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Le Coprésident Ilkka
Ristimäki (Finlande) acceuillant le porte-parole du UE, le délégué
du Portugal >
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David Harcharik, Président de la Cellule
Inter-agences sur les Forêts (ITFF), attira l'attention sur trois
thèmes clés: les objectifs, la mise en application et les partenariats.
Au sujet de la mise en application, il souligna la nécessité d'actions
concrètes pour la mise en uvre des recommandations, ajoutant que
l'argent est la meilleure mesure d'engagement.
Real Audio
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Klaus
Töpfer, Directeur Exécutif du PNUE, déclara que les forêts ne devaient
plus être considérées comme une simple
fabrique de produits ligneux, car elles sont importantes pour la conservation
et la protection de l'environnement. Il souligna également l'importance
des forêts et des terres boisées pour la gestion de l'eau, la conservation
de la biodiversité,
et pour la rupture du vicieux de la pauvreté associée à la déforestation
et à la sécheresse. En conclusion, il déclara que les problèmes créer
hier ne sauraient être résolus avec la manière de penser d'hier. A
droite: Töpfer et Jill Hanna de la Commission Europénne.
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Louise
Fréchette, Secrétaire
Générale Adjointe de l'ONU, nota que les gouvernements reconnaissaient
de plus en plus les conséquences du réchauffement de la planète
mais refuse encore de rattacher le développement à la durabilité
environnementale. L'oratrice
indiqua également que le processus du FIF a créé une dynamique scientifique
et politique et a encouragé l'amélioration des politiques nationales.
Elle
souligna l'importance que revêtent les délibérations du FIF pour
les autres domaines clés du développement durable et affirma que
les forêts constituaient un peu la quintessence des problèmes mondiaux.
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Emi Watanabe, Administratrice
Adjointe du PNUD, déclara que le FIF pouvait aider à inverser la vague
contre l'approche des "affaires comme d'habitude", en prenant des
décisions ayant un impact significatif et positif sur les environnements
et les moyens de subsistance des populations pauvres. Elle nota que
le PNUD était, de manière primordiale, impliqué au niveau des ressources
financières, et appela à une action concrète et déterminée de la part
de la communauté internationale.
RealAudio
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Juan Mayr, Ministre
Colombien de l'Environnement et Président de la CDD-8, assura les
délégués qu'une focalisation sur les domaines de consensus pouvait
mener à de bons résultats et leur souhaita plein succès dans leurs
travaux.
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Le
PORTUGAL, au nom de l'UE,
souligna la nécessité d'envoyer un message clair à la CDD-8 et
nota le large soutien apporté à l'institutionalisation du dialogue
politique international sur les questions forestières. Concernant
le financement, il indiqua que la gestion durable de forêt (GDF)
doit être autosuffisante à long terme et encouragea les partenariats
entre les secteurs public et privé. Il nota que bien qu'elle soit
en faveur de la négociation d'un instrument juridique contraignant
(IJC), l'UE reste ouverte à d'autres propositions. >
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CUBA
nota les progrès réalisés jusqu'ici sur les aspects techniques
des forêts, mais fit part de sa préoccupation concernant l'absence
de consensus sur les éléments politiques. Le délégué mit en relief,
entre autres, la nécessité d'un équilibre entre la GDF et les exigences
du développement économique, les exigences particulières des différents
écosystèmes, les besoins particuliers des pays les moins avancés et
de liens entre les forêts et les communautés rurales et leur essor.. |
Le délégué du Nigéria,
porte-parole du G77/Chine >
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Divers: |
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Juan Mayr (à
gauche) discutant du récent résultat probant des négociations
de Biosécurité à Montréal, avec Kimo Goree (en haut à droite),
Directeur de Publication du BNT et Alison Drayton (en bas à droite),
représentante de la Guyane. |
Evénement spécial en marge de la conférence:
ONG/OIP sur les Causes Sous-jacentes de la Déforestation |
Marcus Colchester, de Forest People's
Program (à gauche), a présidé l'événement qui s'est déroulé le jour
d'ouverture de la conférence, à l'heure du déjeuner. L'objectif
en était d'informer les participants du FIF des progrès réalisés
dans le cadre de
l'Initiative sur les Causes Sous-jacente (UCI) et de présenter les
divers rapports d'ONG sur le respect des obligations retenues par
le GIF >>
Simone Lovera (bosques@sobrevivencia.org.py,
au centre) de Friends of the Earth Paraguay, a parlé des dernières
réalisations de l'UCI >>
Andrei Laletin (laletin@online.ru,
à droite), de Friends of the Siberian Forests, a parlé du premier
atelier national sur les causes sous-jacentes de la déforestation
(CSJD), tenue à Alusha, en Ukraine. La présence y était de niveau
gouvernemental national, départemental et local et les participants
y étaient parvenus à un consensus sur les CSJD en Ukraine. >>
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<< Bill Mankin (gfpp@igc.org,
à gauche), du Global Forest Policy Project, a présenté un projet de
rapport intitulé "Keeping the Promise? An NGO Review of the Implementation
of the IPF Proposals for Action in Select Countries". Le rapport est
un compendium de résumés de 40 évaluations nationales sur la mise
en conformité aux propositions de GIF, qui affirme "qu'aucun pays
parmi ceux figurant dans cette évaluation, n'a rempli, de manière
adéquate, les engagements touchant à l'application des propositions
du GIF". Le rapport est disponible au http://www.bionet-us.org.
<< Ricardo Carrere, World Rainforest Movement (http://www.wrm.org.uy,
à droite) a présenté un rapport de synthèse sur la réunion stratégique
mondiale conjointe ONG/OIP sur le thème des institutions, arrangements
et mécanismes d'action dans le domaine des forêts, tenue les 4 et
5 décembre, à Ottawa. Les participants y avaient souligné la nécessité
de se conformer aux obligations prises en faveur des forêts, et examiné
les possibilités de mettre en place des mécanismes permettant de s'assurer
du respect de ces obligations. |
DANS LES COULOIRS:
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Le(s) nouveau(x) mécanisme(s)
susceptible(s) de faire avancer le travail du FIF, a (ont) constitué(s)
le principal sujet de conversation dans les couloirs. Bon nombre
de délégations sont arrivé à cette réunion final du FIF, bien déterminés
à réaliser le consensus avant la CDD, mais sans idée claire quant
à la forme que pourrait prendre ce consensus. Il semble que beaucoup
nourrissent l'espoir de voir quelqu'un avancer quelque chose de
pratique. Plusieurs délégués ont appelé à plus de volonté politique
mais, comme l'a suggéré l'un d'entre eux, le fait qu'il y ait tant
de références à la volonté politique est un signe de son absence.
Il semble que le débats sur la question du financement sera le principal
point d'achoppement, certains délégués déplorant le fait que les
processus du GIF et du FIF ne soit pas parvenus à ce jour de dégager
de nouvelles sources de financement et se demandant s'il y aura
jamais un financement.
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