14ème session de la Commission du Développement Durable - Numéro 7 BULLETIN DES NEGOCIATIONS DE LA TERRE PUBLIE PAR L'INSTITUT INTERNATIONAL DU DÉVELOPPEMENT DURABLE (IIDD) Ce numéro a été rédigé: Peter Doran, Ph.D. Twig Johnson, Ph.D. James Van Alstine Cecilia Vaverka Andrey Vavilov, Ph.D. Version Française: Mongi Gadhoum Editrice en Chef: Pamela S. Chasek, Ph.D. Directeur du Service Information de l'IIDD: Langston James "Kimo" Goree VI Vol. 5 No. 234 Mardi 9 mai 2006 En Ligne sur http://enb.iisd.org/csd/csd14/ LES FAITS MARQUANTS DE LA CDD-14: LUNDI 8 MAI 2006 La journée de lundi a été consacrée à la présentation d’exposés et à des échanges sur les Petits Etats Insulaires en Développement (PEID), axés sur l’évaluation de la Stratégie de Maurice pour la mise en œuvre du développement durable dans les PEID. Des débats ont suivi les modules thématiques de la CDD-14, notamment, l’énergie, le développement industriel, la pollution atmosphérique et les changements climatiques. Trois groupes de discussion ont lancé une série d’échanges durant toute la journée. OUVERTURE DE LA JOURNEE CONSACREE AUX PEID La journée des délibérations sur les PEID a été introduite par le Vice-président Yvo de Boer (Pays-Bas). Anwarul K. Chowdhury, Sous-secrétaire Général et Haut Représentant des Nations Unies chargé des Pays les Moins avancés et des PEID, a appelé la CDD à procéder chaque année à une évaluation de la Stratégie de Maurice, et le Groupe d’Action des Inter-agences des Nations Unies, à élaborer un ensemble d’indicateurs pour le suivi des progrès accomplis. Il a souligné le rôle des institutions financières internationales et a fait état des récents débats tenus sur les questions d’assurance et de financement du secours aux situations d’urgence. Patrizio Civili, Secrétaire Général Adjoint, DAES des Nations Unies, a souligné que les importations de pétrole consomment un grand pourcentage des revenus des PEID, mettant en relief la nécessité de la mise au point et de l’expansion de services énergétiques abordables, accessibles et renouvelables, à titre de contribution à la réduction de la vulnérabilité. Il a également souligné l’importance de la promotion des industries compétitives. Julian Hunte (Sainte Lucie), Président de l’Alliance des Petits Etats Insulaires (AOSIS), a déclaré que les PEID continuent à se battre avec le problème des changements climatiques, et a souligné que la Stratégie de Maurice ne peut être mise en application que sur la base d’un partenariat mondial. Il a indiqué que les PEID espèrent voir se concrétiser les engagements financiers et autres qui sont d’importance critique. Hunte a appelé au soutien des systèmes d’alerte précoce, de la mise en place des mesures de réponse, des efforts visant à renforcer la résistance, à travers l’introduction de modifications dans l’utilisation de l’énergie, et de l’accès aux sources d’énergie renouvelables, du transfert des technologies et de la création des capacités. GROUPES DE DISCUSSION Accès à l’Energie, efficacité énergétique et énergies renouvelables: Basil Sutherland, de la Caribbean Electric Utilities Services Corporation, à Sainte Lucie, a parlé des effets des différentes options politiques, soulignant que la privatisation des services électriques a donné lieu à une amélioration des services fournis aux usagers mais n’a pas réussi à baisser les prix de l’électricité, et a ajouté que la diversification des sources d’énergie est critique pour les PEID. Kassiap Deepchand, de la Mauritius Sugar Authority, a parlé de la réussite des réformes introduites dans le secteur de l’énergie ‘bagasse’’ à Maurice, à travers une étroite collaboration entre gouvernement, secteur privé et agriculteurs, réformes qui ont permis l’économie de l’équivalent de 200,000 tonnes de charbon. David Barrett, de la Petroleum Corporation of Jamaica, a souligné que les grands blocks engagés dans la génération de l’électricité dont ils ont le monopole, sont une barrière à l’introduction de nouvelles sources d’énergie renouvelable dans de nombreux PEID, ajoutant toutefois que des opportunités existent encore pour l’expansion des énergies renouvelables. Il a également appelé les concernés à catalyser des changements et à mobiliser la volonté politique, pour la mise en application des politiques. Débat: Mettant en exergue l’engagement continu des PEID, l’UE a fait état de nouveaux instruments financiers en cours d’élaboration pour la coopération UE-PEID et a présenté un descriptif des 3 milliards de dollars de financement fournis par l’Europe à six mille projets des PEID, depuis 2000. L’AZERBAÏDJAN a parlé de la dépendance des PEID des combustibles fossiles importés, et de la responsabilité des exportateurs de pétrole de soutenir l’accès des PEID à la technologie des combustibles fossiles propres. CUBA a signalé que l’APD consacrée au PEID a été réduite de plus de 50 pour cent et a mis en relief l’importance des échanges d’expériences entre les PEID. MAURICE a déclaré que l’efficacité énergétique et le développement des énergies renouvelables sont essentiels mais que l’amélioration accrue de l’efficacité risque de se faire au détriment de l’emploi. L’ITALIE a mis l’accent sur les partenariats qui identifient les modules des PEID pour faciliter la coopération Sud-Sud. Les ONG ont souligné l’opportunité de reconstruire Grenada après le passage de l’Ouragan Ivan, en utilisant une approche plus durable. La CHINE a mis l’accent sur la responsabilité de la communauté internationale de faciliter la mise en place d’un environnement extérieur favorable aux PEID, faisant état de l’annonce faite par la Chine du lancement d’un programme de prêts, à des taux préférentiels, à hauteur de 3 milliards de yuan (plus de 375 millions de dollars). En réponse, l’ALLEMAGNE a souligné le rôle de facilitation que l’APD peut jouer dans les PEID, et a mis en exergue le rôle du FEM dans le co-financement. Le JAPON a affirmé que la génération d’énergie est en train de se détériorer dans bon nombre de PEID et que la demande est en accroissement, et a cité le coût financier et environnemental élevé des batteries, comme étant une barrière entravant l’augmentation de la génération de l’énergie solaire. Le délégué a ajouté que l’Initiative d’Okinawa sera évaluée à la prochaine réunion du Quatrième Sommet Japon – Forum des Iles du Pacifique, en mai 2006. L’ISLANDE a mis l’accent sur l’importance du caractère abordable et sur la nécessité d’adapter les technologies. TUVALU a souligné, entre autres: les connections entre la sécurité énergétique et la dégradation environnementale; les barrières politiques; et le caractère abordable des technologies. DOMINIQUE a mis l’accent sur la création des capacités nécessaires à la gestion des énergies renouvelables, a demandé l’ouverture de guichets spéciaux pour les PEID dans les financements en provenance de l’UE et du FEM, et a proposé de consacrer une journée aux PEID, à la CDD-15. Le CANADA a déclaré que les gouvernements des PEID doivent demander aux donateurs, des ressources pour l’énergie renouvelable. La PAPOUASIE NOUVELLE GUINEE a déclaré que le coût des combustibles fossiles est un gros problème. Le délégué du BRESIL a offert de partager les 38 années d’expérience de son pays, dans le domaine de la production de l’éthanol, a signalé que, dans son pays, les voitures peuvent désormais utiliser l’éthanol ou une combinaison de carburants, et a mis en lumière les contraintes qui pèsent sur le commerce de l’éthanol concrétisées par la présence de barrières tarifaires et non tarifaires à l’importation. La COMMUNAUTE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE a mis en relief les schémas de cogénération visant à réduire les coûts initiaux, et a donné un aperçu sur les initiatives en matière d’infrastructure. Faisant état de la vulnérabilité des PEID à l’augmentation des prix du pétrole, TONGA a qualifié les difficultés posées à l’introduction des nouvelles technologies énergétiques d “écrasantes,” et a souligné l’importance de l’aide financière et de la collaboration régionale. L’AUSTRALIE a appelé à une approche multifonctionnelle à l’égard des obstacles posés aux PEID. S’agissant de l’aide aux partenariats dans la région Pacifique, la représentante a souligné le rôle des organisations régionales. Décrivant les expériences vécues en Jamaïque, le délégué des ETATS-UNIS a signalé que le manque de financement empêche les PME d’adopter des pratiques écologiquement rationnelles. Le MEXIQUE a attiré l’attention sur la coopération Sud-Sud, le transfert des technologies, l’atténuation des changements climatiques, et la mise en place de systèmes d’alerte précoce. Les FEMMES ont appelé à l’intégration des questions du rôle de la Femme dans la planification énergétique et à l’établissement de partenariats locaux de petite échelle, pour la création de PME. Le Président a indiqué que la réalisation, au sein du système des Nations Unies, d’une cohérence entre les nombreuses initiatives inscrites dans les cadres de la Stratégie de Maurice et du Plan d’Action de la Barbade, serait un grand pas en avant. Développement industriel dans les Petits Etats Insulaires en Développement: Pamela Baldinger, de l’USAID, a parlé de l’efficacité énergétique dans le secteur de l’industrie du tourisme de la République Dominicaine, mettant en relief les leçons apprises sans le domaine de l’hôtellerie, telles que la nécessité d’intégrer la conservation de l’énergie et des eaux, d’établir des appuis programmatiques, et d’élaborer des études de cas spécifiques à ce cadre. Tom Wichman, Consultant en matière de GES et d’Energie, Iles Cook, a mis l’accent sur les problèmes rencontrés dans le domaine du transfert des technologies, tels que des consultants vendant des technologies obsolètes et des gouvernements et des organisations intergouvernementales, fournissant des aides tronquées. Il a illustré son propos par des exemples de solutions élaborées à l’échelon local, notamment, la mise en place d’une unité de traitement des eaux et d’un extracteur d’huile de noix de coco, et a offert des conseils sur l’efficacité énergétique des réfrigérateurs. Atina Myazoe, du Ministère des Ressources et du Développement, Iles Marshall, a parlé des initiatives entreprises en matière de services énergétiques pour l’amélioration des conditions socioéconomiques dans les îles extérieures, et a évoqué les systèmes solaires domestiques autonomes, qui remplacent l’huile de noix de coco, comme combustible, et l’utilisation des congélateurs solaires. Carlos Echeverria, de l’Institut Interaméricain pour la Coopération dans l’Agriculture a parlé du soutien apporté à l’agro-tourisme, y compris, entre autres, les efforts visant à établir un lien entre les communautés rurales et les hôtels et les associations du tourisme, la mise en place de projets pilotes, et l’interaction avec les institutions intergouvernementales, telles que l’Organisation de la Santé Panaméricaine, sur les questions touchant à la qualité des eaux. Débat: L’ALLEMAGNE a déclaré qu’elle souhaitait une concentration sur les approches intégrées et sur la recherche d’opportunités d’économie réelles comme démontré par l’initiative République dominicaine - USAID consacrée à l’efficacité énergétique dans le secteur de l’hôtellerie. La CÔTE D’IVOIRE a souligné que le Brésil peut adapter les automobiles à une utilisation complète ou partielle de l’éthanol comme carburant, et explorer les implications sur d’autres pays. Baldinger a déclaré que les retombées des investissements dans l’efficacité énergétique peuvent être rapides, citant l’exemple d’un hôtel qui va recouvrir ses débours en six mois. Wichman a recommandé de remplacer la production de coprah par une production d’huile de noix de coco. Le GUATEMALA a appelé à l’adoption d’approches sensibles à l’échelon local. Le délégué des ILES MARSHALL a souligné l’importance de la bonne gouvernance, du suivi et d’audits clairs des projets. Le délégué de l’INDE a déclaré que son pays a engagé 300 millions de dollars à des termes concessionnels et 70 millions de dollars dans l’aide consacrée au projet. MAURICE a décrit que la charte du tourisme adoptée par le pays est fondée sur les meilleures pratiques et a indiqué que 50 pour cent des hôtels utilisent déjà l’énergie solaire. Pollution atmosphérique et adaptation aux changements climatiques: Leslie Walling, de la Caribbean Conservation Association, a appelé à l’institutionnalisation des mesures d’adaptation disponibles, y compris les méthodes traditionnelles, en anticipation des effets des changements climatiques. Il a déclaré qu’une étude menée par l’Université des Indes Occidentales indique que le schéma du réchauffement de la surface du globe précipitera d’intenses tempêtes avec des effets exponentiels. Il a mentionné l’adoption de l’évaluation des risques dans l’agriculture, et le rôle de l’industrie de l’assurance dans l’institutionnalisation de la prévention des risques. Albert Binger, du Centre de l’Environnement et du Développement, de l’Université des Indes Occidentales a souligné que les PEID pourraient satisfaire près de 50 pour cent de leurs besoins en combustibles s’ils consacraient entre dix et quinze pour cent de leurs terres à la plantation des biocombustibles. Il a ajouté que cela donnera lieu également à d’importantes économies au niveau des échanges extérieurs. Débat: Le délégué de la GRECE a parlé de sa lecture des défis posés aux petits Etats insulaires, et a déclaré que son pays est prêt à partager ses expériences avec les PEID, et qu’il explorerait la possibilité d’inviter les partenaires à créer un nouveau mécanisme dans lequel les besoins déterminés par les PEID pourraient être mis en phase avec le soutien mis à disposition par les pays industrialisés. La REPUBLIQUE DOMINICAINE a mis l’accent sur la nécessité d’une aide financière progressive pour le développement des énergies renouvelables. Le délégué des AGRICULTEURS a déclaré que les opportunités de production énergétique se sont avérées d’importantes sources de revenus pour les agriculteurs. La PAPOUASIE NOUVELLE GUINEE a fait part de son espoir de voir les PEID produire un engagement politique ferme pour consacrer des ressources à l’aide à l’application du développement durable dans les PEID. TUVALU a souligné que les effets négatifs des changements climatiques sont déjà évidents, signalant que les engagements à financer des actions concrètes sur le terrain font défaut. Le délégué a indiqué que les efforts d’atténuation doivent impliquer les diverses parties prenantes. Le délégué des SYNDICATS DES TRAVAILLEURS a demandé pourquoi les petits Etats insulaires de la région du Pacifique n’ont pas mis en application le programme de l’Organisation Internationale du Travail consacrée à la décence du travail. Mettant en relief la nécessité d’entreprendre une action, le CAP VERT a souligné le devoir de la communauté internationale d’aider les PEID à mettre en application les stratégies de développement, et va donner un aperçu sur les efforts fournis à l’échelon national pour réduire les émissions de GES. L’ITALIE a déclaré que l’efficacité énergétique doit être institutionnalisée, et a souligné l’importance d’aider les PEID dans la formulation des stratégies nationales de développement durable. L’INDE a décrit la coopération à long terme établie avec les PEID dans le domaine de l’océanographie, de la modélisation des effets climatiques, des technologies d’information et de communication, de la création des capacités en matière de négociations multilatérales, et des modèles d’atténuation des dangers, et a souligné le besoin d’un accès accru aux marchés, pour les PEID. CLOTURE DE LA JOURNEE CONSACREE AUX PEID Le Président de Boer a conclus en soulignant que cette journée de débat à donné une idée claire des problèmes auxquels les PIED sont confrontés, des solutions créatives disponibles aux sein des PEID et du manque de ressources. Il a souligné également la nécessité d’un instrument, assortis d’indicateurs, pour le suivi de la mise en application de la Stratégie de Maurice et l’amélioration de la cohérence. DANS LES COULOIRS “C’est presque comme la fête des mères!” voila comment un participant intéressé à réagi au bouquet de solidarité offert à l’ouverture de la journée des PEID. Mais, l’enthousiasme suscité a été tempéré par la suite par les comptes rendus donnés de la situation sur le terrain, lorsque, l’un après l’autre, les orateurs ont donné des exemples crus des difficultés, qui vont en s’empirant, que vivent les communautés des petits Etats insulaires. “Nous sommes en état de siège!” Sinistre mise en garde entendue dans la bouche d’un observateur concerné qui faisait allusion au groupe de pays probablement les plus touchés par les effets combinés de l’augmentation des prix de pétrole et des changements climatiques. Un autre délégué a souligné, avec tristesse, qu’en dépit de l’attention accrue accordée aux vulnérabilités des communautés insulaires, illustrée par le le tsunami de l’Océan Indien et l’Ouragan Katrina, les actions prioritaires déterminées dans la Stratégie de Maurice n’ont pas été financées de manière appropriée. Les insulaires en sont à se demander si les îles tropicales ne devront pas commencer à disparaître sous les eaux montantes, privant ainsi des touristes influents de la destination favorite de leur vacances, pour voir des mesures propres être prises. Ce numéro du Bulletin des Négociations de la Terre © , a été rédigé par Peter Doran, Ph.D., Twig Johnson, Ph.D., James Van Alstine, Cecilia Vaverka, et Andrey Vavilov, Ph.D. Edition numérique: Leila Mead. Version française: Mongi Gadhoum. Edition en chef: Pam Chasek, Ph.D. . Directeur du Service Information de l’IIDD: Langston James Goree VI . 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Un soutien général a été accordé au Bulletin, au titre de l’exercice 2006, par: le programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), le gouvernement australien, le ministère fédéral autrichien de l’environnement, le ministère néo-zélandais des affaires étrangères et du commerce, SWAN International, le ministère nippon de l’environnement (à travers l’IGES) et le Ministère nippon de l’économie, du commerce et de l’industrie (à travers GISPRI). La version française est financée par le ministère français des affaires étrangères et l’IEPF/OIF. Le financement de la version espagnole du Bulletin a été fourni par le ministère espagnole de l’environnement. Les opinions exprimées dans le Bulletin appartiennent à leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement les vues de l’IIDD et des bailleurs de fonds. Des extraits du Bulletin peuvent être utilisés uniquement dans des publications non commerciales moyennant une citation appropriée. 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