Summary report, 16 October 2003
La deuxime confrence internationale sur l'alerte prcoce (CAP-II) s'est droule du 16 au 18 octobre 2003, l'Internationales Kongresszentrum Bundeshaus, Bonn, en Allemagne. Elle tait accueillie par le gouvernement allemand avec le soutien du Secrtariat inter-agences de la Stratgie internationale pour la rduction des catastrophes (SIRC). Plus de 300 participants y ont assist, dont des ministres et autres officiels gouvernementaux, des reprsentatives d'organisations onusiennes et multilatrales, d'agences d'aide, d'institutions techniques et de recherche et d'organisations non gouvernementales.
La CAP-II a pris pour plate-forme les rsultats des consultations et des ateliers rgionaux entrepris entre mai et juillet 2003, et a servi de suivi la Confrence internationale sur les systmes d'alerte prcoce pour la rduction des catastrophes naturelles, tenue en 1998 (CAP98).
Les participants aux travaux de la CAP-II ont entendu des dclarations d'officiels de haut rang, et ont assist un certain nombre d'exposs sur les bonnes pratiques en matire d'alerte prcoce, et sur les thmes mergeants. Des groupes de discussions se sont penchs sur les solutions permettant d'intgrer l'alerte prcoce dans les politiques publiques, sur les nouvelles technologies et les solutions faible coefficient technologique pour les systmes d'alerte prcoce, sur les responsabilits des dcideurs dans le cadre de l'alerte prcoce et de risques urbains, et sur l'alerte prcoce en tant qu'outil dcisionnel pour la gestion des situations d'urgence. Des sessions additionnelles ont t consacres aux inondations, l'utilisation de cartes des dangers poss, en vue d'une alerte prcoce efficace, aux approches intgres de rduction de la vulnrabilit socitale aux scheresses, l'intgration de l'alerte prcoce dans les processus politiques publics, la mise en place de systmes transfrontaliers d'alerte prcoce des inondations, et de rseaux scientifiques et de nouvelles technologies.
Trois groupes de travail ont procd l'examen des lments devant figurer dans les programmes internationaux futurs d'alerte prcoce. Deux documents de confrence ont t labors sur la base des discussions qui y ont eu lieu. L'un renfermait les recommandations particulires de la CAP-II et l'autre, la Dclaration de la confrence. Les projets de textes resteront ouverts aux commentaires, une semaine aprs la clture de la Confrence.
BREF HISTORIQUE DES INITIATIVES DES NATIONS UNIES EN MATIERE D'ALERTE PRECOCE POUR LA REDUCTION DES CATASTROPHES
Ces dernires annes, la rduction des catastrophes est devenue un sujet de plus en plus important dans l'agenda international. Les catastrophes dcoulant des effets d'vnements naturels et technologiques sur les tres humains reprsentent une proccupation grandissante, en raison de facteurs tels que ceux: de la croissance dmographique mondiale et de l'urbanisation, de l'augmentation de la proportion des pauvres et des volutions environnementales, y compris le changement climatique, la dsertification et les pertes de la biodiversit. Le point de vue dominant est que les catastrophes sont en train d'augmenter en nombre et en intensit. Dans les milieux politiques et universitaires, la plupart des intervenants reconnaissent que la vulnrabilit, due la mauvaise planification, la pauvret et d'autres facteurs, contribue l'envergure des catastrophes, autant que les facteurs naturels eux-mmes. L'action visant rduire l'exposition aux risques est considre dsormais, indispensable la sauvegarde des vies humaines et des efforts fournis en faveur du dveloppement durable. L'laboration de systmes d'alerte prcoce constitue une tape cl vers la rduction des risques.
LA DECENNIE INTERNATIONALE DE LA REDUCTION DES CATASTROPHES NATURELLES: L'augmentation des prjudices causs aux tres humains et aux biens, enregistre dans les annes 1980, a motiv la proclamation en 1989, par l'assemble gnrale de l'ONU, la Dcennie internationale de la rduction des catastrophes (DIRC) (rsolution 44/236). L'objectif de la DIRC consistait traiter la prvention des catastrophes qui dcoulent d'un ventail d'vnements naturels, notamment: les tremblements de terre, les temptes de vent, les tsunamis, les inondations, les glissements de terrains, les ruptions volcaniques, les feux de brousse, les invasions de criquets et de sauterelles, et les scheresses et la dsertification. L'un des principaux rsultats de la DIRC par rapport l'alerte prcoce, a t la Stratgie et le Plan d'action de Yokohama, adopts la Confrence mondiale sur la rduction des catastrophes naturelles, tenue en 1994, Yokohama, au Japon, qui a proclam que l'un des objectifs cls de la DIRC, consiste en une "valuation raliste des dangers, des risques et de la vulnrabilit, intgrant l'alerte prcoce et les capacits de ractivit."
En 1995, l'assemble gnrale de l'ONU a requis du Secrtariat de la DIRC, de mener une valuation des capacits en matire d'alerte prcoce et de proposer les voies et moyens susceptibles d'amliorer la coordination et l'efficacit des pratiques, dans le monde entier. Un certain nombre d'activits ont t menes dans le domaine de l'alerte prcoce, notamment la tenue de six groupes de travail d'experts consacrs l'tude: des risques gologiques; des risques hydro-mtorologiques, y compris les scheresses; les risques d'incendie et autres risques environnementaux; les risques technologiques; l'utilisation et le transfert des technologies modernes en rapport; et l'amlioration des capacits nationales et locales ayant trait l'utilisation efficace de l'alerte prcoce.
LA CONFERENCE INTERNATIONALE SUR LES SYSTEMES D'ALERTE PRECOCE: La Confrence internationale sur les systmes d'alerte prcoce pour la rduction des catastrophes naturelles (CAP98) s'est droule Potsdam, en Allemagne, en 1998, organise par le gouvernement allemand et le Secrtariat de la DIRC. La CAP98 s'est tenue en rponse l'affirmation par le Comit scientifique et technique de la DIRC: que l'alerte prcoce est un objectif essentiel de la dcennie et qu'elle est mandate par le Plan d'action de Yokohama et trois rsolutions de l'assemble gnrale de l'ONU, adoptes entre 1994 et 1997. Les participants aux travaux de la CAP98 se sont accords sur un certain nombre de conclusions, notamment: le fait que l'alerte prcoce reprsente la pierre angulaire de la rduction des catastrophes; que les questions ayant trait l'alerte prcoce doivent tre portes aux plus niveaux de dlibration au sein du systme des Nations Unies et dans les diverses organisations intergouvernementales tant l'chelon rgional que celui international; et qu'un plan d'action doit tre labor et prsent la DIRC sur la base des conclusions et des recommandations de la CAP98.
STRATEGIE INTERNATIONALE DE REDUCTION DES CATASTROPHES: En 1999, sa 54me session, l'assemble gnrale de l'ONU a dcid la poursuite des activits menes au cours de la DIRC, dans le domaine de la prvention des catastrophes et de rduction de la vulnrabilit, et l'tablissement d'une stratgie internationale pour la rduction des catastrophes, appuye par l'expertise et les connaissances scientifiques et techniques accumules durant la DIRC. Un secrtariat ainsi qu'une cellule de travail inter-agences sur la rduction des catastrophes (CTIA/RC), chargs de l'examen de la mise en application de la stratgie, ont galement t tablis (respectivement, la rsolution 54/219 et la rsolution 56/195). Parmi les tches qui lui sont assignes, le CTIA/RC devait convoquer des runions spciales d'experts sur les questions ayant trait la rduction des catastrophes.
A sa premire runion en avril 2000, le CTIA/RC a identifi l'alerte prcoce comme domaine prioritaire de ses travaux futurs. La mise en place d'un systme d'alerte prcoce efficace est considre de haute importance pour la russite de la mise en uvre de la SIRC.
COMPTE RENDU DE LA CONFERENCE
Le Prsident de la session, Hans-Joachim Daerr, Directeur Gnral des Affaires Internationales l'office fdral allemand des relations extrieures, a ouvert la confrence, le jeudi 16 octobre 2003. Il a parl de l'importance de l'attnuation des catastrophes naturelles et a accueilli favorablement la focalisation de la CAP-II sur les mises en gardes des experts, qu'il considre tre une avance vers une plus grande scurit face aux catastrophes naturelles.
Jrgen Trittin, Ministre fdral allemand de l'environnement, de la conservation de la nature et de la scurit nuclaire, a mis en relief les interconnexions entre les catastrophes naturelles et celles dues l'homme, ainsi que la signification conomique qu'ils revtent. Il a encourag l'adoption d'une approche prventive, multilatrale, axe sur les systmes d'alerte prcoce.
Jan Egeland, Sous-secrtaire gnral charg des Affaires Humanitaires, a not que la rduction des pertes humaines, conomiques et environnementales dcoulant des catastrophes naturelles, reste le principal dfi relever pour la communaut internationale. Il a indiqu que les tres humains sont de plus en plus touchs par les effets des catastrophes naturelles et a soulign que la CAP-II devrait: examiner les interconnexions entre les proccupations du dveloppement et celles humanitaires; renforcer les systmes d'alerte prcoce; renforcer les capacits tous les niveaux. Il a mis en exergue l'importance des partenariats, pour la russite: de la mise en uvre de systmes efficaces d'alerte prcoce, et de la rduction des risques lis aux catastrophes.
LES MESSAGES D'OUVERTURE: Dahou Ould Kablia, Vice-ministre algrien de l'intrieur, a prsent un rapport sur les efforts entrepris dans son pays pour faire face aux menaces poses par les risques naturels. Il a soulign l'importance de la solidarit internationale et du transfert de technologies pertinentes et de ressources financires permettant de faire face aux catastrophes naturelles.
Yang Yan-Yin, Vice-ministre chinoise des affaires civiles, a donn un aperu sur les mesures adoptes en Chine pour l'amlioration des systmes d'alerte prcoce et des capacits de ractivit, y compris travers la surveillance satellitaire. Elle a appel une coopration accrue au sein des Nations Unies et entre les pays, et a suggr l'tablissement d'un systme mondial de surveillance des catastrophes et d'alerte prcoce.
Chris Murungaru, Ministre d'Etat kenyan charg des affaires dpartementales, a mis en relief la frquence et la svrit accrues des vnements mtorologiques extrmes dans son pays. Notant la haute priorit qui y est accorde la scurit alimentaire, il a dcrit les arrangements institutionnels mis en place au Kenya, dans les domaines de la surveillance et de l'assistance.
Jean Seth Rambeloalijaona, Ministre malgache de l'intrieur et de la rforme administrative et Prsident du Conseil de scurit national, a dcrit la stratgie nationale mise en place par son gouvernement pour la gestion des risques et des catastrophes, qui appelle une transparence totale dans la gestion de l'aide publique.
Paul-Uwe Sker, Secrtaire d'Etat, au ministre de l'intrieur de Saxe-Anhalt, en Allemagne, a prsent une valuation des mesures prises en rponse aux inondations d'aot 2002. Il a dclar qu'en dpit de la russite du systme de protection en place, les mesures en vigueur dans les domaines de la prvision, de la communication et de la formation doivent tre amliores.
Michel Jarraud, Secrtaire gnral adjoint de l'Organisation mtorologique mondiale (MMO), a soulign que l'attnuation des risques hydro-mtorologiques requiert une surveillance sans faille, des paramtres de dtection et de prvision mtorologiques et l'mission d'alertes suffisamment l'avance.
Ad de Raad, Coordonnateur excutif adjoint, des volontaires des Nations Unies, a soulign le rle indispensable des volontaires dans le domaine de l'alerte prcoce et de la rduction des risques de catastrophes. Il a not qu'il y a beaucoup apprendre des mthodes cratives de prvention des catastrophes, employes par les communauts pauvres.
Richard Kinley, Secrtaire excutif adjoint, en exercice, de la Convention-cadre sur les Changements Climatiques (CCCC), a not que mme si les vnements climatiques extrmes uniques ne sauraient tre rattachs au processus des changements climatiques, le Groupe intergouvernemental sur l'volution climatique a reconnu que la frquence et la magnitude de ces vnements augmentent avec la moindre lvation de la temprature de la plante. Mettant l'accent sur l'adaptation, en tant que mesure de rponse, promue par la CCCC, il a expliqu que les systmes d'alerte prcoce un moyen permettant de rduire la vulnrabilit et d'amliorer les capacits d'adaptation aux vnements mtorologiques et aux changements climatiques, et a encourag la collaboration entre les communauts oprant dans le domaine des changements climatiques et celui de la rduction des catastrophes.
Mettant en exergue le lien troit entre la dsertification et la rduction des catastrophes, Grgoire de Kalbermatten, Secrtaire excutif adjoint de la Convention sur la lutte contre la dsertification (CCD), a dcrit le travail du Groupe Spcial sur les systmes d'alerte prcoce.
Jagdish Dharamchand Koonjul, Reprsentant permanent de l'le Maurice auprs de l'ONU et Prsident de l'Alliance des petits Etats insulaires (AOSIS), a not que le besoin de traiter la vulnrabilit des petits Etats insulaires en dveloppement (PEID) est tabli dans le Plan d'action 21. Evoquant la prochaine valuation dcennale du Plan d'action de la Barbade, il a souhait voir la CAP-II offrir des avances sur les instruments de financement, l'laboration et le renforcement des normes, la sensibilisation et l'amlioration de la prise de conscience, les rseaux rgionaux, l'intgration des facteurs de vulnrabilit des PEID dans les indices, et la cration d'un fonds spcial PEID consacr l'intgration des considrations de vulnrabilit dans le dveloppement durable. Il a suggr l'tablissement d'un point focal permanent charg du suivi des progrs raliss dans la mise en uvre des recommandations de l'EWC98 et de la CAP-II.
LA DECLARATION THEME: Dans sa dclaration-thme, Klaus Tpfer, Directeur excutif du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), a mis en exergue le travail accompli par le PNUE, dans les domaines de l'alerte prcoce et de l'valuation. Il a soulign que les catastrophes naturelles sont prilleuses pour le dveloppement durable en raison de la manire disproportionne et dsavantageuse dont les pauvres sont touchs. Il a not: que la plupart des catastrophes, et l'augmentation de leur frquence, sont provoques par des conditions mtorologiques extrmes; et qu'elles prsentent une illustration des effets des changements climatiques et des consquences des activits humaines mal-conues. Il a appel une planification environnementale rationnelle, la mise en pool des donnes et des informations, l'amlioration des systmes d'observation, l'change des bonnes pratiques, au renforcement de la coopration technique, et une troite collaboration avec les dcideurs politiques.
Le compte rendu ci-aprs rsume les exposs prsents et les discussions menes la CAP-II, qui ont port sur tous les aspects de l'alerte prcoce au service de la gestion des catastrophes. La Confrence s'est prsente sous forme: de prsentations thmatiques, de dbats en sances plnires et en groupes restreints, de nombreux groupes de discussion de haut niveau, et de trois groupes de travail rendant compte la plnire. Les rsultats des dlibrations ont servi de base pour l'laboration de deux documents de la Confrence. Le compte rendu suit les points de l'ordre du jour de la Confrence.
LES BONNES PRATIQUES DANS LE DOMAINE DE L'ALERTE PRECOCE
Huit sessions thmatiques consacres aux bonnes pratiques dans le domaine de l'alerte prcoce ont t tenues, en deux tours. Le premier tour, comprenant des sances parallles consacres aux rles des communauts, aux systmes globaux d'alerte prcoce, aux systmes d'alerte prcoce axs sur les risques gologiques, et aux feux en milieu naturel, s'est droul l'aprs-midi du jeudi 16 octobre. Le second tour, comprenant des sances parallles consacres l'intgration des systmes d'alerte prcoce axs sur les inondations, dans les politiques nationales, aux moyens technologiques au service des changes d'informations, aux systmes d'alerte prcoce axs sur les cyclones tropicaux, et aux systmes d'alerte prcoce axs sur les vnements mtorologiques extrmes, a eu lieu l'aprs-midi du vendredi 17 octobre.
LES ROLES DE LA COMMUNAUTE: Cette session a t prside par Seth Vordzorgbe, de la SIRC.
Shaukat Ali Awan, du Bureau pakistanais des prvisions d'inondations, a prsent les contributions scientifiques apportes au systme d'alerte prcoce communautaire, pour la rduction des catastrophes. Il a donn un aperu sur les initiatives et les rseaux tablis aux chelles locale, nationale, rgionale et mondiale, dans le domaine de l'alerte prcoce axe sur les inondations sans le bassin de Indus. Il a soulign, pour la russite de la mise en uvre de l'alerte prcoce, le besoin: d'une amlioration de la prise de conscience, et d'un feed-back pour l'valuation de l'efficacit des alertes.
Auriol Miller, de l'organisation Concern Worldwide, Rpublique Dmocratique du Congo, a parl des initiatives visant renforcer la prparation communautaire aux risques volcaniques poss, aprs l'ruption de 2002. Elle a indiqu que les enseignements tirs comprennent l'importance des approches tenant compte de la perspective fminine et de l'utilisation de mtaphores locales pour exprimer des ides complexes.
Ailsa Holloway, de l'Universit de la Ville du Cap, en Afrique du Sud, a parl de l'incidence de l'incomprhension de l'alerte prcoce lance au cours de l'vnement mtorologique extrme qui a frapp l'Ouest du Cap, en mars 2003, qui avait caus l'exclusion de plusieurs foyers affects non seulement de l'alerte prcoce mais galement de l'aide d'urgence. Elle a suggr d'examiner plutt "les systmes d'alerte prcoce des risques de catastrophes,"que simplement "les systmes d'alerte prcoce."
Les participants ont pos des questions sur les voies et moyens de s'assurer de l'efficacit de l'alerte prcoce dans un contexte de mfiance et de conflits politiques.
LES SYSTEMES MONDIAUX D'ALERTE PRECOCE: Cette session a t prsident Slobodan Simonovic, de l'Institut canadien pour la rduction des pertes dcoulant des catastrophes.
Ryosuke Kikuchi, de l'Institut nippon pour le dveloppement de l'infrastructure, a trait de l'utilisation des prvisions d'inondation fournies en temps rel comme support pour les prises de dcision dans le domaine du contrle des inondations. Il a montr la manire d'utiliser la surveillance des prcipitations pour mettre des alertes d'inondations, et a suggr l'tablissement d'un systme mondial pertinent, ax sur les pays en dveloppement.
Wolfgang Steinborn, du Centre arospatiale allemand, a expliqu l'opration charter international "Espace et Catastrophes Majeures" intressant l'alerte dans le domaine des inondations. Il a soulign le besoin d'une nouvelle gnration de satellites et de systmes d'observation haute rsolution, accessibles tous les pays, et d'une surveillance permanente des rgions sujettes aux catastrophes.
Laura Kong, du Centre d'information international sur les tsunamis, aux Etats-Unis, a dcrit le travail accompli sur les systmes d'alerte prcoce axs sur les tsunamis, par les pays de la rgion du Pacifique et par les organisations internationales. Elle a soulign la ncessit d'une ractivit rapide, prcise et crdible, et a suggr l'amlioration des systmes d'valuation sismique et des niveaux de la mer, dans un nombre de rgions plus important.
Achmad Djumarma Wirakusumah, Ministre indonsien de l'nergie et des ressources minrales, a expliqu que le systme d'alerte prcoce ax sur les ruptions volcaniques, en Indonsie, englobe l'laboration de cartes gologiques, la surveillance de l'activit volcanique, la sensibilisation du public et l'installation d'quipements.
LES SYSTEMES D'ALERTE PRECOCE DES RISQUES GEOLOGIQUES: Cette session a t prside par Alberto Maturana, du Bureau national chilien des secours d'urgence.
Charley Douglas, de l'Organisation mondiale des observatoires volcaniques, Vanuatu, a dcrit les travaux cartographiques, les activits de surveillance et les mesures d'urgence, axs sur l'activit volcanique Vanuatu. Il a mis en relief les arrangements administratifs mis en place et a not que la population locale considre les mesures mise en place dans les domaines de la surveillance et de la ractivit, comme tant une entrave aux efforts de dveloppement, et qu'elle est, par consquent, rticente participer dans le processus.
Dario Tedesco, du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (UN-OCHA), a dcrit la rponse apporte l'ruption du Volcan Nyiragongo de 2002, dans la Rpublique Dmocratique du Congo. Il a soulign la spontanit de l'vacuation et du retour de la population, l'activit sismique inattendue et l'manation des gaz, et la rponse apporte par l'UN-OCHA. Il a appel l'tablissement d'une coopration dans les domaines de la prvention, de l'valuation et de l'attnuation travers le financement et la collaboration dans des projets de basses et de hautes technologies.
Dans le dbat qui a suivi, les participants ont mis l'accent sur le foss entre les connaissances scientifiques et les dcisions politiques, sur la perte de crdibilit de la communaut scientifique cause des alarmes non avres, et sur le dbat autour de la responsabilit de fournir des directives au public, en temps de crises.
SESSION SPECIALE SUR LES FEUX DE BROUSSE: Cette session a t prside par Pedro Basabe, de la SIRC.
John Roads, du Centre d'exprimentation et de prvention climatique (CEPC) aux Etats-Unis, a expliqu que le "Systme Exprimental Mondial des prvisions saisonnires rgionales," labor par le CEPC, fournit toutes les variables ncessaires la ractivit du Service forestier amricain, sous des codes divers. Il a soulign l'importance des donnes de base relatives aux dparts de feux, pour la validation des prvisions exprimentales.
Helmut Dotzauer et Lenny Christy, du dpartement indonsien charge de la gestion intgre des feux forestiers (GIFF), ont expliqu que les mesures prises en rponse l'information reue concernant des dparts de feux potentiels Kalimantan Est, en Indonsie, comprennent la prparation faire face au feu, la divulgation de l'information, la sensibilisation du public et la planification de l'occupation des sols. Ils ont indiqu que l'information court, moyen et long termes sur les dparts de feux potentiels englobent l'tat des niveaux de prcipitations quotidiens et annuels, la dtection quotidienne des points chauds, les prvisions mtorologiques concernant les vnements ventuelles d'El Nio, et une cartographie dynamique des risques d'incendies.
Johann Goldammer, du Centre mondial de surveillance des incendies (CMSI), en Allemagne, a expliqu que le CMSI promeut l'change d'informations entre les pays et les rgions. Il a dclar que les mthodes et les systmes employs dans l'alerte prcoce des feux de brousse, englobent l'valuation des chargements de carburants et de la pollution due la fume, des prvisions concernant les dangers poss par les clairs, les facteurs des feux dues la main de l'homme, la propagation et le comportement des feux de brousse, et les changements climatiques.
INTEGRATION DES SYSTEMES D'ALERTE ANTI-INONDATIONS DANS LES POLITIQUES NATIONALES: Cette session a t prside par Erich Plate, de l'Universit de Karlsruhe, en Allemagne.
Errol Douglas, de l'Autorit jamacaine charge des ressources en eau, a parl des difficults rencontres dans la conception et dans la mise en uvre des systmes d'alerte anti-inondations dans son pays. Il a mentionn des motifs d'ordre techniques et des motifs d'ordre social, notamment: la difficult de rpliquer les systmes d'une rgion l'autre en raison de la diversit des caractristiques hydrologiques; le caractre inadquat des financements; l'identification des parties prenantes et de leurs exigences; et les limites des capacits institutionnelles.
Thanongdeth Insisiengmay, de la Commission cambodgienne charge de la rivire du Mkong, a parl de la coopration rgionale dans la rduction des effets ngatifs des inondations transfrontalires dans le Delta du Mkong. Il a soulign l'importance de l'information remontante provenant des parties prenantes et des communauts locales, pour l'amlioration des services d'information qui pourrait tre simple et axe sur les proccupations des communauts locales.
Jean-Marie Carrire, du Service mtorologique franais, a parl de l'alerte prcoce anti-inondation en France. Il a expliqu la rorganisation institutionnelle du service, qui a t entreprise avec l'implication de toutes les parties prenantes. Il a indiqu que les systmes d'alerte anti-inondation sont fonds sur les donnes collectes dans nombre de stations locales, et reposent sur les liens existant entre les services mtorologiques et hydrologiques.
LES MOYENS TECHNOLOGIQUES AU SERVICE DE L'ECHANGE D'INFORMATION: Cette session a t prside par Friedemann Wenzel, de l'Universit de Karlsruhe, en Allemagne.
Chiu-Ying Lam, de l'Observatoire chinois de Hong Kong, a expliqu la manire dont son organisation utilise l'Internet pour fournir des prvisions mtorologiques et des services d'alertes faible cot. Il a soulign que ces services sont focaliss sur les pays en dveloppement et les pays les moins avancs.
Udo Grtner, du service mtorologique allemand, a parl des diverses mthodes employes dans la communication des alertes aux graves intempries. Il a parl des leons apprises, en particulier la ncessit d'utiliser un langage simple, de cibler les vrais usagers, fournir un dlai suffisant. Il a fait rfrence aux problmes rencontrs lorsque les mdias ne sont pas suffisamment ractifs dans la transmission des alertes officielles face aux dangers.
Ivan Obrusnk, de l'Institut hydro-mtorologique tchque, a dcrit l'exprience des inondations de 1997 et de 2002, qui ont eu lieu en Rpublique tchque, et les amliorations apportes, depuis, aux services des prvisions mtorologiques nationaux.
DES SYSTEMES D'ALERTE PRECOCE EFFICACES FACE AUX CYCLONES TROPICAUX: Cette session a t prside par Le-Huu Ti, de la Commission conomique et sociale des Nations Unies pour l'Asie et le Pacifique (ESCAP).
Luc Chang-Ko, du Centre mauricien de documentation, de recherche et de formation pour la rgion sud-ouest de l'ocan indien, a dcrit l'tat actuel du dispositif national de l'alerte anti-cyclone et des niveaux de ractivit dans son pays, soulignant que face ce genre de risque la rsistance requiert un public inform.
Jeremy Collymore, de l'Agence de la rponse d'urgence aux catastrophes, au Carabes (CDERA), a prsent les systmes d'alerte prcoce anti-ouragans aux Carabes, soulignant l'importance de l'institutionnalisation rgionale des mcanismes et le manque de confiance du public l'gard des alertes, due de grandes marges d'erreur. Il a qualifi la teneur et la crdibilit de l'information et les modalits d'change des donnes de sujets cruciaux.
Jrgen Kronenberger, de la croix rouge allemande, a donn un aperu sur le projet ax sur la prparation aux catastrophes, mis en place Orissa, en Inde, qui affiche une certaine efficacit en matire d'alerte prcoce et de mobilisation. Les participants ont trait de la durabilit de l'intervention de la croix rouge allemande et la rponse pratique apports aux amliorations technologiques dans le domaine des prvisions mtorologiques.
LES SYSTEMES D'ALERTE PRECOCE CONTRE LES EVENEMENTS CLIMATIQUES EXTREMES: Cette session a t prside par Kenneth Davidson, de l'OMM.
Jos Luis Santos, du Centre international de recherche sur El Nio, en Rpublique quatoriale, a not que le programme El Nio Southern Oscillation' et ses donnes climatiques peuvent tre utiliss dans les processus dcisionnels. Il a soulign le besoin d'amliorer la communication entre les scientifiques et les usagers et fournir des produits rpondant aux attentes prcises des secteurs et de l'audience.
Grard Le Bars, du Service mtorologique franais, a introduit la nouvelle procdure de vigilance mise en place en France, qui comprend quatre niveaux d'alerte. Il a attribu le succs enregistr la communication permanente avec l'ensemble des partenaires.
Michael Brndl, de l'Institut fdral suisse de recherche en matire d'avalanche, a donn un aperu sur l'alerte prcoce anti-risques d'avalanche en Suisse. Il a soulign que les systmes d'alerte prcoce ne sont efficaces que lorsque la chane d'information est simple et rapide, que les usagers sont entrans, que les niveaux de danger sont clairement dfinis et clairement communiqus, et lorsqu'il n'y a qu'une seul standard d'alerte.
INTEGRATION DE L'ALERTE PRECOCE DANS LES PROCESSUS POLITIQUES PUBLICS
Cette session, prside par Kamal Kishore, du PNUE, s'est tenue l'aprs-midi du jeudi 16 octobre, et a englob la prsentation d'une srie d'exposs.
INTEGRATION DE LA REDUCTION DES CATASTROPHES ET DE L'ALERTE PRECOCE DANS LES POLITIQUES PUBLIQUES: Jean Seth Rambeloalijaona, Ministre malgache de l'intrieur, a dcrit la stratgie nationale de gestion des risques et des catastrophes mise en place rcemment dans le cadre lgislatif du pays, et a soulign la ncessit de susciter le soutien populaire en faveur de l'valuation des risques. Il a mis en relief les difficults rencontres dans la mise en uvre des initiatives dans ce domaine en raison du manque des ressources techniques.
LES SCHEMAS D'INTEGRATION DE L'ALERTE PRECOCE DANS LA GESTION DE LA PROTECTION CONTRE LES INONDATIONS: Stanislav Tillich, Ministre d'Etat de Saxonie, Allemagne, a not que le principal problme pos la mise en place de stratgies efficaces de protection contre les inondations, est le manque de prise de conscience des dangers encourus. Il a soulign l'importance d'une rduction des dgts potentiels causs par les inondations, en n'entreprenant pas de projets de dveloppement dans les zones inondables, et a mis en relief l'importance d'accrotre la rtention des eaux travers le traitement des surfaces et la gestion des eaux de pluies, l'afforestation et la prise de mesures pro-forestires, et l'utilisation des processus de paillage dans l'agriculture. Il a indiqu que l'alerte anti-inondation peut tre modernise, en mettant en place un rseau de dispositifs de mesure automatiques des eaux de pluies, en s'assurant que les stations de mesure des niveaux, seraient bien rsistantes aux inondations, et en prolongeant le temps de l'alerte prcoce travers l'amlioration des donnes mtorologiques.
INTEGRATION DE L'ALERTE PRECOCE DES MENACES ECOLOGIQUES DANS LES POLITIQUES DU DEVELOPPEMENT DURABLE: Norberto Fernndez, de la division charge de l'alerte prcoce et de l'valuation, au sein du PNUE, a rappel l'accent plac sur la gestion des catastrophes et des risques dans le Plan d'application de Johannesburg, signalant que l'influence accrue de l'Homme sur l'environnement est vidente. Il a not que l'urbanisation rapide et non-planifie, dans les villes d'Amrique Latines, accentue la demande dans le domaine foncier, et force des populations s'tablir dans des zones hauts risques. Il a souhait voir un accent plac sur les causes profondes de la vulnrabilit. Il a prcis que l'alerte prcoce ne consiste pas "crier au loup," mais prsenter les faits, aux fins d'amliorer la comprhension de la vulnrabilit des populations et des cosystmes et de prvenir les catastrophes et de minorer leurs effets.
L'ALERTE PRECOCE, OUTIL AU SERVICE DE LA GESTION DES RISQUES CLIMATIQUES: Reid Basher, SIRC, a dcrit l'volution des connaissances climatiques, et a not qu'en dpit des progrs technologiques enregistrs, quelques-uns des vnements survenus rcemment restent peu compris. Il a affirm que de meilleures capacits dans le domaine de l'alerte prcoce, sont ncessaires, d'autant plus que les prvisions saisonnires demeure probabilistes. Il a propos que l'alerte prcoce soit considre dans son sens le plus large, compte tenu du fait que les risques manent de plusieurs sources, y compris des projets de dveloppement, des connaissances ou du leadership qui s'y rapportent. Il a souhait voir les liens entre l'alerte prcoce et les causes des risques, faire l'objet d'une tude, et une approche intgre, tre mise en place, assortie d'outils complmentaires, employs pour amliorer la comprhension de l'alerte prcoce.
LES THEMES EMERGEANTS
Trois sessions thmatiques consacres aux thmes mergeants dans le domaine de l'alerte prcoce, ont t tenues de manire parallle, l'aprs-midi du samedi 18 octobre. Les sessions ont trait des thmes mergeants proprement dits, des leons apprises et de l'intgration de l'alerte prcoce locale dans les systmes nationaux.
LA SESSION CONSACREE AUX THEMES EMERGEANTS: Cette session a t prside par Martin Owor, du Cabinet du Premier ministre ougandais.
Wolfgang Kron, de la Compagnie munichoise de rassurance, a dcrit le rle de l'industrie de l'assurance dans les mcanismes d'alerte prcoce et dans l'orientation de sa clientle sur les mesures appropries prendre pour la rduction des risques. Il a indiqu que les assureurs peuvent dresser des cartes dlimitant les zones risques et l'utiliser dans la dtermination des premiums.
Andreas Kppers et Dieter Umbach, de Potsdam Conventus, Allemagne, ont pass en revue divers sujets importants ayant trait l'alerte prcoce, notamment, le manque de confiance grandissant, la diversit des acteurs, le rle de la perspective acadmique, et la fragmentation sectorielle. Ils ont suggr des solutions intgrant la fois des normes thiques et des rgulations juridiques, et ont soulign l'importance: de se focaliser sur le niveau institutionnel de la mise en application; de procder l'identification des institutions comptentes en matire de prise de dcision politique et juridique; de procder la dtermination du cadre budgtaire; et de procder la rpartition des responsabilits dans les domaines de la prvention, de l'alerte prcoce et de l'analyse ncessaire au suivi.
Jrgen Laudien, de l'Institut allemand Alfred Wegener, a dcrit le processus des prvisions axes sur El Nio, utilisant des indicateurs biotiques et abiotiques, et a prsent des exemples illustrant un endiguement de dgts potentiels, grce l'alerte prcoce.
Hans Gnter Brauch, de l'Universit libre de Berlin et d'AFES-Press, Allemagne, a parl de l'existence d'un lien de causalit entre les catastrophes naturelles et les conflits humains. Il a encourag la coopration entre les institutions oprant dans les domaines des catastrophes naturelles et des conflits humains, et entre les divers acteurs politiques.
LA SESSION CONSACREE AUX LEONS APPRISES: La session a t prside par Jeremy Collymore, de la CDERA.
Anil Sinha, consultant indpendant, expert en gestion des catastrophes, en Inde, a parl de l'intgration de la rduction des catastrophes et de l'alerte prcoce, dans les politiques publiques. Il a voqu la vulnrabilit accrue de son pays, mettant en exergue "la nouvelle culture" de la gestion des catastrophes de plus en plus rpandue en Inde, et fonde sur: la prvention, la prparation, la rponse rapide et une manire de penser, stratgique.
Silvano Langa, de l'institut mozambicain de la gestion des catastrophes, a retrac l'historique de la gestion des catastrophes dans son pays, en mettant l'accent sur le dveloppement des ressources humaines. Il a mis en relief les risques lis aux inondations, aux cyclones et la scheresse, et la ncessit de sensibiliser le public. Il a mis en relief galement le besoin de renforcer les capacits, notamment dans le domaine de la planification des impondrables, aux fins de permettre la mise en opration de l'alerte prcoce et des mesures de rponse.
Mohamed Jalil, chercheur marocain indpendant, a dcrit les mthodes employes dans son pays pour l'intgration de l'alerte prcoce dans les mesures de prparation et de rponse aux catastrophes, en prenant en ligne de compte les risques locaux poss, tels que les scheresses, les inondations et les temptes de poussire. Il a expliqu les procdures en vigueur en matire d'alerte prcoce.
Erich Plate, de l'Universit allemande de Karlsruhe, a parl des rsultats de plusieurs runions d'experts, organises rcemment pour la dtermination des besoins en matire d'alerte prcoce. Il a suggr qu'un systme d'alerte prcoce efficace, comporte cinq composantes: l'observation, la prvision, la communication, des mthodes d'alerte, et la ractivit. Il a prcis qu'il n'existe pas de modle universel dans le domaine de l'alerte prcoce, et que les modles utiliss actuellement ont besoin d'tre valus, pour ce qui est de leur efficacit dans la sauvegarde des vies et des biens.
SESSION CONSACREE A L'INTEGRATION DE L'ALERTE PRECOCE DANS LES SYSTEMES NATIONAUX: Cette session a t prside par Horst Mller, du Ministre fdral allemand de la coopration conomique et du dveloppement, et modre par Thomas Schaef, de l'Agence allemande de la coopration technique (GTZ).
Horst Mller a parl du paradoxe que les catastrophes dtruisent les efforts de dveloppement, mais qu'un dveloppement insuffisant accrot la vulnrabilit face aux catastrophes. Il a encourag une focalisation sur la prvention et a expliqu que cela est en train de devenir un objectif de la coopration bilatrale allemande.
Lucas Simo Reno, Administrateur du dpartement de Bzi, au Mozambique, a parl du cadre rgissant la gestion des risques locaux, mis en place dans son dpartement, aprs les inondations de l'an 2000. Il a expliqu la structure des comits locaux et a donn un aperu sur les initiatives entreprises, en matire de gestion des risques, pour la mise en place de l'alerte prcoce.
Oscar Rene Alcntara Irias, Consultant auprs des projets de la GTZ, Honduras, a parl de l'intgration des systmes locaux d'alerte prcoce dans les politiques nationales de son pays. Il a mentionn les avantages mutuels tirs de cette relation, y compris l'amlioration de la communication en vue d'une ractivit rapide durant les situations de catastrophe.
Tulio Santoyo Bustamente, responsable technique des projets GTZ, Prou, a indiqu que l'efficacit du systme d'alerte prcoce mis en place dans le bassin du fleuve Piura, est dfini par la combinaison mettant contribution la technologie, l'quipement, un personnel technique, les institutions et les parties prenantes. Il a soulign l'importance de la volont politique et de l'instauration d'un cadre institutionnel favorisant la durabilit des systmes d'alerte prcoce.
Jos Wilson Pereira, du Secrtariat national brsilien de la dfense civile, a dcrit le programme mis en place pour l'alerte prcoce des feux, en Amazonie, et a signal que les activits agricoles et pastorales dans les environs de la fort amazonienne sont l'origine de certains risques. Il a expliqu les composantes de ce programme qui implique l'ensemble des parties prenantes, y compris les militaires et les populations indignes.
Les participants ont ensuite discut du problme pos par le fait que certaines donnes indispensables la russite de l'alerte prcoce, demeurent classes "top-secret" par les militaires.
EVENEMENTS PARALLELES ORGANISES DANS LA SALLE DES PLENIERES
L'ALERTE PRECOCE EFFICACE L'UTILISATION DE CARTES DE RISQUES, OUTIL AU SERVICE DE LA COMMUNICATION ENTRE LES DECIDEURS POLITIQUES ET LES COMMUNAUTES: Cette session a t prside par Satoru Nishikawa, du Centre asiatique pour la rduction des catastrophes. Il a prcis que l'objectif de la session consiste traiter de l'cart existant entre les risques perus et les risques rels. Paralllement la session consacre aux bonnes pratiques, tenue l'aprs-midi du vendredi 17 octobre, des exposs ont t prsents, en Plnire, sur l'utilisation de cartes des risques dans les processus d'alerte prcoce, et sur l'alerte prcoce efficace dans le domaine de la scheresse. Paralllement aux sessions consacres aux thmes mergeants, tenues l'aprs-midi du samedi 18 octobre, des exposs ont t prsents, en Plnire, sur la mise en uvre de systmes d'alerte prcoce transfrontaliers axs dans le domaine des inondations, et sur les nouvelles technologies et les rseaux scientifiques.
Masaaki Nakagawa, du Cabinet Office nippon, a identifi l'efficacit des cartes de risques et des instructions mises aux communauts visant s'assurer du succs de la ractivit aux alertes prcoce axes sur les ruptions volcaniques et de la sauvegarde des vies et des biens.
Ryosuke Kikuchi, de l'Institut nippon pour le dveloppement de l'infrastructure, a dclar que les cartes aident les rsidents vacuer les zones concernes de manire efficace et permettent aux autorits de procder aux ajustements ncessaires dans les domaines de l'occupation des sols et de la planification urbaine.
Yang-Su Kim, de l'Institut national pour la prvention des catastrophes, en Rpublique de Core, a indiqu que les lments pertinents sont: une conception efficace et, une collecte et une divulgation des donnes, efficientes.
Norman Tugol, de l'Institut philippin de volcanologie et de sismologie, a dclar que c'est l'ruption du Pinatubo, en 1991, qui a suscit l'utilisation des cartes de risques pour des prvisions plus crdibles. Il a not que les cartes de risques sismiques sont utilises pour la dlimitation des zones tampons et la dtermination de l'occupation des sols et pour l'apport d'une contribution l'laboration des codes de construction et des plans de prparation aux catastrophes.
Muhammad Saidur Rahman, du Centre de prparation aux catastrophes, au Bangladesh, s'est plaint de l'accent excessif plac sur l'chelon national et de l'absence d'action l'chelon local. Il a soulign que l'implication troite des communautaires garantit la transparence et, par voie de consquence, l'efficacit du systme et la confiance en ses possibilits.
Les participants ont discut du lien entre l'action gouvernementale et l'action locale. Un participant a appel des initiatives communautaires, et un autre a parl de la difficult rencontre dans la mobilisation de communauts non-familiarises avec les catastrophes naturelles.
L'ALERTE PRECOCE EFFICACE DANS LE DOMAINE DE LA SECHERESSE POUR UNE APPROCHE INTEGREE DE LA REDUCTION DE LA VULNERABILITE SOCIETALE A LA SECHERESSE: Donald Wilhite, du Centre amricain de l'attnuation des scheresses, a prsid cette session, et a appel la mise en place d'un rseau mondial de la prparation aux scheresses, compos de rseaux rgionaux.
Laban Ogallo, du Centre nigrian pour la surveillance des scheresses, a dcrit le dispositif rgional de surveillance des scheresses. Il a numr parmi les leons apprises: le besoin de s'assurer de la coordination et de la divulgation des rapports, de conduire des projets pilotes, d'employer des mthodes locales et traditionnelles et d'accrotre l'implication des services mtorologiques nationaux.
Pak Sum Low, de l'ESCAP, a dcrit le rseau mondial mergeant, de prparation aux scheresses, form des rseaux rgionaux de facilitation des systmes d'alerte prcoce, de la prparation et des politiques visant la rduction de la vulnrabilit.
Kamal Kishore, du Programme des Nations Unies pour le dveloppement (PNUD), a indiqu que parmi les enseignements tirs de l'exprience de la scheresse qui a svi en Inde, en 2002, il y a: la ncessit de prvisions spatiales et temporelles dtailles, des donnes climatiques axes sur la planification des secours et le traitement de la vulnrabilit des systmes.
Henri Josserand, de l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), a dnonc la distinction trompeuse entre les scheresses naturelles et celles induites par l'homme.
Orivaldo Brunini, de l'Institut brsilien de l'agronomie, a partag les enseignements tirs de l'exprience mene rcemment, dans le domaine de l'alerte prcoce axe sur la scheresse, dans le sud du Brsil, exprience base sur un index normalis des prcipitations.
MISE EN UVRE DE SYSTEMES TRANSFRONTALIERS D'ALERTE PRECOCE AXES SUR LES INONDATIONS: Cette session a t coprside par Slvano Briceo, Directeur de la SIRC et Hans-Joachim Daerr, de l'Office fdral allemand des relations extrieures.
Ernesto Ruiz-Rodriguez, de l'Association allemande des ingnieurs de construction et de gestion des ouvrages aquatiques, a dclar que le Plan d'action anti-inondations, labor pour la rgion du Rhin, vise: la rduction des risques, l'accroissement de la sensibilisation, et l'amlioration des systmes d'alerte anti-inondations. Il a prcis que les conditions ncessaires des systmes efficaces de prvisions mtorologiques, englobent la divulgation en temps voulu et la comprhension immdiate des prvisions et un comportement appropri en matire de ractivit.
Helmut Blch, de la Commission europenne, a expliqu que les inondations sont dues: aux modifications survenant dans l'occupation des sols, la dviation des fleuves hors de leurs plaines de dversement naturelles, et au dveloppement d'infrastructures dans ces plaines. Il a mis en exergue les partenariats et la gestion intgre des bassins versants, comme autant d'lments centraux une ractivit probante aux inondations.
Tobias Oetjen, du gouvernement de la Saxe, en Allemagne, a dclar que les dgts les plus importants enregistrs suite aux inondations des fleuves de l'Elbe et de Mulde, ont touch l'infrastructure municipale. Il a prsent les avances ralises dans la reconstruction et a dcrit le rle des forts dans la prvention des inondations.
LES NOUVELLES TECHNOLOGIES ET LES RESEAUX SCIENTIFIQUES: Cette session a t coprside par Slvano Briceo et Hans-Joachim Daerr.
Walter Hrster, de T-Systems International, Allemagne, a not que les composantes des rseaux informatiques de gestion des crises, englobent des systmes: de surveillance, d'analyse et de prvision des menaces, d'affichage en ligne des situations, de soutien des dcisions, d'alerte prcoce et d'information. Il a mis en relief la ncessit de mettre en place davantage de rseaux informatiques spcialiss dans la gestion des crises.
Bruno Merz, de GeoForschungsZentrum (GFZ), Allemagne, a introduit l'Association Helmholtz qui uvre la promotion des rseaux et des partenariats entre les centres de recherches scientifiques. Il a soulign que les rseaux et les partenariats sont ncessaires au sein de la communaut scientifique et entre la communaut scientifique et les parties prenantes, pour l'engendrement des contributions utiles l'attnuation des catastrophes.
LES GROUPES DE DISCUSSIONS
Quatre groupes de discussions ont t tenus. Le premier a trait des nouvelles technologies et des solutions utilisant peu de technologies, dans le domaine de l'alerte prcoce, et a eu lieu dans l'aprs-midi du jeudi 16 octobre. La deuxime, focalise sur l'alerte prcoce en tant qu'outil dcisionnel au service de la gestion des situations d'urgence, a t organise la matine du vendredi 17 octobre. Le groupe de discussions axes sur les collectivits locales qui s'est droul l'aprs-midi du vendredi 17 octobre, a trait des responsabilits incombant aux dcideurs politiques. Enfin, dans la matine du samedi 18 octobre, un groupe de discussions de haut niveau a examin les solutions offertes pour l'intgration de l'alerte prcoce dans les politiques publiques.
LES NOUVELLES TECHNOLOGIES ET LES SOLUTIONS LOW-TECH POUR LES SYSTEMES D'ALERTE PRECOCE: Kenneth Davidson, de l'OMM, a expliqu que l'OMM se focalise sur l'attnuation et la prvention, qui ouvrent la voie la prparation, la ractivit et la rcupration. Il a soulev des questions sur le rle de l'alerte prcoce, notamment celles de savoir: quel type d'alerte prcoce est ncessaire, si les diffrents pays requirent diffrentes technologies et si les technologies les plus rcentes peuvent tre soutenues dans tous les pays.
Laban Ogallo, du Centre nigrian de surveillance des scheresse, a expliqu que les principales activits des centres de surveillance et d'alerte prcoce africains englobent le suivi quotidien des canevas mtorologiques et climatiques, l'estimation de la probabilit de certains vnements mtorologiques et climatiques extrmes, et la dtermination des zones risques. Il a fait tat des dfis poss, notamment, dans les domaines: du renforcement des capacits; du soutien des activits de surveillance; de l'change des donnes; et de la traduction de l'information globale en produits rgionaux utiles pour l'alerte prcoce.
Juan Carlos Villagrn, de Villa Tek, au Guatemala, a parl de l'exprience de son pays dans l'implication des communauts locales, y compris des volontaires, dans l'alerte prcoce. Il a soulign l'importance de la prise en compte des capacits relles du personnel charg d'oprer des systmes ou des instruments sophistiqus. Il a indiqu que l'utilisation d'outils de mesure simples, produits localement, mme s'ils ne sont pas prcis, permet d'entraner les membres des communauts dans des activits de prvision mtorologique et susciter en eux un sens de responsabilit personnel dans la prparation aux catastrophes naturelles.
Maureen Fordham, de l'Universit de Northumbria, au Royaume-Uni, a mis en exergue les principaux ingrdients d'une mise en uvre russie, des systmes d'alerte prcoce. Elle a prcis que les systmes doivent tre la fois: inclusifs, sensibilisants, appropris, et intgrs dans les politiques et les pratiques.
Douglas Patty, de la CCD, a attir l'attention sur la valeur potentielle de la combinaison du savoir traditionnel avec des solutions high-tech. Il a dclar que le savoir traditionnel est pratique, bien divulgu, cologiquement viable et meilleur march.
Thomas Schaef, de la GTZ, Allemagne, a soulign l'importance de la dtermination des capacits des communauts locales, avant la conception des systmes d'alerte prcoce qui leur sont destins. Il a affirm qu'en dpit du fait que la technologie utilise dans les systmes locaux d'alerte prcoce, soit bon march, la mise en uvre durable de ces systmes est relativement onreuse. Il a mis en relief l'importance de l'intgration des systmes locaux d'alerte prcoce dans les politiques nationales et des stratgies de rduction des catastrophes.
Le Rapporteur de la session, Ailsa Holloway, de l'Universit de la Ville du Cap, en Afrique du Sud, a prsent une synthse de la session, soulignant: l'importance de placer l'information dans son contexte social pertinent; la valeur du savoir indigne et traditionnel; et la mise au point de technologies appropries et accessibles, sans mise l'cart de l'hritage culturel.
L'ALERTE PRECOCE, UN OUTIL DECISIONNEL AU SERVICE DE LA GESTION DES SITUATIONS D'URGENCE: Le groupe de discussion sur ce thme a t prsid par Everett Ressler, de l'UNICEF.
Carlo Scaramella, du Programme alimentaire mondial (PAM), a mis en exergue le processus de surveillance du PAM et sa plate-forme d'information. Faisant rfrence aux leons apprises, il a suggr que les organisations d'aide humanitaire renforcent leurs capacits en matire d'alerte prcoce, et que la communaut internationale et en particulier, les donateurs, partagent les responsabilits de la gestion de la rponse aux catastrophes.
Detlev Rnger, du Bureau fdral allemand des relations extrieures, a indiqu que le travail des gouvernements donateurs, en tant que mcanisme gnrateur d'action, peut tre facilit par la collaboration des partenaires et par l'utilisation de donnes plutt coordonnes et values. Il a suggr l'tablissement d'un organe permanent de coordination.
Peter Billing, de l'Office de l'aide humanitaire de la Commission europenne, a appel l'intgration des systmes d'alertes disponibles, dans une seule et mme plate-forme couvrant tous les types potentiels de catastrophes dans tous les endroits du monde, enclins aux catastrophes. Il a affirm qu'un organe de coordination est indispensable et a suggr de le placer au sein du systme des Nations Unies.
Helga Leifsdottir, de la Fdration internationale des associations de la Croix Rouge et du Croissant Rouge, a soulign l'importance de l'accs aux donnes ayant trait l'alerte prcoce au niveau communautaire. Elle a encourag la ralisation d'une avance dans la collecte des donnes disponibles au niveau des communauts de base, et leur assortiment de donnes internationales.
Le Prsident Ressler a dclar que les approches verticales, de haut en bas, n'engendrent pas les rponses ncessaires, et a soulign que le problme ne rside pas dans le manque d'information, mais dans le manque d'action.
Dans le dbat qui a suivi, les participants ont not que la qualit de l'information doit tre maintenue tous les niveaux, et se sont interrogs sur la capacit des populations locales accder l'information. Les participants ont soulign la ncessit de points focaux aux chelons international, rgional et national, pour l'analyse et la collecte des donnes. Un participant a mis en relief l'importance d'une combinaison des approches de haut en bas et de bas en haut, dans l'laboration des systmes d'alerte prcoce.
L'ALERTE PRECOCE ET LES RISQUES URBAINS LES RESPONSABILITES DES DECIDEURS POLITIQUES: Ce groupe de discussion ax sur les collectivits locales a t prsid par Irmgard Schwaetzer, de la Commission allemande charge de la rduction des catastrophes.
Aoto Ken-Ichi, des Autorits dpartementales de Hyogo, au Japon, a donn un aperu sur le Centre de la prfecture pour la gestion des catastrophes, tabli suite au tremblement de terre majeur survenu en 1995, et a affirm qu'il permet la mise en uvre des mesures de rponse, dans un dlai de 15 minutes.
Miegombyn Enkhbold, Gouverneur d'Ulaanbaatar, en Mongolie, a indiqu qu'une nouvelle loi Mongolienne tablit des agences d'excution locales charges de la gestion des catastrophes. Il a dclar que les mesures de prvention des catastrophes, prises par la municipalit d'Ulaanbaatar, sa capacit organisationnelle, et les ressources financires alloues par le gouvernement central, ont permis de rduire les dgts potentiels des inondations de juillet 2003, d'un pourcentage estim 20%.
Hugo Marcelo Pineda Luna, Maire de Baos, en Rpublique quatoriale, a dcrit le programme de sa municipalit dans le traitement de la rticence des populations vacues, retourner Baos, aprs une rcente ruption volcanique. Il a indiqu que le programme est bas: sur le renforcement du systme de surveillance des ruptions volcaniques; sur la garantie de l'abri, de l'assainissement, de l'eau et de la nourriture, et du rgne de la loi et de l'ordre; et sur la sensibilisation et la conscientisation de la socit civile et des autorits locales.
Hartmut Bosch, Secrtaire d'Etat au ministre de l'intrieur, charg de Mecklenburg-West Pomerania, en Allemagne, a dcrit les mcanismes d'alerte prcoce et des tapes entreprises pour la rectification des insuffisances.
Brbel Dieckmann, Maire de Bonn, en Allemagne, a expliqu que Bonn est bien prpare pour rpondre aux inondations, et peut demander l'aide rgionale dans les situations d'urgence graves. Elle a fait tat de l'intention des autorits locales d'tablir un systme de prvention inter-rgional.
Badaoui Rouhban, de l'UNESCO, a soulign le besoin de passer d'une approche base sur la raction post-catastrophe une approche d'action pr-catastrophe, indiquant que le public, les entits corporatives et les entits prives doivent investir conjointement investir dans les systmes d'alerte prcoce et de prvention des catastrophes. Il a mis en relief la ncessit de renforcer les capacits locales et de s'assurer de la durabilit des systmes d'alerte prcoce.
Les participants ont ensuite dbattu de la disponibilit de l'information scientifique utile et de la mise en uvre des partenariats publics-privs.
SOLUTIONS POUR L'INTEGRATION DE L'ALERTE PRECOCE DANS LES POLITIQUES PUBLIQUES: Ce groupe de discussion de haut-niveau a t prsid par Claudia Roth, membre du parlement allemand et commissaire des droits de l'Homme et de l'aide humanitaire.
Henri Josserand, de la FAO, a prsent des lignes directrices politiques, qui ciblent les autorits politiques et qui viennent appuyer les "Principes directeurs d'une alerte prcoce efficace," disponibles, de l'IDNDR. Il a indiqu que les lignes directrices traitent des principaux lments d'une mise en uvre russie, notamment: la comprhension des menaces, de la probabilit des catastrophes et des consquences potentielles, et l'tablissement des priorits; la mise en place de rseaux institutionnels, avec des responsabilits claires; le renforcement des cadres juridiques; et la mise disposition des ressources.
Jean Seth Rambeloalijaona, ministre de l'intrieur et de la rforme administrative et Prsident du Conseil de scurit nationale malgache, a dcrit le cadre juridique adopt par ce pays, pour rgir la gestion des catastrophes, tous les niveaux. Appelant un soutien financier, il a mis en exergue le droit individuel et le devoir de solidarit et d'aide mutuelle, la ncessit de rpartir les responsabilits de manire claire et de renforcer les capacits.
Roberto White, ministre mozambicain des travaux publics et de l'habitat, a dclar que la stratgie nationale de son pays englobe: des plans d'urgence bass sur une approche participative, tous les niveaux; un comit inter-ministriel pour la coordination des parties prenantes; et l'tablissement d'un institut de gestion des catastrophes. Il a dit que la gestion des catastrophes a besoin: d'tre centre sur l'tre humain; d'inclure des campagnes de sensibilisation, de promouvoir des bonnes pratiques et de codifier les zones de catastrophes; de rhabiliter les rseaux actifs sur le terrain; et de veiller au maintien de l'engagement politique de haut-niveau. Il a appel un soutien international en faveur du transfert des technologies et des financements.
Pubenza Mara Fuentes, ministre du Plan, Rpublique quatoriale, a indiqu que le Conseil sur la rduction des catastrophes des pays andins, tabli en 1998, se focalise sur la rduction est l'attnuation des catastrophes, l'alerte prcoce y jouant un rle cl. Elle a soulign l'importance de la sensibilisation du public et de la coopration internationale.
Yang Yan-Yin, Vice-ministre chinoise charge des affaires civiles, a soulign l'importance de l'intgration de l'alerte prcoce dans les politiques gouvernementales. Elle a not que la Chine a mis en uvre des rgulations axes sur la rduction des catastrophes et a ralis des avances dans l'amlioration de la prise de conscience.
Jagdish Dharamchand Koonjul, Prsident de l'AOSIS, a soulign l'importance de l'amlioration de la comprhension des risques attendus, aprs les alertes. Il a mis en exergue la ncessit d'amliorer l'expertise et l'aptitude technique dans le domaine de la prvision des catastrophes. Il a ajout que le renforcement de la rsistance aux catastrophes doit tre galement amlior, et le savoir traditionnel, explor de manire plus dtaille.
Dahou Ould Kablia, vice-ministre algrien de l'intrieur, a dcrit le cadre juridique mis en place par son pays pour la gestion des catastrophes. Il a dclar que la politique nationale est: conduite par l'Etat, mise en uvre par les autorits locales, travers des consultations permanentes avec diverses agences, et guide par divers principes, notamment, ceux de prcaution, de concomitance et de participation.
Thomas Broni, vice-ministre ghanen de l'intrieur, a not que les risques majeurs auxquels son pays est confront, englobent: les inondations, les scheresses, les pidmies et les flux de rfugis, et a donn un aperu sur les mesures institutionnelles mises en place pour faire face ces problmes. Il a soulign le besoin d'une coopration rgionale et mondiale dans les domaines de l'valuation des risques et de la gestion des catastrophes. Il a appel l'accroissement de l'aide, notamment, dans les domaines du transfert des technologies et du renforcement des capacits en matire d'alerte prcoce.
Vendredi matin, 17 octobre, les reprsentants ont donn des aperus gnraux sur les consultations prparatoires rgionales qui ont eu lieu entre mai et juillet 2003.
APERUS GENERAUX SUR LES CONSULTATIONS PREPARATOIRES REGIONALES
L'AFRIQUE: Hesphina Rukato, du Nouveau partenariat pour le dveloppement de l'Afrique, a prsent un rapport sur les consultations tenues Nairobi, au Kenya, les 23 et 24 juin 2003. Elle a indiqu que la mise en place du systme d'alerte prcoce, doit tre acclre. Elle a not que les recommandations d'action de la consultation, portent sur des mesures visant: renforcer les capacits locales, nationales et sous-rgionales en matire d'alerte prcoce; moderniser et largir les donnes et l'information de base; mettre en application la rgle de loi; intgrer l'alerte prcoce et la gestion des risques de catastrophes dans les plans de dveloppement; et renforcer une slection d'institutions en guise de centres rgionaux de rduction des catastrophes.
L'ASIE - PACIFIQUE: Le-Huu Ti, de l'ESCAP, a rapport que durant les consultations prparatoires rgionales, tenues Bandung, en Indonsie, du 26 au 28 mai 2003, les participants ont: trait de l'importance et des schmas des risques naturels, des avances ralises, des contraintes rencontres et des expriences vcues; identifi les facteurs de la russite; et procd une tude comparative des tendances des pertes conomiques. Les recommandations de l'atelier englobent l'laboration de lignes directrices nationales et de programmes de prparation communautaires. Il a indiqu que les activits de suivi de la CAP-II doivent: tre mises en phase avec la mise en uvre du Plan d'action de Yokohama; accompagner les accomplissements attendus des efforts rgionaux; et inclure des projets pilotes.
L'EUROPE: Jochen Zschau, de la GTZ, Allemagne, a prsent un rapport sur la consultation prparatoire rgionale, tenue Potsdam, en Allemagne, les 28 et 29 juillet 2003. Il a parl de la proposition avance par la consultation, d'tablir une plate-forme internationale, pour servir de centre de coordination et de renforcement de tous les aspects des processus d'alerte prcoce.
LES AMERIQUES: Juan Carlos Villagrn, de Villa Tek, au Guatemala, a dclar que les consultations tenues Antigua, au Guatemala, du 3 au 5 juin 2003, se sont focalises sur l'alerte prcoce en Amrique Latine et Carabes, et ont abouti la Dclaration d'Antigua. Il a parl de la ncessit de dterminer les meilleurs ratios cot-bnfice des systmes d'alerte prcoce.
COMPILATION DES CONCLUSIONS ET DES RECOMMANDATIONS REGIONALES: Seth Vordzorgbe, de la SIRC, a not le besoin d'tablir et de mettre en application des lignes directrices, de renforcer les capacits institutionnelles, et de concevoir des alertes ciblant des groupes risques prcis. Il a mis en relief les recommandations identifies dans les runions rgionales, y compris la ncessit: d'intgrer la gestion des risques de catastrophe, dans l'laboration des processus et des politiques; de soutenir le renforcement des capacits; d'laborer des systmes d'alerte axs sur l'tre humain; d'amliorer la collecte et la disponibilit des donnes; et de mettre en application les recommandations de la CAP-II, travers une plate-forme ou un programme international d'alerte prcoce coordonn par la SIRC.
Dans le dbat qui a suivi, un participant a appel l'tablissement d'une coopration internationale au plus haut niveau politique et l'implication de tous les pays.
LES GROUPES DE TRAVAIL
Vendredi 17 octobre, les participants se sont runis dans trois groupes de travail, pour discuter des lments devant figurer dans le programme et la plate-forme d'alerte prcoce internationale. Les discussions taient bases sur cinq domaines de focalisation:
-
une meilleure intgration de l'alerte prcoce dans les processus de dveloppement et des politiques publiques;
-
l'amlioration de la collecte et de la disponibilit des donnes pour l'laboration de prvisions sur diffrentes chelles temporelles et l'tude des facteurs de risque long terme;
-
l'amlioration des capacits et le renforcement des systmes d'alerte prcoce, en particulier dans les pays en dveloppement;
-
l'laboration de systmes d'alerte prcoce centrs sur l'tre humain; et
-
la mise en place de mcanismes de soutien pour le dialogue autour de l'alerte prcoce et pour l'laboration du programme.
Les conclusions des travaux ont t prsentes la Plnire et dbattues le samedi 18 octobre.
GROUPE DE TRAVAIL 1 LES OBJECTIFS DE L'ALERTE PRECOCE POUR LA PERIODE 2004-15: Le Groupe de travail 1 (GT-1) a t modr par Klaus Wiersing, de la SIRC. Les participants ont examin les imperfections des pratiques et des procdures actuelles, et ont dcid que le sujet ncessite une approche multidisciplinaire. Ils ont encourag l'laboration d'une dfinition claire et l'adoption d'une comprhension commune de toutes les composantes de l'alerte prcoce, et des procdures de communication pertinentes. Plusieurs participants ont suggr que le foss entre la science et la prise de dcision doive tre combl d'ici 2015. Les intervenants ont soulign l'importance de l'ducation et de la formation continue, et la ncessit du renforcement des capacits et du transfert des technologies. Un participant a suggr que la rduction des catastrophes et des risques poss, soit intgre dans la planification du dveloppement long terme et dans les schmas employs dans l'utilisation des terres. Quelques orateurs ont soulign qu'on ne doit pas permettre aux intrts commerciaux d'interfrer dans les stratgies de rduction des catastrophes. Les participants se sont galement accords sur le besoin d'amliorer la collaboration rgionale. La question des ressources a t souleve, et la conduite d'analyses des rapports cot-bnfice a t suggre, aux fins de promouvoir l'investissement gouvernemental dans l'alerte prcoce. Parmi d'autres points mentionns, figurent: le traitement des menaces nouvelles et mergeantes; l'tablissement de nouveaux partenariats; l'laboration d'un inventaire et d'une analyse des systmes d'alerte prcoce disponible; et l'tablissement d'indicateurs. La question d'un mcanisme de surveillance a t examine, et une prfrence a t exprime en faveur d'un rle pour la SIRC dans un cadre regroupant l'ensemble des agences.
Les rsultats et conclusions: Les rsultats du GT-1 ont t prsents par Klaus Wiersing. Le groupe a confirm sa comprhension de l'alerte prcoce comme tant un processus intgr, compos des lments suivants: surveillance et prvision; analyse de la vulnrabilit; divulgation de l'information; et prparation. Le groupe a recommand des objectifs possibles:
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premirement, l'intgration de l'alerte prcoce dans les plans nationaux de rduction des catastrophes, l'adoption d'une claire dfinition des rles et des responsabilits, tous les niveaux, et l'amlioration de l'engagement politique pour l'affectation de ressources, travers la conduite d'analyses du cot-bnfice;
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deuximement, l'adoption d'une alerte prcoce axe sur les communauts, incluant des programmes de sensibilisation, la participation communautaire dans la conception des systmes d'alerte prcoce locaux, et des mesures de prparation une ractivit communautaire;
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troisimement, le traitement des nouveaux dfis et des volutions mergeantes, en particulier, les partenariats entre la science et les disciplines socio-conomiques, et les messages d'alerte assortis de scnarios des risques; et
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quatrimement, la coopration rgionale, y compris, celle transfrontalire et l'change des donnes.
GROUP E DE TRAVAIL 2 DE POTSDAM A BONN ET AU-DEL: Le Groupe de travail 2 (GT-2) a t modr par Friedemann Wenzel, de l'Universit de Karlsruhe, en Allemagne.
Les participants ont dbattu des domaines de focalisation possibles devant figurer dans le programme international d'alerte prcoce, et ont soulign l'importance de la dtermination des limites de l'alerte prcoce. Ils ont indiqu qu'un tel programme pourrait attirer davantage de financement s'il pouvait inclure galement les catastrophes sanitaires et celles induites par les conflits. Les participants ont discut de la valeur des analyses cot-bnfice destines "vendre" l'alerte prcoce aux gouvernements, et des enseignements tirs de l'exprience du secteur priv. La question de savoir s'il est opportun pour la SIRC de devenir l'institution charge de coordination ou de la mise en uvre du programme, et si oui, de quelle manire. Un participant a soulign l'importance de la fourniture de rsultats tangibles aux donateurs. Les participants ont examin le point de savoir si l'alerte prcoce doive tre traite diffremment dans les pays industrialiss et dans les pays en dveloppement.
Les participants se sont interrogs sur la hauteur des financements accords, dans les pays en dveloppement, aux systmes d'alerte prcoce disponibles, et sur le point de savoir si ces financements sont viables.
Les rsultats et conclusions: Seth Vordzorgbe, de la SIRC, a rsum les rsultats du GT-2. Il a indiqu que les participants ont reconnu que depuis la CAP98, les systmes d'alerte prcoce se sont dvelopps de manire significative, et que des "mouvements audacieux" sont maintenant ncessaires pour impulser ce processus. Le groupe a reconnu que le programme ou plate-forme, international, doit servir aux pays industrialiss et aux pays en dveloppement. Parmi les attributs souhaits pour le programme, figure le besoin: de veiller un comportement plutt proactif que ractif; de placer l'accent sur les partenariats, y compris avec le secteur priv; et de s'assurer de la durabilit des systmes d'alerte prcoce.
GROUPE DE TRAVAIL 3 SOUTIEN DU DIALOGUE SUR L'ALERTE PRECOCE: Le Groupe de travail 3 (GT-3) a t modr par Noberto Fernndez, du PNUE. Un participant a soulign la ncessit de fournir aux gouvernements des encouragements, en dmontrant que les systmes d'alerte prcoce affecteront positivement leurs budgets. Les participants se sont accords sur le besoin d'entreprendre des analyses de cot-bnfice et de s'engager dans l'amlioration de la prise de conscience des opportunits offertes en matire de financement. Notant l'utilit des points focaux aux niveaux nationaux, un participant a soulign le besoin d'identifier les partenaires du dialogue. Un autre a mis en relief l'importance de l'engagement de la socit civile dans le dialogue, aux fins de lui assurer une continuit en dpit des changements politiques. Les participants se sont accords sur l'importance: de l'amlioration de la prise de conscience, de la continuit des financements des donateurs, et de la rvision des cadres juridiques. Un intervenant a fait part de ses rserves concernant la difficult du soutien des systmes d'alerte prcoce de haute technologie. Un autre a suggr que l'entretien de ces technologies soit confi un organisme indpendant.
Les rsultats et conclusions: Passant en revue les rsultats et conclusions du GT-3, Norberto Fernndez a dclar que les instruments identifis pour le maintien du dialogue autour de l'alerte prcoce englobent des encouragements aux gouvernements et l'inclusion de l'alerte prcoce dans les plans de gestion des catastrophes. Il a mis en exergue les rseaux institutionnels, les plates-formes nationales, les cartographies des zones de vulnrabilit et de risques, le libre accs aux donnes et l'information et leur change. Il a mis en relief l'importance de la dcentralisation des dcisions politiques et de l'amlioration de la participation de la socit civile dans les processus dcisionnels. Il a galement not le besoin: de former et de sensibiliser les responsables officiels l'utilisation des technologies pour l'alerte prcoce et la gestion des catastrophes; de considrer les voies et moyens de garantir l'entretien long terme des quipements de haute technologie; et de promouvoir le dialogue entre les donateurs et les rcipiendaires des technologies.
LE DEBAT: Dans le dbat, qui a suivi, autour des rsultats et conclusion des groupes de travail, un participant a suggr d'examiner le rle des conflits par rapport aux capacits de ractivit aux risques poss, ainsi que l'impact des catastrophes, sur les conflits. Un autre a not que l'accent plac sur l'alerte prcoce axe sur les communauts ignore l'importance de l'quilibre devant tre tabli entre toutes les parties prenantes. Plusieurs participants ont soulign que des risques additionnels, tels que ceux d'ordre chimique, nuclaire et biologique, devraient tre considrs dans le contexte de la rduction des catastrophes.
Quelques participants ont encourag l'adoption de programmes particuliers consacrs au rle des femmes dans les processus dcisionnels ayant trait la rduction des risques et la ractivit. D'autres ont soulign l'importance de la mise en place de lgislations particulires rgissant la gestion des catastrophes, et de la dfinition du terme "alerte prcoce." Un participant a not que la sensibilisation et la lgislation sont cruciales pour la durabilit des systmes d'alerte prcoce.
CLOTURE DE LA CONFERENCE
PRESENTATION DES RESULTATS ET DU SUIVI DE LA CONFERENCE: Slvano Briceo, de la SIRC, a introduit le projet de document "L'Alerte prcoce efficace pour la rduction des catastrophes: ncessit d'une action plus cohrente tous les niveaux," qui contient les recommandations de la CAP-II. Il a expliqu que le document vient rpondre: l'accroissement du fardeau li aux catastrophes; la reconnaissance accrue du rle de l'alerte prcoce; la lente progression enregistre dans l'utilisation efficace des alertes; aux propositions particulires engendres par la CAP-II; et au besoin d'une approche internationale organise.
Le document a identifi cinq domaines de focalisation pour le programme d'alerte prcoce international:
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l'amlioration de l'intgration de l'alerte prcoce et de la rduction et gestion des risques de catastrophe en rapport, dans les processus de dveloppement et dans les politiques publiques;
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l'amlioration de la collecte et de la disponibilit des donnes pour permettre des prvisions diffrentes chelles temporelles et l'tude des facteurs de risque long terme;
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l'amlioration des capacits et le renforcement des systmes d'alerte prcoce, en particulier dans les pays en dveloppement;
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l'laboration de systmes d'alerte prcoce axs sur l'tre humain; et
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la mise en place de mcanismes pour le soutien du dialogue autour de l'alerte prcoce et le soutien de l'laboration des programmes.
En conclusion, Briceo a soulign qu'il y a une opportunit, nouvelle et urgente, de dvelopper l'alerte prcoce en tant qu'lment contribuant la rduction de l'impact des catastrophes. Il a not l'engagement des institutions partenaires dans la collaboration dans la mise en place de programmes structurs dans le futur. Il a indiqu que cela signale le dbut d'une nouvelle phase dans le processus du dialogue continu et de collaboration productive.
PRESENTATION DE LA DECLARATION DE LA CONFERENCE: Briceo a, ensuite, introduit le projet de Dclaration de la CAP-II. Dans la dclaration, la Confrence estime que les catastrophes naturelles sont en train de devenir, de plus en plus, autant d'entraves la concrtisation des objectifs du dveloppement durable, et reconnat que:
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les catastrophes sont le rsultat de risques naturels et de vulnrabilit humaine, sociale, conomique et environnementale;
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la rduction des catastrophes est une composante essentielle des programmes d'action internationaux;
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des progrs ont t accomplis dans la comprhension de l'alerte prcoce depuis la CAP98; et
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la SIRC constitue le cadre adapt pour l'avancement de l'alerte prcoce, en tant qu'outil essentiel la rduction des risques et de la vulnrabilit.
La dclaration appelle:
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l'intgration des systmes d'alerte prcoce dans les politiques gouvernementales;
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au soutien de la mise en uvre des systmes d'alerte prcoce par les gouvernements et les organisations pertinentes, tel que recommand par la CAP-II, et de l'intgration du programme futur dans les stratgies de rduction des catastrophes, tous les niveaux;
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une focalisation du programme sur l'intgration de l'alerte prcoce dans l'action de dveloppement, l'amlioration de la collecte des donnes, le renforcement des capacits, l'laboration de systmes d'alerte axs sur l'tre humain, et la mise en place de mcanismes pour le soutien du dialogue autour de l'alerte prcoce; et
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une action de la SIRC visant faciliter la mise en uvre du programme d'alerte prcoce et soutenir le dialogue et la mobilisation des ressources pour le renforcement des capacits aux chelons, rgional, national et local.
La dclaration accueille favorablement l'offre de l'Allemagne d'apporter un soutien additionnel la SIRC, invite les autres gouvernements apporter leurs contributions et exprime l'apprciation des autorits allemandes pour l'accueil de la CAP-II.
Dans le dbat qui a suivi sur les deux rsultats de la CAP-II, un participant a suggr l'insertion d'une dfinition de l'alerte prcoce, et plusieurs autres ont propos l'utilisation des termes "phnomne naturel," ou "catastrophes cologiques naturelles et induites par l'homme " au lieu du terme "catastrophes naturelles." Briceo a dclar que le terme "risques naturels" a t utilis l o il tait possible. Les participants ont fait tat d'une prise en considration insuffisante de la gestion des risques, de la vulnrabilit, de la perspective fminine, la sagesse locale et le savoir traditionnel, dans la dclaration. Une proposition a galement t avance, d'largir l'invitation soutenir le programme d'alerte prcoce, aux agences de dveloppement et aux institutions prives, et d'ajouter une clause sur la promotion de la coopration transfrontalire et de l'change des donnes techniques.
L'Allemagne a confirm son engagement apporter des contributions additionnelles la SIRC. Le Japon a annonc qu'il soumettra l'assemble gnrale de l'ONU, un projet de rsolution sur son intention d'accueillir, Kobe, une confrence mondiale sur la rduction des catastrophes, en janvier 2005.
REMARQUES DE CLTURE: Dans ses remarques de clture, Hans-Joachim Daerr, de l'Office fdral allemand des relations extrieures, a appel la mise en uvre des recommandations de la CAP-II, et la poursuite de la recherche et de l'change des points de vue sur l'alerte prcoce. Slvano Briceo a remerci les participants, le gouvernement allemand et la Ville de Bonn pour le soutien et l'hospitalit, offerts la CAP-II, ainsi que tous les individus, toutes les agences et toutes les organisations qui ont contribu son succs. La CAP-II a t cltur 16:28.
A SUIVRE
ATELIER SUR LES SYSTEMES D'ALERTE PRECOCE: Cet atelier se tiendra du 20 au 23 octobre 2003, Shanghai, en Chine. Pour de plus amples renseignements, contacter: Jan Stewart; tel: +1-303-497-8134; fax: +1-303-497-8125; e-mail: jan@ucar.edu; Internet: http://www.esig.ucar.edu/warning/.
CONFERENCE REGIONALE SUR LA GEOMORPHOLOGIE: Cette confrence aura lieu du 17 octobre au 2 novembre 2003, Mexico, au Mexique. Pour plus d'informations, contacter: Irasema Alcantara-Ayala, UNAM; tel: +52-55-5622-4339 ext. 45466; e-mail: IAGMEXICO2003@igiris.igeograf.unam.mx; Internet: http://www.smg.igeograf.unam.mx/smg/soc_geom.html.
LA PREPARATION A LA SITUATION D'URGENCE, "L'AMELIORATION DES CHANCES": Cette confrence se tiendra du 27 au 29 octobre 2003, Vancouver, au Canada. Pour les dtails, contacter: Pacific Northwest Preparedness Society; tel: +1-604-665-6097; fax: +1-604-654-0623; e-mail: info@epconference.ca; Internet: http://www.epconference.ca.
DONNEES DE TERRAIN, APPLICATIONS ET VISUALISATION FAIRE LA CONNEXION: Cette confrence aura lieu du 26 au 30 octobre 2003, Charleston Nord, en Caroline du Sud, aux Etats-Unis. Pour plus d'informations, contacter: CONDOR registration services; tel: +1-256-852-4490; e-mail: info@condorregistration.net; Internet: http://www.asprs.org/terrain_data2003.
CONFERENCE SUR LES DEFIS POSES A LA COOPERATION INTERNATIONALE DANS LE DOMAINE COMPLEXE DES URGENCES HUMANITAIRES: Cette confrence se tiendra du 4 au 6 novembre 2003, Honolulu, Hawa, aux Etats-Unis. Pour plus d'informations, contacter: Asia-Pacific Center for Security Studies, Public Affairs Office, tel: +1-808-971-8916; fax: +1- 808-971-8999; e-mail: publicaffairsdivision@apcss.org; Internet: http://www.apcss.org/Conference/ConfLarge.html.
CONFERENCE INTERNATIONALE SUR LA GESTION DES CATASTROPHES, L'INFRASTRUCTURE ET LES SYSTEMES DE CONTROLE: Cette confrence se droulera du 10 au 12 novembre 2003, Hyderabad, en Inde. Pour plus de renseignements, contacter: Professor Anjaneyulu; tel: +91-40-5558-9706; fax: +91-40-2330-6095; e-mail: dmic2003@schanisj.com or jntuenviron@satyam.net.in; Internet: http://www.schanisj.com.
30e SYMPOSIUM
INTERNATIONAL SUR LA TELEDETECTION DES DONNEES ECOLOGIQUES AU
SERVICE DE LA GESTION DES RISQUES ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE:
Le symposium aura lieu du 10 au 14 novembre 2003, Honolulu,
Hawa, aux Etats-Unis. Pour les dtails, contacter: East
West Center; tel: +1-808-944-7557; fax: +1-808-944-7399, Att:
30th ISRSE November 2003; e-mail:
30isrse@eastwestcenter.org;
http://isrse.pdc.org.
CONGRES ANNUEL DE L'INSTITUT DU COMMERCE ET DE LA SECURITE
INTERIEURE POUR LA REDUCTION DES PERTES DUES AUX RISQUES
NATURELS: Ce congrs se droulera les 12 et 13 novembre
2003, Orlando, en Floride, aux Etats-Unis. Pour de plus
amples informations, contacter: IBHS; tel: +1-813-286-3400;
fax: +1-813-286-9960; e-mail:
info@ibhs.org; Internet:
http://www.ibhs.org/congress.
51e CONFERENCE ANNUELLE DE L'ASSOCIATION INTERNATIONALE DES GESTIONNAIRES DES SITUATIONS D'URGENCE: Cette confrence aura lieu du 14 au 20 novembre 2003, Orlando, en Floride, des Etats-Unis. Pour plus de renseignement, contacter: IAEM; tel: +1-703-538-1795; fax: +1-703-241-5603; e-mail: info@iaem.com; Internet: http://www.iaem.com.
SECOND CONGRES INTERNATIONAL SUR L'ECOLOGIE ET LA GESTION DES FEUX DE BROUSSE, ET CINQUIEME SYMPOSIUM SUR LES FEUX FORESTIERS ET LA METEOROLOGIE: Ces deux runions auront lieu conjointement du 16 au 20 novembre 2003, Orlando, en Floride, aux Etats-Unis. Pour d'autres informations, contacter: AMS; tel: +1-617-227-2426; e-mail: amsmtgs@ametsoc.org; Internet: http://www.ametsoc.org/AMS/meet/FAINST/5fire2fireeco.html.
REUNION D'EXPERTS SUR LES TECHNOLOGIES SPATIALES AU SERVICE DE LA GESTION DES INONDATIONS ET DES FEUX FORESTIERS: Cette runion est prvue du 24 au 26 novembre 2003, Crdoba, en Argentine. Pour plus d'information, contacter: David Stevens, UN Office for Outer Space Affairs; tel: +43-1-26060-5631; fax: +43-1-26060-5830; e-mail: david.stevens@unvienna.org; Internet: http://www.oosa.unvienna.org/SAP/stdm/cordobainfonoteE.pdf.
ONZIEME CONFERENCE INTERNATIONALE SUR LA DYNAMIQUE DES SOLS ET LE GENIE DES TREMBLEMENTS DE TERRE: La confrence se tiendra du 7 au 9 janvier 2004, Berkeley, en Californie, aux Etats-Unis. Pour d'autres informations, contacter: Institution of Engineers Singapore; tel: +65-6295-5790; fax: +65-6295-5792; e-mail: sdee@inmeet.com.sg; Internet: http://www.sdee-ege.org.
CONGRES MONDIAL SUR L'ATTENUATION DES CATASTROPHES NATURELLES: Ce Congrs se tiendra du 19 au 21 fvrier 2004, New Delhi, en Inde. Pour plus de renseignements, contacter: Organizing Secretary-General; tel: +91-11-2337-0168, 23370548; fax: +91-11-2337-8851; e-mail: organizing@worldcongress04.org; Internet: http://www.worldcongress04.org.
SIXIEME CONFERENCE ANNUELLE DU RESEAU MONDIAL D'INFORMATION SUR LES CATASTROPHES: Cette confrence se tiendra du 26 au 29 mars 2004, Washington D.C., aux Etats-Unis. Pour de plus amples renseignements, contacter: GDIN; tel: +1-202-647-5070; fax: +1-202-647-4628; e-mail: gdinconference@hotmail.com; Internet: http://www.gdin.org.
CONFERENCE SUR LA GESTION DES FEUX FORESTIERS ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE DANS LES SITUATIONS D'URGENCE EN RAPPORT, EN MDITERRANE ORIENTALE, DANS LES BALKANS ET DANS LES REGIONS DU PROCHE ORIENT ET DE L'ASIE CENTRALE: Cette confrence est prvue du 30 mars au 3 avril 2004, Antalya, en Turquie. Pour plus d'informations, contacter: Timber Branch, UNECE Trade Development and Timber Division; tel: +41-22-917-3240; fax: +41-22-917-0041; e-mail: christopher.prins@unece.org; Internet: http://www.fire.uni-freiburg.de/course/meeting/ECE-FireConference2004-1stannouncement-sem-55-1.pdf.
QUATRIEME CONGRES GEOLOGIQUE NEPALAIS: Ce Congrs aura lieu du 7 au 9 avril 2004, Katmandu, au Npal. Pour les dtails, contacter: Dr. R. M. Tuladhar, Nepal Geological Society, Kathmandu, Nepal; tel: +977-1-411-396; fax: +977-1-414-806; e-mail: rameshtula@hotmail.com; Internet: http://www.ngs.org.np/4thcongress.htm.
PREMIERE CONFERENCE MDITERRANENNE SUR L'OBSERVATION SATELLITAIRE DE LA PLANETE TERRE TELEDETECTION: Cette confrence se droulera du 21 au 24 avril 2004, Belgrade, en Serbie et Montngro. Pour plus de renseignements, contacter: Branislav Trivic; tel: + 381-11-3219-273; fax: +381-11-3220-497; e-mail: britivic@meceo.info; Internet: http://www.meceo.info.
IXe SYMPOSIUM INTERNATIONAL SUR LES GLISSEMENTS DE TERRAIN: Ce symposium aura lieu du 24 juin au 4 juillet 2004, Rio de Janeiro, au Brsil. Pour les dtails, contacter: Secretariat 9 ISL, Rio de Janeiro; tel: +55-21-2562-7200; fax: +55-21-2280-9545 or +55-21-2290-6626; e-mail: 9isl@geotec.coppe.ufrj.br; Internet: http://www.quattri.com.br/isl/interior.html.
TREIZIEME CONFERENCE MONDIALE SUR LE GENIE DES TREMBLEMENTS DE TERRE: Cette confrence aura lieu du 1er au 6 aot 2004, Vancouver, au Canada. Pour d'autres informations, contacter: 13th WCEE Secretariat; tel: +1-604-681-5226; fax: +1-604-681-2503; e-mail: 13wcee@venuewest.com; Internet: http://www.13wcee.com.
32e CONGRES GEOLOGIQUE INTERNATIONAL: Ce Congrs se droulera du 20 au 28 aot 2004, Florence, en Italie. Pour d'autres renseignements, contacter: Chiara Manetti, Scientific Secretariat; tel: +39-55-238-2146; fax: +39-55-238-2146; e-mail: casaitalia@geo.unifi.it; Internet: http://www.32igc.org/home.htm.