Daily report for 24 September 2003
MERCREDI 24 SEPTEMBRE 2003
La session spciale du matin a entendu les rsultats des Forums des jeunes et des peuples indignes, et la session plnire s'est focalise sur la mise en valeur des forts du monde entier. Le matin et l'aprs-midi, les tables rondes co-rgionales ont dbattu des caractristiques, des visions et des stratgies devant tre adoptes pour l'avenir des forts: borales, tempres, tropicales sches, subtropicales sches, et subtropicales et tropicales humides. L'aprs-midi, des forums ouverts ont trait les questions de gestion participative, de la GFD, des changements climatiques et des plantations. Des vnements spciaux ont galement eu lieu, le matin, l'aprs-midi et dans la soire.
SESSION SPECIALE
PRESENTATION DES RESULTATS DES EVENEMENTS SPECIAUX
Au cours d'une session spciale, prside par Jill Bowling, les reprsentants du Fonds Mondial pour la Nature (WWF), des peuples indignes et des jeunes ont prsent leurs recommandations.
FORUM FORESTIER DES PEUPLES INDIGENES: Les Coprsidents du Forum forestier des peuples indignes, Harry Bombay, de l'Association nationale des aborignes forestiers, Antonio Jacanamijoy, du Forum permanent sur les questions indignes, et Lucien Wabanonik, de l'Assemble des premires nations du Labrador et du Qubec, ont prsent le Plan d'action de Wendake, qui requiert des Etats nations, des organisations internationales et des agences multilatrales, de reconnatre et de garantir le droit des peuples indignes l'autodtermination. Ils ont appel des mesures dans les domaines suivants: reconnaissance des droits indignes dans les politiques forestires; le droit aux ressources et leur rpartition quitable; le consentement libre pralable, en connaissance de cause; la capacit et la participation significative; les connaissances traditionnelles lies la fort et les droits culturels; les instruments conomiques et les accords commerciaux; et, l'investissement en capitaux et la technologie.
FORUM DES JEUNES: David Beauchamp a parl au nom du Forum des jeunes, soulignant que ces derniers ont de l'nergie, mais ont besoin du soutien des autres: pour faire face aux ingalits conomiques et sociales entre les dcideurs et les usagers des forts; pour venir bout de l'ignorance concernant l'tat des forts; et pour traiter des modes non-durables de consommation des produits forestiers. Les reprsentants du Forum des jeunes devaient ensuite prsenter les actions proposes par le Forum, notamment, de fournir l'ducation et les matriaux ducationnels relatifs la GFD, et d'intgrer une composante 'jeunes', dans tous les travaux du XIIIe CFM et un reprsentant des jeunes au sein du futur comit de rdaction du CMF.
SESSION PLENIERE
MISE EN VALEUR DES FORETS DE LA PLANETE
Dale Bosworth, du Service forestier du Dpartement amricain charg de l'agriculture, a dcrit les perspectives en volution de la gestion forestire, de l'extraction des ressources la sant long terme des cosystmes. Il a exprim avec force, l'engagement de son pays en faveur du Processus de Montral, de l'Organisation internationale des bois tropicaux (OIBT), de l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et du Forum des nations unies sur les forts (FNUF). Bosworth a reconnu les problmes du dclin de la sant des forts, de la perte des paysages sous-dvelopps, des modes non-durables de consommation et de l'absence de leadership dans les processus dcisionnels ayant trait aux forts.
Prparant le terrain pour les sessions co-rgionales, Grard Szaraz, du Secrtariat du XIIe CFM, a demand aux participants de rflchir leur vision future des forts. Il a appel l'laboration de suggestions prcises, notamment d'indicateurs pour la GFD, pour les discussions des tables rondes co-rgionales.
SESSIONS ECO-REGIONALES
FORETS TEMPEREES: Peter Cska, du Service forestier Etatique hongrois, a dclar que les forts tempres sont les seules forts en expansion du point de vue de leur surface, notant que la dgradation et la fragmentation des forts et les modifications survenant dans l'utilisation des terres et les proprits, dans les pays en transition conomique, constituent autant d'entraves la GFD.
FORETS SUBTROPICALES ET TROPICALES HUMIDES: Boen Purnama, du Ministre indonsien des forts, a identifi les faits et les problmes contribuant la dforestation dans les co-rgions sub-tropicales et tropicales humide. Il a numr les causes directes de la dforestation, notamment, l'expansion agricole, le surpturage et la collecte du bois de chauffe, et les causes sous-jacentes, notamment, l'chec des politiques, l'inadquation des marchs et la croissance dmographique. Il a soulign l'impratif du maintien des espces travers la cration de zones de conservation. En conclusion, il a identifi la ncessit, pour les forestiers: d'amliorer leurs aptitudes en matire de communication et d'laboration de stratgies, et d'impulser la prise de conscience dans les autres secteurs, travers le dialogue intersectoriel.
FORETS TROPICALES SECHES: Ahmed Ridha Fekih Salem, du Ministre tunisien de l'agriculture, a soulign l'importance de la biodiversit dans les forts tropicales sches, affirmant que la principale menace pose ces forts est la dforestation cause par l'agriculture et par les feux forestiers. Il a mis en relief la ncessit de la conservation et de la gestion durable des ressources naturelles dans les forts tropicales sches, soulignant leur importance pour les populations locales. Il a appel l'adoption d'une approche intgre dans le cadre de la GFD.
FORETS BOREALES: Robert Hendricks, du Service forestier du Dpartement amricain charg de l'agriculture, a invit les participants construire une vision collective des forts borale et laborer une stratgie capable de traduire cette vision dans le rel. Victor Telplyakov, du Bureau russe de l'Union mondiale pour la conservation de la nature (UICN), a prsent quelques-uns des principaux dfis poss aux forts borales, notamment, l'exploitation illicite, le changement climatique et la faiblesse du profil l'ordre du jour international. Il a ensuite invit les participants considrer la possibilit d'utiliser le concept "des tres humains au service des forts," pour orienter les dbats de la table ronde.
FORETS SUBTROPICALES SECHES (Y COMPRIS LES FORETS MEDITERRANEENNES): Jorge Malleux, du Bureau pruvien du WWF, a parl de la situation actuelle des forts subtropicales sches et a recommand, entre autres: l'laboration de dfinitions et de cartographies plus prcises des co-rgions subtropicales et tropicales; l'tablissement d'un lien plus direct entre la cartographie et le dveloppement humain; l'intgration du changement climatique et des facteurs mtorologiques extrmes dans les plans de dveloppement durable; et l'utilisation d'approches participatives holistes dans la gestion des cosystmes vulnrables subtropicaux arides.
FORUMS OUVERTS SUR LES THMES MERGEANTS
LA GESTION PARTICIPATIVE: JUSQU'OU LA DECENTRALISATION DOIT-ELLE ALLER? Gopa Pandey, du Dpartement forestier de Madhya Pradesh, a parl de la manire dont la gouvernance implique l'imputabilit et l'quilibrage des intrts des parties prenantes. Elle a indiqu que des ressources scurises, un leadership et des institutions appropris, des lignes directrices juridiques et des cadres administratifs rationnels peuvent aider l'instauration de la gestion participative. Mariteuw Chimere Diaw, du Centre International de recherche forestire, a parl des voies et moyens permettant de raliser la gestion participative, tels que: la dcentralisation en vue de dmocratiser; la reconnaissance de la lgitimit et du pluralisme des institutions locales; la ngociation des objectifs et des dfinitions; et l'tablissement des cadres ncessaires la vision commune, la planification, l'action et au suivi. Robert Hendricks, du Service forestier du Dpartement amricain charg de l'agriculture, a prsent une synthse des dclarations faites par les participants sur la question de la gestion participative, notant le besoin: de changer la culture organisationnelle, de lutter contre la corruption en vue de rduire la dforestation et la pauvret, et d'quilibrer la participation des communauts locales et des institutions centralises. Il a mis en relief les observations avances par les participants revenant dire que la dmocratisation est un processus lent.
LA GFD: DES COUTS OU DES BENEFICES, ET POUR QUI? Jean-Jacques Laundrot, des Associations techniques internationales des bois tropicaux, a not l'attention grandissante accorde aux questions ayant trait la biodiversit dans le cadre de la gestion forestire, au cours des annes 1990. Luc Bouthillier, de l'Universit de Laval, Qubec, a parl des lments structurel et social de la problmatique forestire, considrs d'un point de vue thique, et a indiqu que les entreprises regardent plutt le cot de la charpente que les divers avantages pour les cosystmes. Il a plaid, en matire de gestion forestire, pour une approche plus rgule, apte assurer la viabilit sociale et environnementale, en dlguant les prises de dcision aux chelons locaux et en difiant des partenariats avec les populations vivant dans la fort. Les participants ont dbattu de la manire d'intgrer la valeur culturelle des forts, de leurs services cologiques et de leurs avantages sociaux, dans la GFD.
LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES: OPPORTUNITES OU MENACES POSEES A LA GESTION FORESTIERE? Martin von Mirbach, du Sierra Club du Canada, a parl des manires dont les changements climatiques peuvent constituer soit une menace soit une opportunit pour la GFD, soulignant que le Trait de Kyoto de la Convention-cadre sur les changements climatiques est susceptible d'encourager les projets forestiers qui mnent une fixation court terme, du carbone, au risque de dstabiliser les objectifs plus long terme de la protection climatique et de la GFD. Arguant que les forts ne fixent le carbone que temporairement, Ivar Korsbakken, de la Fdration norvgienne des propritaires forestiers, a soulign que les politiques devraient: favoriser le recyclage du carbone travers la gestion forestire et punir les mesures menant aux rejets de carbone fossile.
Les participants ont procd un change de vues sur le point de savoir si le Trait de Kyoto tait en mesure de soutenir la reforestation et la GFD et sur l'impact des pratiques de la gestion forestire sur les changements climatiques. Un participant a fait noter que le Protocole permet des missions de carbone fossile en change d'une fixation temporaire dans les puits forestiers. Mostafa Jafari, du Secrtariat des pays faible couvert forestier, a conclu que davantage de donnes sont ncessaires pour la dtermination des effets de la production et de la consommation des produits ligneux, sur le changement climatique.
LES PLANTATIONS: MENACE POSEE A LA BIODIVERSITE OU OPPORTUNITES POUR LA CONSERVATION? John Parrotta, du Service forestier du Dpartement amricain charg de l'agriculture, a donn un aperu sur l'tat, la rpartition gographique et les tendances de croissance des plantations partout dans le monde, indiquant que leurs avantages comprennent la production de combustible, la cration de puits de fixation du carbone, le contrle de la dsertification, la mise en valeur des sols dgrads, la cration d'emplois et la diversification conomique. Reconnaissant que les plantations peuvent avoir des effets ngatifs, il a expliqu que ces derniers peuvent tre rduits si les contextes social, conomique et gographique sont valus au dpart. Aux fins de maximiser les avantages des plantations, il a appel une slection claire de leurs sites, des espces et des systmes de gestion.
Miguel Lovera, de la Coalition forestire mondiale, a mis en garde contre les consquences dsastreuses des monocultures grande chelle, guides par la spculation financire. Il a numr les effets ngatifs des plantations, notamment: le mpris de la proprit coutumire, la perte de plantes mdicinales et de moyens de subsistance, des conflits de proprit foncire, et la dgradation des sols. Il a recommand l'limination des subventions accordes aux plantations, et a plaid pour des investissements publics dans la mise en valeur des forts.
EVENEMENTS SPECIAUX
Le Processus De Montral et son
travail de collaboration
Prsent par Le Groupe de Travail du Processus de Montral
Jacques Carette, du Service forestier canadien, a introduit le Groupe de travail sur les critres et indicateurs de la conservation et de la gestion durable des forts tempres et des forts borales (Processus de Montral). Juan Porcile, Ministre uruguayen de l'levage, de l'agriculture et des pche, a dcrit le Premier rapport forestier gnral de 2003 du Processus de Montral, qui prsente les tendances forestires nationales et les progrs accomplis dans la mise en uvre des critres et indicateurs du Processus de Montral. David Rhodes et Robert Hendricks, du Groupe consultatif technique du Processus de Montral (GCT), a prsent le travail du GCT sur le cadre des critres et indicateurs, fournissant une dfinition commune de la gestion durable des forts tempres et des forts borales.
Les reprsentants d'un certain nombre de pays membres du Processus de Montral, dont l'Uruguay, les Etats-Unis, la Fdration de Russie et l'Australie, ont prsent leurs rapports nationaux, mettant en relief les difficults rencontres dans la collecte des donnes pertinentes. Tous les prsentateurs ont fait l'loge des critres et indicateurs du Processus de Montral, qualifis d'outil significatif, constituant une plate-forme d'information solide pour la GFD, y compris pour les efforts fournis dans les domaines de la certification et de la conservation. Un participant a mis en exergue les dfis poss l'intgration des critres et indicateurs dans la culture de la gestion forestire et la garantie de leur comprhension et de leur acceptation par le grand public.
Pour de plus amples
renseignements:
http://www.mpci.org
Contacts:
Jacques Carette:
jcarette@nrcan.gc.ca
Juan Porcile: j.porcile@mgap.gub.uy
David Rhodes: rhodesd@maf.govt.nz
La GFD Avec Une Perspective
Fminine: Faire En Sorte Que Cela Soit Possible
Prsent par le 'Consortium of Indonesian Forestry with a Gender Equity
Perspective'
Hesti Wijaya, du CIFGEP, a parl de l'intrt international port la question de l'quit des genres dans la gestion forestire, soulignant le besoin de mettre en application les dispositions pertinentes de la Convention sur la diversit biologique, ayant trait la conservation in situ. Ulfa Hidayati, de l'Institut indonsien des forts et de l'environnement, RMI, a prsent la situation Halimun, sur l'Ile de Java, comme tant un exemple de la manire dont les conflits de proprits foncires peuvent mener au manque d'eau, aux inondations et l'inscurit des moyens de subsistance des populations forestires et notamment des femmes. Elle a soulign le besoin de s'assurer des droits fonciers des femmes, en vue de permettre une gestion communautaire durable des ressources forestires.
Abidah Setyowati, de l'organisation 'Development in Managing Natural Resources', a mis en exergue le rle des femmes dans la gestion forestire, notant que ce dernier est encore non reconnu par nombre de gouvernements locaux et centraux. Elle a appel l'observation de l'galit des sexes dans les politiques locales et internationales.
Attirant l'attention sur la corruption et le manque d'application des lois, comme tant les causes profondes de la destruction des forts en Indonsie, Togu Manurung, du Bureau indonsien de 'Forest Watch', a soulign que les femmes doivent jouer un rle accru dans la gestion forestire et dans les processus dcisionnels y affrents.
Pour de plus amples
renseignements:
http://www.fwi.or.id
Contacts:
Hesti Wijaya:
hnetindo@indosat.net.id
Ulfa Hidayati: rmibogor@indo.net.id
Abidah Setyowati:
damaryogya@ygy.centrin.net.id
Togu Manurung: toguman@indo.net.id
Le bois en tant que source
d'nergie dans les pays en dveloppement, pour l'allgement de la pauvret
Prsent par la FAO et l'Institut de l'nergie et de l'environnement de la
francophonie
Wulf Killman, de la FAO, a parl de l'importance du bois de chauffe dans les pays en dveloppement. Il a not que deux milliards de personnes dpendent du bois de chauffe, qui constitue 50% de l'extraction mondiale du bois. Sibi Bonfils, de l'Institut de l'nergie et de l'environnement de la francophonie (IEPF), a expliqu comment la gestion du bois de chauffe peut contribuer la ralisation des Objectifs de dveloppement du millnaire, en particulier, ceux ayant trait l'allgement de la pauvret, la scurit alimentaire et la sant. Boufeldja Benabdallah, de l'IEPF, a rsum les recommandations de trois ateliers rgionaux, concluant que l'absence d'aide financire et technique est en train d'entraver la contribution potentielle du bois de chauffe l'essor conomique des pays africains. Miguel Trossero, de la FAO, a indiqu que les contraintes poses au dveloppement de la gestion forestire du bois de chauffe, englobent: le manque de prise de conscience, l'incohrence des lgislations et l'absence de volont politique.
Andr Faaij, de l'Universit d'Utrecht, a mis en relief le potentiel de l'nergie de biomasse, soulignant le besoin de dvelopper les marchs, les schmas de certification et les systmes d'change d'informations. Peter Hall, du Service forestier canadien, a dclar que les agences gouvernementales doivent tre plus souples, suggrant que le systme ducationnel est en mesure de fournir les apports ncessaires l'volution des stratgies de rgulation.
Les participants ont dbattu des incitations en faveur de la gestion forestire du bois de chauffe, des difficults rencontres dans l'harmonisation des politiques l'chelle internationale, et des problmes de financement.
Pour de plus amples
renseignements:
http://www.fao.org/forestry/FOP/FOPH/ENERGY/cont-e.stm
http://www.iepf.org
http://www.mediaterre.org
http://www.nrcan.gc.ca/cfs-scf
http://www.copernicus.uu.nl
http://www.chem.uu.nl/news
Contacts:
Wulf Killmann: wulf.killmann@fao.org
Sibi Bonfils: sibi.bonfils@iepf.org
Boufeldja Benabdallah:
b.benabdallah@iepf.org
Miguel Trossero: miguel.trossero@fao.org
Andr Faaij: a.p.c.faaij@chem.uu.nl
Peter Hall: phall@nrcan.gc.ca
Les forts, en tant que
ressources pour les pauvres
Prsent par la CIFOR et le WWF
Jeffrey Sayer, de WWF International, a prsent un aperu sur la gestion forestire dans les grandes rgions tropicales et ses objectifs, notamment, l'apprentissage de la manire d'adapter, de responsabiliser et de renforcer les capacits des communauts, en utilisant les meilleures connaissances scientifiques disponibles. Il a indiqu que ce processus est bas sur une recherche intgre et adapte, permettant aux scientifiques d'apprendre directement des communauts locales tout en introduisant les changements ncessaires, et requiert des engagements long terme en faveur des zones prises en gestion. Il a expliqu que cette approche permet la reconnaissance des savoirs et des capacits innovantes des populations locales, mais qu'elle requiert des ngociations pour s'assurer de l'quilibre des concessions et des incitations. Dennis Garrity, du Centre international de l'agro-foresterie, a prsent un exemple de cette approche, le 'Rainforest Challenge Partnership', un effort de collaboration entre des partenaires expriments en matire de sites stratgiques dans les rgions tropicales humides. Il a expliqu que la gestion des sites slectionns: s'assurera de la transparence, de l'quit et de l'imputabilit; tablira les priorits et les budgets de manire consensuelle; et utilisera un cadre adapt de gestion et d'apprentissage. Il a affirm que cela aidera l'amlioration des systmes de gestion et la cration de mcanismes permettant aux pauvres de recevoir une compensation pour les services qu'ils fournissent.
Pour de plus amples
renseignements:
http://www.worldagroforestrycentre.org
http://www.panda.org
Contacts:
Jeffrey Sayer: jsayer@wwfint.org
Dennis Garrity: d.garrity@cgiar.org
Les Forts et les Etres Humains
dans les PEID
Prsent par l'Association du Commonwealth pour les forts
Mette Loyche Wilkie, du Dpartement des forts, de la FAO, a affirm que les principales menaces poses aux forts des petits Etats insulaires en dveloppement (PEID) sont la dforestation et la dgradation, notant que ces forts ont une importance cruciale pour: les produits ligneux, la scurit alimentaire, l'eau, la conservation des sols et leur amlioration, la protection des littoraux, la biodiversit et l'co-tourisme. Elle a numr les contraintes poses la GFD dans les PEID, notamment: la limite de la surface terrestre; la vulnrabilit aux catastrophes cologiques; le manque de ressources; l'extinction des espces endmiques; la limite des options offertes pour la diversification des activits forestires caractre conomique; et l'absence de gestion intgre. Loyche Wilkie a voqu certaines opportunits offertes la GFD dans les PEID, telles que la production intensive de bois dans les forts naturelles, les plantations forestires, la diversification des produits et les ressources gntiques. Elle a appel: une meilleure information concernant les ressources forestires; les codes rgissant l'exploitation; la mise en valeur des lignes de partages des eaux, dgrades; l'amlioration de la protection des littoraux; la conservation efficace de la biodiversit et une meilleure commercialisation des bois.
Angela Cropper, de la Fondation Cropper, a soulign les interconnections entre les forts et les tres humains, et a examin la manire dont les PEID ont mis en uvre le Programme d'action de la Barbade. Pour le soutien du Programme, elle a suggr: l'utilisation des PEID pour le test des initiatives en matire de GFD; le renforcement de la cohrence du groupe des PEID; la promotion du renforcement des capacit building; la dtermination des interactions entre les tres humains et les cosystmes dans les PEID; et l'adoption d'une approche intgre.
Pour de plus amples
renseignements:
http://www.fao.org
Contacts:
Mette Loyche Wilkie:
mette.loychewilkie@fao.org
Angela Cropper:
acropper@thecropperfoundation.org
Le rle et les effets de la
mobilisation du march dans la dtermination des politiques forestires
Prsent par Greenpeace et Markets
Initiative
Tamara Stark, de Greenpeace Canada, a soulign que les forts du monde entier sont menaces par le dveloppement et que le march a un rle jouer pour l'attnuation des menaces poses. Elle a expliqu que les entreprises ont rpondu ces menaces soit en modifiant leurs politiques d'approvisionnement soit en altrant leurs processus de production, et qu'elles l'on fait, soit de manire volontaire, soit sous la pression des campagnes de consommateurs. Stark a indiqu toutefois, qu'en dpit du succs obtenu dans la mobilisation des marchs pour l'attnuation des menaces poses, les gouvernements doivent encore se charger de rglementer l'industrie. Nicole Rycroft, de la 'Markets Initiative', a expliqu comment son organisation aide les entreprises s'adapter aux nouveaux marchs qui exigent des produits en papier drivs de sources non-controverses, et encourage activement les entreprises rduire leur consommation en papier et utiliser les produits certifis norme 'ancient forest-free (AFF)', par le 'Forest Stewardship Council'. Elle a mis en exergue l'implication de son organisation dans l'aide fournie aux diteurs canadiens pour l'laboration de politiques d'approvisionnement conformes aux normes AFF. Rycroft a not galement que le prix et la disponibilit du papier AFF ne pose aucun problme la politique d'approvisionnement des entreprises, compte tenu du dclin des prix et de la hausse des approvisionnements, enregistrs. Vicki Black, de la McClelland & Stewart Ltd., a parl de l'exprience de son entreprise dans la mise en uvre de la politique d'approvisionnement aux normes AFF. Les participants ont dbattu de la manire dont les produits AFF sont suivis tout le long de la chane de production; de la dfinition des forts anciennes; et du rle de Greenpeace en sa qualit de partenaire de la McClelland & Stewart Ltd.
Pour de plus amples
renseignements:
http://www.greenpeace.ca
http://www.oldgrowthfree.com
Contacts:
Tamara Stark: tamara.stark@yvr.greenpeace.org
Nicole Rycroft:
nicole@oldgrowthfree.org
A SUIVRE AUJOURD'HUI
EVENEMENTS SPECIAUX: Une varit d'vnements spciaux auront lieu tout au long de la journe, sous les thmes: de la gestion des donnes; de la gestion forestire communautaire; des forts dans le dveloppement durable des zones montagneuses; de l'valuation scientifique et de la dtermination des priorits des forts borales canadiennes; de la participation des habitants des forts et de la socit civile dans les processus dcisionnels nationaux et internationaux; du commerce du bois d'uvre de la rgion pacifique par rapport la GFD; de la construction d'un capital social pour le dveloppement durable dans les rgions forestires; et du partenariat de Lafarge pour la restauration des paysages forestiers.