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Quatrième Session du Forum Intergouvernemental sur les Forêts
Photos et RealAudio du 4 février
 

4 février:
Vendredi 4 février, les délégués se sont réunis en séance Plénière pour l'examen du projet de proposition des Coprésidents concernant l'arrangement international sur les forêts (Catégorie III). Le Groupe de Travail 1 a poursuivi ses négociations autour des libellés crochetés portant sur le thème des connaissances traditionnelles liées à la forêt (CTLF), le Groupe de Travail 2 s'est réuni brièvement pour entendre lecture des mises à jours concernant aux progrès réalisés par les groupes de contact et le groupe de contact sur le thème des techniques écologiquement rationnelles (TER) a tenu une réunion. Le groupe de contact sur les finances s'est réuni, samedi
La Plénière de vendredi a eu lieu dans la Salle de Conference 2, contrairement aux autres Plénière precedentes qui furent dans la salle du Conseil de Tutelle >>


PLENIERE

Coprésident Ristimäki introduisit le texte des Coprésidents concernant l'arrangement international sur les forêts, soulignant que l'intention en était de faciliter les processus des négociations. Le texte propose l'établissement: d'un Conseil des Nations Unies sur les Forêts (CNUF), sous l'égide de la CDD ou de l'AG, devant se réunir bi-annuellement pour la réalisation d'un consensus, le suivi des progrès, et la coordination et l'élaboration des politiques; d'un Partenariat des Nations Unies sur les Forêts (PNUF), comprenant les organisations et les institutions financières internationales et régionales opérant dans le domaine des forêts; d'un comité d'organisation doté d'une structure similaire à celle de l'ITFF; et d'un petit secrétariat.

L'UE s'interrogea sur la manière dont le CNUF pouvait renforcer l'engagement en faveur de la GDF et souligna le besoin d'élaborer une approche participative. L'UE réitéra sa préférence pour la négociation d'un IJC et déplora l'omission de l'accord international dans le programme de travail proposé pour le CNUF.
Le G-77/CHINE déclara que le projet de texte est focalisé sur les fonctions de coordination et de développement des politiques, en isolation des ressources financière, et estima, peu adéquate, la proposition de procéder à une ré-affectation des fonds provenant du budget des Nations Unies et autres organisations. L'orateur mit en relief la nécessité des ressources financières, que ce soit à travers la mise en place du fonds mondial pour les forêts ou le renforcement du FEM.
Le CANADA proposa l'adoption d'une approche à deux volets: une phase transitoire durant laquelle le CNUF proposé se concentrerait sur la mise en œuvre des propositions d'action des GIF/FIF; et la mise en place d'un comité de négociation international (CNI) pour l'élaboration d'une convention couvrant l'ensemble des fonctions et des éléments identifiés par le FIF..

Le BRESIL plaida pour la nécessité: d'accorder une importance égale à la coordination, à l'exécution et à la mise en place des politiques; de mieux traiter le suivi des progrès; et de chercher à assurer un engagement plus fort en faveur de la GDF. Le délégué nota également qu'il avait suffisamment de consensus ou de connaissances pour le lancement d'un processus de négociation autour d'un IJC.

La NOUVELLE ZELANDE appela à une structure institutionnelle plus légère et s'opposa à l'insertion de références à un nouvel IJC, notant que la négociation d'un IJC risquait d'empêcher la prise de mesure en faveur de la GDF et la mise en application des arrangements existants.

La SUISSE appuya l'élaboration d'un IJC, arguant que, si appliquée, la structure proposée ne parviendrait pas à mettre en pratique les nombreuses propositions d'actions du GIF.

Exposé en marge de la Conférence: "Les Problèmes posés aux Plantations: les arbres, le gaz carbonique, l'argent, l'élément humain et le pouvoir"

Miguel Lovera Rivas (à gauche) de FRIENDS OF THE EARTH-Paraguay a présidé un Evénement ONG sur le thème des problèmes posés aux plantations, organisé par le Mouvement Mondial pour les Forêts Pluvieuses (WRM) et Friends of the Earth International.

Ricardo Carrere (en haut, au centre) du WORLD RAINFOREST MOVEMENT-Uruguay (http://www.wrm.org.uy) a parlé des effets environnementaux et sociaux des plantations à grande échelle. L'orateur a expliqué qu'étant donné que les plantations ne sont pas capables de remplacer la biodiversité et les multiples fonctions des forêts, elles ne sont pas attractives pour la faune et pour les communautés locales et n'apportent pas d'amélioration à l'environnement. Il a démontré les effets négatifs des plantations, notamment, l'épuisement des sols provoqué par la monoculture. Il a affirmé que les plantations exacerbent la déforestation parce que les communautés locales à la recherche d'aliments et de plantes, finissent par migrer pour faire de nouveaux défrichements ailleurs.
Dans cet extrait RealAudio, Larry Lohmann (photo ci-dessus, à gauche) du WRF-UK a soulevé de nouvelles questions touchant à l'atténuation des changements climatiques et a décrit deux catégories de conflits provoquées par l'utilisation des plantations en guise de trou d'absorption du gaz carbonique.

Dans d'autres présentations, Hernan Verscheure (seconde photo, à droite), de Friends of the Earth-Chile, a parlé des effets des plantations sur les communautés pauvres au Chili, de la manière dont ils ont été décrits dans une étude de cas publiée récemment. Simone Lovera (à gauche), de Friends of the Earth-Paraguay, a parlé des modes de consommation, des mesures d'encouragement et des subventions ayant trait aux plantations. Marcus Colchester (ne figure pas sur les photos), de Forest Peoples Program-UK, a parlé des droits des populations indigènes et de la déforestation.


DANS LES COULOIRS: 
Quelques délégués ont laissé entendre que certains pays industrialisés espéraient prolonger les discussions sur la question des ressources financières jusqu'à obtenir une idée claire quant au point savoir si, oui ou non, il y aura un instrument juridique contraignant sur les forêts. D'autres spéculations croient savoir que les pays industrialisés en question ne souhaitent pas révéler à leurs collègues des pays en développement qu'ils n'ont que peu de fonds additionnels à offrir, de crainte de voir cela provoquer un changement d'attitude à l'égard de l'IJC..
<< Ian Fry, du BNT, parlant avec Adam Delaney, representant du Papua Nouvelle Guinee.

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