Daily report for 27 September 2003
SAMEDI 27 SEPTEMBRE 2003
La session plnire du matin s'est focalise sur la question du renforcement des capacits dans les domaines de l'enseignement et de la recherche. Les sessions thmatiques consacres au thme "Des tres et des forts en harmonie" ont port sur: le partenariat d'entreprise; la dlgation de pouvoir et la dcentralisation; les mesures d'encouragement et le financement; la science, la technologie et le dveloppement institutionnel; et, les perspectives venir. Les forums ouverts sur les thmes mergeants ont dbattu de la question de conservation forestire et des moyens de subsistance y affrents, et de la question de savoir qui dcide de l'avenir des forts. La sance plnire de l'aprs-midi a examin les dfis relever et les perspectives venir.
SESSION PLENIERE
DEVELOPPEMENT DES CAPACITES EN MATIERE D'ENSEIGNEMENT ET DE RECHERCHE
Anatoly Petrov, du Ministre des ressources naturelles, de la Fdration de Russie, a expliqu que les liens harmonieux entre l'tre humain et la fort se sont rompus lorsque les hommes ont commenc exploiter les forts pour ses besoins conomiques et sociaux. Notant que, dans le pass, la recherche forestire tait mue par des intrts privs, mais que l'enseignement forestier tait public, il a soulign que l'tablissement d'une coopration intergouvernementale et l'adoption d'une approche intgre, sont importants pour la r-instauration de l'harmonie entre l'tre humain et la fort. Petrov a mis en relief le lien entre l'enseignement et la GFD, mettant en contraste les rformes ducationnelles et politiques probantes au Sude et en Estonie, et les progrs qui tranent dans la Fdration de Russie. Il a appel l'adoption de nouvelles initiatives, qui soient multidisciplinaires et facettes multiples, l'tablissement de la GFD comme priorit de la recherche, l'instauration de partenariats internationaux dans les domaines de la formation et de l'valuation, l'attraction des jeunes, et l'utilisation de modules de formation adapte l'chelon local.
Maud Dlomo, du Dpartement sus-africain des affaires aquatiques et forestires, a prsent les efforts fournis par l'Afrique du Sud dans l'laboration d'un agenda progressif pour les domaines de la recherche et de l'enseignement forestiers, soulignant que ses trois composantes ne sont pas bien comprises. Elle a appel une rflexion ambitieuse, avec, comme plate-forme, la recherche forestire, sur le dveloppement durable des communauts dpendantes de la fort et a recommand l'largissement du secteur forestier. Faisant rfrence la privatisation du secteur forestier en Afrique du Sud, elle a soulign que la participation, la responsabilisation et l'apprentissage communautaire, travers les changes internationaux ont contribu de manire substantielle la russite du projet. Elle a recommand:l'amlioration de la comprhension des consquences socio-conomiques des politiques forestires sur la pauvret systmique; l'amlioration de la comprhension des problmes fonciers; l'acquisition d'un financement adquat et long terme pour la recherche et le renforcement des capacits, et, l'tablissement de la durabilit en guise d'objectif ultime.
LES DEFIS A RELEVER ET LES PERSPECTIVES A VENIR
Angela Cropper, de la Fondation Cropper, a dclar que l'quit est un lment central dans le dbat autour de la question forestire et des proccupations qui s'y rapportent. Elle a fait part de son espoir de voir un meilleur quilibre tre tabli entre le partage des pouvoirs et le partage des avantages. Elle a not qu'une assistance financire et un renforcement des capacits, de manire soutenue, au profit des communauts locales, est ncessaire pour la ralisation et l'appui de la rpartition des tches. Jeff Sayer, de WWF International, a indique que la destruction et la dgradation des forts se poursuivent, mais que la hausse du cot marginal des produits forestiers, donne lieu une dpendance accrue, des combustibles fossiles. Il a galement not que la variance des dfinitions ayant trait aux forts, est un problme, et que les valuations intgres, comme l'Evaluation du millnaire, sont d'importance extrme. Sayer a indiqu que la croissance dmographique, la mondialisation, les feux forestiers, les conflits arms, et la mauvaise gouvernance sont autant de menaces qui psent aux forts. Linda Mossop, du Dpartement sud-africain des affaires aquatiques et forestires, a indiqu que le principal dfi pos aux communauts forestires, consiste en l'instauration d'une harmonie entre la fort et l'tre humain, sans laquelle, les gnrations prsentes et futures, risquent de perdre la chance de bnficier des avantages offerts par les forts, et la valeur des forts, ne pas tre apprcie. Mossop a not que l'exclusion de certaines parties prenantes de la participation aux processus dcisionnels ne peut que faire natre des ressentiments l'gard des avantages chus ceux qui y sont impliqus. Elle a conclu qu'une nouvelle gnration de forestiers tenant compte des exigences de toutes les parties prenantes, est indispensable. David Cassells, de la Banque mondiale, a exprim l'espoir que les participants n'en n'auront pas moins la sensation d'tre surchargs par les processus internationaux mais le sentiment d'tre en mesure d'agir au profit de l'tre humain et de la plante.
SESSIONS THEMATIQUES
DES HUMAINS ET DES FORETS EN HARMONIE
DELEGATION DE POUVOIR ET DECENTRALISATION: Abadacar Boye, du Ministre sngalais de l'environnement, a prsent deux tudes de cas sngalaises portant: sur l'amlioration de la gestion forestire travers de nouvelles pratiques de gestion des ressources adoptes par les populations indignes locales, sur l'tablissement de groupes de coupeurs de bois locaux, et sur l'emploi d'un code de bonne conduite, de conception locale. Il a not que la dcentralisation est un processus irrversible au Sngal, pays o des rformes lgislatives ont transfr l'autorit aux communauts locales. Sushil Kumar, de l'Universit de Toronto, a expliqu les problmes poss en matire de transfert de pouvoir et de dcentralisation, illustrant son propos par une tude de cas de gestion forestire communautaire en Inde. Il a affirm que si les politiques de dcentralisation ne sont pas accompagnes de rformes administratives, les agences d'excution en seraient rduites des perspectives conventionnelles et que la dcentralisation s'effectuerait sans responsabilisation de l'chelon local. Bernard Cassagne, de 'Forest Resources Management', a parl de la gestion forestire dans les rgions sub-tropicales d'Afrique centrale, citant les exemples du Bassin du Congo et du Gabon. Il a recommand que la gestion technique des principales concessions forestires soit examine et ajuste au profit des petits propritaires forestiers, et a soulign le besoin de financements en faveur des petites et moyennes entreprises, en Afrique centrale. Elizabeth Grinspoon, du Service forestier du Dpartement amricain de l'agriculture (USDA), a prsent le cadre devant rgir la dcentralisation de la gestion des ressources naturelles, tabli sur la base d'une tude comparative mene sur un certain nombre d'tudes de cas africaines. Elle a indiqu que les principaux lments du cadre sont: l'imputabilit, le pouvoir discrtionnaire et la scurit. Elle a not que les avantages de la dcentralisation n'ont pas tous la mme efficacit, que des pouvoirs discrtionnaires importants doivent tre transfrs aux populations locales, et que les institutions doivent tre mutuellement responsables. Les participants ont galement dbattu de la diversification des effectifs dans les dpartements forestiers, et de la promotion de la GFD en conjonction avec l'emploi durable.
MESURES INCITATIVES ET FINANCEMENTS: Jean-Pierre Dansereau, de la Fdration qubcoise des propritaires forestiers, a dcrit un certain nombre d'outils possibles permettant de parvenir la GFD, nommment, la rgulation des activits prives, les outils de march et les subventions publiques. Notant que les marchs ne sauraient reflter la complexit des proccupations publiques, il a plaid pour des mesures incitatrices. Dansereau a pos la question de savoir qui doit payer la note de la prservation forestire et du manque gagner qui en dcoule, et a appel l'adoption d'approches innovantes pour la ralisation de la GFD.
Sndor Tth, de l'Universit de l'Etat de Pennsylvanie, a prsent un expos sur le suivi et la gestion des ressources forestires par les propritaires terriens privs, au Japon. Il a explique qu'au Japon, prs de la moiti des forts sont des proprits prives et que les propritaires forestiers renoncent, de plus en plus, la gestion forestire, parce qu'ils ne sont pas en mesure d'en couvrir les frais. Il a plaid pour l'laboration d'un systme de gestion du suivi, la fois, cohrent et instructif, pour l'dification de coopratives forestires et pour une rforme des politiques subventionnelles.
Rogrio Carneiro de Miranda, de l'organisation 'Prolea Trees, Water and People', a donn un aperu sur les associations oprant dans le domaine du remplacement des forts, au Brsil et au Nicaragua, o l'investissement priv aide: la cration de plantations forestires pour rpondre la demande en matire de bois de chauffe, la diversification des cultures, et la cration d'emplois et d'opportunits d'entreprise pour l'avenir.
David Lewis, de 'HLB Decision Economics', a parl d'un logiciel informatique conu pour l'valuation des risques et des avantages inhrents aux partenariats public-priv dans le domaine de gestion forestire intensive. Il a indiqu que ces partenariats engendrent des profits et promeuvent la fixation de carbone, les valeurs rcratives, la biodiversit et les valeurs non-utilitaires. Peter Lowe, de la FAO, a plaid pour le recours la plantation de forts, en Afrique, et s'y assurer de leur russite, a appel des mesures incitatives, des financements court-terme, des options de sortie pour les investisseurs, et la mise en place de bases de donnes consacres aux forts plantes.
SCIENCE, TECHNOLOGIE ET DEVELOPPEMENT INSTITUTIONNEL: Osvaldo Eucinas, de l'Universit des Andes, a ouvert la session en affirmant que la science forestire et les technologies qui s'y rapportent ont un rle important jouer, pour s'assurer que les forts demeurent source de vie. Il a indiqu galement qu'un dveloppement institutionnel est ncessaire pour l'augmentation des profits tirs des science et technologie forestires. Daniel Guimer, de 'l'Institut canadien de recherche et d'engineering forestier, a numr les nombreuses priorits qui guident la recherche en matire d'engineering forestier, notamment, l'optimisation de la valeur des produits, la protection de l'environnement, la communication et le dveloppement du capital humain. Il a soulign que les sources nergtiques inhrentes au secteur forestier peuvent tre, la fois, efficaces, du point de vue cot, mais sensibles, du point de vue cologique. Keith Jones, de 'McGregor Model Forest Association', a expliqu que McGregor Model Forest (MMF) a apport d'importantes contributions la traduction de la GFD dans la pratique, travers l'adoption d'une approche fonde sur la planification, qui visualise et value les forts futures ventuelles. Il a indiqu que MMF et 'Foothills Model Forest' ont opr une intgration de leurs stratgies de planification, aux fins d'amliorer l'application de la GFD. Jacque Valeix, du Centre franais de recherche agricole et de dveloppement international, a expliqu que le caractre multi-fonctionnel des forts tropicales doit tre maintenu travers la prise en compte: de la biodiversit, de l'quit sociale et de la viabilit conomique. Jim Ball, consultant indpendant en foresterie, a prsent ses vues personnelles concernant l'importance de la rdaction, dans le domaine de la science et de la gestion forestire. Ball a expliqu que parcourant les papiers soumis au XIIe CFM, il a remarqu que, d'une manire gnrale, ils manquaient de cohrence, de donnes nouvelles, et de clart. Il a ensuite propos que des cours de rdaction technique soient intgr dans l'enseignement forestier, et a plaid pour la formation professionnelle continue et pour l'apprentissage par correspondance.
PARTENARIATS AVEC LES ENTREPRISES: Solange Nadeau, de Natural Resources Canada, a parl de l'exploitation communautaire des plants papier, au Canada, notant que ces derniers aident accrotre les capacits des communauts et la souplesse des dcideurs. James Mayers, de l'Institut international de l'environnement et du dveloppement, et Christine Holding, Anyonge, de la FAO, ont pass en revue les effets des partenariats forestiers avec les entreprises de petits actionnaires. Ils ont indiqu que les avantages pour les entreprises, englobent l'amlioration du profit, de l'image publique, de la performance de la gestion et de la position sur le march. Ils ont indiqu que les avantages pour les communauts comprennent le renforcement de la scurit des droits fonciers, l'amlioration de l'infrastructure, et l'augmentation des opportunits d'emploi, tandis que le pouvoir de marchandage des agriculteurs continue tre un dfi majeur. Anyonge a parl aussi des conditions ncessaires des partenariats mutuellement profitables, telles que: des cadres politiques permettant l'action; une viabilit long-terme des objectifs conomiques; la reconnaissance des divers partenaires et des objectifs multiples; et l'apprentissage par actions conjointes aux fins de faciliter la constitution de groupes de petits actionnaires et les capacits de ngociation des communauts.
Citant l'exemple de liens tablis entre la communaut d'Atikamekw et l'industrie forestire canadienne, Stephen Wyatt, de l'Universit de Laval, a expliqu que les partenariats interculturels doivent rendre compte des diffrentes chelles de valeur et des objectifs des partenaires. Il a recommand de passer: de la planification forestire la gestion intgre; de l'approche fonde sur la science d'autres systmes de gestion; de la consultation au partage des dcisions; de la rgulation de la foresterie la reconnaissance des droits fonciers; et, de la valorisation financire l'conomie "verte".
Geo Dutki, du Mgahinga and Bwindi Impenetrable Forest Conservation Trust, a parl des activits d'valuation et de dveloppement des marchs, visant soutenir l'essor des petites entreprises et susciter l'intrt des communauts locales pour la conservation. Jocelyn Lessard, de la Confrence des coopratives forestires qubcoises, a parl du potentiel des coopratives forestires dans les domaines de la rpartition quitable des profits forestiers, de la lutte contre la pauvret et de la satisfaction des besoins des communauts locales.
LES PERSPECTIVES A VENIR: Jacek Siry, de l'Universit de Georgie, a dfini la GFD en terme de critres et d'indicateurs du Processus de Montral, et a numr les challenges poss la ralisation de la GFD, tels que la croissance dmographique et le dclin de la superficie des forts, partout dans le monde. Il a mis en exergue le rle de la certification et des plantations forestires dans la GFD.
C.T.S. Nair, de la FAO, a dclar que comprendre les changements futurs au sein des socits post-industrielles, industrielles, agraires et traditionnelles, permettra de construire une vision de l'avenir des forts et de la foresterie. Il a prcis que les changements survenant au plan dmographique, technologique, politique et institutionnel donneront lieu une volution socitale, et que la comprhension de la dynamique humaine et les tudes prvisionnelles faciliteront les prises de dcisions. Il a soulign que les volutions socitales les plus importantes se produiront l'extrieur du secteur forestier. Sen Wang, du Service forestier canadien, a parl du lien entre la qualit environnementale et le bien-tre conomique. Il a indiqu que les rsultats de ses recherches comprennent les lments suivants: les couverts forestiers importants sont en rapport avec les faibles densits dmographiques; l'tendue de l'urbanisation n'affecte pas, de manire significative, le couvert forestier; et, le rapport entre le couvert forestier et le PIB est statistiquement insignifiant. Il a conclu que les forts ne sont pas un indice crdible de la qualit environnementale. Rodney Keenan, de l'Universit nationale australienne, a reconnu l'importance des forts plantes, en Australie, et a not que pour, la fois accrotre la production de contre-plaqu en bois plein et la protection environnementale, les plantations forestires doivent tre dveloppes sur les terres agricoles. Gordon Hickey, de l'Universit de Colombie britannique, a not que le suivi est une ncessit cruciale pour la GFD et a affirm que les lois extrmes sont sans doute universellement applicables dans toutes les juridictions, mais que les lois modres sont plus adaptes et qu'elles peuvent servir orienter les avances de la gestion forestire.
FORUMS OUVERTS SUR LES THMES MERGEANTS
LA CONSERVATION FORESTIERE ET LES MOYENS DE SUBSISTANCE: DEUX DOMAINES CONTRADICTOIRES OU DEUX FACES D'UN MEME DEFI?: Jose Carlos Carvalho, Secrtaire d'Etat brsilien de l'environnement et du dveloppement durable, a argu que, dans les pays en dveloppement, la pauvret n'est pas due uniquement l'absence de ressources forestires. Plusieurs participants ont fortement endoss l'expos de Carvalho et ont demand sa prsentation la Plnire et sa mention dans les minutes des dlibrations de la confrence. Il a indiqu que la rpartition inquitable des ressources peut tre attribue la mondialisation qui encourage, entre autres, la prdation des ressources forestires, et le recours des restrictions commerciales et des subventions qui favorisent de manire disproportionne les pays industrialiss. Emmanuel Ze Meka, de l'Organisation internationale des bois tropicaux, a dclar que les ressources forestires ne suffisent pas satisfaire pleinement les besoins lmentaires des populations, arguant que des ressources financires sont galement indispensables, pour venir bout du problme de la pauvret. Il a expliqu que la pauvret est le rsultat de la surexploitation du bois et de la conversion des forts en terres agricole, et a plaid en faveur de l'agro-foresterie, de la certification, de la commercialisation des produits forestiers non-ligneux, de la foresterie communautaire, de l'co-tourisme et de la poursuite des entreprises forestires qui ne respectent pas leurs obligations. En conclusion, il a appel une rpartition quitable des droits fonciers, la pleine participation du public dans les processus dcisionnels, une recherche sur les stratgies de rduction de la pauvret, et la conservation. D'autres intervenants ont soulign, entre autres, la ncessit: de partenariats entre les communauts et des entreprises et investisseurs responsables, de systmes de production sensibles la problmatique, de produits forestiers non-ligneux, d'un transfert de technologies et d'une production valeur ajoute.
QUI DECIDE DE L'AVENIR DES FORESTS?: Le Prsident Manuel Hernndez Paz, de l'Agence canadienne du dveloppement international, a parl des perspectives venir de la proprit forestire, notant que celle tatique, est la forme la plus courante. Il a indiqu que cette forme de proprit pourrait changer dans le futur, si les Etats se rvlent incapables de prendre les dcisions adquates en matire de GFD. Roger Foteu, de la Confrence des cosystmes denses et humides d'Afrique centrale, a tabli une distinction entre la possession et le contrle des forts, notant que les proprits non-contrles donnent lieu un accs ouvert, et que les droits fonciers doivent tenir compte des utilisations concurrentes. Il a indiqu que de nouveaux groupes puissants, tels que les prteurs d'argent et les ONG oprant dans le domaine de la conservation, sont en mesure de prendre le contrle des forts, concluant toutefois que la forme de proprit tatique restera la pierre angulaire du contrle des terres forestires dans le futur. Jill Bowling, du Fonds mondial pour la nature (WWF), Projet international, a prsent la vision du WWF et de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) concernant l'avenir des forts, soulignant que le contrle des forts doit tre valu en fonction de trois critres: la transparence des processus dcisionnels; l'implication des parties prenantes; et le caractre appropri du processus de participation. Elle a distingu trois groupes de parties prenantes, tablis selon les considrations de proprit, de responsabilit et d'intrts, et a soulign l'importance d'une participation proactive, permettant d'viter aux dcisions ayant trait aux forts, d'tre prises par des trangers au secteur forestier.
Les participants ont mis l'accent sur le besoin de renforcer la participation des femmes dans les prises de dcision, ont not que la participation requiert un transfert des droits de gestion et ont critiqu les restrictions imposes la participation dans le Partenariat de collaboration sur les forts, de la FAO. Un participant a not qu'au Canada, les tribunaux, se rfrent souvent aux droits des peuples indignes, plutt comme des droits d'activits particulires, que comme des droits territoriaux. En rponse, Jill Bowling a fait remarquer que les entits juridiques qui dcident des droits fonciers changent et que la dlgation des droits de gestion doit tre dtermine. Foteu a not que la question de participation a besoin d'tre complte par un dbat sur celle de responsabilits.
A SUIVRE AUJOURD'HUI
SESSION GENERALE: La session gnrale se runira 9h30, dans la salle 200 C, pour entendre les conclusions et les recommandations de la session thmatique C "Des humains et des forts en harmonie," et la Rsolution finale du Congrs.
CEREMONIE DE CLOTURE: La crmonie de clture aura lieu 10h45, dans la salle 200 AB, pour entendre, entre autres, les allocutions de clture du Secrtaire gnral du XIIe CFM, Jean-Louis Krouac et du Directeur gnral adjoint de la FAO, Hosny El-Lakany. Des dclarations seront galement faites par les pays souhaitant accueillir le XIIIe CFM.