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Summary report, 15–26 November 1999

UNCCD COP 3

Les dlgus prs de la troisime Confrence des Parties (CdP-3) de la Convention sur la Lutte Contre la Dsertification (CCD) se sont runis Recife au Brsil, du 25 au 26 novembre 1999. Le Comit sur la Science et la Technologie (CST) s'est runi paralllement la CdP du 16 au 19 novembre. Les dlgus ont approuv le Mmorandum d'Entente longuement ngoci entre la CdP et le Fonds International pour le Dveloppement Agricole (FIDA) portant sur le Mcanisme Mondial de la Convention enregistrrent avec satisfaction les progrs raliss au niveau du projet d'annexe de mise en uvre rgionale pour les pays de l'Europe Centrale et de l'Est et crrent des groupes spciaux chargs d'entreprendre, durant la priode d'intersessions un travail visant faciliter l'examen des connaissances traditionnelles et des systmes d'alerte avance, entre autres dcisions, par le CST.

 

Le sentiment gnral qui a rgn dans les rangs des participants qui se trouvaient encore au Centre des Confrences de Pernambouco, le samedi 27 novembre 2h10 du matin, tait imprgn de dception, en raison des opportunits manques et des tensions qui ont marqu la runion. Plusieurs participants taient venus Recife dans l'espoir de procder l'examen et l'valuation de la mise en application de la CCD sur la base du nombre impressionnant de rapports nationaux soumis la CdP-3 par des pays Africains Parties. Au lieu de cela, les dlgus se sont retrouvs focaliss sur des questions touchant la structure de la Convention, et principalement sur le rle du Secrtariat et sur les procdures et mcanismes d'valuation de la mise en application dans le futur. Les dbats sur le rle du Secrtariat se sont drouls dans le cadre des dcisions concernant la stratgie de moyen terme devant tre retenue pour le Secrtariat et concernant le programme et budget. Au sujet de la mise en uvre future, les dlgus devaient examiner une proposition appelant la prise de nouveaux engagements cette fin et une autre portant sur les questions devant tre traites dans les rapports nationaux.

 

Certains ont estim que les tensions et le manque de confiance mutuel qui ont t engendrs durant la runion pourraient avoir port prjudice la Convention et son traditionnel esprit de partenariat. Il est prvu pour la CdP-4 de recevoir des rapports sur la mise en uvre dans les rgions de l'Amrique Latine et Carabes, d'Asie et de la rgion Nord Mditerrane, et ainsi l'valuation exhaustive devant marquer un tournant dans la vie de la Convention passant de l'tablissement des structures la mise en application, pourrait avoir attendre jusqu' la CdP-5. D'autres cependant pensent que la mise en uvre de l'Initiative de Recife qui appelle la CdP-4 adopter une dclaration d'engagements pourrait offrir l'occasion de revitaliser les processus de la CCD.

 

BREF HISTORIQUE DE LA CONVENTION

 

La CCD fut adopte le 17 juin 1994 et ouverte la signature en octobre de la mme anne Paris. Elle entrait en vigueur le 26 dcembre 1996. A ce jour, 159 pays ont ratifi ou ont accd la CCD. La Convention reconnat: les aspects physiques, biologiques et socio-conomiques de la dsertification; limportance de la rorientation du transfert technologique de manire le rendre plus adapt la demande; et de limplication des populations locales. L'lment central de la CCD est le dveloppement de programmes daction nationaux, sous rgionaux et rgionaux par les gouvernements nationaux en coopration avec les bailleurs de fonds, les populations locales et les ONG.

 

NEGOCIATION DE LA CONVENTION: En 1992, lAssemble Gnrale de lONU, comme requis par la Confrence des Nations Unies sur lEnvironnement et le Dveloppement (CNUED), adopta la Rsolution 47/188 qui appelait ltablissement dun Comit Intergouvernemental de Ngociation pour l'laboration d'une Convention Internationale sur la Lutte Contre la Dsertification dans les pays gravement touchs par la scheresse et/ou la dsertification, particulirement en Afrique (CIND). Le CIND se runit cinq reprises durant lesquelles les dlgus laborrent la Convention assortie de quatre Annexes Rgionales pour lAfrique, lAsie, lAmrique Latine et les Carabes, et la rgion Nord Mditerrane.

 

LA PERIODE INTERIMAIRE: En attendant lentre en vigueur de la CCD, le CIND devait se runir 6 reprises entre janvier 1995 et aot 1997 pour entendre les rapports davancement de laction durgence mene en Afrique et des mesures intrimaires entreprises dans les autres rgions, et pour engager les prparatifs de la CdP-1. Les prparatifs inclurent la discussion de sujets tels que le programme et budget du Secrtariat, les fonctions du Mcanisme Mondial et les arrangements administratifs qui sy rapportent, et ltablissement du CST. En dpit des progrs considrables raliss, en particulier dans le domaine de la coopration scientifique et technique, certaines questions importantes, comme celles concernant la taille et la composition du Bureau de la CdP,  les institutions htes et certaines fonctions du Mcanisme Mondial, ntaient toujours pas rsolues la fin de la dernire session du CIND.

 

La CdP-1: La Premire Confrence des Parties (CdP-1) de la CCD se runit Rome, en Italie, du 29 septembre au 10 octobre 1997. Le CST devait tenir simultanment sa premire session les 2 et 3 octobre. Les ordres du jour de la CdP-1 et du CST-1 portrent principalement sur les questions d'organisation. Les dlgus choisirent Bonn, Allemagne, comme rsidence du Secrtariat Permanent, et le Fonds International pour le Dveloppement Agricole (FIDA) comme l'organisation devant administrer le Mcanisme Mondial. Sur recommandation du CST, la CdP tablit un groupe spcial pour la supervision de la continuation du processus d'valuation des repres et indicateurs et dcida de charger le CST-2 d'examiner les liens entre les connaissances traditionnelles et la technologie moderne. Une runion Plnire fut consacre au dialogue entre les ONG et les dlgus. Ces derniers devaient par la suite adopter une proposition appelant consacrer des runions Plnires, au cours des CdP venir, au dialogue avec les ONG.

 

La CdP-2: La  Seconde Confrence des Parties (CdP-2) se runit Dakar, au Sngal, du 30 novembre au 11 dcembre 1998. Le CST se runit en parallle la CdP du 1er au 4 dcembre. Les dlgus y approuvrent les dispositions relatives aux liens institutionnels entre la Convention et le Secrtariat de l'ONU et l'Accord concernant le Sige, conclu avec le gouvernement allemand. Le Secrtariat s'installa en Allemagne dbut 1999. La CdP approuva galement les ajustements apports son budget et adopta les rgles de procdures en suspens concernant les membres du Bureau, mais garda entre crochets le libell concernant le vote majoritaire en l'absence de consensus. Les pays d'Europe Centrale et de l'Est furent invits soumettre la CdP-3 un projet d'annexe de mise en uvre rgionale. Le CST tablit un groupe spcial pour le suivi de ses dbats sur les liens entre les connaissances traditionnelles et modernes. Les dlgus abordrent les dcisions concernant la stratgie moyen terme du Secrtariat, l'adoption du Mmorandum d'Entente conclu entre la CdP et le FIDA concernant le Mcanisme Mondial, et la proposition du G-77/Chine appelant l'tablissement d'un Comit sur l'Evaluation de la Mise en uvre de la Convention.

 

COMPTE RENDU DE LA CdP-3

 

La Troisime  Confrence des Parties de la Convention sur la Lutte Contre la Dsertification s'ouvrit par une crmonie de bienvenue l'aprs-midi du lundi 15 novembre 1999. Marco Antonio De OLIVERA MACIEL, Prsident en exercice du Brsil, et plusieurs autres officiels du Gouvernement Brsilien et des Nations Unies souhaitrent la bienvenue aux participants. MACIEL mit en exergue l'engagement de son pays en faveur de l'environnement et de la promotion du dveloppement durable. Roberto MAGALHES MELO, Maire de la ville de Recife, nota la pertinence de la tenue de la CdP-3 dans une rgion touche par la scheresse et la dsertification. Jose SARNEY FILHO, Ministre Brsilien de l'Environnement, fit part de son espoir de voir cette Convention servir d'instrument de lutte contre la dsertification et d'assistance en matire de dveloppement conomique pour les rgions touches. Jarbas DE ANDRADE VASCONCELOS, Gouverneur de Pernambouco, souligna l'importance de mettre contribution les efforts de tous pour une lute commune visant l'amlioration de la qualit de vie des populations vivant dans des rgions comptant parmi les plus arides du monde.

 

Theo-Ben GURIRAB, Prsident de l'Assemble Gnrale de l'ONU, se flicita des 159 ratifications obtenues ce jour, mit en relief le rle actif des pays Africains dans la mise en application de la Convention et appela les autres pays suivre l'initiative Africaine. Le Secrtaire Excutif de la CCD, Hama Arba DIALLO, souligna que le propos de la CCD ne concerne pas uniquement la rhabilitation des ressources naturelles mais elle se veut galement un instrument multilatral favorisant la rduction de la pauvret et le renforcement du dveloppement durable. Aprs la crmonie d'ouverture, le Prsident de la CdP-2, Souty TOURE (Sngal) ouvrit la session Plnire et nota l'engagement des organes chargs de la mise en uvre de la Convention. Il dclara que le nombre des accessions indiquait que les Parties sont sur le bon chemin pour inverser les effets de la dsertification. Les dlgus devaient ensuite lire par acclamation Jose SARNEY FILHO, Prsident de la CdP-3.

 

SARNEY FILHO introduisit ensuite le point 3 de l'ordre du jour, Adoption de l'ordre du jour et du calendrier des travaux (ICCD/COP(3)/1 et Corr.1). Le CANADA proposa que l'intgration des ONG dans le programme officiel ait lieu au cours de la premire semaine pour s'assurer que leurs contributions soient d'un apport significatif dans les dlibrations de la CdP. Une session de dialogue avec les ONG fut ainsi change de la deuxime semaine au vendredi de la premire semaine. Avec cette modification, les dlgus adoptrent l'ordre du jour et le programme des travaux.

 

SARNEY FILHO annona ensuite les nominations des autres membres du Bureau, y compris celle du Prsident du CST et rappela aux dlgus que le rglement intrieur prvoyait neuf Vice-Prsidents et un Prsident du CST, avec le Prsident de la session, et que chacune des rgions gographiques devait tre reprsente par au moins deux membres. Les nominations taient comme suit: Pascal Yoadimnadji (Tchad); Koffi Santy Sany Adade (Togo); Abdul Hamid Al-Munajed (Syrie); Ali Bin Saad Altokhais (Arabie Saoudite); Lazea Gheorghe (Roumanie); Jafarov Ogtay (Azerbadjan); Maria Antnia Masana (Prou); Sange de Silva (Canada);et Victor Louro (Portugal). Louro servit galement en qualit de Rapporteur. A la tte du CST fut nomm Moses MUNEMO (Zimbabwe). Les dlgus s'accordrent par ailleurs sur l'tablissement d'une Grande Commission (CG) charge d'examiner la proposition concernant l'annexe additionnelle, les rgles de procdure en suspens, entre autres sujets. John ASHE (Antigua et Barboude) fut dsign sa tte et invit assister aux runions du Bureau.

 

Les dlgus examinrent ensuite la documentation relative l'accrditation des organisations non gouvernementales et intergouvernementales (ICCD/COP(3)/15 et Add.1) et procdrent l'accrditation d'une nouvelle organisation internationale (ECOWAS/CEDEAO, Communaut Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest) et de 59 autres ONG.

 

LES DELIBERATIONS DE LA PLENIERE

 

DECLARATIONS DES PARTIES, DES OBSERVATEURS ET DES ORGANISATIONS INTERNATIONALES: Un certain nombre de Parties, d'observateurs, d'agences des Nations Unies, d'organisations internationales et d'ONG prsentrent des dclarations d'ouverture, le mardi 16 novembre. Le Secrtaire Excutif de la CCD, DIALLO, attira l'attention sur les programmes d'actions nationaux (PAN) et sur les programmes d'actions rgionaux et sous-rgionaux (PAR et PASR) que bon nombre de Parties avaient formuls.

 

La GUYANE, au nom du G-77/CHINE, souligna le rle important devant tre jou par le Mcanisme Mondial, en particulier dans les domaines du renforcement des partenariats et de la mobilisation des ressources financires, aux niveaux national, rgional et sous-rgional. L'oratrice mit galement en relief la ncessit d'intgrer les units de coordination rgionale en Afrique, en Asie et en Amrique Latine et Carabes, dans le budget. Elle nota le besoin de renforcer les liens avec d'autres conventions, organisations internationales, organisations, institutions et agences pertinentes et prcisa que l'application de la CCD restait largement tributaire de la capacit du CST fournir la CdP des donnes et des avis pertinents.

 

La FINLANDE, au nom de l'UE, accueillit favorablement les rapports nationaux Africains, en tant que source de valeurs, d'expriences acquises et d'enseignements tirs de la lutte contre la dsertification. Le reprsentant souligna l'impratif de travailler de manire constructive sans perdre de vue le thme principal de l'valuation de la mise en application de la CCD. Il mit galement l'accent sur la ncessit de rationaliser les stratgies de dveloppement dans les pays touchs et de s'assurer des synergies avec d'autres conventions.

 

Le BENIN, au nom du GROUPE AFRICAIN, appela la CdP-3 prendre une dcision sur l'tablissement d'un comit charg de l'valuation de la mise en application de la Convention et souligna la ncessit d'une stratgie moyen terme pour le Secrtariat. Le LESOTHO, la COLOMBIE et de nombreux autres pays soulignrent la ncessit d'une assistance financire en faveur des pays en dveloppement, indiquant que le Mcanisme Mondial se devait d'apporter son soutien l'laboration des rapports nationaux et des programmes d'action. la REPUBLIQUE DE COREE et d'autres ajoutrent la ncessit d'un renforcement des capacits, d'une assistance technique et de partenariats et soulignrent l'importance du rle jou par les ONG locales et internationales dans l'excution des PAN.

 

Un certain nombre de reprsentants d'organisations internationales devaient galement s'adresser la CdP. La Ligue Arabe, l'Agence Internationale de la Francophonie et la FAO parlrent de leurs activits touchant la lutte contre la scheresse et la dsertification. La Convention de Ramsar sur les Zones Humides mit l'accent sur les synergies existantes avec la CCD. Le PNUD mit en relief l'importance du rle de la socit civile et la ncessit de promouvoir la gouvernance locale et le soutien des initiatives communautaires. L'UNESCO annona la signature d'un mmorandum d'entente avec la CCD pour la collaboration dans les domaines de la science, de l'ducation et de la culture.

 

LE SEGMENT SPECIAL: Le Segment Spcial se droula du lundi 22 au mercredi 24 novembre. 96 officiels, dont 27 ministres et ministres adjoints, 3 chefs d'agences des Nations Unies et 3 chefs d'organisations internationales y ont pris la parole. Le mardi 23 novembre, les dlgus reurent un rapport du Snateur Grant CHAPMAN (Australie) sur la Table Ronde Interparlementaire et prirent note de sa dclaration.

 

Dans son allocution de bienvenue, le Secrtaire Excutif de la CCD, DIALLO, nota que si les CdP prcdentes avaient trait des mcanismes de mise en uvre, la CdP-3 est la premire plancher sur les rapports nationaux concernant la mise en application de la CCD. Le Prsident de la CdP-3, SARNEY FILHO, exprima l'espoir du Brsil de parvenir un Mandat de Recife incluant une dclaration d'engagements pour les dix prochaines annes, focalise sur l'nergie, la gestion de l'eau, le reboisement et la cration de nouvelles forts, les connaissances traditionnelles, les systmes d'alerte avance et les indicateurs d'valuation de la mise en application de la CCD.

 

Le Directeur Excutif du PNUE, Klaus TPFER, au nom du Secrtaire Gnral de l'ONU, Koffi ANNAN, compte tenu de ses liens avec les changements climatiques, la biodiversit, la famine et les conflits sociaux et politiques. Au nom du PNUE, TPFER devait souligner les liens troits entre dsertification et pauvret, en indiquant que les stratgies visant l'amlioration de l'environnement doivent prendre en ligne de compte de la sagesse des femmes et la coopration avec l'ensemble des concerns.

 

Le Prsident du FIDA, Fawzi AL-SULTAN, nota que si le FIDA avait t mis au courant que le Mcanisme Mondial allait tre financ de manire inadquate, il aurait retir son offre d'abriter le Mcanisme. Le Fonds pour l'Environnement Mondial (FEM), en la personne de son Directeur Gnral, Mohamed EL-ASHRY, attira l'attention sur le nouveau programme oprationnel du FEM de gestion intgre des cosystmes et sur le nouveau partenariat mis en place avec ses agences d'excution dans le domaine de la lutte contre la dgradation des eaux et des sols, avec au dpart un accent plac sur l'Afrique.

 

Dans leurs interventions, les orateurs abordrent de nombreux thmes dont: le mcanisme Mondial et le financement de la mise en uvre de la Convention, le rle de la socit civile, les liens entre la dsertification et la pauvret, les synergies entre les Conventions de Rio et la mondialisation de la Convention.

 

 

Le G-77/CHINE nota que les pays en dveloppement Parties accordaient une haute priorit leurs responsabilits et exprima l'espoir que la non-participation un niveau ministriel des pays industrialiss ne refltait pas un affaissement de leur volont politique. Le BURKINA-FASO fit part de sa dception d'avoir eu constater au cours de la premire semaine de la CdP-3 que bon nombre de pays semblaient se rtracter par rapport aux engagements pris durant la ngociation de la Convention. Le Comit Permanent Inter-Etats de Lutte Contre la Scheresse dans le Sahel (CILSS) dplora la faiblesse du niveau de la participation de plusieurs pays la CdP.

 

Plusieurs pays soulignrent que davantage de ressources avaient besoin d'tre mises disposition, travers le Mcanisme Mondial. La SUISSE dclara que la mise en uvre des PAN dpendait du rle du mcanisme Mondial dans sa fonction d'intermdiaire et mit en garde la CdP contre sa micro-gestion et contre l'adoption de dcisions bureaucratiques qui occasionneront des dpenses administratives leves. La MAURITANIE suggra que le Mcanisme Mondial soit dot de trois units, une unit pour chacune des rgions touches, et doive organiser des runions rgulires dans chacune des sous-rgions Africaines pour laborer les modalits oprationnelles et faciliter l'accs aux financements. Le BOTSWANA dclara que le Mcanisme Mondial n'avait pas t la hauteur des attentes et demanda aux pays industrialiss de "cesser de dplacer le montant de but, chaque fois que nous contrlons la balle".

 

Concernant les finances ncessaires la mise en uvre, l'UE et le DANEMARK insistrent sur l'utilisation des institutions et des mcanismes existants, tels que le FEM. Le BENIN, la TUNISIE et d'autres suggrrent que le FEM devrait oprer en tant que mcanisme de financement pour toutes les Conventions de Rio. L'ALLEMAGNE nota que l'un des plus grands dfis sur la route de la CCD consistait s'intgrer dans les fora tablis de cooprations bilatrale et multilatrale en matire de dveloppement et mit en exergue le rle de chef de file comme tant un moyen important de coordination et de collecte de fonds. La NORVEGE nota que les pays de l'OCDE se trouvaient aujourd'hui plus loigns de l'objectif consistant consacrer 0.7% du PNB pour l'APD, qu'ils ne l'taient en 1992, et dclara qu'alors que certains parlent du rle de plus en plus important de l'investissement priv, force est de constater que ses fonds ont tendance ne pas parvenir aux plus pauvres et aux environnements les plus fragiles. Le PAKISTAN nota que les pays industrialiss ont la responsabilit importante d'apporter leur soutien la mise en uvre de la CCD dans les pays en dveloppement et que les pays en dveloppement ont l'obligation de trouver le soutien financier et technologique auprs des secteurs priv et non gouvernemental. Le ZIMBABWE nota que ses efforts dans le domaine de la lutte contre la dsertification avaient impliqu la recherche de sources de financements domestiques, y compris auprs des organes gouvernementaux, nationaux et locaux, des ONG et du secteur priv.

 

Le BENIN, le CAP-VERT, le TOGO et d'autres soulignrent la ncessit d'une coordination efficace entre le Mcanisme Mondial et le Secrtariat. Le GHANA, le MAROC et le BURUNDI recommandrent de renforcer le Secrtariat, de manire le rendre en mesure de remplir sa mission et appela l'approbation de son budget. MYANMAR dclara que les units de coordination rgionale taient susceptibles d'avoir jou un rle important dans la promotion de la coordination rgionale et de la mise en uvre effective des PAR. Le TADJIKISTAN appela le Secrtariat apporter un soutien financier l'organisation d'une runion de coordination Bangkok pour la rgion Asiatique. PALAU appela le Secrtariat de la CCD tenir une runion rgionale, en faveur des petits Etats insulaires. Le MALAWI, le MALI et la ZAMBIE soulignrent l'importance de l'valuation de la mise en application et appuyrent la mise en place d'un comit pour ce faire. La SUEDE fit part de ses rserves concernant les propositions impliquant les organes subsidiaires et le Secrtariat dans des travaux au-del de l'assistance devant tre apporte aux pays dans l'laboration de leur PAN.

 

Les expriences tires de la mise en uvre de la Convention aux niveaux national et rgional furent galement abordes par plusieurs dlgus. Le KENYA dclara que les rapports nationaux Africains ont t produits de manire efficace du point de vue cot et qu'ils fournissaient des expriences utiles pour d'autres rgions. Le ROYAUME-UNI insista sur l'utilisation des rapports nationaux pour examiner les enseignements tirs et les plans d'actions du futur. L'UNION DU MAGHREB ARABE, la Banque Africaine de Dveloppement (BAD), l'Autorit Intergouvernementale charge du Dveloppement (IGAD) et d'autres organisations mirent en relief leurs contributions au niveau de l'assistance apporte aux pays dans la mise en excution de leurs PAN.

 

La GAMBIE et d'autres soulignrent le besoin d'identifier les outils permettant d'intgrer les stratgies mises en place pour l'radication de la pauvret. Le CANADA et le BRESIL appelrent l'OMC revoir les pratiques commerciales ayant des effets adverses sur l'conomie des pays en dveloppement.

 

La mise en application de la CDD devait tre galement examine dans le cadre de la promotion de la dmocratisation. L'ALLEMAGNE souligna l'importance de la dcentralisation des cadres participatifs et du droit de la socit civile jouer un rle important dans l'utilisation des ressources naturelles. La NORVEGE mit l'accent sur la ncessit de la paix, de la dmocratie et du respect des droits de l'homme, dans le cadre du dveloppement durable. Le NIGERIA nota que son nouveau gouvernement a restaur la libert d'expression et d'association et fait voluer le pays vers une stabilit politique, lesquelles constituent des conditions pralables pour le dveloppement durable. Le MALAWI encouragea les gouvernements renforcer les ONG en tant que moyen de promotion de la dmocratisation.

 

Plusieurs Parties firent ressortir les similarits entre les conventions de Rio et reconnurent les avantages susceptibles d'tre tirs de la coordination de leur mise en uvre. L'UE dclara que la recherche des synergies doit constituer l'objectif majeur de la mise en uvre, aux niveaux national et communautaire. La NAMIBIE affirma que de tels liens garantissaient une utilisation efficace des rserves. La CCCC et la CDB notrent les opportunits de synergie avec la CCD.

 

De nombreux pays accueillirent favorablement l'adjonction ventuelle d'une annexe de mise en uvre rgionale pour les pays d'Europe Centrale et de l'Est dont plusieurs devaient noter leur souhait de ratifier la Convention.

 

L'INITIATIVE DE RECIFE: Au cours du Segment Spcial, le BRESIL proposa de formuler un Mandat de Recife appelant les Parties revisiter et raffirmer leurs engagements l'gard du processus de la CCD. Ce projet fut examin dans des runions informelles au cours de la deuxime semaine de la CdP-3 o les dlgus devaient dbattre de l'opportunit d'laborer un mandat dans le cadre de la CCD. Ils s'accordrent finalement sur une Initiative de Recife.

 

Le vendredi 26 novembre, la CdP adopta l'Initiative de Recife pour l'amlioration de la mise en application de la CCD (ICCD/COP(3)/L.22). L'Initiative appelle la formulation d'une amlioration d'engagements la CdP-4, focalise sur un certain nombre de domaines thmatiques et sectoriels spcifiques, inscrits dans un calendrier approuv. L'Initiative ritre par ailleurs la ncessit d'adopter des mesures pour l'radication de la pauvret; raffirme le besoin de mobiliser des ressources financires et de promouvoir le transfert des technologies et du renforcement des capacits pour la lutte contre la dsertification; souligne l'impratif d'intgrer la mise en uvre de la CCD dans les stratgies de dveloppement national des pays touchs; et, met en relief l'importance de poursuivre les travaux sur les repres et les indicateurs et de mettre disposition l'expertise ncessaire au soutien de l'excution de la CCD, aux niveaux national, sous-rgional et rgional. Le Secrtariat nota la requte de l'ARGENTINE de prendre en ligne de compte dans le programme de travail de la CdP-4, la rsolution adopte (ICCD/COP(3)/L.11).

 

LE DIALOGUE AVEC LES ONG: La Plnire se runit le vendredi 19 novembre et le mercredi 24 novembre pour discuter de l'inclusion des activits des ONG dans le programme de travail de la CdP. Au cours de la premire semaine, les ONG prsentrent des tudes de cas sur les partenariats tablis au niveau institutionnel. Evelyne DE MELHO FIGUEIREDO, MORABI (Cap-Vert), parla des partenariats probants mis en place entre le gouvernement, les ONG et la socit civile, notamment les associations d'agriculteurs et les organisations fminines, dans le processus des PAN, et voqua les srieux problmes auxquels les ONG se trouvent confrontes en raison du manque de financement et de capacits institutionnelles.

 

Florent OUERADOUGOU de l'Association des Volontaires pour le Dveloppement et la Lutte Contre la Dsertification (Burkina-Faso) souligna l'implication de tous les concerns dans les prises de dcisions et dans le processus de mise en uvre. Juliana ZEIDLER, de la Desert Research Foundation (Namibie), donna un aperu sur les expriences de son organisation en matire de gestion des partenariats et mit en relief la participation des femmes et la ncessit de partenariats long terme avec les dtenteurs des enjeux, travers les organisations de base communautaire.

 

L'UE suggra de consacrer davantage de temps aux ONG dans le programme de travail de la CdP. L'ISLANDE, le BRESIL, la SYRIE, la MONGOLIE et d'autres encouragrent les Parties s'assurer de l'implication de la socit civile et des concerns dans le processus des PAN. Le CHILI fit l'loge du rle jou par les ONG au niveau de la formation et des campagnes de sensibilisation. La MAURITANIE dclara que les programmes nationaux doivent trouver des financements pour le renforcement de l'action des ONG. L'INSTITUT ISLAMIQUE AFRO-AMERICAIN souligna l'importance de mettre en place des procdures permettant l'accs des ONG au financement de projets communautaire de lutte contre la dsertification.

 

Le mercredi 24 novembre, les dlgus entendirent des prsentations sur la promotion du rle des femmes dans le processus des PAN. Ruth MUBIRU du Women's Caucus de RIOD (Ouganda) exhorta les dlgus et les partenaires apporter leur soutien aux programmes mis en place en faveur des femmes, travers le renforcement des capacits, la formation, la conscientisation, l'ducation et les micro-crdits. Maiga Sina DAMBA, de l'AFAD (Mali), identifia la ncessit: de mettre en place des projets de dveloppement pour les femmes et par les femmes; d'acqurir une visibilit dans les processus dcisionnels; de promouvoir la dcentralisation; de mettre en place des processus sexo-spcifiques et d'accder des mcanismes de financement pour la concrtisation des femmes. Najwaz ESSAIRIA, ENDA-Maghreb (Maroc) souligna l'importance des processus participatifs et de l'implication quitable des femmes dans les PAN. Edualda TORES, Fundaa Grupo Esquel Do Brasil, mit en relief les activits de son organisation dans la diffusion de l'information sur les risques de dsertification et nota l'importance d'instituer des liens permanents et interactifs entre les ONG, aux niveaux local, dpartemental et national. Enoch OKPARA, Nigeria Environnemental Study/Action Team, nota le besoin d'impliquer les femmes dans la mise en valeur des terres dgrades marginalises, notamment travers des projets communautaires intgrs. Jacqueline NKOYOK, CONGAC (Cameroun) appela l'implication des femmes des zones rurales dans la lutte contre la dsertification, travers le renforcement des capacits, les campagnes de sensibilisation et d'information, l'accs aux ressources de la terre et la prise de dcisions tous les niveaux. Elle donna lecture une Dclaration des femmes, l'adresse de la CdP-3, soulignant l'importance d'une participation quitable des femmes dans les processus de la CCD et des PAN.

 

Les dlgus apportrent en gnral leur soutien la dclaration et la ncessit d'impliquer les femmes, en particulier celles des zones rurales, dans les processus de la CCD et des PAN. La SUEDE nota que le rle des femmes s'est maintenu un niveau prioritaire dans le processus de la CCD depuis le dbut, mais demanda si la Convention a pu percevoir une volution dans la situation des femmes. Avec la MAURITANIE et d'autres, l'orateur ajouta que les dlgations nationales devraient compter davantage de femmes dans leurs rangs.

 

INCLUSION DES ACTIVITES DES ONG DANS LE PROGRAMME DE TRAVAIL OFFICIEL DE LA CdP: Un projet de dcision appelant l'amlioration de la participation des ONG dans le programme de travail de la CdP (ICCD/COP(3)/L.24) fut introduit par l'UE, au cours de la Plnire du vendredi 26 novembre. Le reprsentant nota que des consultations ont t tenues avec les ONG et d'autres dlgations. La CdP adopta la dcision qui reconnat le rle important des ONG, des organisations de base communautaire et d'autres membres de la socit civile, dans la mise en application de la CCD et stipule qu'ils auront l'occasion d'exprimer leurs points de vue coordonns dans les sessions de la CCD et dans les runions de ses organes subsidiaires. La dcision invite par ailleurs la communaut internationale, et en particulier, les pays industrialiss apporter leur soutien et s'assurer d'une participation plus importante des ONG, travers la coopration bilatrale, et travers des contributions au Fonds Complmentaire administr par le Secrtariat.

 

LA GRANDE COMMISSION

 

La GC entama ses dlibrations le mardi 16 novembre et se runit jusqu'au mercredi 24 novembre. L'ordre du jour de la GC incluait le programme et budget, les rgles de procdure en suspens, l'adjonction d'une annexe de mise en uvre rgionale additionnelle, l'laboration des annexes contenant les procdures d'arbitrage et de conciliation, la stratgie moyen terme du Secrtariat, l'valuation du mcanisme mondial et les procdures de la rsolution des questions touchant la mise en uvre. La GC examina brivement les points de son ordre du jour puis poursuivit les dbats dans des consultations informelles. Le Prsident de la GC, John ASHE, facilita les consultations autour du programme et budget jusqu'au mercredi 24 novembre, date laquelle Torben MAILAND CHRISTENSEN (Danemark) prit la relve. Franklin MOORE (Etats-Unis) facilita les discussions autour des procdures retenir pour l'valuation de la mise en uvre de la Convention, de la coopration avec d'autres conventions et institutions pertinentes, du projet de mmorandum d'entente entre la CdP et le FIDA et le programme de travail de la CdP-4. Michael ELLIS (Royaume-Uni) facilita les discussions autour de la stratgie moyen terme, des clauses d'arbitrage et de conciliation, de la Rgle 47 du Rglement Intrieur et de la revue du Mcanisme Mondial. Bo KJELLN (Sude) facilita les discussions autour du projet de dcision concernant l'annexe de mise en uvre rgionale additionnelle.

 

PROGRAMME ET BUDGET: La GC examina le programme et budget de la biennale 2000-2001 et la situation des questions extrabudgtaires, le mardi 16 novembre, puis dfra les discussions un groupe informel facilit par le Prsident de la GC, ASHE. Les consultations informelles furent menes du mardi 16 novembre au mercredi 24 novembre, date laquelle la GC adopta, avec l'objection de l'UE, un programme de dcision du Prsident. Les consultations devaient reprendre jusqu' mercredi 26 novembre pour la rvision du projet de dcision.

 

Au cours de leur dbat initial, mardi 16 novembre, durant lequel les dlgus procdrent l'examen du programme et budget de la biennale 2000-2001 (ICCD/COP(3)/2 et Add.1, ICCD/COP(3)/4 et Add.1 et 2), le Secrtariat prsenta les principaux domaines de la croissance budgtaire correspondant la ncessit de fournir des services plus efficaces aux Parties, de faciliter l'laboration des rapports nationaux et de renforcer les capacits administratives du Secrtariat. L'oratrice nota galement la proposition d'tablir des postes supplmentaires au cours de la priode 2000-2001 et l'installation et l'entretien du Systme de Gestion Intgre de l'Information (IMIS), Bonn.

 

Dans le dbat qui suivit, l'UE ajouta qu'on pouvait encore amliorer la transparence au niveau du budget et appela tablir dans les rapports une distinction entre les activits couvertes par le budget central et celles couvertes par les fonds extra-budgtaires. La reprsentante souhaita avoir des claircissements, entre autres sur la part des ressources destines au personnel du Secrtariat allou au CST et les justificatifs des recrutements proposs par le Secrtariat.

 

Le G-77/CHINE suggra de maintenir la ligne des imprvus envisags dans le calcul des cots de confrence, en attendant l'adoption par l'Assemble Gnrale de l'ONU d'une rsolution concernant la couverture de ces cots. L'orateur souhaita avoir des claircissements sur: la structure du budget et la non-intgration du budget du Mcanisme Mondial dans le budget de la Convention; l'absence dans le budget des cots associs aux units de coordination rgionale; et, les fonctions nouvelles et supplmentaires exigeant l'utilisation du systme IMIS. Au sujet du programme et budget du Mcanisme Mondial propos en annexe, l'orateur nota que certaines activits prsentes ne sont pas conformes aux activits adoptes par la CdP-1.

 

Le CANADA, au nom de JUSCANNZ, appela des consultations informelles-informelles autour du budget. Le BENIN, au nom du Groupe Africain, affirma que le budget ne tenait pas compte des travaux du Comit charg de l'Evaluation de la Mise en Application de la Convention et requit des claircissements sur les ressources du Mcanisme Mondial durant l'exercice 1999 et sur le besoin d'accrotre cette ligne budgtaire pour la biennale 2000-2001.

 

La GC examina brivement par ailleurs le rapport du Secrtariat sur l'valuation de la situation des fonds extra-budgtaires (ICCD/COP(3)/ 3 et Add.1), le mardi 16 novembre. Le rapport dcrit les activits et les dpenses effectues dans le cadre du fonds fiduciaire durant le premier semestre de 1999 et donne une estimation des cots pour les activits devant tre menes au cours des mois restants de 1999, si des contributions suffisantes sont reues. La GC dfra la suite de l'examen de ces deux questions budgtaires un groupe informel.

 

Au cours des consultations, l'UE et le G-77/CHINE exprimrent des points de vue divergents, au sujet de l'accroissement du budget du Secrtariat. Il y eut galement des accords autour des points de savoir s'il fallait prvoir une augmentation gale dans le budget du Secrtariat et dans celui du mcanisme, si le budget du mcanisme mondial devait tre spar de celui du Secrtariat et les exigences requises du Secrtariat dans ses rapports la CdP.

 

Le mercredi 24 novembre, le Prsident de la GC prsenta un projet de dcision pour adoption par la GC. L'UE indiqua qu'elle souhaitait avoir de nouvelles consultations autour du projet. Le prsident de la GC acheva le processus d'adoption, notant l'objection de l'UE. Le projet de dcision: confirme l'autorisation octroye par la CdP au Secrtaire Excutif d'effectuer des transferts entre les principales lignes budgtaires, y compris celles consacres au Mcanisme Mondial jusqu' hauteur de 15% du total des dpenses, condition d'appliquer une limite de moins de 25% pour chacune des lignes budgtaires. Le projet requiert par ailleurs du Secrtaire Excutif la prsentation la CdP-4 d'un rapport sur les performances financires du budget de la Convention et de proposer tout ajustement jug ncessaire pour la biennale 2000-2001.

 

Les consultations se poursuivirent sous la prsidence de Mailand CHRISTENSEN (Danemark), au cours de la Plnire finale de la CdP, samedi 27 novembre tt le matin. Les dlgus y prirent note du consensus et adoptrent le budget rvis sans outre commentaire. Dans la dcision finale (ICCD/COP(3)/L.18/Rev.1), la CdP approuve un budget net, hauteur de US$ 12.524.000 pour la biennale 2000-2001 et confirme son autorisation au Secrtaire Excutif d'effectuer des transferts entre les lignes budgtaires, l'exception de la ligne budgtaire consacre au Mcanisme Mondial. Il requiert par ailleurs du Secrtaire Excutif de prsenter la CdP-4 un rapport sur:

 

  • la ncessit, la faisabilit et les modalits des units de coordination rgionale et les cots impliqus, en vue de permettre la CdP de prendre une dcision;

     

  • la performance financire du budget de la Convention;

     

  • la soumission de propositions concernant la manire d'amliorer la budgtisation et le processus des rapports, en tenant compte des dveloppements et des pratiques adoptes dans le cadre de la CCCC, de la CdP et d'autres organisations intergouvernementales pertinentes et la proposition de tout ajustement jug ncessaire pour la biennale 2000-2001; et,

     

  • la situation du fonds fiduciaire tabli dans le cadre des rgles financires et les points de vue des Parties concernant la manire d'amliorer les rapports financiers devant tre soumis la CdP.

     

LA STRATEGIE A MOYEN TERME: La GC examina la Stratgie Moyen Terme du Secrtariat (ICCD/COP(3)/6), le mardi 16 et le mercredi 17 novembre. Les principales composantes de la Stratgie propose incluait: la prise de dispositions efficaces pour les sessions de la CdP; l'tablissement de liens avec d'autres conventions; le renforcement de la sensibilisation du public; la promotion de la coopration avec les entits publiques et prives; la contribution aux efforts visant l'radication de la pauvret; et, la contribution la promotion du rle des femmes et des principaux groupes sociaux, y compris des ONG.

 

Le CANADA nota que la Convention ne prvoyait pas de rle oprationnel pour le Secrtariat, mme si certains libells de la Stratgie Moyen Terme indique le contraire. Le BENIN, au nom du G-77/CHINE, regretta l'absence de propositions spcifiques pour la reformulation de la stratgie. Ce point de l'ordre du jour n'tant pas programm tre discut mardi aprs-midi, l'UE se rserva la droit de le revisiter, aprs consultations au sein de son groupe. Le mercredi 17 novembre, la GC reprit l'examen de la Stratgie. L'UE souligna que le Secrtariat n'et pas un organe d'excution et qu'il ne doit pas se surcharger d'activits programmatiques. L'orateur prcisa que le Secrtariat doit s'acquitter des activits qui lui sont assignes sans dupliquer le travail des autres, cooprer avec les secrtariats des autres conventions, promouvoir la prise de conscience et faciliter les changes et la diffusion de l'information. Le BENIN attira l'attention sur une proposition du G-77/CHINE appelant un projet de dcision et suggra de s'en servir comme point de dpart pour des consultations informelles. Michael ELLIS fut sollicit de faciliter les consultations informelles autour de ce sujet. Le lundi 22 novembre, la GC adopta une proposition appelant un projet de dcision labore par le groupe informel. La CdP adopta le projet de dcision le vendredi 26 novembre.

 

Dans la dcision finale, la CdP prend note de la rvision de la Stratgie Moyen Terme du Secrtariat et l'attache la dcision pour information. Le texte souligne en outre que la mise en application effective de la Convention ncessite d'tre facilite par un Secrtariat fort et capable. Il requiert du Secrtariat: d'tablir des priorits dans son programme d'activits; de faciliter l'valuation effective de la mise en application, travers la compilation, le rsum et la synthse de tous les rapports concernant la mise en uvre; et, d'entreprendre une revue de ses activits et de soumettre un rapport la CdP-6.

 

 

LES PROCEDURES ET MECANISMES ADDITIONNELS POUR L'EVALUATION DE LA MISE EN APPLICATION DE LA CONVENTION: La GC se runit le jeudi 18 novembre pour procder l'examen des procdures et des mcanismes additionnels ncessaires l'valuation de la mise en application de la Convention (ICCD/COP(3)/17). Elle dcida de dfrer la question des consultations informelles facilites par Franklin MOORE, notant qu'elle avait des liens avec diffrents sujets en cours d'examen informel. Le groupe informel se runit tout au long de la deuxime semaine et parvint conclure un accord, tard le vendredi 26 novembre. Au cours des consultations, des points de vue divergents furent exprims quant la ncessit d'un comit charg de la mise en uvre de la Convention.

 

Le vendredi 26 novembre, la Plnire adopta une rsolution sur les procdures ou les mcanismes institutionnels additionnels visant aider la CdP dans l'valuation rgulire de la mise en application de la Convention (ICCD/COP(3)/L.23). La dcision stipule qu'un groupe de travail spcial doit tre tabli la CdP-4 pour la revue et l'analyse des rapports soumis aux CdP-3 et 4. Elle rappelle que les rapports soumis par les Parties, ainsi que les avis et les donnes fournis par le CST et le Mcanisme Mondial serviront de plate-forme l'valuation de la mise en application de la Convention lors de la CdP-4 et invite les Parties et les autres organisations et institutions intresses soumettre des propositions crites concernant la ncessit d'tablir un comit charg de la revue de la mise en application de la Convention, le 30 avril 2000, au plus tard, propositions qui seront compiles par le Secrtariat, aux fins de faciliter leur examen et la prise d'une dcision la quatrime et, si ncessaire, la cinquime session de la CdP.

 

EXAMEN DES RAPPORTS SUR LA MISE EN APPLICATION DE LA CONVENTION: Le vendredi 26 novembre, la Plnire adopta le projet de dcision sur la considration des rapports concernant la mise en application de la Convention (ICCD/COP(3)/L.13). Dans la dcision finale, la CdP encourage les pays en dveloppement touchs Parties: renforcer les rformes en cours, en vue d'une plus grande dcentralisation; poursuivre les efforts de mise en uvre de la Convention, au niveau local; renforcer les liens entre les points focaux nationaux et les autorits charges de la coopration en matire de dveloppement; et, amliorer l'intgration de la mise en application de la Convention dans les stratgies de dveloppement nationales. La dcision reconnat par ailleurs le rle important jou par les organisations sous-rgionales et rgionales Africaines dans la mise en uvre des PAR et des PASR et recommande aux pays en dveloppement touchs Parties de s'assurer que les deux programmes ne portent pas sur des projets ou des activits similaires ceux drivs des PAN.

 

Au sujet des rapports soumis par les pays industrialiss, la CdP prend note du soutien fourni par nombre de pays industrialiss Parties pour la couverture d'activits touchant la lutte contre la dsertification et note la ncessit d'tablir une distinction claire entre les contributions alloues pour la lutte contre la dsertification et les autres aides publiques au dveloppement. La CdP encourage galement les pays industrialiss Parties renforcer leurs efforts pour l'intgration de la mise en application de la CCD dans la coopration bilatrale et multilatrale en cours, et les exhorte soutenir les pays en dveloppement touchs Parties dans le renforcement des liens entre la CCD et les autres conventions de Rio.

 

Au sujet des rapports soumis par les organisations internationales et celles des Nations Unies, la CdP recommande la diffusion des expriences et des enseignements tirs de l'tablissement des rseaux techniques entre les pays touchs et l'ensemble des fora pertinents. Elle souligne galement l'importance de la coordination du travail technique entre les agences spcialises des Nations Unies et le Secrtariat. La CdP reconnat par ailleurs le rle particulier et les contributions de la socit civile dans la mise en uvre des mesures prises dans le cadre de la lutte contre la dsertification et encourage les diffrentes Parties recourir leurs capacits. En outre, la CdP: encourage les Parties valuer les progrs, travers l'utilisation des repres et des indicateurs; requiert des Parties de prendre des mesures permettant de s'assurer du renforcement des capacits des femmes, en particulier au niveau communautaire de base, travers les PAN et encourage leur participation dans les processus dcisionnels; prend note de la dcision de la CdP-3 appelant le Secrtaire Excutif de la CCD prsenter un rapport sur la ncessit et les modalits devant rgir les units de coordination rgionale; et, requiert du Secrtaire Excutif de la CCD et du Directeur Gnral du Mcanisme Mondial d'apporter leur assistance aux pays Africains touchs Parties, dans la facilitation des processus consultatifs, en vue de ngocier des accords de partenariat.

 

ACTIVITES DU SECRETARIAT VISANT A AIDER LES PAYS EN DEVELOPPEMENT PARTIES DANS L'ELABORATION DE LEURS RAPPORTS NATIONAUX: Le jeudi 18 novembre, le Secrtaire Excutif de la CCD, DIALLO, introduisit le rapport du Secrtariat relatif l'assistance apporte aux pays en dveloppement Parties dans l'laboration de leurs rapports nationaux (ICCD/COP(3)/5/Add.4 et INF.3). L'orateur mit en relief quelques-unes des principales activits menes par le Secrtariat, notamment l'organisation de runions, consacrs l'identification des besoins des pays pour la prparation des PAN, et l'introduction d'un guide pour la mise en place des PAN, l'adresse des pays Africains. Aucun commentaire ne fut exprim et aucune dcision ne fut prise.

 

LES LIENS AVEC D'AUTRES CONVENTIONS ET INSTITUTIONS PERMANENTES: Les discussions autour de l'valuation des activits de promotion et de renforcement avec d'autres conventions, organisations, institutions et agences internationales (ICCD/COP(3)/9 et Add.1) eurent lieu le jeudi 18 novembre. Le Secrtariat fit tat d'un certain nombre de mmorandums d'entente conclus avec les conventions sur les zones humides (Ramsar), les changements climatiques (CCCC) et la biodiversit CDB, ainsi qu'avec la FAO, l'UNESCO et les arrangements avec le Mcanisme Mondial. L'UE souligna l'importance de poursuivre l'troite collaboration avec d'autres conventions et d'laborer des mthodes d'valuation du travail accompli dans le cadre de ces arrangements de coopration. La MAURITANIE, au nom du G-77/CHINE, dclara qu'aucune convention ne pouvait tre entirement coordonne avec l'autre, mais qu'elles pouvaient tirer profit l'une de l'autre, travers des interventions entre leurs Secrtariats respectifs. Le dlgu mit en relief les synergies au niveau de la mobilisation des ressources pour la lutte contre la dsertification. La NORVEGE encouragea l'intgration des mcanismes d'information et de rapports entre la CCCC, la CDB et la CCD, comme moyen de renforcer la transparence. Le reprsentant de la CCCC mit en exergue les opportunits offertes pour la coopration avec la CCD, notamment dans le domaine du renforcement des capacits et de la sensibilisation du public. De nouvelles consultations suivirent au sein d'un groupe facilit par Franklin MOORE.

 

La dcision concernant la collaboration avec d'autres conventions et organes internationaux (ICCD/COP(3)/L.13) fut adopte par la CdP, le vendredi 26 novembre. Dans cette dcision, la CdP demande au Secrtaire Excutif d'accorder une attention particulire la prochaine CdP la CDB qui aura son ordre du jour une proposition de programme de travail sur la biodiversit des zones arides, ainsi qu' la prochaine CdP de la CCCC qui aura son ordre du jour les questions touchant l'utilisation des terres, modification de l'occupation des sols et foresterie; et, requiert du Secrtaire Excutif de cooprer avec le PNUE et avec les Secrtaires Excutifs des autres conventions aux fins de faciliter les changes d'informations scientifiques et techniques.

 

L'ACCORD AVEC LE GOUVERNEMENT ALLEMAND CONCERNANT LE SIEGE: Le mercredi 17 novembre, la GC examina les dispositions devant rgir le fonctionnement du Secrtariat permanent dans le cadre de l'accord conclu avec le Gouvernement Allemand concernant le Sige (ICCD/COP(3)/8). Le Secrtariat rapporta que l'accord en question tait entr en vigueur le 8 juillet 1999. Le vendredi 26 novembre, la CdP adopta un projet de dcision (ICCD/COP(3)/L.5) renouvelant son apprciation au Gouvernement Allemand pour son engagement en faveur de l'tablissement du Secrtariat de la Convention Bonn.

 

L'ANNEXE DES PROCEDURES DE CONCILIATION ET D'ARBITRAGE: Le mercredi 17 novembre, la GC examina les annexes renfermant les procdures d'arbitrage et de conciliation (ICCD/COP(3)/7). Le G-77/CHINE appuya l'tablissement d'un groupe spcial composition non limite charg d'examiner et de faire des recommandations sur ce sujet, et appela une prise de dcision la CdP-4. L'UE et d'autres ajoutrent que le Secrtariat doit analyser les progrs raliss dans le cadre d'autres conventions pertinentes et laborer un nouveau projet de proposition sur cette question, pour examen la CdP-4. Le groupe informel facilit par Michael ELLIS poursuivit l'examen de cette question. Le vendredi 26 novembre, la CdP adopta la dcision (ICCD/COP(3)/L.4) que lui avait recommande le groupe informel. La CdP y rappelle les articles de la Convention qui stipulent que la CdP doit examiner et adopter des procdures et un mcanisme institutionnel pour la rsolution des questions concernant la mise en application. Elle dcide de convoquer la CdP-4 un groupe d'experts spcial, composition non limite, pour examiner et prsenter des recommandations au sujet des procdures de rsolution des questions de mise en application, et les annexes des procdures d'arbitrage et de conciliation. Elle requiert galement du Secrtariat, la compilation des points de vue des Parties sur la manire de faire avancer la question jusqu' son examen la CdP-5.

 

LA REGLE 47 DU REGLEMENT INTRIEUR: Le mercredi 17 novembre, la CdP examina la Rgle 47 du Rglement Intrieur (ICCD/COP(3)/13) qui traite des procdures de vote dans l'absence de consensus. La MAURITANIE souligna que la Convention tait un organe politique et qu'il tait ncessaire de trouver une solution pour le mcanisme de prise de dcision, dans les meilleurs dlais possibles. L'UE suggra de suivre les progrs raliss dans le cadre d'autres conventions sur ce sujet et proposa de reporter la dcision la CdP-4. La dcision sur la Rgle 47 (ICCD/COP(3)/L.20) adopte par la CdP le vendredi 26 novembre requiert du Secrtariat de la CCD d'inscrire l'examen de cette Rgle en suspens l'ordre du jour de la CdP-4.

 

LE MECANISME MONDIAL: La GC entama l'examen du Mcanisme Mondial, le vendredi 19 novembre. Per RYDN, Directeur Gnral du Mcanisme Mondial, prsenta l'Evaluation du Rapport concernant les Politiques, les Modalits Oprationnelles et les Activits du Mcanisme Mondial (ICCD/COP(3)/CRP.3). L'orateur dclara que le Mcanisme Mondial avait besoin d'avoir ses propres ressources pour accomplir sa fonction de mise en place des partenariats et pour aider les pays lancer leurs principales activits. Il nota que le FIDA a fourni US$2.5 des US$10 millions qu'il avait promis dans son offre d'abriter le Mcanisme, prcisant que le solde sera mis disposition lorsque d'autres donateurs apporteront leurs contributions.

 

Dans le dbat qui suivit, le G-77/CHINE appela l'tablissement d'un poste pourvoir pour chacune des trois units rgionales: l'Afrique, l'Amrique Latine et Carabes, et l'Asie. Le porte-parole souligna que les fonds promis par le FIDA doivent tre librs et que le Mcanisme Mondial doit mettre disposition un inventaire complet des mcanismes financiers bilatraux et multilatraux. Il souhaita voir la stratgie oprationnelle examine de manire approfondie la CdP-4. L'UE souligna la ncessit pour le Mcanisme Mondial d'viter tout chevauchement avec les activits du Secrtariat de la CCD et remit en question l'implication du Mcanisme mondial dans les projets vocation technique. Au sujet de la stratgie oprationnelle, l'orateur encouragea le Mcanisme mondial se focaliser sur le renforcement de l'efficacit des ressources et des mcanismes de financement disponibles. D'autres commentaires devaient englober: le besoin de reflter les principes de la stratgie sous forme de plans d'action concrets; l'importance d'adopter une bonne stratgie de communication pour informer les Parties de la progression des activits; la ncessit d'tablir des rapports sur les runions du Comit de facilitation; et, un appel pour l'inclusion d'une auto-valuation dans le rapport du Mcanisme Mondial.

 

La GC devait entendre par ailleurs le rapport prsent par le FIDA (ICCD/COP(3)/12 et Add.1 et CRP.4). Vera WEILL-HALL, au nom de Takao SHIBATA, Vice-Prsident du FIDA, souligna la haute priorit accorde par le FIDA la CCD et aux approches participatives en matire de dveloppement, et nota l'troite collaboration tablie avec les ONG. L'oratrice donna galement un aperu sur le travail des membres du Comit de Facilitation dans le domaine de la conscientisation, propos de la CCD et se flicita de la rcente adhsion du PNUE et de la FAO ce comit.

 

Le G-77/CHINE nota que le rapport ne donnait pas d'indication sur ce que le FIDA tait en train de faire pour la mise disposition des US$100 millions promis pour les projets ayant trait la Convention. Le FIDA confirma son intention de consacrer ces fonds la gestion des zones arides. Un groupe informel facilit par Michael ELIS poursuivit l'examen de cette question. Les dlgus conclurent le jeudi 25 novembre, les consultations informelles autour du projet de dcision concernant la premire valuation des politiques, modalits oprationnelles et activits du Mcanisme Mondial. Le vendredi 26 novembre, la Plnire de la CdP entrina le projet de dcision sans commentaire.

 

Dans la dcision finale (ICCD/COP(3)/L.12), la CdP: raffirma que le Mcanisme Mondial fonctionnera sous l'orientation de la CdP et que c'est elle qu'il doit rendre compte, et reconnat que sa premire priorit consiste devenir un mcanisme adopt la demande et consacr la facilitation de la mobilisation et de la canalisation des ressources ncessaires l'laboration et la mise en uvre des programmes d'action. Au sujet des modalits oprationnelles, la CdP inclut une recommandation appelant le Directeur Gnral du Mcanisme Mondial complter le recrutement personnel, avant la CdP-4. Elle dcide par ailleurs de reprendre l'examen de la stratgie oprationnelle de Mcanisme Mondial la CdP-4 et recommande au Mcanisme Mondial d'laborer une stratgie d'information et de communication visant faciliter le contact avec les Parties et autres, aux fins d'amliorer la prise de conscience, propos de la CCD. La CdP invite, enfin, le Comit de Facilitation explorer les possibilits d'inviter un reprsentant d'ONG assister ses runions, et prsenter la CdP-4 un rapport sur la dcision prise sur ce sujet.

 

LA REVISION DU PROJET DE MEMORANDUM D'ENTENTE ENRE LA CdP ET LE FIDA: Le vendredi 19 novembre, le Secrtaire Excutif de la CCD, DIALLO, introduisit le Mmorandum d'Entente (ME) rvis conclu entre la CdP et le FIDA (ICCD/COP(3)/10). L'UE fit part de sa satisfaction au sujet du projet rvis. Le G-77/CHINE requit la poursuite de l'tude du ME et souhaita avoir des claircissements sur le rle du FIDA dans la mobilisation des ressources. Le FIDA dclara qu'il a dmontr son engagement en librant US$2.5 millions et encouragea la banque Mondiale fournir des fonds. L'oratrice prcisa qu'il n'tait pas forcment envisag que le FIDA mobiliserait les fonds directement, mais qu'il apportera son assistance tel que jug appropri par le Mcanisme Mondial. Le Prsident de la GC, ASHE, demanda au groupe restreint prsid par Franklin MOORE de poursuivre les consultations autour du ME.

 

Le vendredi 26 novembre, un projet de dcision sur le ME entre la CdP et le FIDA (ICCD/COP(3)/L.17) fut approuv par la CdP. Dans cette dcision, la CdP note et approuve la rvision du ME, annexe. Le ME stipule que le Mcanisme Mondial fonctionnera sous l'autorit et sous l'orientation de la CdP et qu'il aura une identit part au sein du Fonds. Il dcrit les fonctions du Mcanisme Mondial, son statut au sein du FIDA, ses liens avec la CdP, les dispositions de collaboration institutionnelle, le soutien des bureaux antennes et son infrastructure administrative. Le ME englobe galement les dispositions finales concernant son entre en vigueur, sa mise en application, sa terminaison, son amendement et son interprtation.

 

EXAMEN DE L'ANNEXE DE MISE EN UVRE REGIONALE ADDITIONNELLE: Les dlgus examinrent les efforts fournis depuis la CdP-1 pour l'laboration d'une annexe de mise en uvre rgionale pour l'Europe Centrale et de l'Est, le lundi 22 et le mardi 23 novembre. La documentation d'information gnrale concernant ce sujet (ICCD/COP(3)/16) dcrivait ces efforts et renfermait un projet d'annexe susceptible d'tre adopt la CdP-4. Le mardi 23 novembre, la GC adopta un projet de dcision portant sur cette question. Bo KJELLEN qui a facilit les consultations qui s'y rapportent dclara que la proposition appelant une annexe additionnelle tmoignait du caractre universel de la Convention. L'UE et le G-77/CHINE encouragrent les pays de la rgion en question accder la Convention pour faciliter l'adoption de l'annexe. Le Groupe d'Amrique Latine et Carabes dclara qu'il fera part de son point de vue concernant l'adhsion au Bureau, une fois l'annexe adopte et plaida pour une reprsentation gographique quitable.

 

La dcision adopte le vendredi 26 novembre (ICCD/COP(3)/L.19) invite les pays d'Europe Centrale et de l'Est poursuivre les consultations autour du projet d'annexe additionnelle, en vue de son adoption la CdP-4. Elle requiert par ailleurs du Secrtariat, avec l'orientation du Bureau, d'organiser le processus de consultation autour de la finalisation du texte et invite les pays de la rgion poursuivre leurs efforts vers l'accession la Convention.

 

PROGRAMME DE TRAVAIL ET LIEU DE LA CdP-4: Le lundi 22 novembre, le Prsident de la GC, John ASHE, introduisit le projet de dcision concernant le programme de travail de la CdP-4. Le projet englobe l'examen par la CdP-4: des rapports sur l'avancement de la mise en uvre dans les pays affects; des PAR et des PASR des rgions autres que l'Afrique; du rapport du Mcanisme Mondial; du financement de la mise en uvre de la CCD par les institutions multilatrales; des activits visant le renforcement des liens avec d'autres conventions pertinentes; et, du programme et budget. Franklin MOORE fut charg de faciliter les consultations informelles autour de cette question. Le jeudi 25 novembre, la GC adopta le projet de dcision par voie de consensus. Dans son commentaire, l'UE dclara que le texte avait t approuv dans le groupe informel, avec la comprhension que certaines questions souleves dans le cadre d'autres dcisions seront prises en compte dans le programme de travail. Au cours de l'adoption par la Plnire, vendredi 26 novembre, l'ARGENTINE proposa un examen de l'Initiative de Recife la CdP-4. La dcision concernant le programme de travail (ICCD/COP(3)/L.11) retient entre autres, l'ordre du jour de la CdP-4, et si ncessaire de la CdP-5: la revue des rapports sur l'avancement de la mise en uvre des pays touchs Parties des rgions autres que l'Afrique, et les autres rapports concernant les activits menes dans ces rgions; l'examen de l'annexe de mise en uvre rgionale additionnelle; l'tude du rapport du Mcanisme Mondial; et, la revue des donnes relatives au financement de la mise en uvre de la Convention, par les agences et les institutions multilatrales.

 

Le vendredi 26 novembre, la Plnire adopta la dcision concernant les dates et lieu de la CdP-4 (ICCD/COP(3)/L.15). On s'accorda ainsi qu'elle se tiendra Bonn, en Allemagne, du 16 au 27 octobre 2000, au cas o aucune Partie ne prsenterait l'offre d'accueillir la Confrence, d'ici le 29 fvrier 2000.

 

LA MISE EN APPLICATION DE LA CCD EN AFRIQUE: Les dlgus examinrent les rapports soumis par les pays Africains touchs Parties (ICCD/COP(3)/5/Add.2 et A-E), dans la GC, le mercredi 17 novembre. Cet examen devait tre suivi de discussions le mercredi 17 et le jeudi 18 novembre. Un groupe de discussions sur les programmes d'actions rgionaux et sous-rgionaux en Afrique (ICCD/COP(3)/5/Add.5) eut galement lieu le jeudi.

 

Le Dbat Gnral: Le Secrtaire Excutif de la CCD, DIALLO, ouvrit la session en annonant que 80% des pays Africains ont soumis leurs rapports. Plusieurs Parties dclarrent que ces rapports nationaux apportaient une information utile et que les autres rgions taient susceptibles de tirer profit de ces expriences pour l'laboration de leurs propres rapports. Le JAPON ajouta que les rapports sont importants pour l'approfondissement de l'analyse, au moment d'initier des actions spcifiques.

 

Un certain nombre d'orateurs dont le BENIN et le BURKINA-FASO voqurent les difficults rencontres au niveau de la mise en uvre des PAN, en raison du manque de ressources. Plusieurs pays dont le MALI et le CAP-VERT appelrent un soutien de la part du Mcanisme Mondial et d'autres institutions pour aider la mise en uvre des activits de lutte contre la dsertification. L'UE souligna l'importance d'impliquer les concerns dans les processus des PAN et fit part de l'intrt qu'elle porte l'amlioration des partenariats long terme, sur la base des mcanismes existants. Le SENEGAL, le MAROC et d'autres mirent en relief le rle que le secteur public, les communauts locales, les conseils rgionaux, les universits, les femmes et les autres concerns ont jou dans l'laboration de leurs rapports nationaux. Le dlgu des ETATS-UNIS nota que la mise n uvre des PAN doit intgrer les aspects de croissance conomique, d'allgement de la pauvret et de gestion des ressources naturelles et que les problmes rencontrs au niveau de l'excution doivent tre mieux souligns dans les rapports.

 

Les Discussions de groupe Autour des Rapports: Les dlgus poursuivirent l'examen des rapports soumis par les pays Africains touchs Parties dans un groupe de discussion prsid par Pierre Marc JOHNSON (Canada). Le reprsentant de chacune des rgions d'Afrique prsenta un expos. Le MOZAMBIQUE, au nom de la rgion Sud-Africaine, parla des mesures entreprises dans la sous-rgion, dans le cadre de la mise en uvre des PAN, et notamment du renforcement des capacits, au niveau local, travers des ateliers consultatifs et des forums nationaux sur le thme de la dsertification. L'OUGANDA, au nom de la rgion Est Africaine, souligna le besoin d'intgrer les questions de dsertification dans les stratgies mises en place pour le dveloppement durable et pour l'radication de la pauvret et mit l'accent sur l'importance de la participation des concerns, et en particulier des femmes et des jeunes dans le processus des PAN. Le TCHAD, intervenant au nom de la rgion d'Afrique Centrale, parla des difficults poses par l'instabilit politique dans la rgion, de l'inadquation des ressources financires et de l'absence d'organes de coordination. Le MALI, au nom de la rgion de l'Afrique de l'Ouest, indiqua que les difficults rencontres dans la mise en uvre de l'approche participative et qui sont dues la variation des niveaux de prparation, l'inadquation des ressources et l'insuffisance des donnes disponibles pour la planification, ont constitu autant de contraintes pour le processus des PAN. Le MAROC rsuma le rapport de la sous-rgion Nord-Africaine en soulignant l'importance de la coordination entre les principaux acteurs et de la participation du niveau local. L'orateur appela un renforcement de la coopration avec la communaut des donateurs pour la couverture des projets.

 

Dans le dbat qui suivit, de nombreux intervenants mirent en relief le problme de l'inadquation des ressources financires et appela le Mcanisme Mondial apporter son assistance dans la mobilisation des fonds. L'UE, avec l'EGYPTE, l'ETHIOPIE, le BURKINA-FASO et d'autres, souligna l'importance des partenariats.

 

Le jeudi 18 novembre, les dlgus prirent part un second groupe de dcision sur la mise en application de la CCD en Afrique, pour dbattre de questions thmatiques telles que: le financement des PAN, les approches participatives, les arrangements institutionnels, le suivi et l'valuation et les repres et indicateurs. Le MOZAMBIQUE et d'autres dclarrent que le Mcanisme Mondial devait identifier, mobiliser et canaliser des ressources financires adquates, au niveau local, aux fins de s'assurer de la mise en application de la CCD. L'OUGANDA mit l'accent sur la ncessit de la sensibilisation du public, de structures institutionnelles appropries et de l'instauration d'un environnement favorable. La NORVEGE, avec RIOD-AFRIQUE, souligna le rle de la femme dans le processus des PAN. Le BENIN nota le manque de ressources humaines. Le MALI souligna la ncessit d'tablir une coordination entre les diffrents plans nationaux, les politiques et les autorits nationales, aux fins d'viter les problmes de double emploi et d'insuffisance des ressources et le conflit d'objectifs. Le dlgu des ETATS-UNIS dclara que les PAN doivent tenir compte des initiatives passes et tre harmoniss avec les plans et projets existants. Le MAROC nota l'importance d'tablir des mthodologies oprationnelles, des systmes d'valuation et des repres et indicateurs, autant d'lments susceptibles d'aider les dcideurs et les organes internationaux suivre les progrs raliss. La TUNISIE nota le besoin d'laborer des indicateurs fiables permettant aux dcideurs de s'assurer de la mise en application du programme. En conclusion, le BENIN suggra l'laboration d'une rgion refltant entre autres la ncessit: de mettre en place un comit charg de l'valuation des rapports nationaux, de s'assurer de la mobilisation des ressources financires et du transfert des technologies; de divulguer l'information concernant la manire d'accder aux ressources et aux mcanismes de financement disponibles; d'adopter de meilleurs systmes de suivi et d'valuation et de mettre en place des dispositions efficaces pour le partenariat.

 

Groupe de Discussion sur les PAR et les PASR: Le jeudi 18 novembre, un groupe fut convoqu pour examiner les rapports concernant les programmes d'action rgionaux et sous-rgionaux. Le Secrtaire Excutif de la CCD, DIALLO, affirma que les activits au niveau national n'avaient de sens que si elles taient renforces par un travail aux niveaux sous-rgional et rgional. L'EGYPTE attira l'attention sur l'exclusion d'un certain nombre de pays dont l'Egypte, la Rpublique Centrafricaine, Madagascar et le Burundi, des programmes sous-rgionaux, compte tenu du fait qu'ils ne sont associs avec aucune organisation sous-rgionale particulire. La SADC et l'IGAD parlrent de leur activit inscrite dans l'assistance apporte aux pays membres dans l'laboration de leurs PAN et de leurs PASR. Le CILSS donna un aperu sur ses activits en Afrique de l'Ouest et dclara que les programmes tablis au niveau sous-rgional doivent rpondre aux normes retenues pour: la gestion durable des ressources en eau partages, de la flore et de la faune; l'utilisation rationnelle des ressources; la coopration technique et scientifique; et, la coordination des politiques de marketing et des aides de secours dans les situations de scheresse. L'UNION DU MAGHREB ARABE et la MAURITANIE soulignrent que la gestion des ressources partages est plus efficacement grable un niveau sous-rgional.

 

Mise en uvre de la CCD par les Pays Industrialiss Parties, les Organisations des Nations Unies, les ONG et les OIG: Le jeudi 18 novembre, la GC aborda la mise en application de la CCD par les pays industrialiss, les organisations des Nations Unies, les ONG et OIG (ICCD/COP(3)/5/Add.1 et Add.3). L'UE souligna que la scheresse et la dsertification doivent tre considres comme des thmes transversaux touchant tous les secteurs et mit en relief la ncessit de prendre des mesures telles que la coordination des donateurs et l'tablissement de partenariats long terme comme moyen pour l'amlioration du soutien des activits menes dans ces domaines. La BANQUE MONDIALE souligna le rle de la mise en uvre de la CCD dans l'allgement de la pauvret et mit en exergue l'impratif d'tablir des partenariats, d'approches intgres pour la gestion durable des ressources et des structures participatives efficaces pour la planification tous les niveaux, et d'amliorer l'utilisation des ressources et des canaux existants. Le PNUD mit en relief l'intgration du processus des PAN pour s'assurer que ses rsultats soient pris en compte dans les programmes de dveloppement.

 

LE COMITE DE LA SCIENCE ET DE LA TECHNOLOGIE

 

Le Comit de la Science et de la Technologie (CST) se runit du 16 au 19 novembre. Moses MUNEMO (Zimbabwe) servit en qualit de Prsident, et Olanrewaju SMITH (Canada), Carlos VALAREZO (Equateur) et Reza Hosseinpour TAVANI (Iran) servirent en qualit de Vice-Prsidents. Le Vice-Prsident VALAREZO servit galement de Rapporteur et prsida, avec le Vice-Prsident SMITH un certain nombre de groupes restreints. Le comit poursuivit son ordre du jour (ICCD/COP(3)/CST/1) et labora des projets de dcision sur le fichier des experts indpendants, les repres et indicateurs, le savoir traditionnel, les systmes d'alerte avance, l'valuation des rseaux disponibles et le programme de travail du CST-4.

 

LE FICHIER D'EXPERTS: Le mardi 16 novembre, les dlgus prs du CST examinrent le point de savoir s'il fallait faire des recommandations concernant la poursuite de l'laboration du fichier des experts indpendants (ICCD/COP(3)/CST/14, Add.1 et Add.1/Corr.1). Le Secrtariat nota la ncessit d'y avoir davantage d'quilibre en termes sexo-spcifiques et en termes de disciplines reprsentes par les experts dj nomms dans le fichier. Le JAPON s'interrogea sur la distinction tablie entre les diffrentes disciplines mentionnes dans le fichier telles que la biologie, l'cologie et la botanique. La FRANCE, appuye par d'autres Etats, suggra de mettre disposition l'information concernant les utilisations faites du fichier. Un groupe restreint, prsid par le Vice-Prsident SMITH, examina ces thmes et labora un projet de dcision qui fut adopt par la suite par le CST.

 

Le jeudi 25 novembre, la CdP adopta la dcision concernant le fichier des experts indpendants (ICCD/COP(3)/CST/L.1), sans amendement. Cette dcision invite les Parties complter leurs soumissions au Secrtariat pour inclusion dans le fichier, de manire le rendre plus quilibr en termes sexo-spcifiques et de reprsentation de l'ensemble des disciplines pertinentes. Elle inclut galement une liste amende des disciplines, tel que figurant dans l'annexe attache la dcision, dans laquelle les experts seront identifis par catgories de disciplines et par spcialisations dans chacune des catgories. Le Secrtariat y est requis de s'assurer de la mise disposition d'une mise jour du fichier, sous format lectronique, de la distribution d'une copie imprime du fichier l'ensemble des Parties, sur une base annuelle, et de l'information du CST-4, quant l'usage qui aura t fait du fichier.

 

L'EVALUATION DES RESEAUX: le CST traita de ce thme tout au long de la semaine. Le PNUE prsenta un rapport d'avancement sur la phase 1 de l'valuation des rseaux existants (ICCD/COP(3)/CST/4), en soutien la mise en application de la Convention et introduisit les propositions retenues pour la phase 2. L'orateur nota que le travail de la phase 1 avait impliqu un consortium de 15 agences, lesquelles ensemble ont distribu 5000 questionnaires aux rseaux disponibles. A ce jour, plus de 1500 rponses ont t reues et enregistres dans une base de donnes gre par l'universit de l'Arizona. Il indiqua que la phase 2 examinera les voies et moyens de renforcer les rseaux en vue d'amliorer la mise en application de la CCD. Dans les dlibrations qui suivirent, le CANADA et les ETATS-UNIS proposrent de focaliser les efforts sur le traitement des problmes identifis par le PNUE, dans son rapport sur la phase 1, avant d'entamer la phase 2. Le SENEGAL, avec l'ITALIE et le MEXIQUE, suggra de consolider le travail disponible et de mettre en relief les leons apprises, avant de commencer la phase 2. Le dlgu des PAYS-BAS commenta qu'aucune information n'avait t fournie sur les liens entre les rseaux, le savoir autochtone et les PAN, ni sur la manire dont le rseau contribue la mise en application de la Convention.

 

Plusieurs pays appuyrent l'ide selon laquelle la phase 2 doit se focaliser sur des activits thmatiques troitement lies au niveau sous-rgional. Le MALI, le SENEGAL, le CILSS et d'autres suggrrent que la phase 2 se focalise sur l'Afrique, en tant que moyen d'encouragement des rseaux sous-rgionaux et de contrle des cots. La BELGIQUE, la FRANCE et les PAYS-BAS soulignrent l'impratif de limiter les dpenses.

 

Le jeudi 25 novembre, la CdP examina le projet de dcision (ICCD/COP(3)/L.7). Dans le prambule de la dcision, l'UE proposa de prciser que les dispositions contractuelles conclues avec le PNUE portaient uniquement sur la phase 1. Le dlgu des ETATS-UNIS proposa de spcifier que la phase 2 requrait une approche pilote. La LIGUE ARABE suggra de reconnatre les efforts fournis ce jour par le PNUE et son consortium. La dcision fut adopte avec ses amendements. La dcision spcifie par ailleurs que la phase 2 sera axe sur la rgion Sud Africaine et requiert du Secrtariat d'laborer les termes de rfrence de la phase 2 et de les soumettre la runion inter-sessions du Bureau du CST, pour approbation. Elle requiert galement du PNUE de soumettre une mise jour de son rapport sur la phase 1 et d'autoriser le Secrtariat ouvrir le processus d'appel d'offre pour la mise en uvre de la phase 2.

 

LES ORGANES MENANT DES TRAVAUX PERTINENTS POUR LE CST: Les dlgus furent invits examiner la mise jour du Secrtariat concernant la revue des organes menant des travaux pertinents pour le CST (ICCD/COP(3)/CSD/5), le mardi 16 novembre. Le Secrtariat  nota que le document renfermait l'unique soumission, prsente par la JORDANIE, ayant t reue depuis la CdP-2. Les dlgus demandrent au Secrtariat d'laborer une dcision appelant des mises jour continues du document, mais aucun projet ne fut par la suite discut ou adopt.

 

LES REPERES ET INDICATEURS: Le dbat sur les repres et indicateurs tenu la mercredi 16 novembre fut ax sur les expriences des pays touchs Parties et d'autres dans l'utilisation des indicateurs identifis, travers les prcdents travaux du CST, telles que rapportes dans les rapports nationaux prsents la CdP-3 (ICCD/COP(3)/5 et Add.1, Add.1(A), Add.2, Add.2(A)-(E), Add.3, Add.3(A), Add.4 et Add.5). Plusieurs organisations internationales parlrent des efforts rgionaux touchant aux essais des indicateurs dans lesquels elles se trouvent impliques. Les ETATS-UNIS et le JAPON mirent en relief le rapport prsent par la GAMBIE et les efforts fournis pour l'application des indicateurs. Le JAPON suggra d'examiner les types d'indicateurs numriques pouvant tre utiliss pour comparer les conditions des diffrents pays. La NORVEGE dclara que les futurs rapports nationaux devraient accorder davantage d'attention aux questions sexo-spcifiques.

 

La CdP adopta la dcision concernant les repres et indicateurs (ICCD/COP(3)/L.2), jeudi 25 novembre. Cette dcision encourage les Parties initier l'essai des indicateurs d'impact propos par le groupe qui a agi en tant que comit d'organisation du processus consultatif informel composition non limite, sur les repres et indicateurs. Elle encourage galement l'utilisation de ces indicateurs et l'utilisation d'indicateurs numriques permettant la comparaison des rapports nationaux qui seront soumis la CdP-4. Les Parties et les autres pays et organisations internationales, en mesure de le faire, sont exhorts mobiliser un soutien technique, scientifique et financier, en faveur des pays touchs Parties et de commencer le test des indicateurs d'impact.

 

LES CONNAISSANCES TRADITIONNELLES: Le dbat du CST sur le thme des connaissances traditionnelles eut lieu le jeudi 17 et le vendredi 18 novembre. Les dlibrations se focalisrent sur quatre papiers: rapport de synthse sur les connaissances traditionnelles (ICCD/COP(3)/CST/2); voies et moyens permettant de lier le travail du CST sur les connaissances traditionnelles aux travaux similaires entrepris par d'autres conventions (ICCD/COP(3)/CST/3/Add.1); rapport sur les connaissances traditionnelles dans les cosystmes des zones arides (ICCD/COP(3)/CST/3/Add.2); et, rapport du Groupe Spcial sur les Connaissances Traditionnelles (ICCD/COP(3)/CST/3).

 

Au sujet du rapport de synthse, les dlgus soulignrent la priorit devant tre accorde aux connaissances traditionnelles et la ncessit d'entreprendre des initiatives capables de raviver les modles traditionnels. Au sujet des liens avec les travaux similaires, les dlgus suggrrent la mise en place de bases de donnes entre les conventions indiquant que les points focaux pourraient y apporter leur collaboration. Au sujet des connaissances traditionnelles dans les cosystmes des zones arides, les dlgus notrent: la ncessit d'tablir des rseaux de savoir autochtone tenant compte du rle des femmes; le rle que les groupes de base communautaire pourraient jouer dans la mise contribution d'acteurs tels que les agriculteurs, les leveurs et les scientifiques; et, le besoin de dvelopper les capacits de vulgarisation agricole, de manire prendre en considration les aspects sociaux, sexo-spcifiques et conomiques des systmes traditionnels. Au sujet du rapport du Groupe Spcial, les dlgus examinrent le point de savoir s'il fallait recommander la redsignation du Groupe. Le SENEGAL, l'ARABIE SAOUDITE, l'ITALIE et la SUISSE y taient favorables. Le DANEMARK, le JAPON, les PAYS-BAS et la BELGIQUE s'y opposrent. Le Prsident du CST-2, Mohamad Reza JABBARI (Iran), nota que le Bureau du CST-2 avait lors de sa runion intersessions examin puis endoss les recommandations du Groupe. Les dlgus adoptrent un texte propos par le JAPON, l'EGYPTE et les PAYS-BAS, appelant la mise en place d'un groupe spcial et tablissant ses termes de rfrence.

 

La CdP adopta la dcision concernant les connaissances traditionnelles (ICCD/COP(3)/L.3), le jeudi 25 novembre. Cette dcision requiert du Secrtariat le dveloppement de relations de travail troites avec les institutions pertinentes et l'engendrement de synergies, travers la collaboration, et notamment le renforcement des liens entre les points focaux nationaux des diffrentes conventions environnementales et la facilitation de la diffusion de l'information concernant les actions inscrites dans le cadre de la mise en application des conventions. Les Parties sont invites inclure dans leurs rapports nationaux la manire dont le savoir traditionnel est utilis dans la mise en uvre des PAN. La dcision dsigne par ailleurs un groupe spcial charg d'laborer les critres appropris ncessaires aux travaux futurs sur les repres et les indicateurs devant tre utiliss par les points focaux nationaux pour: mesurer la rciprocit entre les connaissances traditionnelles et modernes; valuer la manire dont les rseaux et les mcanismes crs par le Secrtariat sont en train d'intgrer les connaissances traditionnelles et locales dans leurs programmes de travail; et, dterminer les avantages socio-conomiques et cologiques offerts par les connaissances traditionnelles la lueur des volutions environnementales.

 

Les groupes rgionaux dsignrent les experts ci-aprs pour le Groupe Spcial: Mohammad Jafari (Iran); Falah Abounukta (Syrie); Ashot Vardevanian (Armnie); Dumitru Mihail (Roumanie); Amadou Maiga (Mali);et Etumesaku Diunganumbe (Rpublique Dmocratique du Congo); Pietro Laureano (Italie); Corinne Wacker (Suisse); Nery Urquiza (Cuba);et Juan Torres Guevara (Prou).

 

LES SYSTEMES D'ALERTE AVANCEE: Le CST procda l'examen du thme des systmes d'alerte avance, du mercredi 17 au vendredi 19 novembre. Le Secrtariat introduisit un document d'information gnrale sur les expriences disponibles et les institutions oprant dans ce domaine (ICCD/COP(3)/CST/6). Les discussions qui suivirent se focalisrent sur la signification des systmes d'alerte avance et sur les termes de rfrence du groupe d'experts spcial propos. La NORVEGE nota que le thme devait dans son sens le plus large inclure les mesures de prparation la scheresse, ainsi que la gestion des eaux et des sols, avec une rfrence particulire aux femmes. ISRAEL souligna la nouveaut introduite par les systmes d'alerte avance qui permettent de combiner des mesures court terme de prparation la scheresse et des mesures long terme de prvention contre la dsertification, et de mettre contribution les sciences sociales et les sciences naturelles. Le dlgu des ETATS-UNIS nota l'importance de l'intgration des collections de donnes court et long termes. Le NIGERIA souligna que les systmes d'alerte avance ncessitaient un systme d'information climatique, des stratgies nationales de production alimentaire, des plans de gestion environnementale et des modles de gestion du cycle des eaux, l'chelle locale. Le MMO nota l'importance d'tablir un lien entre les donnes et les travaux d'observation de la CDB, de la CCCC et de la CCD. L'ITALIE souligna que, mme sir les technologies spatiales sont utiles, la plupart des collections de donnes et leur gestion ne ncessitent que des technologies simples. L'ARGENTINE, la SUISSE et d'autres notrent l'importance d'identifier les utilisateurs en fin de chane des systmes proposs et les objectifs que ces derniers sont censs servir et suggrrent la convocation d'un groupe pour l'change des expriences.

 

Au sujet des propositions concernant l'tablissement du groupe spcial, l'EGYPTE suggra d'inclure dans ses termes de rfrence la collecte, la gestion et la diffusion des donnes et de l'information, et qu'ils doivent conseiller les pays sur les mesures de prparation la scheresse. Le DANEMARK, les PAYS-BAS, le SENEGAL, la SUEDE et d'autres soulignrent le besoin de lier le groupe propos la mise en application de la CCD, l'laboration des PAN et aux rseaux disponibles. La FRANCE ajouta que l'accessibilit des donnes doit tre examine. Le CANADA dclara que les sujets techniques devant tre couverts par le groupe doivent merger des rapports labors par les pays, tel que figurant dans le document (ICCD/COP(3)/CST/6). Le BRESIL  fit part de ses rserves concernant la cration d'un groupe sans orientation claire pour son travail long terme.

 

Le vendredi 19 novembre, les dlgus examinrent le projet de dcision concernant les systmes d'alerte avance "et le suivi et l'valuation de la dsertification". La CHINE, le JAPON, le KENYA et d'autres appuyrent le maintien de la phrase "suivi et valuation de la dsertification". Le NIGERIA proposa: systmes d'alerte avance "pour le suivi et l'valuation de la dsertification". La FRANCE, le SOUDAN, la SUISSE et d'autres plaidrent pour une rfrence spcifique aux systmes d'alerte avance, uniquement. Le Secrtariat proposa de retenir dans l'intitul la formule utilise par le CST-2, savoir: systmes d'alerte avance, "dans leur sens le plus large", et de faire rfrence au "suivi et l'valuation de la dsertification" dans le corps du texte. Au cours des dlibrations finales sur le projet de dcision, le BRESIL protesta contre l'absence de discussion sur les sujets techniques devant tre considrs par le groupe propos.

 

La CdP examina le projet de discussion concernant les systmes d'alerte avance (ICCD/COP(3)/L.6), le jeudi 25 novembre. L'UE proposa de supprimer dans les termes de rfrence l'appel adress au groupe, l'invitant " suggrer une stratgie moyen terme pour la mise en application de la Convention". L'orateur ajouta que l'appel invitant le Panel "tenir compte des rsultats" de la Dcennie des Nations Unies pour la Rduction des Catastrophes Naturelles (UNDNDR), doit tre remplace par un appel l'invitant "cooprer au niveau du suivi". La dcision fut adopte avec ces amendements. Les groupes rgionaux dsignrent les experts ci-aprs pour le Groupe Spcial: Kazuhiko Takeuchi (Japon), Zengyuan Li (Chine), Richard Muyungi (Tanzanie), Abdelah Ghebalou (Algrie), Valentin Sofroni (Moldavie), Giorgi Gotsiridze (Gorgie), Anneke Trux (Allemagne), Ali Umran Komuscu (Turquie), Octavio Perez Pardo (Argentine) et Patricio Aceituno (Chili). La dcision stipule que le Groupe Spcial est charg de la revue et de l'laboration des thmes techniques mergeant des rapports nationaux et des forums rgionaux, et concernant en particulier: la collecte des donnes, l'accessibilit et l'intgration, l'valuation et la prvision des scheresses et de la dsertification, en coopration avec le suivi de l'UNDNDR et la diffusion de l'information aux utilisateurs en fin de chane de l'application des systmes d'alerte avance. Le texte invite par ailleurs les institutions pertinentes mettre disposition les experts et/ou les matriaux de rfrence ncessaires au soutien du groupe et demande au Secrtariat de faciliter son fonctionnement.

 

PROGRAMME DE TRAVAIL DU CST-4: Les dlgus examinrent le programme de travail du CST-4, le jeudi 18 et le vendredi 19 novembre. Le DANEMARK, la SUISSE, les PAYS-BAS et la FINLANDE rappelrent le mandat du CST consistant fournir la CdP un avis sur la manire de mettre en uvre la CCD et suggrrent que la CST-4 procde la revue des rapports nationaux, dans cette mme perspective. Le Prsident du CST-2, JABBARI, nota que le Bureau du CST-2 avait suggr la gestion des eaux et des sols, thme appuy par bon nombre d'orateurs. Les suggestions additionnelles englobrent les liens entre les Conventions de Rio et les indicateurs conomiques. Les dlgus approuvrent finalement la suggestion du CANADA appelant ce que l'examen de la gestion des eaux et des sols soit focalis sur les applications des connaissances traditionnelles, sur les indicateurs et sur le suivi et l'valuation des systmes d'alerte avance, pour la gestion durable des eaux et des sols et pour la mise en application effective des PAN.

 

Au cours de l'examen du projet de dcision par la CdP, l'UE proposa, qu'outre cette question, le CST-4 devait procder la revue des rapports des pays concernant la mise en application dans les rgions d'Asie et d'Amrique Latine, aux fins de permettre au CST d'apporter sa contribution scientifique et technique dans le processus d'valuation, conformment la clause 18 de la Dcision 11/CdP-1. Le Prsident du CST nota que le comit avait examin la dcision telle qu'elle tait rdige. La proposition de l'UE fut note, sans tre ajoute la Dcision.

 

Dans la Dcision concernant le programme de travail du CST (ICCD/COP(3)/L.8), la CdP dcide que le thme prioritaire devant tre trait en profondeur par le CST-4, sera celui des applications des connaissances traditionnelles, des repres et indicateurs et des systmes d'alerte avance dans le suivi et l'valuation de la gestion des eaux et des sols dans les zones arides pour la mise en uvre effective des PAN, tenant compte du travail complmentaire effectu par d'autres conventions. Le CST-4 examinera galement les thmes inscrits l'ordre du jour du CST-3, et notamment ceux ayant trait aux repres et indicateurs, au savoir traditionnel et aux systmes d'alerte avance. Le Secrtariat est requis de faciliter la convocation d'au moins une runion intersessions du Bureau du CST consacre la revue des dcisions de la CdP et de planifier et d'organiser le CST-4.

 

LA TABLE RONDE INTERPARLEMENTAIRE

 

Les 22 et 23 novembre, 37 parlementaires issus de 23 pays prirent part la seconde session de la Table Ronde Interparlementaire pour dbattre du rle qu'ils pourraient jouer dans la lutte contre la dsertification, au niveau national. Michel TEMER, Prsident de la Chambre des Dputs du Brsil, fut lu Prsident de la session. Grant Chapman (Australie), Joachim Tappe (Allemagne), Sharon Hay-Webster (Jamaque), Hugo Araujo de la Torre (Mexique), Abdoulaye Bathily (Sngal) et Jaime Trobo (Union Interparlementaire) servirent en qualit de Vice-prsidents et Paulo Jorge (Angola) en qualit de Rapporteur.

 

Se basant sur les rsultats de la session de table ronde tenue l'anne dernire dans le cadre de la CdP-2, les parlementaires laborrent une Dclaration de Recife dans laquelle ils raffirment leur engagement en faveur du processus de la CCD, travers entre autres: la mise en place d'une lgislation favorisant la lutte contre la dsertification; le renforcement des politiques ducationnelles, scientifiques et culturelles par des campagnes de conscientisation du public; la promotion de la socit civile, des communauts locales, des jeunes et des femmes; et, le soutien des initiatives des agences internationales et des pays donateurs visant la mobilisation de l'aide financire.

 

La Dclaration note, par ailleurs, que les parlements peuvent jouer un rle important travers la promotion de la coopration inter-rgionale, rgionale et sous-rgionale et l'amlioration des rapports entre les organisations intergouvernementales, non gouvernementales et communautaires de base pertinentes et travers l'adoption de programmes d'action impliquant les organisations internationales, les agences donatrices, les institutions nationales, les reprsentants lus, les ONG et la population locale.

 

Les parlementaires s'accordrent sur l'tablissement d'un forum de haut niveau, composition non limite prvu de se runir chaque CdP de la CCD pour l'change d'informations sur les initiatives nationales. Ce forum de haut niveau: entreprendra un travail sur les lgislations nationales efficaces pour la facilitation de la mise en application et de l'harmonisation des dispositions de la Convention; soumettra aux branches excutives une proposition pour l'intgration des disciplines environnementales dans les programmes scolaires; apportera son soutien la formulation des PAN; et, amliorera la coordination au niveau de la mise en application des PAR.

 

Au cours de la Plnire de clture, les dlgus prirent note de la Dclaration (ICCD/COP(3)/L.14) et l'attachrent sous forme d'annexe au rapport de la CdP-3.

 

LA PLENIERE DE CLOTURE

 

La Plnire de clture de la CdP-3 commena le vendredi matin 26 novembre. Le SOUDAN dclara que la lutte contre la pauvret est aggrave par des problmes environnementaux, et notamment par la dsertification. L'orateur appela les pays donateurs allger le fardeau de la dette des pays en dveloppement pour leur permettre de lutter plus efficacement contre la dsertification. Il exprima son espoir de voir le Mcanisme Mondial et le Secrtariat tre renforcs, de manire tre en mesure de soutenir les pays en dveloppement.

 

Les dlgus adoptrent sans commentaire le rapport sur l'accrditation des dlgations (ICCDD/COP(3)/19) et des nominations du Groupe de l'Europe de l'Ouest et autres et du Groupe d'Amrique Latine et Carabes pour les groupes spciaux du CST sur les connaissances traditionnelles et sur les systmes d'alerte avance. La runion dut tre ensuite suspendue pour permettre aux dlgus d'achever l'examen informel des projets de dcision concernant les questions en suspens, et notamment le budget, les procdures d'valuation de la mise en uvre et l'arbitrage et la conformit aux obligations.

 

A 23h20, la Plnire se runit de nouveau et adopta par voie de consensus les dcisions concernant:

 

  • la Stratgie Moyen Terme du Secrtariat (ICCDD/COP(3)/L.10);

     

  • la collaboration avec d'autres conventions et groupes internationaux pertinents (ICCDD/COP(3)/L.16);

     

  • le programme de travail de la CdP-4 (ICCDD/COP(3)/L.11);

     

  • l'annexe de mise en uvre rgionale additionnelle la Convention (ICCDD/COP(3)/L.19);

     

  • les procdures d'arbitrage et de conciliation (ICCDD/COP(3)/L.4); et,

     

  • le Mcanisme Mondial (ICCDD/COP(3)/L.12).

     

La CdP adopta galement sans commentaire le rapport de la Table Ronde des Parlementaires (ICCDD/COP(3)/L.14) et le Mmorandum d'Entente entre la CdP et le FIDA sur le Mcanisme Mondial (ICCDD/COP(3)/L.17). Le Prsident de la session de Plnire de clture, Victor LOURO (Portugal) attira l'attention sur le projet de dcision concernant le programme et budget de la biennale 2000-2001, recommand la CdP (ICCDD/COP(3)/L.18, Rev.1 et Add.1), et dclara qu'il avait t rvis et accept par l'ensemble des Parties impliques dans les consultations informelles. La Plnire adopta la dcision.

 

Au sujet de l'amlioration de la participation des ONG dans les travaux de la CdP (ICCDD/COP(3)/L.24), l'UE dclara que des consultations ont t menes avec les ONG autour d'un projet de dcision et recommanda la CdP de l'adopter. Le projet fut adopt par voie de consensus.

 

Les dlgus adoptrent le projet de dcision concernant les dates et lieu de la tenue de la CdP-4 (ICCDD/COP(3)/L.15) dans laquelle l'ALLEMAGNE remercie la CdP pour sa dcision et transmet un message de bienvenue manant du Maire de Bonn. La MAURITANIE, au nom du G-77 nota qu' dfaut d'une offre d'accueillir la CdP, elle se tiendra au sige du Secrtariat et demanda si le message de bienvenue de l'Allemagne tait une offre d'accueillir la prochaine session.

 

La CdP adopta galement l'Initiative de Recife pour l'amlioration de la mise en application de la CCD (ICCDD/COP(3)/L.22). L'ARGENTINE nota que l'Initiative soulignait la ncessit d'une dclaration ou d'une affirmation des engagements et qu'elle demandait l'inclusion de ce point dans la dcision relative au programme de travail de la CdP-4 (ICCDD/COP(3)/L.11).

 

La Plnire fut ajourne brivement pour attendre la fin des consultations informelles autour de l'examen des rapports concernant la mise en application de la CCD et des procdures ou mcanismes institutionnels additionnels devant aider la CdP dans l'valuation rgulire de la Convention.

 

Les dlgus adoptrent ensuite le projet de dcision concernant l'valuation de la mise en application de la Convention (ICCDD/COP(3)/L.23), suite quoi, l'UE nota que la dcision rappelle que les rapports soumis par les Parties avec les avis et les donnes fournis par le CST et le Mcanisme Mondial, constitueront la base de l'valuation de le mise en uvre, par la CdP. Le reprsentant demanda au Secrtariat de garder l'esprit cette dcision, au moment d'tablir l'ordre du jour du CST-4. Le BENIN nota que les avis et les donnes attendus du CST et du Mcanisme Mondial ne constitueront qu'un lment des conseils et des informations qui seront soumis la considration de la CdP.

 

Les dlgus passrent ensuite l'adoption des dcisions concernant l'examen des rapports sur la mise en application de la Convention (ICCDD/COP(3)/L.13) et l'expression de gratitude l'adresse du Gouvernement et du Peuple du Brsil (ICCDD/COP(3)/L.21). Le BRESIL se dclara honor de recevoir un nombre aussi important de reprsentants de la communaut internationale et souhaita que tous les prsents se soient sentis chez eux. Les dlgus adoptrent le rapport de la CdP-3 (ICCDD/COP(3)/L.9), tant entendu qu'il doit inclure les dcisions manant de la runion, avec une correction notant qu'en sa qualit de Prsident de la GC, John ASHE tait invit assister aux runions du Bureau, au lieu de "dsign membre d'office du Bureau".

 

Le PEROU, au nom du Groupe Amrique Latine et Carabes, nota sa fiert qu'un pays de la rgion ait accueilli la runion et annona que sa rgion attendait avec impatience la tenue de sa sixime runion rgionale prvue au Salvador. L'UE nota que ses Etats membres taient dsormais plus conscients de la ncessit d'intensifier la lutte contre la dsertification, mme si cette dernire n'est pas encore partie intgrante des stratgies de dveloppement, comme elle le devrait.

 

L'AFRIQUE DU SUD, au nom du Groupe VALDIVIA, nota que le groupe avait t tabli pour apprendre des expriences vcues par les uns et par les autres dans le domaine de la lutte contre la dsertification et de l'attnuation des scheresses. L'IRAN, au nom du Groupe Asiatique, nota que sa rgion attachait une grande importance la Convention et sa mise en application dans toutes les rgions. Il appela les donateurs soutenir les rgions affectes avec des ressources techniques, technologiques et financires;

 

Le G-77 rappela aux dlgus que ce sont les souffrances et les attentes des millions de personnes touches par la scheresse et la dsertification qui sont au centre de cette Convention. Le BENIN, au nom du Groupe Africain, rappela aux dlgus que l'Afrique tait l'origine de l'initiative qui a men l'laboration, l'adoption et la ratification de la Convention et qu'elle continuera faire montre de son engagement politique pour faire de la CCD une priorit.

 

La ROUMANIE nota la gratitude de la rgion de l'Europe Centrale et de l'Est pour la dcision concernant l'annexe de mise en uvre rgionale additionnelle. Le Secrtaire Excutif, DIALLO, flicita les reprsentants de toutes les Parties pour les compromis ncessaires qu'ils ont raliss. Il promit de faire le meilleur usage des options offertes par les dcisions de la CdP, qu'il restera aussi longtemps que tous seront satisfaits des accomplissements et de s'efforcer de fournir aux Parties des services encore plus efficaces.

 

Le reprsentant des ONG se flicita des deux sances de dialogue tenues durant la Confrence, affirmant qu'elles avaient reflt la bonne volont de toutes les Parties. Il souhaita voir cela reflt dans une amlioration qualitative et quantitative de la participation des ONG dans les runions venir.

 

Le Secrtaire Excutif, DIALLO, lut un message manant du Prsident de la CdP-3, SARNEY FILHO qui se flicite de l'accord conclu par les Parties sur bon nombre de questions cruciales. Il fit tat, en particulier, de l'accord sur l'Initiative de Recife qui permettra la CdP-4, l'adoption d'une dclaration en faveur du renforcement de la mise en application de la Convention, soulignera la ncessit des indicateurs pour l'efficacit des efforts fournis dans le cadre de la lutte contre la dsertification et qui aidera susciter l'gard de la dsertification le mme intrt que celui accord aux autres conventions de Rio. SARNEY FILHO s'y flicitait galement des rapports fournis par les pays Africains qui, selon lui, seront trs utiles aux pays devant soumettre des rapports la prochaine CdP. Le Prsident cltura officiellement les travaux de la CdP-3, le samedi 27 novembre 1999 2h10 du matin.

 

BREVE ANALYSE DE LA CdP-3

 

Les dlgus taient arrivs la CdP-3 Recife pour traiter plusieurs questions qui n'avaient pas t rsolues la CdP-2 Dakar. Un manque d'enthousiasmes a rgn sur la Confrence ds le dpart, d en partie l'atmosphre humide des tropiques, mais surtout au fait d'avoir aborder de nombreuses questions pineuses transmises d'une CdP l'autre.

 

De la CdP-3, on gardera en mmoire ces longues et difficiles ngociations autour du budget et autour des procdures d'valuation de la mise en application. Des tensions et un manque de confiance entre les ngociateurs ont rgn sur les pourparlers et donn lieu des proccupations concernant les risques de les voir mettre en pril les rsultats de la CCD. De la CdP-3 on gardera galement en mmoire l'occasion manque de capitaliser sa premire chance d'identifier les meilleures pratiques et d'changer les expriences sur la base des rapports nationaux. Alors que tout commence se dcanter, il est sans doute temps de faire le point sur la runion, sur ses tensions, ses opportunits manques et sur les implications sur l'avenir de la CCD.

 

De nombreux dlgus espraient focaliser leur attention sur l'valuation de la mise en application de la CCD, au niveau national. Ds l'abord, l'UE fit part de sa position souhaitant voir les dbats tre axs sur les rapports nationaux concernant la mise en application en Afrique, et la CdP viter de se laisser "distraire" par des questions de "moindre importance", telles que celles de l'tablissement de nouvelles structures et de l'entreprise de tches additionnelles  dans le cadre de la Convention.

 

Pour bon nombre de participants aux travaux de la CdP-3, l'achvement et la soumission d'environ 80% des rapports nationaux Africains constitue un signe rassurant tmoignant de l'importance que les pays touchs accordent la CCD. Dans la plupart des cas, ces rapports avaient t labors avec la participation des concerns, aux niveaux local et national. Ils viennent dmontrer le fruit du travail commun des gouvernements et des socits civiles et les avantages multiples pouvant tre tirs de la mise en uvre des plans d'action nationaux (PAN), avantages transcendant la gestion des zones arides et contribuant la dmocratisation, la promotion des femmes et au renforcement des capacits humaines et institutionnelles. Il est clair qu'il existe l une richesse d'expriences et d'enseignements pouvant tre utiliss par d'autres pays, dans d'autres rgions pour l'laboration de leurs PAN. Une proccupation majeure note dans de nombreux rapports tait celle du manque de ressources adquates ncessaires la couverture de la mise en application des PAN. Plusieurs pays ont en effet mis en relief les difficults rencontres dans l'accs aux ressources financires, le manque de coordination entre les agences donatrices ayant soulign l'impratif de traiter ces difficults.

 

Malheureusement ces lments ne furent pas abords de manire complte durant les discussions de la Plnire. Plusieurs acteurs pertinents taient en effet occups par les ngociations informelles et ne pouvaient pas participer pleinement ses travaux, certains ayant rapport que ces limitations avaient mme touch les changes bilatraux mens dans les couloirs autour des rapports des pays touchs et des pays donateurs. Des critiques ont affirm qu'une analyse plus approfondie de ces rapports aurait pu fournir une contribution pour servir de plate-forme aux diverses dcisions et faciliter les ngociations sur les budgets du Secrtariat et du Mcanisme Mondial, ainsi que sur la possibilit d'tablir un comit charg de l'valuation de la mise en application. Le fait de n'avoir pas pu saisir l'opportunit telle qu'elle se prsentait  dans son ordre du jour signifie que la CdP-3 a manqu l'occasion d'tablir la structure ncessaire la focalisation sur la mise en application de la CCD. Parmi les raisons avances pour cet chec, le manque de transparence dans le traitement des questions, l'absence de mmoire institutionnelle dans le processus et les incertitudes grandissantes quant l'engagement et la volont politique des pays industrialiss, l'gard de la CCD.

 

La dernire semaine de la CdP-3 fut ponctue par des moments d'incertitude dus l'incapacit de parvenir des dcisions dans les groupes informels convoqus pour l'examen de tous les points inscrits l'ordre du jour de la GC. Plusieurs dlgus estimrent que la hte avec laquelle on dfra l'examen de la plupart des points l'ordre du jour de la GC ces groupes avait exclu la participation de ceux qui, non seulement taient nouveaux dans le processus, mais ne savaient pas grand-chose des procdures de ce mode de fonctionnement. Le recours exagr aux groupes restreints laissa bien des dlgations sans information concernant les principaux dbats et la progression des ngociations, avec pour seule occupation, la contemplation du manque de transparence, dans les couloirs. Certains d'entre eux dclarrent que l'absence d'change dans les plnires de la GC a fait manquer aux dlgations l'occasion de prsenter leurs points de vue politiques et rendu difficile pour eux de se faire une ide complte des enjeux.

 

Trois exemples additionnels cits pour leur manque de transparence ont prvalu tout au long des deux semaines. L'un des moments critiques tait celui de la conclusion htive par le Prsident de la GC, nonobstant les objections de l'UE, du projet de dcision concernant le budget. Plusieurs dlgus devaient remettre en question les motifs pouvant justifier cette action, estimant que le budget prsent dans le projet de dcision n'avait pas t approuv dans les consultations informelles. Certains ont dclar que "l'imposition" de cette dcision allait l'encontre des normes et des procdures des Nations Unies et qu'elle risquait de miner l'esprit de consensus qui prvaut depuis Rio. Le manque de confiance s'accrut la dcouverte rapporte durant les ngociations informelles d'un certain nombre de dcalages dans les chiffres prsents dans le projet de dcision concernant le budget, avec pour rsultat, la disparition de US$225.000 du budget du Mcanisme Mondial pour chacune des deux annes de la biennale et qui ne figurent nulle par ailleurs. Des rserves additionnelles furent exprimes par certaines Parties concernant l'interprtation errone de leurs positions dans les rapports des ngociations informelles. Les modifications constantes apportes certaines prsentations taient cependant perues par d'autres comme une tentative d'viter la conclusion d'un accord et finirent par frustrer les ngociateurs qui essayaient de trouver un juste milieu constructif. Ces facteurs ont men plusieurs acteurs se sentir mois intresss par le compromis, et ont contribu propager le sentiment que l'engagement l'gard du processus tait en dclin.

 

L'absence d'une participation de haut niveau, en particulier dans les rangs des pays de l'OCDE et des pays des rgions autres que l'Afrique fit galement sentir quelques proccupations jusque dans les couloirs. Certains y virent un signe de la faible priorit accorde la Convention par les pays du Nord, mais aussi de l'ide rpandue parmi certains pays touchs que la CdP-3 est une runion axe uniquement sur l'Afrique, qui les amena simplement tre l attendre leur tour, prvu la CdP-4, pour se focaliser sur leurs expriences. Le nombre important de nouveaux visages arrivs dans le processus a galement donn lieu certaines proccupations concernant la manire de maintenir les partenariats mis en place depuis les premires tapes du CNID et le point de savoir si les nouveaux venus taient mme d'honorer les dbats en cours au sein du processus. Quelques participants ont dclar que les nouvelles attentes et les nouveaux idaux apports par des nouveaux venus ont retard le processus du fait qu'ils ne reflte pas les dtails des compromis dlicats raliss au cours des CdP prcdentes. La perte de mcanisme institutionnelle tait encore plus apparente dans les dbats sur l'tablissement d'un comit charg de l'valuation de l'application de la Convention (CEAC). Le G-77 avait propos la constitution du CEAC Rome et Dakar, et mme si les dcisions en rapport mentionnaient bien que ce point sera discut la CdP-3, les vis--vis issus des pays industrialiss n'taient pas prpars aborder ce sujet.

 

Une bonne partie du retard enregistr pour la conclusion de l'accord fut galement attribu au niveau relativement peu lev de l'autorit charge de la prise de dcision au sein de certaines dlgations et qui avaient par consquent constamment besoin de consulter leur capital, propos de chaque nouvelle proposition. Certains ont estim que cela tait l'une des raisons des dplacements continuels "du montant de but", chaque fois que le consensus semblait tre porte de main. Ces deux facteurs l'absence de reprsentation de haut niveau et le nombre important de nouveaux ngociateurs se sont conjugus pour crer le vide, au niveau du leadership et pour exercer un impact srieux sur les ngociations menes dans les groupes informels. Les optimistes ont not que le changement est invitable et qu'il faut du temps pour l'mergence de nouveaux leaders. N'empche, rares sont ceux qui, Recife, ont t mme de fournir un vrai leadership, et les proccupations exprimes par certains dlgus concernant l'interprtation de son mandat par le Secrtariat et ses tentatives d'entreprendre plus d'activits oprationnelles, qu'autoris, ont entrav leurs efforts dans cette direction.

 

Le rsultat final de la CdP n'a pas t particulirement remarquable, en grande partie cause de l'atmosphre qui a rgn sur les ngociations, mme si les nombreuses dcisions ont t pour la plupart satisfaisantes, la CdP n'a pas fait avancer les travaux de la Convention, concernant la mise en application, si ce n'est l'identification des modifications limites devant tre ralises la CdP-4, en reportant une fois de plus les dcisions srieuses attendues sur bon nombre de questions.

 

Avec le temps, les participants pourraient en venir percevoir la CdP comme une sorte de rveil la ralit du fait que les Parties doivent valuer leur engagement l'gard de la CCD et rester constamment vigilants la situation du partenariat. Les principaux enseignements touchent la ncessit d'un bon leadership dans l'orientation des dlibrations des Parties, de la transparence dans les travaux et du besoin de maintenir une atmosphre de ngociation honnte et ouverte, en vue de renforcer les progrs constructifs. La CdP-3 a sans doute perdu d'importantes occasions de tirer profit des expriences nationales, mais elle a peut tre tir des leons de valeur de ses insuffisances. Beaucoup esprent maintenant voir les dlgations arriver la CdP-4 charg d'un travail plus constructif sur l'ordre du jour qui les attend et saisir les avantages apports par le dveloppement social, environnemental, conomique et politique qui sont possibles, travers la mise en application de cette Convention

 

A SUIVRE D'ICI LA CdP-4

 

SYMPOSIUM INTERNATIONAL SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE DANS LES REGIONS SEMI-ARIDES (WORLD SEMI-ARID '99): Ce symposium se droulera Joo Pessoa, Paraiba, au Brsil, du 29 novembre au 2 dcembre 1999. Pour de plus amples dtails, contacter: Dorival C. Bruni, President of the Brazilian Society for the Environment (BIOSFERA), P.O. Box 2432, Rio de Janeiro, RJ, CEP, 20001-970; tel: +55-21-252-1631; fax: +55 21-221-0155; e-mail: biosfera@biosfera.com.br; Internet: http://www.biosfera.com.br.

 

TROISIEME CONFERENCE SUR LES ETUDES EN MATIERE DE DESERTIFICATION ET D'ENVIRONNEMENT: Cette confrence aura lieu en Arabie Saoudite du 30 novembre au 4 dcembre 1999. Pour plus de renseignements, contacter: UNCCD Secretariat, P.O. Box 260129, Haus Carstanjen, D-53153 Bonn, Germany, tel: +49-228-815-2800; fax: +49-228-815-2898/99; e-mail: secretariat@unccd.de; Internet: http://www.unccd.de.

 

TROISIEME FORUM AFRO-ASIATIQUE SUR LA COOPERATION  INTER-REGIONALE POUR LA MISE EN APPLICATION DE LA CCD: Ce Forum est prvu en janvier 2000. Pour d'autres informations, contacter: UNCCD Secretariat (voir ci-dessus).

 

PREMIERS SYMPOSIUM ET ATELIER INTERNATIONAUX SUR LES ENVIRONNEMENTS DES ZONES ARIDES: Ces runions se drouleront du 23 au 25 janvier 2000 Abou Dhabi, Emirats Arabes Unis. Pour plus de dtails, contacter: Environmental Research and Wildlife Development Agency, Abu Dhabi, UAE; tel: +971-241-441; fax: +971-241-4131; e-mail: alghais@emirates.net.ae.

 

CINQUIEME REUNION DE L'ORGANE SUBSIDIAIRE DE CONSEIL SCIENTIFIQUE, TECHNIQUE ET TECHNOLOGIQUE DE LA CONVENTION SUR LA DIVERSITE BIOLOGIQUE: Le SBSTTA-5 se tiendra du 31 janvier au 4 fvrier 2000 Montral, au Canada. Les thmes qui y seront abords engloberont la diversit biologique agricole dans les terres sches, en Mditerrane, dans les zones arides, semi-arides et pastorales et dans la savane. Pour plus d'informations, contacter: Secretariat of the Convention on Biological Diversity, World Trade Centre, 393 St. Jacques Street, Office 300, Montreal, Quebec, Canada H2Y 1N9; tel: +1-514-288-2220; fax: +1-514-288-6588; e-mail: secretariat@biodiv.org; Internet: http://www.biodiv.org.

 

QUATRIEME ET DERNIERE SESSION DU FORUM INTERGOUVERNEMENTAL SUR LES FORETS (FIF): Cette runion aura lien du 31 janvier au 11 fvrier 2000 New York. Pour de plus amples dtails, contacter: IFF Secretariat, 2 UN Plaza, 12th Floor, New York, NY 10017 USA; tel: +1-212-963-3401; fax: +1-212-963-3463; e-mail: urtubia@un.org; Internet: http://www.un.org/esa/sustdev/forests.htm.

 

DEUXIEME FORUM AFRIQUE-AMERIQUE LATINE & CARABES SUR LA MISE EN APPLICATION DE LA CCD: Ce Forum est prvu en fvrier 2000 Bamako, au Mali. Pour plus de renseignements, contacter le Secrtariat de l'UNCCD (voir ci-dessus).

 

GROUPES DE TRAVAIL SPECIAUX INTERSESSIONS DE LA COMMISSION DU DEVELOPPEMENT DURABLE: Ces runions auront lieu du 28 fvrier au 10 mars 2000 New York et se focaliseront sur des thmes tels que la gestion des sols, l'agriculture, les forts ainsi que sur les conclusions du Forum Intergouvernemental sur les Forts. Pour plus de dtails, contacter: Andrey Vasilyev, Division for Sustainable Development, UN Plaza, Room DC2-2220, New York, NY 10017, USA; tel: +1-212-963-5949; fax: +1-212-963-4260; e-mail: vasilyev@un.org; Internet: http://www.un.org/esa/sustdev/csd.htm.

 

LANCEMENT DU "TPN2" (AGROFORESTERIE ET CONSERVATION DES SOLS): La runion 'Thematic Programme Network 2" est prvue pour fvrier 2000 New Delhi, en Inde. Pour plus d'informations, contacter le Secrtariat de l'UNCCD (voir ci-dessus).

 

LANCEMENT DU "TPN3" (GESTION DES PARCOURS ET FIXATION DES DUNES DE SABLES): La runion "Thematic Programme Network 3" est prvue en mars 2000 Thran, en Iran. Pour plus d'informations, contacter le Secrtariat de l'UNCCD (voir ci-dessus).

 

SECOND FORUM MONDIAL ET CONFERENCE MINISTERIELLE SUR LE THEME DE L'EAU: Cette runion se tiendra du 17 au 22 mars 2000 La Haye, aux Pays-Bas. La confrence est organise conjointement par le 'World Water Council' et le Ministre Hollandais des Affaires Etrangres. Pour de plus amples renseignements, contacter: Ministry of Foreign Affairs, EB The Hague, The Netherlands, tel: +31-70-348-5402; fax: +31-70-348-6792; e-mail: secretariat@worldwaterforum.org; Internet: http://www.worldwaterforum.org.

 

CONFERENCE INTERNATIONALE SUR LA CONSERVATION DE LA BIODIVERSITE DANS LES REGIONS ARIDES: Cette runion se tiendra du 27 au 29 mars 2000 Koweit. Contacter: Mohammad Al-Sarawi, Chairman, PO Box 24395, Safat, Kuwait 13104; tel: +965-565-0554; fax: +965-565-3328; e-mail: muna@epa.org.kw.

 

GROUPE DE TRAVAIL SPECIAL SUR L'ARTICLE 8(J): Cette runion est prvue du 27 au 31 mars 2000 Sville, en Espagne, et sera consacre au thme du savoir traditionnel. Pour plus d'informations, contacter le Secrtariat de la Convention sur la Diversit Biologique (voir ci-dessus).

 

HUITIEME SESSION DE LA COMMISSION DU DEVELOPPEMENT DURABLE: La CDD-8 se runira du 24 avril au 5 mai 2000 New York, pour l'examen de la planification et de la gestion intgre des ressources en terres, de l'agriculture, et des ressources financires/commerce et investissement/croissance conomique. Pour plus de dtails, contacter: Andrey Vasilyev, Division for Sustainable Development, UN Plaza, Room DC2-2220, New York, NY 10017, USA; tel: +1-212-963-5949; fax: +1-212-963-4260; e-mail: vasilyev@un.org; Internet: http://www.un.org/esa/sustdev/csd.htm.

 

QUATRIEME CONGRES BI-ANNUEL DE LA DIVISION AFRICAINE DE L'ASSOCIATION INTERNATIONALE DE RECHERCHE EN GENIE HYDROLOGIQUE: Sous le titre "Conserving and Sharing Water Resources in a Water Scarce Environment," cette runion se tiendra du 7 au 9 juin 2000 Windhoek, en Namibie. Les thmes qui y seront couverts englobent: les rserves d'eau souterraines, la gestion de la demande d'eau, la dsalinisation, le traitement des eaux uses, la collecte des eaux de pluie, la mer en tant que source, la coopration internationale et les problmes environnementaux dans les pays arides. Pour plus d'informations, contacter: Kai A.H. Lund, Congress Chairman, Lund Consulting, P.O. Box 3106, Windhoek, Namibia; fax: +264-612-3478; e-mail: lce@lce.com.na.

 

QUATRIEME SESSION DE LA CONFERENCE DES PARTIES DE LA CONVENTION SUR LA LUTTE CONTRE LA DESERTIFICATION: La CdP-4 est provisoirement programme du 16 au 27 octobre 2000 Bonn, en Allemagne. Pour de plus amples dtails, contacter le Secrtariat de l'UNCCD (voir plus haut).

 

 

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