CDD-10/PrepCom-1 FINAL BULLETIN DES NEGOCIATIONS DE LA TERRE PUBLIE PAR L'INSTITUT INTERNATIONAL DU DÉVELOPPEMENT DURABLE (IIDD) Serveur WWW 'Linkages': http://enb.iisd.org CE NUMERO A ETE REDIGE PAR: Jonathon Hanks Wendy Jackson Wagaki Mwangi Alison Ormsby Edition Numérique: Leila Mead Ken Tong Version Française: Mongi Gadhoum: Editrice en Chef: Pamela S. Chasek, Ph.D. Directeur de la Publication: Langston James Goree VI Chef Opérateur: Marcela Rojo Assistant en Ligne: Diego Noguera Vol. 22, Num. 03 Vendredi, 4 Mai 2001 Couverture en ligne du PrepCom du SDD sur http://enb.iisd.org/2002/pc1/ RESUME DE LA PREMIERE SESSION PREPARATOIRE DU SOMMET MONDIAL SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE: 30 AVRIL - 2 MAI 2001 La dixième session de la Commission sur le Développement Durable (CDD-10), agissant à titre de Comité Préparatoire du Sommet Mondial sur le Développement Durable, s'est déroulé au siège des Nations Unies, à New York, du 30 avril au 2 mai 2001. Plus de 600 participants comprenant des représentants de gouvernements, d'organisations intergouvernementales, ONG, des groupes sociaux et autres acteurs majeurs devaient prendre part aux travaux de la session. La session préparatoire se tenait en vertu de la résolution 55/199 de l'Assemblée Générale de l'ONU. La session procéda à l'élection des membres du Bureau, à la considération des questions organisationnelle et des délibérations autour des cinq points inscrits à son ordre du jour, à savoir: l'état d'avancement des préparatifs aux niveaux local, national, régional et international, ainsi que les progrès enregistrés au niveau des principaux groupes sociaux; le processus d'élaboration de l'ordre du jour et de détermination des principaux thèmes susceptibles d'être abordés par le sommet; les modalités particulières devant encadrer les réunions préparatoires futures, y compris les questions ayant trait à l'accréditation des ONG; et le règlement devant régir les travaux du Sommet. La session permit l'élaboration et l'adoption de cinq projets de décisions. Bien que la plupart des sujets abordés n'aient donné lieu qu'à très peu de points de controverse, il y eut un certain débat autour des questions ayant trait au nombre des Vice-présidents, à l'échéancier des rapports devant être soumis au Comité Préparatoire, à ses deuxième et troisième sessions, par la Cellule de Travail du PNUE sur la Gouvernance Environnementale Internationale (GEI), aux contributions devant être apportées au travail d'évaluation, par les principaux groupes sociaux et les différentes organisations internationales, et à la nécessité, au sein du Bureau, de concertations transparentes et à caractère non limité. En contraste total avec les divergences évidentes qui avaient marqué la neuvième session de la CDD, dont les travaux ont été clôturés samedi 28 avril, la première session préparatoire du Sommet Mondial sur le Développement Durable a conclu assez rapidement ses travaux sur une note remarquablement optimiste. Clôturant les travaux de la session, mercredi après-midi, le Président Emil Salim (Indonésie) n'a pas manqué de mettre en exergue "l'atmosphère constructive et positive" et "les sourires et le bon esprit" qui ont prévalu tout au long de la session. Cette bonne humeur était évidente non seulement dans les séances plénières, mais également et sans doute de manière plus significative, tout au long des séances de négociation informelle. Ainsi, au terme des trois journées de la session préparatoire, on parvint à une entente claire sur les aspects organisationnels à prendre en considération dans la perspective du Sommet, une entente englobant notamment, un accord sur les modalités particulières devant encadrer les futures réunion préparatoire, sur le calendrier provisoire des travaux du Sommet (les dates de la réunion étant enfin confirmées), et sur les arrangements devant régir l'accréditation et la participation des ONG et des différents groupes sociaux, le long du processus préparatoire et dans les travaux du Sommet proprement dit. Nonobstant le fait que la réunion ait été à même d'édifier de solides fondations pour le Sommet qui, rappelons-le, doit se dérouler à Johannesburg, en Afrique du Sud, du 2 au 11 septembre 2002, d'importants obstacles potentiels restent encore à lever sur le chemin qui y mène, sachant que le moindre d'entre eux risque de s'avérer capable de miner les chances d'y parvenir à un accord sur les mesures concrètes favorisant la mise en oeuvre du développement durable. BREF HISTORIQUE DU PROCESSUS DU SOMMET SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE Le Sommet Mondial sur le Développement Durable se déroulera 10 ans après la Conférence des Nations Unies sur l'Environnement et le Développement (CNUED). La CNUED, baptisée également, 'Sommet de la Terre', eut lieu du 3 au 14 juin 1992, à Rio de Janeiro, au Brésil. Plus de 100 Chefs d'Etats et de gouvernements, des représentants de 178 pays et plus de 17.000 participants y étaient présents. Les principaux produits du Sommet de Rio furent alors, la Déclaration de Rio sur l'Environnement et le Développement, la Convention-Cadre sur le Changement Climatique (CCCC), la Convention sur la Diversité Biologique (CDB), la Déclaration des Principes Forestiers et le Plan d'Action 21, un programme d'action de 40 chapitres consacrés aux divers aspects du développement durable. Entre autres mesures, le Plan d'Action 21 appela à la mise en place de la Commission du Développement Durable, dans l'objectif: d'assurer un suivi efficace de la CNUED; d'impulser la coopération internationale et de rationaliser les capacités intergouvernementales en matière de prises de décisions; et d'évaluer les progrès réalisés dans la mise en application du Plan d'Action 21 aux niveaux local, national, régional et international. En 1992, la 47ème session de l'Assemblée Générale de l'ONU établit, dans sa résolution 47/191, les termes de référence de la Commission, sa composition, les lignes directrices devant régir la participation des ONG, le calendrier des travaux, ses liens avec différents organes des Nations Unies et les arrangements devant encadrer le fonctionnement du Secrétariat. La CDD tint sa première réunion en juin de 1993 et tient, depuis, une réunion annuelle. LA SE/AGNU-19: Lors de sa 47ème session de 1992, l'Assemblée Générale adopta également la résolution 47/190 qui appela à la tenue d'une session extraordinaire de l'Assemblée Générale consacrée à la revue et à l'évaluation de la mise en application du Plan d'Action 21 cinq ans après la CNUED. La 19ème Session Extraordinaire de l'Assemblée Générale des Nations Unies sur la Revue et l'Evaluation Globale de la Mise en Application du Plan d'Action 21, qui tint ses travaux au siège de l'ONU à New York, du 23 au 27 juin 1997, adopta le "Programme de la Suite de la Mise en Application du Plan d'Action 21." Le document passait en revue les progrès réalisés depuis la CNUED, examinait les besoins de la mise en application dans les domaines nécessitant une action urgente et des moyens d'exécution, et établissait le programme de travail de la CDD pour la période 1998-2002. LA RESOLUTION 55/199: En décembre 2000, l'Assemblée Générale adopta la résolution 55/199 dans laquelle elle décidait d'organier, en 2002, l'évaluation décennale de la CNUED, au niveau du Sommet, aux fins de revigorer l'engagement mondial en faveur du développement durable. L'Assemblée Générale accepta dans la foulée, l'offre de l'Afrique du Sud d'accueillir l'événement qui sera baptisé Sommet Mondial sur le Développement Durable. La résolution stipulait que cette évaluation doit se focaliser sur l'identification des accomplissements et des domaines où davantage d'efforts sont nécessaires à la concrétisation des objectifs du Plan d'Action 21 et des différentes conclusions et décisions de la CNUED, et sur les nouveaux défis à relever et nouvelles opportunités à saisir, et aboutir à un renouvellement de l'engagement et du soutien politique en faveur du développement durable. COMPTE RENDU DE LA SESSION Le Président de la CDD-9, Beldrich Moldan (République Tchèque) ouvrit les travaux de la CDD-10 agissant en tant que première session du Comité Préparatoire, le lundi 30 avril. Les délégués élirent, par acclamation, Emil Salim (Indonésie), au poste de Président. Dans sa déclaration inaugurale, Salim évoqua les principales préoccupations concernant le développement durable, compte tenu, en particulier, du fait que les considérations environnementales ne sont pas encore intégrée dans les programmes de développement et appela à l'ouverture d'une voie de collaboration en matière de développement durable permettant d'éviter "le crash de notre vaisseau terrestre dans une catastrophe environnementale." Salim introduisit, ensuite, et les délégués adoptèrent, l'ordre du jour et calendrier des travaux (E/CN.17/2001/PC/1). La majeure partie des membres du Bureau, fut élue par acclamation: Ahmed Ihab Gamaleldin (Egypte) et Ositadinma Anaedu (Nigeria) pour l'Afrique; Kiyo Akasaka (Japon) pour l'Asie; Jan Kara (République Tchèque) et Alexandru Niculescu (Roumanie) pour l'Europe Centrale et de l'Est; et Maria Luiza Ribeiro Viotti (Brésil) et Diane Marie Quarless (Jamaïque) pour l'Amérique Latine et Caraïbes. Comme le Groupe de l'Europe de l'Ouest et Autres Etats a présenté quatre candidats pour deux postes, la Plénière élit, par voie de scrutin secret, Richard Ballhorn (Canada) et Lars-Göran Engfeldt (Suède) pour représentants. Mercredi 2 mai, Diane Marie Quarless fut élue, par acclamation, en qualité de Rapporteur. Les délégués devaient, ensuite, se réunir en séance Plénière, tout le reste de la journée du lundi 30 avril, pour procéder à l'examen des rapports ayant trait au processus d'élaboration de l'ordre du jour et de détermination des principaux thèmes susceptibles d'être abordés par le Sommet. Ils devaient entendre, également, les rapports émanant des principaux groupes sociaux sur l'état d'avancement des activités préparatoires menées aux niveaux local, national, régional et international. Le mardi 1er mai, les délégués procédèrent à l'examen du règlement intérieur devant régir les travaux du Sommet, les arrangements devant encadrer la participation des groupes sociaux, et poursuivirent leurs délibérations autour de la progression des activités préparatoires et celles de l'établissement de l'ordre du jour du Sommet. Sur la base des ces échanges, cinq projets de décisions furent élaborés et distribués mardi après-midi. Les projets de décisions furent examinés dans des consultations informelles, le mardi soir, et les questions restées en suspens furent résolues à travers des consultations informelles – informelles menées mercredi matin et en début d'après-midi. Les décisions furent adoptées après de brèves discussions durant la Plénière de Clôture, mercredi 2 mai, dans l'après-midi. LES PROGRES REALISES DANS LES ACTIVITES PREPARATOIRES AU NIVEAU LOCAL, NATIONAL, REGIONAL ET INTERNATIONAL, AINSI QUE PAR LES PRINCIPAUX GROUPES SOCIAUX Le lundi et le mardi, les délégués et les représentants des principaux groupes sociaux discutèrent des progrès accomplis dans la mise en application du Plan d'Action 21, des préparatifs en cours et des suggestions pour Sommet. Le Comité des Femmes souhaita voir les lieux des réunions du Sommet être déterminés sur une base thématique et non en fonction des groupes intervenants. Le Comité des Peuples Indigènes mit l'accent sur le lien entre la diversité biologique et la diversité culturelle. Le Comité des Jeunes encouragea la considération des modes de vie non durables de l'occident. Le Comité sur l'Education appela à la reconnaissance et à la réaffirmation du rôle vital de l'éducation dans le développement durable. Les Syndicats exhortèrent les gouvernements à s'assurer de la présence des représentants de l'éventail des principaux groupes sociaux dans leurs délégations. Les ONG mirent en relief le lien entre déresponsabilisation et la dégradation environnementale. Les collectivités locales appelèrent à l'articulation et à l'endossement, au Sommet, des stratégies locales de développement durable. L'Union du Commerce et de l'Industrie mit l'accent sur l'importance de l'innovation, de l'investissement, de l'intégration et de la mise en application des politiques. La Communauté Scientifique et Technologique appela au renforcement des capacités scientifiques et techniques dans les pays en développement. L'Union des Agriculteurs encouragea l'inclusion à l'ordre du jour du Sommet, les questions ayant trait à la sécurité alimentaire, au développement rural et aux moyens de subsistance durables. Plusieurs délégués, dont le Chili, la Chine, le Japon, la Fédération de Russie et les Etats-Unis, donnèrent un aperçu sur les efforts fournis au niveau national, notamment ceux ayant trait à l'évaluation des activités inscrites dans le cadre du développement durables et de la mise en application du Plan d'Action 21. Le Brésil indiqua avoir initié plus de 100,000 séances de concertation avec les principaux groupes sociaux dans le cadre de l'évaluation du Plan d'Action 21. La Bolivie annonça que la région Amérique Latine et Caraïbes s'apprêtait à mener une évaluation de son programme régional inscrit dans le cadre du Plan d'action 21. Au sujet de l'état d'avancement des activités préparatoires, l'Iran, au nom du G-77/Chine, proposa que la résolution 55/199 de l'AG fournisse le "cahier des charges" du processus préparatoire. Au sujet de la mobilisation d'un leadership politique de haute facture en vue de s'assurer de l'efficacité des préparatifs du Sommet, le G-77/Chine, les Etats- Unis et la Suède, au nom de l'UE, avancèrent des suggestions appelant à faire en sorte que les préparatifs aboutissent à un partenariat mondial renforcé pour la poursuite de la mise en application du Plan d'Action 21. Au sujet de l'enrichissement de la contribution du système des Nations Unies dans le processus préparatoire du Sommet, la Croatie, avec l'Egypte, le Nigeria et la Turquie, nota, en particulier, l'initiative de l'édition 2000 du Rapport sur la Pauvreté Rurale élaborée par le Fonds International pour le Développement Agricole. La Suisse suggéra que chaque région présente une évaluation de sa mise en application du Plan d'Action 21. Au sujet du rapport du Secrétaire Général concernant la première session de fond du Comité Préparatoire, le G-77/Chine encouragea la considération des préparatifs inter-régionaux et souligna la nécessité de traiter les questions intersectorielles. L'UE appela à la considération des activités préparatoires menées par les principaux groupes sociaux. Les propositions concernant la documentation à soumettre à la prochaine session du Comité Préparatoire englobèrent: la soumission, par le systèmes des Nations Unies et les institution de Bretton Woods, de rapports concernant la mise en oeuvre du Plan d'Action 21; des études complémentaires sur les obstacles entravant la mise en application au niveau national et international; les données concernant les options susceptibles d'améliorer l'efficacité de la CDD et de sa contribution dans l'évaluation et la détermination de son rôle et de son programme de travail; une étude intégrée sur les récentes tendances enregistrées aux plans social, économique et environnemental et les scénarios prévisibles pour la prochaine décennie; et, les contributions des principaux groupes sociaux. Le G-77/Chine s'opposa à l'idée des études sur les obstacles entravant, au niveau nationale, la mise en application et au libellé qualifiant le Secrétariat d'inefficace. Le Brésil clarifia que si le Secrétariat devait élaborer une synthèse des tendances, l'évaluation des progrès réalisés relevait de la responsabilité de la Commission. L'Egypte souligna que l'objectif consiste à déterminer les tendances les plus saillantes. L'UE, avec le G-77/Chine, proposa qu'outre la mobilisation du soutien politique, le rôle du Bureau englobe la poursuite du soutien des institutions financières internationales. Au sujet du texte initial stipulant que le rôle du Bureau consiste à soutenir le Comité Préparatoire dans l'élaboration d'un Aperçu Général sur les diverses activités préparatoires intergouvernementales, et en particulier, celles menées au niveau régional, un certain nombre de délégués, dont la Suisse, l'Indonésie, le G-77/Chine et l'UE, menèrent, mardi, un débat autour de la sens à donner au terme "Aperçu." Au sujet des contributions devant être apportées par différents autres processus, le G-77/Chine affirma que le processus de la GEI cherchait à accaparer l'agenda environnemental et souhaita, compte tenu de l'impératif de veiller au maintien de l'équilibre entre les trois piliers du développement durable, voir les conclusions du processus de la GEI, être soumises à la première session de fond du Comité Préparatoire. L'UE préféra que cela se fasse "dans les meilleurs délais possibles." Le Canada nota que les résultats du processus de la GEI doivent être soumis au Conseil d'Administration du PNUE avant sa soumission au Comité Préparatoire. Ce point donna lieu à un certain débat, notamment autour d'une proposition des Etats-Unis préconisant que les résultats des processus préparatoires soient "pris en ligne de compte," au lieu d'être "intégrés" comme le stipule le libellé d'origine. Le G-77/Chine et la Fédération de Russie y firent objection. Après des pourparlers informels - informels, on décida de retenir le libellé d'origine. Au cours de la Plénière de Clôture, toutefois, l'Egypte, appuyée par la Libye, l'Arabie Saoudite et le Yémen, réouvrit le débat et proposa que le processus intergouvernemental soit "pris en considération." La proposition fut acceptée après une longue discussion. La Décision Finale: La décision (E/CN.17/2001/PC/L.2) met en exergue, entre autres: l'utilisation de la résolution 55/199 de l'AG dans l'établissement du cahier des charges du processus préparatoire; l'importance de la mobilisation d'un leadership politique de haut niveau pour s'assurer de l'efficacité des préparatifs du Sommet et de l'avancement de la mise application du Plan d'Action 21, et du renforcement du partenariat mondial dans le domaine du développement durable; et les préparatifs du Sommet au niveau régional, y compris l'évaluation régionale des activités de mise en application du Plan d'Action 21. La décision invite le rapport du Secrétaire Général à l'adresse de la première session de fond du Comité Préparatoire à prendre en ligne de compte, entre autres, les résultats des activités préparatoires inter-régionales et de celles des principaux groupes sociaux, susceptibles de servir de plate- forme à l'élaboration de thèmes importants, et nota la nécessité de traiter les thèmes transversaux et la question des moyens d'exécution de manière exhaustive et intégrée. La décision précise que le Secrétariat se doit de fournir à la prochaine session du Comité Préparatoire une documentation sur l'action entreprise par le système des Nations Unies, les différentes organisations internationales, les institutions financières internationales et le Fonds Mondial pour l'Environnement (FEM) dans le domaine de l'aide aux pays en développement destinée à l'application du Plan d'Action 21, ainsi que sur les tendances enregistrées et les contraintes rencontrées dans la mise en oeuvre du Plan d'Action Agenda 21, documentation qui doit être basée, entre autres, sur les rapport nationaux soumis à la CDD. Elle invite l'ensemble des processus intergouvernementaux pertinents pour le Sommet, y compris le processus de la GEI, à soumettre des rapports sur leur état d'avancement/résultats aux deuxième et troisième sessions de fond du Comité Préparatoire, appelle à ce que leurs conclusions finales soient prises en considération dans le processus préparatoire, et engage le Bureau du Comité Préparatoire à apporter son appui au rôle du Comité dans le domaine du suivi, notamment dans l'examen des rapports de tous les processus intergouvernementaux pertinents. PROCESSUS D'ETABLISSEMENT DE L'ORDRE DU JOUR PROVISOIRE ET DE DETERMINATION DES THEMES EVENTUELS A SOUMETTRE AU SOMMET Cette question fut examinée en conjonction avec celle inscrite à l'ordre du jour et consacré à l'état d'avancement du processus des activités préparatoires. Les délibérations autour de ces points eurent lieu le lundi 30 avril et le mardi 1er mai. Suite à quoi, un projet de décision fut élaboré pour le calendrier provisoire des travaux du Sommet Mondial sur le Développement Durable. Aucun document ne fut distribué par le Secrétariat concernant ce sujet et les débats furent, par conséquent, basés sur le paragraphe 16(d) de la résolution 55/199 de l'AG. Les exposés présentés par les délégués devaient couvrir trois domaines: les suggestions concernant les thèmes devant être abordés par le sommet; les approches ouvrant la voie à la détermination de ces thèmes; et les acteurs sociaux devant être impliqués dans la définition des thèmes. Les suggestions thématiques englobèrent: les préoccupations ayant trait à la pauvreté, au chômage, à la sécurité alimentaire, à la santé publique, au développement rural, les moyens de subsistance durables, le dé-couplement de la croissance économique et de la dégradation environnementale à travers l'utilisation efficace des ressources, la mondialisation, la mobilisation de ressources financières, le recours aux instruments de la mise en application du Plan d'Action 21, la conservation et l'intendance, la spiritualité, la GEI et l'innovation et les partenariat. Au sujet du processus de détermination des thèmes, plusieurs délégués, dont le G-77/Chine, la Bolivie et l'Arabie Saoudite, appelèrent à un processus allant de bas en haut, l'Arabie Saoudite ajoutant qu'il doit être également ouvert à la pleine participation des pays en développement et fondé sur les principes en vigueur aux Nations Unies. Au sujet des contributions devant être apportées par les principaux acteurs sociaux, il y eut des appels pour: une large contribution de la part des Peuples Indigènes dans les sessions préparatoires; la tenue de réunions préparatoires régionales avant l'établissement des thèmes et des priorités du Sommet; et la nécessité de soutenir les réunions préparatoires intergouvernementales régionales. Le projet de décision porte sur la Plénière et les principales commissions du Sommet, ainsi que sur ses tables rondes. Au cours des consultations informelles menées autour du projet de décision, l'Afrique du Sud déclara avoir deux propositions qu'il souhaitait voir examinées de manière informelle par les gouvernements avant leur présentation aux consultations officieuses. Les deux propositions portaient sur les cérémonies qui doivent précéder l'ouverture officielle et suivre la clôture des travaux du Sommet, et sur l'exposition qui se tiendra en marge de l'événement sur le thème des bonnes pratiques en matière de développement durable. Au cours de la plénière de clôture, la Chine proposa le remplacement de toutes les références aux "acteurs sociaux" dans le texte, par des références aux "ONG et aux principaux groupes sociaux." L'UE préféra le maintien du terme "acteurs sociaux" dans la référence à la participation dans l'exposition de l'union du commerce et de l'industrie. L'Afrique du Sud, en sa qualité de pays hôte de l'événement et de protagoniste dans l'élaboration du texte, fut sollicitée de répondre aux propositions d'amendement de la Chine. L'Afrique du Sud accepta les dits amendements et la décision fut adoptée. La Décision Finale: La décision (E/CN.17/2001/PC/L.2) propose que le Sommet ait lieu du 2 au 11 septembre 2002, et que la période du 9 au 11 septembre soit programmée pour la participation des Chefs d'Etats et de Gouvernements. Du 2 au 6 septembre 2002, le Sommet traitera des questions organisationnelles en séances Plénières, suivies par une série d'événements consacrés à l'interaction avec les partenaires, impliquant les ONG et les principaux groupes sociaux accrédités auprès du Sommet, tandis que la Grande Commission se réunira parallèlement à la Plénière pour la résolution des questions en suspens ayant trait aux documents du Sommet. Du 9 au 11 septembre 2002, la Plénière abritera le débat général qui aura lieu entre les Chefs d'Etats et de Gouvernements et une brève réunion avec les acteurs sociaux, impliquant le plus haut niveau de représentation des principaux groupes sociaux et des gouvernements, consacrée à l'adoption des documents finaux. Les détails concernant les thèmes de l'événement impliquant les acteurs sociaux, seront recommandés par le Bureau du Comité Préparatoire. Selon la décision toujours, des tables rondes impliquant des Chefs d'Etats et de Gouvernements sont prévues en vue d'enrichir l'expérience positive acquise durant l'Assemblée Générale du Millénaire, autour d'un certain nombre de thèmes recommandés par le Bureau. Par ailleurs, la décision invite le Bureau à mener dans la transparence et de manière opportune, des consultations à composition non limité, et note avec intérêt que des événements additionnels, sous forme de cérémonies précédant l'ouverture officielle et suivant la clôture officielle du Sommet et d'exposition sur le thème des bonnes pratiques en matière de développement durable, seront organisés par le gouvernement hôte. LES MODALITES PARTICULIERES DEVANT REGIR LES REUNIONS PREPARATOIRES FUTURES, Y COMPRIS L'ACCREDITATION ET LA PARTICIPATION DES ONG ET DES PRINCIPAUX GROUPES MAJEURS DANS LE PROCESSUS PREPARATOIRE ET DANS LES TRAVAUX DU SOMMET Ce point de l'ordre du jour fut débattu de manière formelle au cours de la séance du matin du mardi 1er mai et dans les discussions informelles menées mercredi. Le mardi, l'Afrique du Sud présenta une mise à jour sur les préparatifs du Sommet, notant, entre autres que: les sites de la conférence sont assurés; des dispositions sont prises pour assurer l'hébergement à des prix convenables; un comité national chargé des préparatifs est établi avec la participation des principaux groupes sociaux; un plan de gestion et des standards environnementaux seront mis en oeuvre; une grande exposition sur les technologies industrielles et environnementales de pointe sera organisée; et, un site sur la toile consacré au Sommet sera lancé en juillet 2001. Une première maquette du logo de la conférence fut présentée aux participants. L'Indonésie donna les détails logistiques de la session préparation prévue à Bali, du 27 mai au 7 juin 2002. A partir de ce point de l'ordre du jour, deux décisions furent élaborées au sujet des modalités devant régir les travaux des sessions préparatoires futures et l'accréditation des ONG et des principaux groupes sociaux. Les Modalités Devant Régir les Sessions Futures: Ce projet de décision établit les modalités particulières devant encadrer les trois sessions préparatoires de fond à venir. Au cours de la Plénière de Clôture, le G-77/Chine fit part de ses réserves au sujet du chevauchement entre les dates de la deuxième session de fond et celles d'autres réunions sur l'environnement ou le développement. L'UE, avec Brésil, parla des risques de chevauchement entre les dates de la deuxième session et du Forum Ministériel Mondial du PNUE sur l'Environnement. Le PNUE indiqua que son Conseil d'Administration doit discuter du sujet. Le Sous- secrétaire Général chargé des Affaires Economiques et Sociales, Nitin Desai, affirma que les espaces disponibles au siège de l'ONU étaient limités aux dates indiquées. Le Président du Bureau s'est chargé d'écrire au Président du Conseil d'Administration du PNUE, pour lui expliquer la situation et lui demander de faire montre d'une certaine souplesse concernant les dates de la session de février. La Décision Finale: la décision finale (E/CN.17/2001/PC/L.2) énonce que la deuxième session préparatoire examinera: les résultats des évaluations nationales; les conclusions des réunions préparatoires sous-régionales, régionales et inter-régionales; les rapports sur l'état d'avancement / résultats de l'ensemble des processus intergouvernementaux pertinents pour le Sommet, y compris le rapport sur les progrès réalisés dans le processus de la GEI; le Rapport du Secrétaire Général et autres contributions du Secrétariat; les contributions des organisations internationales pertinentes, des institutions financières internationales idoines et du FEM; et, les contributions des principaux groupes sociaux. La décision stipule également qu'à la troisième session préparatoire, le PrepCom poursuivra la considération du papier du Président transmis par la seconde session, et qu'il s'accordera sur le texte du document renfermant les résultats de l'étude d'évaluation ainsi que les conclusions et les recommandations concernant la suite des actions à mener. Ce document sera alors transmit à la session préparatoire finale pour information puis, au Sommet, pour information et adoption officielle. Outre cela, sera élaborée une proposition concernant l'ordre du jour provisoire et les thèmes principaux éventuels du Sommet, sur la base des résultats des activités préparatoires. La décision précise, par ailleurs, que la quatrième et dernière session préparatoire se chargera de l'élaboration d'un document concis et focalisé, où seront soulignées la nécessité d'un partenariat mondial pour la réalisation des objectives du développement durable, et la re-confirmation de l'impératif d'une approche intégrée et stratégiquement focalisée, dans la mise en oeuvre du Plan d'Action 21, et qui traitera des nouveaux défis à relever et des nouvelles opportunités à saisir qui ont émergés depuis la CNUED, dans le cadre du Plan d'action 21.Cette session inclura un Dialogue avec les acteurs sociaux et un Segment au niveau ministériel. La Commission invite le Bureau à mener dans la transparence et de manière opportune, des consultations à composition non limitée, sur les questions ayant trait aux préparatifs devant être examinées dans chacune des sessions à venir du Comité Préparatoire. L'Accréditation des ONG et Principaux Groupes Sociaux: Le projet de décision décrit: les modalités devant encadrer l'inscription, l'accréditation et la participation dans les sessions du Comité Préparatoire; les modalités provisoires devant régir la participation aux travaux du Sommet; et le financement de la participation des ONG et des principaux groupes sociaux. Au cours des consultations informelles tenues autour de cette décision, la Chine remit en question la participation des ONG qui figurent sur le fichier de la CDD mais ne disposent pas d'un statut consultatif auprès de l'ECOSOC. Le Canada fit part de ses réserves concernant la clause refusant aux principaux groupes sociaux l'opportunité de présenter leurs soumissions en raison des contraintes de temps. Au cours de la Plénière de Clôture, l'UE exprima ses réserves concernant le libellé portant sur le caractère "limité" du temps disponible. Le G-77/Chine, avec le Secrétariat, rappela aux délégués que la suppression de cette formulation avait été discutée et approuvée de manière informelle. L'UE approuva cet amendement, et la décision fut adoptée. La proposition avancée par la Chine, de remplacer "acteurs sociaux" par "les ONG et les principaux groupes sociaux accrédités" fut également acceptée. La Décision Finale: La décision finale (E/CN.17/2001/PC/L.2) stipule qu'en vertu de la résolution 55/199 de l'AG: les principaux groupes sociaux ayant actuellement un statut consultatif auprès de l'ECOSOC (notamment ceux figurant sur le fichier à travers le liste de la CDD), en tant qu'ONG, et qui souhaitent prendre part et apporter une contribution aux travaux du Sommet et des réunions préparatoires, se doivent d'en aviser le Secrétariat et de s'inscrire sur la liste des participants; et que les ONG et les groupes sociaux qui, actuellement, ne disposent pas de statut consultatif, mais qui souhaitent prendre part et apporter une contribution aux travaux du Sommet et des réunions préparatoires, peuvent adresser au Secrétariat, une demande dans ce sens, le délai limite étant, quatre semaines avant la date de chaque session préparatoire. Au sujet des modalités devant encadrer la participation dans les sessions du Comité Préparatoire, la décision note que: les représentants des ONG et des principaux groupes sociaux accrédités participeront au processus de la même manière dont ils ont participé dans les réunion de la CDD; les principaux groupes sociaux ayant obtenu une accréditation peuvent avoir l'opportunité de s'adresser au Comité Préparatoire et à ses organes subsidiaires; des Dialogues avec les Acteurs Sociaux seront organisés en tant que partie intégrante des deuxième et troisième sessions préparatoires, et seront axés sur les mêmes questions inscrites à l'ordre du jour de chacune des sessions préparatoires; et les principaux groupes sociaux auront l'occasion d'organiser divers événements informels et autres séances d'information, en marge des réunions, consacrés à l'échange de vues avec les gouvernements. Au sujet des modalités préliminaires devant régir la participation aux travaux du Sommet, la décision énonce que: les ONG et les principaux groupes sociaux accrédités auront un accès direct au site officiel du Sommet; compte tenu des limites de temps disponible, un nombre restreint, mais représentatif, de représentants d'ONG et des principaux groupes sociaux sera invité à s'adresser à la Plénière après les déclarations des représentant gouvernementaux; un court événement impliquant les principaux groupes sociaux est planifié au cours du Sommet; une série de séances Plénières seront organisées, la première semaine du Sommet, sous forme d'événements consacrés au partenariat avec les principaux groupes sociaux; et, divers autres événements et activités impliquant les principaux groupes sociaux, tels que des tables rondes informelles regroupant des représentants de gouvernement et de groupes sociaux autour de thèmes précis, des séances de communication parallèles et autres manifestations en marge du Sommet officiel, sont également prévus. Au sujet du financement, la décision précise que le Secrétariat du Sommet facilitera le financement de la participation des principaux groupes sociaux issus des pays en développement et des pays en transition économique dans les Dialogues avec les Acteurs Sociaux prévus dans le cadre des sessions préparatoires et du Sommet, et que les gouvernements donateurs intéressés et autres bailleurs de fonds sont encouragés à fournir des contributions volontaires au Fonds Fiduciaire pour le soutien de ce processus. LE REGLEMENT INTERIEUR PROVISOIRE La directrice de la Division du Développement Durable, JoAnne DiSano, présenta le règlement intérieur provisoire du Sommet (E/CN.17/2001/PC/24) au cours de la Plénière tenue l'après-midi du lundi 30 avril. Notant que ce règlement provisoire nécessitait une approbation par l'AG de l'ONU, sur recommandation de la CDD, agissant en tant que Comité Préparatoire, l'oratrice recommanda que le texte soit examiné par la Commission avec l'intention de le soumettre à la 56ème session de l'Assemblée Générale. Les délégués procédèrent à l'examen du règlement intérieur provisoire au cours de la Plénière du mardi matin. Dans le débat, le G-77/Chine proposa des amendements textuels dans le paragraphe concernant le service de traduction simultanée durant les réunions, et proposa l'adjonction d'une note en bas de page, dressant la liste des membres associés des commissions régionales susceptibles de participer aux travaux en tant qu'observateurs. Le délégué des Etats-Unis appela le Secrétariat à s'assurer du caractère exhaustif de cette liste. Diverses opinions concernant la taille du Bureau du Sommet furent intégrées dans le projet de décision discuté par les délégués au cours de la séance nocturne de mardi. Dans ces discussions, l'UE plaida pour un Bureau restreint. La Fédération de Russie affirma que le nombre neuf était le nombre optimum. Le G-77/Chine, appuyé par le Mexique, exprima sa préférence pour un Bureau de 39 membres, faisant part, toutefois, de sa volonté de trouver un terrain d'entende. Les délégués ne parvinrent pas à s'accorder sur ce point, qui dut être déféré à des consultations informelles - informelles. Ils entérinèrent la décision négociée de manière informelle, telle qu'elle fut présentée à la Plénière de mercredi après-midi, sans outres commentaires. La Décision Finale: La décision (E/CN.17/2001/PC/L.2) recommande que l'Assemblée Générale, à sa 56ème session, procède à l'adoption du règlement intérieur provisoire, tel que figurant dans l'annexe attachée au document E/CN.17/2001/PC/24, avec deux modifications: l'insertion d'une référence à la mise à disposition d'un service de traduction simultanée durant les réunions, et d'une note en bas de page, dressant la liste des membres associés des commissions régionales, susceptibles de participer aux travaux en qualité d'observateurs. La décision recommande la prévision de 25 Vice- présidents du Sommet et l'adjonction, dans l'annexe, d'une note en bas de page, stipulant que le Bureau comprendra cinq représentants pour chacun des groupes régionaux des Nations Unies. LA PLENIERE DE CLOTURE Le Président Salim attira l'attention des délégués sur le rapport provisoire de la session organisationnelle de la Commission agissant comme Comité Préparatoire du Sommet (E/CN.17/2001/PC/L.2), ainsi que sur les cinq décisions produites. Les délégués adoptèrent le rapport. Le Sous-secrétaire Général Desai déclara que ces décisions constituait un bon parchemin pour l'orientation du Sommet de 2002 et exhorta les délégués à veiller au maintien de leur engagement en faveur du processus du développement durable jusqu'à la session de janvier 2002. La Bolivie recommanda que les délégués encouragent l'appui gouvernemental aux niveaux national et régional pour le maintien de la dynamique politique. Le G-77/Chine et l'UE remercia le Président, le Bureau, le Secrétariat et leurs partenaires dans les négociations. Salim fit part de son espoir de voir l'esprit de coopération manifesté au cours de cette session, continuer à prévaloir tout au long du processus préparatoire, affirmant que la réussite du Sommet de Johannesburg dépendait: de l'esprit qui régnera dans la réunion; de la participation des Chefs d'Etats et de Gouvernements; et du contenu des délibérations. Il clôtura les travaux de la session à 17h15. BREVE ANALYSE DE LA SESSION RAPPROCHER LE SOMMET DE 2002 DES PREOCCUPATIONS DE LA BASE En contraste total avec les divergences évidentes qui avaient marqué la neuvième session de la CDD, dont les travaux ont été clôturés samedi 28 avril, la première session préparatoire du Sommet Mondial sur le Développement Durable a conclu assez rapidement ses travaux sur une note remarquablement optimiste. Clôturant les travaux de la session, mercredi après-midi, le Président Emil Salim (Indonésie) n'a pas manqué de mettre en exergue "l'atmosphère constructive et positive" et "les sourires et le bon esprit" qui ont prévalu tout au long de la session. Cette bonne humeur qui était évidente non seulement dans les séances plénières, mais également et sans doute de manière plus significative, tout au long des séances de négociation informelle et s'est manifestée jusque dans la séance de clôture, où on a assisté à des échanges avenants et teintés d'humour entre le G- 77/Chine et l'UE, autour d'un certain nombre de points de divergence potentiels – a préparé le terrain pour une résolution positive des défis qui restent à relever d'ici à Johannesburg. Ainsi, au terme des trois journées de la session préparatoire, on parvint à une entente claire sur les aspects organisationnels à prendre en considération dans la perspective du Sommet, une entente englobant notamment, un accord sur les modalités particulières devant encadrer les futures réunions préparatoires, sur le calendrier provisoire des travaux du Sommet (les dates de la réunion étant enfin confirmées), et sur les arrangements devant régir l'accréditation et la participation des ONG et des différents groupes sociaux, le long du processus préparatoire et dans les travaux du Sommet proprement dit. Il est significatif que les apports de la société civile ait été entièrement intégrées dans le processus, dans la foulée des bonnes pratiques en matière de participation expérimentées dans d'autres réunions des Nations Unies, même si, suite aux interventions de la Chine, le champ de cette participation a été limité aux seuls groupes sociaux et ONG accrédités. La réunion a donné également aux délégués l'occasion de se pencher sur les dispositions logistiques prises par l'Afrique du Sud pour la conférence, et à l'expression, par la majorité d'entre eux, d'un authentique sentiment de confiance quant à la bonne préparation de l'Afrique du Sud pour cet ambitieux événement. LE LONG CHEMIN A PARCOURIR D'ICI JOHANNESBURG Nonobstant le fait que la réunion ait été à même d'édifier de solides fondations pour le Sommet qui, rappelons-le, doit se dérouler à Johannesburg, en Afrique du Sud, du 2 au 11 septembre 2002, d'importants obstacles potentiels restent encore à lever sur le chemin qui y mène, sachant que le moindre d'entre eux risque de s'avérer capable de miner les chances d'y parvenir à un accord sur les mesures concrètes favorisant la mise en oeuvre du développement durable. L'une des tâches formidables incombant au Bureau et aux gouvernements hôtes (l'Indonésie et l'Afrique du Sud) consiste à veiller au maintien de la dynamique positive engendrée par cette réunion, compte tenu, en particulier, de l'intervalle de neuf mois qui nous sépare de la prochaine session du Comité Préparatoire. Comme cette première session préparatoire n'a pas été officiellement pilotée par le nouveau Bureau, on verra de quel degré de bonne collaboration ses membres seront capables et quel niveau de compétence personnel ils seront à même de mettre à contribution, non seulement pour le maintien de la dynamique durant les mois à venir, mais également pour garantir des résultats fructueux dans les discussions attendues où des sujets de discordances ne manqueront de faire surface. Un bon nombre de défis particuliers restent, en effet, à relever par le Secrétariat de la CDD, le Bureau, les gouvernements hôtes et les diverses délégations, au cours des moins à venir, aux fins de garantir la réussite du Sommet et un résultat significatif. Parmi ces défis: l'élévation et le maintien du niveau d'engagement au sein des gouvernements et de leurs ministères des affaires étrangères; l'établissement d'un équilibre effectif entre les exigences de l'évaluation de la mise en application des engagements pris à Rio et celles de l'identification des préoccupations reflétant les changements survenus depuis Rio; la réalisation d'une entente sur les méthodes à employer pour l'intégration efficace du processus de la gouvernance environnementale internationale, et la résolution du chevauchement entre les dates des réunions du PNUE et celles des sessions préparatoires; l'établissement d'un ordre du jour axé sur l'avenir et suffisamment attractif pour assurer un engagement positif et actif de la part de l'ensemble des principaux groupes sociaux, y compris de la communauté du commerce et de l'industrie; et, le traitement des préoccupations des ONG et autres acteurs de la société civile, de manière à les rendre à même de participer efficacement dans le processus de négociation et veiller à ne pas les laisser isolés dans des sites satellites éloignés. L'exigence incontournable qui sous-tend tous ces défis, est l'impératif de parvenir à une entente sur les principaux thèmes devant être traités par le Sommet. Sans l'identification des problèmes précis et la proposition des solutions d'ensembles et des accords idoines, il sera difficile d'engager l'appui du plus haut niveau politique et de s'assurer d'une participation significative des Chefs d'Etats et de Gouvernement, et de l'engagement, idéal, des ministres des finances et du commerce et de l'industrie. Et sans la participation de ces derniers, il sera difficile pour ce rendez-vous de susciter l'intérêt des médias, si essentiel pour faire entendre le message du développement durable. Ce besoin de s'assurer de la participation des Chefs d'Etats et de Gouvernements est mis en phase avec l'une ou l'autre des exigences consistant soit à adopter une approche "évoluant de bas en haut" - à travers l'identification des thèmes tout au long des différentes réunions régionale, comme souhaité, par exemple, par le G-77/Chine – soit à déterminer un ensemble de thèmes sur une période de temps suffisamment longue pour permettre des contributions constructives et susciter un engagement réel des Chefs d'Etats et de Gouvernements. DEFRICHER DE NOUVEAUX TERRITOIRES OU FERTILISER CEUX DISPONIBLES? De tous les défis qui restent à relever sur la route du Sommet, celui de la conclusion d'un accord sur les thèmes à sélectionner sera probablement le plus ardu. L'un des thèmes communs émergeants est celui d'impact de mondialisation. Il semble, cependant, qu'il y a peu à espérer d'un débat au sommet autour de ce thème, compte tenu du caractère nébuleux et plutôt vague du concept du développement durable. Même si, assurément, ce ne sont pas les thèmes qui manquent, la difficulté résidera dans les voies et moyens de combiner les nombreuses préoccupations inhérentes à chacun d'eux, de manière à parvenir à des engagements sensés et significatifs en faveur de la mise en oeuvre de la durabilité. Les divergences qu'il faudra dépasser pour parvenir à un accord sur les engagements souhaités ont été mises en lumière tout au long des discussions de la CDD-9 et ont trouvé une illustration dans l'écart entre l'accent placé au sein de l'UE sur la définition des exigences requises pour l'amélioration des performances dans le domaine de l'environnemental et celui placé au sein du G-77/Chine sur les legs économiques et sociaux du développement durable. Comme formulé par le représentant de l'un des pays en développement, le Sommet doit démontrer que le concept de développement durable "peut réellement être un outil efficace pour la réalisation de l'essor des pays en voie de développement," au lieu d'être source de conditions et d'exigences écologiques imposées, entravant la croissance économique. A défaut, le Sommet "sera une pure perte de temps." Compte tenu de tout cela, le traitement des préoccupations suscitées par la mondialisation exige d'importants engagements sur des questions telles que celles de l'allégement de la dette et de l'éradication de la pauvreté, avec l'espoir de voir les pays industrialisés prendre, par exemple, un engagement sincère de desserrer leur protectionnisme agriculturale – une tâche certainement pas des plus aisée! D'autres blocs de la négociation et d'autres acteurs sociaux place l'accent sur le pilier environnemental de la durabilité. Tout en reconnaissant la nécessité d'œuvrer pour l'éradication de la pauvreté, ils ont appelé à une plus grande focalisation sur les effets de la richesse et à un traitement prioritaire pour le besoin de faire évoluer les modes de production et de consommation non durable, un domaine où peu de choses ont été faites depuis Rio. Autre préoccupation exprimée par ces participants, celle de la "crise de la mise en application," la critique étant qu'un trop grand nombre d'Accords Environnementaux Multilatéraux (AEM) ne sont rien de plus que des tigres en carton mâché. Les préoccupations concernant la mise en oeuvre, la coordination et l'application des AEM et la nécessité de procéder à la revue et au renforcement des agences environnementales des Nations Unies sont à la base même des travaux du Groupe Ministériel Intergouvernemental du PNUE sur la Gouvernance Environnementale Internationale. Ce Groupe, dont la première réunion s'est déroulée durant la CDD-9, est chargé d'étudier les points forts et des points faibles des arrangements disponibles en matière de gouvernance environnementale internationale. Comme l'ont révélé les discussions des trois derniers jours, d'importantes tensions demeurent autour de la question de savoir jusqu'à quel point et comment le résultat devrait être intégré dans le processus du Sommet. Un certain nombre de pays ont fait part de leurs réserves concernant le fait que l'équilibre entre les piliers environnemental, économique et social de la durabilité et le risque de voir le processus de la GEI outrepasser l'aspect environnemental. Au traditionnel conflit Nord Sud autour des priorités du développement, est venue s'ajouter l'impasse créée par la position des Etats-Unis sur le Traité de Kyoto, dont la ratification est depuis longtemps revendiquée comme l'un des résultats les plus importants attendus du Sommet. L'isolation internationale grandissante des Etats-Unis sur cette question continue à donner lieu à des spéculations sur leur rôle éventuel à Johannesburg. Ironisant sur ces faits, un certain nombre d'observateurs ont rappelé le Sommet de Rio, où le Président George Bush, contrairement à toute attente, est venu à Rio et a signé la Convention sur le Changement Climatique. Certains en sont à s'interroger sur le point de savoir quel impact des pressions similaires à celles exercées alors, par la communauté internationale, pourraient avoir sur son fils, et ce qui est en train d'être fait pour dégager le paquet d'accords complexes ayant trait au traité de Kyoto. OFFRIR UNE SOURCE D'INSPIRATION: DONNER L'EXEMPLE Dans son adresse au Sommet Mondial sur le Développement Social, en 1995, Nelson Mandela avait soulevé la question de savoir: "Comment sortir d'ici, simplement animés par la volonté de prendre part à de nouveaux sommets organisés sous l'égide des Nations Unies et consacrés à la mise en application de programmes que la Terre et ses habitants demandent et méritent ?" Avec des délégués affirmant ouvertement que la mise en application des engagements de Rio est loin d'être une grande réussite, d'aucuns estiment que le monde est en droit de se demander pourquoi il en serait autrement du Sommet de Johannesburg. Autrement dit et pour reprendre l'interrogation de l'un des observateurs: "le Sommet sera-t-il une simple CDD glorifiée ou amènera-t-il des changements palpables réels?" Nichés dans leur sanctuaire au sous-sol du bâtiment des Nations Unies, et pris dans les échanges du genre "un prêté pour un rendu" parfois complètement surréalistes si caractéristiques des négociations internationales, les délégués semblent souvent immunisés face à la réalité du monde extérieur, passant davantage de temps dans des discussions obtuses sur telle ou telle disposition procédurière que dans la recherche d'un accord sur telle ou telle action sensée. Alors que les délégués et les ONG ont passé toute la journée du mardi (1er mai/Journée du Travail) dans des délibérations autour des règles et des procédures devant encadrer le Sommet de Johannesburg, un peu partout dans le monde, de l'Australie au Zimbabwe, des activistes organisaient des marches pour exprimer leurs frustrations à l'égard de la globalisation, faisant écho aux manifestations qui se sont déroulées, une semaine auparavant, au Québec. Bien que la CDD ait échappé à de telles manifestations –en grande partie grâce à sa disposition innovante permettant la participation des principaux acteurs sociaux (certains esprits cyniques pourraient évoquer ici le caractère relativement obscur de son processus)– plusieurs observateurs se sont laissé aller à des spéculations, sur le point de savoir dans quelle mesure le Sommet de Johannesburg risquait de servir de théâtre pour des manifestations anti-mondialisation. Plus significative encore est la question de savoir si le Sommet de Johannesburg sera jamais capable de répondre aux préoccupations, jugées légitimes par beaucoup, de ces manifestants et celles des majorités silencieuses du monde en développement. A un niveau plus simple, l'amélioration de la crédibilité de ce processus onusien, exige des négociateurs de montrer l'exemple. A cet égard, l'ironie a voulu que les deux semaines de discussions sur le thème de l'énergie qui ont précédé la session préparatoire, ont eu lieu dans un bâtiment considéré comme étant un véritable monument de la mauvaise conception en terme d'efficience énergétique. Ironique aussi, le fait que dans l'élaboration de l'accord sur les dispositions procédurales, aucun engagement n'ait jamais été proposé pour la promotion de la durabilité environnementale et sociale dans le processus du Sommet. DE LA SAMBA A LA CHIMURENGA: La DANSE CONTINUERA-T-ELLE SUR LE MEME AIR? Avec son riche historique en matière de capacité de réalisation d'arrangements négociés sur des sujets complexes, l'Afrique du Sud offre un lieu de bonne augure pour la recherche de solutions novatrices aux défis posés aux développement durable et la stimulation de cette idée de "renaissance africaine" si fréquemment épousée par ses dirigeants. Reste toutefois que l'ultime responsabilité de sortir du Sommet avec des accords tangibles incombera aux gouvernements participants, à leurs négociateurs et aux acteurs sociaux qui les accompagneront. Il est à espérer qu'en préparant leurs bagages pour se rendre à New York, Bali et Johannesburg, ces participants non seulement prendront soin de ne pas prendre avec eux leurs positions conventionnelles éculées, mais qu'ils songeront à apporter avec eux un engagement authentique capable de servir d'exemple et d'illustrer le changement d'attitude requis pour la réalisation du développement durable. C'est seulement en agissant de la sorte, que, pour reprendre la formulation du Président Salim, le Sommet de Johannesburg aura des chances d'être commémoré comme ayant été un Sommet un Sommet "proche des préoccupations de la Terre" durant lequel les gouvernements auront su éviter les déclarations pompeuses sur la nécessité du changement et pu définir des programmes d'action concrets et des engagements opérationnels tangibles pour le développement durable. A SUIVRE D'ICI LE SOMMET MONDIAL SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE TABLE RONDE DES PERSONNALITES EMINENTES DU SOMMET MONDIAL 2002 SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE – REGION EST-ASIATIQUE ET PACIFIQUE: Les lieu et dates (2001) de cette table ronde sont encore à confirmer. Pour plus de détails, contacter: Rod Holesgrove, DESA, New York; tel: +1-212-963-5104; fax: +1-212-963-4260; e-mail: holesgrove@un.org; Internet: http://www.un.org/rio+10 REUNION PREPARATOIRE SOUS-REGIONALE DU SOMMET MONDIAL 2002 SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE – REGION DES ANDES: Cette réunion, dont les dates exactes restent à confirmer, se tiendra à Caracas, au Venezuela. Pour plus d'informations, contacter: Ricardo Sanchez Sosa, Director, UNEP Regional Office for Latin America and the Caribbean, Mexico; tel: +525-202-7529/7493; fax: +525-202-0950; e- mail: rsanchez@rolac.unep.mx; Internet: http://www.un.org/rio+10 CONFERENCE DES JEUNES SUR L'ENVIRONNEMENT ET LE DEVELOPPEMENT DURABLE: Cette réunion se déroulera à Borgholm, en Suède, du 23 au 27 mai 2001. Inscrite dans le cadre de la Présidence suédoise de l'Union Européenne, la conférence contribuera aux travaux préparatoires de la jeunesse sur le Sommet Mondial sur le Développement Durable. Pour davantage de renseignements, contacter: Secretariat, Swedish Environment Ministry; tel: +46-8- 440-8670; e-mail: camilla.funke@lsu.se; Internet: http://www.youth.se/ REUNION PREPARATOIRE SOUS-REGIONALE DU SOMMET MONDIAL 2002 SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE – REGION AFRIQUE DU SUD: Cette réunion aura lieu du 28 au 31 mai, au Botswana. Pour plus de détails, contacter: Sekou Toure, Director, UNEP Regional Office for Africa; tel: +254-2-624-285; fax: +254-2-624-324; e-mail: sekou.toure@unep.org; Internet: http://www.un.org/rio+10 TABLE RONDE DES PERSONNALITES EMINENTES DU SOMMET MONDIAL 2002 SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE – REGION EUROPE ET AMERIQUE DU NORD: Cette table ronde se tiendra du 6 au 8 juin 2001 à Vail, dans le Colorado, aux Etats-Unis. Pour plus d'informations, contacter: Rod Holesgrove, DESA, New York; tel: +1-212-963-5104; fax: +1-212-963- 4260; e-mail: holesgrove@un.org; Internet: http://www.un.org/rio+10 REUNION PREPARATOIRE SOUS-REGIONALE DU SOMMET MONDIAL 2002 SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE – REGION AFRIQUE DU NORD: Cette réunion se tiendra à Tunis, en Tunisie, du 11 au 14 juin 2001. Pour plus d'informations, contacter: Sekou Toure, Director, UNEP Regional Office for Africa; tel: +254-2-624-285; fax: +254-2-624-324; e- mail: sekou.toure@unep.org; Internet: http://www.un.org/rio+10 REUNION PREPARATOIRE SOUS-REGIONALE DU SOMMET MONDIAL 2002 SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE – REGION ASIE DU SUD-EST: Cette réunion se déroulera du 13 au 15 juin 2001, à Manille, aux Philippines. Pour davantage de détails, contacter: Nirmal Andrews, Director, UNEP Regional Office for Asia and the Pacific, Bangkok; tel: +66-2-288- 1870; fax: +66-2-280-3829; e-mail: andrewsni@un.org; Internet: http://www.un.org/rio+10 REUNION PREPARATOIRE SOUS-REGIONALE DU SOMMET MONDIAL 2002 SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE – REGION AMERIQUE LATINE ET CARAÏBES: Cette réunion aura lieu les 14 et 15 juin 2001, à Santiago, au Chili. Pour plus de détails, contacter: Ricardo Sanchez Sosa, Director, UNEP Regional Office for Latin America and the Caribbean, Mexico; tel: +525-202-7529/7493; fax: +525-202-0950; e-mail: rsanchez@rolac.unep.mx; Internet: http://www.un.org/rio+10 TABLE RONDE DES PERSONNALITES EMINENTES DU SOMMET MONDIAL 2002 SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE – REGION AMERIQUE LATINE ET CARAÏBES: Cette table-ronde se déroulera du 18 au 20 juin 2001, à Bridgeport, aux Barbades. Pour plus de renseignements, contacter: Rod Holesgrove, DESA, New York; tel: +1-212-963-5104; fax: +1-212- 963-4260; e-mail: holesgrove@un.org; Internet: http://www.un.org/rio+10 REUNION PREPARATOIRE SOUS-REGIONALE DU SOMMET MONDIAL 2002 SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE – REGION AMERIQUE CENTRALE: Cette réunion est prévue les 21 et 22 juin, à San Salvador, au Salvador. Pour davantage de détails, contacter: Ricardo Sanchez Sosa, Director, UNEP Regional Office for Latin America and the Caribbean, Mexico; tel: +525-202-7529/7493; fax: +525-202-0950; e-mail: rsanchez@rolac.unep.mx; Internet: http://www.un.org/rio+10 TABLE RONDE DES PERSONNALITES EMINENTES SUR LE SOMMET MONDIAL 2002 SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE – REGION AFRIQUE: Cette table ronde se déroulera du 25 au 27 juin 2001, au Caire, en Egypte. Pour plus d'informations, contacter: Rod Holesgrove, DESA, New York; tel: +1-212-963-5104; fax: +1-212-963-4260; e-mail: holesgrove@un.org; Internet: http://www.un.org/rio+10 REUNION PREPARATOIRE SOUS-REGIONALE DU SOMMET MONDIAL 2002 SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE – REGION AFRIQUE DE L'OUEST: Cette réunion aura lieu du 25 au 28 juin 2001, à Abuja, au Nigeria. Pour plus de renseignements, contacter: Sekou Toure, Director, UNEP Regional Office for Africa; tel: +254-2-624-285; fax: +254-2-624-324; e- mail: sekou.toure@unep.org; Internet: http://www.un.org/rio+10 REUNION PREPARATOIRE SOUS-REGIONALE DU SOMMET MONDIAL 2002 SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE – REGION ASIE CENTRALE: Cette réunion se tiendra du 27 au 29 juin 2001, à Almaty, au Kazakhstan. Pour plus d'informations, contacter : Nirmal Andrews, Director, UNEP Regional Office for Asia and the Pacific, Bangkok; tel: +66-2-288- 1870; fax: +66-2-280-3829; e-mail: andrewsni@un.org; Internet: http://www.un.org/rio+10 REUNION PREPARATOIRE SOUS-REGIONALE DU SOMMET MONDIAL 2002 SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE – REGION CARAÏBES: Cette réunion se tiendra du 28 au 30 juin 2001, à la Havane, à Cuba. Pour d'autres détails, contacter: Ricardo Sanchez Sosa, Director, UNEP Regional Office for Latin America and the Caribbean, Mexico; tel: +525-202- 7529/7493; fax: +525-202-0950; e-mail: rsanchez@rolac.unep.mx; Internet: http://www.un.org/rio+10 REUNION PREPARATOIRE SOUS-REGIONALE DU SOMMET MONDIAL 2002 SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE – REGION AFRIQUE CENTRALE: Cette réunion aura lieu à Libreville, au Gabon, du 9 au 13 juillet 2001. Pour plus d'informations, contacter: Sekou Toure, Director, UNEP Regional Office for Africa; tel: +254-2-624-285; fax: +254-2-624- 324; e-mail: sekou.toure@unep.org; Internet: http://www.un.org/rio+10 REUNION PREPARATOIRE SOUS-REGIONALE DU SOMMET MONDIAL 2002 SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE – REGION AFRIQUE DE L'EST: Cette réunion se tiendra du 16 au 19 juillet 2001 à Djibouti. Pour de plus amples informations, contacter: Sekou Toure, Director, UNEP Regional Office for Africa; tel: +254-2-624-285; fax: +254-2-624-324; e- mail: sekou.toure@unep.org; Internet: http://www.un.org/rio+10 TABLE RONDE DES PERSONNALITES EMINENTES DU SOMMET MONDIAL 2002 SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE – REGION ASIE MERIDIONALE CENTRALE: Cette table ronde se déroulera du 30 juillet au 1er août, à Bishkek, au Khirghizistan. Pour plus de renseignements, contacter: Rod Holesgrove, DESA, New York; tel: +1-212-963-5104; fax: +1-212-963- 4260; e-mail: holesgrove@un.org; Internet: http://www.un.org/rio+10 REUNION PREPARATOIRE SOUS-REGIONALE DU SOMMET MONDIAL 2002 SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE – REGION ASIE DU NORD-EST: Cette réunion se déroulera fin juillet à Pékin, en Chine. Pour plus de détails, contacter: Nirmal Andrews, Director, UNEP Regional Office for Asia and the Pacific, Bangkok; tel: +66-2-288-1870; fax: +66-2-280- 3829; e-mail: andrewsni@un.org; Internet: http://www.un.org/rio+10 REUNION PREPARATOIRE SOUS-REGIONALE DU SOMMET MONDIAL 2002 SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE – REGION ASIE DU SUD: Cette réunion se tiendra début août, soit au Bhoutan soit au Népal. Pour davantage de renseignements, contacter: Nirmal Andrews, Director, UNEP Regional Office for Asia and the Pacific, Bangkok; tel: +66-2-288- 1870; fax: +66-2-280-3829; e-mail: andrewsni@un.org; Internet: http://www.un.org/rio+10 REUNION PREPARATOIRE SOUS-REGIONALE DU SOMMET MONDIAL 2002 SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE – REGION PACIFIQUE: Cette réunion est prévue la deuxième quinzaine août 2001, à Samoa. Pour d'autres détails, contacter: Nirmal Andrews, Director, UNEP Regional Office for Asia and the Pacific, Bangkok; tel: +66-2-288-1870; fax: +66-2-280- 3829; e-mail: andrewsni@un.org; Internet: http://www.un.org/rio+10 REUNION PREPARATOIRE SOUS-REGIONALE DU SOMMET MONDIAL 2002 SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE – REGION AFRIQUE: Cette réunion se tiendra du 28 au 31 août 2001, à Nairobi, au Kenya. Pour plus d'informations, contacter: Hiroko Morita-Lou, DESA, New York; tel: +1-212-963-8813; fax: +1-212-963-4260; e-mail: morita-lou@un.org; Internet: http://www.un.org/rio+10 REUNION PREPARATOIRE SOUS-REGIONALE DU SOMMET MONDIAL 2002 SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE – REGION EUROPE: Cette réunion aura lieu les 24 et 25 septembre 2001, à Genève, en Suisse. Pour davantage de renseignements, contacter: Hiroko Morita-Lou, DESA, New York; tel: +1-212-963-8813; fax: +1-212-963-4260; e-mail: morita-lou@un.org; Internet: http://www.un.org/rio+10 TABLE RONDE DES PRINCIPAUX GROUPES SOCIAUX SUR LE SOMMET MONDIAL 2002 SUR LE DEVELOPPEMNT DURABLE – REGION OUEST ASIATIQUE: Cette table ronde se tiendra les 24 et 25 septembre 2001, à Manama, à Bahrain. Pour plus de détails, contacter: Mahmood Abdulraheem, Director, UNEP Regional Office for West Asia, Manama, Bahrain; tel: +973-826-600; fax: +973-823-110/1; e-mail: uneprowa@batelco.com.bh; Internet: http://www.un.org/rio+10 SOMMET DES ONG DU SUD: Ce sommet se déroulera du 8 au 10 octobre 2001 à Alger en Algérie, afin de préparer le Sommet Mondial sur le Développement Durable. Pour plus de détails, contacter: Esmeralda Brown, Southern Caucus Chairperson, New York; tel: +1-212-682- 3633; fax: +1-212-682-5354; e-mail: ebrown@gbgm-umc.org REUNION PREPARATOIRE SOUS-REGIONALE DU SOMMET MONDIAL 2002 SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE – REGION AMERIQUE LATINE ET CARAÏBES: Cette réunion aura lieu les 23 et 24 octobre 2001 à Rio de Janeiro, au Brésil. Pour plus de détails, contacter: Hiroko Morita-Lou, DESA, New York; tel: +1-212-963-8813; fax: +1-212-963-4260; e-mail: morita-lou@un.org; Internet: http://www.un.org/rio+10 REUNION PREPARATOIRE SOUS-REGIONALE DU SOMMET MONDIAL 2002 SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE – REGION ASIE DE L'OUEST: Cette réunion se tiendra du 28 au 30 octobre au Caire, en Egypte. Pour davantage de détails, contacter : Hiroko Morita-Lou, DESA, New York; tel: +1- 212-963-8813; fax: +1-212-963-4260; e-mail: morita-lou@un.org; Internet: http://www.un.org/rio+10 REUNION PREPARATOIRE SOUS-REGIONALE DU SOMMET MONDIAL 2002 SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE – REGION ASIE ET PACIFIQUE: Cette réunion se tiendrait du 27 au 29 novembre 2001 à Phnom Penh, au Cambodge, en fonction de la disponibilité des financements. Pour davantage d'informations, contacter: Hiroko Morita-Lou, DESA, New York; tel: +1-212-963-8813; fax: +1-212-963-4260; e-mail: morita-lou@un.org; Internet: http://www.un.org/rio+10 DEUXIEME SESSION PREPARATOIRE POUR LE SOMMET MONDIAL 2002 SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE: Cette réunion se tiendra du 28 janvier au 8 février 2002 au siège des Nations Unies à New York. Elle évaluera les processus préparatoires régionaux et nationaux, examinera le rapport du Secrétaire Général sur les principales politiques en vigueur et organisera un dialogue avec les acteurs sociaux. Pour de plus amples renseignements, contacter: Andrey Vasilyev, DESA; tel: +1-212-963-5949; fax: +1-212-963-4260; e-mail: vasilyev@un.org; Internet: http://www.un.org/rio+10; Concernant la participation des groupes sociaux, contacter: Zehra Aydin-Sipos, DESA; tel: +1-212-963-8811; fax: +1-212-963-1267; e-mail: aydin@un.org. TROISIEME SESSION PREPARATOIRE POUR LE SOMMET MONDIAL 2002 SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE: Cette réunion se déroulera au Siège des Nations Unies, à New York, du 25 mars au 5 avril 2002. Elle devrait aboutir à un document « d'évaluation » préliminaire et aux éléments du programme de travail futur de la CDD. Pour plus d'informations, contacter: Andrey Vasilyev, DESA; tel: +1-212-963- 5949; fax: +1-212-963-4260; e-mail: vasilyev@un.org; Internet: http://www.un.org/rio+10; Pour les renseignements concernant les groupes sociaux, contacter: Zehra Aydin-Sipos, DESA; tel: +1-212- 963-8811; fax: +1-212-963-1267; e-mail: aydin@un.org. QUATRIEME SESSION PREPARATOIRE POUR LE SOMMET MONDIAL 2002 SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE: Cette réunion aura lieu du 27 mai au 7 juin 2002, à Bali, en Indonésie. Elle inclura des séances de dialogue impliquant des Ministres et des représentants de groupes sociaux et devrait produire les éléments nécessaires à l'élaboration du document politique concis devant être soumis au Sommet de 2002. Pour plus de détails, contacter: Andrey Vasilyev, DESA, New York; tel: +1-212-963-5949; fax: +1-212-963-4260; e-mail: vasilyev@un.org; Internet: http://www.un.org/rio+10; Pour les renseignements concernant la participation des groupes sociaux, contacter: Zehra Aydin-Sipos, DESA; tel: +1-212-963-8811; fax: +1- 212-963-1267; e-mail: aydin@un.org. SOMMET MONDIAL SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE: Le Sommet Mondial sur le Développement Durable se tiendra à Johannesbourg, en Afrique du Sud, du 2 au 11 septembre 2002. Pour de plus amples informations, contacter: Andrey Vasilyev, DESA, New York; tel: +1-212-963-5949; fax: +1-212-963-4260; e-mail: vasilyev@un.org; Internet: http://www.un.org/rio+10; Pour des renseignements relatifs aux groupes sociaux, contacter: Zehra Aydin-Sipos, DESA; tel: +1-212- 963-8811; fax: +1-212-963-1267; e-mail: aydin@un.org. Ce numéro du Bulletin des Négociations de la Terre © a été rédigé par Jonathon Hanks , Wendy Jackson , Wagaki Mwangi et Alison Ormsby . Edition Numérique: Ken Tong et Leila Mead . Editrice en Chef: Pamela S. Chasek, Ph.D. . Version Française: Mongi Gadhoum: . Directeur du Service Information: Langston James Goree VI . Chef Opérateur: Marcela Rojo . Assistant en Ligne: Diego Noguera . Les principaux bailleurs de fonds du Bulletin sont: Le Ministère Néerlandais des affaires Etrangères, le Gouvernement du Canada (à travers l'ACDI et le DFAIT), les Etats- Unis (à travers l'USAID), l'Agence Suisse de l'Environnement, des Forêts et du Paysage (SAEFL), le Royaume-Uni (à traversz le DFID et l'OAEC), la Commission Européenne (DG-ENV), le Ministère Danois des Affaires Etrangères et le Gouvernement Allemand ( à travers le Ministères de l'Environnement (BMU) et de la Coopération pour le Développement (BMZ)). Un soutien général a été accordé au Bulletin au titre de l'exercice 2001, par: les Ministères Autrichiens de l'Environnement et des Affaires Etrangères, les Ministères Norvégiens de l'Environnement et des Affaires Etrangères, les Ministères Finlandais des Affaires Etrangères et de l'Environnement, le Gouvernement Australien, les Ministères Suédois de l'Environnement et des Affaires Etrangères et le Ministère de l'Environnement du Japon (à travers l'IGES). La version Française est financée par le Ministère Français des Affaires Etrangères. Le Bulletin est joignable à et au tel: +1-212-644-0204; fax: +1-212-644-0206. L'IIDD peut être contacté par à et par courrier au 161, Portage Avenue East, 6th Floor, Winnipeg, Manitoba R3B 0Y4, Canada. Les opinions exprimées dans le Bulletin appartiennent à leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement les vues de l'IIDD et des bailleurs de fonds. Des extraits du Bulletin peuvent être utilisés uniquement dans des publications non commerciales moyennant une citation appropriée. Les versions électroniques du Bulletin sont diffusées par courriel et sont disponibles à travers le serveur WWW Linkages à: http://enb.iisd.org/.