Read in: English

Daily report for 15 December 2000

Vendredi, la Plnire sest runie pour la premire des deux sessions de dialogue avec les ONG pour dbattre des synergies entre les conventions et le rle des parties prenantes. Le Comit sur la Science et la Technologie (CST) sest runi lors de sessions le matin et laprs-midi afin dadopter les dcisions prliminaires et conclure son travail. Vendredi et Samedi, le groupe de travail ad hoc charg de lvaluation de la mise en oeuvre de la CCD (GTAH) sest runi pour passer en revue les rapports de mise en oeuvre de la CCD.

PLENIERE

Les dlgus engagrent un dialogue ouvert avec les ONG au sujet des synergies entre Convention Cadre des Nations Unies sur la Convention sur le Changement Climatique (CCCC), la Convention sur la Diversit Biologique (CDB) et la CCD et sur la faon dont les parties prenantes peuvent assister les gouvernements et les communauts mettre en oeuvre la CCD. Un panel de reprsentants de trois ONG et trois OIG, les Secrtariats de deux Conventions et le dlgu dun pays exposrent de brves prsentations.

Le Secrtaire excutif Diallo remercia le Canada et la Suisse, les seuls pays avoir soutenu la participation des ONG la CdP-4. En dpit de la prsence rduite des ONG la CdP-4, compar aux 4000 prsentes la CdP-6 du CCCC, il exprima son sentiment que leur rle pourraient encore tre efficace.

Le RESEAU INTERNATIONAL dONG sur la DESERTIFICATION (RIOD) rsuma le but du dialogue comme tant: le besoin de volont politique; les ralisations issues des accords entres les conventions et les autres partenaires; lharmonisation des trois conventions au niveau national afin den intensifier la mise en oeuvre; et la valeur ajoute au niveau national.

Le Secrtariat de la CCD mit en lumire ses initiatives de coopration avec dautres partenaires. Le Secrtariat du CCCC souligna parvenir des synergies au niveau national et ce, par lorganisation de forums entre les multiples parties prenantes et par laccroissement des interactions entre les Conventions.

La FONDATION de la RECHERCHE sur le DESERT (NAMIBIE) pointa limportance quil y avait harmoniser les synergies entre le niveau national et local.

Rogatien Biaou, Bnin, donna des exemples dactivits croises relatives aux Conventions de Rio, qui couvrrent notamment la gestion des ressources en eau, la reforestation, la revgtalisation et la culture des arbres, et la promotion des ressources dnergie renouvelable. Il dit que les synergies devraient tre complmentaires et additionnelles aux dispositions des conventions.

Le FORUM dONG sur lENVIRONNEMENT et le DEVELOPPEMENT dALLEMAGNE, souligna le besoin de cohrence des politiques nationales. Le MECHANISME MONDIAL prsenta ses activits relatives la promotion denvironnements favorables lintensification de lengagement de la socit civile au sein des Programmes dAction Nationaux (PAN), et aux changes entre les utilisateurs de ressources, notant que celles-ci connaitraient autre dimension accrue lavenir.

Le PROGRAMME des NATIONS UNIES pour lENVIRONNEMENT identifia des domaines potentiels de collaboration avec les ONG, y compris le genre, la gestion des ressources naturelles et les technologies relatives aux nergies alternatives, mais nota le besoin de renforcement des capacits des ONG afin de dvelopper les projets pouvant tre financs.

Le FONDS pour lENVIRONNEMENT MONDIAL mit en lumire les mcanismes dvelopps afin de soutenir les synergies, au travers du programme de la dgradation des sols incluant la mobilisation des ressources, du programme intgr de gestion des sols et des eaux en Afrique et une initiative de renforcement des capacits.

Les problmes soulevs lors des discussions subsquentes inclurent: le rle important jou par les ONG dans la mise en oeuvre de la CCD ; le besoin de soutenir limplication des ONG au travail de la CdP; et la requte dune rsolution de la CdP appelant au renforcement des synergies entre les diffrentes conventions. Le dialogue avec les ONG continuera le mercredi 20 dcembre.

COMITE SUR LA SCIENCE ET LA TECHNOLOGIE

Le CST se runit dans des sessions du matin et de laprs-midi afin de discuter de neuf dcisions prliminaires soumettre lexamen de la CdP. Le Comit adopta des dcisions prliminaires sur : la liste dexperts, lincitation des Parties augmenter leurs soumissions afin daccrotre lquilibre entre les genres, la reprsentation de toutes les disciplines concernes, et linclusion de lexpertise des organisations de base et des ONG; le savoir traditionnel (ST), notant lInitiative Italienne visant tablir un centre international de recherche sur le ST; le systme dalerte prcoce (SAP), organisant un nouveau panel ad hoc charg dexaminer les performances du SAP, les mthodes danalyse de la vulnrabilit, lchange dinformation entre les institutions, et les mesures de prvention; et la surveillance et la revue des rseaux existants, des institutions, des agences et organismes, acceptant la proposition du PNUE (ICCD/COP(4)/CST/3/Add.1) afin de mettre en uvre la phase 2 de la surveillance.

Le CST adopta galement des dcisions prliminaires sur: le programme de travail du CST-5, dcidant que le Comit devrait travailler dans le sens de la communication et linformation afin de crer les meilleures pratiques pour combattre la dsertification et allger les effets de la scheresse; lvaluation et la mise en uvre des aspects scientifiques et techniques des rapports nationaux, incitant les Parties dvelopper un ensemble minimal dindicateurs pour la slection future dun ensemble de base dindicateurs, mobiliser laide au pays Parties touchs, et mieux intgrer les activits scientifiques et technique de la communaut dans la mise en uvre de la CCD. Les dlgus adoptrent des dcisions prliminaires additionnelles qui encouragent: le Secrtariat suivre les activits de lEvaluation de la Dgradation des Terres Arides (LADA) et lEvaluation de lEcosystme du Millenium ; le CILSS (Comit Inter-tats Permanent pour le Contrle de la Scheresse au Sahel) , le GRULAC (Groupe dAmrique Latine et Caraibes) et lOSS (Observatoire du Sahara-Sahel) afin de poursuivre leur initiative de rfrences et dindicateurs; et les Parties pour transmettre des recommandations sur la manire damliorer lefficacit du CST dans la prparation dun rapport de synthse pour la CdP-5.

GROUPE AD HOC SUR LA MISE EN UVRE

Vendredi, le GTAH adopta son programme de travail et lut 3 Vice-prsidents, Mohammed Reza Jabbari (Iran), Octavio Perez Pardo (Argentine) et Ogtay Jafarov (Azerbaidjian) qui fera office de Rapporteur. Les dlgus examinrent ensuite les rapports sur la mise en uvre de la CCD au Cap Vert et au Sngal. Samedi, ils examinrent les rapports faits par le Mali, le Burkina Faso et le Bnin.

Les cinq rapports mirent en lumire les mesures prises dans la mise en uvre des Programmes dAction Nationaux (PAN), les obstacles rencontrs et les suggestions sur les moyens de les dpasser. Les intervenants soulignrent les efforts faire dans la coordination des politiques, les institutions et les ressources, et dans limplication de toutes les parties-prenantes. Le CAP VERT dcrivit son approche dcentralise dans la mise en uvre du PAN. Le SENEGAL dclara quoutre le NAP, ils avaient dvelopper un programme daction prioritaire et des stratgies afin de tester son efficacit.

Le MALI souligna les discussion de tables rondes quil tint avec ses partenaires dans la coopration aprs que le NAP ait t dvelopp, et mit en exergue lutilit de fournir aux donateurs une information pertinente et de faciliter la coordination. Le BURKINA FASO dclara que beaucoup de ses activits de lutte contre la dsertification avaient commenc avant ladoption de la CCD, mme si les rsultats obtenus navaient pas atteint en temps voulus les objectifs fixs. Il mit en avant la stratgie de mise en uvre du PAN et insista sur le besoin dune attention et dun dialogue continus avec les parties-prenantes. Le BENIN insista sur les aspects transfrontaliers de la dsertification impliquant des questions telles que les troupeaux de btail migrants, et souligna le besoin de faire avancer les initiatives rgionales et sub-rgionales. Il nota galement lefficacit de lassistance technique sub-rgionales.

Concernant les problmes rencontrs, les intervenants soulignrent le fait que les fonds taient encore insuffisants et que la coordination entre fonds et institutions tait inadquate. Ils indiqurent quil tait difficile de suivre les politiques changeantes des donateurs et de sy adapter et exprimrent leur proccupation concernant le manque de comprhension des besoins des pays ctiers ou des pays o la dgradation des sols nest pas encore trs tendue. Ils appelrent une assistance accrue pour la mise en uvre du PAN, plus de liens entre la Convention de Rio et les activits dallgement de la pauvret, et la formation des leaders nationaux dans le cadre de ces programmes. Un intervenant souligna la lenteur de la mise en uvre et limpact limit des campagnes dinformation dans un contexte dcentralis.

Des questions furent souleves durant la discussion concernant notamment la manire de concilier le nombre de propositions de projets reus dans le cadre de lapproche dcentralise avec les ressources disponibles limites et la manire dont on pourrait atteindre la coordination des fonds. Les dlgus notrent que les rapports: dmontrent des rsultats positifs concernant les projets intgrs tels quopposs ceux plus restreints; soulignent lutilit de sappuyer sur les institutions existantes et insistrent sur le besoin dune gestion transfrontalire des ressources et de dlais clairement prdfinis dans la planification, tels que les programmes annuels/quinquennaux dtaills avec des objectifs ralistes. Ils insistrent sur le besoin de: relier les PAN aux stratgies nationales de rduction de la pauvret afin de sassurer que les donateurs peuvent accrotre leur aide; identifier les synergies avec les actions menes dans le cadre dautres processus, tel que le processus de Thran du Forum des Nations Unies sur les forts ; se concentrer sur les actions prventives et examiner les efforts long terme pour prserver les ressources terrestres travers des politiques appropries relatives la proprit des terres agricoles.

GROUPES DE TRAVAIL ET CONSULTATIONS INFORMELS

Les deux groupes de travail dure non dtermine mis en place mercredi 13 dcembre, en vue de soutenir les units rgionales de coordination (URC), le programme et le budget furent fusionnes et devraient commencer travailler lundi 18 dcembre. Mohammed Reza Jabbari (Iran) prsidera ce groupe.

Le groupe de travail dure non dtermine sur la dclaration prliminaire relative lvaluation de la mise en oeuvre (Initiative Recife), prside par Marion Parry (Canada), sest runi vendredi et a examin le texte, mettant en lumire les problmes qui devraient tre abords au sein du groupe. Samedi, le groupe a entam les ngociations sur ces questions.

Des consultations informelles modres par Michael Ellis (RU), sur lannexe additionnelle de la mise en oeuvre de la Convention pour lEurope Centrale et Orientale, furent conduites vendredi et samedi. Il est probable quune runion informelle se tienne lundi 18 dcembre, afin de prsenter une compilation des problmes soulevs par les dlgations.

DANS LES COULOIRS I

Suite la conclusion du travail du CST vendredi, les participants passrent en revue leur travail lors de leur quatrime session. Les ractions furent mitiges. Certains exprimrent proccupation et impatience quant la lenteur des progrs et au manque dinitiatives de recherche rellement prises par le CST. Cependant, dautres estimrent que le Comit avait fait de considrables progrs, compar la Plnire et la GC, et attriburent ceci la direction du qualifi et bien-inform Prsident Olawarenju Smith.

Etant donn son mandat scientifique dans un cadre politique, le CST est le sige dattentes de la part tant des scientifiques que des dcideurs. Certains observateurs notrent qualors que dcision a dsormais t prise de rformer son travail lors de la prochaine session, il reste encore voir sil peut rpondre ltendue des attentes. Certains suggrrent mme que les questions scientifiques devraient tre traites par un organe similaire au Panel Intergouvernemental sur le Changement Climatique, mais se demandrent sil y avait assez de ressources disponibles.

DANS LES COULOIRS II

Le GTAH dbuta ses travaux deux jours plus tard que prvu. A la fin des deux premires sessions de vendredi et samedi, certains observateurs exprimrent leur pessimisme quant ce qui pourrait rsulter du processus. Ils notrent que lapproche adopte ne diffrait pas beaucoup de la prsentation gnrale des rapports lors de la CdP-3 et namenait pas les discussions se concentrer sur la manire dont la mise en uvre actuelle de la CCD pouvait tre amliore. Certains attriburent cela aux termes vagues de rfrence du groupe, qui ne fournissaient pas beaucoup dindications sur la manire de tirer des leons des valuations. Dautres, cependant estimrent quil tait trop tt pour tirer des conclusions sur le groupe, notant que des initiatives sur la faon de structurer le travail du groupe apparatront au cours de son travail.

A SUIVRE AUJOURDHUI

PLENIERE : La Plnire se runit 10 heures pour un segment spcial au sein du Hall de la Plnire. Parmi les orateurs attendus, les Premiers Ministres du Lesotho et de Guine-Bissau, le Directeur Excutif du PNUE et le Prsident de lIFAD, hte du Mcanisme Mondial.

GROUPE DE TRAVAIL AD HOC: Ce groupe se runit 10 heures dans la Salle du Comit afin de poursuivre tout au long de la journe lexamen des rapports nationaux relatifs la mise en oeuvre de la CCD. Il est prvu que le Lesotho, le Swaziland et la Tunisie y prsentent leurs rapports.

Further information

Participants

Tags