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Daily report for 2 February 2000

Au cours de la matine, les dlgus se sont runis dans les groupes de travail. Le GT-1a planch sur les thmes des espces non natives et de la biodiversit marine et ctire. Le GT-2 a examin celui de l'utilisation durable. La Plnire s'est runi dans l'aprs-midi et les dlgus y ont considr la question des groupes d'experts techniques spciaux et pass en revu les projets de recommandations du Prsident sur les thmes de la coopration avec d'autres organes et de la phase pilote du Mcanisme de Partage d'Information (MEI).

LE GROUPE DE TRAVAIL 1

LES ESPECES INTRODUITES: Le Secrtariat introduisit le document (UNEP/CBD/SBSTTA/5/5). La NOUVELLE ZELANDE, appuye par plusieurs pays, requit entre autres: que le Secrtariat collabore avec le Programme Mondiale sur le Contrle des Espces Introduites (GISP) pour l'laborer des principes directeurs pour le SBSTTA-6; que le Secrtariat labore un papier compilant les options avances pour le programme de travail futur; et que les activits nationales ne soient pas retardes dans l'intrim. La SUISSE souligna que les recommandations devaient tre applicables immdiatement et capables d'intgrer les rsultats du GISP. Plusieurs pays appuyrent la coopration avec d'autres organes, y compris avec la Convention Internationale sur la Protection des Plantes (IPPC), l'Organisation Maritime Internationale, la CITES et la Convention de Ramsar. Le CANADA proposa l'analyse des lacunes des instruments pertinents disponibles. La FAO mit en relief la pertinence de l'IPPC quant aux dfinitions et au contrle des plantes et des nuisibles. Le dlgu des ETATS-UNIS fit part de ses rserves concernant le mouvement vers des mesures juridiques contraignantes. De nombreux pays en dveloppement soulignrent la ncessit du renforcement des capacits dans les domaines de la sensibilisation du public, du suivi, de la formation, de mesures de contrle, de l'laboration de bases de donnes, du transfert des technologies et des programmes rgionaux.

L'ALLEMAGNE, la REPUBLIQUE DE COREE et les ETATS-UNIS appuyrent l'laboration de listes ou de bases de donnes des espces non natives. Le ZIMBABWE, le SENEGAL et la CONVENTION DE BARCELONE appelrent une coopration rgionale accrue. La NORVEGE, la COLOMBIE et le Mexique suggrrent l'insertion d'une rfrence l'Anne Internationale de l'Observation de la Biodiversit (IBOY) sous l'gide DIVERSITAS. La NORVEGE et la FINLANDE appelrent une valuation mondiale sur une base thmatique. Le PORTUGAL et la SUISSE appelrent l'uniformisation de la terminologie. La FINLANDE proposa d'inclure le thme des espces non natives dans les rapports nationaux et dans l'laboration des indicateurs. L'ALLEMAGNE proposa l'insertion d'une rfrence la responsabilit et la compensation. La COTE D'IVOIRE mit l'accent sur la capacit de spcifier la responsabilit. Le CANADA et le HONDURAS signalrent les problmes poss dans la dtermination de la responsabilit tatique. La COLOMBIE et le MEXIQUE appelrent un libell plus fourni sur les mesures de mise en quarantaine. L'AUSTRALIE plaida pour l'intgration du principe "pollueur payeur". La TURQUIE appela l'insertion d'un libell sur l'valuation des risques. Le BRESIL mit en relief la question de l'utilisation en milieu confin et le problme de la gestion. Le CENTRE INTERNATIONAL DE LA PHYSIOLOGIE ET DE L'ECOLOGIE DES INSECTES souligna le besoin de clarifier les agences nationales responsables et leurs rles. Le KENYA mit l'accent sur la considration des OGM en tant qu'espces introduites dans le programme de travail du SBSTTA relevant du Protocole de Bioscurit. Le PORTUGAL appuya l'inclusion de l'approche bio-gographique et de celle pluridisciplinaire. L'IRELANDE souligna la trans-localisation l'intrieur des pays. Le TCHAD et le MALAWI soulignrent la considration des cosystmes transfrontaliers. L'OUGANDA appuya l'laboration de stratgies et de plans d'action sous-rgionaux. La CE et le BRESIL requirent un libell sur les sous-espces et autres varits. Le SECRETARIAT DU COMMONWEALTH appela des liens pertinents avec l'Initiative Taxinomique Mondiale. La GAMBIE nota les menaces poses la scurit alimentaire. Le Prsident Mary Fosi (Cameroun) forma un comit de rdaction informel.

LA BIODIVERSITE MARINE ET COTIERE ET LE BLANCHIMENT DES CORAUX: Le Secrtariat introduisit le document (UNEP/CBD/SBSTTA/5/7). Au sujet du phnomne de blanchiment des coraux, l'ORGANISATION METEOROLOGIQUE MONDIALE accueillit favorablement la coopration avec le SBSTTA sur cette question. Le dlgu des SEYCHELLES se flicita de la rfrence au rle premier des changements climatiques, et au besoin de fonds pour le traitement des causes et des retombes socio-conomiques, mais exprimant sa dception l'gard de la requte davantage de recherches, compte tenu du besoin d'action immdiate. Le ROYAUME-UNI suggra le renforcement de la collaboration avec les organes internationaux pertinents. La JAMAIQUE proposa un programme de recherche sur les effets socio-conomiques du blanchiment des rcifs coralliens et, avec la NORVEGE, souligna la ncessit pour les organes subsidiaires de la CCCC de traiter ce thme. La NORVEGE se rfra galement la situation des rcifs coralliens en mer profonde. Concernant la biodiversit marine et ctire, le SENEGAL mit en relief la relation entre le tourisme et la biodiversit marine. La GAMBIE souligna l'importance de l'implication des locaux et de l'tablissement de zones ctires protges. Le Prsident Fosi dclara que les discussions se poursuivront au cours de la session de la journe suivante.

LE GROUPE DE TRAVAIL 2

L'UTILISATION DURABLE: Le Secrtariat introduisit le document (UNEP/CBD/SBSTTA/5/13). La REPUBLIQUE DE COREE souligna que les activits touchant la question de l'utilisation durable doivent tre prises en compte dans les politiques nationales. Le ZIMBABWE dclara que le document doit plaider pour des mesures d'amlioration, d'encouragement et de promotion, au lieu de mesures de contrle et de rgulation et, appuy par l'AUSTRALIE, suggra la mise en place d'un comit de liaison. La COLOMBIE, le NIGERIA et le TOGO suggrrent l'tablissement d'un groupe d'experts spcial, tenant compte des sciences sociales et des thmes transversaux tels que le bien tre, la question de parit et l'emploi. Le CONGO et la ZAMBIE mirent l'accent sur l'implication des pratiques d'utilisation durable des communauts locales et indignes. LE SALVADOR nota l'importance des aspects socio-conomiques. La NAMIBIE requit le renforcement: des avantages directs pour les communauts locales dans les domaines de l'ducation et du renforcement des capacits au profit des dcideurs; de la coopration entre les scientifiques et les dcideurs; et de la collaboration en la matire, entre les pays ayant des ressources en commun. L'AUSTRALIE nota que la tche actuelle consiste dvelopper des moyens stratgiques pour la mise en application. LE PORTUGAL et la FEDERATION DE RUSSIE suggrrent diffrents niveaux analytiques, tels que les systmes politiques et les domaines bio-gographiques. L'AUSTRALIE, l'ALLEMAGNE et le BRESIL dclarrent qu'il ne faut pas qu'il y ait double emploi. Le BRESIL, appuy par les PAYS-BAS, mit en exergue les interconnexions entre les concepts d'utilisation durable et l'approche base sur les cosystmes, et l'importance de l'valuation conomique, de la participation des concerns, de l'laboration des indicateurs et du partage des avantages. Le BRESIL et l'EQUATEUR soulignrent l'intgration des aspects culturels. Au sujet des tudes de cas, le BRESIL favorisa l'intgration des approches verticales de bas en haut et de haut en bas et, avec la NOUVELLE ZELANDE, souhaita avoir un profil plus important pour le rle de la biodiversit dans la squestration du gaz carbonique. La SUISSE et l'ECE soumirent un certain nombre de propositions spcifiques concernant la conservation et le concept d'utilisation durable. Le ROYAUME-UNI apporta son soutien la priorit souhaite par la ZAMBIE pour l'intgration de l'utilisation durable dans les stratgies nationales et les politiques sectorielles, et fit tat de l'existence de certaines inconsistances concernant le partage des avantages. La NORVEGE souligna le besoin urgent d'une avance conceptuelle. L'EQUATEUR, appuy par l'AUSTRALIE, les PAYS-BAS, la NOUVELLE ZELANDE et MADAGASCAR appela l'implication de l'UICN et d'autres organes dots d'expertise. Le SRI LANKA demanda des tudes pour la promotion de la prise de conscience et l'utilisation d'indicateurs labors l'chelle locale. Le TOGO souligna la ncessit d'tablir une gestion d'adaptation avec l'ensemble des partenaires. La ROUMANIE recommanda la mise en place de lgislation de complmentarit entre les pays avoisinant les zones transfrontalires. La GUINEE demanda l'inclusion du thme de l'allgement de la pauvret. Le Prsident David Brackett (Canada) tablit un groupe de contact sur l'utilisation durable.

LA PLENIERE

Le Prsident du SBSTTA-5, Cristin Samper (Colombie), requit des groupes rgionaux les nominations retenues pour le Bureau du SBSTTA. Les lections procdrent par acclamation.

LES GROUPES D'EXPERTS TECHNIQUES SPECIAUX (GET): Le Secrtariat introduisit le document (UNEP/CBD/SBSTTA/ 5/15). Au sujet des GET, la NOUVELLE ZELANDE, appuye par la NORVEGE, les PAYS-BAS et les ETATS-UNIS, requit des lignes directrices normalises pour accompagner les termes de rfrences (TdR) des GET spcifiques, notamment la dsignation des membres, l'valuation de la crdibilit scientifique, les rsultats attendus, l'interaction avec d'autres organes et les conditions pralables du recours aux GET. La NOUVELLE ZELANDE, appuye par la NORVEGE, dclara que les GET ncessitaient une valuation significative. La NORVEGE souligna l'importance des liens avec la communaut scientifique, de l'acceptation et du suivi des recommandations. L'ALLEMAGNE proposa que le SBSTTA puisse tre en mesure de dcider l'tablissement et les TdR des GET et, avec l'EQUATEUR, la SUEDE, le CAMEROUN et le KENYA, souligna la ncessit d'un quilibre des genres au sein des GET.

Au sujet des fichiers, l'ALLEMAGNE et la NORVEGE requirent la flexibilit et la mise jour permanente et, avec la CHINE et le CANADA, suggrrent d'utiliser des points focaux nationaux. Le CANADA mit l'accent sur l'inclusion des experts autochtones. HAITI et le KENYA demandrent des experts disponibles. La TANZANIE et la NAMIBIE soulignrent que l'accs au fichier du MEI dfavorisait les pays dpourvus de capacits.

Au sujet des TdR pour les GET sur les zones marines et ctires protges et la mariculture, la NOUVELLE ZELANDE, appuye par les ETATS-UNIS, le JAPON et le CANADA, requit des instructions plus dtailles; des rapports d'avancement rguliers; et des mcanismes d'interaction avec les Parties. Compte tenu du plan de travail conjoint avec Ramsar, la plupart des pays indiqurent qu'un groupe d'expert sur la biodiversit des milieux aquatiques intrieurs n'est pas ncessaire.

La SUEDE, la SUISSE, l'EQUATEUR, le CAMEROUN, le KENYA, les PAYS-BAS et le CONGO appuyrent l'tablissement d'un GET sur la biodiversit forestire. La NOUVELLE ZELANDE et l'AUSTRALIE appuyrent la mise en place d'un GET sur les forts, charg de l'laboration d'une analyse des rapports de la CDB avec diffrents organes pertinents. Le ROYAUME-UNI, la FINLANDE, le JAPON et le CANADA demandrent des TdR clairement dfinies. L'AUSTRALIE proposa de renforcer la coopration avec diffrents organes, dont l'International Tropical Timber Organization. La NORVEGE souligna le besoin d'un processus permettant d'entamer l'valuation de l'tat des lieux et des tendances dans le domaine des forts, indiquant toutefois que la crdibilit d'untel GET a besoin d'tre assure. La SUISSE proposa l'insertion d'un libell sur la collaboration avec la CCCC pour l'intgration de la biodiversit dans les mcanismes consacrs la squestration du carbone. L'EQUATEUR appela l'inclusion d'experts des domaines conomiques et sociaux. Le dlgu des PAYS-BAS proposa un GET plus important sur l'approche cosystmique, traitant d'un domaine thmatique la fois, et commenant par celui de la diversit forestire. BIONET, au nom de trois ONG, encouragea le passage du stade des valuations celui de l'action et dclara que la coopration rgionale et sous-rgionale pouvaient identifier les priorits.

Le NIGERIA suggra la prvision d'un GET sur l'utilisation durable. Le CAMEROUN proposa un GET sur les terres sches. La NORVEGE souhaita attendre l'exprience que vivront les autres GET. Le Prsident Samper tablit un groupe de contact pour l'laboration des recommandations.

LA COOPERATION AVEC D'AUTRES ORGANES: Le Prsident Samper invita les dlgus examiner le projet de recommandation du Prsident (UNEP/CBD/SBSTTA/5/CRP.1). La NORVEGE suggra l'exploration des voies et moyens de collaborer avec l'Evaluation du Millnaire et, suite aux suggestions avances par les PAYS-BAS, les dlgus laborrent une nouvelle formulation. La NORVEGE galement proposa une rfrence l'IBOY et se concerta avec l'UNESCO sur l'laboration du libell. La SUISSE proposa la mention de l'Evaluation de la Biodiversit Mondiale et de la CCCC et du Protocole de Kyoto dans le contexte de la biodiversit forestire. Les SEYCHELLES demandrent une rfrence spcifique aux rcifs coralliens. La SLOVENIE souhaita l'insertion d'une rfrence au plan de travail conjoint avec la Convention de Ramsar. La CE nota que certaines Parties de la CDB ne sont pas incluses dans la Convention de Ramsar, bloquant par l mme certains lments de la mise en application. Le dlgu des PAYS-BAS suggra le report de cette question la CdP. Le Prsident Samper appela les Parties intresses de tenir des consultations rdactionnelles.

LE MECANISME D'ECHANGE D'INFORMATION (MEI): Les dlgus examinrent le projet de recommandation du Prsident (UNEP/CBD/SBSTTA/5/CRP.2) et proposrent des modifications la lueur des rsultats des discussions mene dans le groupe de travail informel. La NOUVELLE ZELANDE dclara que le Comit Consultatif Informel du MEI ne devait pas tre composition non limite et que ses termes de rfrence et dure devaient tre clarifis par la CdP-5. Ragissant la requte des PAYS-BAS de supprimer la rfrence au rapatriement des donnes travers le MEI, la NORVEGE prcisa que l'intention en tait de faciliter l'accs l'information et pas ncessairement aux composantes de la biodiversit. Le Prsident Samper consulta un groupe restreint pour clarifier le libell disponible. Le dlgu des PAYS-BAS suggra la suppression de la rfrence au MEI de Bioscurit, affirmant que ce dernier n'est pas inclus dans la juridiction du SBSTTA.

DANS LES COULOIRS

Les ONG ont littralement boug dans les couloirs pour influencer les recommandations du SBSTTA. Beaucoup se sont plaint que "l'accs" la Plnire ait limit le "partage du profit" de ces sessions. L'ONG #0918 laisse croire qu'il n'y a sans doute pas assez de matire commenter.

A SUIVRE AUJOURD'HUI

Groupe de Travail 1:

Le GT-1 se runira 10h pour poursuivre les discussions sur la biodiversit marine et ctire et les rcifs coralliens. Le projet de texte sur la biodiversit agricole est attendu.

Groupe de Travail 2: Le GT-2 se runira 10h pour procder la revue des recommandations concernant l'approche base sur les cosystmes et les indicateurs.

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