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Daily report for 2 June 2003

Lundi, les dlgus ont examin les progrs raliss dans la mise en uvre relative au maintien du couvert forestier (MCF) puis, dans l'aprs-midi, ont repris leur dbat sur les aspects conomiques des forts (AEF), avant de s'engager dans une discussion de fond sur la question du format des rapports. Dans la soire, les dlgus se sont runis, de manire informelle, pour examiner les dcisions ayant trait au Fonds Fiduciaire. Ils se sont galement runis tout au long de la journe pour ngocier le cahier des charges des groupes d'experts spciaux.

LE MAINTIEN DU COUVERT FORESTIER

Pekka Patosaari, Coordonnateur et Chef du Secrtariat du FNUF, a introduit le rapport concernant le thme du MCF pour rpondre aux besoins prsents et futurs (E/ CN.18/2003/8). Il a donn un aperu sur les progrs accomplis dans ce domaine et a mis en relief les dfis qui restent relever, notamment celui de l'absence de donnes et d'informations suffisantes et celui du besoin de renforcer les capacits et d'amliorer la coopration et les interconnexions intersectorielles.

Le MAROC, au nom du G-77/Chine, appuy par l'ARGENTINE, l'INDE, l'IRAN et l'ARABIE SAOUDITE, a mis en exergue les liens du MCF avec les AEF, la sant et la productivit des forts (SPF), les zones protges et autres lments du programme du FNUF. Le dlgu a soulign l'impratif d'une action immdiate action, ajoutant que les mesures proposes requirent des ressources financires, des technologies cologiques, un renforcement des capacits et l'instauration de meilleures conditions pour le commerce international. Il a indiqu que les effets transversaux sont la fois de dimension nationale et internationale et, avec la SUISSE, a soulign l'importance de la coopration internationale.

La GRECE, au nom de l'UE et des pays y accdant, a mis l'accent sur l'importance: de la garantie des rgimes fonciers et des droits de proprits; de la valeur des critres et indicateurs (C&I) en tant qu'outil au service de la gestion forestire durable (GFD); de la contribution des forts plantes dans l'radication de la pauvret et dans la prservation de la biodiversit; et, avec la SUISSE, des plantations de bois d'uvre, et de s'assurer de leur viabilit environnementale et sociale. FIDJI, au nom du Groupe du Forum des Iles du Pacifique, a parl de l'importance des services forestiers autres que le bois d'uvre, tels que les combustibles, la mdecine et la protection des eaux et des sols, et a appel un dveloppement des partenariats pour le traitement du problme des ressources financires et humaines limites de la rgion.

Le CONGO a dclar que le rapport value de manire insuffisante la mise en uvre des stratgies et des lgislations nationales, a not que les difficults rencontres dans la mise en application des politiques sont dues au manque de ressources humaines et financires, et a appel des financements pour les projets axs sur l'occupation des sols et des zones protges. La NOUVELLE ZELANDE a soulign la ncessit d'investissement long terme dans l'laboration des politiques et des lgislations, et de l'implication du secteur priv. Le dlgu a galement not les conclusions d'un rcent atelier tenu en Nouvelle Zlande sur le thme des forts plantes.

Le TOGO a appel des moyens appropris et un renforcement des capacits pour permettre la collecte des donnes forestires lies la biodiversit dans les pays en dveloppement, et, avec la SUISSE, a indiqu que le soutien international peut s'avrer indispensable pour des actions particulires. L'INDONESIE a dcrit ses efforts fournis dans le domaine intersectoriel et visant au MCF, englobant des activits de restauration et un moratoire sur la conversion forestire. La CHINE a soulign le besoin d'une approche exhaustive dans le domaine de la restauration du couvert forestier. Le Royaume-Uni a donn un aperu sur le travail accompli en matire de GFD, mettant en exergue, entre autres, sa participation active dans le Partenariat Mondial pour la Restauration des Paysages Forestiers.

La COLOMBIE a voqu la ncessit d'intgrer les stratgies axes sur les forts et la biodiversit, de garantir la participation de la socit civile dans la gestion des zones protges, de reconnatre les droits de proprit intellectuelle des communauts locales, et de procder la collecte des donnes crdibles concernant le couvert forestier. La TURQUIE a soulign l'importance des services et des fonctions non-conomiques des forts, et des dfis consistant vaincre la pauvret qui svit dans les communauts forestires dpendantes des forts. Le dlgu des ETATS-UNIS a recommand que les pays jouent un rle plus actif dans la collecte des donnes et dans les prvisions long terme de l'volution des marchs de bois d'uvre. La MALAISIE a mis en relief le besoin urgent: d'un change libre et d'un climat de soutien conomique; de ressources financires pour aider les pays en dveloppement concrtiser la GFD; et d'une intgration des cots environnementaux des biens et des services forestiers. Le dlgu a recommand de parvenir un accord sur le concept de couvert forestier optimal, et que le Partenariat de Collaboration sur les Forts (PCF) labore des mthodologies pertinentes.

Le CANADA a appuy la ncessit de programmes forestiers nationaux (PFN) et autres stratgies nationales pertinentes aux forts, et a accueilli favorablement les suggestions ayant trait: aux C&I; l'aide internationale; et aux tudes mondiale et rgionale menes par la FAO et la Commission Economique pour l'Europe. La SUISSE a retrac l'historique de sa GFD et a soulign l'importance de l'action l'chelon national. L'IRAN a dcrit son PFN, et a not la participation du secteur priv et d'autres parties prenantes. L'INDE a apport son appui aux efforts fournis par le FNUF et le PCF dans l'laboration de la base de donnes concernant les ressources ligneuses et non-ligneuses. L'ARGENTINE a dcrit son programme forestier social, qui intgre des initiatives visant rduire la pauvret. La REPUBLIQUE DE COREE a soulign la ncessit d'intgrer les considrations intersectorielles et de renforcer les mcanismes de coordination entre les secteurs forestiers et les autres secteurs en rapport. Le MEXIQUE a donn un aperu sur son PFN, sur la base d'une approche sectorielle et a soulign le rle de l'aide rgionale, dans la fourniture de mcanismes d'change d'informations.

Le LESOTHO a parl des obstacles qui ont entrav, dans le pass, ses efforts visant maintenir le couvert forestier, et a formul la requte officielle d'tablir un partenariat rgional. La POLOGNE a tabli une distinction entre le MCF et le maintien de la qualit des forts, et a parl de la ncessit d'une gestion forestire adquate pour amliorer la sant et la productivit des forts. L'EGYPTE a prsent ses accomplissements dans le domaine du MCF, travers l'irrigation et la mise en valeur des zones dsertiques, la reconnaissance du rle du secteur priv.

L'EQUATEUR a indiqu que le MCF est en rapport avec la responsabilit de fournir des moyens de subsistance aux communauts dpendantes des forts, et a encourag une canalisation des ressources financires vers les PFN. L'ARABIE SAOUDITE a donn un aperu sur ses ralisations dans le domaine de l'afforestation et de l'tablissement de zones protges. Le Secrtariat des PAYS A FAIBLE COUVERT FORESTIER (PFCF) a soulign le besoin d'amliorer le renforcement des capacits, les changes d'expriences aux chelons national et rgional, et la matrise de la croissance dmographique, en tant moyens au service du MCF. Le dlgu a propos que la FAO mne des tudes rgionales dans ce domaine.

LES ASPECTS ECONOMIQUES DES FORESTS

L'aprs-midi, les dlgus ont repris leur discussion sur les AEF. CUBA a demand une amlioration de l'quilibre quant l'implication des secteurs public et priv dans la ralisation de la GFD, a mis en relief le besoin d'amliorer le transfert des technologies, et, avec la CHINE et la SUISSE, a exhort les pays donateurs honorer leurs engagements dans le domaine de l'aide.

La COLOMBIE a appel une coopration intersectorielle et davantage d'investissements pour s'assurer de la comptitivit conomique de la GFD. La CHINE a dclar que le secteur forestier ncessite une structure industrielle avance, assortie d'un environnement adquat et d'valuations d'impact social. Le TOGO a mis l'accent sur les effets adverses des lgislations forestires qui ignorent la valeur conomique et sociale des forts. L'ITALIE a soulign l'importance de l'intgration de l'AEF dans les mesures de conservation visant promouvoir la sant et la productivit des forts.

Mettant en exergue les multiples avantages offerts par les forts, le JAPON a appel l'adoption d'une approche fonde sur la loi du march, dans la GFD, et a indiqu que la libralisation du commerce doit tre accompagner de politiques environnementales et sociales rationnelles.

La FINLANDE a parl de son partenariat public-priv qui optimise la production de bois d'uvre, l'utilisation de l'nergie et la fixation du carbone. La MALAISIE a appel l'amlioration de la collecte et de la divulgation des donnes; l'tude des effets conomiques et sociaux des substituts mon ligneux du bois d'uvre; et, avec l'ARGENTINE, la collaboration dans les efforts d'intgration des cots; et la suppression des barrires commerciales. L'EQUATEUR a appel la FNUF-3 aider prvenir les interfrences internationales avec les politiques environnementales intrieures et le soutien du renforcement des institutions environnementales. L'AFRIQUE DU SUD a soulign l'importance des processus dcisionnels participatifs et a appel des propositions concrtes visant s'assurer d'une rpartition mondiale quitable des avantages offerts par les forts.

La NORVEGE a mis en relief les avantages offerts par la GFD pour l'allgement de la pauvret; a recommand d'accorder une priorit la GFD dans l'aide au dveloppement ayant trait aux forts et, avec l'ARGENTINE, a appel la lutte contre l'exploitation forestire illicite. L'AUSTRALIE a mis en exergue le dfi consistant en l'tablissement d'un quilibre entre protection et production, a encourag la suppression des risques d'investissement souverains, et, avec le CANADA et le CHILI, a exhort les pays ne pas recrer les propositions d'action des GIF/FIF. L'ARGENTINE a parl du lien entre les forts et les changements climatiques. Le CANADA a not ses progrs, et a attir l'attention sur la participation des peuples indignes dans les processus de certification forestire. Le ROYAUME-UNI a voqu, entre autres, la recherche en cours pour l'estimation de la valeur des services forestiers non ligneux et a rappel le mmorandum d'accord sign avec l'Indonsie, pour la lutte contre l'exploitation illicite.

La SUISSE a soulign le besoin d'approches intersectorielles, de mesures d'encouragement fondes sur la loi du march, pour la GFD, et de programmes de conscientisation des consommateurs. Le dlgu des ETATS-UNIS a soulign la ncessit d'amliorer le suivi, l'valuation et l'tablissement des rapports (SER) ayant trait l'conomie forestire, et a mis en relief le rle des partenariats dans la lutte contre l'exploitation forestire illicite et l'attraction des financements dans la GFD. Le CONGO a parl du besoin d'une transparence des marchs et d'valuations des valeurs forestires, et a appel des programmes de sensibilisation et d'ducation.

Le CHILI a mis l'accent sur le rle des gouvernements dans l'instauration des conditions favorables l'investissement dans la GFD et a apport son appui aux petites et moyennes entreprises et aux peuples indignes dans la production valeur ajoute. Le dlgu a not galement que la certification ne doit pas servir de barrire au commerce. La TURQUIE a soulign l' importance de son secteur forestier pour la cration d'emplois.

LE FORMAT DES RAPPORTS

Le Coordonnateur et Chef du FNUF, Patosaari, a prsent le format et les directives devant encadrer l'tablissement des rapports volontaires la FNUF-3, a mis en relief l'intention du Secrtariat de produire un format structur mais souple pour l'laboration des rapports sur l'tat d'avancement de la mise en application, y compris les leons apprises et les difficults rencontres.

La GRECE, au nom de l'UE et des pays y accdant, a voqu, entre autres, le besoin: de traduire les propositions d'action des

GIF/FIF dans les diverses langues nationales; d'examiner les raisons de la limitation des rapports soumis la FNUF-3; et d'laborer les lignes directrices devant encadrer l'tablissement des rapports pour la FNUF-4, sur la base des suggestions faites la FNUF-3. Notant le nombre limit des rapports soumis, la SUISSE a recommand une rationalisation du format des rapports et une harmonisation des formats des processus troitement lis. Le JAPON a not l'accroissement du nombre de rapports survenu depuis la FNUF-2, et s'est flicit de l'tablissement du groupe d'experts pertinent.

Le dlgu des ETATS-UNIS a soulign le caractre souple et volontaire des rapports, et a reconnu les rserves exprimes. Le BRESIL, avec le SENEGAL et les ETATS-UNIS, a fait part de ses rserves concernant le fardeau de l'laboration des rapports dcoulant du nouveau format et a soulign le besoin de placer un accent sur les avantages de la soumission des rapports dans les pays en dveloppement. Le CONGO a not les difficults que le pays a rencontr et a demand qu'une tude spcifique sur les ressources naturelles soit incluse. Le Secrtariat des PFCF a appel l'intgration des zones biologiques dans les rapports.

LES GROUPES D'EXPERTS SPECIAUX

Les dlgus ont poursuivi leurs dlibrations sur le cahier des charges du groupe d'experts spcial sur les paramtres dans des sances informelles-informelles. Le dbat a tourn autour des prparatifs du groupe d'experts, mais aucun accord n'a pu tre atteint.

LE FONDS FIDUCIAIRE

Les dlgus ont dbattu, de manire non-officielle, de projets de rsolutions demandant au Conseil Economique et Social des Nations Unies (ECOSOC), autoriser le Secrtariat utiliser le fonds fiduciaire pour le soutien des per-diem des participants des pays en dveloppement aux sessions du FNUF. Les participants ont exprim un soutien gnral en faveur des deux rsolutions, mais certains intervenants, ont remis en question la ncessit de demander une autorisation l'ECOSOC. Le Secrtariat a expliqu que la rsolution de l'Assemble Gnrale, interdisant le soutien des per-diem n'est valable que pour les budgets rguliers, et non aux fonds fiduciaire. Un pays de taille a requis que le champ d'application des rsolutions soit largi au soutien des per-diem pour les runions des groupes d'experts spciaux, et a demand des claircissements sur le point de savoir si le soutien est pour le per-diem, uniquement, ou pour le voyage aussi. Un groupe rgional a requis un dlai pour la consultation, et a demand une clarification du cahier des charges du fonds fiduciaire. Plusieurs dlgus ont indiqu que le texte de la rsolution doit prciser qu'il se rapporte au fonds fiduciaire uniquement. Deux participants ont propos la cration d'un fonds fiduciaire spar consacr seulement au soutien des voyages et des per-diem. La consultation informelle a t suspendue, en attendant le rsultat des consultations sur la question des groupes d'experts spciaux et des complments d'informations requis.

DANS LES COULOIRS

L'atmosphre douce de la premire semaine de la FNUF-3 s'est quelque peu aigrie aprs la publication des rsultats des consultations informelles, du lundi, sur les groupes d'experts spciaux. Le dtail des discussions huis-clos sur les groupes d'experts spciaux n'est pas clair, mais certains dlgus ont le sentiment que la proposition offerte actuellement est assez loigne du compromis anticip, suggrant que le dbat sur ce sujet doive se poursuivre durant la deuxime semaine de la FNUF-3. Un dlgu a dclar que la rputation du FNUF dpend dsormais du rglement de la question des groupes d'experts spciaux, notant qu'un deuxime chec dans la tentative de mettre en place ces groupes, pourrait ne rien apporter de bon au FNUF.

A SUIVRE AUJOURD'HUI

PLENIERE: Avant de se rpartir en groupes de travail et de contact, les dlgus se runiront 10h dans la Salle XVIII, pour achever leurs discussions sur les formats des rapports.

GROUPE DE CONTACT: Immdiatement aprs la Plnire, les dlgus se runiront dans la Salle XXII pour entamer leurs travaux sur la dcision concernant l'amlioration de la coopration, des politiques et des programmes. Les dlgus se retrouveront ensuite dans des consultations informelles de 18h 21h, dans la Salle XXVII, pour poursuivre leurs travaux sur ce thme.

GROUPE DE TRAVAIL 1: Aprs la Plnire, les dlgus se runiront dans la Salle XVIII pour travailler sur les dcisions concernant la sant et la productivit des forts, puis de 15h 18h, pour travailler sur les dcisions concernant l'AEF.

GROUPE DE TRAVAIL 2: Les dlgus se runiront de 15h 18h , pour travailler sur les dcisions concernant le MCF.     

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