Summary report, 15 November 2007
COMPTE RENDU DE LA RUNION FINALE DU COMIT DE
PILOTAGE INTERNATIONAL DU PROCESSUS CONSULTATIF
VERS UN IMOSEB:
15-17 NOVEMBRE 2007
La runion finale du Comit de pilotage international (CPI) du Processus consultatif vers un Mcanisme international d’expertise scientifique sur la biodiversit (IMoSEB) s’est droule du 15 au 17 novembre 2007 Montpellier, France. Cette runion, dont le but tait d’examiner les rsultats de six consultations rgionales organises dans les rgions nord amricaine, africaine, europenne, asiatique, latino-amricaine et pacifique depuis janvier 2007, a rassembl 57 participants dont: 12 reprsentants gouvernementaux venus d’Europe; deux d’Amrique latine; deux d’Afrique; un d’Asie; et un du Pacifique, six reprsentants de trois accords multilatraux sur l’environnement (AME) relatifs la biodiversit, des reprsentants d’organisations internationales, d’organisations non gouvernementales (ONG), d’institutions de recherche scientifique et d’universits, qui interviennent diffrents niveaux et dans diverses rgions.
Les discussions se sont droules en sance plnire, et au sein de deux tables rondes et de deux groupes de travail. Les participants ont centr le dbat sur les besoins et les options pour un IMoSEB, ainsi que sur la manire d’amliorer l’interface science-politique pour la promotion de la biodiversit tous les niveaux. Dans sa Dclaration finale, le CPI, sans recommander la cration d’une nouvelle institution, convient de demander aux bailleurs de fonds et aux gouvernements d’accorder leur appui une rflexion approfondie et urgente sur l’tablissement d’une interface science-politique. Le CPI convient galement de demander au Directeur excutif du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), et d’autres, de convoquer une runion pour dbattre de l’tablissement d’une telle interface.
UN BREF HISTORIQUE DU PROCESSUS DE L’IMOSEB
L’ide d’un Processus consultatif vers un IMoSEB a t propose pour la premire fois la Confrence de Paris sur la Biodiversit, la Science et la Gouvernance, tenue en janvier 2005 (Voir le rapport du Service d’information de l’IIDD http://enb.iisd.org/crs/icb/). La proposition portait essentiellement sur une consultation visant valuer les besoins, la porte et la forme ventuelle d’un mcanisme international d’expertise scientifique sur la biodiversit. La proposition bnficiait de l’appui politique de l’ancien Prsident franais Jacques Chirac et du gouvernement franais.
L’on procda alors au lancement d’un processus consultatif, ainsi qu’ l’tablissement d’un Comit de pilotage international, d’un Comit excutif et d’un Secrtariat excutif, rattachs l’Institut franais de la Biodiversit (IFB), pour encourager et faciliter les discussions. Le CPI est constitu d’environ 90 membres, dont des scientifiques, des reprsentants de gouvernements, d’organisations intergouvernementales, internationales, et non gouvernementales, ainsi que des communauts autochtones et locales.
Le CPI s’est runi pour la premire fois Paris, France, les 21 et 22 fvrier 2006. Les participants y ont convenu que le systme actuel permettant de relier la science et la politique dans le domaine de la biodiversit ncessitait de nouvelles amliorations. Ils ont convenu qu’une consultation permettrait d’identifier les lacunes et les besoins de l’interface science – politique, et les faiblesses, s’il en existe, des processus existants, et de formuler les mesures appropries adopter pour aller de l’avant. Le CPI chargea le Comit excutif de proposer un plan d’action pour la phase de consultation. Il fut dcid que la consultation commencerait ses travaux par l’laboration des tudes de cas pertinentes avec feedback, avant de procder par la suite une consultation largie.
Un certain nombre d’tudes de cas ont t dveloppes en 2006, pendant que l’ide d’un IMoSEB tait dbattue dans le cadre de plusieurs vnements, notamment la Huitime Confrence des Parties la Convention sur la Diversit Biologique (CdP-8 CDB) en mars 2006, et un atelier sur les Interfaces internationales science-politique pour la gouvernance de la biodiversit organis Leipzig, Allemagne, en octobre 2006.
sa deuxime runion en dcembre 2006, le Comit excutif a examin les rsultats des tudes de cas, et a pos les bases pour des consultations largies sur la cration possible d’un IMoSEB, en identifiant une srie de besoins et d’options. Le document sur les besoins et options a t distribu aux membres du CPI pour recueillir leurs commentaires, et un document rsumant leurs suggestions et intitul Rponses des membres du CPI: Document sur les Besoins et les Options, fut prpar par le Secrtariat du Processus consultatif vers un IMoSEB et distribu en janvier 2007. Le document avait pour objectif d’aider les participants une srie de consultations rgionales prvues pour 2007.
CONSULTATIONS RGIONALES: La Consultation rgionale nord amricaine de l’IMoSEB a t organise Montral, Canada, les 30 et 31 janvier 2007. Les participants y ont cout des prsentations en sances plnires et au sein de trois groupes de travail; ils ont chang des points de vue et dbattu diverses options pour un IMoSEB possible. La runion n’a pas abouti un consensus sur un nouveau mcanisme. Toutefois, elle a donn lieu des changes de points de vue et l’laboration de propositions qui allaient guider les discussions venir.
La Consultation rgionale africaine s’est tenue Yaound, Cameroun, du 1er au 3 mars 2007. Outre le dbat sur les options pour un ventuel IMoSEB, les participants y ont examin l’expertise ncessaire pour l’Afrique et les utilisateurs potentiels d’un IMoSEB, ainsi que ses aspects institutionnels et financiers. Un consensus gnral a t atteint sur la ncessit d’un IMoSEB, et une srie de points de vue et de propositions ont t exprims sur la manire d’aller de l’avant. Les recommandations spcifiques incluaient: faire de l’valuation des activits passes ou en cours un outil de connaissance utilisable; explorer la possibilit d’tablir un projet pilote en Afrique; et intgrer les savoirs traditionnels et les aspects socioconomiques pour assurer le dveloppement durable de la biodiversit, tout en respectant les structures lgislatives locales et nationales.
La Consultation rgionale europenne du Processus consultatif s’est droule Genve, Suisse, du 26 au 28 avril 2007. Les participants y ont identifi dix besoins pour un IMoSEB, et labor une structure ventuelle d’un rseau des rseaux qui pourrait permettre un IMoSEB de rpondre ces besoins, objectifs, et principes directeurs pour une stratgie de communication de l’information scientifique sur la biodiversit.
La Consultation rgionale asiatique du Processus consultatif vers un IMoSEB a t organise Beijing, Chine, les 24 et 25 septembre 2007. Les participants ont examin diverses options pour un IMoSEB possible, sa structure et sa gouvernance, ainsi que des questions propres la rgion Asie, dans le contexte d’une interface science-politique. Ils sont parvenus un consensus sur un IMoSEB dont la constitution serait similaire celle d’un groupe intergouvernemental indpendant servant les cinq conventions relatives la biodiversit et incluant une composante multi-parties prenantes affilie un organisme des Nations unies.
La Consultation rgionale pour l’Amrique latine a eu lieu les 2 et 3 octobre 2007 Bariloche, Argentine. Les participants y ont atteint un large consensus sur les besoins pour un IMoSEB, et ont propos deux options pour un tel mcanisme, savoir: la cration d’un groupe intergouvernemental constitu de scientifiques, de personnalits politiques et d’autres intervenants œuvrant dans le domaine de la biodiversit, appuy par un rseau des rseaux pour l’change et le dveloppement de l’information scientifique; et le renforcement des rseaux et des mcanismes d’information scientifique existants avec un accent particulier sur l’amlioration de la prise de dcision nationale et rgionale sur les questions de biodiversit. Ils sont galement parvenus un accord sur la relation entre un IMoSEB et la CDB, les autres conventions relatives la biodiversit, le rle du secteur priv et des communauts autochtones.
La Consultation de la rgion pacifique a t organise les 19 et 20 octobre 2007 Alotau, Papouasie Nouvelle Guine. Les participants ont apport leur appui l’tablissement d’un IMoSEB anim par la socit civile et qui pourrait synthtiser et transmettre une connaissance de base sur la biodiversit et fournir des avis scientifiques pour encadrer la prise de dcision tous les niveaux. Ils ont prsent le schma d’une structure et d’un systme de gouvernance pour un tel mcanisme qui inclurait des reprsentants des communauts locales et autochtones, ainsi que du secteur priv.
Les recommandations de la runion finale du CPI devront tre examines la Treizime runion de l’Organe Subsidiaire charg de fournir des Avis Scientifiques, Techniques et Technologiques (OSATT) de la CDB prvue en Italie, Rome, du 18 au 22 fvrier 2008, et la Neuvime Confrence des Parties la CDB qui se tiendra Bonn, Allemagne du 19 au 30 mai 2008.
Les rapports prpars par le Service d’information de l’IIDD sur les consultations organises ce jour peuvent tre consults : http://enb.iisd.org/process/biodiv_wildlife.htm#imoseb. Des informations supplmentaires sont galement disponibles : htpp://www.imoseb.net
Le jeudi 15 novembre 2007, les participants se sont runis en sance plnire et ont par la suite pris part deux tables rondes sur les options et les besoins, suivies par une discussion gnrale. La discussion s’est termine dans la matine du vendredi et les dlgus se sont alors rpartis en deux groupes de travail, un sur les objectifs d’un Mcanisme international d’expertise scientifique sur la biodiversit (IMoSEB), et l’autre sur l’interface science-politique. Les rapports des groupes de travail ont t prsents en sance plnire le vendredi aprs-midi. Le samedi matin, les participants se sont runis en sance plnire de clture pour couter la Secrtaire d’tat franaise l’cologie, Madame Nathalie Kosciusko-Morizet. Ils ont ensuite examin et adopt la Dclaration du Comit de pilotage international (CPI) de l’IMoSEB. Le rapport ci-aprs prsente un rsum des principales discussions et des questions examines au cours de la runion.
CRMONIE D’OUVERTURE ET TABLES RONDES
Le jeudi, les prsentations prliminaires ont t suivies par deux tables rondes sur les besoins et les options pour un IMoSEB.
Alfred Oteng-Yeboah et Michel Loreau, Co-prsidents du Comit excutif de l’IMoSEB, ont prsid la sance plnire d’ouverture. Le Co-prsident Oteng-Yeboah a souhait la bienvenue aux participants la runion finale du CPI du Processus consultatif vers un IMoSEB, et leur a demand d’examiner les rsultats des six consultations rgionales afin de dterminer la manire dont un IMoSEB pourrait fonctionner.
PRSENTATIONS PRLIMINAIRES: Andr Menez, Prsident du Muse national d’Histoire naturelle de France, au nom de Valrie Pcresse, Ministre franais de l’enseignement suprieur et de la recherche, a rappel la Confrence de Paris de 2005 sur la Biodiversit, la Science et la Gouvernance lors de laquelle l’ancien Prsident franais Jacques Chirac fit appel la cration d’un rseau d’expertise incluant des composantes intergouvernementales et non gouvernementales et qui s’appuierait sur des entits et institutions existantes pour une sensibilisation l’chelle mondiale sur la biodiversit. Menez a cit la Convention sur la Diversit Biologique (CDB), le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), l’Union mondiale pour la Nature-UICN et l’valuation des cosystmes pour le millnaire (EM) comme partenaires privilgis du processus.
Tout en prenant note des diffrences entre les arnes du changement climatique et de la biodiversit, Menez a montr comment le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’volution du climat (GIEC) a pu aider les gouvernements prendre des mesures pour rpondre au changement climatique, comme en a tmoign rcemment le l’attribution du Prix Nobel de la Paix ce processus. Il a indiqu que la France est dispose transmettre l’Union europenne (UE) toutes les ides rsultant du Processus consultatif.
Anne-Yvonne Le Dain, Reprsentante du Conseil rgional du Languedoc-Roussillon a, au nom de Georges Frche, Prsident du Conseil rgional du Languedoc-Roussillon et de l’agglomration de Montpellier, soulign que la France et en particulier Montpellier, sont sensibles aux questions de changement climatique et de perte de biodiversit. Rappelant les travaux de recherche en cours Montpellier sur des questions lies la biodiversit, elle a demand la runion de dvelopper des instruments lgaux permettant de traduire les objectifs socitaux en “rgles pour l’avenir”.
Michel Loreau, Co-prsident du Comit excutif de l’IMoSEB, a prsent l’histoire de l’IMoSEB et dcrit un certain nombre de points de concordance et de divergence qui ont merg des consultations rgionales. Il a soulign la position du Comit excutif quant la manire d’aborder trois points de divergence cls savoir: l’chelle, les liens avec les gouvernements et les relations ventuelles avec les conventions sur la biodiversit.
propos de la question d’chelle, le Co-prsident Loreau a expliqu que le Comit excutif recommande un processus global consistant en une srie d’valuations sous-globales relies les unes aux autres. Quant aux liens avec les gouvernements, il a indiqu que le Comit excutif est favorable l’implication des gouvernements afin de stimuler leur intrt aux ngociations et aux conventions, tout en mettant en garde contre un processus purement gouvernemental calqu sur le modle du GIEC, tant donn la ncessit d’associer d’autres intervenants non-gouvernementaux. S’agissant des relations avec les conventions relatives la biodiversit, le Co-prsident Loreau a dclar que le Comit excutif a suggr qu’un IMoSEB devra rpondre aux besoins de la CDB et des autres conventions relatives la biodiversit. Il a ajout que le Comit excutif recommande galement qu’un IMoSEB entretienne des relations troites avec la CDB mais sans en faire partie, afin de conserver son indpendance.
Le Co-prsident Loreau a soulign qu’un IMoSEB devra, non pas entrer en comptition avec l’EM, mais fusionner avec celle-ci. Il a parl des options pour la structure d’un IMoSEB, savoir: l’tablissement d’un rseau des rseaux existants ou la cration d’un nouveau processus intergouvernemental. Il a numr les objectifs qu’un IMoSEB devrait atteindre, notamment: apporter une voix scientifique indpendante sur la biodiversit; superviser les valuations rgulires sur la biodiversit; amliorer de manire proactive le profil des questions de biodiversit; encourager la cration d’une nouvelle gnration d’experts en biodiversit.
TABLE RONDE ET DISCUSSION SUR LES BESOINS: Les Co-prsidents du Comit excutif, Yeboah et Loreau ont co-prsid la table ronde et la discussion sur les besoins identifis l’interface des connaissances de la biodiversit et des processus de prise de dcisions, et sur les besoins pour un IMoSEB. Le Co-prsident Oteng-Yeboah a parl des besoins identifis au cours des consultations rgionales, notamment: une expertise scientifique indpendante; le dveloppement des capacits; et l’amlioration de la communication.
Dans les discussions sur le besoin d’une expertise scientifique indpendante, les participants ont cherch identifier le public qu’il faudrait cibler. Ils ont dbattu du type de science prendre en compte et soulign la ncessit de dfinir l’expertise scientifique indpendante. Un dlgu a soulign que les dcideurs ne veulent pas savoir quels sont les problmes, mais s’interrogent plutt sur quelles sont les solutions possibles.
Alors que la plupart des participants se sont accords sur la ncessit d’un IMoSEB pour pouvoir rationaliser les processus existants, plusieurs d’entre eux ont fait valoir qu’il existe dj trop de voix au niveau global. Un participant a soulign le dsaccord des scientifiques sur les caractristiques d’une science indpendante, arguant que tout mcanisme futur devra en tenir compte. Le Co-prsident a indiqu que bien quil n’est pas possible de parler de la diversit d’une seule voix, un mcanisme est ncessaire pour aider les dcideurs politiques distinguer ce qui est certain de ce qui ne l’est pas.
Un participant a suggr que les besoins pour un IMoSEB devraient merger d’une comprhension de la raison pour laquelle la plthore d’activits existantes ne prend pas correctement en compte les problmes lis la biodiversit. Plusieurs participants ont insist sur la ncessit d’une coordination plus grande, tandis qu’un reprsentant du PNUE a parl du dfi que pose la promotion de la cohrence tout en encourageant la diversit et une rflexion nouvelle. Il a indiqu que le Directeur excutif du PNUE est proccup par la prolifration des institutions et a suggr que des mcanismes de temporisation pourraient aider rsoudre cette question..
De nombreux participants ont insist sur le fait que les besoins spcifiques identifis au cours des consultations rgionales prsentaient des diffrences, et ont parl de la manire dont le processus pourrait rpondre ces besoins locaux divergents. Un dlgu a rtorqu qu’il faudrait non pas un mcanisme global, mais local pour informer les dcideurs locaux des autres options. Un autre participant a indiqu que les dcisions locales sont souvent dpendantes de celles prises d’autres niveaux, et qu’une interface science-politique fonctionnelle doit exister tous les niveaux. D’autres dlgus ont appuy la suggestion qu’un IMoSEB devra tre suffisamment global pour comprendre les tendances transnationales, mais disposer de la capacit reconnatre le moment o l’intrt national devient prioritaire.
Prenant note de l’importance des savoirs traditionnels, un autre participant a soulign que le CPI doit dterminer si un IMoSEB devra interagir avec le niveau local; et si oui, comment?
Des dlgus ont relev une srie d’autres besoins, notamment: raliser et superviser sur une base rgulire, des valuations et des rapports sur la biodiversit similaires aux rapports de l’EM et du GIEC; amliorer le dveloppement des systmes de surveillance, d’observation et d’indicateurs pour tayer ces valuations; intgrer la biodiversit dans les valuations sectorielles; amliorer la communication avec les dcideurs et le public; identifier les carts entre la connaissance et les questions mergeantes.
Un dlgu a invit les autres se dbarrasser de leur ``jalousie du climat``, soulignant que la biodiversit mobilise plus l’attention des mdias que le changement climatique et que des mesures concrtes ont t prises pour atteindre les objectifs de biodiversit.
Ahmed Djoghlaf, Secrtaire excutif de la CDB a soulign la ncessit d’inclure la biodiversit dans l’agenda politique. Il a indiqu que le Secrtariat de la CDB apportera son appui la cration d’un IMoSEB, soulignant que la communaut scientifique doit se mobiliser pour promouvoir les objectifs des conventions relatives la biodiversit. cet effet, Djoghlaf a suggr qu’un IMoSEB devrait tre plac l’intrieur de la CDB, afin d’tre reli l’autorit charg de la ralisation de la mise en œuvre.
TABLE RONDE ET DISCUSSION SUR LES OPTIONS: Les Coprsidents du Comit excutif, Alfred Oteng-Yeboah et Michel Loreau ont co-prsid la table ronde et le dbat sur les options pour un IMoSEB. Le Co-prsident Loreau a encourag les participants se concentrer sur les options pour un IMoSEB qui ont t formules par les consultations rgionales et autres, sur les objectifs d’un IMoSEB et sur les principes directeurs gnraux..
Faisant suite un commentaire sur l’objectif consistant apporter une voix scientifique indpendante sur la biodiversit, le Co-prsident Loreau a expliqu que le terme indpendant se rfrait l’arne politique.
S’agissant d’amliorer le profil des questions de biodiversit, un participant a soulign que la communication ne doit pas se drouler sens unique et a invit les scientifiques tre plus l’coute des dcideurs politiques. Un autre participant a indiqu que la promotion de la communication multilatrale pourrait constituer une niche pour un IMoSEB.
Les participants ont dbattu du rle potentiel du PNUE, et certains d’entre eux ont indiqu que le PNUE pourrait fournir un cadre formel pour l’interaction entre la CDB et les autres institutions. Un reprsentant du PNUE a soulign que le PNUE ncessiterait la collaboration d’autres institutions pour dvelopper un processus rgulier susceptible de rpondre aux dfis et aux besoins multiples. Un consensus a merg sur la ncessit d’identifier les processus pertinents existants et de dterminer la manire de les renforcer et de les coordonner. Un participant a suggr que des approches gographiques, plutt que celles bases purement sur la biologie, l’cologie et l’conomie, pourraient produire des synthses et des analyses utiles pour les dcideurs politiques.
Les participants sont parvenus un consensus gnral sur l’importance des valuations sous-globales; cependant, il y a eu une rflexion sur la manire de combiner ces valuations sous-globales en une valuation globale, et sur le rle ventuel d’un IMoSEB dans ce processus. Un participant a indiqu que les valuations sous-rgionales peuvent aider tablir le lien entre les intrts locaux et nationaux d’une part, et les valuations globales d’autre part. Un autre participant a pos la question de savoir si un IMoSEB devrait participer une valuation globale, soulignant que cela ferait double emploi avec le travail de suivi de l’EM. D’autres participants ont mis en exergue les avantages que comporterait la fusion de l’EM et d’un IMoSEB.
Pour ce qui est de la relation entre les valuations long-terme et les rapports spciaux sur les questions mergentes, la plupart des participants ont convenu qu’il serait plus rentable de confier les deux tches une mme entit.
Le dbat a port galement sur l’importance des systmes d’observation dans les valuations, et certains participants ont soulign que ces systmes ont besoin d’un financement supplmentaire.
Il y a eu un dsaccord sur la question de savoir si l’amlioration de l’estime des scientifiques travaillant dans le domaine de la biodiversit tait un objectif appropri. Un participant a soulign que les scientifiques ont besoin d’un appui financier pour assurer la crdibilit et l’authenticit de la science.
Certains participants ont suggr qu’un IMoSEB devrait, non pas se concentrer sur la science mme, mais plutt sur l’amlioration de l’impact de la science sur la prise de dcision des politiques..
propos de l’amlioration de la communication, un reprsentant des mdias a pos une question sur le rle que pourrait jouer un IMoSEB pour assurer la biodiversit une place au cœur de l’agenda des nouvelles, l’instar du changement climatique.
Plusieurs participants ont ritr la ncessit de dcider si un mcanisme devra s’appuyer sur ce qui existe dj, ou s’il faudra crer une entit nouvelle, mais il n’y a pas eu de consensus ce sujet.
DISCUSSION GNRALE: La discussion s’est droule le jeudi aprs-midi et dans la matine du vendredi sous la co-prsidence d’Oteng-Yeboah et de Loreau.
Tout d’abord, les participants ont cout Harold Mooney, Dpartement des sciences biologiques, Universit Stanford, Etats-Unis, qui prsentait un rapport sur la runion du groupe consultatif de l’EM organise Stockhom, Sude, en octobre 2007. Prenant note que l’EM manque de suivi, il a indiqu que les activits mettre en œuvre devraient inclure: l’identification des connaissances cls et des lacunes dans les donnes; le dveloppement d’un outil analytique pour rpondre aux conclusions de l’EM, par exemple un manuel pour l’valuation des cosystmes; le dveloppement d’une base des connaissances sur les services cosystmiques travers des valuations sous-globales; et la prparation pour une deuxime EM. Il a numr les recommandations de la runion l’attention du processus de l’IMoSEB, notamment: incorporer les processus sous-globaux; adopter une perspective du bien-tre humain; et interagir avec toutes les parties prenantes et tous les processus pertinents existants. Il a ajout que la runion de Stockholm a suggr qu’un IMoSEB devrait tre un processus intergouvernemental.
Dans la discussion qui a suivi, les participants ont port la rflexion sur la mise en œuvre de l’EM dans le contexte d’un IMoSEB, et sur la relation entre les deux processus. Certains ont dplor l’utilisation exclusive d’un prisme des services cosystmiques l’intrieur de l’IMoSEB, redoutant que cela puisse compromettre les rapports avec certains cologistes.
Suite la prsentation de Mooney, le Co-prsident Loreau a dirig la discussion sur la structure d’un IMoSEB. Il a soulign que lorsque le processus consultatif a t lanc, l’ide tait d’inclure une composante intergouvernementale, et qu’aprs une priode de scepticisme, cette ide revient aujourd’hui en force. Il a exhort les participants examiner ce point, soulignant que l’on ne pourrait pas l’viter indfiniment.
Un certain nombre de participants ont convenu qu’un IMoSEB ne devrait pas tre plac l’intrieur de la CDB, et un autre a prcis qu’un IMoSEB aurait une plus grande influence sur la CDB s’il n’en fait pas partie. Un autre participant a dclar qu’tant donn que le mcanisme ne sera pas concentr uniquement sur la CDB, il doit tre reli un autre organisme. Plusieurs participants ont suggr le PNUE comme sige naturel pour un tel mcanisme.
Un reprsentant des tats-Unis a dclar que ce pays n’est pas favorable la cration d’un nouveau mcanisme.
Plusieurs participants ont fait valoir que ni la premire valuation globale de la biodiversit, ni l’EM n’taient entirement non gouvernementales. Un participant a cit le rapport de l’Avenir de l’environnement mondial (GEO - 4) et l’valuation internationale de la Science et de la Technologie agricoles au service du Dveloppement comme exemples d’valuations russies impliquant des gouvernements mais qui n’avaient pas ncessit la cration d’un organe intergouvernemental permanent, option qui aurait eu des implications financires importantes.
Un participant a mis l’accent sur l’importance d’une approche novatrice. Soulignant la ncessit d’aller au-del du cadre de rsum pour dcideurs, il a propos un nouveau mcanisme plus ractionnel et plus accessible pour les dcideurs politiques..
La discussion gnrale s’est poursuivie le vendredi matin, et le Co-prsident Loreau a invit les participants expliquer davantage la diffrence entre utiliser le prisme des services cosystmiques et utiliser d’autres prismes. Un large consensus a t atteint sur l’ide que la corrlation entre la biodiversit et le bien-tre humain devrait tre le principal centre d’intrt, alors que plusieurs participants ont fait une mise en garde contre une idologie axe uniquement sur la conservation. Un participant a soulign qu’il ne faudrait pas abandonner compltement cette approche. Un autre a rtorqu qu’un service cosystmique et un cadre de bien-tre humain, associs une approche Forces motrices-Pression-tat-Impact-Rponses, tel que mis en œuvre dans le rapport GEO-4, est efficace.
Le Co-prsident Loreau a ensuite expliqu que plusieurs participants avaient dplor le fait que les discussions du jeudi sur l’interface science-politique se soient focalises uniquement sur les valuations, et ont exhort les dlgus examiner les autres options en sance plnire. Didier Babin, Secrtaire excutif du Processus consultatif de l’IMoSEB, a prsent un rsum des rsultats des consultations rgionales. Il a indiqu que les consultations ont atteint un consensus fort sur la ncessit d’amliorer l’interface entre l’tat des connaissances et la prise de dcisions. Il a soulign le besoin de l’accs l’information via internet, mme dans les pays o il existe un foss numrique, particulirement en Afrique.
Les participants ont examin une srie d’options pour amliorer l’interface science-politique, notamment: une runion d’information annuelle ou une revue des principaux rsultats scientifiques sur des sujets prcis; une approche wiki base sur l’internet pour transmettre les informations pratiques aux niveaux rgional et local; un forum sur la biodiversit comme celui de Davos; et un rseau ax sur la demande des mtadonnes ou mta-rseau permettant d’tablir un lien entre les initiatives existantes aux niveaux national et local. Un participant a mentionn le Groupe d’experts international sur la Gestion durable des Ressources comme modle possible s’agissant de l’interface science-politique.
Un reprsentant de la rgion du Pacifique a indiqu que de nombreuses dcisions sont prises aux niveaux sous national et local et qu’un IMoSEB pourrait œuvrer pour la mise sur pied d’une structure qui assure la communication de l’information ces niveaux. Il a ajout que le foss numrique constitue un dfi important dans sa rgion.
Le Co-prsident Loreau a relev la diversit des besoins du niveau local au niveau global et a exhort les participants rflchir sur la manire de prsenter ces besoins sous forme d’objectifs concrets pour une structure internationale.
Un participant a suggr la cration d’une structure l’chelle globale qui aurait des composantes sous-rgionales. Prenant note des divergences dans les besoins identifis au cours des consultations rgionales, un autre participant a soulign qu’il n’existe pas de solution unique convenable pour tous. Au sujet des relations entre un IMoSEB et l’EM, un participant a suggr la cration d’un partenariat entre les deux processus.
Au terme de la discussion gnrale le vendredi matin, le Co-prsident Loreau a suggr la cration de deux groupes de travail dont un sur les objectifs d’un IMoSEB et l’autre sur l’amlioration de l’interface science-politique tous les niveaux. A l’issue d’une courte discussion, il a t convenu de ne pas constituer un troisime groupe de travail sur les principes gnraux d’un IMoSEB, et que le Secrtariat allait prparer un projet de document sur ce sujet. Une fois constitu, le groupe de travail sur l’interface science-politique a dcid d’examiner galement les principes gnraux, et le Secrtariat a t ds lors dcharg de la tche d’laboration du projet de document. Le Co-prsident Loreau a dsign les prsidents des deux groupes de travail et les participants taient libres de joindre l’un ou l’autre groupe.
GROUPE DE TRAVAIL SUR LES OBJECTIFS D’UN IMoSEB: Ce groupe de travail qui tait prsid par Charles Perrings de l’Universit d’tat de l’Arizona, a utilis comme base de discussion un document distribu par les co-prsidents du Comit excutif. Loreau a rappel aux participants les changements demands lors de la discussion du jeudi sur ce point. Il a indiqu que les participants avaient convenu de supprimer deux objectifs, savoir: la cration d’un cadre international formel pour les interactions entre diffrentes parties prenantes, et l’amlioration du profil et de l’estime de la communaut scientifique. Il a galement rappel que les participants avaient suggr ajouter une rfrence au besoin de dveloppement des capacits et la communication.
Le groupe de travail s’est concentr sur un projet de texte prliminaire expliquant la raison d’tre d’un nouveau mcanisme. Alors que certains dlgus parlaient de la prolifration actuelle d’institutions internationales de la gouvernance environnementale, les positions se sont polarises sur la question de savoir s’il fallait crer une nouvelle institution ou s’appuyer sur les mcanismes et institutions existants pour crer de nouveaux partenariats. tant donn ce dsaccord, les participants ont dcid de ne pas faire rfrence un IMoSEB ou aux objectifs d’un IMoSEB, et d’utiliser plutt un langage plus gnral comme besoins ncessitant des partenariats ou des arrangements nouveaux. Il a t par la suite dcid de rpartir ces besoins en besoins gnraux et en besoins spcifiques. l’issue d’une courte discussion, les participants ont dcid d’utiliser le texte sur les besoins gnraux extrait du mandat du GIEC.
propos du besoin d’valuations globales rgulires, les participants ont ajout une rfrence aux valuations sous-globales dans le dispositif du projet; ils ont en outre dcid de ne pas prciser la manire dont les valuations allaient tre menes, en supprimant la rfrence l’EM, juge trop restrictive.
Quant aux tudes sur les besoins mergeants, un certain nombre de participants ont soulign que la communaut scientifique doit tre l’coute des demandes des dcideurs politiques, et ont dbattu de la permabilit de la CDB aux questions scientifiques.
Les participants ont rdig un nouveau texte sur la promotion du dveloppement des capacits en vue de la production et de l’utilisation de l’information, des mthodologies et des techniques. Un nouveau texte a galement t rdig sur le besoin de promouvoir une communication efficace.
Les participants ont dcid de supprimer le passage pour amliorer le profil de la question de biodiversit travers un engagement actif, aprs avoir constat que ce besoin est exprim dans une autre partie du texte.
Un participant a pos la question de savoir si dans les objectifs il faudrait faire rfrence la mise en œuvre et aux ressources. Le groupe de travail a convenu que cette rfrence tait essentielle mais qu’elle devrait tre mentionne dans le rapport de la runion.
GROUPE DE TRAVAIL SUR L’INTERFACE SCIENCE-POLITIQUE: Ce groupe de travail qui tait prsid par Philippe Le Prestre de l’Universit Laval, s’est runi en deux temps: une discussion largie sur les principes directeurs pour un IMoSEB; et une discussion sur l’laboration des recommandations concrtes pour la structure et le sige institutionnel d’un tel mcanisme.
La discussion a dmarr sur les principes directeurs proposs dans le document du Secrtariat excutif intitul Les principaux rsultats des consultations rgionales au-del des Discussions sur les Besoins et les Options qui sont: la crdibilit scientifique, la lgitimit politique et la pertinence. Les participants ont suggr d’ajouter un principe directeur, savoir: que les activits de l’IMoSEB ne fassent pas double-emploi et qu’elles soient complmentaires et apportent un soutien aux organismes existants. D’autres participants ont suggr que le mot indpendance soit formellement dfini et considr comme l’un des principes, et d’inclure galement parmi les principes, un dialogue fructueux entre les diffrents dcideurs intergouvernementaux et non-gouvernementaux. Il a t convenu d’une manire gnrale que le principe de crdibilit scientifique soit compris dans le sens de toutes les formes de connaissances lgitimes.
Par la suite, la discussion a port sur la dfinition des utilisateurs d’un mcanisme, avec un bref dbat autour de la question de savoir si un IMoSEB devra cibler uniquement les dcideurs politiques, ou chercher rejoindre galement des niveaux plus bas. Un participant a rtorqu qu’un IMoSEB ne peut pas de faon raliste, faire des recommandations spcifiques nationales et sous rgionales et qu’il devrait plutt tre un rseau permettant de diriger les demandes d’expertise vers les scientifiques pertinents. Un autre participant a suggr qu’un IMoSEB pourrait se concentrer sur la collecte et l’change des meilleures pratiques utilises dans diffrentes rgions.
Un participant a soulign la ncessit de prciser si un IMOSEB pourrait s’engager dans la production ou l’intgration des connaissances. Des participants ont rpondu qu’un IMoSEB devra se concentrer sur l’intgration et la communication des connaissances.
Les participants ont ensuite entam la deuxime partie de leur discussion sur l’laboration des recommandations concrtes pour la structure et le sige institutionnel d’un IMoSEB. Un consensus gnral a t atteint sur la structure d’un IMoSEB qui devra tre lgre et flexible. Le groupe a ensuite travaill sur la description d’une telle structure qui devra tre suffisamment intergouvernementale pour obtenir sa lgitimisation par les gouvernements..
Babin a pos la question de savoir si la structure propose par la consultation rgionale europenne tait suffisamment flexible et lgitime. Les participants ont rpondu qu’elle est flexible, mais qu’elle devrait tre modifie pour inclure une plus grande participation intergouvernementale.
Un consensus gnral s’est dgag sur l’ide qu’un IMoSEB dans le cadre du PNUE pourrait faciliter l’tablissement des liens entre ce processus et les gouvernements. La question de savoir si un IMoSEB devra tre l’intrieur de la CDB, ou troitement li celle-ci, a t galement dbattue. Un participant a relev qu’un IMoSEB pourrait tre plac sous le PNUE tout en tant troitement li la CDB. L’tablissement des liens avec l’Initiative scientifique du PNUE a galement t suggr. Plusieurs participants ont propos de contacter le Directeur excutif du PNUE afin de voir avec lui comment amliorer l’intgration de la demande globale en vue d’un meilleur apport scientifique l’intrieur des processus du PNUE, incluant une EM rvise.
Un participant a insist sur la ncessit de dterminer les besoins des utilisateurs et a remis en cause la pertinence d’un nouveau mcanisme. Le Prsident Prestre a rtorqu que le groupe de travail part de l’ide qu’un tel mcanisme va tre cr.
Un consensus gnral a t atteint sur la ncessit d’tablir des liens avec l’EM, sans crer une grande structure encombrante. Nombre de participants ont suggr qu’un IMoSEB devra tre troitement li l’EM, ou fusionn avec cette dernire, mais a ajout qu’il doit aller plus loin que l’EM en apportant rapidement des rponses aux questions mergeantes, et comporter une composante intergouvernementale pour accrotre la pertinence politique.
Les participants ont dbattu de la question de savoir si un IMoSEB subordonn plusieurs structures au lieu d’une structure seulement serait plus indpendante. Ils ont aussi suggr qu’un organisme plac sous le PNUE pourrait nanmoins chercher le financement auprs des sources en dehors du systme des Nations unies, afin de ne pas dtourner les ressources des activits entreprises actuellement par les Nations unies dans le domaine de la biodiversit.
PRSENTATION DES RAPPORTS DES GROUPES DE TRAVAIL EN SANCE PLNIRE: Le vendredi aprs-midi, suite la prsentation des synthses par les prsidents des deux groupes de travail sur les lments cls dbattus dans leurs groupes respectifs, le Co-prsident Loreau a ouvert la discussion gnrale.
Le dbat a port sur les siges institutionnels possibles pour un IMoSEB. Un participant a soulign la ncessit de faire la diffrence entre doter l’IMoSEB d’un statut lev et choisir sa base institutionnelle. Il a ajout que si le mcanisme doit atteindre son objectif de donner la biodiversit une place dans l’agenda global, il doit tre plac sous l’Assemble gnrale des Nations unies et son sige institutionnel pourrait tre au PNUE ou dans un autre organisme. Alors que certains participants ont adhr cette proposition, d’autres l’ont trouve irralisable, peu opportune ou inutile. Plusieurs participants ont suggr d’autres siges institutionnels, notamment l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture; l’organisation des Nations unies pour l’ducation, la science et la culture; et le Programme des Nations unies pour le dveloppement. Un participant a argu que l’administration d’un IMoSEB devra tre au service des multiples organismes des Nations unies du fait qu’ils sont pour la plupart impliqus dans divers aspects de la biodiversit.
La plupart des participants ont convenu que l’expression sur le besoin d’un financement nouveau et additionnel pour tout mcanisme qui rsulterait de la runion, tait ncessaire.
DBAT SUR LA DCLARATION DU COMIT DE PILOTAGE INTERNATIONAL DE L’IMOSEB
Un projet de dclaration du CPI a t prpar la nuit de vendredi sur la base des rsultats des discussions au sein des groupes de travail. Le projet a t distribu aux participants le samedi matin, et examin paragraphe aprs paragraphe, avant d’tre approuv en sance plnire.
La Dclaration contient un prambule et un dispositif sur les besoins identifis pendant le processus consultatif, les principes gnraux et les recommandations.
TITRE ET PRAMBULE: propos du titre et du prambule, certains participants ont dplor le fait que dclaration soit trop faible comme titre d’un document, et ont propos “communiqu” et “recommandations. D’autres ont rtorqu que ces mots taient trop forts et allaient vhiculer un certain degr de consensus qui n’existe pas. Le titre Dclaration a t maintenu. Les participants ont galement soulign la ncessit d’un style plus fort pour motiver le travail d’un IMoSEB et exprimer l’urgence de la perte de biodiversit ainsi que l’importance de la biodiversit pour le bien-tre humain. Un participant a propos une recommandation que les mesures sur la diversit biologique soient prises au plus haut niveau du systme des Nations unies. D’autres se sont opposs cette recommandation, estimant le message trop fort. Le message n’a pas t inclus.
Rsultat final: Dans le prambule, le Comit de pilotage international de l’IMoSEB:
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reconnat l’importance indiscutable de la biodiversit pour le bien-tre humain;
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rappelle la Dclaration de Paris;
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se flicite de l’appui des gouvernements de la France, de l’Allemagne et des autres gouvernements qui ont accueilli les consultations rgionales;
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apprcie et accueille favorablement le travail accompli pour un suivi de l’EM; et
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examine les divers points de vue exprims lors des consultations rgionales.
BESOINS GNRAUX D’AMLIORER L’INTERFACE SCIENCE-POLITIQUE: propos des besoins d’amliorer l’interface science-politique, le terme fournir des avis la CDB a t supprim en raison du souci de certains dlgus de ne pas empiter sur le mandat de l’OSASTT. Bon nombre de participants ont argu que l’expression changement de la biodiversit ne traduisait pas l’urgence. Cette expression a t remplace par changement de la biodiversit, plus particulirement la perte de biodiversit.
Rsultat final: Dans sa Dclaration, le Comit de pilotage international de l’IMoSEB reconnat le besoin pour:
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une interface science-politique amliore aux niveaux global et sous-global;
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une expertise scientifique indpendante, en particulier: l’analyse proactive des menaces mergeantes; l’amlioration des capacits de prvisions; et l’incorporation de toutes les sciences pertinentes et des autres formes de connaissances;
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la production de l’information scientifique pour appuyer le travail des conventions internationales, en particulier la CDB;
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la mobilisation de l’expertise scientifique pour le dveloppement des capacits aux niveaux national et rgional;
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une amlioration de la surveillance et des valuations;
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l’identification des priorits de recherche par des dcideurs politiques informs; et
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une communication amliore avec tous les publics et systmes de connaissances pertinents.
AUTRES BESOINS: Pour ce qui est du paragraphe sur les besoins supplmentaires et sur la ncessit pour l’information d’appuyer la gouvernance de la biodiversit, les discussions ont t centres sur la manire de faire rfrence l’appui accord au travail de la CDB et des autres conventions relatives la biodiversit. Certains participants ont soutenu, tandis que d’autres ont dsapprouv, que la CDB ne fait aucun travail, mais est seulement mise en œuvre. En guise de compromis, les participants ont approuv la suggestion du Co-prsident Oteng-Yeboah de supprimer la mention la CDB afin que ce point reste focalis sur la gouvernance de la biodiversit en gnral.
Un participant a propos d’ajouter une rfrence au besoin de promouvoir les liens entre la biodiversit, l’volution du climat et la pollution environnementale, afin de montrer aux autres conventions la volont de collaborer de la communaut de la biodiversit. Les participants ont dbattu de la question de savoir s’il faut parler spcifiquement de la pollution environnementale ou utiliser un langage plus vague. l’issue d’une discussion informelle, le texte gnral a t approuv.
Rsultat final: Dans sa dclaration, le Comit de pilotage international de l’IMoSEB reconnat les besoins supplmentaires:
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d’appuyer la gouvernance de la biodiversit avec une information crdible, opportune et accessible l o elle n’est pas disponible actuellement;
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de dvelopper les capacits pour identifier les urgences lies la biodiversit et intervenir rapidement;
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de renforcer les activits scientifiques aux niveaux global et local;
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de renforcer les liens entre les organismes pertinents utilisant l’information; et
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de promouvoir les liens entre les interfaces science-politique sur la biodiversit, l’volution du climat et les autres processus environnementaux et de dveloppement qui ont un impact sur la biodiversit ou qui dpendent de celle-ci.
RENFORCEMENT DE L’INTERFACE SCIENCE-POLITIQUE: Les participants ont approuv sans amendement, un paragraphe sur l’interface science-politique.
Rsultat final: Dans sa dclaration, le Comit de pilotage international de l’IMoSEB recommande que des mesures soient prises pour renforcer l’interface science-politique de manire respecter un certain nombre de principes, notamment les principes:
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d’indpendance scientifique, de crdibilit et de globalit;
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de l’acceptation, lorsqu’il y a lieu, de l’examen critique des pairs;
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de lgitimit politique travers l’implication intergouvernementale et multi-partite prenante tous les niveaux;
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de pertinence politique;
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de sensibilit aux besoins en matire de politique identifis par les organes de prise de dcisions divers chelons;
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d’appui fourni par un rseau de capacits scientifiques et nationales; et
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de promotion du dialogue entre les agences internationales et les dcideurs.
TABLISSEMENT DES MOYENS POUR FOURNIR UNE SOURCE D’INFORMATION OBJECTIVE: Le dbat a port sur la recommandation pour l’tablissement des moyens permettant de fournir une source d’information objective sur le changement dans la biodiversit et ses impacts sur les services cosystmiques et le bien-tre humain. Alors que la plupart des participants ont approuv la ncessit de parler du renforcement des institutions existantes, un reprsentant de la rgion du Pacifique a indiqu que les institutions en place dans sa rgion ne fonctionnent pas, et a demand de dfinir le mot renforcer. Les participants ont ensuite discut de la manire de formuler l’absence du consensus sur la question d’instituer un nouveau mcanisme ou non. Alors que bon nombre de participants la runion ont indiqu qu’ils ne peuvent pas accepter la cration d’un nouveau mcanisme, d’autres ont mis l’accent sur le fait que les rgions qui n’taient pas bien reprsentes la runion sont trs favorables la cration d’un nouveau mcanisme et que leurs voix devraient tre prises en compte. Un texte de compromis recommandant une rflexion approfondie et urgente sur les moyens de fournir une source d’information objective, et non pas de mettre en place de tels moyens, a t finalement approuv.
Les participants ont galement convenu de se baser sur, et de promouvoir des valuations globales et sous-globales priodiques et non pas rgulires de l’tat et des tendances de la biodiversit, et des services cosystmiques, le terme rgulier ayant t jug trop fort.
Rsultat final: Dans sa dclaration, le Comit de pilotage international de l’IMoSEB recommande une rflexion approfondie et urgente sur l’tablissement des moyens, ainsi que le renforcement des structures existantes, afin de fournir une source d’information objective sur le changement de la biodiversit et ses impacts sur les services cosystmiques et le bien-tre humain, travers une srie d’activits, notamment:
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s’appuyer sur, et promouvoir des valuations priodiques globales et sous-globales de l’tat et des tendances de la biodiversit et des services cosystmiques, ainsi que de leurs impacts sur le bien-tre humain tous les niveaux;
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entreprendre ou promouvoir des tudes spciales sur les questions mergeantes d’importance pour la biodiversit, en particulier les tudes qui par leur nature, sont transnationales et/ou transculturelles;
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contribuer une information scientifique rapide et crdible sur des situations d’urgence lies la biodiversit; et
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promouvoir le dveloppement des capacits pour la production et l’utilisation de l’information, les mthodologies et les techniques requises pour atteindre les objectifs susmentionns.
RUNION POUR EXAMINER L’TABLSSEMENT D’UNE INTERFACE SCIENCE-POLITIQUE: propos de la convocation d’une runion pour rflchir sur l’tablissement d’une interface science-politique, les participants ont tenu une longue discussion sur la formulation du prambule. Un participant a suggr d’utiliser demander au au lieu de inviter le Directeur excutif du PNUE de convoquer cette runion. Bon nombre de participants ont fait objection cette proposition, arguant que le Comit de pilotage international n’a pas mandat pour ce genre de dmarche. Un participant a suggr, suggestion qui a t accepte, de prciser que la runion et l’interface proposes devront tre intergouvernementales. Pour ce qui est du paragraphe sur le dispositif, il y a eu une discussion sur la ncessit de mentionner les clauses de temporarisation ou d’autres rfrences sur la surveillance de l’efficacit de l’interface. Prenant note des proccupations exprimes au cours de la runion quant prolifration actuelle d’institutions de gouvernance environnementale, la plupart des participants ont approuv la ncessit de cette proposition.
Rsultat final: Dans sa dclaration, le Comit de pilotage international de l’IMoSEB invite le Directeur excutif du PNUE, en collaboration avec la France, les autres gouvernements et partenaires pertinents, convoquer une runion intergouvernementale pour examiner l’tablissement d’une interface science-politique efficace en vue de la ralisation des objectifs mentionns. L’interface devra:
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tre flexible, intergouvernementale, impliquer des parties prenantes non gouvernementales et s’appuyer sur les rseaux existants de scientifiques et de dtenteurs de connaissances;
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tre en collaboration avec le suivi de l’EM;
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assurer l’interaction avec les autres processus d’valuation pertinents; et
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disposer de procdures de contrle de son efficacit, utilises ds sa cration pour l’valuation, le dveloppement et la poursuite du programme.
CONCLUSION: Sur l’insistance d’un certain nombre de participants, le texte initial demandant aux bailleurs de fonds et aux gouvernements d’apporter leur appui l’tablissement de l’interface science-politique dcrite a t modifi de manire ne pas laisser croire que cette nouvelle interface devra ncessairement tre tablie.
Rsultat final: Dans sa dclaration, le Comit de pilotage international de l’IMoSEB:
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se flicite de l’appui du gouvernement franais pour la prparation de la runion susmentionne; et
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demande aux bailleurs de fonds et aux gouvernements d’accorder leur appui la rflexion approfondie et urgente sur l’tablissement de l’interface science-politique qui est dbattue, et invite les accords multilatraux sur l’environnement et d’autres organismes pertinents contribuer son dveloppement.
Le vendredi matin, Nathalie Kosciusko-Morizet, Secrtaire d’tat Franaise l’cologie, a mis l’accent sur l’appui assur et continu de la France au travail du Comit de pilotage international. Aprs une prsentation des rcentes initiatives dans le domaine de la biodiversit en France, elle a exhort les participants considrer sa prsence comme le reflet des grandes attentes de son gouvernement qui espre voir le Comit aboutir des conclusions ambitieuses dans les meilleurs dlais, afin que ces conclusions du Comit puissent tre intgres dans le programme de travail de la France lorsqu’elle accdera la prsidence de l’Union europenne dans la deuxime moiti de 2008. Elle a baptis 2008 anne du changement pour la biodiversit, rappelant la prochaine runion de la Confrence des Parties la CDB Bonn et celle du G8 au Japon. Madame Kosciusko-Morizet a dclar qu’en dpit d’obstacles importants, les progrs du Comit ont t encourageants, suggrant pour conclure qu’un jour le Prix Nobel de la Paix pourrait tre attribu un IMoSEB ou son successeur.
Le Co-prsident Oteng-Yeboah a ritr que 2008 sera une anne importante pour la biodiversit, soulignant que l’on s’attend ce que le processus porte des fruits. Il a remerci la France de son appui continu au processus, soulignant que les participants ont accompli des progrs satisfaisants.
Pour clore la runion, le Co-prsident Loreau a remerci le Secrtariat excutif et tous les participants aux processus consultatifs. Il a exprim l’espoir qu’une tape significative avait t franchie, soulignant la ncessit de l’accord sur les principes et les besoins, pour l’amlioration de l’interface science-politique actuelle dans le domaine de la biodiversit. Il a clos la runion 13h45.
PROCHAINES RUNIONS
COMIT CONSULTATIF INFORMEL DE LA CONVENTION SUR LA DIVERSIT BIOLOGIQUE (CDB) SUR LA COMMUNICATION, L’DUCATION ET LA SENSIBILISATION DU PUBLIC: Le Comit consultatif informel de la CDB sur la communication, l’ducation et la sensibilisation du public se runira les 17 et 18 dcembre 2007 Montral, Canada. Pour plus d’informations, contacter: le Secrtariat de la CDB; tel: +1-514-288-2220; fax: +1-514-288-6588; e-mail: secretariat@cbd.int; Internet: http://www.cbd.int/meetings/default.shtml
SIXIME RUNION DU GROUPE DE TRAVAIL SPCIAL DE LA CDB SUR L’ACCS ET LE PARTAGE DES AVANTAGES: La sixime runion du Groupe de travail spcial composition non limite de la CDB sur l’accs et le partage des avantages (APA) sera organise du 21 au 25 janvier 2008 Genve, Suisse. Pour plus d’informations, contacter: le Secrtariat de la CDB; tel: +1-514-288-2220; fax: +1-514-288-6588; e-mail: secretariat@cbd.int; internet: http://www.cbd.int/doc/meeting.aspx?mtg=ABSWG-06
DEUXIME RUNION DU GROUPE DE TRAVAIL DE LA CDB SUR LES AIRES PROTGES: La deuxime runion du Groupe de travail spcial composition non limite de la CDB sur les aires protges se droulera du 11 au 15 fvrier 2008 Rome, Italie. Pour plus d’informations, contacter: le Secrtariat de la CDB; tel: +1-514-288-2220; fax: +1-514-288-6588; e-mail: secretariat@cbd.int; internet: http://www.cbd.int/doc/meeting.aspx?mtg=WGPA-02
TREIZIME RUNION DE L’ORGANE SUBSIDIAIRE CHARG DE FOURNIR DES AVIS SCIENTIFIQUES, TECHNIQUES ET TECHNOLOGIQUES DE LA CDB (OSASTT CDB): La Treizime runion de l’OSATT CDB se droulera du 18 au 22 fvrier 2008 Rome, Italie. Cette runion examinera les progrs accomplis dans la mise en œuvre de la CDB ainsi que les questions scientifiques et technologiques en rapport avec la Convention. Pour plus d’informations, contacter: le Secrtariat de la CDB; tel: +1-514-288-2220; fax: +1-514-288-6588; e-mail: secretariat@cbd.int; internet: http://www.cbd.int/doc/meeting.aspx?mtg=SBSTTA-13
DIX-SEPTIME RUNION DU COMIT POUR LES PLANTES DE LA CONVENTION SUR LE COMMERCE INTERNATIONAL DES ESPCES DE FAUNE ET DE FLORE SAUVAGES MENACES D’EXTINCTION (CITES): La dix-septime runion du Comit pour les plantes de la CITES se tiendra du 15 au 18 avril 2008 Genve, Suisse. Elle sera suivie par une runion conjointe du Comit pour les plantes et du Comit pour les animaux prvue pour le 19 avril 2008. Pour plus d’informations, contacter: Secrtariat de la CITES; tel: +41-(0)22-917-8139/40; fax: +41-(0)22-797-3417; e-mail: info@cites.org; Internet: http://www.cites.org/eng/com/PC/17/index.shtml
VINGT-TROISIME RUNION DU COMIT POUR LES ANIMAUX DE LA CITES: Cette runion sera organise du 21 au 24 avril 2008 Genve, Suisse. Elle sera prcde par une runion conjointe du Comit pour les animaux et du Comit pour les plantes qui aura lieu le 19 avril 2008. Pour plus d’informations, contacter: le Secrtariat de la CITES; tel: +41-(0)22-917-8139/40; fax: +41-(0)22-797-3417; e-mail: info@cites.org; Internet: http://www.cites.org/eng/news/calendar.shtml
QUATRIME RUNION DE LA CONFRENCE DES PARTIES LA CDB SIGEANT EN TANT QUE RUNION DES PARTIES AU PROTOCOLE DE CARTAGNE (CdP/RdP-4): La quatrime runion de la Confrence des Parties (CdP) la CDB sigeant en tant que Runion des Parties (RdP) au Protocole de Carthagne sur la bioscurit (CdP/RdP-4) se tiendra du 12 au 16 mai 2008 Bonn, Allemagne. Pour plus d’informations, contacter: le Secrtariat de la CDB; tel: +1-514-288-2220; fax: +1-514-288-6588; e-mail: secretariat@cbd.int; internet: http://www.cbd.int/meetings/default.shtml
PLANTE DIVERSIT: LOCALE, DIVERSE ET SANS OMG– SOMMET MONDIAL SUR L’AVENIR DE L’ALIMENTATION ET DE L’AGRICULTURE: Le Sommet mondial sur l’avenir de l’alimentation et de l’agriculture se droulera du 12 au 16 mai 2008 Bonn, Allemagne. Organis par un certain nombre d’organisations non gouvernementales en parallle avec la CdP/RdP-4, cette runion comportera une confrence internationale, des manifestations, des expositions et d’autres vnements. Pour plus d’informations, contacter: tel: +49-30-275-90-309; fax: +49-30-275-90-312; e-mail: info@planet-diversity.org; Internet: http://www.gmo-free-regions.org/planetdiversity.htmll
RECHERCHE SUR LA BIODIVERSIT – PROTGER L’AVENIR: La runion Recherche sur la Biodiversit – Protger l’avenir, se tiendra du 12 au 16 mai 2008 Bonn, Allemagne. Cette runion scientifique, organise immdiatement aprs la CdP-9 CDB, aura pour but d’introduire les rsultats et les besoins de la recherche sur la biodiversit dans la discussion politique la CdP. Elle comportera trois symposiums sur: acclration de l’valuation de la biodiversit et inventaire; fonctions et utilisations de la biodiversit, et volution de la biodiversit – l’objectif 2010 et aprs. Pour plus d’informations, contacter tel: +49-228-9122-277; fax: +49-228-9122-212; e-mail: precop9@uni-bonn.de; Internet: http://www.precop9.org
NEUVIME CONFRENCE DES PARTIES LA CDB: La CdP CDB se droulera du 19 au 30 mai 2008 Bonn, Allemagne et inclura une runion du segment de haut niveau du 28 au 30 mai. Pour plus d’informations, contacter: le Secrtariat de la CDB; tel: +1-514-288-2220; fax: +1-514-288-6588; e-mail: secretariat@cbd.int; internet: http://www.cbd.int/doc/meeting.aspx?mtg=COP-09
GLOSSAIRE |
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CDB |
Convention sur la Diversit Biologique Confrence des Parties Global Environment Outlook-4 Mcanisme international d’expertise scientifique sur la biodiversit Groupe d’experts intergouvernemental sur l’volution du climat valuation de l’cosystme pour le Millnaire Organisation non gouvernementale Programme des Nations unies pour l’environnement |