Daily report for 18 October 2005

Les dlgus la CdP-7 se sont runis dans des sessions du matin et de l'aprs-midi et ont entam leurs dlibrations la septime session du Comit sur les Sciences et les Technologies (CST) et quatrime runion du Comit pour l'Examen de l'Application de la Convention (CRIC-4). La plnire du matin a entendu des dclarations donnes par des Parties, des agences des Nations Unies et des observateurs. Le CST s'est runi l'aprs-midi pour examiner le fichier des experts indpendants, l'enqute et l'valuation des rseaux disponibles, et l'amlioration de l'efficience et de l'efficacit du CST. La CRIC-4 s'est galement runie dans une session de l'aprs-midi pour examiner l'application de la Convention et du Mcanisme Mondial (MM).

PLENIERE

ELECTION DES AUTRES MEMBRES DU BUREAU: L'AUSTRALIE a demand des claircissements sur la question en suspens de l'lection du reste des membres du Bureau de la CdP-7. Au terme de concertations officieuses, le Prsident Musyoka a dsign Riccardo Valentini (Italie), Prsident de la Grande Commission (GC).

DECLARATION DES PARTIES, DES AGENCES DES NATIONS UNIES ET DES OBSERVATEURS: Le Prsident Musyoka a donn la parole au parterre pour les dclarations d'ordre gnral. La Jamaque, au nom du G-77/CHINE, a fait part de ses rserves concernant l'absence actuelle de soutien en faveur du multilatralisme. La reprsentante a apport son appui aux rsultats de l'Examen de l'Unit d'Inspection Conjointe, mais a mis en garde contre la rouverture du dbat "environnement contre dveloppement." Le Venezuela, au nom du Groupe des Pays d'Amrique Latine et des Carabes (GRULAC), a mis l'accent sur le dfi que pose la satisfaction de la demande accrue en matire d'alimentation. Elle a appel des ressources nouvelles et supplmentaires pour la facilitation de l'application de la CCD tous les niveaux, a mis en exergue la coopration Sud-Sud, et a soulign la ncessit d'une approche synergtique pour la ralisation des objectifs des accords environnementaux multilatraux.

Le Swaziland, au nom du Groupe Africain, a appel un soutien financier au profit des pays africains pour la couverture de l'laboration des rapports nationaux l'intention de la CRIC-5. Le dlgu a dclar que l'puisement des ressources destines au Programme des Oprations (PO) 15 (Gestion Durable des Sols) du Fonds pour l'Environnement Mondial (FEM) reflte le retard accus dans l'application de la CCD, a appel l'affectation de davantage de ressources financires ce programme, et a encourag la transformation de la CdP-7 en un tournant marquant le passage de la parole l'action. L'Arabie Saoudite, au nom du GROUPE ASIATIQUE, a apport son appui au G-77/CHINE et a appel des ressources financires pour la formulation des rapports nationaux destins la CRIC-5.

Le Royaume-Uni, au nom de l'UE, a mis en relief les rcentes mesures qui peuvent apporter un appui la CCD, notamment l'allgement de la dette et l'accroissement de l'aide, et a appel des efforts visant optimiser l'efficacit institutionnelle. Il a dcrit les priorits de l'UE pour la CdP-7, notamment: le renouvellement de la vision de la CCD; l'claircissement du rle du Secrtariat, des organes subsidiaires et de la socit civile; l'identification des synergies entre les conventions de Rio; et les questions budgtaires. Le Belarus, au nom du GROUPE EUROPE CENTRALE ET ORIENTALE, a prsent un rapport sur l'tat d'avancement de la mise en uvre de la CCD dans la rgion depuis la CdP-6, prcisant que la plupart des pays de la rgion ont labor des programmes d'action nationaux (PAN). Il a appel un soutien international, en particulier travers la fourniture de ressources financires, et l'affectation de ressources adquates au PO 15 du FEM.

La BANQUE ASIATIQUE DE DEVELOPPEMENT a dclar qu'elle intgrera ses efforts en faveur de la CCD et mobilisera davantage de ressources pour la mise en application de la CCD. Le reprsentant a introduit les initiatives et les projets de la Banque dans le domaine du traitement de la dgradation des sols dans la rgion Asie- Pacifique, y compris, les temptes de poussire et de sable en Asie Orientale. La FAO a soulign que la scurit alimentaire ne peut pas tre ralise si la dgradation des sols n'est pas matrise. Le reprsentant a indiqu que la FAO est engage en faveur de la gestion durable des sols, et a soulign l'importance de l'action immdiate, des ressources financires et des partenariats. Il a expliqu les initiatives de la FAO visant favoriser la mise en uvre de la CCD, en particulier, l'aide fournie de nombreux pays pour la formulation de leurs PAN.

L'ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE a mis en exergue les effets de la dgradation des sols sur la sant, notamment les maladies et la malnutrition, et a affirm son engagement pour la formation de partenariats avec les parties et les organisations internationales pour la mise en application de la CCD. L'UNESCO a introduit ses initiatives et ses projets dans le domaine de la sensibilisation et de la conscientisation relativement la gestion durable des terres.

Le PNUE a dcrit le soutien qu'il apporte la CCD, y compris les activits visant s'assurer du caractre mutuellement bnfique des programmes environnementaux et des programmes de dveloppement. Il a mis en relief: les efforts visant crer des marchs pour les services fournis par les cosystmes; les approches cosystmiques dans la gestion des zones arides; et la ncessit du suivi, de l'valuation et de l'alerte prcoce. L'ORGANISATION METEOROLOGIQUE MONDIALE a parl de ses efforts visant rattacher la dsertification ses causes sous-jacentes, telles que les changements climatiques, et utiliser les nouvelles technologies d'alerte prcoce.

Prcisant que 90% du monde arabe se trouvent sur des terres arides et semi-arides, le CENTRE ARABE DES ETUDES DES ZONES ARIDES ET DES TERRES SECHES a mis l'accent sur ses efforts visant traiter la dsertification dans la rgion, et a demand une assistance de la part des pays industrialiss pour la mise en uvre de leurs PAN. Le RESEAU CHANGEMENT CLIMATIQUE, AFRIQUE, au nom de la communaut des ONG, a soulign le rle de la socit civile dans la mise en application de la CCD et la ncessit de davantage de financements.

COMITE SUR LES SIENCES ET LES TECHNOLOGIES

Le Prsident Viorel Blujdea (Roumanie) a ouvert la septime session du CST, l'aprs-midi.

ELECTION DES VICE-PRESIDENTS: Le Comit a lu aux postes de Vice-prsidents: Badraoui Mohamed (Maroc), pour le Groupe Africain; Chenchu Norbu (Bhutan), pour le Groupe Asiatique; Lawrence Townley-Smith (Canada), pour le Groupe des Etats d'Europe Occidentale et autres Etats; et, Nara Vargas (Panama), pour le GRULAC, qui sigera galement en qualit de Rapporteur.

ADOPTION DE L'ORDRE DU JOUR ET ORGANISATION DES TRAVAUX: Le Comit a adopt l'ordre du jour et organisation des travaux (ICCD/COP(7)/CST/1), sans amendement.

AMELIORATION DE L'EFFICIENCE ET DE L'EFFICACITE DU CST: Le Prsident Blujdea a introduit le rapport intrimaire du Groupe d'Experts (GE) (ICCD/COP(7)/CST/3, Add.1 et 2). Ce point de l'ordre du jour fait suite la demande de la CdP-6 invitant le GE procder au classement des priorits de son programme de travail, se focaliser sur les thmes mergeants pour l'examen des programmes nationaux, sous-rgionaux et rgionaux, et aviser le CRIC, travers le CST, de l'utilit de ces programmes pour la concrtisation de la Convention.

David Mouat, Prsident du GE, a rsum l'analyse des rapports, mettant en relief les points forts et les points faibles des rapports nationaux, et a fait tat des progrs accomplis sur les questions thmatiques. Il a prsent les conclusions des troisime et quatrime runions du GE. Dans le dbat qui a suivi, les dlgus ont fait les louanges du travail accompli par les experts, ont formul des suggestions relativement leurs conclusions, ont soulign, en particulier, la ncessit: d'amliorer les contributions scientifiques apportes la CCD; le financement du GE et l'lvation de son profil; le classement des thmes par priorit pour ses travaux venir; et, l'amlioration de l'interaction avec les experts.

Le Prsident Blujdea a suggr que le Bureau du CST soit impliqu dans l'laboration des projets de dcisions.

ETUDE ET EVALUATION DES RESEAUX, INSTITUTIONS, AGENCES ET ORGANES DISPONIBLES: Le Secrtariat a introduit le document (ICCD/COP(7)/CST/10). Timo Maukonnen, du PNUE, a dcrit le rapport intrimaire sur l'tat d'avancement du projet "Etude et Evaluation des Rseaux, Institutions, Agences et Organes Disponibles." Attirant l'attention sur l'absence de financements pour la mise en application de la Phase 2 du projet, il a prcis que le PNUE a soumis au FEM, pour financement, une proposition de projet de taille moyenne, intitul "Renforcement des Capacits pour la Mise en Rseau des Institutions Oprant dans le Domaine de la Lutte Contre la Dsertification dans la Rgion Sud-africaine." L'ARGENTINE, le MAROC, l'UE et la FRANCE ont soulign la ncessit d'tablir un lien entre les activits des projets et les travaux du GE.

Un groupe de contact a t tabli pour rdiger les recommandations concernant les sujets soulevs durant le dbat.

FICHIER DES EXPERTS INDEPENDANTS: Dans l'introduction du document concernant le fichier des experts indpendants (ICCD/COP(7)/10), le Secrtariat a soulign qu'il a veill au maintien jour du fichier, y compris, travers la mise en place d'un nouveau systme d'entre des donnes et d'un format de curriculum vitae normalis comprenant des renseignements concernant les ONG.

Les dlgus ont mis en exergue l'efficacit et l'utilit du fichier. Le G-77/CHINE a suggr d'y intgrer des experts des questions conomiques et sociales et d'accrotre la participation des experts issus des pays en dveloppement. Une ONG a suggr de crer une liste des experts locaux, en particulier les ans et les femmes qui dtiennent un riche savoir traditionnel. L'ITALIE, appuye par la BELGIQUE, a propos que les parties dterminent des points d'information nationaux pour la coordination des experts nationaux. Plusieurs dlgus ont soulign l'importance de la mise jour rgulire du fichier. Quelques orateurs ont dclar que les parties devraient tre invites, et non obliges, faire appel, en cas de besoin, aux experts nationaux s'il y en a.

Un groupe de contact a t tabli pour examiner les points soulevs.

COMITE SUR LEXAMEN DE LAPPLICATION DE LA CONVENTION

Le Prsident de la CRIC-3, Mohammed Mahmud Ould El Ghaouth (Mauritanie) a ouvert la session.

ADOPTION DE L'ORDRE DU JOUR ET ORGANISATION DES TRAVAUX: Le Comit a adopt l'ordre du jour et organisation des travaux sans amendement. Le Prsident El Ghaouth a introduit le rapport de la CRIC-3 (ICCD/CRIC(3)/9) contenant les projets de dcisions devant tre examins la CdP-7, et a suggr de les traduire en textes ngociables. L'UE a soulign que l'laboration des dcisions revenait principalement au CRIC. Le Groupe Africain a encourag l'octroi d'un temps suffisant pour leur examen. Un groupe de contact, prsid par Ositadinma Anaedu (Nigeria), sur le projet de dcision concernant l'examen de l'application de la Convention, soumis par le Prsident du CRIC (ICCD/COP(7)/L.1), a t tabli.

EXAMEN DE L'APPLICATION DE LA CONVENTION: Au sujet de l'examen gnral des activits du Secrtariat et des progrs raliss par les pays touchs Parties dans la mise en uvre de la Convention (ICCD/CRIC(4)/2), le Prsident El Ghaouth a suggr, et les dlgus ont accept, que ce point de l'ordre du jour soit dfr la Grande Commission.

Au sujet de l'examen du rapport concernant l'amlioration de la ralisation des obligations inscrites dans le cadre de la Convention (ICCD/CRIC(4)/3), l'UE a dclar qu'il n'y a pas de base juridique permettant au Secrtariat d'laborer des recommandations pour les dcisions. Plusieurs autres ont dsapprouv ce point de vue et ont apport leur appui aux recommandations figurant dans le rapport. Le Prsident El Ghaouth a dsign la Tanzanie pour se concerter avec d'autres pays en vue de la ngociation d'un projet de dcision.

MECANISME MONDIAL: Christian Mersmann, Directeur Gnral du MM, a prsent le rapport d'activits du MM (ICCD/ CRIC(4)/4). Il a soulign la ncessit de travailler dans un cadre international volutif, pour la mobilisation des financements, et de reconnatre que la CCD est concurrence face aux ressources limites et qu'elle doit faire prendre conscience de son importance. Il a appel les institutions financires internationales intgrer le financement des activits ayant rapport avec la CCD.

La plupart des pays ont apport leur appui au document, bien que le SWAZILAND, avec le KENYA et l'AFRIQUE DU SUD, ait suggr que le MM joue un rle plus agressif dans la recherche de financements. Plusieurs dlgus ont mis en exergue le rle du MM dans la mise en application de la Convention dans leurs pays, et d'autres ont indiqu que leurs pays attendent d'en bnficier et ont appel une assistance plus importante.

CUBA a attir l'attention sur l'absence de progrs dans la transmission de la gravit de la dsertification en tant que problme mondial. L'ALLEMAGNE a donn un aperu sur l'accroissement du financement destin au dveloppement en Afrique, et a suggr que les pays touchs devraient prsenter leurs priorits aux partenaires du dveloppement.

GROUPE DE CONTACT

Le Groupe de Contact sur le projet de dcision concernant l'examen de la Convention, s'est runi dans la soire. Le sentiment gnral tait que le projet devait tre raccourci et clairci. Un dlgu a suggr d'amliorer l'lment de renforcement des capacits. Il a t dcid que chaque groupe rgional devrait produire, d'ici demain midi, un projet de texte rvis pour discussion.

DANS LES COULOIRS

La deuxime journe de la confrence a confirm les craintes de nombreux participants de voir les anicroches qui ont merg au cours de la premire journe de la CdP-7 ralentir la progression des travaux de la CdP. Bien qu'tant apparemment de nature organisationnelle, deux questions sont en train d'acqurir rapidement une importance politique. L'une concerne l'ventuelle "surreprsentation" d'un pays, les Etats-Unis, au sein du Bureau, une situation inhabituelle qui appelle l'avis des experts juridiques des Nations Unies. L'autre question qui concerne la proposition de deviser la procdure devant rgir la slection du Secrtaire Excutif de la CCD semble tre davantage une question de fond. Quelques dlgations ont estim que cela servira d'outil pour la rationalisation du processus en donnant aux pays le droit de dire leur mot dans le processus de slection, le rendant ainsi plus transparent. D"autres, en revanche, avaient tendance voir en cela un acte visant rabaisser le Secrtariat, voire un empitement sur l'importance stratgique de la Convention et de sa focalisation sur l'Afrique. Certains dlgus ont t entendus commenter que la position ferme du G-77/CHINE sur les deux questions est un srieux facteur prendre en ligne de compte par toutes les dlgations.
 

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