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Daily report for 10 February 2004

BIODIVERSITE DES MONTAGNES: Le Prsident du GT-I, Hans Hoogeveen (Pays-Bas) a ouvert les travaux du GT-I. Le Secrtariat a introduit les documents concernant la biodiversit des montagnes (UNEP/CBD/COP/7/1/Add.2, and 7/14 and INF/6) et les recommandations pertinentes de l'OSASTT, faisant tat des crochets restants dans la proposition de programme de travail.

Plusieurs dlgus ont fait part de leur appui en faveur de ce programme de travail et de son intgration dans le Programme de travail pluriannuel (PTPC) et les programmes de travail thmatiques de la CDB. L'Iran, au nom du GROUPE ASIE-PACIFIQUE, a encourag les Parties soumettre les donnes pertinentes au Mcanisme d'change de la CDB pour la prvention des risques biotechnologiques (CHM), et soutenir la coopration Sud-Sud et l'approche fonde sur les bassins hydrographiques. La CHINE a parl de l'importance de la coopration Nord-Sud.

L'Irlande, au nom de l'UE et des Pays Accdants, la Bulgarie et la Roumanie, ont plaid en faveur d'un programme de travail cibl. Plusieurs dlgus et la FAO ont soulign l'importance de la coopration transfrontire et de la coordination avec d'autres initiatives. L'OUGANDA a appel l'intgration de la conservation des cosystmes des montagnes dans les programmes d'allgement de la pauvret.

La FEDERATION DE RUSSIE, l'INDONESIE, la CHINE et le BRESIL ont mis en relief la ncessit de ressources financires nouvelles et supplmentaires pour la mise en uvre du programme de travail. Le JAPON a fait objection aux rfrences faites aux budgets nationaux. Le BRESIL a soulign que les politiques nationales ne doivent pas entraver ni les efforts fournis par d'autres pays en matire de conservation ni le commerce international.

Le Libria, au nom du GROUPE AFRICAIN, a propos l'insertion de rfrences la promotion des communauts locales, la cration de capacits et l'amlioration de la coopration rgionale. La MALAISIE a soulign l'importance de la mise en application du programme de travail de manire adapte aux capacits et aux priorits nationales. L'INDE a mis en exergue le besoin d'enregistrer les innovations du niveau local et de mettre en place des rseaux locaux pour la divulgation des technologies.

Le TURKMENISTAN a apport son appui une action visant plutt maintenir les couloirs cologiquement viables, qu' tablir des couloirs cologiques. Le CANADA et le FORUM INTERNATIONAL DES AUTOCHTONES SUR LA BIODIVERSITE (FIAB) ont propos l'adjonction de rfrences aux communauts autochtones. L'ALBANIE a soulign l'importance des pturages et du pastoralisme. L'INDONESIE a appel une dfinition claire des cosystmes montagneux. Le CHILI a remis en question la ncessit de recommander l'laboration d'une nouvelle lgislation.

Le GHANA a soulign l'importance de la conservation de la biodiversit des montagnes pour la gestion des bassins versants. Le KENYA a qualifi les montagnes de source cruciale de biens et de services sociaux, culturels et conomiques. La COLOMBIE a mis l'accent sur l'impratif du transfert des technologies et de l'accs et le partage des avantages (APA). Le LIBAN a dcrit les avantages apports aux communauts locales par les programmes d'agro-biodiversit, promus dans les zones montagneuses.

Le Prou, au nom de la COMMUNAUTE ANDINE, a recommand que le programme de travail se focalise, entre autres, sur le dveloppement durable et sur les bonnes pratiques agricoles.

L'ARGENTINE et la BOLIVIE a appel l'insertion de rfrences aux pays d'origine. L'INDE et le FIAB ont fait part de leurs rserves concernant la rfrence aux pratiques "inappropries" en matire d'occupation des sols, et le FIAB a recommand l'adoption d'une approche de prcaution.

Le WWF a fait part de ses rserves concernant la signification des montagnes en tant que lieux des sources des fleuves.

LES AIRES PROTEGEES: Le Secrtariat a prsent les documents concernant les AP, notamment, la proposition de programme de travail (UNEP/CBD/COP/7/1/Add.2, and 7/4 and 15). Dcrivant les conclusions du Ve Congrs Mondial de l'UICN sur les Parcs, tenu en septembre 2003, l'UICN a soulign la ncessit d'analyses des lacunes et des objectifs de la gestion du niveau national, et le besoin pour les AP, d'tre profitables aux communauts locales.

Plusieurs dlgus ont plaid pour un programme de travail tourn vers des rsultats concrets, assortis d'objectifs prcis et harmoniss avec les activits pertinentes. L'AUSTRALIE a soulign le besoin d'objectifs ralistes. L'UICN, l'UE et la SUISSE ont appuy l'ide de mettre en place un groupe de travail, de composition non limite, sur les AP. L'ISLANDE a dclar que le groupe de contact sur le budget devrait dcider du point de savoir s'il fallait tablir: un groupe d'experts techniques ou un groupe de travail, de composition non limite.

La CONVENTION SUR LE PATRIMOINE MONDIAL a mis l'accent sur la ncessit de synergies entre les programmes du niveau national. L'UE a appel l'adoption d'une approche verticale de bas en haut et l'intgration des AP dans l'amnagement plus large des paysages terrestres et marins. La SUISSE a plaid pour la conduite d'une valuation de l'tat d'avancement de la mise en uvre du programme de travail, chaque CdP et ce, jusqu'en 2010, et a propos l'insertion de rfrences aux zones situes l'intrieur et l'extrieur des limites de la juridiction nationale. Le dlgu des PAYS-BAS a appel l'tablissement d'un quilibre entre les intrts cologiques et sociaux, et l'inclusion des AP marines (APM). L'ISLANDE a appel une coopration axe sur les AP situes au-del des lignes juridictionnelles nationales, en particulier les APM. Le CHILI a mis l'accent sur l'impratif d'un soutien financier, pour l'tablissement des AP, et a appel des travaux d'experts sur la question des APM.

GROUPE DE TRAVAIL II

TRANSFERT DES TECHNOLOGIES: Le Secrtariat a introduit une note d'information gnrale et les recommandations pertinentes de l'OSASTT et du PTPA, incluant les lments provisoires du programme de travail (UNEP/CBD/COP/7/1/Add.2, and 7/4, 5, 7 and 16). La plupart des dlgus ont apport leur appui au projet de programme de travail.

La Chine, au nom du GROUPE ASIE-PACIFIQUE, a soulign le besoin d'une volont politique, de l'identification et de l'accs des technologies cologiquement rationnelles, et de financements pour la promotion de la coopration Sud-Sud. La COLOMBIE a soulign l'importance des transferts Nord-Sud. La FEDERATION DE RUSSIE a mis en exergue les droits des populations autochtones et, avec le CAMEROUN, a appel un transfert sans frontires des technologies.

Kiribati, au nom des PETITS ETATS INSULAIRES DU PACIFIQUE EN DEVELOPPEMENT (PEID), a fait part de ses rserves concernant l'absence de progrs dans le domaine du transfert des technologies, le dlgu des BAHAMAS a appel accorder une priorit aux actions visant traiter des points faibles des PEID. La THAILANDE a soulign le besoin de dterminer les groupes des parties intervenantes dans les pays utilisateurs et les pays pourvoyeurs, et a propos la mise en place de mcanismes de coordination divers niveaux. L'ARGENTINE et l'AFRIQUE DU SUD ont exhort les pays industrialiss fournir des financements, la cration des capacits et l'tablissement d'incitation favorisant le transfert des technologies.

L'Egypte, au nom du GROUPE AFRICAIN, a soulign que les droits de proprit intellectuelle (DPI) ne devraient pas entraver le transfert des technologies. Le KENYA a ajout que le savoir traditionnel doit tre pris en considration. La GAMBIE et l'OUGANDA ont dclar que les technologies doivent tre socialement et cologiquement rationnelles et culturellement pertinentes, et soutenues par des programmes efficaces de cration des capacits. La TANZANIE a soulign la ncessit de reconnatre et de compenser la contribution, apporte par les communauts, dans la mise au point des technologies et, avec l'INDONESIE, de fournir des directives claires au mcanisme de financement de la CDB.

La Colombie, au nom du GRULAC, a mis l'accent sur le besoin d'une mise en uvre intgre des articles de la CDB, consacrs au transfert des technologies, la coopration technique et scientifique et la manipulation de la biotechnologie.

L'UE et les Pays Accdants, la Bulgarie et la Roumanie ont mis en exergue le rle du CHM en tant que portail ouvrant sur les bases de donnes mises disposition par les organisations pertinentes. Le porte-parole a appel l'amlioration de l'accs des pays en dveloppement, l'information brevete, et fait part de son regret de constater que le savoir traditionnel n'est pas pris en compte dans le programme de travail. Le GROUPE AFRICAIN, avec la Tunisie intervenant au nom du GROUPE ARABE, a suggr de se rfrencer au savoir traditionnel en tant que partie intgrante du transfert des technologies. Le CANADA a appel l'insertion de rfrences l'Article 8(j) (savoir traditionnel). Le BRESIL et la MALAISIE ont fait objection l'inclusion du savoir traditionnel dans le programme de travail, faisant tat d'une absence de systme de protection. La BOLIVIE a indiqu que les technologies drives du savoir traditionnel doivent rester sous le contrle des communauts, et a suggr des transferts entre communauts. Le Mexique, au nom du GROUPE DES PAYS MEGA-DIVERS DE MEME ESPRIT, a ajout qu'un systme sui generis doit tre labor pour la protection du savoir traditionnel.

LA SUISSE a dclar que le programme de travail devrait se focaliser sur la facilitation des mcanismes et l'vitement de la duplication et, avec l'INDONESIE et la NORVEGE, a soulign l'importance de la collaboration avec d'autres processus. La NOUVELLE ZELANDE et l'AUSTRALIE ont appel une focalisation sur la coopration scientifique et technique, un traitement des entraves poses une telle coopration, et un claircissement du rle du CHM.

Le dlgu des PHILIPPINES a appel une analyse du rle des DPI dans le transfert des technologies et a soulign la ncessit d'tablir des liens avec les travaux du Groupe de travail sur l'Article 8(j). Le NIGER, appuy par plusieurs pays, a dclar que les projets pilotes et le transfert des technologies devraient tre fondes sur les besoins des pays en dveloppement. La NORVEGE a soulign l'importance des techniques dures et des techniques douces, et des opportunits offertes par le transfert des technologies, travers l'apprentissage distance. Le COSTA RICA a soulign l'importance de l'implication de la socit civile et, avec le BURKINA FASO, de l'implication du secteur priv. Le GROUPE ARABE a mis l'accent sur le besoin de s'assurer du soutien des institutions donatrices et de renforcer le CHM au niveau rgional. Le BURKINA FASO a mis en relief le besoin d'une coopration dans le domaine de la recherche et d'une collaboration universitaire. Le CAMEROUN a plaid pour l'tablissement d'un groupe d'experts pour la facilitation de la mise en application du programme de travail. La SUISSE, le CANADA, l'AUSTRALIE et le SALVADOR ont fait part de leurs rserves concernant l'ide d'tablir un groupe d'expert, le CANADA accordant une priorit celle de travailler travers le CHM.

L'Organisation Mondiale pour la Proprit Intellectuelle (OMPI) a donn un aperu sur ses activits pertinentes, notamment dans le domaine de la spcification des informations destines aux bases de donnes ayant trait aux ressources gntiques et aux connaissances traditionnelles divulgues.

PLENIERE

Le Prsident du GT-I, Hoogeveen, et la Prsidente du GT-II, Desh Deepak Verma (Inde) ont prsent, chacun un rapport sur l'tat d'avancement des travaux, dans son groupe respectif.

LES DECLARATIONS: L'UICN a appel les Parties laborer un programme de travail ax sur les AP, traitant des APM, des ressources financires et de l'amlioration des pratiques en matire de gestion. L'OMPI a introduit son tude technique sur les conditions requises en matire de communication des informations brevetes ayant trait aux ressources gntiques et aux savoirs traditionnels, tude labore en rponse la demande de la CdP-6. L'UNION INTERNATIONALE POUR LA PROTECTION DES NOUVELLES VARIETES DES PLANTES (UPOV) a mis en garde contre le risque de voir les rgulations ayant trait l'APA, empcher l'accs aux ressources phytogntiques.

L'INSTITUT UNIVERSITAIRE DES NATIONS UNIES DES ETUDES AVANCEES a prsent un rapport sur ses travaux dans les domaines de l'utilisation des DPI, du savoir traditionnel, de l'APA et de la bioprospection en Antarctique. L'ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX a donn un aperu sur ses travaux sur la conservation et la gestion durable des forts tropicales. Le FORUM DES NATIONS UNIES SUR LES FORETS a accueilli favorablement l'implication du Secrtariat de la CDB dans le Partenariat de Collaboration sur les Forts et, en particulier, ses travaux sur le savoir traditionnel ayant trait aux forts et sur la biodiversit forestire. Le porte-parole de l'organisation 'GREENPEACE KIDS FOR FORESTS' a parl des initiatives de l'organisation, destines encourager les jeunes agir pour la protection des forts.

LES ESPECES ALIENES INVASIVES: Le Prsident de la CdP-6, Hoogeveen, a introduit les documents relatifs la dcision VI/23 sur les EAI, englobant un projet de dcision et les lignes directrices amendes rgissant le principe de prcaution et l'introduction intentionnel dans l'environnement (UNEP/CBD/COP/7/ L.1 to L.3). Il a indiqu que les documents reprsentent un compromis issu des consultations informelles, et a demand aux dlgus de les adopter sous forme de paquet, afin d'viter la rouverture les ngociations. Plusieurs dlgations ont requis un dlai supplmentaire pour l'examen des documents, nombre d'entre eux faisant noter que ces derniers sont soumis en anglais uniquement.

DANS LES COULOIRS

Au moment o les groupes de travail vaquaient leurs travaux habituels, l'esprit positif des runions qui se tenaient dans les espaces communs et de "Kampung," s'est reflt dans les discussions autour de la question lourde et potentiellement sensible des programmes de travail axs sur les aires protges et le transfert des technologies. A certains moments, des appels une approche de bas en haut et la participation des autochtones ont pu tre entendus au sein du Groupe de travail II, qui tait runi juste au-dessus de l'espace "Kampung".

Dans un autre endroit du Putra World Trade Centre, la question des espces alines invasives a continu accaparer l'attention. Un dlgu a fait remarquer que trouver un compromis sur les questions de fond ne rsoudra pas les problmes procduraux qui sont au centre de ce dbat. En dpit des demandes formules par la plupart des groupes rgionaux de poursuivre les consultations informelles autour d'une proposition de compromis, l'optimisme affich par de nombreux dlgus, concernant la prompte rsolution de cette question, n'est pas altr.

A SUIVRE AUJOURD'HUI

GROUPE DE TRAVAIL I: Le GT-I se runira 10h dans la Salle Dewan Merdeka, pour poursuivre l'examen des AP.

GROUPE DE TRAVAIL II: Le GT-II se runira 10h dans la Salle TR4, pour se pencher sur le suivi du SMDD, du PTPA, du Plan Stratgique et des oprations de la Convention. S'attendre ce que le texte du Prsident sur la question du transfert des technologies et la coopration, soit mis en circulation dans le courant de l'aprs-midi.

PLENIERE: Les participants se runiront de nouveau en Plnire, 17h30, pour l'valuation des progrs accomplis. 

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