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Daily report for 2 September 2002

Les dlgus prs du Sommet Mondial pour le Dveloppement Durable (SMDD) se sont runis en sance Plnire pour entendre les allocutions de Thabo Mbeki, Prsident de la Rpublique d'Afrique du Sud, Kofi Annan, Secrtaire Gnral de l'ONU et Han Seung-soo, Prsident de l'Assemble Gnrale des Nations Unies. Cela a t suivi, la journe durant, par les dclarations des chefs d'Etat et de gouvernement et autres dirigeants. Dans l'aprs-midi, une Table Ronde des chefs d'Etat et de gouvernement et autres officiels de haut rang, a t organise autour du thme "Faites en sorte que cela se produise." S'agissant du Plan de Mise en uvre, une concertation ministrielle sur la question de l'nergie s'est tenue brivement, au cours de la matine, s'est poursuivie de manire officieuse tout au long de journe et a conclu les ngociations dans la soire.

LA PLENIERE

NDLR: Pour accder la couverture textuelle et vido de l'intervention des orateurs, prire visiter http://www.un.org/events/wssd/statements/

Thabo Mbeki, Prsident de la Rpublique d'Afrique du Sud, appela les participants faire en sorte que le SMDD soit un moment historique dcisif, embrassant le thme "l'Etre Humain, la Plante et la Prosprit." Il exhorta les dirigeants mondiaux agir de concert pour renforcer l'radication de la pauvret, l'avancement de l'Homme et la protection environnementale. Mbeki ajouta que le SMDD doit produire des objectifs concrets et assortis de processus de mise en uvre et de suivi. Il appela les dirigeants communiquer qu'ils sont prts tre jugs travers la clrit et l'engagement qu'ils mettront dans la mise en uvre de leurs accords, qu'ils se soucient authentiquement de l'humanit et de la plante, et qu'ils sont dtermins dfaire l'apartheid mondial.

Le Secrtaire Gnral de l'ONU, Kofi Annan, mit en exergue le besoin pour tous de se sentir responsables les uns des autres, de la plante et des gnrations venir. Il indiqua que l'environnement fournit les ressources dont dpendent les socits humaines, ainsi que la beaut et le support spirituel. Il mit en garde contre le cot trop lev de l'inaction, et souligna la ncessit d'un courage politique pour la promotion de la conservation, le changement du modle de dveloppement inadquat actuel, et la mise en application des accords raliss. Annan indiqua que s'il est vrai que c'est aux pays riches qu'il incombe de mener le mouvement, il est tout aussi vrai que les partenariats avec la communaut des affaires et avec la socit civile, dans son rle de dfense et de garde, en restent l'lment crucial.

Han Seung-soo, Prsident de l'Assemble Gnrale des Nations Unies (AGNU), mit l'accent sur l'impratif d'inverser la dtrioration des situations sociales, environnementales et conomiques. Il indiqua que l'AGNU tait le forum le plus appropri pour l'intgration du suivi de la Dclaration du Millnaire, du Programme de Dveloppement de Doha, du Consensus de Monterrey et du SMDD.

Les Chefs d'Etats suivants ont prsent des adresses la Plnire:

Megawati Soekarnoputri, Indonsie

Hugo Chavez, Venezuela, au nom du G-77/Chine

Anders Fogh Rasmussen, Danemark

Kessai Note, les Iles Marshall

Romano Prodi, Commission de la Communaut Europenne

Bharrat Jagdeo, Guyane

Gerhard Schrder, Allemagne

Sam Nujoma, Namibie

Pakalitha Moisisili, Lesotho

Tony Blair, Royaume-Uni

Jean Chrtien, Canada

Yoweri Kaguta Museveni, Ouganda

Ahmet Necdet Sezer, Turquie

Jos Manuel Duro Barroso, Portugal

Abdelaziz Bouteflika, Algrie

Jacques Chirac, France

Fernando Henrique Cardoso, Brsil

Andranik Margaran, Armnie

Daniel Toroitich Arap Moi, Kenya

Ahmed Mohamed Ag Hamani, Mali

Le Roi Mohammed VI, Maroc

Levy Patrick Mwanawasa, Zambie

Georgi Parvanov, Bulgarie

Helen Clark, Nouvelle Zlande

Abdoulaye Wade, Sngal

Stjepan Mesi_, Croatie

Denis Sassou-Nguesso, Congo

Silvio Berlusconi, Italie

Tarja Halonen, Finlande

Junichiro Koizumi, Japon

Guy Verhofstadt, Belgique

David Oddson, Islande

Vojislav Kotunica, Yougoslavie

Saufatu Sopoanga, Tuvalu

Abel Pacheco de la Espriella, Costa Rica

El Hadj Omar Bongo, Gabon

Boris Trajkovski, Rpublique Yougoslave de Macdoine

King Mswati III, Swaziland

Koffi Sama, Togo

Bakili Muluzi, Malawi

Chief Olusegun Obasanjo, Nigeria

Robert Mugabe, Zimbabwe

Ion Iliescu, Roumanie

Crown Prince Albert, Monaco

Sheikh Abdullah bin Mohammed bin Saud Al-Thani, Qatar

Ont galement pris la parole, les Vice-Prsidents et Premiers Ministres reprsentant les pays suivants:

Le Botswana; le Burundi; la Colombie; le Ghana; le Honduras; l'Iran; l'Iraq; la Rpublique Dmocratique Populaire du Laos; la Malaisie; la Slovnie et Vanuatu.

Les Ministres et autres reprsentants de haut rang ayant galement livr une dclaration la plnire, sont issus des pays suivants: Les Bahamas; Bahren; la Bolivie; le Burkina Faso; la Grce; le Saint Sige; la Jordanie; le Kowet; le Liban; le Liechtenstein; le Prou; la Rpublique de Core; le Soudan; la Suisse; et l'Uruguay.

Les orateurs devaient noter que les objectifs de la CNUED et du Plan d'Action 21 n'ont pas t concrtiss et appelrent le SMDD raffirmer les engagements pris par les Etats, travers un soutien opportun la ralisation du Plan de Mise en uvre du SMDD, du Document Politique et des Objectifs de Dveloppement du Millnaire. Plusieurs intervenants devaient souligner l'importance de l'entre en vigueur du Trait de Kyoto, ainsi que de la promotion des sources d'nergie renouvelable. Les orateurs des Petits Etats Insulaires en Dveloppement (PEID) ont parl du besoin urgent de traiter les effets adverses des changements climatiques, notamment de l'lvation du niveau des mers, et appuyrent la mise en place d'un cadre juridique contraignant assorti d'objectifs et de calendriers pour la ralisation de l'nergie durable. Un PEID appela galement au traitement du problme de la contamination due aux dversements de combustibles radioactifs. Nombre d'orateurs mirent galement en relief les questions ayant trait la biodiversit, la dsertification, aux pratiques de la gestion forestire, aux biens publics mondiaux et aux ocans.

D'autres orateurs mirent l'accent sur l'allgement de la pauvret, le foss entre les riches et les pauvres, la ligne de dmarcation en matire de technologie numrique, et les effets de la mondialisation et du commerce international. Plusieurs pays firent tat de leur insatisfaction l'gard de la formulation du projet du Plan de Mise en uvre consacre au thme du commerce et des finances, et d'autres devaient marquer leur appui la suppression des subventions perverses. La plupart des pays en dveloppement appelrent les pays industrialiss engager des ressources nouvelles et supplmentrent. De nombreux pays industrialiss renforcrent leur engagement concrtiser l'objectif consistant rserver 0,7% du PNB l'ADP. D'autres notrent leurs engagements accrotre leur aide aux pays en dveloppement dans des domaines particuliers. Un orateur dclara qu'il y avait trop de rhtorique et pas assez d'engagements dans ce genre de confrences, mettant les dlgus au dfi d'honorer leurs promesses. Divers intervenants devaient souligner galement l'importance de l'ducation, de l'eau propre et des systmes sanitaires, de la scurit alimentaire, de la participation de la socit civile, des peuples indignes et de leurs savoirs, dans le processus de dveloppement.

Plusieurs orateurs traitrent du besoin de focaliser l'attention internationale sur l'impact des conflits arms et des guerres civiles et, en particulier, sur l'impact du nombre accru de rfugis et de personnes dplaces l'intrieur de leurs pays, sur le dveloppement durable. Nombre d'orateurs voqurent aussi la bonne gouvernance, le respect des rgles de loi et des droits de l'Homme, le droit l'autodtermination et le renforcement du multilatralisme. Plusieurs reprsentants des pays les moins avancs appelrent une action internationale urgente pour le traitement du problme de la dette des pays en dveloppement et l'ouverture de l'accs aux progrs technologiques et aux marchs. Des orateurs africains appelrent une mobilisation urgente de l'action internationale pour le traitement du nombre grandissant de gens atteints du VIH/ SIDA.

Les propositions avances appelaient la promotion du Nouveau Partenariat pour le Dveloppement de l'Afrique (NEPAD); un "E-Gouvernement"; un fonds humanitaire international; un "impt de solidarit" sur la richesse cre par la mondialisation; la mise en place d'un Conseil de Scurit Economique et Sociale; la cration d'une Organisation Mondiale pour l'Environnement; la mise en place d'un processus d'valuation par les pairs au sein de la CDD; la tenue d'une confrence internationale sur les sources d'nergie renouvelables; la cration d'un Fonds Mondial pour la Conservation pour garantir la scurit alimentaire; la conclusion d'un accord international pour la sauvegarde de la biosphre; et des confrences sur le thme du du SMDD.

TABLE RONDE I "FAITES EN SORTE QUE CELA SE CONCRETISE"

S.E. Aleksander Kwsniewski, Prsident de la Rpublique de Pologne, Prsident de la Table Ronde 1, souligna le besoin d'un stimulus important de la part du SMDD pour aider relever les dfis poss au monde.

L'UKRAINE mit l'accent sur l'importance de l'intgration des pays en transition conomiques dans le systme conomique mondial, et d'un commerce international quitable. L'AUTRICHE nota la ncessit d'une plus grande implication du secteur priv, et d'un cadre juridique et politique stable pour l'investissement. L'ILE MAURICE mit en exergue la bonne gouvernance des entreprises et de l'environnement. L'INDONESIE indiqua que les solutions de dveloppement durable devraient fonctionner davantage travers les marchs et dpendre moins de la consommation et de la destruction des ressources naturelles. L'ARABIE SAOUDITE souligna l'impratif: de raliser les objectifs de l'APD; de changer les modes non viables de production et de consommation; de codifier la mondialisation; et de s'assurer du caractre juste et quitable du commerce international.

L'OUGANDA mit en relief la ncessit de mettre fin au "parasitisme" qui affecte les cosystmes. La THAILANDE mit en exergue la philosophie de "l'conomie durable." Le PAKISTAN suggra que les ministres de l'environnement soient impliqus dans les processus dcisionnels relatifs au dveloppement. Le PEROU plaida pour l'entre en vigueur du Trait de Kyoto, et pour le renforcement de la teneur du Document Politique. Le MALI recommanda la mise en place d'un "programme d'action" du SMDD et de mcanismes pour une valuation continue. Le reprsentant mit galement l'accent sur le besoin de renforcer la gouvernance travers la solidarit et la paix. LE SALVADOR recommanda que les pays pauvres soient soutenus travers le commerce et l'aide et que des mesures rgionales soient prises pour faire face aux catastrophes naturelles. L'ALGERIE affirma que le dveloppement durable est ancr dans la culture et qu'il ne pouvait pas tre transpos. Le VIETNAM nota que le dveloppement durable dpendait de conditions sociales, conomiques et politiques particulires.

L'EGYPTE souligna que les normes environnementales devaient reflter le contexte environnemental et de dveloppement auquel elles sont appliques, et que les Etats devaient cooprer pour la mise en place d'un systme conomique international ouvert et apte au soutien. La NORVEGE nota que le dveloppement durable exigeait un partenariat tri-partite entre: les pays riches qui ont besoin d'accrotre leur APD et leur investissement extrieur direct, les pays en dveloppement responsables de la bonne gouvernance dans la gestion de matires premires, et le secteur des affaires qui rpond de la responsabilit sociale des entreprises. TONGA suggra que le SMDD serve de catalyseur pour une action immdiate dans le domaine des changements climatiques. Les ILES COOK demandrent aux responsables d'arrter "la surexploitation des ocans," "le carnage des baleines," et "le brlage de notre monde" la PALESTINE nota que la paix, la scurit et la stabilit sont essentielles au dveloppement durable.

LA COMMUNAUTE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE nota qu'un bon gouvernement exigeait une bonne science et souligna l'importance de l'accs la science dans les pays en dveloppement. L'ECLAC appela la cration de marchs de services environnementaux et la ratification du Trait de Kyoto. La porte-parole des FEMMES nota l'accroissement de leur participation et de celle des ONG dans cette confrence et mit en relief les difficults causes par la mondialisation et le libre change. Le reprsentant du COMMERCE ET DE l'INDUSTRIE parla de l'importance du Systme Mondial d'Etablissement des Rapports et de la valeur des parties prenantes que renforce le dveloppement durable. Le dlgu des AGRICULTEURS souligna la ncessit de l'accs l'eau et l'nergie, l'efficience nergtique et la technologie solaire. Le porte-parole des SYNDICATS souligna que la cration d'emplois est essentielle l'allgement de la pauvret, et nota la ncessit de conditions de travail et de salaires dcents. La CCD indiqua que le SMDD offrait l'occasion de trouver des ressources pour la lutte contre la dsertification. Le reprsentant des COLLECTIVITES LOCALES appela leur reconnaissance comme tant une sphre de l'administration. Le porte-parole des PEUPLES INDIGENES nota que la protection de leurs savoirs dpendait de la reconnaissance de leurs droits, y compris l'autodtermination et la terre. Les ONG appelrent une citoyennet effective, comme tant un lment essentiel de la bonne gouvernance.

LES CONCERTATIONS MINISTERIELLES

Des concertations ministrielles, prsides par le Ministre Sud-Africain des Affaires Environnementales et du Tourisme, Valli Moosa, se sont droules tout au long des sances du matin, de l'aprs-midi et de la soire. Une dlgation demanda au Prsident de donner un aperu sur le processus de la conduite de la discussion autour du projet de texte du Document Politique qui avait t distribu plus tt dans la journe. Les dlgations furent informes que les groupes rgionaux et d'intrt seront consults avant la soumission du document l'adoption.

Les ministres examinrent les paragraphes consacrs l'accs l'nergie (8), la diversification des sources d'approvisionnement nergtique (19(e)), des subventions (19(p)bis) et du cadre de la neuvime session de la CDD (19(s)). Les paragraphes rviss furent adopts tt dans la soire. Le matin, le Prsident Moosa invita les dlgations procder l'examen de la proposition avance par un groupe de pays en dveloppement, et de la rponse apporte par un groupe de pays industrialiss, plaidant pour des objectifs en matire d'nergies durables.

En dbut de soire, le Prsident Moosa prsenta des versions rvises des paragraphes consacrs l'nergie. Dans le paragraphe consacr l'accs l'nergie, les dlgus s'accordrent pour dire que le libell devrait commencer comme suit: "Prendre des mesures conjointes et amliorer les efforts visant travailler ensemble, tous les niveaux, pour l'amlioration de l'accs des services nergtiques fiables et abordables." La phrase portant sur la diversification de l'approvisionnement nergtique comprend aussi bien les technologies hydrauliques que celles renouvelables, appelle un accroissement substantiel de la part des sources d'nergie renouvelables et appelle des valuations rgulires des donnes disponibles pour cerner les progrs raliss dans la poursuite de politiques nergtiques soutenant l'radication de la pauvret. Dans le paragraphe consacr aux subventions, les dlgus s'accordrent sur l'entreprise d'actions, "l o appropri," pour la suppression progressive des subventions " dans ce domaine " "qui inhibe le dveloppement durable." Dans le paragraphe consacr la CDD-9, on supprima les crochets entourant la phrase exhortant les pays laborer et mettre en uvre des actions dans le cadre de la CDD-9. Le Prsident Moosa plaida avec un certain nombre de dlgations, pour l'acceptation de la rvision de texte, intact.

Un pays industrialis suggra la fixation de l'horizon 2010 pour la ralisation d'un accroissement substantiel de la part d'nergies provenant de sources renouvelables. Aprs une intervention du Prsident, la proposition fut retire. Trois pays notrent qu' leur avis, la rfrence aux technologies nergtiques n'englobait pas l'nergie nuclaire. Un certain nombre de dlgations fit part de sa dception quant l'absence d'objectifs quantitatifs dans le paragraphe 19(e). Il incluait trois pays de la rgion Amrique latine et des Carabes et deux groupes de pays industrialiss. Une dlgation qualifia le paragraphe de plus petit dnominateur commun. Un groupe encouragea les dlgus ne pas tre surpris de voir merger une coalition de pays et de rgions volontaires, pour prendre en charge des objectifs quantifiables.

DANS LES COULOIRS I

Le tant attendu Document Politique a, enfin circul, lundi. Les premires ractions des dlgus taient axes sur sa longueur, ses redondances et son style qui grince l'oreille. Toutefois, les aspects plus importants de fonds et de forme ont t en gnral accueillis plutt favorablement. Les lecteurs attentifs n'ont pas manqu de noter que des notions importantes, absentes dans le projet du Plan de Mise en uvre, telles que celle du multilatralisme, taient prsentes de manire visible dans la Dclaration. Certains points ont t cependant omis dans le document. Ainsi il n'y est pas fait mention de la science, et les syndicats avaient introduit des amendements pour fortifier le message social.

Une rumeur circule disant que la dlgation sud-africaine, aprs des consultations discrtes, planifie de faire circuler, dans la soire du lundi, une version plus concise et plus conviviale pour le lecteur. Expression d'une confiance en leurs htes ou simplement signe de leur grande extnuation ? En tout cas, les dlgus n'ont, l'vidence, aucune envie de ngocier, ce stade, un autre produit de la runion de Johannesburg.

DANS LES COULOIRS II

Au moment o les ministres concluaient les ngociations autour du thme de l'nergie, des bruits couraient encore dans les couloirs sur le sort qui attend nombre de paragraphes consacrs au thme de la sant. Les Canadiens ont raffirm leur croyance que le paragraphe 47 n'avait pas t approuv Bali, et qu'il devrait tre en mesure d'insrer la formule: "en conformit avec les droits de l'Homme et des liberts fondamentales," dans le paragraphe figurant dans le Chapitre VI: Sant et Dveloppement Durable. Le Sous-paragraphe 58(a), dans le Chapitre VIII: Dveloppement Durable de l'Afrique, comporte des crochets autour du libell portant sur "la promotion d'un accs quitable aux soins [[et] services] de sant."

Des rumeurs ont circul insinuant que ces deux paragraphes taient dsormais mrs pour un donnant donnant, le libell des canadiens pouvant tre insr dans le paragraphe 58(a). Un certain nombre d'ONG ont, cependant, fait part de leur insatisfaction l'gard de cette option. Une autre possibilit consisterait placer le libell des canadiens dans le sous-paragraphe 6(d) du Chapitre II: Eradication de la Pauvret. Ce sous-paragraphe, qui avait t approuv ad referendum Bali, traite de l'accs galitaire des femmes et de leur pleine participation dans les processus dcisionnels, et englobe une rfrence leur accs plein et galitaire aux stratgies de soins de sant. Plusieurs dlgus ont dclar craindre le risque de voir l'amendement du paragraphe 47, mener la rouverture d'autres paragraphes. Mais des questions restent poses quant savoir dans quelle mesure cette objection est d'ordre procdural et dans quelle mesure elle touche au fonds.

A SUIVRE AUJOURD'HUI

PLENIERE: La Plnire commencera 9h dans la Salle Plenary Hall, pour la suite des dclarations des chefs d'Etat et de gouvernement et autres officiels de haut rang.

TABLE RONDE: La Table Ronde sur le Thme "Faites en sorte que cela se concrtise," dbutera partir de 10h puis partir de 15h dans la Salle Ballroom 3.

LE CADRE DE VIENNE: Le cadre de Vienne se runira 11h dans la Salle Ballroom 1 pour passer en revue les documents et traiter d'un certain nombre de questions en suspens. Attendez-vous la distribution de nouveaux documents, le matin, avant la runion du cadre de Vienne: le texte approuv du cadre de Vienne; le texte approuv consacr au thme de la mondialisation, aux finances et au commerce, et d'autres textes agrs par les ministres.

LA GRANDE COMMISSION: La Grande Commission est prvue 9h dans la Salle Exhibition 1, pour adopter le projet de Plan de Mise en uvre et le transmettre la Plnire, pour considration, le 4 septembre.

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