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Daily report for 6 March 2001

Le Groupe de Travail Spcial Intersessions de la CDD-9 sur les Transports et lAtmosphre a entam ses travaux, mardi, au sige des Nations Unies New York et doit les terminer vendredi 9 mars 2001. Les dlgus se sont runis le matin pour entendre la dclaration douverture, lire le Coprsident du Groupe de Travail et adopter lordre du jour. Aprs considration du rapport du Secrtaire Gnral sur les transports, la runion a t ajourne 13h.

LA PLENIERE DOUVERTURE

Le Vice-prsident de la CDD-9, Madina Jarbussynova (Kazakhstan) ouvrit la runion et traita de la question de llection des membres du Bureau. David Stuart (Australie) fut lu Coprsident du Groupe de Travail. Le Coprsident Stuart introduisit lordre du jour (E/CN.17/ISWG.1/2001/1). Les dlgus ladoptrent. Lorateur indiqua que les groupes de travail intersessions doivent tre reconnus comme tant des runions prparatoires de la CDD-9, visant permettre la ralisation de rsultats tangibles et orients vers laction. Il annona que des documents seront produits, une synthse des Coprsidents de toutes les dclarations et une compilation des lments susceptibles de figurer dans le projet de dcision concernant les questions de transport et latmosphre.

RAPPORT DU SECRETAIRE GENERAL

JoAnne DiSano, Directrice de la Division Dveloppement Durable, aux Nations Unies, introduisit le rapport du Secrtaire Gnral sur les transports (E/CN.17/2001/3). Elle dclara que les capacits de transport des marchandises et en matire de services sont ncessaires lessor conomique mais que les missions constituent une menace la sant et lenvironnement. Loratrice mit en garde que la rponse la demande croissante dans le domaine des transports pouvait impliquer des cots levs et affirma que les dcisions ayant trait linvestissement dans les transports peuvent promouvoir le dveloppement durable, pour peu quelles soient prises dans le respect des rgulations qui rgissent lutilisation des terres. Elle mit en exergue, entre autres, la promotion probante des modes de transport non motoriss, les besoins des pauvres en matire de transport et la suppression progressive de lessence au plomb.

LIRAN, au nom du G-77/CHINE, dcrivit les difficults rencontres dans le secteur des transports et associes aux populations urbaines, indiquant que ce sont les familles faibles revenus qui en sont les plus touches. Notant que les technologies plus efficaces sont onreuses, le porte-parole dclara que nonobstant les efforts fournis, le transfert de ces technologies vers les pays en dveloppement nest pas encore entrepris et que le processus doit tre prcd par un renforcement des capacits. Il souligna limportance dadopter une approche sensible au rle des femmes. Il nota par ailleurs que le commerce international et linvestissement extrieur direct exigeait un systme de transport international efficace, et mit en garde contre les cots inhrents aux normes environnementales et les difficults inhrentes lapplication des incitations conomiques.

La SUEDE, au nom de lUE, avec la HONGRIE et la REPUBLIQUE TCHEQUE, mit laccent sur la ncessit de tendances plus viables en matire de transport, et appela ladoption dune approche plus intgrative dans la planification des transports. Le dlgu souligna que la mauvaise qualit des transports et le manque daccs entravent le dveloppement de nombreux pays, et que le problme est exacerb par la croissance dmographique et lurbanisation. Il indiqua que les politiques bases sur les tarifs pouvaient confrer aux consommateurs et aux industries un encouragement pour changer les modes de transport non viables, et attira lattention sur le cadre retenu par la Commission Europenne pour des tarifs judicieux. Il mit en relief limportance dun accs quitable en faveur des femmes et des gens ayant des besoins particuliers, le principe pollueurs-payeurs, le transport autre que celui voiturier et la suppression du plomb de lessence. Il reconnut le rle des organes mondiaux et rgionaux dans la promotion de modes de transports plus viables et souligna le rle du secteur des affaires et des ONG.

Mettant laccent sur limpratif de mettre en place des systmes de transport plus viables, la SUISSE dclara quaucun effort ne devait tre conomis pour influencer le comportement des entreprises, notant quen fin de compte cest le choix du consommateur qui fait la diffrence. Lorateur indiqua que les gouvernements doivent traiter, entre autres: des avantages des transports publics; des transports de marchandises de longue porte; de la faisabilit dune taxation des carburants du secteur arien; et des normes defficience au niveau international.

Le dlgu des ETATS-UNIS dclara que le travail entrepris par le Groupe Intergouvernemental sur lEvolution Climatique (GIEC) aide lclaircissement et la comprhension des effets locaux et rgionaux des changements climatiques. Il mit en relief les mesures mises en place par les Etats-Unis pour face la pollution de lair, y compris la mise au point de vhicules hybrides et de mettre en place des programmes volontaires defficacit nergtique dans les foyers. LINDONESIE nota que le manque de ressources a entrav le dveloppement de facilits de transports viables et rduit les avantages du transport sur le dveloppement conomique et social. Il souligna la responsabilit des producteurs et la ncessit du transfert des technologies cologiquement rationnelles. Le NIGERIA dclara que la production locale et minimale et peu abordable dans les pays en dveloppement et appela au transfert des technologies. Il nota que les fonds privs, eux seuls, ne sont pas suffisant pour le soutien du dveloppement du secteur des transports dans les pays en dveloppement et appela au renforcement des capacits et le transfert des connaissances concernant le contrle des missions.

Le CANADA souligna limportance du transport arien pour lapprovisionnement de nourriture des populations des zones enclaves. Il suggra lentreprise dune valuation des effets environnementaux des mesures et des politiques tous les niveaux des processus dcisionnels et le suivi et lanalyse des donnes relatives au domaine des transports. Il plaida pour des changements au niveau des comportements et des technologies et pour la mise en uvre de programmes de conscientisation.

La NORVEGE souligna la ncessit dintgrer les considrations environnementales dans toutes les dcisions concernant les transports. Le dlgu appuya lutilisation du principe pollueurs-payeurs et suggra un renforcement des rgles anti-pollution de lOrganisation Maritime Internationale. La CHINE parla de la ncessit pour les pays en dveloppement de moderniser leurs systmes de transport. Le reprsentant dclara que les arrangements financiers et le transfert des technologies sont actuellement frquemment associs des cots trop levs. Il appela une dcision sur les programmes de formation pour le personnel des administrations locaux. La FEDERATION DE RUSSIE donna un aperu sur les initiatives nationales et pan-europenne visant mettre disposition des transports viables et efficaces du point de vue consommation dnergie, et appela la prise en considration des besoins des pays en transition conomique.

Le MEXIQUE dclara quil y a besoin: de dterminer la rapport entre le transport et la pollution dans les mga-cits; de procder des changes dinformations technologiques, en particulier dans les transports motoriss; et de prter attention aux questions portuaires et maritimes. Ritrant la centralit des transports pour la croissance conomique, lINDE mit en exergue ses initiatives dans le secteur des transports et souligna limpratif dune coopration internationale, du transfert des technologies et de ressources financires. La REPUBLIQUE DE COREE nota que les gouvernements avaient des difficults maintenir un quilibre favorable au dveloppement durable dans le secteur des transports et appela, entre autres: une attention particulire au chapitre consacr aux transports dans le Plan daction 21; une considration intgre des transports; des instruments visant la rduction de la demande en matire de transport; la mise au point de technologies de rduction dmissions; des partenariats priv-public; des politiques exhaustives dans le domaine de lutilisation des terres; et un transfert des technologies vers les pays en dveloppement. Le BRESIL mit laccent sur des proccupations additionnelles des pays en dveloppement, notamment les problmes daccessibilit et de tarification des transports, le transfert des technologies, le flux des ressources financires et le renforcement des capacits. Le dlgu appela des changes dexpriences.

Evoquant sa situation gographique, le CHILI exprima son intrt pour les questions ayant trait au transport maritime et, notamment, les risques environnementaux potentiels qui y sont poss, le risque pos la sant des populations des littoraux et la durabilit des cosystmes Antarctique et sub-Antarctique. Lorateur appela une action sur les normes rgissant le transports des produits dangereux, et fit part de son espoir de voir des mesures, sous forme dinstrument juridique contraignant, tre entreprises pour combler les lacunes des instruments en vigueur.

LARABIE SAOUDITE appela : un systme de transport abordable pour les pays en dveloppement; des cots modrs dans les transports internationaux pour permettre aux pays en dveloppement de transporter les biens; des ressources financires nouvelles et supplmentaires; llimination des subventions accordes dans les secteurs de lnergie nuclaire et du charbon dans les pays industrialiss; et larrt du transport des dchets nuclaires vers les pays en dveloppement. LAUSTRALIE dcrivit ses stratgies planifies dans le domaine des transports et indiqua que le renforcement des capacits constituait un outil pratique pour la ralisation dun systme de transport durable. Loratrice signala aussi que son pays apportait un soutien aux options politiques nationales et rgionales dcrites dans le rapport du Secrtaire Gnral, et parla de lapproche souple adopte par la Commission dans la ralisation dun systme de transports efficace. Elle appela des politiques cohrentes avec les autres questions retenues par la CDD concernant latmosphre et lnergie.

Notant que les Petits Etats Insulaires en Dveloppement sont confronts des dfis uniques dans le domaine des transports, tel que lisolation loin des marchs, la vulnrabilit aux catastrophes naturelles et labsence dune infrastructure adquate, la NOUVELLE ZELANDE souligna la ncessit daider les pays en dveloppement dans la mise en place de leurs stratgies applicables au secteur du transport. Avec le JAPON, lorateur affirma quun plan daction international exhaustif pour le domaine des transports au service du dveloppement durable nest pas le meilleur moyen de raliser les objectifs nationaux et rgionaux, et souligna que le travail des fora disponibles et des agences spcialises existantes est adquat et permet aux pays llaboration et la mise en application des stratgies qui sont propres. Le JAPON nota galement que les circonstances et les priorits des pays variaient et plaida pour la mise disposition doptions politiques probantes. Au sujet des lments susceptibles de figurer dans le projet de dcision concernant les transports, lorateur souligna la ncessit damliorer les capacits de bon nombre de pays, dans le domaine de la collecte, compilation et analyse des donnes, et dans lutilisation des technologies dinformation modernes. Il mit en relief limportance des options politiques nationales et rgionales, notamment: lintgration des critres de durabilit dans les dcisions concernant le dveloppement des infrastructures; lducation du public quant aux effets environnementaux locaux et mondiaux des choix des modes de transport; la promotion dun transport de marchandises utilisant des modes efficaces; la coopration pour lamlioration de la collecte, compilation et analyse des donnes et des mthodologies applicables au secteur des transports; et la poursuite et le renforcement, l o il faut, les mcanismes de coopration existant dans le secteur des transports, en particulier celui des transports arien et maritime.

Le reprsentant du Comit des ONG actives dans le domaine du Transport Durable dclara que le fait que les pays industrialiss restent les plus grands contributeurs aux missions de gaz effet de serre, en dpit de leur matrise des technologies les plus avances indique bien quune focalisation sur les technologies des transports est incapable, elle seule, de traiter les causes fondamentales des missions galopantes du secteur des transports. Lorateur suggra dexaminer: les mesures visant faciliter lintgration des cots sociaux et environnementaux des services de transport; les mcanismes permettant la facilitation dune acceptation commerciale russie des technologies pr-existantes et cologiquement durables dans le contexte des pays en dveloppement; et les questions de scurit routire.

DANS LES COULOIRS

Le Groupe de Travail Spcial sur le Transport et lAtmosphre a entam, mardi, ses travaux sur une note qualifie par les dlgus de  constructive . De nombreux participants ont fait part de leur optimisme que la semaine sera relativement facile que seulement un petit nombre de questions qui pourraient savrer un peu plus difficiles rsoudre, comme la question de savoir si des ressources nouvelles et supplmentaires sont indispensables pour le soutien de la ralisation des objectifs du transport durable. Dautres ont not que les dclarations des pays ont clairement signal les divergences habituelles entre les priorits des pays industrialiss et des pays en dveloppement considrations environnementales contre croissance conomique et sociales et ont indiqu quil ne sera sans doute pas si ais que a didentifier la voie mdiane qui concilie les deux.

A SUIVRE AUJOURDHUI

PLENIAIRE: Le Groupe de Travail se runira 10h dans la Salle de lECOSOC pour commencer lexamen du rapport du Secrtaire Gnral sur la protection de latmosphre (E/CN.17/2001/2) et les rsultats des runions intersessions pertinentes. Au cours de la sance daprs-midi, les dlgus se pencheront sur la synthse des Prsidents concernant le transport et sur les lments devant figurer dans le projet de dcision. Les deux documents seront probablement distribus au cours de la matine.

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