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Daily report for 29 May 2002

Les dlgus se sont runis en sance Plnire, le matin, pour entendre les conclusions des sances de Dialogue avec les Acteurs Sociaux et une dclaration du Prince William Alexandre d'Orange (Pays-Bas). Le Groupe de Travail I s'est runi dans la matine, dans l'aprs-midi et dans la soire pour procder l'examen des thmes de l'agriculture et de la dsertification. Le Groupe de Travail II s'est runi dans l'aprs l'aprs-midi, puis en nocturne, pour poursuivre l'examen du thme sant et dveloppement durable. Le groupe de Travail III s'est runi le matin, l'aprs-midi et le soir pour considrer le thme de la gouvernance pour le dveloppement durable. Le groupe de contact sur le thme de l'nergie s'est runi dans l'aprs-midi et dans la soire pour finaliser le texte devant tre transmis au Groupe de Travail. Le groupe de contact sur le thme des ocans s'est runi brivement dans l'aprs-midi et les groupes de contact sur les thmes de l'Afrique et du financement se sont runis en sances nocturnes, le dernier, pour la premire fois.

NDLR: La couverture des runions par le BNT s'est arrte 18h.

La PLENIERE

Le Prsident Salim invita les Prsidents des sances de Dialogue avec les Acteurs Sociaux (DAS) prsenter leur rapport.

LE GROUPE DE DISCUSSION I: Richard Ballhorn (Canada) et Kiyotaka Akasaka (Japon) prsentrent les points saillants des sessions du DAS, Ballhorn notant que le Groupe s'tait d'abord focalis sur les principes devant encadrer et les lments devant constituer le renforcement des capacits, et Akasaka, indiquant que le dialogue avait ensuite trait des sujets des institutions, des moyens et des mcanismes susceptibles d'impulser le renforcement des capacits. Les Principaux Groupes Sociaux prsentrent, tour tour, leurs rapports: Les FEMMES y appelaient une convention des Nations Unis sur l'imputabilit; les JEUNES y proposaient la mise en place d'un conseil programmatique charg du suivi des initiatives de renforcement des capacits, et la mise en place d'un mcanisme de suivi et d'valuation de la mise en application des rsultats du SMDD; les PEUPLES INDIGENES y appelaient l'laborations d'instruments internationaux pour la reconnaissance de leurs droits; Les ONG y appelaient la promotion des cadres juridiques nationaux rgissant les oprations des ONG; les COLLECTIVITES LOCALES y appelaient la mise en place d'un cadre juridique fort; les SYNDICATS y encourageaient le renforcement de la gouvernance et l'imputabilit du secteur de l'entreprise; la COMMUNAUTE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE y mettait en exergue le dveloppement des ressources humaines, des capacits institutionnelles et des liens entre les politiques scientifiques et technologiques; les AGRICULTEURS y soulignaient, entre autres, les droits fonciers et de pratique agricole, l'approche de prcaution, et le rle des gouvernements; et le COMMERCE ET L'INDUSTRIE y mettaient l'accent sur la bonne gouvernance.

La NORVEGE mit en relief les contributions dveloppes par les Principaux Groupes Sociaux, notamment, la ncessit: d'une rgulation et d'une imputabilit du secteur des affaires; d'approches de prcaution et d'approches bases sur le respect des droits; de l'quit; et d'une gouvernance tenant compte de la composante fminine. L'UE nota l'importance de l'ducation et de la bonne gouvernance.

LE GROUPE DE DISCUSSION II: Les Vice-prsidents Jan Kra (Rpublique Tchque) et Diane Quarless (Jamaque) prsentrent une synthse des discussions des sances de DAS du mardi, autour des principes et des modalits mettre en uvre, et firent tat du grand l'intrt, mais pas forcment du soutien, port aux rsultats de Type 2.

Les FEMMES dcrivirent les principes qu'elles souhaitent voir encadrer les partenariats. Les JEUNES mirent en relief la mise en application des conventions disponibles. Soulignant qu'ils considraient les principes rsums comme tant des pralables pour la mise en place des partenariats, les JEUNES, appuys par les AGRICULTEURS et les SYNDICATS, se dclarrent contre le concept d'auto-rapport. Les PEUPLES INDIGENES, avec les JEUNES, soulignrent l'importance de l'autodtermination, et apportrent leur appui l'ide d'avoir une convention juridiquement contraignante sur l'imputabilit du secteur des affaires. Les ONG laborrent sur leur vote de non confiance l'gard des conclusions de Type 2, mentionnant l'absence d'un engagement gouvernemental pour des principes, tels que ceux consistant s'imposer des objectifs clairs, des mcanismes applicables et l'imputabilit, ajoutant que si les gouvernements en venaient dcider d'abdiquer les responsabilits qui sont les leurs, le moins que le ONG puissent faire, serait de veiller au maintien de leur intgrit. Les COLLECTIVITES LOCALES soulignrent leur rle et leur exprience dans l'action de mise en uvre. Les SYNDICATS mirent l'accent sur le suivi externe, et sur le "droit de dire non." Le COMMERCE ET L'INDUSTRIE plaidrent pour l'auto-suivi, faisant part de leur dception quant au manque de soutien cette notion de la part des Principaux Groupes Sociaux. La COMMUNAUTE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE ritra l'importance de son rle dans la fourniture des services. Les AGRICULTEURS raffirmrent l'intrt qu'ils portent aux partenariats dans les domaines de l'nergie renouvelable et de la biotechnologie.

LES PRIORITES FUTURES: Le Prsident Salim invita, ensuite, les Principaux Groupes Sociaux prsenter leurs vues sur les priorits futures, titre de contribution ventuelle la dclaration politique.

Les AGRICULTEURS plaidrent pour le renforcement des services publics et pour la mise en place d'un cadre juridique pour les associations d'agriculteurs. La COMMUNAUTE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE recommanda, entre autres, l'tablissement d'institutions scientifiques tous les niveaux et la cration d'un conseil scientifique et de dveloppement auprs de la CDD. Le COMMERCE ET L'INDUSTRIE soulignrent la ncessit d'un cadre juridique pour les partenariats, d'un rsultat de Type 1 clair pour le SMDD, assorti de programmes et d'engagements, et d'un organe charger de la synthse des dividendes du partenariat. Les SYNDICATS appelrent: un rengagement en faveur du Plan d'Action 21 et de la Dclaration de Rio; l'insertion de rfrences aux questions cls qu'ils ont souleves dans les DAS; une focalisation sur la mise en application; et une collaboration, entre autres, avec le PNUE et le BIT. Les COLLECTIVITES LOCALES mirent l'accent sur la bonne gouvernance, le renforcement des capacits, le renforcement des capacits gouvernementales, la dcentralisation et des ressources financires suffisantes. Mettant l'accent sur l'annulation de la dette et sur la rparation des prjudices cologiques, les ONG notrent que l'absence de volont politique sera mise en lumire: par l'absence d'un engagement en faveur d'objectifs clairs, en contraste avec l'OMC et avec les chanciers du recouvrement de la dette; par la non-reconnaissance que le partenariat Nord Sud de Rio est bas sur le principe des responsabilits communes mais diffrencies; et par la lutte pour le maintien de la vision basique de Rio.

Les PEUPLES INDIGENES appelrent le SMDD entamer une valuation de la protection des savoirs traditionnels et convoquer une confrence mondiale sur le thme des Peuples Indignes. Les JEUNES mirent l'accent sur l'limination de la corruption, l'radication de la pauvret travers la reconnaissance du foss grandissant dans le domaine des revenus, et avec les FEMMES, mirent en relief l'importance de la paix, en tant que pralable au dveloppement durable. Les FEMMES soulignrent que le dveloppement durable doit constituer le cadre principal des engagements politiques et conomique et, avec les JEUNES, dplorrent le fait que les proccupations des Principaux Groupes Sociaux ne soient pas entendues.

L'ARABIE SAOUDITE affirma que l'allgement de la pauvret est crucial pour le dveloppement durable. Le BIT fit part de son appui pour le renforcement des DAS dans le processus du SMDD. L'organisation 'ENERGY COALITION' parla de ses travaux sur un nouveau "chapitre 41" pour le Plan d'Action 21, consacr aux sources renouvelables. Le porte-parole du SECRETARIAT DE LA SOCIETE CIVILE DU SMDD signala que le financement anticip pour l'accueil des reprsentants de la socit civile Johannesburg ne s'est concrtis, et appela la communaut internationale y apporter son soutien. Clturant la sance, le Prsident Salim fit part de son espoir de voir les DAS contribuer aux discussions menes au sein des Groupes de Travail.

Le Prsident Salim introduisit, ensuite, le Prince William Alexandre d'Orange (Pays-Bas), qui prsenta les principales recommandations et actions tires de son rapport No Water No Future labor pour le groupe sur l'eau mis en place par le Secrtariat Gnral des l'ONU.

LE GROUPE DE TRAVAIL 1

Ce Groupe de Travail tait coprsid par Maria Viotti (Brsil) et Kiyotaka Akasaka (Japon).

PROTECTION ET GESTION DE LA BASE DES RESSOURCES NATURELLES DU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL: L'Agriculture: Les dlgus acceptrent le libell de la NOUVELLE ZELANDE appelant l'impulsion du rle des femmes tous les niveaux et dans tous les aspects du dveloppement rural, de l'agriculture, de la nutrition et de la scurit alimentaire. Le JAPON, contr par le G-77/CHINE, l'AUSTRALIE et la NOUVELLE ZELANDE, proposa l'insertion d'un libell sur les divers rles ode l'agriculture; ce dernier fut plac entre crochets. Le dlgu des ETATS-UNIS, avec le JAPON, proposa la suppression de la rfrence au "droit l'alimentation tel que stipule dans l'article 11 de l'Accord International sur les Droits Economiques, Sociaux et Culturels," et suggra l'insertion d'un libell de rechange reconnaissant l'engagement des Etats la ralisation du droit de ne pas tre soumis au joug de la famine; le libell resta entre crochets. La NORVEGE, contre par les ETATS-UNIS et le G-77/CHINE, proposa, pour le retirer ensuite, un libell appelant l'laboration d'un code volontaire de bonne conduite, comme moyen de promotion de la scurit alimentaire.

L'UE, avec le G-77/CHINE et le CANADA, appela l'insertion d'une rfrence une utilisation "viable" au lien de "optimale" des ressources renouvelables; cette modification fut adopte. Les dlgus acceptrent un libell propos par le G-77/CHINE et appelant au soutien des efforts fournis par les pays en dveloppement pour la protection des oasis contre la vase, la dgradation des sols et la salinit accrue.

Les dlgus ne parvinrent pas s'entendre sur le placement du libell propos par la NOUVELLE ZELANDE, tir de la Dclaration de Rome du Sommet Alimentaire Mondial, et appelant " prendre en compte l'ensemble des proccupations des populations dans les stratgies, les plans et les processus dcisionnels du dveloppement durable, y compris les facteurs affectant la migration, et mettre en place des politiques dmographiques et des programmes et des services de planification familiale appropris." Le libell sur les rgimes fonciers fut accept, avec l'adjonction, par la ROUMANIE, d'une rfrence aux pays en transition conomique.

Au sujet du dclin du financement du secteur public au profit de l'agriculture durable, les dlgus acceptrent une proposition de l'UE appelant soutenir la promotion de l'investissement du secteur priv, ainsi qu'une suggestion de la NORVEGE de diffuser les rsultats de la recherche au sein des communauts agricoles.

Au sujet de l'amlioration de l'accs aux marchs, la rfrence la "valeur ajoute" des produits agricoles fut place entre crochets, en attendant la tenue de consultations, en raison du manque de clart pour la SUISSE et l'UE, quant au point de savoir si, oui ou nom, les termes incluaient les OGM. "Des Crochets Mentaux" furent retenus autour des propositions avances par la REPUBLIQUE DE COREE, prnant le remplacement du libell appelant la suppression des subventions l'export, travers l'amlioration de l'accs aux marchs, par un libell tir du paragraphe 13 de la Dclaration Ministrielle de Doha, et par le CANADA, appelant la promotion de la conservation et de l'utilisation et de la gestion durables des systmes agricoles traditionnels des peuples indignes et au renforcement des modles autochtones de production agricole, en attendant les rsultats des consultations, entre autres, avec les experts du commerce international et le Groupe de Travail II.

Les dlgus acceptrent de nouvelles propositions avances par: le G-77/CHINA, et amend par l'EU, appelant la promotion de programmes pour une utilisation efficace et cologiquement rationnelle de l'amlioration de la fertilit des sols, et pour le contrle des nuisibles agricole; par la NORVEGE, invitant les pays qui ne l'ont pas encore fait, ratifier le Trait International sur les Ressources Phytogntiques pour l'Alimentation et l'Agriculture; et par le G-77/CHINE, appelant au renforcement et l'amlioration de la coordination entre les initiatives existantes visant impulser la production agricole durable et la scurit alimentaire.

La Dsertification: Le chapeau appelant au renforcement de la Convention sur la Lutte contre la Dsertification (CCD) fut accept aprs l'introduction de quelques amendements mineurs sur la proposition du G-77/CHINE "de traiter les causes de la dsertification et de la dgradation des sols pour la rhabilitation des terres." Le libell appelant l'encouragement des synergies entre la Convention-Cadre sur les Changements Climatiques, la Convention sur la Diversit Biologique et la CCD fut dbattu et l'UE y ajouta le Forum des Nations Unis sur les Forts, la SUISSE y suggra un libell plus orient vers l'action et appelant la promotion d'approches harmonises entre les diffrentes agences; et le BRESIL prfrant le maintien du libell du Prsident.

LE GROUPE DE TRAVAIL II

Coprsid par Richard Ballhorn (Canada) et Ihab Gamaleldin (Egypte), ce Groupe de Travail se runit l'aprs-midi pour discuter du texte rvis du Prsident, consacr au thme de la sant et du dveloppement durable, mis le dimanche 26 mai.

LA SANTE ET LE DEVELOPPEMENT DURABLE: Les dlgus parvinrent rapidement un accord sur les paragraphes consacrs: la rduction des taux de mortalit maternelle et infantile; l'aide devant tre apporte aux orphelins du VIH/SIDA; au renforcement des programmes du BIT et de l'OMC pour la rduction des cas de dcs, de blessures et de maladies professionnelles; la fourniture d'une nergie abordable aux communauts rurales; et la protection de la sant des travailleurs.

Aprs un long dbat, les dlgus acceptrent les paragraphes appelant la prise de mesures visant: lancer, tel qu'appropri, des initiatives internationales de renforcement des capacits, tenant compte des liens entre la sant et l'environnement; l'amlioration de la disponibilit et de l'accs, pour tous, une alimentation sre, culturellement acceptable et nutritionnellement adquate; la mise en place ou, le cas chant, au renforcement de programmes visant traiter les maladies non-transmissibles; la mobilisation de ressources financires publiques adquates, et l'encouragement de l'investissement priv dans la recherche sur les maladies affectant les pauvres.

Le Consensus ne fut pas atteint sur les nombreuses rfrences aux services sanitaires, les ETATS-UNIS prfrant la suppression du terme "services" et d'autres pays apportant leur appui au maintien des soins "et" des services sanitaires. Aucune progression ne put tre enregistre sur les libells appelant: au "dveloppement" de programmes visant la promotion de l'alphabtisme en matire de sant, "d'ici 2010"; la prise de mesures "compatibles avec les rapports des confrences et des sommets des Nations Unies"; la concrtisations des engagements du Fonds Mondial pour la Lutte contre le SIDA, la Tuberculose et le Paludisme; et un transfert des technologies tenant compte des "proccupations des femmes."

Le dlgu des ETATS-UNIS plaa entre crochets les paragraphes consacrs la mdecine traditionnelle et la protection des savoirs traditionnels, et la mise en application des Accords de l'OMC sur les Aspects touchant au Commerce, des Droits de Proprits Intellectuelle.

LE GROUPE DE TRAVAIL III

Runi sous la coprsidence de Lars-Gran Engfeldt (Sude) et Ositadinma Anaedu (Nigeria), ce Groupe de Travail procda des ngociations autour du papier des Vice-prsidents qui avait t distribu le 27 mai, sur le thme des cadres Institutionnels du Dveloppement Durable. L'UE et le JAPAN placrent entre crochets le libell appelant le FEM financer les projets domestiques de dveloppement durable. Le G-77/CHINE plaa entre crochets les paragraphes consacrs: l'intgration de la dimension sociale dans le dveloppement durable, aux conclusions du Troisime Forum Mondial des Ministres de l'Environnement/ Septime Session Extraordinaire du Conseil d'Administration du PNUE; et la suggestion des Etats-Unis d'amliorer la coopration entre les organes des Nations Unies dans le domaine de l'environnement, expliquant que le texte comportait un dsquilibre entre les piliers social et environnemental et le pilier conomique du dveloppement durable. Le dlgu des ETATS-UNIS, appuy par la FEDERATION DE RUSSIE, mais contr par l'UE, prfra la suppression de la rfrence l'adhsion universelle au Conseil d'Administration du PNUE. Il y eut un dbat sur le point de savoir si, oui ou non, la dcision finale sur ce sujet devait tre dfre l'Assemble Gnrales de l'ONU. La discussion autour de la rfrence la convention des Nations Unies contre la corruption, en cours d'laboration, ne fut pas concluante. Diffrentes versions de texte furent proposes sur la question de l'imputabilit des compagnies transnationales, les ETATS-UNIS insistant sur l'insertion d'une rfrence concise appelant la "promotion de la responsabilit du secteur de l'entreprise" et la SUISSE suggrant une version composite; cette dernire fut appuye par plusieurs dlgus. Le G-77/CHINE proposa l'insertion d'un nouveau paragraphe appelant au soutien de programme Capacit 21 du PNUD.

Le G-77/CHINE proposa galement un libell appelant confier l'Assemble Gnrale de l'ONU la supervision des rsultats du SMDD, "en particulier, ceux concernant les moyens de mise en uvre." L'UE proposa un libell appelant: l'Assemble Gnrale, "approfondir la comprhension du concept de dveloppement durable"; le Systme des Nations Unies, rationaliser ses rapports; et le Second Comit, intgrer les questions sociales et se transformer en "Comit du Dveloppement Durable." L'UE suggra un rle de coordination plus affirm pour l'ECOSOC. Le G-77/CHINE proposa la tenue de runions de haut niveau et de coordination, l'une la suite de l'autre, tous les trois ans, autour de thmes suggrs par la CDD. Le dlgu des ETATS-UNIS fit objection aux promesses de suivi faites par l'ECOSOC la Confrence de Monterrey.

La ncessit de renforcer la CDD reut un soutien gnral, mais l'impulsion de son rle et de sa focalisation sur l'valuation de la mise en application du Plan d'Action 21 et sur les conclusions, accords et autres engagements du SMDD, donna lieu de nombreux amendements. Dans le paragraphe consacr aux contributions scientifiques, le G-77/CHINE proposa le remplacement des termes organisations "spcialises" dont l'avis peut tre exploit par la CDD par organisations "intergouvernementales". Le CANADA, appuy par la NORVEGE et la REPUBLIQUE DE COREE, encouragea la considration de la contribution des ducateurs au dveloppement durable, mais le G-77/CHINE rappela que les ducateurs ne figuraient pas parmi les Principaux Groupes Sociaux. Le dlgu des ETATS-UNIS fit part de sa prfrence de voir la CDD ngocier des dcisions sur une base quinquennale. Le G-77/CHINE insista sur une priode de deux ans, comme suggr dans le papier des Vice-prsidents. Au sujet des partenariats, Le dlgu des ETATS-UNIS introduisit quatre nouveaux paragraphes portant sur le rle de la CDD en sa qualit de point focal et de forum d'change de leons apprises et de donnes, assorti d'un site sur la toile, pour les acteurs sociaux impliqus dans les partenariats et pour les partenaires potentiels. Le G-77/CHINE remit en question le besoin de mentionner les partenariats, par souci de ne pas prjuger des conclusions du SMDD, et plaa entre crochets les propositions des Etats-Unis. L'UE suggra la suppression du paragraphe consacr la revue, par la CDD, des questions ayant trait l'assistance financire et au transfert des technologies, et des rfrences aux moyens de mise en uvre. Le JAPON, avec l'appui des ETATS-UNIS, ajouta des amendements au libell portant sur les donnes de l'observation de la Terre et la cartographie du globe terrestre. Le G-77/CHINE souligna le besoin, pour la CDD, de procder la revue des contraintes et des raisons de la non-application des dcisions antrieures.

Le Prsident fit observer que les dlgations avaient invariablement repris leurs vieilles propositions, freinant ainsi le processus de rdaction.

LES GROUPES DE CONTACT

L'ENERGIE: Le groupe de contact sur le thme de l'nergie continua tre en dsaccord sur l'utilisation d'objectifs. Une dlgation encourage la fixation, pour tous les pays, d'objectifs significatifs, tels que des coupes de 50% dans les subventions et une pratique de la vrit des prix dans le domaine de l'nergie. Une autre dlgation proposa un nouveau libell appela la divulgation de toutes les subventions y compris celles transversales. Les dlgations soulevrent la question de la diffrence entre les termes "sources d'nergie durables" et "nergie pour le dveloppement durable," et entre technologies fossiles "propres" ou "avances," au lieu de "plus efficaces". L'utilisation de la formulation "fiables, abordables, conomiquement viables, socialement acceptables et cologiquement rationnels" dans les rfrences aux services de fourniture d'nergie, fut approuve. Les dlgations appuyrent l'utilisation des libells retenus par la CDD-9 dans la majeure partie du texte et approuvrent les libells consacrs la rduction des fuites et de la combustion de gaz, associes la production du ptrole brut, ainsi qu'aux programmes domestiques d'efficience nergtique, et aux efforts visant l'amlioration du fonctionnement et de la transparence des marchs de l'nergie et de l'information qui s'y rapporte. La discussion couvrit nombre de question et notamment: l'intgration du dveloppement durable dans les programmes de restructuration du secteur de l'nergie; l'change des leons apprises; la collaboration entre les organisations et les institutions disponibles; et le point de savoir si, oui ou non, l'approche base sur les cycles de vie intresse le sujet de l'nergie. Vers la fin de la sance de l'aprs-midi, une dlgation appela l'insertion d'un libell tire de CDD-9, stipulant que "dans le cas o quelques pays choisissent de recourir aux technologies de l'nergie nuclaire pour le dveloppement durable, une priorit absolue doit tre accorde la scurit." Le libell fut plac entre crochets.

LES OCEANS: Le modrateur Guy OBrien (Australie) ajourna la runion du mercredi, peu aprs sa tenue, et encouragea les dlgus mener des consultations et produire un texte de compromis pour discussion, pour la runion de jeudi matin. Il indiqua en outre qu'il entendait prsenter au Prsident Salim, un rapport sur les progrs raliss par le groupe de contact, l'issue de la sance de jeudi matin.

DANS LES COULOIRS

Le tremblement de terre enregistr mercredi matin a peut tre remu mais pas branl la progression des prparatifs du Sommet. Les grognements qui continuent en coulisses, sont sans doute, l'origine de la runion tenue huis-clos, mercredi aprs-midi, avec Desai et les reprsentants des agences des Nations Unies. Depuis le dbut des ngociations, nombre de ces dernires, ont fait part de leur frustration l'gard de ce qu'elles estiment tre une tentative dlibre de les exclure de l'apport de contributions de fond la session, certaine allant mme jusqu' souponner "une main invisible" l'uvre. Parmi leurs principales proccupations, celle concernant le document de la DAES sur les synergies sur la question de l'nergie l'un des thmes identifis comme tant d'importance, par le Secrtaire Gnral de l'ONU, Kofi Annan qui semble "circuler en secret," et que la plupart des agences n'ont pas eu l'occasion de voir. Il n'a pas chapp aux dlgus que, contrairement ce qui s'est pass la PrepCom III, les Prsidents des Groupes de Travail n'ont pas invit, cette fois, les agences prsenter leurs contributions l'exception du BIT et de l'OMS, qui ont t appels intervenir pendant quelques minutes. Certains craignent que des instructions aient t donnes, de ngliger leurs offres de conseils techniques. Les consultations informelles-informelles menes durant le week-end ont laiss certaines agences avec un sentiment de mise l'cart, assez prononc, les libells qui leurs expressment taient consacrs, ayant t supprims du document de mise en uvre.

A SUIVRE AUJOURD'HUI

GROUPES DE TRAVAIL: Les GT-I, II et III se runiront de 10h 13h, puis de 15h 18h et enfin de nouveau partir de 20h avec possibilit de voir les sances nocturnes durer toute la nuit pour parachever le premier tour des ngociations autour du Texte Rvis du Prsident. Le GT- I se runira dans la Salle Nusantara, le GT- II, dans la Salle Nusa Indah, et le GT-III, dans la Salle Genve.

GROUPES DE CONTACT: Le GC sur l'Afrique se runira dans la Salle Frangipani partir de 10h. Le GC sur les Ocans se runira partir de 10h galement, dans la Salle Bandung, pour discuter du texte de compromis labor mercredi 29 mai. Le GC sur la Bonne Gouvernance se runira partir de 15h dans la Salle Orchid. Les groupes de contact prsenteront probablement leurs rapports aux Groupes de Travail respectifs pour leur permettre de finaliser ce premier tour des ngociations. Cherchez vous procurer les papiers rviss des groupes de contact sur les thmes de l'nergie et des ocans.

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