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Daily report for 11 November 1996

LES FAITS MARQUANTS DE LA CdP-3 DE LA CDB: LUNDI 11 NOVEMBRE 1996

Les dlgus la CdP-3 ont entendu des dclarations sur la coopration avec d'autresconventions ayant rapport avec la biodiversit et sur le programme de travail de moyenterme au cours de la session matinale de la Grande Commission, et ont commencl'examen des projets de dcision au cours de la soire. Plusieurs groupes de travail et derdaction devaient galement se runir pour discuter des projets de dcision.

COOPERATION AVEC D'AUTRES CONVENTIONS LIEES A LABIODIVERSITE: Le Secrtariat introduisit les documents traitant de la cooprationentre la CDB et d'autres convention et processus ayant rapport avec labiodiversit(UNEP/CBD/COP/3/29, 30, Inf.21, 22, 38-41, 52 and 55). Le Prsident de laCommission Permanente de Ramsar nota le besoin de renforcer la coordination despolitiques et actions prvues dans le cadre des diffrentes conventions touchant labiodiversit et recommanda l'laboration d'une base de donnes intgres. L'UE soumitau Secrtariat ses projets de conclusion concernant la coordination du travail avec lesConventions de Ramsar et de Bonn. Le KENYA dclara que dans leur mise en oeuvre,toutes les conventions touchant la biodiversit doivent s'apporter un soutien mutuel. LaROUMANIE et la BULGARIE, au nom des pays de la ECE, s'exprimrent en faveur del'tablissement de modalits permettant l'amlioration de la coopration entre lesinstitutions et les conventions touchant la biodiversit, aux niveaux international etrgional. La POLOGNE, La NORVEGE, CUBA et la JAMAIQUE appelrent mettrel'accent sur la coopration et les conventions rgionales. L'AUSTRALIE, le MAROC, leMALAWI, la TUNISIE et l'UNESCO soulignrent la ncessit d'viter le double emploientre les divers instruments et les diffrentes institutions touchant la biodiversit.

La SUISSE soutint l'adoption de la dcision prconisant une troite collaboration avec laconvention de Ramsar. Le SENEGAL, au nom du Groupe Africain, plaida pour unecoopration avec les conventions de Ramsar et de Bonn et appela le FEM y apporterson assistance. La FRANCE dclara qu'une synergie avec d'autres instruments touchant la biodiversit permettrait d'viter une fragmentation des ressources financires. LaREPULIQUE DOMINICAINE mit en relief la ncessit de protger la biodiversitmarine et ctire et, avec la NORVEGE, appela la formulation de mmorandumd'entente (ME) avec les autres conventions. LE CAP-VERT et la TANZANIEencouragrent la reconnaissance des liens entre la CDB et la Convention sur le Droit de laMer (UNCLOS) et les Conventions sur les Changements Climatiques et sur laDsertification. La JAMAIQUE appela une troite coopration avec UNCLOS. LaTUNISIE recommanda la CdP-3 d'envisager la transmission d'une dclaration laConvention sur la Lutte contre la Dsertification. L'ARGENTINE appela la conclusiond'un ME avec cette mme convention. L'AUTRICHE recommanda une coopration avecle Panel Intergouvernemental sur le Dveloppement Durable des Zones Montagneuses.Le MALAWI dclara ne pas tre satisfait de voir la couverture de tous les aspects de laquestion forts et biodiversit confie entirement l'IPF et proposa que le SBSTTAprocde l'analyse de la complmentarit des diffrents fora traitant de la biodiversit.Le MAROC appela des politiques nationales significatives et proposa l'laboration d'unprojet de dcision de la CdP-3 pour renouveler la dcision II/14 de la CdP-2 (convocationd'un atelier intergouvernemental non restreint sur la coopration avec d'autresconventions internationales)

Les reprsentants de la FAO, de CITES, de la CONVENTION de BONN et de laBANQUE MONDIALE firent part de leur engagement cooprer avec la CDB et contribuer la mise en oeuvre de ses trois objectifs. L'OCDE dclara qu'elle embrassaitles objectifs de la CDB et mit en exergue ses efforts dans le domaine des mesuresd'encouragement, des DPI et de la bioscurit. La COMMISSIONINTERGOUVERNEMENTALE SUR LES OCEANS souligna l'importance desindicateurs pour le suivi de l'valuation de la biodiversit. L'UNESCO dclara avoirtabli un point focal charg de la coordination des questions de biodiversit. Le PNUEmit en relief ses efforts pour la coordination des tudes et l'harmonisation des travaux desdiffrentes conventions. La BANQUE MONDIALE demanda des orientations quant auxinnovations budgtaires, intgration de la biodiversit dans les programmes sectoriels , etprogrammes cibls dans le cadre de la biodiversit.

PROGRAMME DE TRAVAIL DE MOYEN TERME: Le Secrtariat introduisitle document traitant de la revue du programme de travail de moyen terme pour l'exercice1996/97. John ASHE (Antigua et Barboude) rsuma les progrs raliss dans le Groupede Travail qu'il prside.

Plusieurs dlgations devaient appeler un classement prioritaire des programmes detravail de la CdP et du SBSTTA. L'AUSTRALIE dclara que la CdP doit se fixer unprogramme de travail de moyen terme bien focalis et tenant compte de ses implicationsbudgtaires. La JAMAIQUE appela un classement des questions par priorit et unesimplification des activits pour permettre aux pays en dveloppement d'y participerpleinement. L'UE appela l'tablissement d'une distinction entre les points quincessitent seulement un complment d'information et ceux pour lesquels desrecommandations claires doivent tre soumises aux Parties.

De nombreux pays devaient procder l'identification des questions prioritaires: LaCOLOMBIE parla d'une valuation du travail accompli ce jour, d'une clarification dela manire dont la rpartition des profits pourrait tre en harmonie avec le plan d'action,et du Mcanisme d'Echange d'information (MEI). La CHINE mit l'accent sur le partagedes profits. Le PARAGUAY mit en relief les forts, les cosystmes marins et terrestres,le partage des profits, et la coopration avec les conventions pertinentes. Le CHILIfocalisa son intervention sur la biodiversit marine, la mise en oeuvre du MEI, larpartition des profits, et l'agro-biodiversit.

Les G-77/CHINE, la RUSSIE et la JORDANIE dclarrent que les runions du SBSTTAdoivent se tenir dans toutes les langues des Nations Unies. La NOUVELLE ZELANDEmit l'accent sur l'adoption d'une approche thmatique pour le SBSTTA et le dlgu USrappela aux dlgus qu'un certain nombre de dcisions de la CdP-2 n'taient toujourspas mises en application. La GUINEE EQUATORIALE dclara que le SBSTTA doit serunir une fois par an pour couvrir toutes les questions et rduire ainsi les cots. LeMAROC exprima des rserves quant l'importance du panier de travail l'ordre du jourdu SBSTTA.

SINGAPOUR demanda des orientations sur le contenu des rapports nationaux. LaREPUBLIQUE DOMAINICAINE et SAINTE LUCIE soulignrent les besoins des petitsEtats insulaires en dveloppement (SIDS) et plaidrent pour la cration d'un poste chargde cette question au sein du Secrtariat. SAINTE LUCIE appuya par ailleurs la crationd'un poste charg des questions touchant au savoir indigne.

Le MALAWI proposa l'tablissement d'un groupe de travail spcial sur la question descosystmes aquatiques terrestres devant tre discute la CdP-4. L'ARMENIE appela des propositions concrtes pour la mise en oeuvre et la traduction des documents.

PROJETS DE DECISION DE LA GRANDE COMMISSION: La GC se runiten sance nocturne pour valuer l'avancement des projets de dcision. En rponse auxcommentaires prsents par plusieurs dlgations dont l'AUSTRALIE, la RUSSIE etl'IRAN, le Prsident nota que les projets de recommandation ayant des implicationsfinancires seront consolids et traits dans le cadre du projet de dcision sur les finances.

Introduisant le projet de dcision sur le MEI (CRP.17), le Prsident nota une largeunanimit sur ce point. Les G-77/CHINE proposrent plusieurs modifications de fond.L'UE ritra son appel en faveur de la publication d'une lettre d'information par le MEI.Le ROYAUME-UNI fit objection certains amendements proposs par les G-77/CHINEet la NORVEGE. Cette question fut confie des consultations officieuses.

S'agissant du projet de dcision sur la mise en application des Articles 6 et 8 de laConvention (CRP.12), les G-77/CHINE, l'UE et le CANAD proposrent un libell sur laConfrence Onusienne sur les Espces Non Autochtones (Norvge), eu gard son lienavec l'Article 8(h). La HONGRIE proposa un libell se rfrant la "lgislation" en plusdes stratgies ou plans nationaux. Le CANADA proposa un libell ne limitant pas lesobjectifs mesurables aux stratgies et plans nationaux.

Concernant le projet de dcision sur l'Identification, le Suivi et l'Evaluation (CRP.13),les G-77/CHINE proposrent une formulation encourageant le mcanisme de financementintrimaire "fournir des ressources financires aux pays en dveloppement." Au projetde dcision sur le Transfert technologique (CRP.20), l'UE proposa un nouveauparagraphe encourageant la mise en place de cadres politiques, institutionnels etconomiques favorables pour faciliter la coopration technique.

Le Secrtariat donna lecture aux modifications proposes pour le projet de dcisionconcernant les mesures d'encouragement (CRP.19) incluant: un paragraphe prambulaireidentifiant les mesures d'encouragement comme une priorit budgtaire; une rfrence l'valuation conomique dans le cadre des points thmatiques du programme de travail;l'incorporation des "valeurs marchandes et non marchandes de la biodiversit" dans lesplans; et la suppression de la rfrence la priorit du FEM dans le financement desmesures d'encouragement. Les G-77/CHINE et l'UE se dclarrent d'accord pour cettesuppression. La NOUVELLE ZELANDE et la RUSSIE y taient opposes. Les G-77/CHINE ajoutrent au prambule un libell reconnaissant que les mesuresd'encouragement relvent de la responsabilit des gouvernements nationaux et de lacommunaut internationale.

Des projets de dcision sur la Biodiversit Terrestre (CRP.10), le TransfertTechnologique (CRP.20), et la Bioscurit (CRP.11) furent soumis mais les G-77/CHINEne les avaient pas encore examins. Le Projet de dcision sur les DPI (CRP.16) futgalement soumis mais dut tre confi un groupe officieux.

Le Secrtariat prsenta ensuite aux dlgus une mise jour sur les points pour lesquelson n'avait pas encore soumis officiellement de projet de dcision: la Dclaration l'adresse de la Session extraordinaire de l'AGNU; l'Accs aux Ressources Gntiques; leModus Operandi du SBSTTA; les Questions Financires; la Biodiversit Agricole;le Programme de Travail et le Budget de Moyen Terme; la Coopration avec d'autresConventions et Processus touchant la Biodiversit.

GROUPES DE TRAVAIL ET DE REDACTION

QUESTIONS FINANCIERES: Les points discuts au cours du Groupe deTravail sur les Questions financires ont inclu ce qui suit: Concernant le projet dedcision des G-77/Chine sur les ressources financires supplmentaires, plusieursdlgus rappelrent leurs dclarations adresses la GC concernant l'exactitude desdocuments quant aux suggestions avances propos des institutions de financement etdes ressources financires supplmentaires (UNEP/CBD/COP/3/7 and 37). Ils n'taientpas favorables la proposition de prendre note des informations et recommandationsfigurant dans ces documents. La discussion sur le mcanisme de revue de l'efficacit dudispositif de financement porta entre autres sur la question de savoir si la revue devaittre conduite par un consultant indpendant ou si les informations devaient tre collectespour tre examines par les dlgus lors de la CdP-4. Les dlgus discutrent aussi dela question de savoir si le texte du ME devait oui ou non renfermer des rfrences auFEM en tant que "mcanisme de financement intrimaire." Le Groupe examina ensuiteles paragraphes prambulaires des projets de l'OCDE (CRP.21) et des G-77/Chine(CRP.2) concernant l'orientation fournir au mcanisme de financement. Les travaux dugroupe se poursuivirent tard dans la nuit.

SESSION EXTRAORDINAIRE DE L'AGNU: Le Groupe de Travail sur ladclaration de la CdP l'adresse de la Session extraordinaire de l'AGNU, prsid parTerry JONES (Seychelles), basa ses discussions sur le document CRP-7. Les dlgus yajoutrent un sous-alina sur la biodiversit terrestre et sur les forts. Ils supprimrent lelibell sur le manque de ressources financires adquates en tant que principal obstacle la mise en oeuvre de la CDB et ajoutrent la ncessit de mettre disposition desressources "nouvelles et" supplmentaires. Dans la section dcrivant les futurschallenges, les dlgus ajoutrent une rfrence la collaboration avec d'autresconventions pertinentes et un sous-alina sur les programmes de conscientisationpublique et d'ducation. Les dlgus remplacrent le libell sur les moyens de"protger" le savoir indigne par les moyens de "respecter, prserver et entretenir" cesavoir. Ils ajoutrent une rfrence au partage des profits. Le Groupe termina ses travauxet soumit sa dcision la GC.

FORETS: Les dlgus se runirent pour l'examen du projet de texte duPrsident concernant le lien entre la CDB et l'IPF quant aux questions relatives labiodiversit forestire. Les points de dsaccord dans le dbat portrent sur la ncessitd'tablir une distinction entre les rles des forts cres et des forts naturelles dans laconservation de la biodiversit, et sur le besoin d'tablir un programme de travail initialpour le SBSTTA. Concernant le SBSTTA, plusieurs dlgus devaient plaiderl'largissement du programme aux causes sous-jacentes des pertes de la biodiversit, l'introduction des espces non autochtones et aux modles de paysage cologique. Dansun souci d'efficacit, les dlgus dcidrent de limiter le programme de travail initial duSBSTTA la conception de mthodologies de conservation de la biodiversit en tant quepartie intgrante de la gestion forestire durable, et l'analyse de l'impact des activitshumaines sur les pertes de biodiversit. Ils recommandrent aussi que le SBSTTAconsidre les autres recommandations pour l'action future. Tout en se flicitant du travailaccompli dans le cadre de l'IPF et en reconnaissant la pertinence de la coopration entrela CDB et l'IPF, les dlgus souhaitrent le dveloppement de priorits communes etd'un programme de travail focalis sur la biodiversit forestire. Un texte dpourvu decrochets fut transmis la GC.

DANS LES COULISSES

A l'heure o la runion commence l'examen des projets de dcision, plusieursdlgations rflchissent sur le processus d'laboration des dcisions. Plusieursdlgations importantes et moins importantes en nombre ont comment quel'organisation des consultations en une srie de groupes officiels et officieux avaitinfluenc leur aptitude y participer pleinement. Plusieurs petites dlgations admettentqu'elles ne se s'attendent pas tre en mesure de suivre entirement le processus derdaction, quelque soit l'approche utilise, et ont confi qu'elles comptent sur lareprsentation du groupe rgional et sur la coordination avec d'autres dlgations.Dlgus et observateurs notent qu'en attendant que l'ordre du jour deviennent plusgrable, toutes les structures de ngociation possibles resteront difficiles

A SUIVRE AUJOURD'HUI

GRANDE COMMISSION: La GC se runira ce matin et ce soir pour poursuivrel'examen des projets de dcision.

GROUPES DE TRAVAIL: Les groupes sur la biodiversit agricole, lesquestions financires et les DPI se runiront dans la matine.

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