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Daily report for 8 August 1995

LES FAITS MARQUANTS DU CIND: MARDI 8 AOT 1995

La Plnire Du CIND s'est runi Mardi matin pour l'audition des dclarations introductives, pour passer ensuite, ladiscussion du point 3 de l'ordre du jour, Action urgente pour l'Afrique et action intrimaire dans les autres rgions(A/AC.241/40). Les dbats se sont poursuivis, dans l'aprs-midi, sur les activits au Mali et dans les pays du CILSS,voques comme exemples.

LES DECLARATIONS INTRODUCTIVES

Le Directeur Excutif du PNUE, Elisabeth DOWDESWELL, a dclar que le CIND est entr dans unetape qui ncessite beaucoup de travail pour pouvoir faire progresser la mise en oeuvre, engendrer l'engagementdans l'action et pousser de l'avant le processus de ratification. Deux dfis sont relever, savoir, comment arriver rsoudre le problme de dsertification en dpit de sa complexit et comment russir assurer les ratifications alorsque les bailleurs de fonds diminuent les aides. Le PNUE serait honor d'accueillir le Secrtariat, mais estime ne pastre le mieux outill pour servir de Mcanisme Mondial. Il est mieux mme de contribuer l'laboration d'une basescientifique de connaissances et d'indicateurs, de pousser la prise en considration de la dgradation des sols dansles principaux critres du FEM, d'identifier, d'valuer et de publier les expriences avres en matire de lutte contrela dsertification, et enfin, d'apporter un soutien la Commission charge des questions Scientifiques et Techniques.

Le Directeur de L'UNSO, Samuel NYAMBI, au nom du Directeur du PNUD, Gustave SPETH, aprsent un rapport disant que l'UNSO apporte actuellement son soutien tous les pays touchs, et non aux seulspays Africains. L'organisation a chang de nom pour devenir l'Office de la Lutte contre la Dsertification et laScheresse, mais garde son acronyme. Un rapport dtaill sur les activits de l'UNSO sera mis la disposition desdlgations. NYAMBI a prcis que le PNUD est dispos accueillir le Mcanisme Mondial.

Le Pakistan, au nom de G-77 et Chine, a dclar considrer le Mcanisme Mondial comme uneinstitution susceptible de mobiliser les ressources pour la Convention.

POINT 3 DE L'ORDRE DU JOUR - ACTION URGENTE POUR L'AFRIQUE ET ACTIONS ENTREPRISES DANS LES AUTRES REGIONS

Le Prsident a dclar esprer que les discussions permettront aux dlgus de tirer des enseignements del'exprience Africaine. L'Amb. DIALLO passa en revue, les rles du Secrtariat Intrimaire dans les activitsnationales et rgionales en Afrique. Il voqua le mmorandum d'accord entre le Secrtariat Intrimaire et leSecrtariat du CILSS. Il passa galement en revue la participation du Secrtariat plusieurs runions rgionales etsous-rgionales. Des journes de sensibilisation ont t organises dans 13 pays, avec le soutien du CIND.

Rpublique Centr' Africaine: Le Ministre de l'Environnement et du Tourisme, Dede EMERY, a dclarque la RCA a tabli un comit directeur charg de la CLD pour l'acclration de la ratification. Il a appel uneassistance en ressources financires et humaines pour l'organisation d'un sminaire national sur le Plan d'ActionNational.

Burkina Faso: Le Ministre d'Etat charg de l'Environnement et de l'Hydrologie, Salif DIALLO, soulignales facteurs socio-conomiques et l'impact ngatif des conditions conomiques internationales comptent parmi lescauses de la dsertification, au Burkina Faso. Il exprima sa perplexit quant l'insuffisance du soutien de partenariatpour les Plans d'Action Nationaux, et souhaita que les ressources seront mobilises.

Erytre: Le Vice-Ministre de l'Agriculture, Mehbratu YASSU, a dclar que l'Erytre estime pouvoirachever les procdures de ratification de la Convention, dbut 1996. Aprs les consultations des communautslocales par le biais du Forum Populaire Erytren pour l'Environnement, le P.A.N. devrait tre prt vers la fin del'anne.

Le Niger s'active dans le processus de ratification. A ce jour, un atelier d'ONG a t organis, et a mis enprsence plusieurs concerns. Les activits intrimaires ont galement compris: l'tablissement d'un fonds nationalpour la lutte contre la dsertification; des accords de partenariat; L'organisation de campagnes de sensibilisation, etl'entreprise d'une tude approfondie sur la participation des ONG.

L'Egypte a organis, en Juillet, un atelier de sensibilisation concernant la CLD. Trois desrecommandations sont: largir la conscientisation l'chelle nationale; tablir un systme d'alerte prcoce; etimpulser la coopration rgionale et sous-rgionale. S'agissant de la coopration, L'UNSO doit tre renforc pour luipermettre d'apporter une assistance aux pays Africains dans la mise en oeuvre des articles 16, 17 et 18 de l'Annexede Mise en Oeuvre Rgionale pour l'Afrique.

L'Espagne, au nom de l'UE, a fait noter que les projets lis la dsertification reoivent une grande partdu montant total de l'aide accorde par l'UE aux projets de dveloppement. L'UE finance des actions dans les paysdu Maghreb, du Machrek et du Moyen Orient, ainsi que le suivi de la dsertification par tldtection.

Le Mexique a dclar tre le premier pays ratifier la Convention. Le reprsentant a assur soutenir le pocessus encours mais s'est interrog sur les raisons qui font que l'action urgente en faveur de l'Afrique doive s'effectuer audtriment des actions urgentes en faveur des autres rgions. Un projet de coopration avec l'Iran sera bienttannonc.

Le Kenya a tabli un organe de coordination nationale avec un comit national regroupant les principauxintresss. La ratification de la CLD suit son cours.

Les Pays Bas, le dlgu a dclar que sa ratification prcoce de la CLD par son pays dmontre que sonengagement vis vis de la Convention. Les Pays Bas ont fourni un cinquime du financement initial prvu pour laCDL et financera, sur trois ans, le rseau d'ONG RIOD. Elle encouragea les rcipiendaires prsenter aux bailleursde Fonds des programmes d'laboration de P.A.N et de campagne de sensibilisation.

La Tunisie a labor une charte spcifiant les rles des partenaires. Le Ministre de l'Environnement agiraen tant que partenaire dans la mise en oeuvre des programmes de protection environnementale et les ONGparticiperont l'laboration d'une stratgie et d'un plan d'action national. Les efforts internationaux sont ncessaires,en particulier, pour traiter les problmes de pauvret et de migration.

La Syrie a labor un programme national pour endiguer la dsertification. Le dlgu a plaid pour l'aidefinancire aux pays en voie de dveloppement, y compris la Syrie.

L'Australie a dtermin trois principes directeurs dans sa stratgie de mise en oeuvre de la rsolution surl'Action Urgente pour l'Afrique: Conformit de l'action avec l'esprit de la Convention; Partage de l'exprience et del'expertise acquise par l'Australie avec les pays Africains ayant des conditions similaires, par consquent, l'accentsera mis sur les pays de l'Est et du Sud de l'Afrique. Focalisation sur la collaboration avec les organisationsmultilatrales tablies et les ONG. Un Fonds Australien pour la Dsertification a t mis sur pied, et 250,000 dollarsseront fournis par le biais du PNUE et de l'UNSO.

Mustapha Tlili, conseiller auprs de l'UMA expliqua que l'objectif consiste lancer un processusconsultatif et cooprer avec les partenaires internationaux.

Le Maroc dclara que parmi les principales mesures prises, figurent: La constitution d'une commissionpluri-sectorielle et d'une unit de coordination agricole. Pour harmoniser les diffrents programmes et les diffrentesstratgies, une confrence s'est tenue, cette anne, sur les problmes de scheresse et de dsertification. Enconclusion, la scurit alimentaire, l'utilisation efficace des ressources en eau et la bonne gestion des ressourcesnaturelles sont de hautes priorits.

La France dclara que les Africains doivent jouer un rle majeur dans le choix des projets et des priorits,et les bailleurs y fournir le soutien. La France peut: Aider dans le domaine de la recherche, appuyer les plans d'actiondes pays membres du CILSS par le financement et la facilitation; assister dans les domaines de l'information, del'observation et du suivi; et aider mobiliser les ONG.

La Suisse apporte son soutien des actions en Inde, au Pakistan et au Sahel, s'investis dans des activitsde mise en oeuvre, d'information et de conscientisation, et fourni une aide aux ONG dans diverses rgions. Ledlgu a ajout qu'il est difficile de comprendre les regrets de certains quant aux niveaux du soutien des bailleurs defonds, car la Suisse est prte adapter ses activits la demande. Il encouragea les activits fondes sur la demande.

L'Ethiopie dclara que sa stratgie nationale de conservation peut servir de guide pour l'laboration desP.A.N. L'Ethiopie a soumis au PNUD des propositions de projet portant sur l'valuation des programmes dedveloppement des ressources naturelles et de dsertification. Deux tentatives, auprs des bailleurs de fonds, pour laralisation de programmes fonds sur la demande, ont t dcevantes.

Le Bnin a dclar que tout ce qu'il reste faire pour la nouvelle assemble nationale, est d'autoriser laratification de la Convention, probablement avant la fin de l'anne. Un programme tlvis, portant sur les actions etles accomplissements du Bnin dans la lutte contre la dsertification, a t lanc.

Le Mali pense pouvoir dposer ses instruments de ratification dans un mois. Le gouvernement s'est bassur trois aspects: Son exprience en matire de lutte contre la dsertification; la mthodologie d'laboration duP.A.N.; et, les institutions tablies et les rsultats obtenus. Le principal problme avec les programmes prcdents,tait l'absence de l'implication des communauts. Les trois pralables pour l'implication des communauts sont:procder organisation des communauts; s'assurer que les technologies qui seront utilises sont bien assimiles; et,reconnatre aux communauts le droit de ngocier avec l'Etat. Pour garantir une approche participative, il faut unprocessus de deux annes au lieu d'une. L'laboration du document final du programme devrait tre prte d'ici fin1996. Trois mcanismes institutionnels ont t tablis: Le Conseil Inter-Ministriel; un Conseil Consultatif multi-sectoriel et un Secrtariat Permanent. Ces derniers, avec l'appui des ONG, superviseront la mise en oeuvre desP.A.N. viteront ainsi de retomber dans la bureaucratie. Deux reprsentants d'ONG donnrent un aperu quant leurrle dans ce processus, savoir, la coordination de l'apport des ONG au niveau national et niveau de RIOD.L'Allemagne entant que Chef-de-file au Mali, peroit son rle comme facilitateur pour l'ensemble de la communautdes donateurs. Cela exige une stratgie en matire d'information et une transparence dans la fourniture desrenseignements concernant les activits et les intentions de tous les partenaires. Un fonds consultatif est ncessairepour l'laboration des P.A.N.

Le Secrtaire Excutif du CILSS, Mariam CISSE, a prsent un rapport sur les activits du CILSS dans largion, o de nombre de runions se sont tenue pour l'laboration du plan d'action rgional. Des partenariat sont encours de ngociation. Au centre rgional AGRIMET, s'est tenu un atelier pour aider la dterminationdes priorits des diffrents pays membres. Les six pays du CILSS ont clbr la Journe Mondiale de laDsertification. Lors des consultations sous-rgionales, il y eut des changes d'information sur les prparatifs desP.A.N. Les conditions de partenariat ont t ainsi dfinies: ncessit d'une volont politique; dtermination descadres institutionnels et juridiques; pleine coordination; identifications des diffrentes parties et organisations;confiance rciproque; et divulgation permanente de l'information tous les niveaux. CISSE a ajout que le projetprliminaire du plan d'action sous-rgional est en cours d'laboration. Deux pays du CILSS ont dj ratifi la CLD.Au niveau scientifique, l'Institut du Sahel mne des recherches lies la population, produit des donnes et disposed'une station satellite rceptrice. Elle a dclar, pour terminer, souhaiter un Secrtariat autonome et la mise disposition de fonds le plus vite possible pour faciliter l'action immdiate.

Le Club du Sahel a dclar qu'il est ncessaire de trouver des fonds et des solutions. Le Club soutiendra,en Novembre, un dialogue sur la coopration rgionale en matire de paix et de dveloppement durable.

La Mauritanie fit noter que sa journe nationale de sensibilisation a attir une large participation. Endpit de la bonne volont exprime, des proccupations demeurent quant la disponibilit des fonds pourl'laboration des P.A.N. en Afrique.

Le Canada apporte son soutient le P.A.N., la recherche, les systme d'information, et les indicateursd'avancement. Ses projets de rveil des consciences, en Afrique et ailleurs, englobent la campagne SolidaritCanada Sahel, au Canada; des activits d'ONG et des sminaires pour les ONG dans trois pays d'Afrique.

Le Cap Vert a dclar reprsenter un laboratoire pour l'tude de tous les aspects de la dsertification. Desdispositions majeures ont t prises pour assurer la lutte conter la dsertification au Cap vert.

Le Secrtaire Excutif du CILSS, CISSE, reprit la parole pour dire qu'elle percevait des signes d'encouragement,mais aussi de dception quant aux degrs de mobilisation et d'implication. Les pays rcipiendaires ont besoin desolliciter la raction de leurs partenaires. Le Prsident a affirm pour conclure, qu'il y a un bon niveau demobilisation et de bonne volont au sein du CIND.

A SUIVRE AUJOURD'HUI

<$TSpInterLn=1335>PLENIERE: La Plnire se runira midi pour entendre les prsentations del'IGADD et de la Namibie. Dans l'aprs-midi, la Plnire entendra des prsentations sur les activits de mise enoeuvre dans les autres rgions et d'autres dclarations nationales.

DISCUSSION DES ANNEXES REGIONALES: Les Groupes des annexes rgionales se runirontcomme suit: de 10h00 11h00: Amrique latine en salle 3 et Mditerrane du Nord en salle 4; De 11h00 12h00:Afrique en salle 3 et Asie en salle 1.

DISCUSSION SUR LA SCIENCE: Le Canada accueillera un dbat sur les questions scientifiques ensalle 4, 14h00.

Participants

National governments
US
Negotiating blocs
African Union
European Union
Group of 77 and China
Non-state coalitions
NGOs

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