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Daily report for 18 December 2000

La Plnire se runit tout au long de la journe pour le segment spcial sur la mise en uvre de la Convention et entendit deux dclarations faites par des Premiers Ministres, et 27 par des ministres, des fonctionnaires de haut rang et des reprsentants dorganes des Nations Unies et dagences spcialises. Le groupe de travail ad hoc sur la revue de la mise en uvre de la CCD (GTAH), se runit pour examiner le rapport rgional Africain, quatre rapports sous-rgionaux, et cinq rapports de pays. Les dlgus entendirent un rapport prsent par le CST sur son travail et sa contribution au GTAH.

PLENIERE

SEGMENT SPECIAL SUR LA MISE EN UVRE DE LA CCD : Le Prsident de la CdP-4, Bartjargal (Mongolie), ouvrit le segment et dclara que la CCD pouvait amliorer de faon considrable les conditions dans les pays touchs. Le Secrtaire Excutif de la CCD, Diallo, appela une revue tendue des rapports nationaux sur la mise en uvre. Un message du Secrtaire Gnral des Nations Unies, Kofi Annan, appela les donateurs mobiliser des ressources adquates lusage des pays en dveloppement touchs. Brbel Dieckmann, Maire de Bonn, appela la cration de rseaux et la collaboration, qui, selon elle, taient les seuls moyens de combattre efficacement la dsertification.

Le FONDS INTERNATIONAL POUR LE DEVELOPPEMENT AGRICOLE dclara qutant donn les niveaux peu levs de lassistance au dveloppement, la cration dun fonds pour la CCD en addition au Mcanisme Mondial (MM) tait contre-productive. La BANQUE MONDIALE dclara que la Banque a approuv rcemment une subvention au dveloppement dune valeur de 2,5 millions USD au MM. Le PNUD dcrivit son processus de renouvellement et la manire dont il est rattachs la CCD, et mit laccent sur le fait que les mesures relatives la dgradation des terres arides doivent tre intgres aux plans dallgement de la pauvret.

Le SECRETARIAT DE LA CONVENTION CADRE DES NATIONS UNIES SUR LE CHANGEMENT CLIMATIQUE dclara que la dimension de la dsertification ncessite dtre visible dans les ngociations sur les changements climatiques. Il dclara que faire ressortir les synergies entre les Conventions de Rio nest pas seulement la tche des Secrtariats mais de toutes les Parties. Le SECRETARIAT DE LA CONVENTION SUR La DIVERSITE BIOLOGIQUE dcrivit les activits conjointes tendues dans le cadre des Conventions sur la Biodiversit et la Dsertification.

Le NIGERIA, au nom du G-77/Chine, mit laccent sur la ncessit de dsigner le Fonds pour lEnvironnement Mondial (FEM) comme mcanisme financier de la CCD et dtablir un comit pour lvaluation de la mise en uvre de la CCD (CRIC). La France, au nom de lUE, dclara quil tait possible de mobiliser des ressources pour la CCD sans instrument financier.

Les pays en dveloppement touchs dcrivirent, dans leurs dclarations, les efforts nationaux pour combattre la dsertification, incluant le dveloppement de Programmes dAction Nationaux (PAN). Plusieurs pays ritrrent la ncessit de sassurer que le FEM est dsign comme le mcanisme de financement de la CCD. Le NIGER expliqua lincapacit des nations pauvres de faire face la dsertification, en raison de ressources dcroissantes pour le dveloppement, limpact ngatif de la mondialisation et les tendances constates sur les marchs des matires premires. Il appela une structure permanente pour la CdP pour analyser et utiliser les rapports nationaux. Le LESOTHO souligna les efforts de la Communaut pour le Dveloppement de lAFRIQUE AUSTRALE (SADC) dans la rhabilitation des sols et la conservation de leau et rappela les rsultats de la runion prparatoire Africaine tenue Alger en octobre 2000. La MAURITANIE souligna le besoin de renforcer la participation des ONG aux runions de la CdP par la fourniture de nouvelles ressources ou la slection de thmes de discussion rpondant aux intrts des ONG. Le BENIN dclara que, comme dans les rcentes Conventions sur les Polluants Organiques Persistants, le FEM devrait tre ouvert lassistance dans la lutte contre la dsertification. La GAMBIE appela les pays dvelopps tenir leurs engagements par la canalisation de ressources travers le MM. Le MAROC dclara que la survie des pays dvelopps dpendait de celle des pays en dveloppement, et esprait que les dcisions de la CdP renforceraient la mise en uvre de la CCD, en particulier pour les pays les plus touchs. LAFRIQUE DU SUD dcrivit les initiatives entreprises pour corriger les injustices passes et esprait que Rio+10 raffirmerait les engagements au Plan dAction 21 et contribueraient la Renaissance Africaine. Le BANGLADESH plaida pour le soutien de la CCD comme tape vers la justice environnementale. La SYRIE souligna la ncessit pour la paix et lallgement de la dette pour garantir le dveloppement durable et donna des exemples dactivits Israliennes la source de destruction environnementale. La JORDANIE appela la cration dun fonds spcial dot de contributions provenant de pays dvelopps, et attira lattention sur limpact environnemental du gaspillage dangereux et des armes de destruction massive, ainsi que sur le rle important des femmes dans les campagnes anti-dsertification. LIRAN souligna que les pays dvelopps devaient remplir leurs engagements travers la fourniture de ressources financires et technologiques. La CHINE appela une assistance pour ltablissement dun centre de recherche Asie-Afrique pour combattre la dsertification.

La GEORGIE et la ROUMANIE appelrent toutes les Parties adopter rapidement la cinquime annexe de la CCD pour lEurope Centrale et de lEst parce quelle tait essentielle pour des millions de personnes dans la rgion du Caucase.

Dans leurs prsentations, les pays dvelopps dcrivirent leur assistance aux pays et rgions dvelopps touchs. LAllemagne souligna les dfis futurs la mise en uvre de la CCD et le dlgu dclara quil appellerait laugmentation de lassistance du FEM pour la mise en uvre de la CCD lors des prochaines ngociations sur le rapprovisionnement du FEM. Le ROYAUME UNI nota le besoin dintgrer les processus de la CCD dans les fonctions de planification centrale et dclara que son assistance officielle au dveloppement en 2003-4 passera de 0,26% 0,33%. Le CANADA dclara quen tant que donateur, il tait engag assister le Consortium compos de 10 membres du Bassin du Nil, les programmes de lutte contre la dsertification au Ghana et au Nigeria, et, en tant que pays touchs, partager les changes scientifiques et techniques. LITALIE attira lattention sur les nouvelles opportunits prometteuses pour le FEM de financer les programmes de dgradation des sols et mit laccent sur la ncessit dune nouvelle phase effective et innovatrice utilisant diffrentes approches, tels que les arrangements deffacement de la dette.

GROUPE DE TRAVAIL AD HOC SUR LA MISE EN UVRE

RAPPORT REGIONAL : Le RAPPORT REGIONAL AFRICAIN mit en exergue les domaines centraux incluant : les systmes de prvention prcoce; lagroforesterie et la conservation des sols ; la gestion intgre de leau ; la promotion dune meilleure gestion des prairies ; les ressources dnergie renouvelable et lagriculture durable ; et la cration denvironnements habilitants pour combattre la dsertification. Le reprsentant dclara quun atelier tenu rcemment identifia les actions dans chaque domaine central et proposa des stratgies pour la mobilisation des ressources.

RAPPORT DU CST : Le Prsident Olanrewaju Smith, Canada, fit un rapport sur la contribution du Comit sur la Science et la Technologie (CST) au GTAH, tel que mandat par la CdP. Il souligna une dcision prliminaire du CST qui prend note des proccupations concernant labsence dinformations scientifiques et techniques, particulirement les indicateurs et les repres dans les rapports nationaux. La dcision encourage les Parties inclure de telles informations et requiert du Secrtariat de rviser le Guide dAssistance pour aider les Parties mieux reflter les activits de leurs communauts scientifiques dans leurs rapports nationaux.

RAPPORTS SOUS-REGIONAUX : LUNION DU MAGHREB ARABE (UMA) dclara que les pays dans la sous-rgion avaient adopt une charte pour lenvironnement et le dveloppement durable appelant un partage accru des revenus nationaux destins la lutte contre la dsertification et fournissant une structure pour les programmes y affrant. Le reprsentant souligna une approche six volets au programme daction sous-rgional (PASR) impliquant un soutien institutionnel, ltablissement de bases de donnes dinformations concernant la dsertification, un projet sous-rgional pour la coordination des participations, ltablissement de systmes de contrle, la prparation de lassistance en cas de dsastre et la coopration transfrontalire intgre.

Soulignant ses activits dans la sous-rgion dAfrique de lOuest, le Comit Inter-Etats Permanent sur le Contrle de la Scheresse au Sahel (CILSS) souligna son soutien : la mise en uvre et lharmonisation des PAN ; aux accords de partenariats entre les pays ; aux groupes thmatiques dans les huit domaines, incluant la gestion des ressources partages, le suivi et la revue ; et la divulgation de linformation.

SADC mit en avant ses units de coordination rgionale, insistant sur lUnit de Gestion des Terres et de lEnvironnement. Les domaines abords sont : le renforcement des capacits et le renforcement institutionnel ; la promotion de systmes de prvention prcoce ; la coopration dans la gestion durable des ressources partages ; le dveloppement et le transfert des technologies ; le partage et lchange des informations ; le dveloppement dnergies alternatives ; et les questions socio-conomiques. Il nota les efforts pour tablir un noyau de donateurs pour faciliter la coopration.

LAUTORITE INTERGOUVERNEMENTALE SUR LE DEVELOPPEMENT (IGAD) souligna ses activits qui incluent les Etats-membres dans la formulation des PAN, le dveloppement dun SRAP et de stratgies de mobilisation des ressources.

Sagissant des problmes rencontrs dans la mise en uvre des SRAP, les reprsentants soulignrent la faible coordination inter-sectorielle et lintgration des PAN et des SRAP dans les plans et stratgies des gouvernements, et labsence de ressources adquates et prvisibles, dinformation des mcanismes de financements existants et de coordination entre les donateurs.

Les discussions abordrent la coordination des donateurs et les cots de transaction du travail en rseau aux niveaux sous-rgionaux. Un dlgu nota qu'il tait plus facile d'obtenir du soutien pour les tapes prparatoires des SRAP que pour leurs mises en oeuvres, et encouragrent un soutien des donateurs tant donn que les questions abordes par les SRAP dpassent la porte des PAN. L'ORGANISATION POUR L'ALIMENTATION ET L'AGRICULTURE appela une rapide mise en oeuvre des champs des projets et cibla les politiques pour aboutir des rsultats.

RAPPORTS NATIONAUX: La TUNISIE dclara qu'elle avait: runi un conseil ministriel spcial pour coordonner le travail sur la dsertification; commenc le travail sur des indicateurs nationaux; tabli un institut des zones arides; et intgr le PAN dans un programme de dveloppement national. Le LESOTHO dclara qu'il avait identifi le niveau du champ d'indicateurs qui sera plus profondment test et dvelopp. Le SWAZILAND mit en exergue le besoin de faire participer la communaut des parties prenantes, et souligna le besoin d'une assistance technique concernant la manire de dvelopper des projets finanables. La NAMIBIE fit l'esquisse de ses activits contre la dsertification, soulignant la participation active comme un facteur cl de succs et prioritaire en cours. La TANZANIE prsenta dans le mme temps les programmes passs et actuels contre la dsertification, et dclara que son PAN se focalise sur : le courant des politiques trans-sectorielles; la monte de la prise de conscience; la divulgation de la technologie; et le courant principal du genre.

Des problmes identifis dans les rapports sont lis : une coordination limite; des difficults mobiliser les parties prenantes et rendre l'information accessible rapidement aux partenaires; des ressources et des capacits insuffisantes; une augmentation des activits pilotes; des politiques nationales et une lgislation dpasses; et des irrgularits concernant les requtes des donateurs. Un pays nota le manque de personnel qualifi et le haut niveau du taux de rotation, aussi bien que le rythme faible de la dcentralisation.

Les discussions rsultantes soulignrent: le besoin de consultation entre les partenaires au del des PAN et l'importance de la participation de la socit civile; la valeur de la coopration intersectorielle dans la mise en uvre des PAN; le besoin faire pression sur les donateurs pour qu'il considrent la mise en uvre de la CCD comme tant une priorit; et l'importance d'une volont politique d'intgrer la dsertification dans les politiques de dveloppement national. Les dlgus soulevrent des questions concernant la manire d'encourager l'implication au niveau et du district sans crer des niveaux additionnels de bureaucratie, et discutrent des cots et profits de la hausse de la prise de conscience diffrents niveaux. Ils fournirent des exemples d'intgration des objectifs de lutte contre la dsertification dans des politiques dans le secteur de l'eau et de l'agriculture, et d'assistance technique permettant une cohrence entre les stratgies aux niveaux nationaux et rgionaux. En rponse une question venant du bas, un intervenant souligna les initiatives identifier et la connaissance traditionnelle du document qui peuvent tre intgrs au sein du PAN et partags tant aux niveaux rgionaux qu'internationaux.

DANS LES COULOIRS

Le groupe de travail ad hoc poursuivit son travail aujourd'hui. Quelques participants dclarrent que mme si l'approche tenue tait critique comme tant moins productive qu'attendu, les discussions prenaient forme doucement et commenaient se focaliser sur les questions cls. Ils dclarrent que l'approche tait la meilleure possible tant donn que c'tait la premire fois que l'activit tait traite dans ce processus. D'autres, cependant dclarrent qu'une approche plus transversale, comparant les expriences des pays dans un contexte rgional aurait tait plus constructive et aurait fait gagner du temps, et mirent l'espoir qu'un tel schma serait dvelopp l'avenir.

A SUIVRE AUJOURD'HUI

PLENIERE: La Plnire se runit 10h00 afin de poursuivre le segment spcial dans la salle de la Plnire.

GROUPE DE TRAVAIL AD HOC: Le groupe se runit dans la Salle du Comit afin de commencer l'examen des rapports des pays Asiatiques, y compris le rapport rgional Asiatique sur la mise en uvre de la CCD.

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