Daily report for 12 November 2014

Le sixième Congrès mondial des parcs (CMP) de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) 2014, se tient à Sydney, en Australie, du 12 au 19 novembre 2014. Plus de 5 000 participants sont attendus à cette réunion, représentant les gouvernements et les organismes publics, les organisations internationales, le secteur privé, les institutions universitaires et de recherche, les organisations non gouvernementales (ONG) et les organisations communautaires et autochtones. L’UICN organise ce Congrès une fois tous les dix ans pour faire le point sur l'état des Aires protégées (AP), évaluer les progrès accomplis et les reculs constatés, et définir le programme pour la prochaine décennie en ce qui concerne les AP. Le CMP 2014 se tient sous le thème « Des parcs, des populations, une planète : des solutions inspirantes ».

Pendant les huit jours de sessions plénières et d’ateliers, de manifestations parallèles et d’excursions sur le terrain, les participants aborderont les moyens : d’atteindre les objectifs de conservation ; de répondre aux défis que posent les changements climatiques ; d’améliorer la santé et le bien-être ; de soutenir la vie humaine ; de concilier les défis du développement ; d’accroître la diversité et la qualité de la gouvernance ; de respecter les connaissances et les cultures autochtones et traditionnelles ; et d’inspirer une nouvelle génération appuyant la conservation. En outre, des représentants gouvernementaux de haut niveau, des experts de renommée internationale, des dirigeants du secteur privé, des militants et des dirigeants autochtones se concentreront sur les questions stratégiques liées aux AP, à la conservation et au développement durable dans une série de sept débats publics modérés intitulés : Dialogues avec les leaders mondiaux. Le principal document du CMP sera la « Promesse de Sydney », dont l'objectif est de démontrer que les AP constituent des investissements profitables dans les ressources de biodiversité de la planète, et d’accélérer la mise en œuvre d'approches novatrices pour assurer que cet investissement est réussi.

BREF HISTORIQUE DU CONGRÈS MONDIAL DES PARCS

Première Conférence mondiale SUR LES PARCS NATIONAUX : La première Conférence mondiale sur les parcs nationaux (Seattle, États-Unis, 30 juin-7 juillet 1962) visait à développer une réelle compréhension internationale des parcs nationaux et à encourager le développement du mouvement relatif aux parcs nationaux dans le monde entier. Les discussions ont porté sur les effets de l’humanité sur la faune, l'extinction des espèces, les retombées économiques du tourisme, et la façon de relever des défis liés à la gestion des parcs.

DEUXIÈME CONFÉRENCE MONDIALE SUR LES PARCS NATIONAUX : La deuxième Conférence mondiale sur les parcs nationaux (Yellowstone, États-Unis, 18-27 septembre 1972) a abordé, entre autres : les effets du tourisme sur les AP ; la planification et la gestion des parcs ; et les problèmes sociaux, scientifiques et environnementaux émergeant dans les parcs nationaux dans les régions tropicales humides, arides et montagneuses.

TROISIÈME CONGRÈS MONDIAL SUR LES PARCS NATIONAUX : Le troisième Congrès mondial sur les parcs nationaux (Bali, Indonésie, 11-22 octobre 1982) a porté sur le rôle des AP dans le soutien aux sociétés, et a reconnu 10 principaux sujets de préoccupation, y compris l'insuffisance du réseau global d’AP terrestres existant et la nécessité : d’augmenter le nombre d’AP marines, côtières et d'eau douce ; d’améliorer la qualité écologique et la gestion des AP existantes ; d’un système consistant de catégories d’AP de façon à équilibrer les besoins de conservation et de développement ; et de liens avec le développement durable.

quatrième Congrès mondial sur les parcs nationaux et LES AIRES protégées : Le quatrième Congrès mondial sur « Les parcs nationaux et les aires protégées : parcs pour la vie » (Caracas, Venezuela, 10-21 février 1992) a souligné la relation entre les populations et les AP, et la nécessité, entre autres, d’identifier les sites d'importance pour la conservation de la biodiversité, et d’une approche régionale de la gestion du territoire. Le Plan d'action de Caracas a synthétisé les actions stratégiques concernant les AP pour la décennie 1992-2002 et a fourni un cadre global pour l'action collective. Le plan visait à étendre le réseau d’AP de façon à couvrir au moins 10 % de chaque biome majeur d'ici 2000.

CINQUIÈME CONGRÈS MONDIAL SUR LES PARCS NATIONAUX ET LES AIRES PROTÉGÉES : Le cinquième Congrès mondial de l'UICN sur les parcs nationaux (Durban, Afrique du Sud, 8-17 septembre 2003) a porté sur les « Bénéfices par-delà les frontières » de la conservation. Les participants ont abordé les lacunes dans les systèmes d’AP en identifiant les écosystèmes sous-représentés, défini des outils pour améliorer l'efficacité de la gestion, cherché de nouvelles provisions juridiques et identifié des partenariats. Le Congrès a produit plusieurs résultats, dont trois consistaient en : l'Accord et le Plan d'action de Durban, composé d'une déclaration de vision de haut niveau en ce qui concerne les AP, et une présentation des mécanismes de mise en œuvre ; 32 recommandations, approuvées lors des ateliers au cours du Congrès ; et un Message à la Convention sur la diversité biologique (CDB). Les autres résultats comprenaient : la Liste et l’état des aires protégées du monde compilés par les Nations Unies, un rapport global sur les AP du monde ; un Réseau d’apprentissage sur les aires protégées (PALNet), un outil de gestion des connaissances sur le Web pour les gestionnaires et les intervenants en matière d’AP ; des mesures concernant les AP de l'Afrique, y compris une recommandation sur les AP régionales et le Consensus de Durban sur les aires protégées africaines pour le nouveau millénaire ; et un manuel sur la gestion des aires protégées au 21e siècle, la compilation des études de cas, des modèles et des enseignements reçus au cours du Congrès pour constituer le « Manuel d'utilisation » de l'Accord de Durban.

CdP de la CDB 2004 : La septième réunion de la Conférence des Parties (CdP 7) à la CDB a eu lieu du 9 au 20 février 2004, à Kuala Lumpur, en Malaisie. Les délégués y ont adopté 33 décisions sur, entre autres : la biodiversité et le tourisme ; le suivi et les indicateurs ; l'approche écosystémique ; la biodiversité et les changements climatiques ; la biodiversité des montagnes ; les écosystèmes des eaux intérieures ; la biodiversité marine et côtière ; les AP ; l'accès et le partage des avantages (APA) ; le transfert de technologie et la coopération ; l’Article 8 (j) (connaissances traditionnelles) ; et les rapports nationaux.

L'ordre du jour a donné aux Parties à la Convention la possibilité de relever l’un de ses plus grands défis, à savoir de faire suite, par des mesures concrètes, aux résultats du Sommet mondial de 2002 sur le développement durable (SMDD), incluant les objectifs de réduire de manière significative la perte de biodiversité d'ici 2010, ainsi que de positionner la CDB comme cadre politique le plus approprié et efficace pour aborder la biodiversité. Les résultats de la réunion en ce qui concerne l’APA et les AP, soutenue par un cadre pour l'évaluation de la mise en œuvre du Plan stratégique de la Convention, ont fourni une base solide pour permettre à la Convention de répondre à ses priorités à moyen et à long termes.

CdP de la CDB 2010 : La dixième réunion de la Conférence des Parties (CdP 10) à la CDB a eu lieu du 18 au 29 octobre 2010, à Nagoya, au Japon. La CdP 10 à la CDB a examiné une série de questions stratégiques, de fond, administratives et budgétaires, et a adopté 47 décisions. Les délégués ont également poursuivi les négociations sur un protocole international sur l'APA et considéré : un nouveau plan stratégique, des objectifs et un programme de travail pluriannuel (PTPA) pour la Convention ; les questions liées à la coopération avec d'autres conventions, organisations et initiatives ; et les questions de fond, y compris la biodiversité marine et côtière, les changements climatiques, la biodiversité forestière, les biocarburants, et l'Article 8 (j). Suite à des séances tardives et intenses, un « ensemble » impressionnant a été adopté, faisant de la CdP 10 l'une des réunions les plus réussies dans l'histoire de la Convention. Cet ensemble comprenait le Protocole de Nagoya sur l'accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation ; le Plan stratégique de la CDB pour la période 2011-2020, y compris une mission, des buts et des objectifs stratégiques visant à inspirer une action à grande échelle par les Parties et les parties prenantes; et une décision sur les activités et indicateurs pour la mise en œuvre de la Stratégie de mobilisation des ressources adoptée à la CdP 9. La réunion a également : adopté une décision constituant de facto un moratoire sur la géo-ingénierie ; pris position sur la question de la biologie synthétique, exhortant les gouvernements à appliquer l'approche de précaution à la dissémination d’organismes synthétiques vivants dans l'environnement et reconnaissant le droit des Parties à la suspendre ; affirmé le rôle de la CDB dans la réduction des émissions résultant de la déforestation et de la dégradation des forêts dans les pays en développement, et le rôle de la conservation, de la gestion durable des forêts et du renforcement des stocks de carbone forestier (REDD +) ; adopté le code de conduite éthique Tkarihwaié:ri ; et établi des mesures claires pour accroître la coopération entre les Conventions de Rio en vue de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable (CNUDD ou Sommet de Rio+ 20).

TROISIÈME CONGRÈS IMPAC SUR LES AIRES MARINE: Le troisième Congrès international des aires protégées marines (IMPAC), a eu lieu à Marseille, en France, du 21 au 25 octobre 2013, suivie d'une réunion politique de haut niveau en Corse, du 26 au 27 octobre. IMPAC rassemble des représentants de la gestion publique et des organismes de planification, des institutions de recherche, des ONG, des communautés côtières et insulaires, et du secteur privé du monde entier tous les quatre ans pour contribuer à la conservation et au développement durable des océans. L'objectif principal du troisième Congrès IMPAC consistait à délibérer sur les stratégies pour répondre à l'Objectif d'Aichi 11 de la CDB dans le cadre du Plan stratégique pour la biodiversité 2011-2020, qui appel à la gestion d’au moins 10 % de l'ensemble des zones côtières et marines comme aires de conservation ou protégées d'ici 2020. Parmi les principales recommandations formulées figurent : la convergence des approches locales et des stratégies mondiales à travers la mobilisation des réseaux locaux et nationaux, et leur rattachement à un réseau mondial d'aires marines protégées (AMP) ; l'établissement de partenariats avec le secteur privé pour promouvoir la gouvernance et soutenir les processus d'aménagement du territoire ; et l’initiation des négociations pour parvenir à, et mettre en œuvre, l’accord de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (UNCLOS), y compris la provision relative à la création d’AMP en haute mer. Ces recommandations ont alimenté la conférence ministérielle, qui a souligné la nécessité de la conservation dans les hautes mers dans les zones au-delà de la juridiction nationale (ZADJN).

Congrès des Parcs D’ASIE : Le premier Congrès des Parcs Asie (CPA) a eu lieu à Sendai, au Japon, du 13 au 17 novembre 2013, en tant que première conférence internationale réunissant des spécialistes des AP en Asie. Les participants ont partagé leurs expériences dans la gestion des AP, y compris l'état actuel, les défis et les meilleures pratiques de la gestion des AP en Asie. L'objectif principal de la réunion était de faciliter la mise en place d'un partenariat régional pour atteindre les objectifs d'Aichi et la mise en œuvre du Programme de travail de la CDB sur les aires protégées. Les résultats du Congrès seront présentés au sixième CMP à Sydney.

QUATRIÈME CONGRÈS DES PARCS de la région méso-américaine : Le quatrième Congrès des aires protégées de la région méso-américaine s’est tenu à San José, au Costa Rica, du 18 au 21 mars 2014. Cette réunion est convoquée tous les trois ou quatre ans pour discuter, diffuser et échanger des connaissances sur la planification, la gestion, le fonctionnement et le développement de la conservation de la biodiversité dans les AP, des services écosystémiques et de la promotion du bien-être humain. Parmi les participants figuraient des universitaires et des intervenants de la région méso-américaine, qui, au cours de huit colloques, ont partagé des expériences et identifiées des mesures pour améliorer les AP méso-américaines, notamment par : la gouvernance ; la gestion des connaissances ; la gestion et la planification ; l’utilisation des AP comme un outil de développement social et économique ; la mise en œuvre de solutions aux changements climatiques à travers les AP ; la coopération et le financement pour la gestion des AP ; et l’utilisation des politiques en tant qu’instruments de consolidation des AP.

DIALOGUE NAMIBIEN DE HAUT NIVEAU : Cet évènement de haut niveau sur l'amélioration de la gouvernance des AP au service de la sécurité des moyens de subsistance et de la biodiversité en Afrique australe s’est tenu à Windhoek, en Namibie, du 21 au 22 mai 2014. Au cours des deux jours de bilan sur la gouvernance des AP dans la Communauté de développement de l'Afrique australe (CDAA), les délégués ont : abordé les moyens par lesquelles les AP peuvent offrir des avantages pour les communautés locales et la biodiversité ; examiné les priorités pour améliorer la résilience des AP face aux pressions et défis à venir ; examiné les défis auxquels sont confrontés les AP de la région, y compris les conflits homme-faune, la concurrence pour l'eau, la transmission de maladies de la faune et du bétail, et les droits contestés sur la terre et la faune ; et identifié des stratégies pour atténuer les effets de ces conflits sur les AP, les communautés et la biodiversité, tout en reconnaissant que les pressions, comme les changements climatiques et la conversion des terres vers des utilisations non compatibles avec la préservation de la biodiversité, sont susceptibles d'exacerber ces conflits à l'avenir.

Congrès des Parcs D’AMÉRIQUE DU SUD : Le deuxième Congrès des aires protégées de la Colombie a eu lieu à Bogota, en Colombie, du 16 au 18 juillet 2014. Convoqué sous le thème « Les aires protégées : territoires pour la paix et la vie », le Congrès s’est appuyé sur les engagements pris lors de la première réunion, qui a eu lieu en 2009, y compris la consolidation du système national d'aires protégées dans le cadre du Programme de travail de la CDB sur les aires protégées. Les principaux objectifs du Congrès incluaient : le positionnement des AP, les sous-systèmes et les stratégies de conservation complémentaires comme des territoires de vie et de paix, à la lumière des nouveaux défis qu’affronte la Colombie en matière de développement économique et social; l’évaluation de la dynamique sociale et environnementale dans les paysages urbains et ruraux, et l'élaboration de stratégies complémentaires pour relever ces défis pour la gestion des AP ; et la création d'occasions d'échanges culturels, de partage des connaissances et d'évaluation sociale des AP en Colombie.

CÉRÉMONIE D'OUVERTURE

Le Congrès mondial des parcs (WPC) de l'UICN 2014 s’est ouvert à Sydney, en Australie, par une cérémonie de « bienvenue au Pays » offerte par des autochtones, aux sons du didgeridoo. Les participants ont assisté à un spectacle de danse autochtone et visionné une vidéo portant sur les merveilles naturelles de l'Australie.

Allen Madden, aîné autochtone, a souhaité la bienvenue aux participants au nom des 29 clans de la Nation Eora, délimitée par les rivières Hawkesbury, Nepean et Georges, affirmant que cette « terre était, est, et sera toujours autochtone ».

 Le  Président de l'UICN, Zhang Xinsheng, a souligné que depuis le dernier CMP à Durban, en Afrique du Sud, les aires protégées (AP) ont doublé, les aires marines protégées (AMP) connaissant la croissance la plus spectaculaire. Il a toutefois noté que le but ultime consiste à obtenir « davantage que des chiffres », et a instamment demandé, à la place, une société qui valorise et conserve la nature, en déclarant que les AP représentent des « stratégies de survie ancestrales ».

Concernant la nécessité d'investir dans les AP isolées, Zhang a indiqué que les AP offrent des avantages au-delà de leurs limites, qui prennent la forme de nourriture, d'eau et de médecine, et que « la nature recharge nos esprits et ravive notre sens de l'émerveillement ». Il a souligné la reconnaissance par le Congrès de Durban des diverses façons dont les AP sont régies dans le monde entier, et le rôle des peuples autochtones en tant que gardiens. Zhang a suggéré que les AP fassent partie de la solution pour lutter contre les changements climatiques par le stockage du carbone, et la promotion de la résilience face aux inondations et aux sècheresses. Soulignant que « l'apprentissage ne se termine jamais », il a exhorté tout le monde à travailler ensemble « pour les parcs, les populations et notre planète ».

Greg Hunt, Ministre de l'environnement, de l’Australie, a annoncé que les AP autochtones ont permis à son pays d’atteindre les objectifs de l'UICN sur les AP. Il a souligné plusieurs initiatives récentes du gouvernement, y compris l’interdiction des décharges de déblais de dragage dans la Grande barrière de corail classée au patrimoine mondial de l’humanité.

  Robert Stokes, ministre de l'environnement et Ministre du patrimoine de Nouvelle-Galles du Sud, a indiqué que son état abrite le Royal National Park, le deuxième plus grand parc national de l'Australie, et a annoncé la récente création du Everlasting Swamp National Park.

Présentant un message au nom du Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, Irina Bokova, Directrice générale de l’Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), a souligné le rôle des AP dans la sauvegarde de l'environnement mondial contre certaines des plus grandes menaces environnementales, et a noté que les AP : sont des outils efficaces pour la conservation des espèces et des habitats naturels ; renferment 15 % du stock mondial de carbone terrestre ; et soutiennent les moyens de subsistance de plus d'un milliard de personnes. Il a noté les progrès accomplis depuis le dernier CMP, y compris vers l’atteinte de l’Objectif 11 d’Aichi relatifs à la biodiversité (sur l'expansion des AP terrestres et marines) de la Convention sur la diversité biologique (CDB). Il en outre décrit le CMP 2014 comme une occasion de s’appuyer sur les progrès réalisés au cours des dix dernières années et établir le programme des AP pour la prochaine décennie, tout en prenant en compte le rôle des AP dans l'atténuation des impacts des changements climatiques et la conservation de la biodiversité. Il a appelé le Congrès à « travailler à un engagement mondial pour protéger l'une des ressources les plus précieuses de la planète, les aires protégées ».

Notant que onze années se sont écoulées depuis le premier CMP sur le sol africain, Barbara Thomson, Vice-Ministre aux affaires environnementales, de l’Afrique du Sud, a souligné les progrès réalisés par son pays sur les AP et les travaux connexes depuis cette époque, y compris : les efforts visant à assurer la participation des communautés locales à la conservation des AP, et qu’ils en obtiennent des bénéficices; l’adoption de lois relatives à la conservation, qui touchent la gouvernance des aires terrestres, et l'accès et le partage des avantages ; et l'expansion du réseau d’AP. Elle a décrit le CMP 2014 comme une occasion d'apprendre les uns des autres, et de travailler en partenariat pour soutenir, protéger et conserver la nature pour les générations futures.

Luvuyo Mandela, petit-fils de Nelson Mandela et Champion du CMP 2014, a remercié les participants pour leur dévouement et leurs efforts passionnés, et a demandé à la communauté de l'UICN de « continuer à honorer un vieil homme qui vous a laissé la tâche de continuer à inclure les jeunes dans vos efforts ».

Au cours du visionnement d’un film, le discours de Nelson Mandela au CMP 2003 a été rappelé aux participants, film dans lequel il a souligné l'importance d'éduquer les gens sur l'importance de la nature pour notre avenir, notant que « l'avenir est, après tout, dans les mains de la jeunesse ».

Quatre gardes parcs juniors d'Afrique du Sud et d'Australie se sont réunis pour une cérémonie symbolique du passage du flambeau du CMP. Ils ont lancé un appel à l'action à l’attention de la jeunesse mondiale, soulignant qu'elle constitue « l'espoir et les solutions pour l'avenir » des AP. Suite à cela, les coorganisateurs ont officiellement reconnu les patrons et les champions du CMP 2014.

Ali Bongo Ondimba, Président du Gabon et Co-Patron de CMP 2014, a souligné l'importance de la mise en œuvre des engagements pris lors du CMP et dans le cadre des objectifs d'Aichi de la CDB. Il a donné des exemples de réalisations récentes dans son pays concernant l'expansion de la couverture terrestre du réseau d’AP à 21 % du territoire national, et l’intégration de la biodiversité dans la planification nationale de l'aménagement du territoire et la gestion de la zone économique exclusive marine du Gabon. Le Président Ondimba a annoncé la décision du Gabon de créer un réseau d'aires marines protégées pour couvrir 23 % de ses eaux territoriales. Il a exhorté les participants à s’engager à Sydney à prendre des mesures pour lutter contre les changements climatiques, et à soutenir les hommes et les femmes travaillant pour les services des parcs nationaux qui risquent parfois leur vie pour lutter contre la criminalité envers la faune.

Le Président de l’UICN, Ernesto Enkerlin Hoeflich, accompagné de Jessica Watson, la plus jeune personne à avoir parcouru le monde entier à la voile en solitaire et sans assistance, a officiellement ouvert le Congrès. En conclusion, les délégués ont assisté à des spectacles de danse acrobatique dont le thème consistait à inspirer la prochaine génération à prendre soin de l'environnement et des aires protégées du monde entier, avant de prendre part à une réception de bienvenue.

Le Bulletin du Congrès mondial des parcs de l’UICN 2014 est une publication de l’Institut international du développement durable (IIDD) <info@iisd.ca>, éditeurs du Bulletin des négociations de la Terre © <enb@iisd.org>. Ce numéro a été rédigé et édité par Camellia Ibrahim, Mari Luomi, Ph.D., Suzi Malan, Dorothy Wanja Nyingi, Ph.D., et Delia Paul. Édition numérique: Brad Vincelette. Traduction française par Sandra Gagnon, Ph.D. L’éditeur est Brett Wertz <brett@iisd.org>. Le Directeur du Service de l’information de l’IIDD est Langston James « Kimo » Goree VI <kimo@iisd.org>. Ce bulletin est publié avec le soutien de l’UICN, Union internationale pour la conservation de la nature, ainsi que celui de ses partenaires français: les ministères des affaires étrangères et du dévéloppement international; de l’écologie, du dévéloppement durable et de l’énergie; des outre-mer; l’AFD et le FFEM. L’IIDD peut être contactée au 161 Portage Avenue East, 6th Floor, Winnipeg, Manitoba R3B 0Y4, Canada; tel: +1-204-958-7700; fax: +1-204-958-7710. Les opinions exprimées dans le Bulletin appartiennent à leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement les vues de l’IIDD. Des extraits du Bulletin peuvent être utilisés dans d’autres publications moyennant une citation appropriée. Les versions électroniques du Bulletin sont transmises aux listes de distribution courriel (en format HTML et PDF) et peuvent être consultées sur le serveur internet Linkages à l’adresse <http://enb.iisd.org/>. Pour plus de renseignements sur le Bulletin, y compris pour toute demande de couverture d’évènements par nos services, contacter le Directeur du Service de l’information à l’adresse <kimo@iisd.org>, +1-646-536-7556 ou 300 East 56th St., 11D, New York, New York 10022, USA. L’équipe de l’IIDD au Congrès mondial des parcs 2014 peut être contactée par courriel à <suzi@iisd.org>.

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