Daily report for 26 September 2003

VENDREDI 26 SEPTEMBRE 2003

Une session spciale s'est runie, le matin, pour la prsentation des rsultats des vnements spciaux, ainsi qu'une session gnrale consacre la prsentation des conclusions et recommandations des sessions thmatiques A, "Des forts pour les humains," et B "Des forts pour la plante," et des sessions co-rgionales. La sance plnire qui a suivi s'est focalise sur les politiques de mise en uvre et a fourni une introduction la session thmatique C, "Des humains et des forts en harmonie." L'aprs-midi, la session thmatique C s'est runie pour traiter: de la gestion et des processus dcisionnels participatifs; des partenariats axs sur la gestion forestire; de l'administration et des politiques forestires; des interactions et des politiques intersectorielles; de l'ducation et du dveloppement professionnel; et, de la mise en application des engagements internationaux.

SESSION GENERALE

LES CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS DES SESSIONS THEMATIQUES A ET B ET DES SESSIONS ECO-REGIONALES

Hosny El-Lakany, de la FAO, a indiqu que les rapports de synthse des Sessions thmatiques ont pris en ligne de compte les recommandations du Comit du Congrs forestier mondial (CFM), charg de l'examen des politiques forestires.

Jean-Louis Krouac, Secrtaire gnrale du XIIe CFM, a prsent le rapport prliminaire concernant le thme "Des forts pour les humains ", qui souligne que les forts sont cruciales pour les besoins de l'tre humain, et que les avantage tirs des forts sont souvent encore sous-estims. Il a indiqu que les recommandations du rapport englobent: le traitement des questions de pauvret et des moyens de subsistance durables; le placement de l'tre humain au centre de la gestion forestire; l'habilitation des concerns grer les forts dans le respect de la durabilit, et l'valuation de la russite de la gestion forestire. Il a not galement que le rapport renferme des rfrences la parit hommes - femmes et qu'il nonce que les pays importateurs doivent reconnatre qu'ils pourraient tre cause de l'exploitation forestire illicite dans les pays producteurs.

Jean Prosper Koyo, de la FAO, a prsent le rapport prliminaire concernant le thme "Des forts pour la plante " qui dcrit l'tat des forts du monde entier, les facteurs cologiques et les tendances de la gestion forestire. Il a prcis que le rapport appelle la prise de mesures pour le traitement des problmes de pauvret, de changement climatique, de gestion des lignes de partage des eaux, de prvention des feux et de conservation. Il a indiqu qu'il appelle galement une gestion participative, la mise en place de politiques intersectorielles, et la reconnaissance du besoin d'assurer la gestion de toutes les valeurs et de toutes les fonctions des cosystmes. Koyo a not que le rapport fait tat, par ailleurs, de la ncessit: de rduire le fardeau de l'tablissement des rapports; d'harmoniser les dfinitions et les termes; de travailler sur les critres et indicateurs; et d'assurer la gestion des produits forestiers non-ligneux des forts plantes.

Regent Gravel, du Centre canadien d'enseignements et de coopration internationale, a prsent un rsum de la vision de l'avenir des forts, labor par les sessions co-rgionales, et qui porte sur le besoin d'amliorer l'intgrit et la biodiversit des forts, d'ouvrir le plein accs au renforcement des capacits et l'ducation, de veiller la dcentralisation et la transparence des processus dcisionnels participatifs, et de s'assurer d'une gestion intgre durable axe sur des profits quitables. Il a indiqu que les sessions co-rgionales ont identifi les stratgies susceptibles de mener la concrtisation de la vision, consistant notamment: poursuivre les programmes d'ducation et de formation; s'assurer de la participation locale dans les processus dcisionnels; crer des opportunits de partenariat; amliorer la certification et le suivi; intgrer les parties prenantes dans la planification forestire; et harmoniser les cadres de rgulation financire et les cadres intersectoriels.

Susanne Hilton, de Geewehdin Consulting Services, a prsent une synthse des visions et des stratgies avances par les diverses parties prenantes, issues des discussions menes autour du concept de gestion forestire durable GFD, de l'intgrit cologique et des aspects conomiques. Elle a indiqu que les participants ont dcid que la gestion forestire durable doit tre focalise plutt sur l'tre humain et les communauts, sur le partage quitable des avantages et sur la participation du public. Hilton a propos une amlioration de l'ducation et de la justice sociale travers l'implication des populations forestires dans les processus dcisionnels et l'habilitation des communauts prendre des dcisions sur les questions d'ordre culturel, social et institutionnel.

Dans le dbat qui a suivi, les participants ont appel mentionner dans le rapport de synthse, entre autres, la ncessit: d'un objectif clair de rduire de moiti la dforestation dans les dcennies venir; d'un engagement politique ferme; de l'implication des jeunes; de mcanismes de suivi, clairs, des recommandations du CFM; d'une compensation des services cologiques; et de l'accroissement de la communication, aux fins d'encourager l'change d'ides et d'difier une opinion publique capable d'influencer les gouvernements. D'autres participants ont recommand: de prendre en ligne de compte, la concentration des pouvoirs et les pressions qui en dcoulent, exerces sur les communauts; de rendre compte des dcalages co-rgionaux, dans le rapport final; de traiter les communauts de manire quitable; d'harmoniser les critres et indicateurs internationaux aux fins d'encourager la planification exhaustive; et de transmettre les conclusions du CFM aux dcideurs, et notamment, au Premier ministre canadien, pour leur prsentation au G-8.

Jean-Louis Krouac, Secrtaire gnral du XIIe CFM, a indiqu que les modifications proposes seront intgres dans le rapport de synthse des Sessions thmatiques A "Des forts pour les humains," et B, "Des forts pour la plante," et des Sessions co-rgionales.

SESSION SPECIALE

PRESENTATION DES RESULTATS DES EVENEMENTS SPECIAUX

Jacques Carette, du Service forestier canadien, a inform les participants que la 15me runion du Groupe de Travail sur le Processus de Montral, s'est droule le lundi 22 septembre et qu'elle a adopt la Dclaration de Qubec Ville concernant les critres et indicateurs devant rgir la GFD.

SESSION PLENIERE

LA MISE EN UVRE DES POLITIQUES

Neil Byron, de la Commission sur la productivit, a dclar que les forts, partout dans le monde, souffrent: de la dforestation, de la dgradation et du dclin du soutien des responsables politiques. Il a indiqu que les remdes prconiss englobent: la gestion forestire durable (GFD), les plantations forestires, la conservation de la biodiversit, l'volution de l'aspect socioconomique et la participation du public, et, l'adoption d'une approche intgre en matire de paysage. Rappelant que nombre de mesures ont t voues l'chec, il a appel: des politiques larges, de nouveaux arrangements institutionnels, la protection de la biodiversit et des valeurs esthtiques, un mode de consommation cologiquement responsable et la bonne gouvernance. Il a recommand galement aux gouvernements, de se concentrer sur les rsultats souhaits et non sur la micro-gestion. Peter de Marsh, de l'Alliance internationale des familles forestires, a prsent les activits des petites communauts forestires canadiennes, en tant qu'exemple de dveloppement durable. Il a appel l'amlioration du dialogue entre les propritaires forestiers, les gouvernements et les habitants des zones urbaines.

INTRODUCTION AU THEME C "DES ETRES ET DES FORETS EN HARMONIE"

Kathryn Monk a parl des avantages de la GFD, qui sont profitables, a-t-elle dit, la fois aux entreprises et aux communauts locales. Elle a mis en exergue la ncessit d'une bonne gouvernance et d'une approche exhaustive dans la GFD. Monk a recommand la cration d'entreprises communautaires, posant la question de savoir si ces dernires devaient tre conduites par des communauts ou par des personnes. Elle a prcis que le choix entre ces deux options affecte la rpartition des profits et risque de poser problme dans les communauts de plus en plus htrognes. Elle a dcrit les nouveaux systmes de gestion locaux, notant qu'ils revtent un caractre de plus en plus holiste et de plus en plus complexe. Elle a appel une mise en uvre des visions mondiales, adapte l'chelon local, des solutions pratiques et l'instauration des cadres institutionnels dont les grandes lignes ont t traces au cours de ce Congrs.

John Weaver, d'Abitibi Consolidated, a prsent les russites de la gestion forestire ralise dans la collaboration, au Canada, faisant tat du rle crucial des partenariats mis en place entre le gouvernement et les parties prenantes. Il a prcis que ces partenariats sont fonds sur l'information et la confiance, et qu'ils visent tablir des changes de donnes significatifs et s'assurer de la GFD. Il a mentionn les contrles volontaires de l'industrie, les audits par des tiers, et les processus de certification, et s'est flicit de l'approche pro-active de cette dernire.

SESSIONS THEMATIQUES

THEME C - DES ETRES ET DES FORETS EN HARMONIE

GESTION ET PROCESSUS DECISIONNELS PARTICIPATIFS: Manual Hernandez Paz, de l'Agence canadienne pour le dveloppement international, a introduit la session, notant qu'aujourd'hui, la dimension sociale de la GFD est synonyme de participation communautaire dans la planification et la gestion forestire. Gopa Pandey, du Dpartement forestier de Madhya Pradesh, a parl de la foresterie communautaire en Inde, soulignant que la responsabilisation de l'chelon local, la scurit conomique et le renforcement institutionnel sont cruciaux pour la russite de la foresterie communautaire. Marilyn Headley, du Ministre jamacain de l'agriculture, a partag son exprience, acquise au cours de la mise en place des comits locaux de gestion forestire, en Jamaque, notant que l'un de ces comits est en train de dvelopper une ppinire et un autre est en train d'tablir un projet d'co-tourisme. Lai Qingkui, du South West Forestry College, a parl de la co-gestion forestire chinoise et a soulign le rle que la foresterie peut jouer dans l'allgement de la pauvret. Roberta Raffailli, de l'Universit de Toronto, a parl de la gestion forestire locale dans la rgion alpine de Trentino, en Italie. Elle a soulign que les forts alpines ont un caractre multifonctionnel et que la meilleure faon de maintenir la multifonctionnalit des forts montagneuses, passe par la commercialisation des produits forestiers non ligneux. Peggy Smith, de l'Universit de Lakehead, a soulign qu'aux fins de concrtiser la gestion forestire intgre durable, au Canada; le gouvernement canadien doit ngocier des accords avec les peuples indignes. Elle a galement prcis que le consentement, en connaissance de cause, des peuples indignes, constitue un lment oblig de tout rsultat ngoci.

LES PARTENARIATS AXES SUR LA GESTION FORESTIERE: John Naysmith, du Forestry Futures Trust, a mis en exergue les objectifs des Programmes forestiers modle du Canada (CMFP), qui combinent ingniosit humaine et cosystmes forestiers et tablissent des indices de performance. Il a indiqu que les plans futurs des CMFP englobent la poursuite de la facilitation des partenariats et de l'laboration des curriculums de la GFD, et la mise en place d'outils et de stratgies pour l'valuation de la russite des programmes. Ferardo Warholtz, de la Commission forestire nationale mexicaine, a rapport que les terres du Mexique appartiennent principalement aux communauts, notant les dfis qui en dcoulent pour les entreprises forestires communautaires, notamment: l'intgration de la gouvernance traditionnelle avec une gestion plus efficace; la lutte contre la corruption et l'tablissement de l'quit; et, le renforcement du capital social et des institutions communautaires. Il a prcis que les entreprises forestires communautaires contribuent au dveloppement conomique et social et qu'elles sont profitables tous les niveaux. Christian Brawenz, de l'Association autrichienne des entreprises forestires et agricoles, a soulign le challenge consistant rpondre aux besoins la fois des forestiers et des groupes de protection de la nature. Il a dcrit des solutions ventuelles, notamment, une implication volontaire et active des propritaires terriens, et l'dification de partenariats entres les propritaires forestiers privs, les scientifiques et les groupes de dfense de la nature. Rainee Oliphant, du Ministre jamacain de l'agriculture, a not les dfis poss la GFD et aux efforts de reforestation sur des terres prives, tels que: la limitation de le nombre de plants et des lgislations foncires dsutes, mettant en relief les exemptions d'impts, comme mesure d'encouragement du changement. Elle a fait tat d'activits futures impliquant l'accroissement des approvisionnements en plants et l'identification d'investisseurs potentiels. Bob Udell, de la Foothills Model Forest, a parl de la gestion forestire adapte, soulignant l'importance de la cohrence et de la recherche dans le domaine des pratiques forestires. Il a conclu en indiquant que l'industrie peut contribuer la GFD, que les programmes forestiers modles sont cruciaux pour la GFD, et que l'industrie et les scientifiques doivent crer des partenariats. Ajit Krishnaswamy, du Rseau national des praticiens forestiers, a soulign que la recherche participative joue un rle important dans la foresterie communautaire.

ADMINISTRATION ET POLITIQUES FORESTIERES: Nelson Thiffault, du Ministre qubcois des ressources naturelles, de la Faune et de la Flore, et des Parcs, a expliqu que les pays ont besoin de politiques de responsabilisation des parties prenantes. Juan Carlos Collarte, du Rseau rgional chilien des forts modles, a dmontr que les forts modles constituent des systmes pratiques et des modles conomiquement viables qui fonctionnent pour l'tablissement de la confiance entre les diverses parties prenantes. Christian Barthod, du Ministre franais de l'environnement et du dveloppement durable, a expliqu la manire dont les contrats sociaux peuvent jouer un rle dans la gestion et la politique forestires dans le contexte europen et dont ces contrats doivent tre complments par des mcanismes traditionnels, notamment des subventions directes et des lgislations. Jeimar Tapasco, de l'Universit nationale de Colombie, a expliqu que les politiques de conservation mises en place par le gouvernement colombien, fournissaient aux propritaires terriens, une compensation qui rduisait, certes, l'rosion des sols sur les parcelles achetes, mais qui avait des effets ngatifs sur les propritaires terriens. Il a propos la cration de nouveaux instruments politiques complmentaires, attirant l'attention sur le besoin d'une volont politique. Karel Vancura, du Ministre tchque de l'agriculture, a expliqu les mcanismes mis en place pour la gestion forestire, en Rpublique tchque, notamment: la restitution des forts leurs anciens propritaires, la cration d'une entit juridique, et la privatisation des entreprises forestires travers les entreprises participation mixte. Jos Mara Solano Lpez, du Ministre espagnol de l'environnement, a parl de la mise en place de la stratgie forestire espagnole, utilisant la participation publique, a soulign la ncessit de la transparence dans les approches participatives, et a mis en exergue le besoin, pour les parties prenantes de se rappeler qu'elles travaillent toutes pour un objectif commun. Cleto Ndikumagenge, de l'UICN, a expliqu que le manque de cohrence, les diffrents au niveau de la direction, et les conflits arms constituent de vrais challenges pour les cosystmes forestiers, en Afrique Centrale. Il a indiqu que les pays doivent construire une vision et doivent cooprer les uns avec les autres, et a recommand que les donateurs tablissent une table ronde consacre l'harmonisation des politiques.

LES POLITIQUES INTERSECTORIELLES: Jeffrey Sayer, de WWF International, a prsent la position de son organisation concernant la conservation, qui dpasse les parcs nationaux et les zones protges, et a appel une gestion caractre holiste. Shashi Kant, de l'Universit de Toronto, a prsent sa thorie concernant les droits mergeant de proprit forestire, tenant compte des notions de cogestion, de droits communaux et de droits publics, et mettant l'accent plutt sur l'optimisation de l'aspect social que sur le profit conomique court terme. Michael Jacobsen, de l'Universit de l'Etat de Pennsylvanie, a prsent des tudes sur la consommation d'eau des plantations forestires et sur l'utilisation de la tarification de l'eau en Afrique du sud. Liga Mengele, du Service forestier tatique de Lettonie, a prsent un expos sur les droits fonciers et les proccupations environnementales, arguant que les forts doivent tre perues comme tant des entits juridiques, garanties par l'Etat. Christophe Orazio, de l'Institut europen des forts plantes, a parl du travail de son institut avec les universits, les centres de recherche et les propritaires forestiers, dans divers pays dots de diffrents systmes juridiques. Les reprsentants du Forum forestier des peuples indignes, a appel reflter les dolances particulires avances dans le Plan d'action de Wendake, telles que la reconnaissance des droits des peuples indignes inhrents la gestion forestire, dans la dclaration finale du XIIe CFM. D'autres ont not que c'est la manire dont les peuples indignes luttent pour la reconnaissance de leurs droits, qui donne sa forme, la dfinition de la proprit. Les intervenants ont galement appel l'adoption d'une approche fonde sur la prservation des paysages, l'insertion de rfrences aux droits de proprit intellectuelle, et l'accs la technologie et l'information.

EDUCATION ET DEVELOPPEMENT PROFESSIONNEL: Introduisant l'vnement consacr ce thme, Jacques Poirrier, de l'entreprise Tecsult, a soulign le besoin d'intensifier l'ducation forestire et la recherche en matire de GFD, qui constituent des composantes cls de la GFD. Jeannette Gurung, du Centre international de l'agriculture tropicale, a appel l'institutionnalisation de l'galit des sexes dans le secteur forestier. Omar Mhirit, de l'Ecole nationale marocaine du gnie forestier, a recommand, entre autres: la cration de rseaux de recherches et d'information et la promotion de l'change de donnes, avec l'aide des organisations internationales. Pieter van Lierop, de la FAO, a parl du dclin des financements destins l'ducation et la recherche forestire et du besoin d'innovations accrues dans le secteur forestier. Juan Pulhin, du 'College of Forestry and Natural Resources,' de Philippines, a indiqu que la passage une gestion forestire participative requiert un curriculum forestier plus ractif et plus dynamique, et intgrant les dimensions sociales. Genevive Brisson, de l'Universit de Laval, a parl de la ncessit d'une communication plus dmocratique entre les professionnels forestiers et les parties prenantes. Johanne Gauthier, de l'Ordre des ingnieurs forestiers du Qubec, a parl des voies et moyens de s'assurer du professionnalisme dans l'industrie forestire, y compris des inspections professionnelles et du caractre strict des exigences en matire de qualification.

Les participants ont dbattu, entre autres, de la ncessit de programmes d'changes universitaires, de la divulgation des bonnes pratiques, de moyens pour la promotion de l'laboration participative des programmes forestiers, et d'un intrt accru pour l'ducation forestire.

MISE EN APPLICATION DES ENGAGEMENTS INTERNATIONAUX: James Mayers, de l'Institut international de l'environnement et du dveloppement, a parl des initiatives internationales dans le domaine de la gestion forestire, voquant le dfi pos la construction d'une vision globale de la GFD, compte tenu, en particulier, de la faible intgration des accords environnementaux multilatraux et des effets dsquilibrs du commerce international. Tina Vhnen, de la FAO, a dcrit le PCF, faisant tat de ses initiatives, telles que la mise en place d'une base de donnes, consacre aux ressources financires, la rationalisation de l'laboration des rapports nationaux des pays et l'harmonisation des dfinitions. Mike Apsey, du Service forestier canadien, a donn un aperu sur la Stratgie forestire nationale canadienne en matire de gestion coutumire du patrimoine forestier canadien, mettant en relief sa souplesse, sur rflexibilit et l'implication des parties prenantes. Il a plaid en faveur d'une convention forestire holiste en matire d'change d'information, et d'une assistance technique.

Jean Prosper Koyo, de la FAO, a identifi les difficults poses la conservation forestire dans le bassin du Congo. Il a qualifi les incohrences et l'troitesse des cadres politiques, de contraintes empchant un reflet adquat des complexits socioconomiques et cologiques, dans la conservation forestire. Leland Humble, du Service forestier canadien, a parl des risques poss par les nuisibles invasifs, proposant la mise en application des directives de la FAO concernant l'emballage du bois, en tant qu'instrument pour la rduction des risques.

Les participants ont dbattu, entre autres, de la ncessit d'un instrument juridique international contraignant consacr la GFD. Certains intervenants ont argu qu'une convention caractre holiste pourrait assurer le lien intersectoriel, l'implication des parties prenante et de l'industrie, et le renforcement des rglementations. D'autres ont soulign la valeur de la diversit institutionnelle et le besoin de mettre en application les directives internationales en vigueur et d'tendre les activits de la GFD.

EVENEMENTS SPECIAUX

Le Soutien du dveloppement durable en Amazonie brsilienne: Les contributions de la Banque Mondiale

Prsent par la Banque Mondiale

Gregor Wolf, de la Banque Mondiale, a parl des dfis auxquels se trouve confronte la rgion amazonienne, notamment, l'absence de consensus dans les rangs des dcideurs de la rgion, des doits fonciers peu clairs, une dforestation inconsidre, utilisant les feux forestiers pour le dfrichage, et une qualit de vie indigente. Wolf a expliqu que l'implication de la Banque mondiale dans la rgion est fonde sur: l'engagement de la Banque en faveur du dveloppement durable, une confiance accrue en les potentialits de la rgion, et la force des demandes tatiques et municipales pour des projets de la Banque au Brsil. Il a soulign l'importance, entre autres, de l'tablissement d'un lien entre les objectifs et l'investissement destin au dveloppement et l'environnement, la minimisation des cots de la conservation au Brsil, et l'ouverture d'un dialogue avec les diffrentes parties prenantes.

Wolf a expliqu que les objectifs de la contribution apporte la rgion par la Banque, englobe: la rduction de la pauvret, la cration de conditions favorables l'essor conomique et la promotion de la conservation environnementale. Il a prcis que le travail de conservation ciblera les zones les plus pauvres et se fondera sur une restriction de l'accs aux ressources naturelles, l'accroissement de la valeur des forts sur pied, et la participation des principales parties prenantes. Les objectifs du programme seront raliss travers des prts, une assistance technique, une analyse des politiques, la gestion des donnes et la promotion des partenariats.

Les participants ont dbattu, entre autres: des liens entre les programmes de la Banque et l'allgement de la dette, du rle des Etats et des gouvernements fdraux dans l'initiation et la mise en uvre de ces programmes, et de la manire dont la restriction du libre accs aux ressources, peut prvenir la dforestation. Les participants ont galement dbattu de diverses initiatives de soutien, telles que l'Initiative du bassin du Congo, notant l'importance de concevoir des projets d'appui, donateurs multiples, axs sur les besoins rels des pays et des rgions.

Pour de plus amples renseignements:
http://www.worldbank.org/rfpp
http://www.bancomundial.org.br
http://www.mma.gov.br/ppg7

Contacts:
Gregor Wolf: gwolf@worldbank.org

A SUIVRE AUJOURD'HUI

SESSION PLENIERE: La Plnire se runira 9:00 dans la salle 200, pour dbattre du renforcement des capacits en matire d'ducation et de recherche. Elle se runira de nouveau 16h pour traiter des challenges relever et des perspectives venir.

SESSIONS THEMATIQUES: La Session thmatique C, "Des tres et des forts en harmonie," se runira 10h30,  pour dbattre: du partenariat des entreprises, dans la salle 2000 C; de la dlgation de pouvoir et de la dcentralisation, dans la salle 2000 B; des mesures d'incitation et du financement, dans la 2000 A; des science, technologie et dveloppement institutionnel, dans la salle 206 AB; et des perspectives venir dans la salle 2000 D.

FORUMS OUVERTS SUR LES THEMES EMERGEANTS: Des forums ouverts se tiendront partir de 14h, pour dbattre de la conservation forestire et des moyens de subsistance, dans la salle 2000 A, et de la question de savoir qui doit dcider de l'avenir des forts, dans la salle 2000 B.

Further information

Participants

National governments
US