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Daily report for 18 November 1999

Les dlgus prs de la CdP-3 de la CCD ont poursuivi leurs dlibrations au sein du CST et de la GC. Le CST a procd l'examen des thmes de connaissances traditionnelles, d'valuation des rseaux et des systmes d'alerte avance. Pour sa part, la  GC a dbattu de la mise en application de la Convention, de l'assistance pouvant tre accorde aux Parties par le Secrtariat dans l'laboration des rapports nationaux et les liens pouvant tre tablis avec les diffrentes conventions et autres organes pertinents.

LA GRANDE COMMISSION

LE GROUPE DE DISCUSSION SUR LA MISE EN APPLICATION DE LA CCD EN  AFRIQUE: Au sujet du financement des Programmes d'Action Nationaux (P.A.N), le MOZAMBIQUE appela une valuation critique des dispositions prises en faveur des partenariats. La reprsentante nota par ailleurs que le Mcanisme Mondial devait identifier, mobiliser et canaliser les ressources financires adquates vers le niveau local. Le LESOTHO, avec l'ALLEMAGNE, mit en relief les problmes de transparence et de flux d'information entre les bureaux du niveau international et du niveau national. Le MALAWI demanda aux pays donateurs d'laborer sur la manire dont les objectifs de la CCD sont intgrs dans les stratgies de l'aide.

Concernant l'approche participative, l'OUGANDA souligna la ncessit de mener des campagnes de conscientisation du public, d'tablir des structures institutionnelles appropries et d'instaurer des environnements favorables. Le SOUDAN souhaita des orientations quant la manire d'impliquer le secteur priv. La NORVEGE, avec RIOD AFRICA, mit en exergue le rle des femmes dans le processus des P.A.N.

S'agissant des dispositions institutionnelles devant tre prises dans le contexte des P.A.N, le TCHAD parla du rle du cadre juridique, des organes de coordination nationale et des mesures intersectorielles pour la mise en uvre de la CCD. Le BENIN voqua le manque des ressources humaines et des moyens techniques ncessaires la ralisation de la phase active de son P.A.N. L'ETHIOPIE mit l'accent sur l'importance du renforcement des capacits des organes de coordination, tous les niveaux.

Le MALI parla des challenges relever dans l'harmonisation des politiques et des plans nationaux. Le dlgu souligna l'impratif d'tablir une coordination entre les diffrentes politiques, autorits et autres plans nationaux aux fins d'viter le double emploi, l'insuffisance des ressources et le conflit d'objectifs. L'ALGERIE mit en lumire le besoin de dcentraliser les processus dcisionnels. Avec la LIBYE, l'orateur devait souligner par ailleurs, la ncessit de traiter les difficults entravant l'accs aux financements. Le  LIBERIA nota les difficults poses par les besoins sociaux pressant la mise en application de la CCD. Le dlgu des ETATS-UNIS dclara que les P.A.N doivent se baser sur les initiatives passes et tre harmoniss au niveau des projets et des plans existants.

Le MAROC parla des valuations de suivi des P.A.N. L'orateur nota l'importance de la mise en place de mthodes d'valuation oprationnelles et de systmes de suivi bass sur des indicateurs et des repres permettant aux dcideurs et aux organes internationaux d'apprcier les progrs.

L'ALGERIE souhaita une simplification des indicateurs de manire les rendre accessibles au niveau local. Le dlgu des ETATS-UNIS dclara que les systmes de suivi et d'valuation sont des outils pour la gestion des rsultats. A l'issue du groupe de discussion, le BENIN suggra l'laboration d'une rsolution appelant, entre autres: l'tablissement d'une commission charge de l'valuation des rapports nationaux; la mobilisation des ressources financires et au transfert des technologies; la divulgation de l'information concernant la manire d'accder aux ressources disponibles; l'adoption de meilleurs systmes de suivi et d'valuation; et l'laboration de dispositions plus efficaces en faveur du partenariat.

LES PROGRAMMES D'ACTION SOUS-REGIONAUX ET REGIONAUX (PASR et PAR) EN AFRIQUE (ICCD/ COP(3)/5/Add.5): Le Secrtaire Excutif de la CCD, Diallo, dclara que les PAR doivent tre bass sur une approche dfinie par les pays eux-mmes. L'EGYPTE attira l'attention sur l'exclusion de certains pays non affilis des organisations sous-rgionales particulires, de la mise en application des programmes sous-rgionaux. Le CILSS donna un aperu sur ses activits au niveau de la sous-rgion ouest africaine et dclara que les programmes doivent respecter les normes: de la gestion durable des ressources d'eau communes et de la flore et de la faune partages; de l'utilisation rationnelle des ressources; de la coopration scientifique et technique; et de l'aide d'urgence prvue dans les cas de scheresse. La MAURITANIE et l'UNION DU MAGHREB ARABE dclarrent que la gestion des ressources partages est plus efficace l'chelle sous-rgionale. Le SADC prsenta ses activits sous-rgionales incluant l'assistance au niveau de la mobilisation des ressources ncessaires aux Etats membres pour l'laboration de leurs P.A.N. L'IGAD nota l'importance de la coopration dans la gestion des problmes transfrontaliers, dans les questions relevant des politiques conomiques et institutionnelles, dans l'ducation et la conscientisation, et dans la mise en place des systmes d'alerte avance.

L'APPLICATION DE LA CCD PAR LES PAYS INDUSTRIALISES PARTIES, LES ORGANISATIONS DES NATIONS UNIES, LES ONG ET OIG (ICCD/ COP (3)/5/Add.1 and Add.3): L'UE souligna l'importance de considrer la scheresse et la dsertification comme des thmes transversaux touchant tous les secteurs. Le reprsentant mit en relief les mesures visant amliorer le soutien en faveur des activits inscrites dans le cadre de la lutte contre la dsertification, tels que le renforcement de la coordination entre les donateurs et l'tablissement de partenariats long terme avec les pays touchs. La BANQUE MONDIALE mit en lumire le rle de la CCD dans la ralisation de l'allgement de la pauvret. Le reprsentant ritra la ncessit: d'approches intgres favorisant la gestion durable des ressources, de structures participatives efficaces pour la planification, et d'une utilisation amliore des ressources disponibles. Le PNUD nota son soutien en faveur des P.A.N et indiqua que la prochaine tape consistait procder l'intgration des P.A.N de manire s'assurer de la prise en compte de leurs produits dans les programmes de dveloppement nationaux.

L'ASSISTANCE FOURNIE PAR LE SECRETARIAT DANS L'ELABORATION DES P.A.N: Diallo prsenta un rapport sur l'assistance fournie par le Secrtariat dans l'laboration des rapports nationaux des pays en dveloppement (ICCD/ COP(3)/5/Add.4 and Inf.3), y compris l'organisation de runions et d'ateliers dans les diffrentes sous-rgions dans l'objectif de dterminer leurs besoins au niveau de l'laboration des P.A.N et la prsentation d'un guide pour les P.A.N aux pays africains.

LES PROCEDURES ET MECANISMES ADDITIONNELS POUR LA REVUE DE L'APPLICATION DE LA CONVENTION: La GC dfra l'examen de ce dossier (ICCD/COP(3)/17) des consultations informelles facilites par Franklin Moore (ETATS-UNIS).

LES LIENS AVEC D'AUTRES CONVENTIONS ET INSTITUTIONS PERTINENTES (ICCD/COP(3)/9 and ADD.1): Diallo nota les voies et moyens utiliss pour le renforcement de la coopration avec les diffrentes conventions de Rio, y compris les Mmorandums d'Entente (ME) avec la Convention sur les Terres Humides, la CDB, la CCCC, la FAO et l'UNESCO. Il indiqua que la CCD avait galement conclu des arrangements avec le Mcanisme Mondial. L'UE, avec l'ISLANDE, la COLOMBIE et d'autres, souligna l'importance de l'troite collaboration avec les diffrentes conventions. L'UE nota par ailleurs la ncessit d'valuer le travail accompli dans le cadre de ces accords de coopration. L'ALGERIE s'enquit des implications financires des accords de coopration. La NORVEGE encouragea l'intgration des mcanismes d'information et de d'laboration des rapports entre les conventions de Rio, aux fins d'amliorer la transparence. Le G-77/ CHINE nota qu'aucune convention ne pouvait tre coordonne proprement dit une autre, mais qu'elles pouvaient toutes tirer profit l'une de l'autre travers des interactions entre leurs secrtariats. L'orateur mit en exergue les synergies au niveau de la mobilisation des ressources pour la lutte contre la dsertification. Le SENEGAL affirma que les synergies ne pouvaient tre ralises qu' travers l'engagement des Parties et souligna la ncessit de commencer par s'assurer que la CCD et le Mcanisme Mondial soient en mesure d'apporter une assistance aux pays touchs. La TUNISIE dclara que pour amliorer la conservation de la biodiversit, la dgradation des terres et la dsertification doivent tre traites. La CCCC mit l'accent sur les opportunits offertes pour la coopration avec la CCD, notamment au niveau des activits de renforcement des capacits et de conscientisation du public. Le STAP du FEM donna un aperu sur ses activits dans le domaine de la lutte contre la dgradation des sols et affirma sa dtermination renforcer la collaboration avec la CCD. Des consultations informelles facilites par Franklin Moore (Etats-Unis) reprendront l'examen de cette question.

LE COMITE DE LA SCIENCE ET DE LA TECHNOLOGIE

L'EVALUATION DES RESEAUX EXISTANTS: Katherine Waser (Universit de l'Arizona) expliqua aux dlgus, la structure de la base de donnes cre dans le cadre du projet d'valuation des rseaux disponibles et leur montra comment les institutions pouvaient y intgrer leurs contributions dans ce domaine. Le Vice-prsident Smith prsenta les propositions rvises du groupe informel concernant le projet de dcision en rapport. Le projet de texte souligne la ncessit de procder l'valuation de la contribution des rseaux dans la mise en application de la CCD et suggre les voies pouvant tre empruntes, notamment pour la rsolution des questions en suspens relevant de la Phase 1 et la manire de structurer la Phase 2.

LES SYSTEMES D'ALERTE AVANCEE: Le Vice-prsident Valarezo rsuma le rapport du groupe informel sur les SAA. L'EGYPTE dclara que les termes de rfrence (TdR) du groupe de discussion spcial avaient un caractre trop gnral. Le dlgu proposa que le groupe labore sur les valuations requises en matire de collecte, de gestion et de divulgation des donnes, et propose les mesures devant tre adoptes dans le cadre de la prparation la scheresse. Le DANEMARK, les PAYS-BAS, le SENEGAL, la SUEDE et d'autres soulignrent l'impratif de lier le groupe propos l'application de la CCD, l'laboration des P.A.N et l'valuation des rseaux disponibles. La FRANCE ajouta que les modalits d'accs aux donnes doivent tre examines. La SUISSE mit l'accent sur l'identification des utilisateurs en fin de chane. Appuy par le DANEMARK et d'autres, le JAPON proposa de remplacer la rfrence "la modlisation" et "la simulation" par une rfrence "l'valuation"  et "la prvision." Au sujet de l'organisation du groupe, le BRESIL fit part de ses rserves concernant le fait de voir ce groupe en train d'tre tabli sans lignes directrices claires quant ses activits long terme. Le CANADA dclara que les thmes techniques devant tre couvert par le groupe doivent maner des rapports nationaux figurant dans le document ICCD/COP(3)/CST/6. Le dlgu des ETATS-UNIS suggra de prciser la manire dont les experts des institutions pertinentes pourraient apporter leur soutien au groupe. L'EGYPTE dclara que le Secrtariat pourrait s'adresser aux institutions pour inviter leurs  experts participer, au frais de leurs institutions ou soumettre des matriaux par crit. Le BRESIL, le DANEMARK, la FINLANDE et les PAYS-BAS dclarrent qu'ils souhaitaient voir le projet rvis avant de dcider de l'tablissement du groupe.

LE PROGRAMME DE TRAVAIL DU CST-4: Les dlgus prsentrent un ventail d'options pour considration au CST-4. Le DANEMARK, la SUEDE, les PAYS-BAS et la FINLANDE rappelrent le mandat du CST consistant fournir la CdP un avis sur  la manire de mettre en application la CCD et suggrrent d'entreprendre la revue des rapports nationaux dans cette perspective, en se focalisant sur les thmes des connaissances traditionnelles, des repres et indicateurs et des SAA. Le SENEGAL affirma que l'examen de la mise en application des P.A.N tait prmatur. Le Prsident du CST-2, Jabbari, nota que le Bureau du CST-2 avait suggrer la gestion des eaux et des sols. Le SENEGAL, l'ESPAGNE, l'OMM et d'autres y apportrent leur soutien. Le CHILI, l'ARGENTINE et le MALI suggrrent l'insertion des liens entre les conventions de Rio. Le BRESIL plaida pour l'inclusion des indicateurs conomiques. Le CANADA, appuy par la BELGIQUE, suggra d'tudier les liens entre la conservation des eaux et des sols, les connaissances traditionnelles et les SAA. Les dlgus s'accordrent sur l'examen des implications des connaissances traditionnelles et des systmes d'alerte avance sur la gestion durable des eaux et des sols dans les cosystmes des zones arides.

LE FICHIER D'EXPERTS: Les dlgus adoptrent le projet de dcision concernant ce sujet, aprs l'adjonction par la NORVEGE d'une catgorie ducation dans la liste des disciplines dont doivent relever les experts, et la spcification des tudes concernant le rle des femmes dans les cadres de l'anthropologie et de la sociologie.

LES REPERES ET LES INDICATEURS: Les dlgus adoptrent le projet de dcision sur ce thme aprs l'insertion de l'appel par le JAPON l'encouragement des Parties utiliser des indicateurs numriques permettant la comparaison des situations dans leurs rapports nationaux de l'appel de la CE, adress ceux en mesure de fournir une assistance, de mobiliser le soutien scientifique au profit des pays touchs Parties.

LES CONNAISSANCES TRADITIONNELLES: Les dlgus adoptrent, moyennant quelques amendements, les clauses oprationnelles appelant le Secrtariat Permanent dvelopper des relations de travail plus troites avec les institutions intresses et inviter les Parties inclure dans leurs rapports nationaux, l'utilisation du savoir traditionnel. Le SENEGAL, l'ARABIE SAOUDITE, l'ITALIE, la SUISSE et d'autres apportrent leur soutien au paragraphe dcidant de la re-dsignation  du Groupe Spcial. Le JAPON, avec le CANADA, les PAYS-BAS et la BELGIQUE s'opposrent la re-dsignation du groupe et suggrrent d'appeler la poursuite des efforts aux niveaux national, sous-rgional et rgional sur la base du travail ralis par le groupe. L'EGYPTE, appuy par le SOUDAN, proposa que le groupe examine les avantages conomiques et cologiques offerts par le savoir traditionnel, outre ses activits spcifies dans la dcision. Le Prsident du CST-2, Jabbari, nota que le Bureau du CST-2 avait dj endoss la recommandation de re-dsigner le groupe. La BELGIQUE et la FINLANDE dclarrent que la dcision du Bureau n'impliquait pas que le CST ne pouvait pas discuter de la question. Les dlgus adoptrent finalement un texte propos par le Japon, l'Egypte et les Pays-Bas dans lequel, le groupe est dsign pour laborer d'autres critres appropris compatibles avec les travaux futurs sur les repres et indicateurs devant tre utiliss par les points focaux nationaux pour mesurer la rciprocit entre les connaissances traditionnelles et modernes, dterminer la manire dont les mcanismes crs par la CCD sont en train d'intgrer les connaissances traditionnelles et locales dans leurs programmes de travail, et valuer les avantages conomiques, cologiques et sociaux offerts par les connaissances traditionnelles.

DANS LES COULOIRS

Alors que les participants aux travaux du CST s'approchaient de la fin de leur troisime session, plusieurs dlgus ont dclar qu'ils percevaient un certain progrs, mme si quelques-uns ont fait remarquer que l'organe tait encore en train de chercher les mcanismes ncessaires la ralisation de son mandat. Certains ont comment que les contributions de fond apportes la runion taient plus leves que celles de la CST-2 plusieurs rapports prvus pour la CST-2 n'taient prts qu' la CST-3 et un certain nombre de documents taient de meilleure qualit. Les questions de savoir comment le travail du CST pouvait tre rattach aux niveaux nationaux et locaux, comment il pouvait conseiller au mieux la CdP, et comment il pouvait poursuivre sa focalisation sur les thmes annuels, taient trois parmi plusieurs autres questions souleves l'intrieur et l'extrieur des sances du CST-3, porteuses de promesses mesure que le CST gagne en maturit. 

A SUIVRE AUJOURD'HUI

PLENIERE: La Plnire consacrera la matine au dialogue avec les ONG et l'aprs-midi l'examen des arrangements concernant le fonctionnement du Secrtariat Permanent et des rapports de la GC et du CST.

CST: Le CST achvera l'examen des projets de dcisions dans le courant de sa session de la matine.

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