Daily report for 11 September 2007

Les dlgus la CdP 8 de la CLD se sont runis, le matin et l’aprs-midi, dans des sances de dialogue ouvert avec les organisations non gouvernementales pour dbattre de la participation, de la parit hommes-femmes et des changements climatiques. Le groupe de contact sur le CRIC a parachev ses travaux au cours de la sance du matin. Le groupe de contact sur les programme et budget s’est runi tout le long de la journe. Le groupe de contact sur le plan stratgique dcennal s’est runi au cours de la matine et la discussion s’est poursuivie dans une sance de l’aprs-midi du “Comit des Amis du Prsident.”

LA PLENIERE

INTEGRATION DES ONG DANS LE PROGRAMME DE TRAVAIL OFFICIEL DE LA CDP: La prsidente de la CdP 8, Cristina Narbona, a ouvert la quatrime runion plnire de la CdP 8. Le responsable de service de la CLD, Kalbermatten, a soulign la valeur que ces sessions de dialogue ouvert pourraient revtir au niveau national, a indiqu que le secrtariat s’efforce de faciliter la participation des ONG de manire efficace et transparente et qu’il compte sur les systmes de rseautage des ONG, a signal que l’Unit d’inspection conjointe a recommand d’amliorer la participation des ONG et a prcis que les ides permettant de raliser cela sont les bienvenues.

Steven Mweya (Ouganda) a modr le dbat sur la participation. Thuli Makama (Yonge Nawe, Swaziland) a dclar que la participation requiert, entre autres, l’accs l’information approprie et des ressources adquates et prvisibles. Patrice Burger (ENID – Initiative europenne sur la dsertification), revtant un masque blanc avec une bande adhsive sur la bouche dnonant “l’hypocrisie de la runion,” a signal que la Convention mentionne 22 reprises la participation mais que les vues variaient sur ce que cela impliquait. Evelyn Chaves (Asociacin Coordinadora Indgena y Campesina de Agroforesteria Comunitaria Centroamericana, Costa Rica) a parl des activits de rseautage des ONG dans la rgion Amrique Latine et Carabes. Makama a dclar que les demandes des ONG comprennent: la participation et des rles clairement dfinis au sein des institutions de la CLD; l’implication des ONG dans les actions de suivi du plan stratgique dcennal ; et la cration d’un groupe de travail pour examiner ces demandes.

Les participants ont propos d’autoriser le secrtariat dsigner un correspondant des Jeunes, la cration d’un mcanisme d’change d’informations, l’invitation des parties intgrer au moins une ONG dans leurs dlgations et l’examen des modalits de la participation des ONG aux CdP. La prsidente de la CdP 8, Narbona, a signal que des 800 organisations de la socit civile (OSC) accrdites auprs de la CLD, 349 reprsentants sont prsents la CdP 8, dont la moiti, quasiment, reprsentant des OSC espagnoles. Elle a soulign l’importance de la Convention d’Aarhus et a indiqu qu’elle travaillera, dans son rle de prsidente de la CdP, la promotion de la participation des ONG.

Mark Biedchareton (France) a modr le groupe de discussion sur la parit hommes-femmes. Dilcia Garca (Association cubaine de production animale, Cuba) a soulign que les femmes portaient une part ingale du fardeau de la dsertification et a appel les parties crer un rseau des femmes chercheures dans le domaine de la gestion des ressources naturelles, en vue de dterminer les approches traditionnelles de l’intgration dans les travaux du CST. Jacqueline Nkoyok (Universit de Douala, Cameroun) a mis l’accent sur la valeur du savoir traditionnel et local dtenu par les femmes, a soulign l’importance des microcrdits rservs aux femmes et a suggr que les organismes internationaux, tels que le MM et le FEM, devraient apporter leur contribution dans ce domaine. Yunuen Montero (Fundation IPADE, Espagne) a soulign la ncessit d’ouvrir des espaces pour s’assurer que les voix des femmes soient entendues.

Au cours du dbat, un dlgu a appel une recherche pour dterminer la manire dont l’accs au march et le libre change augmentent l’rosion des terres. D’autres ont parl des projets nationaux et rgionaux soutenus par divers donateurs et impliquant les femmes dans la lutte contre la dsertification.

Octavio Prez Pardo (Argentine) a modr le dbat sur les changements climatiques et a rappel aux participants que c’est sa dlgation qui, initialement, avait propos la tenue de telles sances de dialogue ouvert. Sina Damba (AFAD-RIOD-Africa, Mali) a indiqu que le groupe de discussion se focaliserait sur les dimensions humaines des changements climatiques et, en particulier, sur la migration. Vore Seck (CONGAD-RIOD-Africa, Sngal) a parl de la migration induite par les changements climatiques, en particulier, des populations nomades, et a dcrit ses liens avec l’rosion des terres. Emmanuel Seck (ENDA-TM, Sngal) a prsent une tude de cas de la mise en valeur des terres, dans la rgion de Niayes, au Sngal, concluant que la recherche mene par les ONG peut tre de profit pour les parties dans l’laboration des politiques. Silvia Picchioni (ASPAN-RIOD-ALC, Brsil) a parl des cots environnemental et social levs de la consommation non durable.

Au cours du dbat, un dlgu a soulign les efforts fournis par son pays pour mobiliser les ressources pour le dveloppement des biocombustibles dans les pays en dveloppement. Un autre a encourag les parties reconnatre que les agro-combustibles ont un impact ngatif sur les moyens d’existence ruraux et ne rglent pas le problme de la dsertification. Les participants ont galement: demand aux dlgus de reconnaitre les droits des pasteurs et le rle que le pastoralisme joue dans la gestion durable des ressources naturelles; suggr l’intgration de la recherche men par les ONG dans les travaux du CST; mis l’accent sur la participation de la socit civile dans les prises de dcisions gouvernementales ayant trait la CLD; et, mis en relief le rle des ONG dans la diffusion de donnes cibles sur les changements climatiques et les mesures d’adaptation et d’attnuation. Un dlgu a dplor la faible prsence des dlgus gouvernementaux aux sances du dialogue ouvert, prcisant cependant qu’elle est un peu plus forte qu’ la CdP 7.

Le vice-prsident de la CdP 8, Hlavcek, a encourag les ONG s’assurer que leurs gouvernements traitent la question des synergies entre les conventions dans le cadre des prparatifs des ngociations de la CLD, Bali, en dcembre.

GROUPE DE CONTACT DE COMPOSITION NON LIMITEE – PROGRAMME ET BUDGET

Ositadinma Anaedu (Nigeria) a prsid ce groupe de contact, le matin, et l’a coprsid avec Jozef Buys (Belgique), l’aprs-midi. Au sujet du prambule, les dlgus ont dcid de fusionner les trois paragraphes portant sur la fluctuation du taux de change et l’adoption d’une budgtisation en euros; ont ajout un nouveau paragraphe appelant prendre note du plan stratgique dcennal ; et ont supprim plusieurs des paragraphes qui figuraient dans le projets de texte d’origine. Au sujet des paragraphes oprationnels, les dlgus ont convenu, entre autres: d’autoriser le Secrtaire excutif notifier les parties de leurs contributions au titre de 2008 et 2009 en euros; de dcider d’introduire l’euro comme devise de la comptabilit partir de 2010-2011; d’adopter un barme indicatif des contributions au titre de 2008 et 2009, fond sur le barme valuatif des Nations Unies; d’exprimer leur apprciation au gouvernement allemand pour la contribution apporte au secrtariat; et autorise le Secrtaire excutif rexaminer, au cours de la biennal 2008-2009, la structure et l’affectation des postes du secrtariat la lueur du plan stratgique dcennal. Les dlgus ne sont pas parvenus s’accorder sur l’tablissement d’un fonds distinct pour la couverture des cots associs l’adoption d’un systme de comptabilit en euros. Un nouveau paragraphe a t propos, encourageant le secrtariat examiner les options offertes pour devenir sans effet exacerbant la production de gaz carbonique. Un dlgu a soutenu que le budget du secrtariat devrait tre maintenu une croissance nominale nulle, en dollars, mais une autre dlgation y a fait objection. Anaedu a indiqu que le groupe examinerait les chiffres dans des runions venir.

GROUPE DE CONTACT DE COMPOSITION NON LIMITEE – CRIC

Le groupe de contact prsid par Bongani Masuku (Swaziland) a achev sa deuxime lecture des six projets de dcisions, mardi, 2 h du matin, et a repris ses travaux 10 h pour traiter le reste des libells crochets. L’ensemble du libell portant sur les UCR a t laiss entre crochets et sera rexamin aprs le rsultat du groupe de contact sur le plan stratgique dcennal. Les dlgations ont convenu de supprimer la rfrence au savoir traditionnel dans le projet de dcision 1, concernant le renforcement de la mise en œuvre de la Convention, parce que ce sujet sera dbattu aux runions de la Convention sur la diversit biologique, plus tard cette anne.

Les dlgations ont dcid d’liminer la dcision 2 (ajustements ncessaires au processus d’laboration et d’application des programmes d’action, y compris l’examen de la mise en œuvre amliore des obligations de la Convention).

Certaines dlgations ont encourag que la rfrence au plan stratgique dcennal soit intgre dans le projet de dcision 4 concernant la collaboration avec le FEM. Un paragraphe crochet a t insr cet effet.

Au sujet du projet de dcision 6 concernant l’amlioration des procdures de communication des donnes et de la qualit et du format des rapports soumettre la CdP, les dlgus ont convenu de demander “au secrtariat et au GM” d’laborer des directives provisoires pour l’tablissement des rapports, avant la CRIC 7, mais ont diverg sur la question de savoir s’il fallait appeler “le secrtariat et le MM” ou “le secrtariat, avec l’appui du MM” laborer le rapport prliminaire. Le libell crochet sera rexamin aprs concertation avec le groupe de contact sur le plan stratgique dcennal. Les dlgus ont galement dcid de retenir le libell appelant la recherche d’un soutien externe pour l’achvement du rapport prliminaire. Le groupe de contact a clos ses travaux 12 h 30, le prsident Masuku remerciant les dlgations pour l’change de “mots et non de coups,” et a soumis les projets de dcisions au prsident du CRIC.

GROUPE DE CONTACT DE COMPOSITION NON LIMITEE – PLAN STRATEGIQUE

Ayant termin, lundi soir, la premire lecture du projet de dcision concernant le secrtariat et le FEM, le groupe de contact prsid par Sem Shikongo (Namibie), laborant la dcision concernant le plan stratgique dcennal (PS) et le cadre pour l’amlioration de la mise en œuvre de la Convention a termin sa premire lecture des lments restants concernant la socit civile, le suivi de la performance et l’laboration d’indicateurs, et l’estimation des cots du PS. Ces lments restent crochets et ont t transmis un “Comit des Amis du Prsident,” qui s’est runi dans l’aprs-midi.

Au sujet de la proposition demandant au Secrtaire excutif de tenir une consultation avec les OSC dans l’laboration des critres de slection relatives leur participation aux vnements de la CLD, les dlgus ont examin sa faisabilit et sa singularisation des lments figurant dans le PS.

Au sujet du suivi de la performance, le projet, entre autres, propose une dcision appelant la CdP 9 adopter les directives rgissant l’laboration des rapports, pour le suivi de la performance des parties et des organes de la Convention et pour la conduite d’une valuation mi-parcours. Les dlgus ont diverg sur: l’utilisation du mot “suivi” en tant que concept; la rfrence figurant dans une dcision consensuelle l’Annexe 2 non consensuelle des PS; les acteurs lis par les directives rgissant l’laboration des rapports et les indicateurs, et le point de savoir si ces derniers sont labors au niveau local ou au niveau mondial; le rle du MM et le point de savoir s’il est conseiller ou promoteur des directives rgissant l’laboration des rapports; et la forme que prend l’valuation de mi-parcours propose et l’organe qui en a la charge.

Au sujet de l’estimation des cots du PS, le projet: demande aux organes de la Convention d’laborer des propositions de budget et des stratgies de mobilisation des ressources pour leurs plans de travail; encourage les parties fournir des ressources pour l’alignement des PAN sur le PS; et encourage les parties tablir les priorits de la mise en application du PS dans leurs budgets, et les divers acteurs, fournir des ressources financires adquates, opportunes et prvisibles pour le PS. Les dlgus ont appel: un engagement politique de fournir des ressources pour le PS; au recours une “budgtisation axe sur les ressources,” dans le cadre d’une approche de gestion fonde sur les ressources; l’largissement de l’invitation fournir des ressources aux non parties; et une concentration de l’utilisation de la mobilisation des ressources, sur les pays parties touches.

LE GROUPE D’EXPERTS SPECIAL

Le Groupe d’experts spcial s’est runi brivement pour examiner les projets de dcisions concernant les procdures et les mcanismes institutionnels pour la rsolution des questions relatives la mise en œuvre, et les annexes renfermant les procdures relatives l’arbitrage et la rconciliation. Les dlgus ont propos d’ajouter au projet de texte, une demande que le secrtariat labore des options pour un mandat assigner au processus consultatif multilatral sur les procdures et les mcanismes institutionnels pour la rsolution des questions ayant trait la mise en œuvre. Le groupe se runira de nouveau, mercredi.

DANS LES COULOIRS

Aprs la sance plnire avec les ONG, un dlgu a dclar que le dialogue ouvert n’a laiss aucune question quant la volont des ONG de s’engager dans le processus de la CLD. D’autres ont attir l’attention sur le nombre croissant des ONG intgres dans les dlgations des pays, signalant que cela les rend moins visibles mais leur donne l’occasion d’apporter leur contribution dans le processus d’laboration des dcisions. Des participants ont galement not que le nombre important d’vnements et d’expositions organiss en marge de la Confrence ont constitu un endroit utile pour l’change d’ides. Soulignant que bon nombre d’intervenants taient les reprsentants d’ONG intgres dans les dlgations de ces pays, un observateur sceptique s’est demand si, la fin, les ONG n’allaient pas se retrouver en train de dialoguer entre elles durant ces sances.  

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Participants

National governments
US
Non-state coalitions
NGOs

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