l’ONU-Eau avait t lanc pour lever ce dfi. A propos des cots anticips qui sont levs, Eroğlu a plaid pour le dveloppement d’une structure financire pour l’adaptation. Pour ce qui est de l’tablissement des priorits en matire de financement de l’adaptation, David Bresh de Swiss Re, a suggr d’orienter les ressources vers la prparation de la prvention, les mcanismes de transfert des technologies et des risques. L’quilibre entre le financement en provenance des secteurs public et priv a t examin et Bergkamp a observ que les discussions du Forum ont converg vers la ncessit de renforcer le secteur public pour faciliter l’adaptation. PROCESSUS THEMATIQUE Le thme principal du 5me Forum, surmonter les divergences, pour l’eau, a t dbattu du lundi au samedi dans six thmes-cadres, savoir: le changement global et la gestion des risques; la promotion du dveloppement humain et des ODM; la gestion et la protection des ressources en eau; la gouvernance et la gestion; le financement; et le dveloppement de l’ducation, de la connaissance et des capacits. Ces thmes ont t subdiviss en 23 sujets qui ont t tudis au cours de plus de 100 sessions thmatiques. Le prsent rapport numre les sujets constituant chaque thme, et fournit un rsum d’une slection de sessions runies dans le cadre de chaque sujet. OUVERTURE DU PROCESSUS THEMATIQUE Les dlgus des organisations ayant mont les six thmes ont prsent le processus thmatique. Sur le thme changement global et gestion des risques, organis par le Programme de coopration sur l’eau et le changement (CPWC), le PNUE et l’Organisation mtorologique mondiale (OMM), Henk van Schaik de CPWC, a mis en relief le lien entre l’eau, le changement climatique, les catastrophes et les migrations. Sur le thme dveloppement humain et Objectifs de dveloppement du millnaire, prpar par la FAO et ONU-Eau, Pasquale Steduto, prsident de l’ONU-Eau, a plaid pour le renforcement des capacits nationales indispensables pour une action sur le terrain. Sur le thme gestion et protection des ressources en eau, prpar par l’American Water Resources Association, la Direction gnrale des travaux hydrauliques publics de Turquie (DSI) et The nature Conservacy (TNC), Karin Krchnak, de TNC, a soulign l’importance de la gestion intgre des ressources en eau (GIRE) pour rpondre aux besoins humains et environnementaux. Sur le thme gouvernance et gestion prsent par le Programme des Nations unies pour les tablissements humains (UN-HABITAT), Andre Dzikus de UN-HABITAT, a relev que la crise de l’eau et de l’assainissement est une crise de gouvernance et de gestion, et non pas une crise de ressources. Sur le thme Financement, prpar par la Banque mondiale, Abel Mejia de la Banque mondiale, a parl des obstacles au financement durable, de l’tablissement des prix des services de l’eau, et de l’accs l’eau et l’assainissement pour les pauvres. Sur le thme ducation, connaissance et renforcement des capacits, prpar par l’Organisation des Nations-unies pour l’ducation, la science et la culture (UNESCO) et l’Association culturelle des femmes turques (TURKKAD), Andrs Szllsi-Nagy, du Programme hydrologique international de l’UNESCO (UNESCO-IHP), a not que le projet de Dclaration ministrielle du 5me Forum est moins vigoureux que ce qui avait t prvu lors des runions thmatiques prparatoires. Les participants ont soulign que les six thmes du Forum doivent tre traduits en processus ministriels et que le processus thmatique devra dvelopper des comprhensions communes sur des sujets essentiels, notamment le recouvrement des cots et l’tablissement des prix de l’eau. THEME 1: CHANGEMENT GLOBAL ET GESTION DES RISQUES Les dlgus ont pris part aux sessions runies sous ce thme, de mardi jeudi. Le thme portait sur trois sujets. Les principales conclusions sur le sujet adaptation au changement climatique incluaient la ncessit: d’orienter les ressources nationales vers l’adaptation, de dvelopper un cadre pour le financement de l’adaptation; d’impliquer le secteur priv dans la recherche des solutions; d’organiser des mcanismes pour surveiller l’utilisation du financement destin l’adaptation; de relier l’eau et l’adaptation, et de percevoir l’adaptation comme un mode de vie. Ils ont convenu que l’eau doit tre une priorit dans les discussions sur le changement climatique. A propos du sujet migration lie l’eau, changement d’affectation des terres et tablissements humains, les dlgus ont soulign la ncessit d’identifier les causes originelles de la migration et de redfinir les priorits des initiatives de dveloppement rural. Ils ont marqu la distinction entre les migrations urbaines et rurales, les migrations nationales et internationales, dclarant que la migration est une forme d’adaptation et pas juste un chec s’adapter. Il y a eu galement un change de points de vue sur l’eau comme une cause directe de la migration. Sur les trialogues considrs comme un processus efficace et interactif entre le gouvernement, la science et la socit civile pour prvenir et rduire les catastrophes, les participants ont soulign la ncessit de changer de paradigme en passant de processus politiques ractifs aux processus proactifs. Ils ont galement mis l’accent sur, l’importance de la responsabilit nationale et des systmes d’alerte prcoce efficaces. Gestion des risques lis l’eau dans un contexte de changement climatique: Les participants ont dbattu de l’accroissement des catastrophes causes par le changement climatique, et certains ont relev que les phnomnes extrmes peuvent crer les conditions favorables la catastrophe, mais que la catastrophe elle-mme est cause par la raction de l’homme ces phnomnes extrmes. Certains dlgus ont prconis de mettre un accent sur les impacts plutt que sur les probabilits Les participants ont dbattu des moyens de rduire les dgts et d’accrotre la rsilience, notamment: la mise en œuvre de la gestion intgre des inondations; l’change d’informations; l’inclusion de la mtorologie urbaine dans les stratgies de planification urbaine; l’utilisation des technologies novatrices et non conventionnelles; construire selon la nature; l’dification d’infrastructures appropries par l’incorporation des projections du changement climatique dans la conception; le dveloppement d’une culture de rponse rapide; et l’organisation rgulire d’valuations des risques. Les autres considrations incluaient la cration d’un centre international de rsilience aux inondations pour la dmonstration et le partage des innovations dans la gestion et la technologie, les moyens pour faire face une inondation de bassin fluvial transfrontalier, et la ncessite de rduire la porte des modles du changement climatique. Les dlgus ont soulign la ncessit d’insister en mme temps sur la rduction des gaz effet de serre et sur l’adaptation au changement climatique. L’adaptation au changement climatique peut-elle tre suffisamment finance?: Les dlgus ont discut de la ncessit de dvelopper non seulement des sources et des mcanismes de financement nouveaux, mais aussi des projets bien conus, et viables pour utiliser les fonds de manire efficace. Les orateurs ont soulign que les gouvernements doivent accorder la priorit aux investissements dans le secteur de l’eau, afin d’attirer le soutien de la communaut des donateurs. Les participants ont discut de la distinction entre l’adaptation et le dveloppement et certains ont relev que la confusion entre les deux a t un obstacle pour la conception et le financement des projets. D’autres ont relev des similitudes dans les actions ncessaires pour lever ces deux dfis. propos du financement, les participants se sont penchs sur les impacts de la crise financire sur le financement gouvernemental et ont appel un financement garanti long terme et prvisible pour l’adaptation. Certains orateurs ont soulign que les valuations traditionnelles des cots-bnfices et les approches techniques sont inadquates pour traiter de l’adaptation au changement climatique. Des participants ont galement discut des proccupations propos de l’quit et du partage des charges. Pour ce qui est de la planification de l’adaptation, une tude de cas effectue aux Pays-Bas a prsent un modle dans lequel le gouvernement national assure la gestion des investissements en infrastructures, les autorits rgionales supervisent la maintenance et les infrastructures de petite envergure, tandis que les parties prenantes locales paient des taxes rgionales d’eau pour soutenir les activits de gestion de l’eau. Un orateur a suggr que des taxes cibles pourraient constituer une source sre de revenu pour les activits de gestion de l’eau et servir de caution pour les prts bancaires. De nombreux participants ont soulign la ncessit de diversifier la gamme d’outils et de pratiques de gestion disponibles pour traiter de l’adaptation. Les prsentations rgionales ont dmontr la ncessit d’approches distinctes applicables des lieux diffrents. Les participants se sont demand si l’tablissement d’un prix estimatif pour l’adaptation bas sur des donnes faibles, envoie le bon message aux dcideurs. D’autres ont not que, bien qu’il soit ncessaire d’amliorer les modles actuels, il existe suffisamment de cibles facilement ralisables que l’on peut amliorer dans une premire tape. Gestion de l’eau pendant et aprs les catastrophes et les conflits: Les dlgus ont relev que les catastrophes sont caractrises au dpart par une intense couverture mdiatique et une bonne volont de la part des donateurs, mais qu’un foss financier se creuse une fois que l’attention internationale faiblit . La session s’est concentre sur la protection de l’accs l’eau potable et l’assainissement en Palestine.               Les reprsentants de la Ligue des tats arabes et de l’Autorit palestinienne ont soulign que l’eau est protge par le droit humanitaire international, en tant qu’ objet civil indispensable la survie de la population humaine. Shaddad Attili, Chef de l’Autorit palestinienne charge de l’eau, a annonc que l’Autorit palestinienne soutiendra la Convention des Nations Unies de 1997 sur les cours d’eau. Il a demand instamment de recourir plutt au droit international pour ngocier le partage des ressources transfrontalires. Les participants ont dclar que le secteur de l’eau dans les Territoires palestiniens se trouve dans un dsarroi total, mais que cet tat des choses est d beaucoup plus la situation politique qu’ un manque de fonds ou de capacits. Des participants reprsentant plusieurs agences de dveloppement ont mis en relief la difficult ngocier avec Isral pour transfrer les matriaux et la main d’œuvre dans la bande de Gaza. Alors que certains ont suggr que le dessalement pourrait attnuer les problmes d’accs l’eau en Palestine, d’autres ont rtorqu que cette solution technologique ne tient pas compte du fait que l’eau souterraine est disponible, mais que son accs n’est pas quitable. THEME 2: LA PROMOTION DU DVELOPPEMENT HUMAIN ET LES ODM Les dlgus ont pris part aux sessions organises sous ce thme du mercredi au samedi, et ont dbattu de quatre sujets. Sur assurer l’eau, l’assainissement et l’hygine (WASH) pour tous, ils ont soulign la ncessit de promouvoir l’assainissement et de collaborer sur la surveillance aux nivaux national et infra- national; la rforme des services publics; et l’ducation sur WASH dans les coles. propos de l’eau pour l’nergie, l’nergie pour l’eau, les dlgus se sont penchs sur les liens entre l’eau, l’nergie et le climat. Ils ont dbattu de la question du financement par rapport la technologie pour amliorer l’accs l’eau. propos de l’eau et l’alimentation pour radiquer la pauvret et la famine, les dlgus ont demand de meilleurs mcanismes de micro-finance, des approches intgres aux problmes de l’alimentation et de l’nergie, et le dveloppement des marchs locaux. Ils ont convenu que les agriculteurs font partie de la solution et non pas du problme. Sur les utilisations et les fonctions multiples des services de l’eau (MUFS), les participants ont dfini les MUFS comme tant un processus travers lequel la mme eau est utilise pour des usages, des fonctions et des services diffrents dans un systme donn. Ils ont soulign que les MUFS peuvent servir un march d’un milliard de personnes avec des bnfices potentiels normes en termes d’investissement et de rduction de la pauvret. Comment une meilleure gestion de l’eau peut-elle rduire la pauvret et la faim?: Les dlgus ont discut de la pauvret et de la faim dans le contexte de la crise alimentaire qui leur avis, constitue un obstacle la ralisation des ODM. Certains participants ont dplor qu’en dpit de reprsenter l’utilisatrice principale de l’eau, l’agriculture est reste sur la touche pendant ce Forum. Les dlgus ont mis l’accent sur les dfis qui se posent la production alimentaire, savoir: la croissance dmographique, les catastrophes naturelles et l’utilisation des produits agricoles pour les biocarburants. Ils ont galement soulign la ncessit d’une coopration internationale et d’une rationalisation du commerce alimentaire international. Pour rpondre la demande alimentaire croissante, les dlgus ont discut de la ncessit: des solutions court et long terme; de l’amlioration de la collecte et de l’analyse des donnes: de l’amlioration des liens entre les secteurs lies l’eau, du passage de la GIRE la gestion intgre des ressources; et de l’implication des femmes dans la gestion de l’eau et dans les processus de prise de dcision. Ils ont convenu que les agriculteurs doivent avoir accs au crdit et aux marchs. Les participants ont discut galement: du rgime foncier et des droits relatifs l’eau; de la manire de se prparer une augmentation des prix des denres; du lien entre le ptrole et les prix des aliments; ainsi que de la menace que font peser sur la production alimentaire, la dgradation des terres et la scheresse. Un participant a relev que le droit l’eau, bien que dj reconnu, n’a pas t tendu la protection du droit l’eau pour l’alimentation. THEME 3: GRER ET PROTGER LES RESSOURCES EN EAU Le vendredi et le samedi, les dlgus ont particip aux sessions sur quatre sujets. Sur gestion de bassin et coopration transfrontalire, certains ont recommand la ncessit de passer d’une gestion de l’eau une gestion de l’cosystme et ont propos que le concept d’hydro-solidarit puisse devenir une nouvelle structure organisationnelle pour toute action. Ils ont galement soulign que les questions lies l’eau doivent tre traites dans un langage comprhensible tant pour les dcideurs que pour les parties prenantes. Sur assurer des ressources en eau et des infrastructures de stockage adquates pour rpondre aux besoins agricoles, nergtiques et urbains, les dlgus ont parl des liens positifs entre les grandes infrastructures d’eau et le dveloppement conomique et social. Sur prserver les cosystmes naturels: cosystmes pour l’eau et la vie, les participants ont convenu que la connaissance et l’ducation constituent des pralables pour raliser les objectifs de conservation. Sur grer et protger les eaux de surface, les eaux souterraines et les eaux de pluie, les dlgus ont soulign la ncessit de renforcer les liens entre les dcideurs et les techniciens. Assurer des ressources en eau et des infrastructures de stockage adquates pour rpondre aux besoins agricoles, nergtiques et urbains ncessaires au dveloppement durable: Les dlgus ont entendu des prsentations sur plusieurs stratgies nationales de dveloppement des infrastructures pour rpondre aux besoins en eau. La discussion a t centre sur l’approvisionnement par rapport aux besoins. Certains participants ont soulign l’importance des barrages et des rservoirs pour rpondre la demande en eau et ont insist sur le fait que les avantages et les impacts environnementaux et sociaux des projets doivent tre quilibrs. Les dlgus ont galement recommand: le dessalement; les transferts interbassins et les barrages; ainsi que l’utilisation des eaux souterraines; et l’efficacit des systmes d’irrigation. D’autres participants ont soulign qu’habituellement, l’on construit des barrages pour rpondre la demande en eau croissante, mais qu’ l’avenir les approches devront inclure: la gestion de la demande en eau; la rutilisation de l’eau; les approches intgres de planification qui tiennent compte de la quantit et de la qualit de l’eau dans le cadre de la sant de l’cosystme. Ils ont galement soulign la ncessit d’amliorer les cadres financiers pour le dveloppement des infrastructures. Quels sont les outils oprationnels favorables une coopration transfrontalire et une bonne gestion de bassin?: Aprs une srie de prsentations rgionales, les participants se sont penchs sur un certain nombre de questions lies la coopration transfrontalire, notamment: le rle des tierces parties dans les conflits internationaux; le rle des organismes internationaux de bassins dans la fourniture de l’aide pour l’harmonisation infranationale de la gouvernance; la ncessit de favoriser l’accs aux avantages de l’eau plutt qu’ l’eau elle-mme; la cration des mthodes normalises d’valuation et des bases de donnes partages; la valeur des mesures progressives de renforcement de la confiance pour surmonter les mfiances; les mcanismes de rsolution des conflits; et l’inventaire des problmes potentiels lis aux eaux transfrontalires. Les participants ont galement discut de la question de savoir s’il existe une diffrence entre les voies d’eau internationales et les voies d’eau transfrontalires. Des dlgus de la Turquie ont soulign la ncessit d’une gestion raisonnable et rationnelle des fleuves Tigre et Euphrate, mais ont not que malgr leur volont de cooprer, les ingrences dans leurs affaires les mettent dans une situation inconfortable. Ils ont dclar que la construction des barrages en Turquie n’affectera pas les voisins en amont et qu’elle se poursuivra, mme si les prts des institutions financires internationales ne vont pas tre accords. Pouvons-nous surmonter les divergences entre les diffrents utilisateurs dont la vie dpend des ressources en eau communes, et comment devrons nous procder pour y arriver?: Les dlgus ont discut de l’importance de la participation des parties prenantes dans la gestion de bassin, ainsi que de la coopration transfrontalire relative sur l’eau; et ont soulign les dfis suivants: la motivation pour participer; le manque de connaissances diplomatiques relatives aux questions de l’eau; et le manque de modlisation pour faciliter une comprhension commune. Certains ont relev la ncessit des approches l’chelle du bassin sont ncessaires. Il y a eu un long dbat sur la Convention des Nations Unies de 1997 sur les cours d’eau. Certains participants ont dclar que cette Convention doit servir comme base du droit international sur les eaux transfrontalires et ont appel la cration, par le Secrtaire gnral des Nations Unies, d’un organe intrimaire pour promouvoir sa ratification. D’autres ont estim que la Convention doit tre rvise et mise jour avant sa ratification, afin de reflter les proccupations environnementales mergeantes et la ncessit d’un dveloppement durable. Ncessit d’amliorer la gestion et la protection des eaux de surface, des eaux souterraines, des eaux de ruisslement et des eaux de pluie: Les participants se sont accords sur la ncessit de la GIRE, mais pas sur la signification de ce terme. Ils ont convenu de la ncessit: d’une gestion holistique de tous les types de ressources en eau; d’utiliser une gestion adaptive; de la mise en œuvre de cadres politiques propices; de former le public sur les effets de ses comportements relatifs l’utilisation de l’eau; et d’assurer une participation tous les niveaux et toutes les phases de la GIRE. Les participants ont centr la discussion sur les problmes lis l’eau souterraine, et ont relev que cette ressource se comporte de manire diffrente par rapport aux autres sources d’eau. Le fait qu’elle n’exige pas de grandes infrastructures l’expose une exploitation abusive, situation qui ncessite de nouvelles formes de gouvernance; et cet tat de choses n’est pas bien compris par les politiques et les dcideurs. Ils ont galement dbattu du dfi que pose la gestion transfrontire des ressources souterraines et de la ncessite de protger les eaux souterraines non renouvelables, en particulier dans le contexte du changement climatique. THEME 4: GOUVERNANCE ET GESTION Les dlgus ont pris part aux sessions sur ce thme du lundi au jeudi. Les sujets dbattre taient les suivants: mise en œuvre du droit l’eau et l’assainissement travers l’amlioration de l’accs; arrangements institutionnels et approches juridiques pour une gestion efficace de l’eau; thique, transparence et autonomisation des parties prenantes; et optimisation du rle des secteurs public et priv dans la fourniture des services d’eau urbains. Les sujets examins autour de ce thme incluaient: mettre en application le droit l’hygine; optimiser et amliorer les services d’eau: rglementation et transparence comme problmatiques cls du secteur de l’eau; mise en place d’un secteur de l’eau rsistant la corruption; et opportunits, tendances, exprience, et options politiques pour la cration d’un espace dynamique de march. Du droit la ralit - bonnes pratiques de gouvernance pour la mise en œuvre du droit humain l’eau et l’assainissement: Les reprsentants des gouvernements, des services et des autorits de l’eau, des agences de dveloppement, et d’autres secteurs ont dbattu du rle du gouvernement dans la reconnaissance et la mise en œuvre du droit humain l’eau. Ils ont entendu une prsentation sur le mandat de l’Expert indpendant des Nations Unies sur l’eau et l’assainissement visant faire progresser le dialogue sur l’eau et l’assainissement. Certains ont relev qu’une base juridique constitue un pralable pour jouir des avantages que confre le droit l’eau et l’assainissement. Des participants ont fait des prsentations sur l’accs l’eau et l’assainissement dans les tablissements humains informels et les taudis, et ont insist sur l’instauration des prix abordables. Pour ce qui est de l’tablissement des prix, la Zambie et le Kenya ont fait des exposs sur leur exprience, et une proposition sur un index pour le calcul de prix accessibles de l’eau a t dbattue. Les dlgus ont galement examin les inconvnients et les avantages de la privatisation de l’eau, les efforts publics de promotion et le droit sur les eaux transfrontalires. Parmi les recommandations inclure dans les conclusions du Forum, certains ont soulign la ncessit pour la Dclaration ministrielle de reflter le droit l’eau comme un droit humain, tandis que d’autres ont recommand l’laboration d’une dclaration complmentaire qui exprime la ncessit de reconnatre le droit l’eau comme une exigence minimale. Droit l’eau dans les situations d’urgence - rester sur le principe ou devenir pratique?: Les participants ont examin le cadre juridique pour le droit l’eau et l’assainissement, ainsi que la manire dont ce droit s’applique dans les situations d’urgence, et peut tre mis en pratique. Ils ont dbattu du rle du droit international humanitaire et de la loi sur les droits humains pour ce qui est du respect du droit l’eau dans les situations d’urgence, y compris les cas de conflits arms et de catastrophes naturelles. Des participants ont prsent un aperu d’un projet WASH dirig par le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) relatif au droit l’eau et l’assainissement dans les situations d’urgence, et ont soulign les dfis pour l’engagement communautaire dans les situations d’urgence. Ils ont galement fait une prsentation sur l’accs l’eau et sur les droits en Hati et en Palestine, et dclar que le Pacte international relatifs aux droits conomiques, sociaux et culturels (ICESCR) constitue un point de dpart utile pour des discussions sur les droits humains l’eau. Les dlgus ont parl des dgts causs sur les infrastructures de l’eau et de l’assainissement pendant les conflits. Un dlgu a dclar que la priorit un accs quitable et raisonnable, et non pas aux besoins minima en eau constitue un impratif pour un approvisionnement en eau adquat pour le dveloppement durable. Les participants ont galement dbattu de la ncessit: de tenir compte de l’eau destine la production alimentaire lors de l’tablissement des besoins minima en eau; d’tablir les dfinitions des urgences, particulirement dans le contexte des urgences rcurrentes ou prolonges; de relier les rponses d’urgence aux activits de dveloppement long terme; et de reconnatre le droit l’eau dans la Dclaration ministrielle. THEME 5: FINANCEMENT Les dlgus se sont runis pour dbattre de ce thme le mercredi et le jeudi. Le thme comportait trois sujets: financement durable; stratgies d’tablissement des prix comme outil pour un secteur de l’eau durable; et rglementation favorable aux pauvres. Les sessions tenues sous ces titres incluaient: dbloquer la demande de financement; comment promouvoir la bancabilit du secteur; services d’eau et d’assainissement abordables et durables: le rle des tarifs et autres instruments; et la micro finance.  Fixation des prix des services de l’eau – questions de procdure: surmonter les conflits, construire le dialogue: Cette session avait pour objectif de trouver des stratgies pour passer d’un paradigme de recouvrement intgral des cots bass sur les tarifs, une structure de recouvrement durable des cots impliquant de multiples mcanismes de fixation des prix. Les participants ont insist sur la ncessit d’une diversit des sources de financement pour les services de l’eau, et ont soulign le concept 3T de tarifs, taxes et transferts. Cependant, certains ont suggr que le recouvrement des cots ne conduit pas ncessairement une plus grande efficacit de la fourniture des services et de l’utilisation des ressources. Lors de l’laboration des options de tarification, les participants ont tenu compte des groupes vulnrables. Ils se sont galement penchs sur les dilemmes poss par le dialogue sur la fixation des prix tels que les dfis consistant satisfaire les grandes attentes du public, respecter les obligations de service, et augmenter les tarifs pour financer le secteur dans des zones ou la clientle de base est prdominance pauvre. Ils ont suggr comme solutions possibles, des mcanismes tels que la fourniture des services prvisibles et de haute qualit, et la surveillance des tendances des revenus pour dterminer le cots d’adaptation des consommateurs pauvres. A propos de mettre en place des processus transparents, informs et participatifs, les dlgus ont suggr que les dcideurs doivent partager le pouvoir de dcision lors des choix des politiques, et ont recommand des mesures pour rduire les ingalits dans l’information et les capacits. Ils ont galement examin entre autres: les mcanismes de recouvrement des cots de l’utilisation de l’eau dans le secteur agricole; la dfinition des critres de fixation des prix; et les cots cachs de la mise en place des partenariats publics-privs. THEME 6: DUCATION, CONNAISSANCE ET DVELOPPEMENT DES CAPACITS Les dlgus ont pris part aux sessions organises sous ce thme le vendredi et le samedi, et ont examin cinq sujets. Sur le sujet ducation, connaissance et stratgies de dveloppement des capacits, les dlgus ont mis en relief la ncessit: d’inclure l’eau dans les programmes d’ducation; de tenir compte des questions sexo-spcifiques; d’effectuer des valuations des besoins locaux; et d’incorporer les moyens non traditionnels de communication et de dveloppement des capacits. Sur le sujet eau, science et technologie: solutions appropries et novatrices pour le 21me sicle, ils ont encourag le dveloppement et la promotion des nouvelles technologies. Sur utiliser les atouts des associations et des rseaux professionnels pour raliser les ODM, les dlgus ont parl de la ncessit de rduire les carts entre les organismes de dveloppement et les rseaux des professionnels. Sur “des donnes pour tous”, les participants ont propos la mise en place d’une structure intgre et holistique qui traite des facteurs conomiques, juridiques et institutionnels de la collecte et de la gestion des donnes. Sur l’eau et la culture, ils ont mis l’accent sur la ncessit d’duquer aussi les ducateurs, et sur l’importance des connaissances des ans. Dveloppement des capacits institutionnelles: parvenir une allocation quitable de l’eau: Les discussions ont port sur six thmes, savoir: dfinitions de rpartition quitable; intgration dans la lgislation, des connaissances traditionnelles et des droits traditionnels relatifs l’eau; renforcement de la rglementation et mise en application de la lgislation; laboration d’une combinaison efficace de rglementations gouvernementales et de mcanismes de march pour promouvoir l’accs l’eau; dveloppement d’instruments de mesure des demandes en eau; et cration de plate formes de partage des connaissances pour le dveloppement des capacits institutionnelles. Les participants ont dbattu entre autres: des catalyseurs et des obstacles dans la mise en place d’une allocation quitable de l’eau; des cadres politiques et juridiques; et des activits de dveloppement des capacits ncessaires pour soutenir le dveloppement de ces institutions. Ils ont soulign l’imputabilit institutionnelle, la participation des femmes la prise de dcisions, l’valuation des ressources en eau disponibles et de la demande, ainsi que le dveloppement de lois et d’institutions transparentes sur l’eau, considrs comme lments ncessaires du renforcement des capacits pour une rpartition quitable de l’eau. coles et ducation sur l’eau: construire des passerelles pour les gnrations futures: Les dlgus ont prsent l’ducation sur l’eau comme un outil de la gestion de l’eau et ont mis en relief l’importance des programmes interdisciplinaires et des actions bases sur la communaut. Les orateurs ont donn un aperu des initiatives et des projets lis l’ducation, avec un accent sur les outils qui sont interactifs, adaptables, contemporains et axs sur les solutions. Ils ont examin les obstacles une ducation efficace sur l’eau, notamment la faible valeur conomique attribue l’eau, l’absence d’investissements dans la scurit de l’eau, et le niveau faible de l’engagement des ducateurs pour l’enseignement de la gestion de l’eau. Les stratgies proposes pour l’amlioration de l’ducation incluaient: l’utilisation des langues maternelles pour transmettre les messages de l’ducation sur l’eau; l’incorporation des considrations culturelles dans l’ducation sur l’eau, et la prise en compte des questions sexo-spcifiques dans ces activits. Science et technologie de l’eau - solutions appropries et novatrices pour le 21 me sicle: rflchir au-del du secteur de l’eau: Les participants ont prsent les outils ncessaires la mobilisation des ressources pour les projets relatifs l’eau et pour rsoudre les problmes de manire novatrice, par exemple: les films d’animation; le micro-bloguage sur le rseau Twitter; les initiatives open source et les marchs en ligne; ainsi que l’utilisation du systme de positionnement global (GPS). Ils ont engag des discussions interactives sur les nouveaux moyens d’utiliser les outils d’information et de communication pour traiter des questions lies l’eau et l’assainissement telles que l’tude des possibilits de combiner les anciennes et les nouvelles connaissances et de stimuler la participation des jeunes. Le chemin le moins emprunt (plus maintenant)?: Les participants ont dbattu de la ncessit de construire des passerelles entre les associations professionnelles (AP) et les organisations de la socit civile. Ils ont not qu’il s’est dgag du dbat, un consensus sur le fait que les associations professionnelles sont des parties prenantes indispensables pour l’obtention des rsultats et pour la durabilit des projets sur le terrain, et leur rle a t soulign dans le dveloppement des stratgies, l’assistance technique et le dveloppement des capacits. Les participants ont galement dbattu des mesures prendre pour crer des liens entre les organismes de dveloppement et les groupes de la socit civile, notamment: construire des passerelles avec les rseaux extrieurs au secteur de l’eau, le jumelage des associations fortes avec les associations faibles, et la rforme de la structure litiste des AP par le biais des partenariats avec les associations rurales et les organisations communautaires. L’Eau et l’Histoire: comprendre les cultures lies l’eau des anciennes civilisations et en tirer des leons pour le prsent: Le dbat a port sur les changements survenus au cours des temps dans les systmes de connaissances, les pratiques, et les valeurs lies l’eau. Les participants ont examin les leons que l’on peut tirer pour la gestion de l’eau aujourd’hui. Ils ont entendu les prsentations sur les structures de l’eau en Turquie au cours des priodes grecque, romaine et byzantine: le systme souterrain d’approvisionnement d’eau de qanat, g de 3000 ans; une bibliothque de l’histoire de l’eau au Mexique; et sur les rituels lis l’eau dans les cultures orientales. Ils ont soulign l’importance des structures institutionnelles de base et des normes culturelles , en plus des ralisations d’ingnierie de ces systmes d’eau historiques. Promouvoir les perspectives socioculturelles dans les sciences et la gestion de l’eau: identifier les points communs et les obstacles: Les dlgus ont dbattu du thme de l’eau comme source de vie, d’inspiration, de pouvoir, de conflit, de coopration et de durabilit. Les prsentations ont mis en relief les conflits entre les lgislations gouvernementales et les systmes de valeurs traditionnelles et ont relev les impacts humains et environnementaux des grands barrages. Les approches de gestion axes sur la communaut ont t examines, notamment, l’implication de la communaut dans la conception des programmes sur les inondations au Pays-Bas et en France, et la collaboration entre la science et la communaut pour la gestion des eaux souterraines au Japon. Les participants ont suggr que: les cadres juridiques nationaux devraient favoriser les modles pluralistes de gouvernance; la gestion devrait inclure des donnes scientifiques prcises et tre base sur des principes lis aux coutumes locales; les projets d’infrastructures de l’eau devraient respecter les droits des peuples autochtones. PROCESUS RGIONAL Sept sessions rgionales se sont runies du mardi au jeudi pour examiner une vaste gamme de questions spcifiquement rgionales. Les discussions rgionales ont mis l’accent sur la ncessit de promouvoir la coopration transfrontalire sur la gestion des ressources en eau, et de dvelopper les capacits d’adaptation des institutions de chaque rgion pour faire face aux dfis mergeants, en particulier ceux lis au changement climatique. AMERIQUES: Le mardi, Jrome Delli-Priscoli du corps des ingnieurs de l’arme Amricaine, a prsent le Document rgional des Amriques en dcrivant le processus multipartite partir duquel il a t labor. Il a dclar que le document contient douze recommandations dont: la promotion de l’inclusion sociale et l’radication de la pauvret par le biais de l’accs universel l’eau et l’assainissement ainsi qu’ travers une utilisation efficace de l’eau; et l’laboration d’une lgislation approprie ainsi que l’introduction d’incitatifs conomiques pour assurer la durabilit de l’eau. Lors de la sance d’ouverture, les reprsentants sous-rgionaux ont prsent des rapports sur les principales conclusions de leurs processus consultatifs. Le Gouverneur de l’tat de Mexico, Enrique Pea Nieto, a dclar que l’on a besoin d’approches innovatrices pour traiter le problme de la tche lourde et croissante de recharge et de transport de l’eau. Gerald Sehlke, de l’Association American Water Resources, a dclar que les tats-Unis doivent dvelopper une vision nationale de l’eau. Toms Vaquero, Ministre des ressources naturelles et de l’environnement du Honduras, Horace Chang, Ministre de l’eau et de l’habitat de la Jamaque, et Patricia Aquing, de l’Institut de la sant environnementale des Carabes, ont soulign que les rgions de l’Amrique centrale et des Carabes sont vulnrables au changement climatique et de ce fait, ont besoin du soutien des pays industrialiss. Luis Zurita Tablada, Vice Ministre de l’environnement et des ressources naturelles du Guatemala, a indiqu que sa sous rgion est en train d’laborer un plan d’action de l’Amrique centrale pour l’accs l’eau et la gestion des ressources en eau. Jos Lus Genta, du Ministre de l’habitat, de la planification territoriale et de l’environnement de l’Uruguay, a appel un pacte international sur l’eau, rappelant que l’eau doit tre un bien public. Jos Machado, de l’Agence nationale de l’eau du Brsil, a soulign que toutes les parties prenantes doivent tre impliques dans la GIRE, afin d’viter les conflits sur les ressources en eau.  Dans un groupe sur les tudes de cas sous-rgionales, les participants ont soulign entre autres, la ncessit: de cadres juridiques flexibles qui intgrent les organismes de coopration internationale afin d’viter l’impasse diplomatique; d’institutions pour assurer la mise en application et la mdiation des lois; le partage rgional des connaissances; et l’importance des accords internationaux sur les eaux souterraines. Dans un deuxime groupe de discussion sur le financement et le renforcement des capacits, les participants ont soulign notamment, la ncessit: de transferts des technologies prix abordables; des technologies de faibles investissements; de l’amlioration de l’efficacit de l’exploitation de l’eau; et du financement du traitement des eaux uses. Pour conclure, certains participants ont lou le processus participatif qui a abouti l’laboration du document des Amriques, tandis que d’autres ont estim que le processus n’tait pas suffisamment inclusif et que ses recommandations n’avaient rien de nouveau. EUROPE: Le mardi, Tom Vereijken, du Partenariat europen de l’eau, a prsent le processus europen de prparation du Forum qui a conduit une vision europenne de l’eau et la cration d’un centre europen de l’eau pour le partage des technologies et des meilleures pratiques. Il a galement prsent le Rapport europen qui fournit des informations concises sur les dfis, les solutions, les recommandations de politique et les messages cls rgionaux, afin de permettre d’autres rgions d’en tirer profit. Lors des prsentations cls, Loc Fauchon, prsident du CME, a dclar que le rle des dirigeants politiques consiste mettre en application les solutions adoptes au cours du Forum, et a soulign l’importance de la coopration rgionale. Marta Moren, du Ministre de l’environnement, des affaires rurales et maritimes, Espagne, a fait une prsentation sur la raret de l’eau et sur la scheresse dans l’Union europenne, dans le contexte de la Directive-cadre europenne sur l’eau. Jacqueline McGlade, de l’Agence europenne pour l’environnement, a not qu’aucune rgion d’Europe n’est l’abri de la rarfaction de l’eau et a conclu qu’une gestion base sur l’approvisionnement n’est pas durable. Le dbat s’est poursuivi au sein de trois groupes. propos des ralisations europennes et des dfis rencontrs propos de l’eau, les participants ont soulign entre autres: la ncessit de mettre en place une structure de gouvernance inclusive et long terme pour une utilisation durable de l’eau; du rle des partenariats sur l’eau dans la mise en place du dialogue sur l’eau; et des innovations techniques pour renforcer le traitement et la rutilisation des eaux uses. Les participants ont not la ncessit des solutions localement adaptes et de la stabilit macroconomique au niveau national pour assurer la bancabilit des projets lis l’eau; ils ont galement dbattu des compromis de la gestion des risques dans l’amlioration des infrastructures d’eau. Au cours de la discussion du groupe sur les mesures europennes visant la ralisation de l’objectif de l’assainissement durable pour tous, les participants ont parl des paramtres cls de la rforme, en particulier des questions de sant, du financement et des incitatifs pour l’assainissement. Ils ont galement expliqu les principes cls de la politique de l’UE sur l’assainissement, le traitement des eaux uses et les normes d’eau potable. Lors de la dernire session du groupe sur la gestion de bassin et la coopration transfrontalire, les dlgus ont mis l’accent sur un certain nombre d’instruments de coopration paneuropenne et internationale pour l’harmonisation des pratiques, notamment: la Directive-cadre europenne sur l’eau; la Convention sur l’eau de la Commission conomique des Nations unies pour l’Europe (CENUE); la Commission internationale pour la protection du Fleuve Danube; et le programme UE-Chine de gestion des bassins fluviaux. AFRIQUE: Le mercredi, Mandla Gantsho, de la Banque africaine de dveloppement (BAD) a prsent le Document rgional pour l’Afrique, soulignant que ce Rapport, qui est l’aboutissement d’un processus consultatif global, vient complter la Vision africaine de l’eau pour 2025. Il a indiqu que le rapport est fond sur les engagements politiques existants et fournit des directives pour trois domaines de mise en œuvre: dveloppement des infrastructures pour les services de base; renforcement des capacits institutionnelles et des mcanismes oprationnels; et amlioration des stratgies et des politiques. Il a soulign que le rapport dfinit des cibles concrtes, notamment assurer un assainissement amlior au profit de 60% de la population africaine. Lors de discussion inaugurale d’un groupe de haut niveau, Bai-Maas Taal, du Conseil des ministres africains chargs de l’eau (AMCOW), a dclar que cette runion avait pour objectif de mobiliser un vaste soutien rgional et international pour consolider les engagements existants. Asfow Dingamo, Ministre thiopien des ressources en eau, a not que le Forum mondial de l’eau offre une opportunit de parler aussi des russites de l’Afrique, et pas uniquement des malheurs et des choses tristes. Le Prince d’Orange Willem-Alexander des Pays-Bas, prsident de l’UNSGAB, a not qu’il se dgage un consensus de plus en plus grand sur les questions cls relatives l’eau, et a offert le soutien de son organisme pour mobiliser le financement dans le cadre de l’AOD. Sfara Giorgio, prsident du Groupe d’experts du G-8 sur l’eau et l’assainissement, a annonc la cration de l’Alliance G-8/Afrique sur l’eau, indiquant que cette alliance s’inspirera des leons tires des Sommets G-8 d’vian et de Toyako. Loc Fauchon, prsident du CME, a encourag une redfinition des institutions traitant de l’eau en Afrique, base sur les expriences et les priorits africaines, l’une de ces priorits devant consister trouver une expression africaine du droit l’eau. Erastus Mwencha, vice-prsident de la Commission de l’Union africaine (UA), s’est flicit de l’inclusion des rsultats du Sommet de l’UA tenu Sharm el Sheikh en 2008 au cours duquel 25 engagements ont t adopts pour rsoudre les problmes lis la scurit de l’eau et aux objectifs de l’assainissement. Michel Jarraud, Secrtaire gnral de l’OMM, a prsent le cadre hydrologique mis en place par cet organisme pour renforcer les systmes de gestion de l’eau en Afrique. Au cours de la discussion du groupe technique, les participants ont mis l’accent sur l’envergure du problme de l’eau et de l’assainissement en Afrique, et ont not qu’il faudra annuellement, 50 milliards de $US pour atteindre les objectifs dans trois domaines cls: accs une eau potable et un assainissement scuritaire; eau pour l’agriculture; nergie hydrolectrique et stockage d’eau pour usages multiples. Ils ont fait appel des investissements dans les domaines suivants: connaissance et apprentissage, diversit, arrangements institutionnels appropris et infrastructures adquates. Au cours de la session de clture, l’Afrique du Sud a annonc qu’elle accueillera la 7 me session de l’AMCOW et la Deuxime Semaine Africaine de l’Eau en novembre 2009. Ce pays a galement exprim son intrt pour le 6 me Forum mondial de l’eau qui se tiendra dans trois ans. ASIE- PACIFIQUE: Le vendredi, Ravi Narayanan, vice-prsident du Conseil des gouverneurs du Forum de l’eau Asie-Pacifique (APWF), a prsent le Document rgional en indiquant qu’il traite entre autres, des questions suivantes: financement de l’eau et dveloppement des capacits; gestion des catastrophes lies l’eau; surveillance des investissements et des rsultats; et l’eau pour le dveloppement et les cosystmes. Il a mis l’accent sur les principes directeurs du Document rgional, notamment la dcentralisation associe un financement adquat et un renforcement des capacits. Yoshiro Mori, de l’APWF a prsent les Initiatives pour la scurit de l’eau des Ministres de l’APWF comme une plate forme pour le dialogue entre les ministres de tous les secteurs. Siva Thampi, de la Commission conomique et sociale des Nations Unies pour l’Asie et le Pacifique, a parl des activits de l’APWF, notant en particulier le premier Sommet Asie-Pacifique de l’eau organis au Japon en 2007. Wouter Lincklaen Arriens, de la BAD, a parl de l’engagement pris par la Banque d’accrotre les investissements dans le domaine de l’eau dans la rgion Asie-Pacifique, soulignant qu’un leadership dtermin et l’utilisation des technologies existantes peuvent conduire une amlioration de la gestion de l’eau. Les reprsentants sous-rgionaux ont dbattu entre autres: des dfis spcifiquement rgionaux comme par exemple les inondations, l’intrusion de l’eau sale et les contraintes du stockage de l’eau; les impacts du changement climatique, la croissance dmographique, les besoins nergtiques et l’urbanisation; les besoins pour la mise en œuvre par les gouvernements des engagements existants; les stratgies de gouvernance des eaux transfrontalires; et l’importance de la protection environnementale, de la prservation de l’eau et de la ralisation des ODM. Les ministres et les reprsentants de la rgion Asie- Pacifique ont soulign l’importance des initiatives nationales pour l’amlioration de la scurit de l’eau, notamment: la modification des cadres juridiques et des structures tarifaires; la rhabilitation des structures dsutes; l’exploitation durable des ressources en eau; et faire des bassins fluviaux des units fondamentales de planification. propos du partage des eaux transfrontalires, certains ont suggr que les tats en amont devraient attnuer ou payer des compensations pour les dgts causs envers les tats en aval. Dans une session sur l’amlioration de la scurit de l’eau, les participants ont mis l’accent sur: l’amlioration des connaissances scientifiques et l’harmonisation des donnes; le dveloppement des technologies, y compris celles de recueil des eaux de pluie; l’amlioration des stratgies d’attnuation; le stockage de l’eau et la recharge des eaux souterraines; l’amlioration de l’efficacit de l’utilisation de l’eau pour l’agriculture; et la promotion d’une plus grande participation des parties prenantes, en particulier dans les communauts responsables des eaux en amont. Dans une mise jour sur le travail du Groupe d’experts du G-8 sur l’eau et l’assainissement, Akihiko Furuya du Ministre des Affaires trangres du Japon, a indiqu que la rcente runion du Groupe s’est tenue lors du 5me Forum mondial de l’eau, et qu’en plus de produire un rapport sur le Plan d’action sur l’eau du G-8 adopt vian, le Groupe devra aussi dvelopper une stratgie de mise en œuvre sur l’eau et l’assainissement. SOUS-RGION “DANS ET AUTOUR DE LA TURQUIE”: Le mercredi, Haydar Koaker, Directeur gnral de DSI, a prsent le rapport rgional et a dclar qu’il constitue l’aboutissement de 22 sessions prparatoires rgionales bases sur une vaste consultation avec les parties prenantes. Le rapport met en relief les stratgies qui ont merg de ces runions, organises sous les six thmes dbattus au cours du Forum. Lors des prsentations, Veysel Eroğlu, Ministre de l’environnement et de la foresterie de Turquie, a not que les fluctuations environnementales ncessitent la mise en œuvre de stratgies d’adaptation et d’attnuation, soulignant que la Turquie possde plusieurs sicles d’exprience en matire de gestion de l’eau. Sleyman Demirel, ancien Prsident de la Turquie, a dclar que les humains ont une obligation de protger la terre travers de meilleures pratiques de gestion de l’eau. Il a mis l’accent sur l’importance des barrages pour la croissance conomique et le dveloppement social. Lors de sance d’un groupe ministriel sur les impacts du changement climatique dans la rgion, les participants ont soulign l’importance de la lgislation, des systmes d’alerte prcoce, des stratgies d’adaptation et des mcanismes de coopration et des rgimes juridiques pour les eaux transfrontalires; du rle de la science et de la technologie; et de la ncessit d’intgrer les ODM et les objectifs de la Dcennie internationale de l’eau dans un processus rgional. Une proposition de dsigner l’anne 2012, Anne internationale de la Diplomatie de l’Eau, a t dbattue. GROUPE DES PAYS MDITERRANENS: Le mercredi, Hachmi Kennou, de l’Institut mditerranen de l’eau, a ouvert la session sur la rgion mditerranenne. Les conclusions de la session ont contribu au document rgional dont les objectifs taient entre autres: dfinir le contexte mditerranen par rapport aux donnes cls relatives l’eau et la gestion des ressources en eau; examiner les progrs accomplis vers la ralisation des ODM et des cibles de Johannesburg; prsenter les points de vue des parties prenantes rgionales; et explorer les moyens de dvelopper de nouvelles stratgies de collaboration. Lors de la session d’ouverture, l’Ambassadrice Roza Ieremia, de la Grce, a numr les priorits politiques pour la rgion, notamment: le financement durable; l’adaptation au, et l’attnuation du changement climatique; et les synergies entre la gestion intgre des ressources en eau (GIRE) et la gestion intgre de la zone ctire (GIZC). Abdelkebir Zahoud, Secrtaire d’tat du Maroc, a not l’importance des transferts des connaissances et des technologies. Michael Scoullos, du Partenariat mondial pour l’eau en Mditerrane (GWP-Med), a dclar que la rgion est venue au Forum avec un nouvel engagement politique. Au cours de la premire des trois discussions de groupe, les participants ont examin entre autres: la gestion de la demande et l’efficacit; la ncessit de l’ducation, la participation des parties prenantes et la prise en compte des considrations sexo-spcifiques dans le traitement des dfis poss la gouvernance; le concept de l’eau virtuelle; la gestion de l’eau dans les situations d’occupation, de conflit et des eaux transfrontalires; l’interaction entre les besoins en eau, en nergie et en alimentation; et les opportunits pour la coopration nord-sud dans le bassin mditerranen. Dans le deuxime groupe sur l’eau et le dveloppement ctier, les participants ont mentionn le tourisme, l’urbanisation et la migration comme sources de pression sur les rgions ctires, et ont relev que le rle des technologies modernes dans le bassin mditerranen, bien que controvers, doit tre explor. Les autres questions examines incluent: les impacts d’ une mauvaise intgration de la gestion des rgions maritimes et terrestres; le tourisme et l’agriculture comme secteurs concurrents pour l’eau dans les zones ctires; l’importance du dessalement et du traitement des eaux uses; les moyens pour mettre en œuvre simultanment la GIRE et la GIZC; les implications de la Directive-cadre de l’Union europenne sur l’eau dans les rgions ctires de l’UE; et le potentiel pour les initiatives rgionales, telles que le Partenariat euro-mditerranen et la Convention pour la protection de l’environnement marin et des rgions ctires de la Mditerrane, pour la mise en place d’une coopration rgionale. Pour conclure, les participants ont mis l’accent sur la sensibilisation du public, les politiques de fixation des prix et l’intgration politique comme composantes cls de la gestion de la demande en eau. Ils ont soulign la ncessit de traduire les engagements politiques en action concrte, et relev l’importance des initiatives rgionales telles que le programme Horizon 2020 de l’UE, dans l’amlioration de la gestion de l’eau. GROUPE DES PAYS ARABES: Le jeudi, Safwat Abdel-Dayem, Directeur excutif du Conseil arabe de l’eau (AWC) a prsent le rapport rgional qui met en relief les mesures ncessaires pour amliorer la gestion de l’eau, notamment la mise en œuvre du droit l’eau, et la rduction des carts entre les niveaux de connaissances des peuples, par le biais de la collaboration et des changes d’information. Dans le groupe de discussion de haut niveau, Loc Fauchon, prsident du CME, a soulign quatre principales obligations, savoir: la mise en œuvre du droit l’eau; la mobilisation de nouveaux financements pour l’eau et l’assainissement, et l’utilisation efficace de ce financement; s’assurer que les gestionnaires de l’eau sont en place pour garantir un approvisionnement continu d’eau propre; et promouvoir l’ducation sur les ressources en eau. Mahmoud Abu Zeid, prsident de l’AWC, a parl des dfis que reprsente la fourniture d’eau en quantits suffisantes pour l’agriculture, les industries et les mnages, et a soulign le rle de l’Acadmie arabe de l’eau dans la promotion de l’change d’informations. Sadiq Al-Mahdi, ancien Premier ministre du Soudan, a soulign l’importance du dialogue si l’on veut parvenir un accord sur le partage quitable. Abdul Latif Rashid, Ministre des ressources en eau d’Iraq, a soulign les efforts renouvels pour promouvoir le dialogue avec la Turquie et la Syrie, et a appel les pays arabes ratifier les traits internationaux existants sur les cours d’eau transfrontaliers. Kevin Cleaver, du Fonds international pour le dveloppement agricole (FIDA), a plaid pour une restructuration des systmes existants d’incitatifs, afin de promouvoir des technologies et des cultures agricoles plus efficaces. Kaoru Ishikawa, Ambassadeur du Japon en gypte, a mis l’accent sur cinq messages sur l’eau et la science, notamment: la ncessit de respecter les ressources existantes par le biais d’une utilisation efficace; l’usage des techniques telles que le dessalement; l’utilisation de la technologie pour nettoyer les sources d’eau pollues; le renforcement des Associations des utilisateurs d’eau pour une utilisation quitable; et l’ajustement des perceptions publiques sur l’assainissement et la rutilisation de l’eau Dans une discussion de clture, les participants venus des universits, des institutions de politiques, du Gouvernement et de la socit civile ont dbattu entre autres: de l’tude des innovations hors du secteur de l’eau; de la diffusion des bonnes pratiques; du renforcement de l’ducation et de la collaboration scientifique; de la promotion des approches de GIRE; et de l’acclration de la ratification des traits internationaux sur le rglement des diffrends lis l’eau. SESSIONS PLNIRES SPCIALES LANCEMENT DU RAPPORT DE L’OCDE SUR LA FIXATION DES PRIX ET LE FINANCEMENT: Le mardi, Angel Gurra, Secrtaire gnrale de l’OCDE, a prsent Gestion de l’eau pour tous: une perspective de l’OCDE sur la fixation des prix et le financement – Messages cls pour les dcideurs. Il a demand qu’une attention particulire soit accorde l’eau douce, en plus des domaines tels que le financement, les carburants et l’alimentation; et l’utilisation de tarifs, taxes et transferts d’aide (3T) pour un recouvrement durable des cots. Les participants ont dbattu entre autres: de la gestion des risques et des autres incitatifs pour l’implication du secteur priv; d’expriences positives dans le domaine du recouvrement des cots dans les pays en dveloppement, et du renforcement des capacits pour les infrastructures de l’eau. Les autres questions examines incluaient: assurer la prvisibilit du financement public, dvelopper des mesures de recouvrement des cots durable pour amortir les investissements dans le secteur; augmenter les tarifs et amliorer la base de rfrence du recouvrement des cots. PANNE SCHE! COMMENT TRANSFORMER LES SCHERESSES EN OPPORTUNITS POUR UNE MEILLEURE GESTION: Le lundi, les participants se sont rpartis en deux groupes sur la transformation de la scheresse en opportunits pour une gestion plus efficace de l’eau. Marta Moren, du Ministre de l’environnement, des affaires rurales et maritimes d’Espagne, a soulign la ncessit d’une gestion efficace de la scheresse au niveau local et global. Les autres participants ont parl de la ncessit de partager les expriences acquises et les meilleures pratiques pour la gestion de l’eau et les campagnes de sensibilisation du public durables visant promouvoir l’utilisation efficace de l’eau. Ils ont galement dbattu du passage d’une gestion de crise une gestion des risques; de la ncessit de porter une attention plus grande aux stratgies d’adaptation; de dvelopper des plans flexibles d’attnuation de la scheresse et des approches de bas en haut en vue de rduire les conflits lis l’eau; et d’tablir les priorits pour une politique globale de la scheresse. Au cours de la discussion qui a suivi, les participants ont parl de la ncessit de lier la gestion de l’eau aux autres secteurs environnementaux et de promouvoir des cultures et des espces animales rsistantes la scheresse. Ils ont examin le fondement juridique pour les transferts d’eau entre bassins, ainsi que la disponibilit des fonds pour amliorer les infrastructures de l’eau. Ils ont soulign l’importance de l’ducation des agriculteurs en matire de bonnes pratiques et ont appel une participation plus grande des enfants dans la planification de la gestion de l’eau. SANT, DIGNIT ET PROGRS CONOMIQUE: LA VOIE SUIVRE POUR L’GALIT DES SEXES: Le lundi, les dlgus ont pris part une session d’ouverture au cours de laquelle les orateurs ont plaid pour qu’un terme soit mis au “silence’’ entourant l’assainissement, demandant instamment aux partenaires du dveloppement, que la prsence des toilettes adquates devienne des pralables pour la libration des fonds aux projets de sant et d’ducation. Ils ont parl de la Confrence prparatoire sur les Femmes et l’eau qui a prcd le Forum, notamment des recommandations demandant aux chefs d’tat et aux ministres de mettre en œuvre un budget refltant le rle des femmes en matire d’eau et d’assainissement. Les participants ont galement fait des prsentations sur les expriences en matire d’eau et d’assainissement en Asie Centrale, tout en soulignant leurs succs dans la formation des femmes en tant que facilitatrices rgionales en assainissement. Dans la discussion du deuxime groupe, Nimet ubuku, Ministre des affaires fminines et familiales de Turquie, a relev le rle spcifique des femmes dans l’agriculture et l’irrigation. Santha Sheela Nair, Ministre du dveloppement rural de l’Inde, a parl des tabous qui entourent la discussion sur les menstruations des femmes et la dfcation, soulignant que les facilits sanitaires doivent tre adaptes leur contexte. Asfaw Dingamo, Ministre des ressources en eau d’thiopie, a fourni des exemples de l’incorporation des questions lies au sexe dans l’agenda national de son pays au cours des 20 dernires annes, en particulier le rcent Mouvement sur la Fourniture de l’Eau, l’Assainissement et l’Hygine. Les participants ont ensuite discut des sujets suivants: le rle des femmes dans la gestion des catastrophes; les donnes sur les questions lies l’utilisation de l’eau, ventiles par sexe; et les barrires sociales l’utilisation des toilettes sches Ecosan. Les autres questions souleves incluent: la cration et l’utilisation des indicateurs sexo-spcifiques, la collecte des donnes, le financement pour l’eau et l’assainissement, et le renforcement des capacits pour la participation des femmes. GROUPE D’EXPERTS TECHNIQUE SUR L’EAU ET LA CRISE FINANCIRE: Le mardi, un groupe d’experts technique, parlant en leur nom propre, se sont runis pour dbattre des questions lies l’eau et la crise financire. Un des participants a soulign que chaque dollar investi dans l’eau et l’assainissement sauve 4 12 dollars US en cots sanitaires et sociaux, ajoutant que le dfi auquel se trouve confront ce secteur consiste utiliser les rsultats disponibles de la recherche pour raconter une belle histoire. Un autre participant a mis en relief les mesures prises par des institutions financires internationales et des partenaires, pour attirer le financement long terme et les capitaux propres, et sur la ncessit de rduire les risques et d’accrotre l’accessibilit des services de l’eau dans les pays en dveloppement. Les dlgus ont discut des mesures prises pour attirer les capitaux privs dans les initiatives locales et nationales et mis l’accent sur l’utilisation efficace des fonds et des ressources en eau. Ils ont ensuite suggr que pour obtenir davantage de fonds des ministres des finances, les projets d’eau devraient mettre l’accent sur leur habilit fournir les soins de sant, l’ducation et contribuer la lutte contre la pauvret. D’autres ont attir l’attention sur une rduction de l’envie de payer des consommateurs domestiques et industriels. Des participants ont en outre discut: de l’quilibre appropri des taxes, tarifs et transferts; du rle des mcanismes institutionnels dans le processus de rforme du secteur de l’eau; de la manire d’quilibrer les paiements effectus pour l’eau; et de la manire de rduire les risques pour les investissements dans le secteur de l’eau des pays en dveloppement. IRRIGATION: UTILISATION EFFICACE DE L’EAU EN AGRICULTURE: Le samedi, trois groupes se sont penchs sur l’irrigation au Mexique, en Chine et en Turquie. Les discussions ont port sur les arrangements juridiques et institutionnels, la planification et le dveloppement, et sur l’exploitation et la maintenance des systmes d’irrigation. Des dlgus du Mexique ont examin les recommandations d’un tribunal de l’eau qui a sig Saragosse in 2008 sur la gestion des ressources de l’eau, notamment une proposition d’laborer des stratgies de gouvernance participatives; le cadre institutionnel du Mexique; et le passage un contrle administratif dcentralis dans les districts d’irrigation. Dans le groupe sur la Chine, Chen Lei, Ministre des ressources hydrauliques de Chine, a soulign le rle central de son pays dans la scurit alimentaire mondiale. Il a ajout que cette scurit est menace par la dgradation des terres, la croissance dmographique, le changement climatique et la raret de l’eau pour la production alimentaire. Les dlgus de la Turquie ont parl entre autres: de l’importance des nouvelles stratgies de financement pour les investissements dans le domaine de l’irrigation, et de l’importance aussi des activits rurales dans l’conomie nationale. Mehmet Mehdi Eker, Ministre de l’agriculture et des affaires rurales de Turquie, a parl des politiques et des plans d’action pour rpondre aux impacts du changement climatique. Les dlgus ont ensuite parl: de la ncessit de rhabiliter les infrastructures d’irrigation obsoltes et du cadre juridique pour la gestion des ressources en eau, comprenant notamment, une rglementation sur l’appartenance des ressources d’eau nationales et sur les exigences de conservation. Ils ont galement encourag l’implication des associations des agriculteurs utilisateurs de l’eau dans les activits de gestion de l’irrigation. Au cours des discussions qui ont suivi, les participants et les membres des groupes ont attir l’attention sur: la corruption et la question des banques de l’eau pour rglementer le transfert des droits l’eau; la ncessit de moderniser l’irrigation; et la durabilit conomique des associations des utilisateurs de l’eau. Ils ont en outre dbattu des implications des cots nergtiques et de la technologie d’irrigation; ainsi que de l’utilisation d’un financement flexible et des fonds de dveloppement agricole pour augmenter la productivit de l’utilisation de l’eau. CATASTROPHES LIES AU CLIMAT: Le samedi, les participants ont entendu plusieurs prsentations dans deux sessions de groupe sur la gestion des catastrophes lies l’eau dans le cadre du changement climatique: dfis et orientations futures du point de vue des services mtorologiques et des gestionnaires de l’eau. Le premier groupe, qui a prsent une perspective plus technique, s’est concentr sur: les systmes de la surveillance par satellite; la stratgie de l’OMM pour l’attnuation des, et l’adaptation aux effets du changement climatique; et la validation des donnes climatiques. Le deuxime groupe a dbattu de l’implication des diverses parties prenantes dans la gestion de la scheresse et des inondations, afin de prvenir les pertes de vie en Turquie, et de la mise en place des systmes d’alerte prcoce et d’une capacit de raction pour faire face aux catastrophes. Le projet de l’Anatolie du Sud-est (GAP) a t reconnu comme un bon exemple de dveloppement durable qui fournit des opportunits de moyens d’existence et une protection contre les inondations. Les participants ont appel une amlioration des donnes climatiques et des produits de la modlisation pour offrir de meilleures prdictions saisonnires sur les pluies; ils ont aussi soulign la ncessit de fournir des donnes articules sur des priodes de temps comprhensibles pour les politiciens. Les dlgus se sont penchs sur: la ncessit de se prparer affronter les effets extrmes du changement climatique; l’importance de la collaboration interdisciplinaire dans les initiatives d’attnuation; la possibilit d’tablir un rseau des services climatiques nationaux pour amliorer la gestion des rservoirs et la production alimentaire. PROCESSUS POLITIQUE Le processus politique du 5me Forum mondial de l’eau comprenait quatre niveaux de politiciens: les Chefs d’tat; les ministres; les parlementaires; et les autorits locales. Ces groupes se sont runis du lundi au dimanche pour mettre au point leurs contributions. Les Chefs d’tat ont adopt un appel de haut niveau aux gouvernements de la plante afin que des actions soient prises; les ministres ont adopt une Dclaration ministrielle; les parlementaires ont rsum les discussions sur plusieurs questions litigieuses lies l’eau; et les autorits locales ont adopt le Consensus d’Istanbul sur l’eau. AUTORITS LOCALES DIALOGUE DES AUTORITES LOCALES: Environ 91 autorits locales et 200 maires se sont runis le mercredi et le jeudi aprs-midi pour discuter du Consensus d’Istanbul sur l’eau (IWC). Le jeudi, un groupe a centr la discussion sur: les responsabilits des autorits locales; la ncessit de mobiliser des ressources financires pour l’eau et l’assainissement; les impacts du changement climatique; et la planification et la gestion des catastrophes. Les participants ont insist sur les messages cls destins aux parlementaires et aux ministres, savoir: les autorits locales doivent tre dotes des moyens travers la mise en place de cadres rglementaires efficaces et par un soutien financier; et les autorits locales comprennent mieux les besoins de leurs communauts et sont bien places pour mettre en œuvre le droit l’eau considr comme un droit humain, condition que des ressources financires soient mises leur disposition. Kadir Topbaş, Maire d’Istanbul, a prsent l’IWC qui traite des dfis ruraux et urbains lis l’eau. Dominique Lefebvre, Maire de Cergy-Pontoise, France, a par la suite dirig un groupe sur la mise en œuvre, mettant en relief le rle des “villes championnes “ dans la promotion de la coopration, la progression du dbat sur les questions cls et le partage des informations sur les expriences en matire de mise en œuvre. Il a dclar que 45 autorits locales ont convenu de jouer le rle de villes chef de file. Alors que certaines autorits locales ont approuv intgralement l’IWC, d’autres ont dclar qu’elles ne pourront le signer que lorsque l’expression transferts inter bassins aura t supprime dans le document. Les autres autorits se sont opposes cette suppression. Il a t suggr de limiter la rfrence dans les limites des frontires nationales, mais plusieurs autorits ont fait opposition cette suggestion en raison de l’importance potentielle de tels transferts pour les pays en dveloppement ayant des eaux transfrontalires. CONSENSUS D’ISTANBUL SUR L’EAU (IWC): Les points saillants du IWC incluent la reconnaissance des principes suivants:
  • L’accs une eau et un assainissement de bonne qualit constitue un droit humain fondamental;
  • L’eau est un bien public qui devrait tre plac sous un contrle public strict;
  • Une approche cohrente au niveau local, rgional et national est ncessaire pour l’adaptation au changement global et la ralisation d’une gestion quitable et optimale des ressources en eau;
  • Le recouvrement des cots devrait se faire d’une manire quitable qui assure la fourniture des services aux plus vulnrables de la socit,
  • La scurit de l’eau devrait tre base sur le principe d’une rpartition quitable et raisonnable;
  • Le renforcement des capacits, la mise en place des mcanismes innovateurs de financement et des cadres rglementaires devront faciliter l’accs l’eau et l’assainissement; et
  • Les dcideurs locaux et rgionaux devront tre intgrs dans le processus politique des niveaux plus levs de la gouvernance.
Pour atteindre ces objectifs, les autorits locales ont pris l’engagement:
  • D’valuer les pressions exerces sur les ressources en eau et sur la biodiversit aquatique;
  • D’effectuer l’inventaire des politiques locales et rgionales et d’tablir une planification adapter aux dfis qui posent une menace pour les ressources en eau moyen et long terme;
  • D’engager les dialogues avec les parties prenantes pour dterminer les priorits locales et les plans d’action;
  • De dfinir les objectifs et les cibles mesurables lis aux objectifs de l’IWC, et
  • De mettre en œuvre les plans d’action visant amliorer la fourniture des services et accrotre la rsilience locale.
La rfrence transfert inter bassin dans l’annexe, sous le point trois du projet de l’IWC intitul mesures, a t supprime dans la version finale et remplace par une note de bas de page qui contient la liste des autorits locales favorables au transfert inter bassin. PRIX POUR L’EAU DU MEXIQUE: Le mercredi, les autorits locales ont assist la prsentation du prix Compromiso Mexico pour l’eau. Ce prix rcompense les politiques publiques menes par des autorits locales, qui auront eu un impact positif sur la gestion des ressources en eau, et qui sont susceptibles de dmontrer des rsultats mesurables dans l’approvisionnement en eau, l’puration des eaux uses et l’assainissement. Des prix ont t dcerns la Province de Guangzhou, Chine; Len, Guanajuato, Mexique, et Lima, Prou. PARLEMENTAIRES Le prsident Kksal Toptan de la Grande Assemble nationale de Turquie, a souhait la bienvenue 263 parlementaires venus de tous les coins du monde pour discuter des questions de l’eau organises autour des quatre thmes suivant: les changements globaux, les eaux transfrontalires, la dcentralisation et le droit l’eau et l’assainissement. Au cours des discussions, de nombreux pays ont soulign la ncessit du partage des avantages des eaux transfrontalires et de la coopration. Certains parlementaires ont recommand l’entre en vigueur de la Convention des Nations Unies de 1997 sur les cours d’eau, tandis que d’autres ont appel des accords-cadres spars sur les cours d’eau transfrontalires et internationaux. La dcentralisation a t encourage et les parlementaires ont not le rle important de la lgislation dans la mise en place d’une gouvernance efficace de l’eau au niveau local. Un parlementaire de l’Iraq a appel un accord trilatral sur les fleuves Tigre et Euphrate pour renforcer la coopration rgionale. Certains parlementaires ont appuy la cration d’un parlement pour l’eau afin de faciliter la poursuite de la coopration entre les parlementaires sur les questions de l’eau. Le droit l’eau a t mis en exergue dans les dbats, et de nombreux participants ont soulign la ncessit d’une gouvernance efficace, la surveillance des ressources publiques, l’accs aux tribunaux pour faire respecter les droits, la conformit et les partenariats comme moyens pour la mise en œuvre du droit. D’autres ont soulign les dfis que pose l’institutionnalisation de l’eau comme droit humain. La session s’est termine avec une vido de Richard Durban, snateur des tats-Unis, sur une loi du Snat amricain qui pourrait contribuer aux efforts de l’AOD visant fournir de l’eau potable 100 millions de personnes dans les pays en dveloppement. CONCLUSIONS DES PARLEMENTAIRES: Dans leurs conclusions, les parlementaires ont encourag la ncessit:
  • De reconnatre, codifier et mettre en œuvre l’eau comme un droit humain;
  • De ne pas cibler les infrastructures de l’eau pendant les conflits;
  • De crer un parlement mondial pour l’eau;
  • De consacrer 1% des budgets nationaux de l’eau l’aide aux pays en dveloppement pour la ralisation des cibles des ODM;
  • De dcentraliser le secteur de l’eau pour autonomiser les autorits locales;
  • De relier les questions de l’eau au changement climatique dans les ngociations des Nations Unies de 2009 sur le changement climatique Copenhague;
  • De protger l’environnement et rduire la pollution dans le cadre du dveloppement durable; et;
  • D’accrotre le rle des femmes et de la socit civile.
DIALOGUE ENTRE LES AUTORITES LOCALES ET LES PARLEMENTAIRES A la suite des runions tenues sparment, les parlementaires et les reprsentants des autorits locales de l’eau se sont runis le jeudi pour un dialogue conjoint sur la dcentralisation et le droit l’eau et l’assainissement. Mustafa ztrk, de la Grande Assemble nationale de Turquie, a ouvert la session et a soulign l’imprieuse ncessit d’une coordination entre les diffrents niveaux du gouvernement. Le modrateur Mohamed Sad El Alami, Ministre charg des relations avec le Parlement, Maroc, a parl de la ncessit d’assurer la durabilit de l’utilisation des ressources en eau par l’entremise des lois et des politiques appropries. Les participants ont discut des rles de la gouvernance au niveau national par rapport au niveau local, et du processus de dcentralisation. Le dbat a port sur: le droit humain l’eau; l’allocation d’une partie des budgets de l’eau pour aider les pays en dveloppement atteindre les cibles des ODM; et la compensation pour destruction des infrastructures d’eau pendant les conflits. Zekai Şen, Istanbul, de l’Universit technique d’Istanbul, a conclu la session en soulignant la ncessit de traduire les conclusions en actions concrtes. TRIALOGUE DE HAUT NIVEAU Le vendredi, Yaşar Yakiş, ancien Ministre des Affaires trangres de la Turquie, a ouvert le Trialogue de haut niveau runissant les ministres, les parlementaires et les autorits locales. Il a annonc que 50 autorits locales avaient dj pris l’engagement de signer le Consensus d’Istanbul sur l’eau. Au cours d’une session de groupe, Rashad Ahmed, le Ministre de l’environnement et de l’eau des mirats arabes unis, a soulign l’importance des sources d’eau non conventionnelles et mis l’accent sur le partage quitable de l’eau comme condition pour la paix. Oscar Castillo, du Parlement du March commun sud-amricain (MERCOSUR), Argentine, a not que l’on ne peut trouver la solution la crise globale de l’eau qu’en examinant les causes originelles de cette dernire. Ruth Zavaleta Salgado, Dput de l’opposition au Parlement du Mexique, a dplor l’absence de progrs dans la mise en œuvre du droit humain l’eau depuis le 4me Forum mondial de l’eau Les autres parlementaires ont parl entre autres: de la ncessit d’amliorer les capacits des autorits locales; d’accrotre la coopration transfrontalire, de conserver les ressources en eau; et de prserver les cosystmes. Les maires ont recommand l’autonomisation des autorits locales travers la fourniture des ressources financires et techniques, et ont soulign que l’eau est un droit humain. Les discussions ont soulign entre autres: l’obligation de ne pas cibler les infrastructures d’eau pendant les conflits; la ncessit de protger les ressources en eau pour garantir le droit humain l’eau; et les dfis poss par la corruption et l’absence de financement. CONFRENCE MINISTRIELLE Environ 100 ministres se sont runis du vendredi au samedi pour mette au point leur Dclaration. La session finale de la Confrence ministrielle a dmarr avec une dclaration de l’thiopie demandant la suppression de la rfrence conformit avec les accords existants dans le principe No 16 de la Dclaration ministrielle sur les cours d’eau transfrontalires. RSUMS DES TABLES RONDES MINISTRIELLES: Le dimanche, les prsidents des huit tables rondes ministrielles tenues le samedi ont rsum les principales conclusions de leurs sessions. La table ronde ministrielle sur eau douce – zones ctires a reconnu qu’un cadre juridique international existe dj sur ce sujet, mais que sa mise en œuvre est lente en raison d’une mauvaise gouvernance. Elle a not l’importance des initiatives sous-rgionales et des stratgies internationales qui combinent la gestion intgre des ocans et des zones ctires (GIOZC) avec la GIRE. La table ronde ministrielle sur rduire l’impact des catastrophes lies l’eau a soulign la ncessit: de politiques solides pour prvenir les catastrophes lies l’eau et rduire les risques; de plans nationaux de gestion des inondations et de la scheresse; du partage de l’information, de la collecte des donnes et de l’harmonisation des indicateurs; ainsi que des mesures prventives. Au cours des discussions de la table ronde sur construire les passerelles entre l’agenda de l’eau et celui du climat, les dlgus ont relev l’importance croissante de l’adaptation, les besoins spcifiques auxquels sont confronts diffrentes rgions, et les synergies entre l’attnuation et l’adaptation. Pour l’adaptation au changement climatique, les dlgus ont soulign la ncessit imprieuse: de dvelopper des mcanismes de financement pour assurer les investissements; d’utiliser la sensibilisation du public pour catalyser l’action et d’investir dans le dveloppement de la science et de la technologie; d’envoyer un message clair que l’eau devra tre utilise comme un cadre de planification et d’action pour la Troisime confrence mondiale sur le climat en septembre 2009, et lors des ngociations sur le changement climatique qui se tiendront Copenhague en dcembre 2009. Les discussions de la table ronde sur l’eau pour l’nergie, l’nergie pour l’eau, ont soulign entre autres: la coordination et l’intgration des secteurs de l’eau et de l’nergie; le traitement des usages multiples de l’eau; la gestion des ressources en eau aux niveaux des bassins en utilisant l’approche de GIRE et le dveloppement de manire durable, des projets lis l’eau en utilisant les valuations des impacts environnementaux. Cette table ronde a aussi encourag une plus grande interaction entre le Forum mondial de l’eau, le Forum mondial de l’nergie et les processus internationaux traitant des questions d’nergie. Les discussions de la table ronde ministrielle sur financement des infrastructures de l’eau et des services de l’nergie ont mis l’accent sur la ncessit: de dvelopper et mettre en œuvre les plans et les stratgies financires nationales; d’amliorer la bancabilit des propositions; d’tablir des partenariats publics-privs; et de renforcer les capacits nationales en matire de planification financire. Les participants ont galement soulign que la crise financire ne devrait pas servir d’excuse l’inaction, mais tre plutt un incitatif l’amlioration de l’efficacit. Dans la table ronde sur l’eau pour le dveloppement en Afrique, les ministres ont soulign la ncessit de: mcanismes efficaces pour la mise en œuvre et la surveillance des progrs; la rationalisation des questions sexo-spcifiques, l’intgration rgionale; l’amlioration de la fourniture d’eau et de l’assainissement pas le biais des instruments existants; et l’augmentation du financement pour atteindre les ODM. Les ministres ont galement soulign leur engagement pour la mise en œuvre de l’Agenda africain de gestion des ressources en eau Sur le sujet l’eau pour l’alimentation et l’radication de la pauvret, les ministres se sont penchs sur les aspects intersectoriels de l’eau pour l’agriculture et ont relev que l’agriculture utilise plus d’eau que tout autre secteur. Soulignant l’imprieuse ncessit d’accorder la priorit l’eau pour l’agriculture, les dlgus ont discut des actions suivantes: investir dans les technologies; renforcer les infrastructures; amliorer la coopration, notamment les partenariats sud-sud; amliorer la participation la prise de dcision, des parties prenantes agricoles; traiter du changement climatique; et fournir un financement adquat pour mobilier et augmenter les investissements. Dans une prsentation de la table ronde sur au-del de l’anne internationale sur l’assainissement (AIA) et mettre en œuvre le droit l’eau et l’assainissement, les dlgus ont not que l’AIA a t une russite pour ce qui est de la sensibilisation, mais ont soulign la ncessit d’adopter des approches novatrices en faveur des pauvres, de dvelopper des politiques nationales et des rgimes de financement efficaces, et de mobiliser des ressources pour atteindre les ODM. Le droit l’eau a t dbattu au cours de cette session. Les ministres ont dclar que la question d’un droit d’accs l’eau et l’assainissement a polaris beaucoup d’attention depuis le 4 me Forum mondial et qu’il est crucial d’atteindre les ODM. Ils ont aussi indiqu que plusieurs pays ont dj encadr le droit l’eau comme un droit constitutionnel dans leur lgislation nationale. De nombreux participants ont soulign que la Dclaration ministrielle d’Istanbul n’insiste pas suffisamment sur un droit humain l’eau et l’assainissement, tandis que d’autres ont estim qu’il tait prmatur d’inclure une rfrence explicite aux obligations existantes des droits humains relatives l’accs l’eau potable et l’assainissement, avant les conclusions du rapport de l’Expert indpendant du Conseil des droits de l’homme. Rponse des principales parties prenantes aux tables rondes: Sur la protection d’un droit l’accs l’eau et l’assainissement, une reprsentante de l’Alliance Genre et Eau a indiqu que la Dclaration ministrielle semble reculer dans le temps. Elle a soulign qu’il est du rle des gouvernements de protger leurs populations, en particulier celles les plus vulnrables. Elle a aussi dclar qu’il est essentiel de garantir: une bonne quantit d’eau gratuite pour chaque individu et le droit pour chaque enfant d’accder un assainissement scuritaire, tout en prenant en compte les besoins particuliers des filles. Un reprsentant de Business Action for Water a dclar que: l’eau est essentielle pour les affaires, et les affaires sont essentielles pour l’conomie et l’emploi; l’eau, l’nergie et l’alimentation sont inextricablement lies; et que les technologies sont disponibles pour rpondre aux problmes lis l’eau dans les zones ctires. propos du financement, il a parl des progrs accomplis depuis le 4 me Forum mondial de l’eau. Les reprsentants des services publics et des syndicats ont not la ncessit de tenir des forums tels que le Forum mondial de l’eau, dans le cadre des Nations Unies pour produire des conclusions contraignantes sur le droit l’eau et l’assainissement. Ils ont demand aux gouvernements d’utiliser les instruments leur disposition pour assurer un accs durable l’eau et l’assainissement, en tenant compte du rle des travailleurs du secteur de l’eau. ADOPTION OFFICIELLE DE LA DCLARATION MINISTRIELLE: L’Inde a dclar qu’il tait ncessaire que le Forum envoie un message fort aux ngociations des Nations Unies sur le changement climatique de 2009, en ce que toutes les nations ont l’obligation d’attnuer les missions des gaz a effet de serre dans le contexte des responsabilits communes mais diffrencies, et sur la ncessite de voir merger une action plus dtermine sur le changement climatique. Dcrivant la Dclaration ministrielle et le Consensus d’Istanbul sur l’eau comme les deux rsultats les plus importants du 5 me Forum mondial de l’eau, Veysel Eroğlu , Ministre de l’environnement et de la foresterie de Turquie, a plaid pour l’adoption officielle de la Dclaration ministrielle. Il a indiqu que le projet de cette Dclaration, termin le 4 mars 2009, reprsente le produit final d’un trs long processus prparatoire, qu’il ne serait pas possible d’y revenir, comme le demandent certaines dlgations. La Dclaration ministrielle comporte des engagements pour entre autres:
  • Intensifier les efforts pour atteindre les cibles des ODM;
  • Mettre en œuvre la GIRE au niveau des bassins fluviaux;
  • Amliorer la gestion de la demande en eau;
  • Prserver les flux environnementaux, accrotre la rsilience et restaurer les cosystmes;
  • Prvenir les catastrophes lies l’eau et y rpondre;
  • Faire reconnaitre l’eau comme un besoin humain fondamental, et louer le travail accompli sur les droits de l’homme et l’accs  l’eau dans le systme des Nations Unies;
  • Accorder la priorit l’eau et l’assainissement dans la planification du dveloppement;
  • Promouvoir la coopration de l’utilisation durable et de la protection des ressources en eau transfrontalires; et
  • Accepter de respecter la loi internationale sur la protection des ressources en eau pendant les conflits.
Le principe 15 sur la considration de l’eau comme un besoin humain fondamental, a attir le plus d’attention au cours des dbats du Forum. Les reprsentants de certains pays ont plaid pour la reconnaissance du droit humain l’eau et un assainissement de base, la reconnaissance de la valeur culturelle de l’eau et l’implication des peuples autochtones dans la gestion de l’eau. DCLARATIONS FINALES: Le Directeur gnral du CME, Ger Bergkamp, a encourag les gouvernements et les dlgus faire avancer les discussions mondiales sur l’eau et a exprim la disponibilit du CME aider la mise en œuvre des engagements pris, en fournissant un soutien pour le dveloppement des capacits. Veysel Eroğlu, Ministre de l’environnement et de la foresterie de Turquie, a dclar que le Forum a rassembl plus de 120 pays et a permis d’aboutir une meilleure comprhension des questions lies l’eau, et l’laboration des politiques de l’eau pour un dveloppement durable. Il a conclu en soulignant que les dcisions prises ce Forum ainsi que les activits pour leur mise en œuvre constituent une plate-forme pour la fraternit, la coopration et la paix. SEGMENT DE HAUT NIVEAU Les chefs d’tat se sont runis le lundi pour finaliser un accord de haut niveau. L’accord lance un appel aux gouvernements, aux organisations internationales et autres parties prenantes pour leur demander de dvelopper une vision commune et un cadre pour le dveloppement et la gestion durables des ressources en eau, de garantir l’accs une eau et un assainissement scuritaire pour tous. L’accord stipule que les ressources en eau ne peuvent pas tre gres sans les capacits appropries et sans les infrastructures adquatement conues et entretenues, et que la plus haute priorit devrait tre accorde aux investissements dans ces domaines. CLTURE DU FORUM Le 5me Forum Mondial de l’eau a clos ses travaux dans l’aprs-midi du dimanche 22 mars, qui est galement la Journe mondiale de l’eau. JOURNE MONDIALE DE L’EAU – LES EAUX TRANSFRONTALIRES Les participants ont visionn “une seule eau”, documentaire prim, ralis par Sanjeev Chatterjee et Ali Habashi. Ce film qui a t tourn dans 14 pays, couvre une priode de cinq ans et peut tre tlcharg en ligne au: <http://1h2o.org/>. Andrs Szllsi-Nagy, de l’UNESCO-PIH, a prsent la table ronde de haut niveau sur l’adaptation aux changements globaux dans les bassins transfrontaliers. Il a indiqu qu’il existe dans le monde 263 lignes de partage des eaux communes et, et 273 aquifres en eaux souterraines partages dont dpendent directement 3 milliards d’individus. Il a dclar que la gouvernance doit s’appuyer sur les principes de coopration et de solidarit afin de permettre ces populations d’viter les conflits lis l’eau engendrs par une comptition effrne pour les ressources en eau communes. Au cours des discussions de la table ronde, Alfred Duda, du Fonds mondial pour l’environnement (FME) a parl du rle du FME et de ses agences partenaires, notamment: le financement pour les semences, afin de renforcer la confiance et la coopration; le soutien technique; et la facilitation par les tierces parties. Notant que les accords transfrontaliers devraient traiter de plus en plus des questions lies la variabilit climatique, il a soulign que le soutien du FME peut aider prparer les organisations des bassins fluviaux mettre en œuvre des projets plus grands sous l’gide de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. Sibylle Vermont, vice-prsidente de la Convention sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontires et des lacs internationaux, CEE, a indiqu que la Convention a dvelopp une srie de directives et d’instruments techniques pour la gestion des ressources transfrontires. Elle a ajout que la Convention encourage la coopration en obligeant les pays ngocier entre eux des accords bilatraux et multilatraux, et crer des organismes conjoints.               Anders Berntell, de l’Institut Stockholm international de l’Eau, a soulign un certain nombre de divergences conceptuelles dans la discussion, notamment, le qualificatif transfrontalier ou international appliqu aux eaux; et le principe de souverainet nationale par rapport celui d’une gouvernance partage des ressources. CRMONIE DE CLTURE DCLARATION DU FORUM DES JEUNES: Les dlgus des jeunes ont dclar que leur participation au Forum mondial de l’eau tait la rsultante de leur capacit et non pas de leur vulnrabilit. Ils ont soulign qu’ils veulent tre des partenaires dans le processus et non pas tout simplement des parties prenantes. Ils ont soulign que le langage de la Dclaration ministrielle aurait d indiquer plus clairement que l’eau et l’assainissement sont des doits humains. Les dlgus des jeunes ont par la suite procd la lecture de leur Dclaration, rdige par des jeunes originaires de 25 pays. Articule autour des thmes du 5 me Forum, cette dclaration stipule entre autres que:
  • Les recommandations du 5 me Forum devront tre transmises aux ngociations des Nations Unies sur le changement climatique de 2009 Copenhague;
  • L’accs une eau propre, abordable, scuritaire et facilement accessible devrait tre considr comme un droit humain fondamental et dfini comme tel dans les lgislations nationales; 
  • Il n’y a pas de bonne gouvernance sans participation du public;
  • Les gouvernements devraient mettre en place des mcanismes pour assurer l’accs l’eau potable pour toute les populations, quelle que soit la capacit de celles-ci payer pour cette eau; et
  • Les jeunes devraient tre impliqus dans les processus de prise de dcisions lies leur ducation, et ces processus devraient tenir compte des considrations sexospcifiques et des dfis sociaux actuels.
GRAND PRIX MONDIAL POUR L’EAU DE KYOTO: Hitoshi Ohshima, Responsable de la politique environnementale globale du Japon, a prsent le Grand Prix mondial pour l’eau de Kyoto, remis une ONG pour ces activits sur le terrain. William Cosgrove, prsident du Jury de ce prix, a remarqu que les dix finalistes qui ont prsent leur projet le samedi, ont inclus les femmes et les jeunes dans ces divers projets. Il a par la suite remis le prix Watershed Organization Trust de l’Inde. Marcella D’Souza a accept le prix au nom de l’organisation et a dclar que l’eau doit tre utilise comme une force unificatrice DCLARATIONS DE CLTURE: Oktay Tabasaran, Secrtaire gnral du 5 me Forum mondial de l’eau, a dclar que les connaissances acquises et les rsultats obtenus lors de ce Forum constitueront les cadeaux d’Istanbul au monde. Il a soulign la participation quitable des femmes ce Forum. Il a remerci la Direction des travaux hydrauliques de l’tat, Istanbul, la municipalit mtropolitaine d’Istanbul et l’Administration charge de l’eau et de l’puration des eaux uses d’Istanbul (ISKI) pour leur soutien au Forum. Il a flicit les milliers d’individus dont la collaboration a conduit au succs ce Forum. Dans ses dernires remarques, Ben Braga vice-prsident du CME, a not que les questions relatives l’eau mritent une nouvelle rflexion et des actions concrtes, soulignant que le 5 me Forum mondial de l’eau a lanc un nouveau processus caractris par une participation ouverte et dmocratique, et un partage des connaissances. Klaus Toepfer, ancien directeur excutif du PNUE, a expliqu le travail d’organisation du 5 me Forum qui a dur trois ans. Il a soulign la nouvelle entente verte du PNUE, relevant qu’elle constitue un moyen durable de rpondre la crise conomique. Il a flicit les dlgus pour avoir reconnu l’importance du rle des femmes dans la gestion de l’eau. Parlant du processus de dsertification, il a soulign la ncessit d’inclure le traitement des deux questions de l’eau et de la dsertification dans un cadre de changement climatique post-2012.  Tomris Trmen, ancien Directeur excutif de l’Organisation mondiale de la sant, a dclar que le traitement de l’eau et l’vacuation des eaux uses constituent les plus grandes dcouvertes scientifiques. Elle a soulign l’importance de la ralisation des ODM pour assurer un avenir plus durable pour les populations les plus vulnrables du monde.  Hasan Zarikaya, Sous-secrtaire, Ministre de l’environnement et de la foresterie de Turquie, a not que l’eau peut exister sans nous, mais nous ne pouvons pas exister sans elle. Qualifiant la question de la meilleure manire de grer l’eau comme le plus grand dfi du Forum, il a flicit les dlgus pour leur participation transparente et dmocratique. Il a relev que le Forum a atteint ses objectifs de placer l’eau sur l’agenda politique, et de partager les meilleures pratiques, et a suggr que le CME prpare des indicateurs pour la surveillance des actions entreprises par les parties prenantes concernes aprs Istanbul. Hasan Zarikaya a dclar le Forum clos 13h45. PROCHAINES RUNIONS 2EME CONFRENCE EUROPENNE SUR L’EAU: Cette Confrence se tiendra les 2 et 3 avril 2009 Bruxelles, Belgique. Les parties prenantes de l’ensemble de l’Union Europenne discuteront des questions stratgiques de la gestion de l’eau et participeront activement au processus de dveloppement des Plans de Gestion des Bassins Hydrographiques. Pour plus d’informations, contacter: Euro Keys Sprl, tel: +32-02-777-9979; fax: +32-02-770-3601; e-mail: ewc2009@eurokeys.com; Internet: http://www.ewc2009.eu/ 3EME FORUM DE YANGTZE: Cette runion se tiendra les 20 et 21 avril 2009 Yangtze, Chine. Elle inclura un sous-sommet sur le changement climatique et la scurit de l’eau urbaine dont le but est: la promotion de la communication et de la discussion internationales; le partage d’expriences, des technologies et des connaissances en matire de raction au changement climatique et son impact sur l’hydrologie et la scurit de l’eau urbaine; ainsi que la promotion du dveloppement urbain durable en ce qui trait la gestion de l’eau dans les villes modernes. Pour plus d’informations, contacter: Wu Quanfeng, Secrtariat du forum de Yangtze; e-mail: secretariat@yangtzeforum.org; Internet: http://www.yangtzeforum.com/ PERTES D’EAU 2009: Cette confrence se droulera du 25 au 29 avril 2009 Cape Town, Afrique du Sud. Il s’agit du cinquime vnement dans une srie de confrences de spcialistes en rduction de pertes d’eau de l’Association Internationale de l’Eau (IWA). Le but de cette rencontre est de discuter des meilleures pratiques internationales en matire d’valuation des pertes d’eau, de gestion, de rduction et de contrle des fuites, ainsi que de l’amlioration du systme de mesure de la consommation des clients. Pour plus d’informations, contacter: le prsident du Groupe de Travail spcial sur les Pertes d’eau, Bambos Charalambous; e-mail: bambos@wbl.com.cy; Internet: http://www.waterloss2009.com/ SMINAIRE INTERNATIONAL SUR LE DVELOPPEMENT DES RESSOURCES EN EAU ET LA GESTION DES ZONES CTIRES DES PAYS EN DVELOPPEMENT: Cette confrence se tiendra du 4 au 6 mai 2009 Manado, Indonsie. Son objectif sera de favoriser les changes d’expriences en matire de dveloppement des ressources en eau et de gestion des zones ctires, par rapport aux impacts du changement climatique. Pour plus d’informations, contacter: le Chef du Secrtariat, tel: +62-21-722-4531; fax: +62-21-7279-2263; e-mail: info@hathi-manado.org; Internet: http://www.hathi-manado.org/ 17EME SESSION DE LA COMMISSION DES NATIONS UNIES SUR LE DVELOPPEMENT DURABLE (CSD-17): La CSD-17 se droulera du 4 au 15 mai 2009 New York, tats-Unis. Il s’agit d’une session sur les politiques et elle se concentrera sur les questions thmatiques suivantes: l’agriculture, le dveloppement rural, les terres, la scheresse, la dsertification et l’Afrique. Pour plus d’informations, contacter: Secrtariat DESA; tel: +1-212-963-8102; fax: +1-212-963-4260; e-mail: dsd@un.org; Internet: http://www.un.org/esa/sustdev/csd 34EME CONFRENCE INTERNATIONALE DU WEDC - EAU, ASSAINISSEMENT ET HYGINE: DEVELOPPEMENT DURABLE ET APPROCHES MULTISECTORIELLES: Cette confrence se tiendra du 18 au 22 mai 2009 Addis Abeba, thiopie. La Confrence internationale du Centre de dveloppement et d’ingnierie de l’eau (WEDC) est une plateforme globale pour les praticiens, les dcideurs, les universitaires et les chercheurs qui sont la pointe des innovations dans le domaine de l’eau et de l’assainissement dans les pays en dveloppement. Pour plus d’informations, contacter: Martine Morton; e-mail: m.c.morton@lboro.ac.uk; Internet: http://www.wedcconference.co.uk/ CONFRENCE DU PNUE SUR LE RENFORCEMENT DE LA GOUVERNANCE DE L’EAU DOUCE TRANSFRONTALIRE: LE DEFI DE LA DURABILITE ENVIRONNEMENTALE: Cette confrence se droulera du 20 au 22 mai 2009 Bangkok, Thalande. Son principal objectif est d’identifier les dfis et les opportunits dans la gouvernance de l’eau douce, et tablir les actions prioritaires pour des amliorations. Pour plus d’informations, contacter; Bakary Kante, Division du droit et des conventions sur l’environnement, tel: +254-20-762-4011, fax: +254-20-762-4300; e-mail: bakery.kante@unep.org; Internet: http://www.unep.org/environmentalgovernance/Events/StrengtheningTransboundaryFreshwaterGovernance/tabid/475/language/en-US/Default.aspx SEMAINE INTERNATIONALE DE L’EAU 2009: Cette runion sera organise du 16 au 22 aot 2009 Stockholm, Sude, par l’Institut Stockholm international de l’eau (SISI). La session 2009 de cet vnement annuel sera organis autour du thme Rpondre aux changements globaux: Accs l’eau pour le bien commun. Pour plus d’informations, contacter: tel: +46-(0)8-522-139-60; fax: +46-(0)8-522-139-61; Internet: http://www.worldwaterweek.org/ FORUM MONDIAL DE L’EAU URBAINE 2009: Ce forum qui se droulera du 18 au 21 aot 2009 Incheon, Core, servira de plateforme pour discuter des solutions possibles aux questions lies l’eau rsultant de la pollution de l’eau, du changement climatique et du dveloppement urbain. Pour plus d’informations, contacter: le Secrtariat de WCWF, tel: +82-32-850-5680; fax: +82-32-850-5689; e-mail: info@wcwf2009.org; Internet: http://www.wcwf2009.org/ 8EME ASSEMBLE SCIENTIFIQUE DE L’IAHS ET 37EME CONGRS DE L’IAH: Cette confrence conjointe se tiendra du 7 au 12 septembre 2009 Hyderabad, Inde. L’Assemble scientifique de l’Association internationale des services hydrologiques (IAHS) examinera le thme l’Eau, une ressource vitale sous pression – Comment la science peut-elle aider?, tandis que le Congrs de l’Association internationale des hydrogologues (IAH) se penchera sur le dveloppement et la gestion durables des ressources en eau douce dans les terres rocheuses. Pour plus d’informations sur l’Assemble scientifique de l’IAHS, contacter: P. Rajendra Prasad, vice-prsident IAHS et organisateur de la 8 e Assemble scientifique de l’IAHS, tel: +91-891-257-5500; e-mail: ahivisakha@hotmail.com ou rpatury@yahoo.com; Internet: http://www.appliedhydrology.org/iahs; et pour plus d’informations sur le Congres de l’IAH contacter: Shammy Puri, tel: +91-40-2343-4626; fax: +91-40-2343-4651; e-mail: ShammyPuri@aol.com; Internet: http://www.appliedhydrology.org/iahs L’EAU, LA DIVERSIT CULTURELLE ET LE CHANGEMENT ENVIRONNEMENTAL GLOBAL: LES TENDANCES MERGEANTES, AVENIRS DURABLES?: Cette confrence se tiendra du 1er au 3 octobre 2009 Kyoto, Japon. Elle est organise conjointement par UNESCO-IHP, l’Institut de Recherche pour l’Humanit et la Nature, le Japon, et l’Universit des Nations unies. Pour plus d’informations, contacter: Lisa Hiwasaki; e-mail: l.hiwasaki@unesco.org; Internet: http://typo38.unesco.org/en/themes/ihp-water-society/water-and-cultural-diversity.html 15e CONFRENCE DES PARTIES LA CCNUCC ET 5e RUNION DES PARTIES AU PROTOCOLE DE KYOTO: La CdP-15/CCNUCC et la CdP/RdP-5 sont prvues du 7 au 18 dcembre Copenhague, Danemark. Ces runions concideront avec la 31e runion des organes subsidiaires de la CCNUCC. Dans le cadre de la feuille de route adopte la Confrence des Nations unies sur le changement climatique de Bali en dcembre 2007, la CdP-15 et la CdP/RdP-5 devront finaliser un accord –cadre pour la lutte contre le changement climatique au-del de 2012 (lorsque vient terme la priode du premier engagement au titre du Protocole de Kyoto). Pour plus d’informations, contacter: Secrtariat de la CCNUCC; tel: +49-228-815-1000; fax: +49-228-815-1999; e-mail: secretariat@unfccc.int ; Internet: http://unfccc.int/meetings/unfccc_calendar/items/2655.php?year=2009 SIXIME FORUM MONDIAL DE L’EAU: Le prochain Forum mondial de l’eau aura lieu en mars 2012. Pour plus d’informations, contacter: le Conseil mondial de l’eau ; tel: +33-49-199-4100; fax: +33-49-199-4101; e-mail: wwc@worldwatercouncil.org; Internet: http://www.worldwatercouncil.org GLOSSAIRE AMCOW AOD APWF BAD CENUE CME CPWC DSI GIRE GIZC IWC OCDE ODM OMM PNUE UNESCO UNESCO-IHP UNSGAB WASH WWDR-3 Conseil des ministres africains chargés de l’eau Aide officielle au développement Forum Asie Pacifique de l’eau Banque asiatique de développement Commission économique des Nations unies pour l’Europe Conseil mondial de l’eau Programme de coopération sur l’eau et le climat Direction générale des travaux hydrauliques de l’Etat (Turquie) Gestion intégrée des ressources en eau Gestion intégrée des zones côtières Consensus d’Istanbul sur l’eau Organisation pour la coopération et le développement économique Objectifs de développement du millénaire Organisation météorologique mondiale Programme des Nations unies pour l’environnement Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science, et la culture Programme hydrologique international de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science, et la culture Conseil consultatif pour l’eau et l’assainissement auprès du Secrétaire général des Nations unies Eau, Assainissement et Hygiène Troisième Rapport mondial sur la mise en valeur des ressources en eau AMCOW AOD APWF BAD CENUE CME CPWC DSI GIRE GIZC IWC OCDE ODM OMM PNUE UNESCO UNESCO-IHP UNSGAB WASH WWDR-3Conseil des ministres africains chargés de l’eau Aide officielle au développement Forum Asie Pacifique de l’eau Banque asiatique de développement Commission économique des Nations unies pour l’Europe Conseil mondial de l’eau Programme de coopération sur l’eau et le climat Direction générale des travaux hydrauliques de l’Etat (Turquie) Gestion intégrée des ressources en eau Gestion intégrée des zones côtières Consensus d’Istanbul sur l’eau Organisation pour la coopération et le développement économique Objectifs de développement du millénaire Organisation météorologique mondiale Programme des Nations unies pour l’environnement Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science, et la culture Programme hydrologique international de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science, et la culture Conseil consultatif pour l’eau et l’assainissement auprès du Secrétaire général des Nations unies Eau, Assainissement et Hygiène Troisième Rapport mondial sur la mise en valeur des ressources en eau Le Bulletin du Forum mondial de l’eau est une publication du l’institut international du développement durable (IIDD) <info@iisd.ca>, éditeurs du Bulletin des Négociations de la terre © <enb@iisd.org>. Ce numéro a été rédigé et édité par Robynne Boyd, Claudio Chiarolla, Alexandra Conliffe, Tallash Kantai, Wangu Mwangi, Kate Neville, et Anna Schulz. Photographe: Leila Mead. Éditeur numérique: Diego Noguera. Version française: Hélène Kom - révision: Pia M. Kohler, Ph.D. Éditeur: Lisa Schipper, Ph.D. <lisa@iisd.org>. Directeur du Service d’information de l’IIDD: Langston James “Kimo” Goree VI <kimo@iisd.org>. Le financement de la couverture de cette réunion a été fourni par le Secrétariat du 5ème Forum mondial de l’eau. L’IIDD peut être joint par voie postale au 161 Portage Avenue East, 6th Floor, Winnipeg, Manitoba R3B 0Y4, Canada; par téléphone au: +1-204-958-7700; et par télécopieur au: +1-204-958-7710. Les opinions exprimées dans le Bulletin appartiennent à leurs auteurs et ne reflètent pas forcément les vues de l’IIDD. Des extraits du Bulletin peuvent être utilisés dans d’autres publications moyennant citation académique appropriée. Les versions électroniques du Bulletin sont transmises à travers notre liste de distribution e-mail (formats HTML et PDF) et sont disponibles en ligne au <http://enb.iisd.org/>. Pour tous renseignements sur le Bulletin, y compris les demandes de couverture d’événements par nos services, contacter le Directeur du service d’information de l’IIDD par courriel à: <kimo@iisd.org>, par téléphone à: +1-646-536-7556 et par voie postale au 300 East 56th St.,11A, New York, NY 10022, États-Unis d’Amérique. | Retour aux “liens” vers la page principale du l’IIDD | Visiter IISDnet | Envoyez courriel à l’IIDD | © 2009, IIDD Tous droits réservés.

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