Daily report for 26 August 2002
Le Sommet Mondial pour le Dveloppement Durable (SMDD) s'est ouvert aujourd'hui au Centre des Congrs de Sandton, Johannesburg, en Afrique du Sud. Au cours de la plnire d'ouverture, les dlgus devaient entendre les dclarations liminaires, procder l'lection des membres du Bureau et traiter des questions d'organisation des travaux et du rglement intrieur. Des plnires organises en partenariat ont t convoques sur les thmes sant et environnement et biodiversit et gestion des cosystmes. La Grande Commission s'est runie brivement pour passer en revue les rsultats des consultations informelles des 24 et 25 aot 2002. Les ngociations devaient reprendre, l'aprs-midi et le soir, dans le cadre de Vienne et dans des groupes de contact sur les thmes des moyens de mise en uvre et des arrangements institutionnels.
LA PLENIERE D'OUVERTURE
LES DECLARATIONS LIMINAIRES: Nitin Desai, Secrtaire Gnral du SMDD, souhaita la bienvenue aux participants et ouvrit la runion. Thabo Mbeki, Prsident de la Rpublique d'Afrique du Sud, fut lu Prsident du SMDD par acclamation. Dans son intervention, le Prsident Mbeki mit l'accent sur le foss grandissant entre le Nord et le Sud et sur la crise imminente pose par la pauvret et la dgradation environnementale. L'orateur appela un Plan de Mise en uvre de Johannesburg la fois pratique et sens, et apte concrtiser le cadre d'Action 21, et mit en exergue le thme de la confrence "l'tre humain, la plante et la prosprit." Il conclut son allocution en appelant quitter la mentalit de la survie des plus forts pour celle d'une plus grande solidarit humaine pour la ralisation du dveloppement durable.
Desai dclara que le SMDD est la dernire runion du cycle des confrences mondiales tenues tout au long de cette dernire dcennie. Il souligna la pertinence de la Confrence Ministrielle Internationale de l'OMC, de Doha, sur le Financement du Dveloppement, et mit en relief l'importance de traiter les problmes d'ordre social, environnemental et conomique. Il mit en exergue la svrit de la pandmie des VIH/SIDA et l'impratif d'une approche intgre pour la concrtisation du dveloppement durable. Il souhaita voir le Plan de Mise en uvre revtir la forme d'un programme moyen-terme, consacr la ralisation des engagements pris par les Etats en partenariat avec les acteurs locaux, les ONG et le monde des affaires.
Klaus Tpfer, Directeur Excutif du PNUE, nota les progrs raliss depuis Rio dans la ralisation de la durabilit, et affirma que les nouvelles preuves scientifiques des changements environnementaux survenant l'chelle mondiale exigeaient une multiplication des efforts. Il qualifia le SMDD, de Sommet de la mise en uvre, de l'imputabilit et des partenariats. Tpfer identifia les causes profondes de la dgradation environnementale mondiale, comme tant la pauvret envahissante et les ingalits dans la rpartition des richesses, et mit ainsi en relief le thme "l'environnement pour le dveloppement." Il exhorta les dlgus uvrer pour la ralisation d'un dveloppement durable au plan environnemental, conomique et social.
LES QUESTIONS D'ORGANISATION DES TRAVAUX ET DU REGLEMENT INTERIEUR: Les dlgus adoptrent le rglement intrieur provisoire (A/ CONF.199/3) et l'ordre du jour provisoire (A/CONF.199/1). Ils lirent, par acclamation, 20 Vice-prsidents: le Cameroun, le Ghana, le Kenya, le Nigeria et l'Ouganda, pour les Etats Africains; la Hongrie, la Roumanie, la Fdration Russe, la Slovnie et l'ex-Rpublique Yougoslave de Macdoine, pour les Etats de l'Europe de l'Est; Antigua et Barbuda, le Brsil, Cuba, le Mexique et le Prou, pour les Etats d'Amrique Latine et Carabes; et, la Belgique, le Danemark, l'Allemagne, la Nouvelle Zlande et la Norvge pour les Etats de l'Europe de l'Ouest et Autres. Les Vice-prsidents pour les Etats Asiatiques, ainsi que le Rapporteur Gnral, seront lus aprs la tenue de nouvelles consultations. Les dlgus lirent galement le Ministre des Affaires Etrangres, Nkosazana Dlamini Zuma (Afrique du Sud), Vice-prsident d'office, et Emil Salim (Indonsie), Prsident de la Grande Commission.
LES PLENIERES ORGANISEES EN PARTENARIAT
Le Ministre Zuma prsida, et Jan Pronk, Envoyer Spcial du Secrtaire Gnral du SMDD, modra les travaux des deux plnires organises en partenariat sur le thme de la sant et de l'environnement, et celui de la biodiversit et de la gestion des cosystmes. Les plnires inclurent des exposs d'experts et un dbat de groupe entre gens du domaine, suivi de commentaires des pays.
SANTE ET ENVIRONNEMENT: Dans sa prsentation liminaire, David Nabarro, de l'Organisation Mondiale de la Sant, a affirm que l'amlioration de la sant est crucial pour l'allgement de la pauvret et le dveloppement durable. Il mit en relief les principaux objectifs atteindre, notamment ceux consistant: s'assurer que les systmes de sant sont en phase avec les besoins des populations; largir l'implication intersectorielle; et garantir la mise disposition de ressources additionnelles. Il suggra que les partenariats se focalisent sur: la rduction de la pauvret et de la malnutrition; l'radication des principales maladies; l'amlioration de l'accs des prestations sanitaires abordables; et l'amlioration du suivi, de l'valuation et des capacits en matire de dtermination des risques.
La discussion entre les reprsentants des Groupes Principaux mit en lumire, entre autres: le besoin de ressources additionnelles; les partenariats existants entre les agences des Nations Unies; l'impratif d'une action concerte au niveau national; l'importance de la sant procratrice, de la dynamique dmographique et du rle des femmes; et, l'importance du savoir indigne. Les experts appelrent: une anticipation des menaces mergeantes poses la sant; une coopration intersectorielle (e.g., coopration avec les chercheurs, les services publics, les ducateurs et les collectivits locales); et une attention la sant infantile, travers la mise en place de programmes de vaccination, de prvention et de d'ducation. Il fut not que 30 milliards de dollars supplmentaires pouvaient sauver huit millions de vies et donner lieu un rendement six fois plus important que l'investissement.
L'INDONESIE et le SENEGAL soulignrent le besoin de traiter le problme des maladies mergeantes ou r-mergeantes, comme le paludisme, la diarrhe et les VIH/SIDA, et le BANGLADESH voqua la pollution atmosphrique. La NORVEGE encouragea l'adoption de l'horizon 2015, pour la ralisation de l'objectif sant adquate. L'ORGANISATION DES FEMMES POUR L'ENVIRONNEMENT ET LE DEVELOPPEMENT nota que la sant est une question relevant des droits de l'Homme, y compris l'accs des conditions sanitaires appropries, l'ducation et des services de sant sr et abordables. CUBA offrit ses services techniques pour aider combattre entre autres, les VIH/ AIDS et, avec le SWAZILAND, appela un soutien financier plus important. Le SWAZILAND remit en question "les prts pour la sant" qui risquent d'hypothquer l'avenir des pays. L'UE mit l'accent sur sa promesse de verser 1 milliard de dollar au Fonds Mondial pour la Lutte contre le SIDA, la Tuberculose et le Paludisme, et encouragea les pays en dveloppement mobiliser leurs propres ressources et mettre en place des politiques nationales et des cadres budgtaires.
La FINLANDE encouragea, pour circonvenir le problme du VIH/SIDA, la prise de mesures prventives, telles que des pratiques sexuelles sres, en particulier pour les hommes, et la production et la distribution de prservatifs. Un reprsentant des SYNDICATS souligna l'importance d'amliorer l'intgration de la sant gnrale et de la sant professionnelle. L'AFRIQUE DU SUD proposa la prise d'engagements concrets: pour l'laboration de stratgies; pour des changements dans les pratiques commerciales internationales qui empchent l'accs des mdicaments abordables; pour l'investissement dans la recherche de nouveaux mdicaments et vaccins; et, pour la ralisation des objectifs fixs quant aux financements du Fonds Mondial.
BIODIVERSITE ET GESTION DES ECOSYSTEMES: Peter Schei, Conseiller Spcial auprs du PNUE, souligna l'importance des liens entre les diffrents domaines de WEHAB (l'eau, l'nergie, la sant, l'agriculture et la biodiversit). L'orateur mit en relief les valeurs de la biodiversit et identifia nombre de dfis poss la mise en uvre, ayant trait: au savoir et l'information; l'intgration de la biodiversit dans les marchs; aux capacits humaines et institutionnelles; au financement de la biodiversit; la mise au point et au transfert des technologies; la mondialisation et la biodiversit; au partage des avantages; et, au renforcement des capacits. Il proposa la fixation d'objectifs indicatifs dans les domaines tels que ceux de l'intgration sectorielle; de l'implication des populations locales et indignes; de la coordination des accords environnementaux; du renforcement des capacits; et de l'inversement des pertes de biodiversit.
Hamdallah Zedan, Secrtaire Excutif de la Convention sur la Diversit Biologique (CDB), nota l'existence de barrires politiques, conomiques, techniques et institutionnelles, poses la mise en application. Il identifia la ncessit de s'assurer, entre autres: que la biodiversit soit intgre dans les plans sectoriels et intersectoriels nationaux pertinents; que les politiques du commerce international et celles environnementales se soutiennent mutuellement; que des objectifs quantifiables soient tablis; que tous les acteurs concerns soient impliqus; que des ressources financires adquates soient mises disposition; et que les profits tirs de la biodiversit soient quitablement partags au sein et entre les pays.
Les reprsentants des Groupes Principaux soulignrent le besoin d'acclrer l'action pour la protection de la biodiversit et de mettre en application ce qui a t dcid Rio et ce qui figure dans les accords internationaux. Ils apportrent leur appui l'ide d'une meilleure coordination entre les accords multilatraux et avec l'OMC, ainsi que la mise en place de politiques nationales et locales et des modles de dveloppement intgrant la bonne gestion des cosystmes et l'allgement de la pauvret. Les orateurs soulignrent aussi les proccupations en matire d'quit; la conscientisation du public; le partage des avantages et des fardeaux; la cration d'emplois qui ne surexploitent pas les cosystmes; des rgles commerciales justes; des connaissances scientifiques suffisantes pour agir; le savoir des communauts locales et indignes; l'implication de toutes les gnrations; et une focalisation sur les cosystmes par-dessus la protection des espces.
Le DANEMARK, au nom de l"UE, nota qu'en 2001, les chefs d'Etat de l'UE s'taient accords sur l'arrt des pertes de biodiversit, d'ici 2010, et appela le SMDD d'adopter les horizons proposs pour l'arrt des pertes de ressources naturelles (2015) et des pertes de biodiversit (2010). Le ROYAUME-UNI, la NORVEGE et la REPUBLIQUE TCHEQUE appelrent galement la fixation d'un calendrier pour la protection des ressources naturelles. La REPUBLIQUE TCHEQUE souligna aussi l'intgration d'indicateurs et la valeur des services en rapport avec les cosystmes dans la conception des politiques dans le domaine de la biodiversit. L'EQUATEUR souligna que la protection environnementale devrait figurer parmi les plates-formes des candidats aux lections nationales. L'INDE mit en relief l'importance de la compensation montaire pour les ressources gntiques, et, avec le BENIN et le GABON, appela au renforcement des capacits. Le BENIN et l'OUGANDA indiqurent que la pauvret est l'un des plus grands problmes poss la biodiversit et nota les potentialits de financement par le FEM. Le JAPON appuya l'ide d'accrotre la collecte et l'change des donnes, y compris travers les rseaux cologiques, aux niveaux national, rgional et local.
LA GRANDE COMMISSION
Le Prsident Salim (Indonsie) ouvrit la premire runion de la Commission, retraa les ralisations accomplies Bali, et nota les points de divergences restant rsoudre, savoir, la mondialisation, le commerce, la finance, le principe de responsabilits communes mais diffrencies et le calendrier des ralisations en vue. Dumisani Kumalo (Afrique du Sud), Prsident des consultations informelles qui ont prcd le Sommet, prsenta un rapport sur les progrs raliss durant les deux journes coules, soulignant qu'un accord avait t atteint sur un certain nombre de libells concernant, entre autres, les peuples indignes, les pches, la gestion des catastrophes et l'Afrique. L'orateur mit galement l'accent sur l'nergie et le climat comme des domaines susceptibles de bnficier d'une assistance au niveau politique. Salim fit part de son souhait de voir le travail de la Grande Commission tre parachev d'ici la soire du 27 aot.
NDLR: La couverture des ngociations par le BNT s'est arrte 22h.
LE CADRE DE VIENNE: Les dlgus se sont runis dans le cadre de Vienne, au cours des sances de l'aprs-midi et de la soire.
Eradication de la Pauvret: L'aprs-midi, le groupe entendit lecture des rapports manant des consultations informelles concernant la question du fonds Mondial de solidarit (6(b)) et du calendrier devant tre retenu pour la question des calendriers (7 et 7alt), , les deux points ncessitant un temps supplmentaire pour dlibrations. Au sujet de l'assistance en matire de cration d'emplois et de l'Organisation Internationale du Travail(OIT) le groupe s'accorda sur une formulation appelant la multiplication des opportunits gnratrice de revenus et tenant compte de la Dclaration de l'OIT (9(b)).
Changement des modes non viables de Consommation et de Production: Les consultations informelles se sont poursuivies sur le thme des modes de consommation et de production (14), sur l'approche base sur le cycle de vie (14(c)) et sur l'co-tiquetage (14(e)). Les consultations sur la question des produits chimiques (22 et 22(h)) se sont galement poursuivies, en se focalisant sur: la prcaution, suggrant que de transmettre ce point aux discussions autour des Principes de Rio; et, sur la question du calendrier, suggrant un dbat largi sur tous les objectifs. Le groupe parvint un consensus autour du libell consacr le Plan d'action 21, soulignant l'importance du renouvellement de l'engagement, comme avanc dans ce dernier document, dans le domaine de la gestion rationnelle des produits chimiques.
Protection et Gestion des Ressources Naturelles de Base: Une formulation rvise du chapeau du chapitre (23), fut circule et la plupart des dlgus apportant leur appui une nouvelle rfrence dans le domaine des minraux. La plupart plaidrent pour l'inclusion des minraux, alors qu'un dsaccord significatif continue sur les questions d'objectifs, de l'approche base sur les cosystmes et la prcaution. Les dlgus dbattirent par ailleurs du point de savoir si oui ou non il fallait rintroduire le libell appelant l'intgration sectorielle, et sur la pertinence des accords environnementaux. Au sujet des pches, le groupe examina un paquet supprimant la rfrence au terme "quitable" (30) et insra un libell complmentaire consacr au droits, aux intrts et/ou besoins particuliers des pays ctiers en dveloppement. Plusieurs dlgations appelrent un claircissement du point de savoir s'il y avait des droits particuliers concernant les pches, dans le droit international en vigueur, soulignant qu'une nouvelle formulation sur les droits tablirait un prcdant majeur. Prsentant des interprtations diffrentes des conclusions de la PrepCom IV, les dlgus dbattirent de la ponctuation, pour savoir si l'horizon 2012 se rfrait au renforcement des rseaux reprsentatifs, ou, plus gnralement aux outils traitant de l'approche base sur les cosystmes, les pratiques de pche destructrices et les zones marines protges (31(c)).
Le Dveloppement Durable des Petits Etats Insulaires en Dveloppement (PEID): Le groupe s'accorda sur un nouveau libell appelant aider les PEID dlimiter les zones de gestion ctires et les zones conomiques exclusives, y compris le plateau continental au -del de 200 miles de la ligne de rfrence ctire (52(c)).
Le Dveloppement Durable de l'Afrique: Les dlgus s'accordrent, pour le chapeau, sur un libell reconnaissant que les efforts de l'Afrique pour la ralisation du dveloppement durable sont entravs par les conflits, l'insuffisance de l'investissement, l'accs limit aux opportunits du march et les contraintes au niveau de l'approvisionnement, le fardeau de la dette, le dclin historique des niveaux de l'APD, et par l'impact du VIH/SIDA (56). Le libell consacr aux droits de l'Homme et aux liberts fondamentales est rest non rsolu. Les dlgus dbattirent du point de savoir si tous les droits de l'Homme ou ceux universellement approuvs devaient tre protgs (56(a)). Ils dfrrent la discussion autour du soutien d'une valuation environnementale stratgique (56(h)), ce paragraphe faisant partie intgrante du paquet propos qui n'avait pas t finalis, et sur le point de savoir s'il fallait faire rfrence aux autres paragraphes ayant trait l'nergie, figurant dans le texte appuyant les efforts de l'Afrique visant mettre en application les objectifs du NEPAD, touchant l'accs l'nergie (56 (j(i))).
GROUPE DE CONTACT SUR LES MOYENS DE MISE EN UVRE: Le groupe de contact, modr par John Ashe (Antigua et Barbuda), poursuivit les ngociations autour du thme on finance et commerce, sur la base d'une version rvise du papier soumis par Ashe, le 24 aot. Le groupe de contact tait prvu de se retrouver 10h pour considrer le projet de texte du chapitre consacr la mondialisation.
Finance: La dette extrieure (9), un groupe de pays proposa que les mesures d'allgement de la dette doivent tre poursuivies vigoureusement et rapidement, y compris dans les clubs de Paris et de Londres et d'autres fora pertinents. Un nouveau sous-paragraphe, encourageant les pays donateurs prendre des mesures permettant de s'assurer que les ressources fournies pour l'allgement de la dette ne soit pas soustraits de l'APD, fut propos mais pas approuv.
Commerce: La proposition de supprimer la rfrence la date de janvier 2005 pour la conclusion des ngociations de Doha trouva opposition lors de la discussion autour de l'accomplissement des engagements (12). Un groupe de pays proposa un libell appelant l'limination des sanctions commerciales unilatrales utilises, pour le renforcement de l'agenda environnementales (12(b)). Les dlgus ne parvinrent pas s'entendre sur le point de savoir s'ils devaient "travailler en vue de," "encourager fortement" ou "s'engager" en faveur de l'objectif de mise disposition d'un accs hors-taxe et hors-quota pour les exportations des pays les moins avancs (13). Un groupe de pays proposa l'insertion d'un libell appelant l'tablissement d'un mcanisme international pour stabiliser les prix du march permettant de faire face l'instabilit des prix des matires premires et au dclin des termes de l'change, dans le paragraphe consacr aux pays dpendants des matires premires (15).
Au sujet des subventions cologiquement prjudiciables et/ou faussant le march, un groupe de pays expliqua qu'il a de srieuses rserves (17(b)alt). Le groupe proposa aussi un nouveau sous-paragraphe appelant au soutien du travail de la Commission Mondiale de l'OIT sur la Dimension Sociale (17(c)).
Une proposition de supprimer la rfrence aux valuations de l'impact environnemental trouva l'opposition d'un certain nombre de pays (17(d)). Plusieurs dlgations apportrent leur appui la suggestion de considrer le dveloppement durable dans les accords rgionaux de coopration commerciale, existants et nouveaux (19(a)alt). Une proposition de supprimer le sous-paragraphe (19(c)) appelant l'expansion des marchs domestiques et internationaux des produits organiques trouva rsistance. Un pays appela accorder "l'attention due au besoin du respect du contrle de la qualit et la prservation de la confiance du consommateur." Une autre dlgation offrit son soutien des initiatives volontaires bases sur la loi du march, compatibles avec l'OMC (19(c)alt).
GROUPE DE CONTACT SUR LES ARRANGEMENTS INSTITUTIONNELS: Coprsid par Lars-Gran Engfeldt (Sude) and Ositadinma Anaedu (Nigeria), le groupe de contact sur le Chapitre X du projet de Plan de Mise en uvre, se runit au cours des sances de l'aprs-midi et de la soire. Le groupe de contact passa en revue les questions restes en suspens aprs le dbat qui s'est tal jusque tard dans la nuit, durant les ngociations style de Vienne du 25 aot, lorsqu'un groupe de pays insista sur le besoin de traiter le Chapitre X, dans son ensemble. On parvint toutefois une entente, selon laquelle les dlgations respecteront le travail accompli dans d'autres consultations menes autour des paragraphes du Chapitre X.
Plusieurs paragraphes sont rests non rsolus; ils concernent notamment: le principe des responsabilits communes mais diffrencies (120); la rgle de loi et le respect des droits de l'Homme (121(d)bis et 121(d)bis alt); l'encouragement des partenariats par les institutions internationales (138(b) et (c)); du paragraphe 139 qui se focalise, entre autres, sur la ncessit d'un mcanisme de financement permanent pour la CCD; du lien entre le rle de l'ECOSOC dans le suivi des conclusions du SMDD et du Consensus de Monterrey (126(f)); des lignes directrices devant encadrer l'accs l'information et la participation du public (151); et l'interconnexion entre les droits de l'Homme et la protection environnementale (152).
Un certain nombre de dlgations n'taient pas prtes procder l'examen du libell consacr au thme de la finance et du commerce (122(b) et (c)) ce dernier tant en cours de discussion dans le groupe de contact sur les moyens de mise en uvre. Il y eut large acceptation de la clause consacre la dimension sociale (122(g)), mais l'accord final fut suspendu, en attendant le rsultat de la discussion mene dans le groupe de contact, dans le mme paragraphe, autour des conventions de l'OIT sur les principales normes de travail, ce dernier point tant pris en charge, dans le paragraphe 9(b), par la Grande Commission.
La discussion ne fut pas fructueuse autour du libell appelant l'instauration d'un environnement conomique international favorable, le paragraphe pertinent (123) ayant t, l'origine, propos par un groupe de pays la PrepCom IV, pour quilibrer le libell consacr la bonne gouvernance domestique (146). Le Prsident indiqua que Koen Davidse (Pays-Bas) modrera les consultations sur ce sujet. Davidse pourrait produire un texte le 27 aot.
Le libell appelant la prise de mesures pour formuler des stratgies nationales de dveloppement durable, la mise en uvre devant commencer en 2005 (145(b)), fut approuv.
DANS LES COULOIRS I
Des proccupations ont t exprimes selon lesquelles les ngociations autour de la ratification du Protocole de Kyoto risquaient de s'avrer l'une des questions les plus difficiles dans les dlibrations de haut niveau. Quelques dlgus ont indiqu que la transmission de cette question politique sensible aux ministres ou aux chefs d'Etats, telle qu'elle a t suggre au sein de la Grande Commission, risquait de faire aboutir un affaiblissement de la formulation existante. D'autres pensent d'un effort en vue d'une formulation plus forte pourrait tre utilis comme levier pour des engagements sur des objectifs et des calendriers prcis pour les systmes d'nergie renouvelable. La CdP-8 de la CCCC tant prvue au mois d'octobre prochain, certains dlgus ont dclar que l'limination de toutes les rfrences aux changements climatiques pourrait tre prfrable un recul des engagements.
DANS LES COULOIRS II
Il y a eu aussi pas mal de bruits autour des questions ayant trait la participation. Certaines dlgations de pays en dveloppement ont fait part de leur rserves concernant leur accs restreint la parole dans le cadre style de Vienne revtu par les ngociations, notant que les pays en dveloppement ont t requis de parler d'une seule voix, mais que la plupart des pays industrialiss ont fait librement des interventions en leur nom propre. D'autres en taient se demander si des voix discordantes manant des pays du G-77/ Chine viendraient affaiblir ou, au contraire, renforcer la position des pays en dveloppement.
Le discours improvis du Secrtaire Gnral du SMDD, Desai, lors de la Plnire d'ouverture, a t bien reu, en cela qu'il est venu donner le ton du Sommet et brosser un aperu du cadre qui permettrait d'engager la fois les gouvernements et la socit civile sur une voie praticable menant au dveloppement durable. De nombreux groupes principaux participants ont accueilli favorablement la dclaration du Prsident Mbeki sur le besoin d'inclure les acteurs non-gouvernementaux dans les dlibrations du Sommet. Il se trouve cependant que l'espace limit l'intrieur du centre des congrs et le nombre de reprsentants d'ONG, excdant de loin celui des badges d'accs disponibles, ont fait craindre beaucoup quant aux chances de les voir participer pleinement. Ceux qui taient rests dehors ont attendu avec impatience la confirmation des bruits qui ont couru au sujet de l'annonce de nouveaux arrangements concernant la participation, qui leur permettraient l'accs de l'difice sur la base du "premier venu, premier servi".
A SUIVRE AUJOURD'HUI
PLENIERES EN PARTENARIAT: Les Plnires organises en Partenariat sur le thme de l'agriculture 10h et sur le thme des questions intersectorielles 15h, auront lieu dans la Salle Plnire.
GRANDE COMMISSION: La Grande Commission se runira partir de 10h dans la Salle Exhibition 1, pour poursuivre les ngociations autour du projet de Plan de mise en uvre.
GROUPES DE CONTACT: Le groupe de contact sur les arrangements institutionnels reprendra ses ngociations 10h dans la Salle "Committee Room 5". Procurez-vous le nouveau texte sur le thme de la bonne gouvernance. Vrifiez les horaires et les lieux de la prochaine session du groupe de contact sur les moyens de mise en uvre.