Exposé en marge
de la Conférence: "Les Problèmes posés aux Plantations: les
arbres, le gaz carbonique, l'argent, l'élément humain et le pouvoir"
Miguel Lovera Rivas (à gauche) de
FRIENDS OF THE EARTH-Paraguay a présidé un Evénement ONG sur le
thème des problèmes posés aux plantations, organisé par le Mouvement
Mondial pour les Forêts Pluvieuses (WRM) et Friends of the Earth
International.
Ricardo Carrere (en haut, au centre)
du WORLD RAINFOREST MOVEMENT-Uruguay (http://www.wrm.org.uy) a parlé
des effets environnementaux et sociaux des plantations à grande
échelle. L'orateur a expliqué qu'étant donné que les plantations
ne sont pas capables de remplacer la biodiversité et les multiples
fonctions des forêts, elles ne sont pas attractives pour la faune
et pour les communautés locales et n'apportent pas d'amélioration
à l'environnement. Il a démontré les effets négatifs des plantations,
notamment, l'épuisement des sols provoqué par la monoculture. Il
a affirmé que les plantations exacerbent la déforestation parce
que les communautés locales à la recherche d'aliments et de plantes,
finissent par migrer pour faire de nouveaux défrichements ailleurs.
Dans
cet extrait RealAudio, Larry
Lohmann (photo ci-dessus, à gauche) du WRF-UK a soulevé de nouvelles
questions touchant à l'atténuation des changements climatiques et
a décrit deux catégories de conflits provoquées par l'utilisation
des plantations en guise de trou d'absorption du gaz carbonique.
Dans d'autres présentations, Hernan
Verscheure (seconde photo, à droite), de Friends of the Earth-Chile,
a parlé des effets des plantations sur les communautés pauvres au
Chili, de la manière dont ils ont été décrits dans une étude de
cas publiée récemment. Simone Lovera (à gauche), de Friends of the
Earth-Paraguay, a parlé des modes de consommation, des mesures d'encouragement
et des subventions ayant trait aux plantations. Marcus Colchester
(ne figure pas sur les photos), de Forest Peoples Program-UK, a
parlé des droits des populations indigènes et de la déforestation.
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DANS LES COULOIRS:
Quelques délégués ont laissé entendre que certains pays industrialisés
espéraient prolonger les discussions sur la question des ressources
financières jusqu'à obtenir une idée claire quant au point savoir
si, oui ou non, il y aura un instrument juridique contraignant sur
les forêts. D'autres spéculations croient savoir que les pays industrialisés
en question ne souhaitent pas révéler à leurs collègues des pays
en développement qu'ils n'ont que peu de fonds additionnels à offrir,
de crainte de voir cela provoquer un changement d'attitude à l'égard
de l'IJC..
<< Ian Fry, du BNT, parlant avec Adam Delaney,
representant du Papua Nouvelle Guinee.
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