Summary report, 18 January 2005

La Confrence Mondiale des Nations Unies pour la Prvention des Catastrophes (CMPC) s'est tenue du 18 au 22 janvier 2005, l'Htel Portopia, Kobe, Prfecture de Hyogo, au Japon. Etaient prsents la CMPC, prs de 4,000 participants, dont les reprsentants de 168 gouvernements, parmi lesquels plus de 40 ministres, 78 agences spcialises et organismes observateurs des Nations Unies, 161 non gouvernementales (ONG) et 562 journalistes de 154 diffusions mdiatiques. La CMPC visait rehausser le profil international de la prvention des risques de catastrophe, promouvoir son intgration dans la planification et dans la pratique du dveloppement, et renforcer les capacits locales et nationales dans le domaine du traitement des causes des catastrophes qui entravent le dveloppement dans bon nombre de pays.

La CMPC a concid avec le dixime anniversaire du tremblement de terre du Grand Hanshin-Awaji de 1995, qui a pris les vies de 6,000 personnes Kobe. Le rcent vnement tragique le tremblement de terre et le tsunami de l'ocan indien survenus le 26 dcembre 2004, qui ont frapp les littoraux d'au moins 12 pays et qui ont caus la mort de 200.000 personnes et la perte des moyens de subsistance de millions d'individus.

Les discussions la CMPC ont abouti la production de deux documents ngocis: le document conclusif du programme Edification des capacits de rsistance aux catastrophes, des pays et des communauts: Le Cadre d'Action de Hyogo au titre de la dcennie 2005-2015, et, la Dclaration de Hyogo. Les dlgus ont galement pris note de la Revue de la Stratgie de Yokohama de 1994, pour un monde plus Sr, et son Plan d'Action et ont adopt la Dclaration commune de la Session Extraordinaire sur la Catastrophe de l'ocan indien: Prvention des Risques pour un Avenir plus Sr.

Tombant, comme elle l'tait, juste aprs l'une des catastrophes les plus dvastatrices du sicle, la Confrence a t largement reconnue comme ayant rpondu avec succs aux besoins urgents du monde, en temps rel, avec une trange prcision. Les craintes de voir les travaux programms de la Confrence tre relgus l'arrire-scne par une surtension, de dernire minute, du profil politique, et le braquage des spots lumineux des mdias sur la catastrophe de l'ocan indien, se sont dissipes, les participants russissant traiter les besoins urgents de l'aprs catastrophe tout en gardant dans leur ligne de mire, l'objectif long terme consistant prvenir les risques des, et la vulnrabilit aux, catastrophes.

BREF HISTORIQUE DE LA GESTION DES CATASTROPHES

Ces dernires annes, la Prvention des Catastrophes est devenue un sujet de plus en plus important sur la scne internationale. Les catastrophes, notamment, les crues, les scheresses, les temptes, les glissements de terrains, les tremblements de terre, les tsunamis et les pidmies, exercent un impact de plus en plus important sur les tres humains en raison de facteurs tels que la croissance dmographique et l'urbanisation, la pauvret grandissante et les volutions survenant dans l'environnement de la plante, y compris les changements climatiques, la dsertification et les pertes de biodiversit. La plupart des dcideurs politiques et des autorits universitaires reconnaissent que la mauvaise planification, la pauvret et une gamme d'autres facteurs sous-jacents, crent une vulnrabilit qui aboutit des insuffisances au niveau des capacits ou des mesures de rduction des consquences ngatives potentielles des risques. Cette vulnrabilit contribue, autant que les risques naturels eux-mmes, l'envergure des catastrophes. Ainsi, les dangers ne se transforment en catastrophes que lorsque les conditions de haut risque sont prsentes. De nombreux experts estiment qu'une action visant rduire les risques est dsormais indispensable pour la protection des communauts vulnrables et pour la ralisation des Objectifs de Dveloppement pour le Dbut du Millnaire (ODM).

DECENNIE INTERNATIONALE DE LA PREVENTION DES CATASTROPHES NATURELLES: L'augmentation du nombre de victimes humaines et de dgts matriels, enregistre dans les annes 1980 a amen l'Assemble Gnrale de l'ONU, en 1989, proclamer la dcennie 1990, Dcennie Internationale de la Prvention des Catastrophes Naturelles (DIPCN) (rsolution 44/236). L'objectif de la DIPCN consiste traiter de la prvention des catastrophes, dans le cadre d'une gamme d'vnements, tels que les tremblements de terre, les temptes de vents, les tsunamis, les crues, les glissements de terrains, les ruptions volcaniques, les feux propagation rapide, les invasions de criquets et de sauterelles, et la scheresse et la dsertification.

STRATEGIE ET PLAN D'ACTION DE YOKOHAMA: L'un des principaux rsultats de la DIRCN a t la Stratgie de Yokohama pour un Monde Plus Sr, et son Plan d'Action, adopts en 1994, la Confrence Mondiale sur la Prvention des Catastrophes Naturelles, Yokohama, Dpartement de Kanagawa, au Japon. La Stratgie de Yokohama tablit les lignes directrices devant encadrer l'action de prvention, de ractivit et d'attnuation des risques de catastrophes. Ces lignes directrices sont bases sur un ensemble de principes qui soulignent l'importance: de l'valuation des risques; de la prvention et de la ractivit aux catastrophes; de la capacit de prvenir, de rduire et d'attnuer les catastrophes; et de l'alerte prcoce. Les principes manent de la reconnaissance que les mesures prventives sont plus efficaces lorsque les parties prenantes, tous les niveaux, sont impliques, et que la vulnrabilit peut tre rduite par l'application de "conceptions appropries" et de "schmas de dveloppement" focaliss sur des groupes cibles. Les principes soulignent galement que la communaut internationale devrait partager les technologies de prvention, de rduction et de l'attnuation des catastrophes, et faire montre d'une forte volont politique dans le domaine de la Prvention des Catastrophes.

STRATEGIE INTERNATIONALE POUR LA PREVENTION DES CATASTROPHES: En 1999, sa 54me session, l'Assemble Gnrale de l'ONU a dcid la poursuite des activits axes sur la prvention des catastrophes et la rduction de la vulnrabilit, menes durant la DIPCN. Elle a ainsi tabli la Stratgie Internationale pour la Prvention des Catastrophes (SIPC), qui est appuye par l'expertise et les connaissances scientifiques et techniques accumules durant la DIPCN. Un Secrtariat Inter-agences et un Groupe de Travail Inter-agences sur la Prvention des Catastrophes (GTIA), chargs de la mise en application de la Stratgie, ont galement t tablis (en vertu, respectivement, de la rsolution 54/219 et de la rsolution 56/195). Parmi les tches qui lui sont assignes, le GTIA organise des runions d'experts ad hoc sur les questions ayant trait la Prvention des Catastrophes. La dixime runion s'est droule Genve, les 7 et 8 octobre 2004.

RESOLUTION 58/214 DE L'ASSEMBLEE GENERALE: En fvrier 2004, l'Assemble Gnrale de l'ONU a adopt la rsolution 58/214, dans laquelle il dcide de convoquer une CMPC. La rsolution tablit les objectifs de la CMPC, qui consistent: achever l'tude valuative de la Stratgie et du Plan d'Action de Yokohama, en vue de mettre jour le cadre directeur rgissant la Prvention des Catastrophes, pour le 21e sicle; identifier les activits particulires visant s'assurer de la mise en uvre des dispositions pertinentes du Plan de Mise en application de Johannesburg (PMAJ), adopt par le Sommet Mondial pour le Dveloppement Durable (SMDD), dans les domaines de la vulnrabilit, de l'valuation des risques et de la gestion des catastrophes; partager les bonnes pratiques et les leons apprises, pour le soutien de la facilitation de la Prvention des Catastrophes dans le cadre de la concrtisation du dveloppement durable et de la dtermination des lacunes combler et des dfis relever; amliorer la prise de conscience quant l'importance des politiques de Prvention des Catastrophes, aux fins de faciliter et de promouvoir la mise en uvre de ces politiques; et accrotre la crdibilit et la disponibilit des donnes appropries concernant les catastrophes, au public et aux agences charges de la gestion des catastrophes, dans toutes les rgions, comme tabli dans les clauses pertinentes du PMAJ.

PROCESSUS PREPARATOIRE: Aprs l'adoption de la rsolution 58/214, un Comit Prparatoire de la CMPC a t tabli et charg des prparatifs d'un cadre d'action et d'une dclaration, pour adoption la CMPC. L'valuation en cours de la mise en application de la Stratgie et du Plan d'Action de Yokohama, de 1994, a fourni le contexte ncessaire la prparation de ces documents. La CMPC et le processus prparatoire taient soutenus par le Secrtariat de la SIPC, qui a t dsign Secrtariat de la Confrence.

Prepcom I: La premire session du Comit Prparatoire de la CMPC s'est droule Genve, en Suisse, les 6 et 7 mai 2004. La runion a trait des questions de procdure, y compris l'adoption du rglement intrieur provisoire de la CMPC, l'organisation des travaux et les arrangements proposs pour l'accrditation et la participation dans le processus prparatoire et dans la CMPC. Les dlgus y ont galement entendu un rapport sur l'tat d'avancement du processus prparatoire de la CMPC, et ont dbattu du plan provisoire annot de l'examen de la Stratgie et du Plan d'Action de Yokohama et des lments proposs pour le programme d'action de la CMPC. La couverture du Earth Negotiations Bulletin consacre la Prepcom I, est disponible : http://enb.iisd.org/vol26/enb2602e.html

Prepcom II: La deuxime session du Comit Prparatoire de la CMPC s'est tenue Genve, les 11 et 12 octobre 2004. Les dlgus y ont procd l'examen d'une nouvelle version du cadre d'action provisoire. Les dlgus y ont trait, galement: de l'accrditation des ONG et autres principaux groupes auprs du processus prparatoire et de la CMPC; du rglement intrieur provisoire du processus prparatoire et de la CMPC; du format et de l'ordre du jour proposs pour la CMPC; et du mcanisme de partenariat. Les dlgus ont galement entendu un rapport sur l'tat d'avancement du processus prparatoire de la CMPC et ont dbattu du projet d'examen de la Stratgie et du Plan d'Action de Yokohama. A la fin de la deuxime session, le Comit Prparatoire a dcid d'tablir un Comit de Rdaction de composition non limite, pour poursuivre le travail sur le projet de programme d'action et pour procder l'examen du projet de dclaration politique. La couverture du Earth Negotiations Bulletin consacre la Prepcom II, est disponible : http://enb.iisd.org/vol26/enb2603f.html  

COMITE DE REDACTION: Le comit de rdaction, auquel prennent part 54 pays, s'est runi rgulirement Genve, jusqu' la date du 14 janvier 2005, et a ngoci le projet de document conclusif du programme, qui a t mis en circulation le 20 dcembre 2004. Parmi les questions non encore rsolues qui y figurent: les dfinitions et la porte des dangers devant tre traits par la CMPC, et le point de savoir si les risques et les catastrophes technologiques et cologiques doivent tre examins; le rattachement de la prvention des risques aux changements climatiques; les ressources financires; la rfrence aux processus intergouvernementaux en rapport, dcrits actuellement dans l'Annexe attache au document; et les responsabilits rgionales, telles que la gestion transfrontire des bassins fluviaux. Le Comit de Rdaction a galement mis des commentaires sur le projet de dclaration qui a t rdig par le Japon.

COMPTE RENDU DE LA CMPC

Mardi 18 janvier 2005, Slvano Briceo, Directeur du Secrtariat de la SIPC, a invit Jan Egeland, Sous Secrtaire Gnral de l'ONU charg des Affaires Humanitaires et Coordonnateur des Secours d'Urgence, ouvrir la CMPC. Egeland a souhait la bienvenue aux participants et aux Empereur et Impratrice du Japon. Une minute de silence a t observe en mmoire des vies perdues dans la catastrophe de l'Ocan Indien.

Dans leurs dclarations liminaires, de nombreux orateurs ont fait part de leur sympathie aux pays touchs par la catastrophe de l'ocan indien. Dans un message vido, le Secrtaire Gnral de l'ONU, Kofi Annan, a soulign le caractre opportun de la CMPC, et a exprim l'espoir de la voir contribuer au renforcement des capacits de rsistance communautaire, la mobilisation des ressources et la galvanisation des actions mondiales.

Egeland a dclar que la prvention des risques de catastrophe n'est pas une dpense de plus, mais un investissement essentiel et un impratif moral, et a propos qu'une partie de l'aide d'urgence soit affecte la prvention des risques de catastrophe.

L'Empereur du Japon, Akihito, a soulign l'importance des enseignements tirs des catastrophes passes et a dclar que la technologie nippone peut contribuer sauver des vies dans le monde entier.

Yoshitaka Murata, Ministre d'Etat japonais charg de la Gestion des Catastrophes, a cit des exemples illustrant les efforts fournis dans le domaine du renforcement des capacits de rsistance et a soulign l'importance de la participation des diverses parties prenantes.

Toshizo Ido, Gouverneur de Hyogo, a invit les participants visiter le forum public et assister aux sessions spciales consacres aux systmes d'alerte prcoce, contre les tsunamis.

Le Premier Ministre nippon, Junichiro Koizumi, a mis en relief les efforts fournis par son pays en matire d'aide d'urgence et de reconstruction, suite la catastrophe de l'Ocan Indien, et a soulign l'importance des leons apprises des catastrophes passes.

LES QUESTIONS D'ORGANISATION: Egeland a indiqu que le Bureau du Comit Prparatoire continuera siger en tant que Bureau de la CMPC. La Confrence a endoss la proposition de dsigner Yoshitaka Murata, Prsident de la Confrence, et a avalis les Vice-prsidents suivants: Hernn Escudero (Equateur); Hans-Joachim Daerr (Allemagne); Mohammad Hossein Moghimi (Iran); Omar Hilale (Maroc); et Yury Brazhnikov (Fdration de Russie). Mohammad Hossein Moghimi sigera aussi en tant que Rapporteur.

Le Prsident Murata a rappel que l'UE et les ETATS-UNIS n'ont pas t en mesure de s'accorder sur les modifications proposes, pour le rglement intrieur provisoire, au cours de la premire runion du Comit Prparatoire. Il a soulign que le dbat se poursuit autour des lments controverss, et a propos l'application des rgles, et la Confrence a approuv. La Confrence a, ensuite, adopt l'ordre du jour (A/CONF.206/1), en prenant note de sessions additionnelles consacres la catastrophe de l'ocan indien.

La Confrence a dcid de dsigner un Comit de vrification des pouvoirs, compos des reprsentants de l'Autriche, du Bnin, du Brsil, de Bhutan, de la Chine, du Ghana, de la Fdration de Russie, de Trinidad et Tobago et des Etats-Unis. Le 22 janvier, le Coordinateur de la Confrence, John Horekens, a annonc que les lettres d'accrditation de toutes les dlgations ont t approuves (A/CONF.206/5). La Confrence a adopt le rapport du Comit.

La Confrence a approuv l'organisation des travaux de la CMPC, y compris l'tablissement d'une Grande Commission charge de parachever les ngociations autour du projet de cadre d'action et de dclaration. Les dlgus ont accept que Marco Ferrari (Suisse) prside la Grande Commission.

La CMPC a t organise en trois segments: une Runion Intergouvernementale, Une Runion Thmatique et un Forum Public. A la Runion Intergouvernementale, qui s'est droule en plnire du 18 au 22 janvier, les dlgus se sont runis dans la Grande Commission pour ngocier le Cadre d'Action et la Dclaration de Hyogo. Les dlgus y ont galement dbattu de l'Evaluation de la Stratgie de Yokohama et ont tenu une Session Spciale consacre la Catastrophe de l'Ocan Indien de dcembre dernier. Du 18 au 21 janvier, la plnire a entendu les dclarations gnrales prsentes par les pays et par les organismes intergouvernementaux et autres organisations.

La Runion Thmatique a englob trois tables rondes de haut niveau, tenues du 18 au 19 janvier. Cinq exposs ont t donns, et 46 sances de travail ont t convoques, du 18 au 21 janvier, sur les cinq thmes dtermins comme reprsentant des dfis et des lacunes, au cours de l'Evaluation de la Stratgie de Yokohama. La Runion Thmatique a galement englob des sessions rgionales, une session spciale consacre l'attnuation des effets de la catastrophe du tsunami de l'Ocan Indien et des forums spciaux sur les liens entre la prvention des risques de catastrophe et d'autres processus intergouvernementaux et les activits du secteur priv.

Le Forum Public a englob des ateliers, des stands d'exposition et des sessions de posters, et s'est tal sur les cinq journes de la confrence.

Le compte rendu qui suit, rsume les dbats et les rsultats de la CMPC. Il est prsent dans l'ordre de ses trois runions.

LA REUNION INTERGOUVERNEMENTALE

LES DECLARATIONS GENERALES: Plus de 120 pays et 13 organismes intergouvernementaux et rgionaux ont prsent des dclarations gnrales, du 18 au 21 janvier, plusieurs d'entre eux exprimant leur gratitude au Gouvernement Nippon pour l'accueil rserv la CMPC, et transmettant leur sympathie aux pays touchs par la catastrophe de l'ocan indien. Les copies de ces dclarations sont disponibles sur le site de la CMPC sur la toile : http://www.unisdr.org/wcdr.

DOCUMENT DU RESULTAT PROGRAMMATIQUE RENFORCER LA CAPACITE DE RESISTANCE DES PAYS ET DES COMMUNAUTES AUX CATASTROPHES: LE CADRE D'ACTION 2005-2015: La Grande Commission a planch sur le cadre d'action 2005-2015 (A/CONF.206/L.2) dans nombre de runions officielles et officieuses tenues entre le 18 et le 21 janvier, travaillant, plusieurs reprises, jusqu' une heure tardive de la nuit, dans un effort visant parachever les ngociations avant la plnire de clture, Samedi 22 janvier.

Les dbats s'y sont focaliss sur les questions restes entre crochets aprs les ngociations intersessions menes Genve. Les sujets les plus polmiques englobaient: les dfinitions et le champ d'action du cadre; la rfrence aux changements climatiques; la proposition avance par le Japon, de mentionner un objectif consistant rduire de moiti, d'ici 2015, le nombre de vies perdues cause des catastrophes lies aux eaux; la rhabilitation post-conflits et la scurit humaine; le principe des responsabilits communes mais diffrencies; la mobilisation des ressources; les bassins fluviaux partags; la proposition avance par l'EU appelant l'laboration d'objectifs et d'indicateurs; et la proposition avance par l'Alliance des Petits Etats Insulaires (AOSIS) concernant le rsultat de l'valuation du Programme d'Action de la Barbade (PAB).

S'agissant des dfinitions et du champ d'action du cadre, les dlgus ont dbattu du point de savoir si les risques auxquels le cadre fait rfrence devaient englober uniquement les risques naturels ou les risques induits par les activits humaines, galement. Ce dbat avait merg depuis les ngociations avant session, tenues Genve, l'Iran prfrant inclure les risques naturels uniquement, et d'autres pays favorisant l'insertion d'une dfinition plus large. Finalement, les dfinitions et le champ d'action font rfrence aux deux types de risques.

Au sujet des rfrences aux changements climatiques, les Etats-Unis, contrs par l'UE et plusieurs autres, ont prfr la suppression du libell. Un groupe officieux s'est pench sur la question et a dcid, tard dans la nuit du vendredi 21 janvier, de retenir plusieurs de ces rfrences.

Au sujet de la rfrence la rhabilitation post-conflits, l'UE, appuye par plusieurs pays, a prfr voir la rfrence maintenue. Une divergence des vues a port sur son emplacement dans le texte.

Au sujet de la proposition avance par le Japon, de faire mention d'un objectif consistant rduire de moiti, d'ici 2015, le nombre de vies perdues dans les catastrophes lies aux eaux, les dlgus ont dbattu de l'endroit o cette proposition devrait tre place dans le texte, mais galement du point de savoir s'il tait appropri d'y faire rfrence un seul type de catastrophe. Finalement, la proposition a t insre en guise de note de bas de page dans le chapitre consacr aux tches incombant aux institutions et organismes rgionaux.

Au sujet de la scurit humaine, le Japon a prfr le maintien de la rfrence, mais les dlgus ont fait objection la notion arguant qu'elle n'est pas claire et qu'elle est trop gnrale. La rfrence a t remplace par un libell propos par Cuba faisant rfrence la survie, la dignit et aux moyens de vivre des personnes.

Au sujet du principe des responsabilits communes mais diffrencies, le Brsil a argu que cette rfrence est ncessaire si le texte devait englober une rfrence aux changements climatiques, en raison des liens forts entre ce principe et l'action dans le domaine des changements climatiques. L'UE, le Japon et les Etats-Unis ont dclar que le principe tait trop particulier pour le contexte de la prvention des risques de catastrophe. La rsolution de cette question dpendait des rsultats des discussions officieuses menes autour de la rfrence aux changements climatiques. Finalement, la rfrence au principe a t remplace par une rfrence l'importance de la coopration internationale et des partenariats.

Dans le paragraphe consacr la mobilisation des ressources, la rfrence de nouveaux mcanismes de financement, a t supprime, y compris la proposition de crer un fonds mondial particulier pour aider les pays en dveloppement enclins aux catastrophes mettre en place des stratgies et des plans d'action nationaux pour la prvention des risques de catastrophe. La mobilisation des ressources a t rendue tributaire des capacits financires des donateurs.

Au sujet de la gestion transfrontire des bassins fluviaux, le Bangladesh, contr par la Turquie, a prfr avoir une rfrence particulire ce sujet dans le texte. La rfrence a t retenue.

S'agissant de la proposition de l'UE appelant l'laboration d'objectifs et d'indicateurs qui tait appuye par de nombreux pays, les Etats-Unis ont prfr voir mentionns, uniquement les indicateurs, insistant sur l'assignation de la tche de l'laboration des objectifs, l'chelon national. Finalement, les dlgus ont dcid de demander la SIPC et au GTIA de se concerter avec les organismes pertinents, pour l'laboration d'indicateurs gnriques, ralistes et mesurables, de manire ce que ces derniers puissent aider les pays valuer les progrs accomplis dans la mise en place du Cadre d'Action.

Au sujet de la proposition avance par l'AOSIS, d'insrer une rfrence aux conclusions de l'valuation du PAB, les dlgus ont dcid de l'insrer dans le chapitre consacr aux considrations gnrales prendre en compte dans la mise en uvre et dans le suivi.

Au cours de la plnire du 22 janvier, le Prsident de la Grande Commission, Ferrari, a prsent un rapport sur les rsultats des discussions, soulignant que le Cadre d'action jouit d'une large acceptation et qu'il donne des orientations concernant la promotion de la culture de prvention des catastrophes tous les niveaux. Le Prsident Murata a qualifi le document de crdible et respectable, et la Confrence a adopt le Cadre d'Action 2005-2015 de Hyogo.

Le Document Final: Le document du rsultat programmatique, de 24 pages, intitul Edification de la capacit de rsistance des pays et des communauts, face aux catastrophes: Cadre d'Action 2005-2015 de Hyogo (A/CONF.206/L.2/Rev.1), comporte quatre chapitres et englobe une annexe dtaillant les principaux dveloppements multilatraux ayant trait la prvention des risques de catastrophe.

Prambule: Dans le prambule, le Cadre d'Action dfinit les risques comme tant les vnements physiques, les phnomnes et les activits humaines potentiellement prjudiciables, susceptibles de provoquer des pertes de vie ou des blessures, des dgts matriels, des perturbations conomiques et sociales ou une dgradation environnementale. Le champ d'activit du Cadre englobe les catastrophes dues aux risques d'origines naturelles et les dangers et les risques environnementaux et technologiques qui s'y rapportent. Il y est stipul que les pertes lies aux catastrophes sont en train d'augmenter avec de graves consquences dues l'accroissement des vulnrabilits relatives, entre autres, la dgradation environnementale, la variabilit du climat, aux changements climatiques et aux pidmies.

CMPC: Les objectifs, le rsultat attendu et les buts stratgiques: Au sujet des objectifs, des rsultats attendus et des buts stratgiques de la CMPC, le Cadre d'Action vise concrtiser, d'ici 2015, une rduction importante des pertes dues aux catastrophes, en vies et en patrimoine social, conomique et environnemental des communauts et des pays. Le Cadre dcrit trois buts stratgiques susceptibles de permettre cette concrtisation:

  • davantage d'intgration effective des risques de catastrophe dans les politiques, la planification et la programmation du dveloppement durable, tous les niveaux, avec un accent particulier sur la prvention des risques de catastrophe, l'attnuation, la prparation et la rduction de la vulnrabilit;
     

  • la mise en place et le renforcement d'institutions, de mcanismes et de capacits, tous les niveaux, en particulier l'chelon communautaire, qui puissent contribuer au renforcement de la capacit de rsistance aux dangers; et
     

  • l'intgration des approches de prvention des risques dans la prparation et dans la ractivit aux situations d'urgence, et dans les programmes de rhabilitation et de reconstruction des communauts touches.

Les Priorits d'action pour 2005-2015: Le cadre d'action dcrit les considrations gnrales et les principales activits mener dans cinq domaines:

  • s'assurer que la prvention des risques de catastrophe soit une priorit nationale et locale assortie d'une plate-forme institutionnelle solide pour la mise en uvre;
     

  • dterminer, valuer et surveiller l'volution des risques de catastrophe et amliorer l'alerte prcoce;
     

  • utiliser le savoir, l'innovation et l'ducation permettant d'difier une culture de scurit et de rsistance tous les niveaux;
     

  • rduire les facteurs de risque sous-jacents; et
     

  • renforcer la prparation aux catastrophes pour une ractivit effective tous les niveaux.

Au sujet de l'alerte prcoce concernant les risques rgionaux mergeants, le Cadre d'action appelle une coopration rgionale et internationale, selon ce qu'il convient, dans l'valuation et la surveillance des risques rgionaux et transfrontires, dans l'change d'informations et la fourniture d'alertes prcoces, travers les arrangements appropris, tels que, entre autres, ceux relatifs la gestion des bassins fluviaux. Le rle de l'adaptation aux changements climatiques dans la prvention des risques de catastrophes mentionns plus d'une reprise comme tant une priorit d'action.

Mise en uvre et Suivi: Dans le chapitre consacr la mise en uvre et au suivi, le Cadre d'action tabli que les objectifs et les priorits d'action devraient tre traits par les diffrents acteurs sociaux dans le cadre d'une approche multisectorielle. Il appelle les pays, les organismes rgionaux et internationaux, y compris les Nations Unies et les institutions financires internationales (IFI), intgrer la prvention des risques de catastrophes dans leurs politiques, planification et programmation du dveloppement durable, tous les niveaux. Il souligne que la mise en uvre du Cadre d'action sera value de manire approprie. Le Cadre d'action dcrit les tches incombant aux Etats, aux organisations et institutions rgionales et aux organismes internationaux. Il demande une assistance de la part des partenaires de la SIPC, et en particulier du GTIA, en concertation avec les agences pertinentes des Nations Unies, les organismes rgionaux et multilatraux, les institutions techniques et scientifiques, les pays intresss et la socit civile, pour l'laboration d'indicateurs gnriques, ralistes et mesurables pour aider les Etats valuer leurs progrs dans la mise en uvre du Cadre d'action. Ces indicateurs devraient tre en conformit avec les objectifs de dveloppement internationalement convenus, y compris les ODM. Les Etats y sont ensuite encourags laborer ou affiner les indicateurs l'chelon national. Au sujet de la mobilisation des ressources, les Etats sont appels :

  • mobiliser les ressources et les capacits des organes nationaux, rgionaux et internationaux;
     

  • soutenir la mise en uvre du Cadre d'action dans les pays en dveloppement enclins aux catastrophes, entre autres, le traitement de la durabilit de la dette;
     

  • intgrer des mesures de prvention des risques de catastrophes dans les programmes d'aide au dveloppement, y compris ceux ayant trait l'adaptation aux changements climatiques;
     

  • contribuer au Fonds Fiduciaire des Nations Unies pour la Prvention des Catastrophes; et
     

  • difier des partenariats axs sur la prvention des risques, rduire les primes d'assurance et accrotre le financement de la reconstruction et de la rhabilitation post-catastrophes.

LA DECLARATION DE HYOGO: La Grande Commission s'est penche sur le projet de dclaration, le vendredi 21 janvier, le dbat se focalisant sur: la mention du rle des investissements qui ne prennent pas en considration les risques de catastrophes, dans l'engendrement de la vulnrabilit; le rle des Nations Unies dans la prvention des catastrophes; la rfrence la bonne gouvernance; la vulnrabilit aux risques, particulire aux pays les moins avancs (PMA) et aux petits Etats insulaires en dveloppement (PEID); et la ncessit d'laborer des indicateurs. A la plnire du Samedi 22 janvier, le Prsident de la Grande Commission, Ferrari, a prsent un rapport sur les ngociations, et les dlgus ont adopt la Dclaration de Hyogo.

Le Document Final: Le prambule de la Dclaration de Hyogo (A/CONF.206/L.3/Rev.1) fait rfrence au rtablissement de la Ville de Kobe du Grand Tremblement de Terre d'Hanshin-Awaji de 1995 et exprime les condolances des dlgus et leur solidarit avec les populations et les communauts affectes par les catastrophes, en particulier celles qui ont t dvastes par la catastrophe de l'ocan indien. La Dclaration reconnat galement l'exprience accumule par la communaut internationale dans le domaine de la prvention des risques de catastrophe travers le DIPCN et la SIPC, et le lien entre le dveloppement durable et l'investissement dans la prvention des catastrophes. La Dclaration exprime la dtermination de prvenir les pertes causes par les catastrophes et raffirme le rle vital du systme des Nations Unies dans la prvention des risques de catastrophe.

Dans la partie oprative de la Dclaration, les dlgus dclarent qu'ils travailleront sur la base des engagements et les cadres internationaux pertinents, au renforcement des activits de prvention des catastrophes pour le 21e sicle. La Dclaration reconnat les liens intrinsques entre la prvention des catastrophes, le dveloppement durable et l'radication de la pauvret, ainsi que l'importance de l'implication de l'ensemble des parties prenantes.

La Dclaration reconnat aussi qu'une culture de prvention des catastrophes doit galement tre encourage tous les niveaux et que la capacit de rsistance des pays doit tre renforce travers des systmes d'alerte prcoce axe sur l'tre humain, l'valuation des risques, l'ducation et d'autres approches proactives, intgres, multirisques et multisectoriels.

La Dclaration affirme aussi que c'est aux Etats qu'incombe la principale responsabilit de protger les personnes et les biens sur leur territoire contre les risques, et que la prvention des risques de catastrophe devrait bnficier d'une haute priorit dans les politiques nationales. La ncessit d'amliorer les capacits des pays en dveloppement, des PMA et des PEID enclins aux catastrophes, est galement mentionne.

La Dclaration proclame l'adoption du Cadre d'Action de Hyogo au titre de la priode 2005-2015, comme cadre directeur de la prvention des catastrophes durant la dcennie venir, et souligne la ncessit cruciale de la traduire en actions concrtes tous les niveaux. La ncessit d'laborer des indicateurs, de renforcer la coopration, l'interaction et les synergies entre les parties prenantes, et de promouvoir des partenariats volontaires axs sur la prvention des catastrophes, est galement reconnue. Une rsolution d'laborer des mcanismes d'change d'informations sur tous les aspects de la prvention des risques de catastrophes y est exprime, et un appel y est lanc, l'entreprise d'une action par les parties prenantes, visant rendre le monde plus sr et mieux protg contre les risques des catastrophes durant la dcennie venir, au bnfice des gnrations prsentes et futures.

Enfin, une apprciation y est exprime l'endroit du gouvernement nippon pour l'accueil de la CMPC, et l'endroit de la Prfecture de Hyogo, pour son hospitalit.

EVALUATION DES STRATEGIE ET PLAN D'ACTION DE YOKOHAMA POUR UN MONDE PLUS SUR: Au cours de la plnire du vendredi 21 janvier, Slvano Briceo a introduit l'Evaluation des Stratgie et Plan d'Action de Yokohama pour un monde Plus Sr (A/CONF.206/L.1), qui a t labore par le Secrtariat de la SIPC, sur la base des contributions fournies par le GTIA, les gouvernements, les organismes internationaux et les ONG durant le processus prparatoire de la CMPC. Les observations ont t transmises aux discussions de la Grande Commission sur le projet de cadre d'action. Les dlgus ont fait l'loge du Secrtariat et de ses partenaires pour le travail accompli et ont pris note du contenu et des conclusions de l'Evaluation de la Stratgie de Yokohama, en tant que plate-forme pour le cadre d'action.

Rsum de l'valuation: Dans l'introduction, le document dcrit le cadre gnral de l'Evaluation et les mthodologies utilises, et explique la plate-forme sur laquelle repose l'engagement en faveur de la prvention des dangers, de la vulnrabilit et des risques. Il dcrit les accomplissements et les dfis qui restent relever dans les domaines: de la gouvernance; la dtermination, l'valuation et la surveillance des risques et l'alerte prcoce; la gestion des donnes et l'ducation; la rduction des facteurs de risque sous-jacents; et, la prparation une ractivit efficace et la rhabilitation.

Entre autres accomplissements de la Stratgie de Yokohama, l'Evaluation souligne:

  • une expression nergique par les pays, des intrts bien fonds travers des dclarations politiques telles que le PMJ;
     

  • l'vidence d'une comprhension mondiale tendue des liens entre pauvret, pratiques environnementales durables, gestion des ressources naturelles et des risques poss la plante, tels que les proccupations associes la variation climatique, la croissance urbaine, aux questions de sant globales, et aux technologies modernes;
     

  • un progrs positif, mme si partiel, vers l'intgration de la prvention des risques de catastrophe dans la planification et les stratgies nationales de dveloppement;
     

  • de grands progrs dans l'expansion de la focalisation sur les dimensions sociales et sur les aspects multisectoriels de la vulnrabilit humaine;
     

  • un accroissement des liens interdisciplinaires et organisationnels, assorti d'une apprciation plus large du principe essentiel des partenariats des ressources et des responsabilits partages de manire quitable; et,
     

  • l'expansion de la disponibilit, de la diffusion et de l'utilisation des donnes axes sur la prvention des risques de catastrophe.

Outre l'absence de mise en application systmatique, de coopration et de communication des progrs accomplis, l'Evaluation identifie d'autres dfis relever dans la mise en application des Principes de la Stratgie de Yokohama, y compris:

  • dans le domaine de la gouvernance, s'assurer d'une affectation judicieuse de ressources des budgets consacrs aux situations d'urgence et au dveloppement, dans les stratgies de prvention des catastrophes, et de l'intgration des intrts des communauts locales dans ces stratgies;
     

  • dans le domaine des risques et de l'alerte prcoce, mettre en place des systmes d'alerte prcoce centrs sur les tres humains et intgrant les dimensions essentielles de l'valuation des risques et les capacits de gnration et de diffusion des alertes et de prparation et de ractivit aux risques;
     

  • dans le domaine de la gestion et de la sensibilisation, poursuivre les programmes de recherche en mettant contribution les disciplines multiples et les intrts professionnels et renforcer les capacits institutionnelles en matire de collecte, de diffusion et d'utilisation des donnes actuelles et traditionnelles concernant la prvention des catastrophes;
     

  • dans le domaine de la rduction des facteurs de risque sous-jacents, amliorer l'utilisation des mesures techniques par les pays enclins aux catastrophes et encourager l'adoption locale des instruments financiers pour le partage, le transfert ou la minoration de l'exposition aux risques, en particulier au sein des populations les plus vulnrables et des communauts locales; et,
     

  • dans le domaine de la prparation une ractivit et une rhabilitation efficaces, largir le dialogue public sur les besoins et les responsabilits partags et complmentaires de la gestion des risques et des catastrophes, et valuer la convenance de l'ensemble des politiques actuelles suivies en matire de gestion des risques et des catastrophes, par rapport aux risques prsents et mergeants.

Les conclusions de l'Evaluation reconnaissent que de nombreux exemples et efforts particuliers illustrent une prise de conscience et des expressions de l'importance de la prvention des risques de catastrophe, et que des efforts plus importants par l'ensemble des parties prenantes, sont ncessaires, dans la transformation de leurs intentions en actions.

L'annexe de l'Evaluation dcrit l'volution des Principes de Yokohama en un cadre politique renouvel pour la prvention des catastrophes, sur la base des bonnes pratiques et options offertes dans le domaine de la mise en uvre.

Le Secrtariat entend diffuser un matriel exhaustif refltant le processus d'Evaluation travers divers produits destins diffrentes audiences. 

SESSION SPECIALE SUR LA CATASTROPHE DE L'OCEAN INDIEN: Au cours de la plnire du Jeudi 20 janvier, le Prsident de la CMPC, Murata, a prsid la Session Spciale sur la Catastrophe de l'Ocan Indien. Abdulahi Majeed, Vice-ministre de l'Environnement et de la Construction, des Maldives, a prsent un rapport sur la session spciale tenue mercredi et consacre la mise en place d'un systme d'alerte prcoce dans l'ocan indien. K. Radhakrishnan, Directeur du Centre National des Services d'Information concernant l'Ocan Indien, a prsent l'initiative indienne relative la mise en place d'un systme d'alerte prcoce contre les tsunamis et les mares de tempte. Jan Egeland s'est flicit de la rponse sans prcdent de la communaut internationale, soulignant que dans un dlai de trois semaines, presque tous ceux qui avaient t touchs par le tsunami avaient leur disposition nourriture, abris et services de sant, d'eau douce et d'assainissement.

Dclaration commune: La Dclaration commune de la Session Spciale sur la Catastrophe de l'Ocan Indien (A/CONF.206/L.6/Rev.1) reflte les nombreux points de vue qui ont conduit la Session Spciale et les initiatives exprimes au cours de la Session et de la Confrence.

Les dlgus ont ensuite entendu des interventions sur les expriences vcues avec la catastrophe de l'Ocan Indien, donnes par le Bangladesh, l'Indonsie, le Sri Lanka, l'Inde, le Kenya, la Thalande, la Chine, le Japon, l'Allemagne, les Etats-Unis, l'Australie et la Fdration Internationale des Socits de la Croix Rouge et du Croissant Rouge (FICCR). Plusieurs dlgations ont fait part de leur sympathie aux pays touchs et ont soulign l'importance de l'Office de Coordination des Affaires Humanitaires (UN/OCHA), dans la fourniture de l'aide. Plusieurs pays ont donn un aperu sur leurs rponses nationales la catastrophe du tsunami et ont donn des dtails sur les engagements techniques, informationnels et financiers pris en faveur de la mise en place d'un systme d'alerte prcoce. Les dlgus ont dbattu des attributs ncessaires du systme d'alerte prcoce, et les organisations intergouvernementales ont mis en exergue leurs contributions potentielles. Faisant l'loge de la rponse internationale la catastrophe, l'UE, le Royaume-Uni, le Programme pour l'Alimentation Mondial (PAM) et l'UNICEF ont soulign la ncessit de fournir galement un soutien aux crises moins remarquables, comme la faim et le VIH/SIDA.

Dans la dclaration, la Confrence recommande l'tablissement et le renforcement de mcanismes rgionaux de prvention des catastrophes axs sur l'ensemble des risques naturels pertinents, et dcrit les lments devant figurer dans la stratgie pour l'tablissement d'un systme d'alerte prcoce contre le tsunami de l'Ocan Indien.

La dclaration souligne l'importance des leons apprises de la catastrophe de l'Ocan Indien, invite l'UN/OCHA et d'autres organismes internationaux intgrer les stratgies rgionales de prvention des catastrophes dans leurs programmes de travail, et demande au Secrtariat de la SIPC d'laborer un rapport sur les mcanismes rgionaux de prvention des catastrophes pour soumission au Conseil Economique et Social et l'Assemble Gnrale des Nations Unies.

La Confrence accueille avec satisfaction le dbat sur les systmes d'alerte prcoce, prvu au Troisime Sommet Ministriel sur l'Observation de la Plante, le 16 fvrier, Bruxelles, en Belgique, la runion ministrielle sur la coopration rgionale dans le domaine des arrangements concernant l'alerte prcoce anti-tsunami, les 28 et 29 Janvier 2005, Phuket, en Thalande, et l'offre de l'Allemagne d'accueillir la Confrence des Nations Unies sur l'Alerte Prcoce, dbut 2006.

La dclaration reconnat la ncessit d'utiliser l'exprience acquise par le systme actuel d'alerte prcoce du Pacifique, et souligne le besoin de tailler, dans le cadre de la coordination des Nations Unies, le systme d'alerte prcoce anti-tsunami de l'Ocan Indien, la mesure des circonstances particulires de la rgion.

La Confrence apprcie les dmarches entreprises par les pays de la rgion de l'Ocan Indien pour la mise en place d'un systme d'alerte prcoce intrimaire et se flicite des nombreuses offres gnreuses d'aide financire et techniques prsentes par les pays du monde entier, pour aider l'tablissement d'un systme d'alerte prcoce anti-tsunami dans l'Ocan Indien.

REUNION THEMATIQUE

TABLES RONDES DE HAUT NIVEAU: Les risques de catastrophes prochain dfi pos au dveloppement: Cette table ronde a eu lieu mardi 18 janvier et a t modre par Yvette Stevens, de UN/OCHA.

Dans un message enregistr, le Prsident de la Banque Mondiale, James Wolfensohn, a mis en relief le lien entre les efforts visant rduire la pauvret et ceux visant rduire les catastrophes et a soulign l'impact conomique disproportionnellement lev dans les pays faibles revenus. Sadako Ogata, Prsident de l'Agence Japonaise de Coopration Internationale (AJCI), a dclar que l'habilitation des communauts locales est cruciale pour la prparation aux catastrophes. Gareth Thomas, du Ministre du Dveloppement International (Royaume-Uni), a appel l'lvation du profil de la Prvention des Catastrophes dans l'ordre du jour du dveloppement et l'adoption de solutions pratiques.

Le Directeur Excutif du PNUE, Klaus Tpfer a mis l'accent sur les retombes importantes, en terme de rduction des risques, des activits cologiquement rationnelles. L'Administrateur Associ, Zephirin Diabre, a mis en relief le renforcement des capacits, la bonne gouvernance et la coordination de la gestion des risques de catastrophes. Geert van der Linden, Vice-prsident, de la Banque Asiatique de Dveloppement, a parl du changement de paradigme avec un passage de la ractivit aux catastrophes l'attnuation et la prparation. Bernd Hoffmann, Directeur de l'Agence Allemande de Coopration Technique (GTZ), a appel l'accroissement des fonds destins la Prvention des Catastrophes, dans les programmes de dveloppement.

Dans le dbat qui a suivi, les participants ont trait de l'adoption d'objectifs inscrits dans des calendriers, des questions de financement, de la coopration technique et de l'intgration de la rduction des risques dans le dveloppement.

Apprendre vivre avec les risques: Cette table ronde s'est droule mardi 18 janvier, et a t modre par Peter Walker, Directeur du Centre International Feinstein pour la Lutte contre la Faim, de l'Universit de Tufts.

Le Directeur Gnral de l'UNESCO, Koichiro Matsuura, a dclar que la Dcennie des Nations Unies de l'Education pour le Dveloppement Durable 2005-2015 doit englober les connaissances concernant la Prvention des Catastrophes et la formation dans ce domaine. Corazon Alma de Leon, ancien Prsident de la Commission du Mont Pinatubo, a prsent un expos sur le programme de mobilisation communautaire, bas sur les coles, pour la rponse aux dangers poss. Toshizo Ido a donn un aperu sur le travail de reconstruction effectu depuis le tremblement de terre du Grand Hanshin-Awaji de 1995. Edgardo Caldern Paredes, Prsident, de la Commission de la Fdration Internationale des Socits de la Croix Rouge et du Croissant Rouge (IFRC) charge de la Prparation aux, et de l'Allgement des, catastrophes, a dcrit les liens entre la vulnrabilit et le dveloppement. Hans Van Ginkel, Recteur de l'Universit des Nations Unies, a appel l'amlioration des connaissances concernant les risques et les vulnrabilits travers une recherche et un apprentissage cibls et spcifiques aux sites.

Dans le dbat qui a suivi, les participants ont soulign: la contribution civile dans la reconstruction; la protection des trsors nationaux; le savoir traditionnel; et l'appui de l'lectorat aux politiques de prparation aux catastrophes. Un orateur a suggr l'intgration de mcanismes de suivi et d'information en retour ainsi que des sanctions dans les documents des rsultats, et un autre a propos de fixer les objectifs en matire d'ducation 2010.

Les risques mergeants: que nous rserve l'avenir? Cette table ronde a eu lieu mercredi 19 janvier et a t modre par Slvano Briceo.

Keith Mitchell, Premier Ministre de la Grenade, a dclar que la Prvention des Catastrophes exige des partenariats effectifs avec les parties prenantes, une volont politique et un systme mondial de suivi. Li Xueju, Ministre chinois des Affaires Civiles, a appel l'utilisation des technologies pour amliorer l'valuation des risques, la cartographie des catastrophes et le renforcement des capacits locales. Michel Jarraud, Secrtaire Gnral de l'Organisation Mtorologique Mondiale (OMM) a mis en exergue les rendements importants de l'investissement dans la Prvention des Catastrophes et a dclar que l'OMM est engage rduire de moiti, au cours de la prochaine dcennie, le nombre de vies perdues cause de catastrophes.

Ashoka Kumar Rastogi, Secrtaire d'Etat indien charg de la Gestion des Catastrophes, a dclar que la gestion des catastrophes devrait tre dcentralise et intgre dans les stratgies de dveloppement. Josef Odei, de l'Organisation Nationale Ghanenne pour la gestion des catastrophes, intervenant au nom de Thomas Broni, Ministre ghanen de l'intrieur, a soulign que les systmes d'alerte prcoce ne sont utiles que s'il sont accompagns par des programmes d'ducation des communauts locales. Daniel Biau, Directeur Excutif d'ONU-HABITAT, a recommand l'adoption de normes de constructions obligatoires et ralistes, le dcouragement de l'tablissement dans des zones enclines aux catastrophes, et le recours aux nouvelles technologies.

Dans le dbat qui a suivi, les participants ont trait de la ncessit de considrer la Prvention des Catastrophes comme un investissement haut rendement, et tablir des liens entre les risques de catastrophes et les changements climatiques, ainsi qu'avec les conflits.

SESSION EXTRAORDINAIRE SUR LA PROMOTION DE L'ATTENUATION DES CATASTROPHES DU TSUNAMI DANS L'OCEAN INDIEN: Cette session a eu lieu mercredi 19 janvier, et a t prside par Koichi Nagasaka, Directeur Gnral, de l'Agence Mtorologique japonaise (AMJ).

Koichiro Matsuura a dclar que le systme d'alerte prcoce anti-tsunami pour la rgion de l'ocan indien pourrait tre mis en place en moins d'un an. Il a soulign qu'un tel plan devrait s'tendre tous les pays du bassin de l'ocan indien, y compris les Etats africains et les PEID pertinents. Dans sa dclaration thme, Laura Kong, Directrice du Centre International d'Information sur le Tsunami, a soulign la ncessit d'valuations rapides des niveaux des ocans, de l'change d'information et d'une sensibilisation sur les limites des systmes d'alerte prcoce.

Les participants ont entendu les rapports de la rgion du pacifique. Charles McCreery, Directeur du centre d'Alerte anti-Tsunami du Pacifique, a recommand l'adoption d'une approche multilatrale dans la mise en place du systme d'alerte prcoce de l'ocan indien. Noritake Nishide, Directeur du Dpartement Sismologique et Volcanologique JMA, a prsent le systme d'alerte prcoce du Japon contre les Tsunamis locaux et les Tsunamis distants, y compris sa technologie en matire de prvision mtorologique. Franois Schindel, Prsident du Groupe International pour la Coordination des Systmes d'Alerte anti-Tsunamis de la rgion du Pacifique, a soulign que des programmes d'attnuation des tsunamis doivent tre mis en place aux chelons national et local, et a signal la tenue de runions techniques internationales au mois de mars 2005 Paris, en France, sur les systmes d'alerte prcoce anti-tsunami.

Les participants ont ensuite entendu les rapports de pays de l'ocan indien. Prih Harjadi, Directeur du Centre Indonsien des donnes Gophysiques et d'information, a parl de la vulnrabilit de son pays face aux tsunamis. Kriengkrai Khovadhana, Directeur Gnral Adjoint du Dpartement Mtorologique de Thalande, a prsent le plan mis en place dans son pays pour la sensibilisation des citoyens et des touristes. K. Radhakrishnan a dcrit l'initiative lance pour l'attnuation des houles de temptes et des tsunamis. Sarath Weerawarnakula, Directrice du Bureau Sri Lankais des Etudes Gologiques et des Mines, a suggr la mise en place d'un systme d'alerte prcoce anti-cyclones et anti-tsunamis. Abdulahi Majeed a dclar que le rcent tsunami a fait reculer le dveloppement des Maldives de deux dcennies. Akihiro Teranishi, du Centre Asiatique de Prparation aux Catastrophes, a soulign le rle de la conscientisation de base concernant les tsunamis. Shimogouchi Tsukasa, Directeur de la Division de la gestion des Catastrophes de l'Agence Nippone de la Gestion des Feux et des Catastrophes, a parl des russites enregistres par le Japon dans la rduction des risques de tsunami. Reid Basher, Premier conseiller auprs de la SIPC, a dclar qu'un systme d'alerte prcoce devrait inclure des scientifiques du domaine social et du domaine naturel et les organisations de la socit civile. 

Kenji Satake, Prsident de la Commission sur le Tsunami, de l'Union Internationale de Godsie et de Gophysique, a prsid un groupe de discussion sur l'tablissement et l'opration du systme d'alerte prcoce anti-tsunami. Shuhei Kazusa, Directeur de l'Office Ministriel Nippon charg de la Gestion des Catastrophes Volcaniques, a soulign les mesures de prparation du Japon. Fumihiko Imamura, du Centre de Contrle et de Recherche sur les Catastrophes, de l'Universit de Tohoku, a soulign l'importance de l'tude des mcanismes des tremblements de terre et de propagation des tsunamis. Geoff Love, Directeur des Services Mtorologiques Australiens, a recommand que le systme d'alerte prcoce de l'ocan indien soit bas sur les institutions existantes pour s'assurer de sa durabilit. Maryam Golnaraghi, Chef du Programme de l'OMM pour la Prvention et l'Attnuation des Catastrophes Naturelles, a parl de la runion d'experts multidisciplinaires prvue Jakarta, en Indonsie, en mars 2005, et a soulign l'importance de se doter de systmes d'alerte multirisques. Harjadi a dclar que le Centre d'Information sur les Tremblements de Terre, de l'Association Indonsienne des Nations du Sud Est Asiatique (ASEAN) pourrait tre renforc de manire devenir un centre d'information sur les tsunamis. Kong a soulign l'importance de l'implication des communauts locales et des rponses culturelles appropries.

GROUPEMENTS THEMATIQUES: Tout le long de la semaine, les dlgus ont assist cinq groupes de discussion et 46 sessions sur les thmes des groupements dtermins au cours de la revue de la Stratgie de Yokohama: la gouvernance, les cadres institutionnels et politiques devant rgir la rduction des risques; la dtermination, l'valuation, la surveillance et l'alerte prcoce des risques; l'acquisition de connaissances, l'innovation et l'ducation pour dvelopper une culture de scurit et de rsistance; la rduction des facteurs de risque sous-jacents; et la prparation une ractivit efficace. NDLR: La Couverture des vnements par le Earth Negotiations Bulletin a t limite cinq groupes de discussions thmatiques et une session de chaque groupement. Un rsum de la Runion Thmatique est inclus dans le document intitul Projet de Rapport Sommaire de la Runion Thmatique de la Confrence Mondiale pour la Prvention des Catastrophes.

Groupement thmatique 1 Gouvernance, cadre institutionnel et politique de la prvention des risques: des sessions ont t tenues sur: le rle des IFI dans l'intgration des risques; les plates-formes nationales; les politiques de prvention des risques communautaires; les indicateurs des services critiques; la gouvernance responsable et transparente; la prvention et l'adaptation aux changements climatiques; les risques en rgions montagneuses; la gouvernance locale; et, la vulnrabilit dans les mga villes.

Groupe de discussion: Ce groupe de discussion s'est droul jeudi 20 janvier et a t prsid par Glaudine Mtshali, Mission Permanente d'Afrique du Sud auprs des Nations Unies Genve. Elle a dclar que la bonne gouvernance est une condition pralable au rehaussement du profil de la prvention des catastrophes sur l'ordre du jour du dveloppement.

Kenneth Westgate, Premier Conseiller Rgional auprs du PNUD, a soulign l'importance des engagements politiques, de la participation des divers acteurs et des ressources financires pour la ralisation de la bonne gouvernance en matire de prvention des risques de catastrophes, et a prsent aux gouvernements ses objectifs volontaires. Keiichi Tango, Directeur Excutif de la Banque de Coopration Internationale du Japon, a encourag le rattachement des programmes de prvention des risques de catastrophes, aux ODM. Irmgard Schwaetzer, Prsident du Comit Allemand sur la Prvention des Catastrophes, a parl du rle des plateformes nationales et a prcis que la bonne gouvernance en matire de gestion des risques exige l'adoption d'une approche impliquant les divers acteurs, tous les niveaux et l'ensemble des disciplines. Martin Owor, Commissaire Adjoint du Dpartement Ougandais de la Prparation aux Catastrophes et aux Rfugis a dclar que seule une poigne de pays africains a labor des stratgies nationales de prvention des catastrophes et a soulign la ncessit de dterminer l'ensemble des parties prenantes au dbut des processus dcisionnels aux fins de s'assurer de l'efficacit de la mise en uvre de la stratgie. Khursid Alam, Conseiller Politique de l'Equipe Internationale de Gestion des Situations d'Urgence d'Action Aid International, a soulign la ncessit pour la gouvernance d'tre centre sur l'tre humain et de s'assurer de la participation des groupes vulnrables.

Le dbat qui a suivi s'est focalis sur: la surpopulation en tant que cause profonde de vulnrabilit; la ncessit de l'imputabilit, la coordination entre les agences donatrices et les approches participatives; et, le rle des plates-formes nationales et rgionales.

Session thmatique: Gouvernance locale les conditions pralables une prvention efficace des risques de catastrophes: Cette session a eu lieu vendredi 21 janvier et a t prside par Christina Bollin, Programme Manager, Division de la Gestion des Risques de Catastrophes, Agence de la Coopration pour le Dveloppement, GTZ.

Horst Mller, Chef de la Division 'Developmental Relief and Transitional Aid' au Ministre Fdral allemand de la Coopration Economique et le Dveloppement, a mis l'accent sur le rle de la bonne gouvernance locale dans la prvention des risques. Angeles Arenas, Conseiller Rgional sur la Prvention des Catastrophes, auprs du PNUD, a dclar que les politiques en matire de gouvernance devraient renforcer le capital social travers l'quit et l'insertion. Lucas Simo Reno, Administrateur du District de Bzi, au Mozambique, a dcrit un programme russi de gestion des risques, intgrant des tudes de risques participatives, des simulations, le savoir traditionnel, et les communauts locales. David Smith, Conseiller Rgional de l'AJCI pour l'Amrique Centrale, a soulign l'importance de la documentation des ressources perdues ainsi que des vies perdues. Oscar Ren, reprsentant de la socit civile Hondurienne d'Alcntara, a mis en relief les avantages de la participation de la socit civile pour la planification long terme dans un cadre politiquement instable. Mohammed Yousaf Pashtun, Ministre Afghan du Dveloppement Urbain et de l'Habitat, a dclar que son pays dispose dsormais d'une nouvelle opportunit pour difier des structures de gouvernance efficaces.

Dans le dbat qui a suivi, les participants ont fait rfrence aux liens entre les communauts marginalises et les autorits municipales, aux risques dus au dveloppement, la dcentralisation des rgions pluriculturelles, et la coordination entre les agences gouvernementales.

Groupement thmatique 2 Dtermination, valuation, surveillance et alerte prcoce, des risques: Des sessions ont t tenues sur: les approches intgres en matire de gestion des risques de crues et de scheresse; les dangers multiples poss aux milieux urbains; l'volution et les indicateurs de la vulnrabilit; la communication efficace des risques; l'alerte prcoce efficace et centre sur l'tre humain; les donnes concernant les prises de dcision fondes sur des preuves scientifiques; et, la mise en place d'observatoires pour la prvention des risques.

Groupe de discussion: le groupe de discussion s'est droul mercredi 19 janvier et a t prsid par Helen Wood, de l'Administration Nationale Amricaine des Affaires Ocaniques et Atmosphriques.

Barbara Carby, de l'Office Jamacain de la Prparation aux Catastrophes et de la Gestion des Situations d'Urgence, a dclar que la capacit de dcentralisation peut habiliter les communauts, mais que le maintien de l'intrt est difficile, en particulier lorsque les vnements extrmes ne se produisent pas frquemment. Kenzo Hiroki, du Ministre japonais des Terres, de l'Infrastructure et du Transport, a dclar que la mise en place de systmes d'alerte prcoce peut rduire de moiti, d'ici 2015, le nombre de morts causs par les catastrophes aquatiques, mais seulement s'ils englobe une infrastructure d'vacuation et des programmes d'ducation. Laban Ogallo, Coordinateur de Projet, au Centre de Surveillance de la Scheresse de l'OMM Nairobi, a dcrit les difficults rencontres dans le domaine de la surveillance, dans les pays faibles capacits technologiques. Erich Plate, de l'Universit de Karlsruhe, a appel une approche interdisciplinaire dans le domaine de la gestion des risques et des mthodes de prvisions la mesure des risques encourus. Au sujet de la mise en place de systmes d'alerte prcoces fonctionnels, Loy Rego, du Centre Asiatique de Prparation aux Catastrophes, a soulign la ncessit d'apprendre des bonnes pratiques et de respecter le savoir local.

Session thmatique: gestion intgre des risques d'inondation travers des systmes appropris d'change de donnes et de renforcement des capacits: Cette session a eu lieu le jeudi 20 janvier, et a t coprside par Bruce Stewart, Directeur Adjoint du Bureau Australien de Mtorologie, et Akira Terakawa, Directrice du Secrtariat charg des Activits Prparatoires de l'Institut de Recherche de l'UNESCO sur les Travaux Publics.

Dans le dbat qui a suivi, les participants ont trait de la dfinition de la vulnrabilit, du besoin d'objectifs inscrits dans des calendriers, du partage des risques dans les communauts pauvres, des catastrophes dues aux activits humaines et de l'change transfrontires de donnes en temps rel.

Au sujet de l'change de donnes, Atu Kaloumaira, Conseiller en matire de Prvention des Risques, auprs de la Commission sud-africaine des Gosciences Appliques, a soulign l'importance de l'intgration des donnes hydrologiques et mtorologiques pour l'amlioration de la prparation et de la ractivit aux catastrophes. Bobby Prabowo, Project Manager, la Direction Gnrale Indonsienne des Ressources en Eau, a mis l'accent sur le problme des flux de dbris et de sdiments dans les crues clair. Slobodan Simonovic, de l'Universit de l'Ontario de l'Ouest, a dtaill les activits de la rponse aux crues.

Au sujet du renforcement des capacits, Joachim Saalmller, Charg de Project, au sein du Programme Associ de l'OMM pour la Gestion des Crues, s'est focalis sur les aspects juridiques de la gestion intgre des flux. Andreas Haiduk, Ingnieur des Eaux, laSocit Jamacaine des Ressources en Eau, a parl des enseignements tirs de l'utilisation des outils d'annonce des crues. Il-Pyo Hong, Attach de Recherche, de l'Institut Coren des Technologies de Construction, a prsent une tude de cas sur le renforcement des capacits dans le domaine de la cartographie des risques d'inondation. Qazi Kholiquzzaman Ahmad, Prsident de la Bangladesh Unnayan Parishad, a prsent un rapport sur les comits communautaires pour la gestion des crues en Asie du Sud.

Les participants ont ensuite examin le projet de dclaration sur la gestion intgre des risques de crues.

Groupement thmatique 3 Connaissances, innovation et sensibilisation l'dification d'une culture de scurit et de rsistance: Des sessions ont t tenues sur: la sensibilisation au dveloppement durable; la sensibilisation des jeunes professionnels; le patrimoine culturel en matire de gestion des risques; les initiatives de conscientisation publique ciblant de manire quilibre les hommes et les femmes; la mise en uvre de programmes de recherche et dveloppement; les analyses de rentabilit; la recherche et l'attnuation des risques de crues, de glissements de terrain et de tremblements de terre; le soutien de la rsistance communautaire; et, le renforcement des capacits.

Groupe de Discussion: Ce groupe de discussion s'est droul mercredi 19 janvier et a t prsid par Alberto Maturana, Directeur de l'Office National Chilien de la Gestion des Situations d'Urgence.

Le Directeur Gnral de l'UNESCO, Matsuura, a soulign la ncessit de respecter le savoir local. Purna Bahadur Khadka, Ministre npalais de l'Intrieur, a mis en relief l'ducation formelle et informelle pour l'amlioration de la prise de conscience des tremblements de terre. Yukio Yoshimura, Vice-prsident de la Banque Mondiale, a mis en exergue le Rseau Mondial pour l'Apprentissage du Dveloppement, mis en place par la Banque, et a introduit les interventions des participants du Sri Lanka, d'Indonsie et du Vietnam, via confrence vido en direct. Hiroyuki Kameda, de l'Universit de Kyoto, a prsent un expos sur le dveloppement des connaissances sur le terrain et la mise en application des innovations en matire de recherche communautaire. Gloria Bratschi, spcialiste en matire de planification des activits de prvention des risques, en Argentine, a suggr l'emploi des mthodes utilises par les mdias dans le domaine de la prvention des risques. Eva von Oelreich, Directrice des politiques de prvention des risques de catastrophes, l'IFRC, a parl de l'importance de btir des communauts rsistantes, dans le respect d aux coutumes et aux cultures locales. Everett Ressler, Charg de Programme au sein des Services d'Intervention d'Urgence de l'UNICEF, a soulign la vulnrabilit des enfants aux catastrophes, et a propos d'accorder une priorit aux enfants dans les stratgies de rduction des risques.

Session thmatique: Instauration d'une culture de prvention Initiatives de conscientisation publique ciblant de manire quilibre les hommes et les femmes: Cette session a eu lieu jeudi 20 janvier et a t modre par Bratschi. Cheryl Anderson, du Rseau Parit et Catastrophes, a prsent un expos sur la production du Livre Source sur la Parit Hommes-Femmes et les Catastrophes. Mahdavi Ariyabandu, Chef d'Equipe du Programme du Groupe Intermdiaire 'Dveloppement Technique' (GIDT) d'Asie du Sud, a prsent des cas sud asiatiques d'intgration de la parit hommes-femmes dans l'ducation publique. Ramiro Batzin, journaliste et membre du Conseil Autochtone d'Amrique Centrale, a prsent un expos sur l'application du 'Riskland Game' par les Mayas, un outil ducationnel visant amliorer la prise de conscience des dangers. Ana Maria Bejar, reprsentante de Save the Children UK Cuba, a donn un aperu sur les campagnes de prparation aux catastrophes, ciblant les femmes. Xavier Castellanos, Dlgu charg de la Prparation aux Catastrophes au sein de l'IFRC, a parl de la responsabilit des mdias dans les alertes aux catastrophes. Pedro Ferradas, Dlgu Rgional Charg de la Prparation aux Catastrophes, au sein du GIDT, s'est focalis sur les droits des populations vulnrables dans les catastrophes. Rowena Hay, Directrice Gnrale d'Umvoto Africa, a parl des femmes en tant qu'actrices de poids dans la reconstruction post-catastrophes. Armine Mikayelyan, Prsidente de l'organisation Femmes pour le Dveloppement, a mis en relief la participation des femmes et des enfants dans les Campagnes Mondiales des Nations Unies pour la Prvention des Catastrophes. Ricardo Prez, Charg de l'Information Rgionale au sein de l'Organisation Pan Amricaine de la Sant, a prsent un expos sur l'utilisation de feuilletons radiophoniques pour la conscientisation et la sensibilisation aux catastrophes.

Groupement thmatique 4 Rduction des facteurs de risque sous-jacents: Des sessions ont t tenues sur: le financement de la prvention des risques; les risques de catastrophes et les services financiers; la gestion environnementale et la prvention des catastrophes; les politiques visant amliorer la scurit des constructions; la gestion communautaire des catastrophes; la restauration post-catastrophes; la prvention des catastrophes dans les zones rurales; les moyens de vivre rsistants et durables; et la prvention des risques poss la sant, les services sanitaires et autres infrastructures critiques.

Groupe de Discussion: Ce groupe de discussion s'est droul mardi 18 janvier et a t prsid par Borbly Lszl, Ministre Dlgu Roumain charg des Travaux Publics et de l'Amnagement du Territoire.

Yong Sung Park, Prsident de la Chambre de Commerce International, a parl du rle du secteur priv dans la gestion des catastrophes. Tsuneo Okada, Directeur Gnral, de l'Association Japonaise pour la Prvention des Catastrophes, a soulign la ncessit de moderniser les constructions existantes en y intgrant les nouvelles normes. Roco Senz, Ministre costaricain de la Sant, a donn un aperu sur l'exprience latino-amricaine avec la vulnrabilit des hpitaux. Svein Tveitdal, Directeur de la Division du PNUE charge de la Mise en uvre des Politiques Environnementales, a mis en exergue les liens avec la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques, et a soulign l'intention du PNUE d'tablir, en collaboration avec la SIPC, un programme mondial focalis sur la gestion environnementale dans le cadre de la prvention des risques de catastrophes. Parlant au nom de David Nabarro, du Bureau du Directeur Gnral de l'Action Sanitaire dans les Situations de Crise, au sein de l'Organisation Mondiale de la Sant (OMS), Wilfried Kreisel, Directeur du Centre de l'OMS Kobe, a attir l'attention sur la vulnrabilit du secteur de la sant aux catastrophes.

Kazunobu Onogawa, Directeur du Centre des Nations Unies pour le Dveloppement Rgional, a recommand que, d'ici 2015, les pays intgrent la gestion communautaire des catastrophes dans les politiques de dveloppement locales et nationales et s'assurent que les coles et les hpitaux disposent de capacits de rsistance. Amod Dixit, Secrtaire Gnral, de la Socit Nationale Npalaise pour les Technologies Anti-sismiques, a dclar que les risques sous-jacents sont connus, et a donn un aperu sur les objectifs tablis dans le domaine des normes de construction. Jamilah Mahmood, Prsident du Comit du Rseau asiatique pour la Prvention des, et la Ractivit aux, Catastrophes, a soulign le rle central des femmes dans l'ducation informelle et l'importance des organisations de la socit civile en tant que premiers rpondeurs.

Dans le dbat qui a suivi, les commentaires se sont focaliss sur les questions de parit hommes-femmes, sur l'absence de terminologie commune, sur le systme d'alerte prcoce pour l'Ocan Indien, et, sur la pertinence des ODM.

Session thmatique: Les Fonctions de la Prvention des Catastrophes et les Moyens de Vivre durables et rsistants aux catastrophes: Cette session s'est droule le 21 janvier, et a t coprside par Tadatsugu Tanaka, de l'Universit de Tokyo, et Anil Subedi, Directeur National du GIDT au Npal.

Mineichi Iwanaga, Vice-ministre Japonais de l'Agriculture, des Forts et de la pche, a mis en relief la contribution du Japon dans la ractivit aux catastrophes de l'ocan indien. Yohei Sato, de l'Universit Agronomique de Tokyo, a dclar que les activits agricoles dans les communauts rurales peuvent accrotre la rsistance aux catastrophes. Sumedha Jayasena, Ministre Sri Lankaise de la Promotion des Femmes et de la Scurit Sociale, a encourag les efforts fournis dans le domaine de la reconstruction, de se focaliser sur les moyens de vivre durables. Taizo Homma, Directeur Gnral de la Prfecture de Niigata, au Japon, a expliqu le rle des systmes de drainage dans la prvention des catastrophes.

Rogelio Concepcion, Directeur du Bureau Philippin charg de la Gestion des Eaux et des Sols, a parl du caractre plurifonctionnel des rizires en terrasses. Fahmuddin Agus, Prsident de l'Institut Indonsien de Recherche Edaphique, a soulign le rle de la foresterie et des cultures immerges dans la prvention des risques de crues. Wu Bin, de l'Universit Agronomique de Pkin, a appel la sensibilisation et l'amlioration de la gestion. Madhavi Ariyabandu a mis l'accent sur les liens entre les changements climatiques et les moyens de vivre. Amjad Bhatti, journaliste spcialiste du dveloppement, l'Institut des Politiques de Dveloppement Rural du Pakistan, a dclar que les Etats ne devraient pas se drober de leur responsabilit premire de fournir la scurit leurs citoyens.

Groupement 5 Prparation une ractivit efficace: Des sessions ont t tenues sur: la prparation humanitaire; la mise en action de la recherche; les technologies d'information et de communication; El Nio et la scurit alimentaire; les tudes de cas dans le domaine de la prparation; la coordination et les partenariats; et, les approches intgres l'valuation des catastrophes.

Groupe de Discussion: Ce groupe de discussion a eu lieu vendredi 21 janvier et a t prsid par Siddiqur Rahman Choudhury, Secrtaire d'Etat au Ministre Bangladais de l'Alimentation et de la Gestion des Catastrophes.

Carlos Scaramella, Chef de l'Unit charge de la Prparation et de la Ractivit aux Situations d'Urgence, au sein de la WFP, a dcrit la stratgie mise en place par la WFP pour la prparation aux situations d'urgence. Randolph Kent, du Kings College de Londres, a dclar que les programmes et les plans de prvention des risques de catastrophes doivent tre tays par des stratgies fondes sur des objectifs clairs et concrets. Faisant tat des capacits et des mcanismes disponible de prvention des risques de catastrophes, il a soulign la ncessit d'une volont politique pour la prise de mesures de prparation efficaces. Jos Llanes Guerra, Directeur de l'Office National Cubain charg de la Gestion des Catastrophes, a donn un aperu sur l'approche cubaine en matire de dfense civile, soulignant le rle des activits communautaires et de leadership local.

Fernanda Teixeira, Secrtaire Gnrale de la Croix Rouge mozambicaine, a mis en relief les approches communautaires long terme en matire de prparation aux catastrophes, l'absence de financements pour les programmes de prparation durables, et la ncessit d'indicateurs et d'valuations pour s'assurer de la prparation. Johan Schaar, Chef de la Division charge de l'Aide Humanitaire et de la Gestion des Conflits, de l'Agence sudoise de Coopration pour le Dveloppement International, a mis en relief les difficults rencontres dans le financement de la prparation aux catastrophes, suggrant que les budgets de l'aide humanitaire sont dj inadquats. Mettant en exergue la nature changeante des risques, Yvette Stevens a soulign la responsabilit de la communaut internationale dans le traitement des risques mondiaux, rgionaux et locaux qui contribuent aux catastrophes.

Les participants ont ensuite prsent leurs observations sur: le rle des Nations Unies dans la coordination de la prparation; l'absence de priorit pour la prvention des risques de catastrophes; les liens entre les priorits de la rduction de la pauvret et la prparation aux catastrophes; le rle de la Charte Humanitaire du Projet de la Sphre et des Normes Minimales applicables la Ractivit aux Catastrophes; et la ncessit de la coopration rgionale.

Session thmatique: La Tlcommunication sauve des vies le rle des technologies d'information et de communication: Cette session a eu lieu mardi 18 janvier et a t modre par Cosmas Zavazava, Chef de l'Unit charge des PMA et des Points Focaux des Tlcommunications en Situation d'Urgence, de l'Union Internationale de Tlcommunication (UIT). Il a mis en exergue le travail men actuellement par l'UIT dans le domaine des communications en situation d'urgence, et a soulign le rle critique que les tlcommunications jouent dans tous les aspects de l'attnuation des catastrophes.

Samer Halawi, Directeur Rgional Afrique- Moyen-orient, de la compagnie 'Inmarsat Limited', a cit des exemples de technologies de communication satellitaire actuellement sauvant des vies et facilitant les oprations de secours. Il a expliqu les activits de 'Tlcoms Sans Frontires' dans l'aide l'tablissement de communications pour les communauts touches. Naoko Iwasaki, Directeur adjoint, de la Division charge de la Coopration Internationale, du Centre de des Technologies d'Information et de Communication de l'UIT, a soulign le rle des universits dans la gestion des catastrophes et leur coopration avec le secteur gouvernemental et le secteur de l'industrie et du commerce. Gary Fowlie, Chef des Relations avec les Mdias et de l'Information Publique, au sein de l'UIT, a parl de la contribution des activits menes dans le cadre du Sommet Mondial sur la Socit de l'Information.

Dans le dbat qui a suivi, des questions ont t souleves sur l'amlioration de l'accs des pays en dveloppement et des communauts vulnrables aux systmes de communication, sur les cots des technologies de communication modernes, sur les initiatives de l'UIT dans le domaine de la gestion des catastrophes et, sur le rle de l'ducation dans la prvention des risques.

SESSIONS REGIONALES: Cinq runions rgionales ont t tenues durant la semaine. Le 19 janvier, une runion rgionale s'est tenue en Amrique Centrale. Des runions rgionales sur les PEID et sur l'Asie ont t tenues le 20 janvier, et une session sur le thme Proximit gographique les menaces communes s'est tenue le 21 janvier.

RAPPORT CONCERNANT LES DISCUSSIONS DE LA REUNION THEMATIQUE: Au cours de la sance plnire du samedi 22 janvier, la Confrence a entendu lecture du rapport concernant la Runion Thmatique. Un rapport de synthse comportant un premier aperu des thmes et des questions mergeantes a t distribu, sachant que le rapport d'analyse exhaustive sera mis, aprs la Confrence, sur le site web de la CMPC (http://www.unisdr.org/wcdr). Le rapport exprime l'espoir que les rsultats de la runion thmatique guideront la mise en application du Cadre d'Action et de la Dclaration de Hyogo, et les frquents appels des actions concrtes, visibles et finances de manire adquate.. Le rapport rsume les principales questions souleves dans les tables rondes et dans les groupes de discussion et les dbats thmatiques, signalant que la plupart des thmes communs rcurrents sont l'intgration de la prvention des risques de catastrophes dans le dveloppement durable et le rattachement des objectifs viss aux ODM.

Les Prsidents de chacun des groupes de discussion thmatiques ont galement prsent un rapport sur les dbats de la semaine. 

Prsentant le rapport concernant le Groupement thmatique 1, Mtshali a soulign la ncessit d'intgrer la prvention des risques de catastrophes dans la planification du dveloppement. Elle a indiqu que la bonne gouvernance est une condition pralable pour une prvention des risques taye par la justice sociale, et qu'elle devrait intgrer un leadership fort, une dcentralisation, une coopration nationale et des processus participatifs qui engendrent une capacit de rsistance communautaire et une focalisation sur les pauvres et les vulnrables.

Wood a prsent le rapport concernant le Groupement thmatique 2, soulignant l'importance d'un dispositif d'alerte prcoce centr sur l'tre humain, d'approches interdisciplinaires et de politiques tablissant des liens entre les dimensions locales, nationales et internationales et intgrant le savoir traditionnel.

Maturana a prsent le rapport concernant le Groupement thmatique 3, mettant en exergue le rle particulier des enfants et des coles, en tant qu'agents d'ducation, et a dclar que les mdias, dj efficaces dans les reportages sur les catastrophes, pourraient tre des outils puissants pour la sensibilisation aux catastrophes.

Un dlgu roumain a prsent le rapport concernant le Groupement thmatique 4, au nom de Lszl. Il a dtermin plusieurs facteurs contribuant aux risques des catastrophes et a prcis que les domaines de focalisation futurs englobent la prvention de ces vulnrabilits, l'laboration d'outils de gestion, la promotion du partage des risques financiers et la mise en place de partenariats entre les secteurs public et priv.

Choudhury a prsent le rapport concernant le Groupement thmatique 5. Il a soulign qu'en dpit du fait que les facteurs de risques soient largement reconnus comme tant en augmentation, ils restent inadquatement compris et insuffisamment traits, ajoutant que ces problmes sont particulirement importants dans la sphre des changements climatiques.

Rowena Hay a prsent la plnire le rapport concernant les rsultats des runions rgionales. Elle a dclar que les rgions ont accompli des progrs significatifs dans l'laboration de politiques long terme, de stratgies et de cadres institutionnels, et que la reconnaissance accrue des catastrophes transfrontires a renforc les initiatives rgionales. Soulignant que les vnements extrmes donnent lieu un changement quantique au niveau de la prise de conscience, mais que le changement actif est lent, elle a appel une patience communet et un engagement ferme.

FORUM PUBLIC

Samedi, 22 janvier, au cours de la plnire, Takahiro Harada, Directeur Gnral Adjoint charg de la Gestion des Catastrophes, du Cabinet du Conseil des Ministres du Japon, a prsent le rapport concernant le Forum Public qui s'est tenu du 18 au 22 janvier et qui a consist en un une srie d'ateliers, de stands d'exposition, de sessions de posters et d'un centre de services. Il a prcis que prs de 40000 personnes ont visit le Forum, qui a t prpar et coordonn par le Secrtariat de la CMPC et des Gouvernements du Japon et de Hyogo. Il a fait l'loge du Forum pour avoir permis un change d'expriences et des leons apprises du tremblement de terre de Grant Hansin-Awaji, et pour avoir apport la contribution significative au renforcement des rseaux pour l'tablissement de communauts rsistantes aux catastrophes.

De plus amples renseignements sur le Forum Public sont disponibles sur le site web de la CMPC: http://www.unisdr.org/wcdr/

SESSION DE CLOTURE

La session de clture de la CMPC s'est tenue samedi 22 janvier. Les dlgus y ont entendu des rapports sur les dbats de la Runion Thmatique et du Forum Public, et sur les travaux du Comit de vrification des pouvoirs. Ils y ont galement adopt le document du programme Edifier la rsistance des pays nations et des communauts aux catastrophes: Cadre d'Action de Hyogo au titre de la priode 2005-2015 (A/CONF.206/L.2/Rev.1) et la Dclaration de Hyogo (A/CONF.206/L.3/Rev.1).

Dans leurs dclarations de clture, les dlgus ont prsent leurs observations sur les documents produits. Le Soudan, au nom du Groupe Africain, a dclar que sa rgion n'conomisera aucun effort pour s'assurer de la mise en application effective des rsultats de la CMPC. L'Iran, au nom du Groupe Asiatique, a exprim l'espoir de voir les priorits dtermines dans le document tre mises en uvre de manire intgrale au cours de la dcennie venir. La Roumanie, au nom du Groupe des pays d'Europe orientale, s'est dclare confiante que les documents produits serviront guider la prvention des risques. Le Brsil, au nom du Groupe Amrique Latine et Carabes, a dclar que le Cadre d'Action et la Dclaration mneront une nouvelle prise de conscience internationale des catastrophes. L'Allemagne, au nom du Groupe des Etats d'Europe occidentale et autres Etats, a dclar que l'accord tmoigne d'un engagement international uni prvenir les risques de catastrophes. La Socit de la Croix Rouge japonaise a dclar que les tches qui restent faire englobent la transformation les dclarations en actions concrtes et l'tablissement d'objectifs et d'indicateurs fermes.

Une dclaration de la Socit Civile l'intention de la CMPC a t livre la plnire par Zenida Delica, Directrice du Centre Asiatique de Prparation aux Catastrophes, au nom des organisations de la socit civile et des chercheurs en matire de gestion des risques et de ractivit aux catastrophes. La dclaration exprime un grief sur la mort des personnes frappes par le tsunami, et sur la situation de celles touches qui ont survcu cette catastrophe, et partage la compassion de tous ceux qui ont particip aux efforts de secours. Elle reconnat la responsabilit de tous de traduire le grief et la compassion du monde entier en engagements durables, et celle de la socit civile de transformer la vision dgage par la CMPC en actions au cours de la prochaine dcennie. La Dclaration de la Socit Civile signale que les dclarations passionnes faites la plnire et les vues changes dans les sessions thmatiques n'ont pas atteint le document conclusif, et que les gouvernements sont en train de fuir leurs responsabilits au lieu de prendre l'engagement le plus fort possible. La Dclaration prcise que la volont politique est la condition la plus importante pour la prvention des catastrophes et qu'elle a fait dfaut dans les annes qui ont suivi la Stratgie de Yokohama. Elle reconnat en outre que la prvention des risques de catastrophes est un lment essentiel du dveloppement et a appel son intgration dans les OMD et dans la formulation des objectifs et dans l'affectation des fonds pour une action responsable et transparente. Enfin la Dclaration encourage les dlgus s'assurer que le document conclusif garantit un engagement politique soutenu apte se traduire en action concrte visant rendre le monde un endroit plus sr pour tous.

Le Rapporteur de la Confrence, Moghimi, a prsent le rapport provisoire de la Confrence (A/CONF.206/L.7), prcisant qu'il sera parachev aprs la clture des travaux de la Confrence. La Confrence a endoss le rapport provisoire.

Dans ses remarques de clture, Jan Egeland a soulign que la catastrophe de l'ocan indien a approfondi l'obligation de la communaut internationale d'tablir un cadre d'action clair pour la prvention des risques de catastrophes et l'dification de communauts rsistantes. Il a ainsi soulign l'engagement de la CMPC , entre autres: employer une approche multirisques en matire de prvention des catastrophes; placer les risques de catastrophes au centre des politiques, et l'intgrer dans le travail de dveloppement; combler le foss en matire dveloppement de manire permettre la prise en charge de la prvention des risques par les acteurs de la socit civile et par les communauts touches; rduire les lacunes en matire de connaissance et d'action; et, s'adosser sur la dynamique suscite par la Confrence pour acclrer la mise en application du cadre d'action de Hyogo. Il a dclar que le Secrtariat de la SIPC et le GTIA ont t sollicits d'laborer des indicateurs de mise en application, ajoutant que bien que n'tant pas juridiquement contraignants, les documents sont porteurs d'un engagement moral fort pour guider les Etats dans leurs actions. Il a parl, enfin, des partenariats difis la CMPC, y compris la Plate-forme Internationale pour l'Alerte Prcoce, l'Initiative Internationale Anti-Crues et l'alliance pour la prvention des risques de tremblements de terre.

Le Prsident Murata a mis en exergue que la russite de la CMPC dans l'lvation du profil de la prvention des risques de catastrophes dans l'ordre du jour international. Il a dclar que la rduction de la vulnrabilit aux catastrophes est la responsabilit des Etats et des communauts, affirmant que l'humanit est suffisamment avance pour tre capable d'viter les catastrophes. Il a encourag la traduction de l'engagement montr la CMPC en actions concrtes. Il a exprim ses remerciements et a cltur la Confrence 12 h 32.

BREVE ANALYSE DE LA CMPC

Avant mme que les dlgus la Confrence Mondiale sur la Prvention des Catastrophes (CMPC) aient achev leur travail, un sentiment de satisfaction gnral s'est rpandu dans les Salles de Rception de l'Htel Portopia de Kobe-Hyogo, et plusieurs participants ont t vus en train de se fliciter les uns les autres de cet vnement international unique. Tenue, comme elle l'a t, au lendemain de l'une des catastrophes les plus dvastatrices du sicle (le tremblement de terre tsunami du 26 dcembre), la Confrence, propulse comme par un mouvement tectonique hors de la relative obscurit dans laquelle elle tait, et place au centre de la scne internationale, a t largement reconnu comme ayant russi rpondre aux besoins urgents de la plante avec une prcision surprenante.

Si la monte du profil politique, survenue en dernire minute, l'auditoire et les projecteurs des mdias ont donn lieu des craintes de voir les travaux programms de la Confrence tre clipss, ces craintes ont fini pas se dissiper, les participants ayant russi traiter les besoins urgents du bassin de l'Ocan indien tout en gardant leur ligne de mire sur l'objectif long terme consistant prvenir les risques de catastrophes et la vulnrabilit. Cette brve analyse donne un aperu sur les dbats qui ont lieu Kobe, souligne quelques- uns des sujets de contention soulevs dans la ngociation des rsultats de la Confrence, et prsente quelques- uns des dfis poss leur mise en application.

S'ADAPTER AUX CATASTROPHES

Il y a eu de premires craintes de voir la dvastation qui s'est abattue sur les pays du bassin de l'Ocan indien, et l'extraordinaire rponse humanitaire et mdiatique qui a suivi, menacer de rapetisser la CMPC, dont le profil parmi les diffrentes confrences internationales n'a jamais t vraiment prominent. Tout le long du processus prparatoire, il tait clair que le rassemblement allait tre orient davantage vers des experts techniques, et il a t dcid depuis longtemps qu'il devait avoir lieu un niveau official lev.

A l'actif des organisateurs, le dur labeur investi dans le processus prparatoire a pay richement, ces derniers ayant imagin un ordre du jour qui, non seulement englobait des sessions spciales consacres aux catastrophes de l'Ocan indien mais qui a t capable de rorienter l'attention vers la tche plus banale consistant traiter le problme prioritaire de la conception du cadre devant rgir la prvention des risques des catastrophes, sur le long terme. L'engagement du Japon, en sa qualit de pays hte, en faveur de la CMPC a galement contribu sa russite. En effet, les commmorations du sisme de 1995 du Great Hanshin-Awaji, clbres l'ouverture de la Confrence, et la prominence dont a bnfici ce cas et d'autres encore, travers les changes d'expriences et des enseignements tirs des sessions consacres aux divers groupements thmatiques et des forums publics, ont permis de s'assurer de l'omniprsence des considrations touchant la prparation, la conscientisation et l'attnuation des catastrophes sur le long terme.

Les dlgus ont abord les catastrophes des tremblements de terre tsunami d'abord dans une Session Thmatique Spciale consacre l'tablissement d'un systme d'alerte prcoce, puis, dans une Session Plnire Spciale, au cours de laquelle plusieurs pays et de nombreuses organisations se sont engags apporter leur soutien technique, informationnel et montaire la mise en place, sous la coordination des Nations Unies, d'un systme d'alerte prcoce dans l'Ocan indien. La Confrence a mis une dclaration commune traant les grande lignes des dispositions prises en faveur d'un systme d'alerte prcoce intrimaire et les engagements pris en faveur du processus qui commencera concrtement la runion technique parraine par l'UNESCO prvue en mars 2005.

En outre, sans doute stimul par les nombreux exposs mouvants et les images impressionnantes de l'assaut des vagues, qui ont t diffuses au dmarrage de la session technique, un consensus a t ralis autour du Cadre d'Action de Hyogo, qui porte un poids politique et moral considrable. Le message de la CMPC souligne la centralit de l'intgration de la prvention des risques de catastrophes dans les politiques de dveloppement durable et dans les politiques, programmes et stratgies de rduction de la pauvret. Il englobe galement un ensemble impressionnant de lignes directrices et de suggestions pratiques suivre par tous les pays, s'ils souhaitent se tenir prts faire face l'implacable lvation de l'incidence des catastrophes naturelles et des catastrophes induites par l'homme.

LES RESULTATS DE HYOGO

Comme dans n'importe quel texte labor par 168 Etats, assorti de contributions de dizaines d'acteurs intergouvernementaux et autres, la formulation finale reprsente un compromis sur de nombreux sujets. A leur crdit, les pays ont fait preuve de rserve dans le traitement des questions polmiques. A titre d'exemple, la question des catastrophes technologiques s'est avre moins sujette controverse que certains le croyaient. En effet, il y a eu une entente tacite que l'examen des questions aussi contentieuses que celles du terrorisme et de la scurit nuclaire ne devrait pas mettre en pril les ngociations.

Toutefois, l'accord autour de la rfrence controverse au lien entre les catastrophes et les changements climatiques a d'abord sembl quelque peu flottant. Les Etats-Unis et certains de leurs allis les plus proches ont remis en question la qualification des changements climatiques de facteur majeur contribuant au nombre croissant de calamits naturelles travers le globe, tandis que d'autres dlgus, en particulier, ceux de l'UE et des petits Etats insulaires en dveloppement, ont insist sur l'important lien de causalit entre l'accroissement des dangers et les changements climatiques. L'importance de cette question a t mise en vidence par l'assistance dbordante qui a pris part aux quelques sessions thmatiques qui ont t consacres l'examen de ce lien. Cependant, en dpit des positions tranches, au dernier quart d'heure, Marco Ferrari, le trs efficace Prsident suisse de la Grande Commission, a russi ngocier un accord sur la reconnaissance la fois les changements climatiques et la variabilit.

Contrairement d'autres dialogues intergouvernementaux, la bonne gouvernance n'a pas t prche avec la mme ferveur. Certains dlgus ont, en priv, remis en question son applicabilit dans les situations d'urgence dans lesquelles une prparation efficace et une rhabilitation rapide sous un commandement centralis seraient plus importantes. D'autres ont t entendus faire observer que, bien que Cuba ne soit pas, selon les normes de certains pays, un exemple de bonne gouvernance, ses systmes russis de dfense civile et de ractivit aux ouragans ont t lous tout le long de la runion.

Les points de vue divergents sur la question de l'valuation ont t troitement associs l'appel lanc par plusieurs pays en faveur de l'tablissement d'objectifs et d'indicateurs. Finalement, les dlgus ont dcid de procder une valuation approprie de la mise en application du Cadre, sans tablir de calendriers prcis. Nanmoins, certains se sont dits confiants que le caractre ouvert tous de la disposition concernant l'valuation a t quilibr par l'accord en vertu duquel les pays laboreraient des indicateurs gnriques, ralistes et mesurables, en guise de premire tape ncessaire au suivi des progrs accomplis.

La principale critique formule par les participants l'gard du document ngoci porte sur l'absence d'engagements clairs de la part des donateurs et d'objectifs inscrits dans des calendriers prcis. En effet, mme la rfrence appelant rduire de moiti, d'ici 2015, le nombre de vies perdues dans des catastrophes lies l'eau, a t relgue une note de bas de page. En outre, les tentatives d'introduire des obligations clairement tablies, en particulier dans le domaine de la mise disposition des ressources financires aux pays en dveloppement, ont t fermement touffes par de puissants donateurs. La socit civile, reprsente par plus de 160 ONG participantes, a t particulirement loquente cet gard, et dans sa dclaration la plnire de clture, elle a appel intgrer la prvention des risques de catastrophes dans les Objectifs de Dveloppement du Millnaire et lui accorder une priorit en tant que besoin de base. Elle a mis en relief la coupure entre l'accord final et les sessions consacres aux groupements thmatiques pragmatiques et a critiqu les gouvernements pour avoir opt pour une vision au lieu de l'action.

EN ROUTE VERS 2015

Le Cadre d'Action de Hyogo pour la priode 2005-2015 est comme son nom l'indique: un cadre. Bien qu'elle mette en exergue le rle des systmes d'alerte prcoce contre les risques naturels, des tlcommunications avances et de l'change d'information, la CMPC souligne la ralisation du fait que les dispositifs techniques ne constituent pas la rponse. Par consquent, le test des dcisions de la confrence rsidera dans une large gamme d'activits centres sur l'tre humain, dans la formation et la sensibilisation des communauts locales, dans l'appui technologique et dans les approches rgionales, visant diffuser une culture de prvention tous les niveaux. Cette traduction du Cadre en action concrte tous les niveaux est l'essence de la Dclaration de Hyogo (labore l'origine par les htes japonais), qui rend compte de la dtermination politique et la solidarit internationale, engendres par les rcents vnements et renforcs par la Confrence.

Le point de vue qui a domin Kobe tait que la russite de la CMPC sera juge par le degr de coordination et de cohrence entre tous les acteurs pertinents. Plusieurs participants ont fait remarquer, que probablement grce sa focalisation sur les dangers rels et prsents, la CMPC a t tonnamment dnue de politisation. Beaucoup ont attribu ce succs au rle central qu'y ont jou les agences des Nations Unies. En effet, contrairement d'autres confrences o les Etats dominent le processus prparatoire, les prparatifs de la CMPC ont t un effort finement quilibr, combinant les contributions apportes par les gouvernements, le Secrtariat et la Task Force Inter-Agences. Les dlgus ont galement fait l'loge du rle du Secrtariat de la SIPC, et certains ont t entendus faire part de leur espoir de voir tous les efforts internationaux tre canaliss en un seul processus sous l'gide des Nations Unies.

Cependant, dans le battage mdiatique autour de la Confrence, certaines voix prudentes ont essay de placer le problme de la prvention des risques de catastrophes dans une perspective plus large. Alors mme que les dlgus faisaient l'loge de la rponse humanitaire sans prcdent que le monde entier a apport aux catastrophes de l'ocan indien, quelques interventions passionnes ont rappel la Confrence que le nombre de morts d'une seule semaine parmi les victimes de la pauvret, de la faim et des maladies transmissibles, dans le monde, dpasse celui de la dvastation cause par le rcent tsunami. Le dfi relever par la communaut de la prvention des risques de catastrophes qui entame sa deuxime dcennie d'action, consistera appliquer son savoir, ses outils et ses efforts pour le traitement des tsunamis silencieux et envahissants, qui passent si souvent sous le radar des mdias et de la communaut internationale, qui sont plus focaliss sur les vnements extrmes. 

Dans l'un des groupements thmatiques, un prsentateur a voqu le naufrage du Titanic. Il a compar l'effet du sisme - tsunami celui du choc que le public avait reu en 1912. Les outils permettant de prvenir les catastrophes taient l, mais les messages cods en Morse n'ont pas t entendus temps, les signaux d'alarme ont t ignors par les navires qui passaient par l, et les bateaux de sauvetage taient peu nombreux. Cette tragdie a conduit une reconsidration des rgles de scurit maritime. Aujourd'hui, la CMPC a essay de faire juste cela, en btissant sur la Stratgie de Yokohama de 1994 et en rpondant aux cris du monde entier Plus jamais a ! Reste voir maintenant si les fondations, jetes Kobe, d'une rforme majeure des rgles de scurit de manire les rendre plus adaptes un monde enclin aux catastrophes, vont tenir la route.

LES REUNIONS A VENIR

EVITER LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES DANGEREUX SYMPOSIUM SCIENTIFIQUE SUR LA STABILISATION DES GAZ A EFFET DE SERRE: Ce symposium se runira du 1er au 3 fvrier 2005, au Centre Hadley de Recherche et de Prvision Climatique (Met Office), Exeter, au Royaume-Uni. Pour plus de prcisions, contacter: Rhian Checkland; tel: +44-20-7008-8139; fax: +44-20-7008-8206; e-mail: rhian.checkland@cvg.gov.uk; internet: http://www.stabilisation2005.com

EDITION 2005 DE LA REUNION ANNUELLE DE L'INSTITUT DE RECHERCHE SISMIQUE: Cette runion se droulera Ixtapa, au Mexique, du 2 au 6 fvrier 2005. Commmorant le vingtime anniversaire du tremblement de terre de Mexico City, cette runion mettra en exergue l'impact de l'vnement et les progrs accomplis dans tous les domaines ayant rapport aux risques de tremblements de terre. Pour de plus amples renseignements, contacter: EERI; tel: +1-510-451-0905; fax: +1-510-451-5411; e-mail: eeri@eeri.org; internet: http://www.eeri.org/news/meetings/05am.html

26e CONFERENCE INTERNATIONALE ANNUELLE SUR LA GESTION DES CATASTROPHES: Cette confrence se tiendra Orlando, en Floride, aux Etats-Unis, du 3 au 6 fvrier 2005. Pour plus de renseignement, contacter: John Todaro, Director; tel: +1-407-281-7396 ext.17; fax: +1-407-281-4407; e-mail: jtodaro@femf.org; internet: http://www.emlrc.org/catastrophes2005.htm

CONFERENCE INTERNATIONALE SUR LES RISQUES COTIERS: Cette confrence se runira Thanjavur, en Inde, du 9 au 11 fvrier 2005. Pour plus de prcisions, contacter: H.R. Vasanthi, SASTRA Deemed University; tel: +91-4362-235842; fax: +91-4362-264346; e-mail: vasanthi@biotech.sastra.edu; internet: http://www.sastra.edu/icch/index.htm 

PREMIER SYMPOSIUM INTERNATIONAL SUR LA GEO-INFORMATION POUR LA GESTION DES CATASTROPHES: Cette confrence aura lieu Delft, aux Pays-Bas, du 21 au 23 mars 2005. Pour de plus amples renseignements, contacter: Elfriede Fendel, Delft University of Technology; tel: +31-15-2784548; fax: +31-15-2784422; e-mail: e.fendel@otb.tudelft.nl; internet: http://www.gdmc.nl/gi4dm 

HUITIEME CONGRES MONDIAL SUR LE STRESS, LES TRAUMATISMES ET L'ADAPTATION: Ce congrs est parrain par l'International Critical Incident Stress Foundation (ICISF) et se tiendra Baltimore, Maryland, aux Etats-Unis, du 16 au 20 fvrier 2005. Pour plus de renseignements, contacter: Shelley Cohen, ICISF; tel: +1-410-750-9600; fax: +1-410-750-9601; e-mail: scohen@icisf.org; internet: http://www.icisf.org/8WC

INGENIERIE DES LITTORAUX 2005 LA SEPTIEME CONFERENCE INTERNATIONALE SUR LA MODELISATION, LES MESURES, L'INGENIERIE ET LA GESTION DES MERS ET DES LITTORAUX: Cette runion se tiendra Algarve, au Portugal, du 13 au 15 avril 2005. Pour plus de prcisions, contacter: Rachel Green, Wessex Institute of Technology; tel: +44-238-0293223; fax: +44-238-029-2853; e-mail: rgreen@wessex.ac.uk; internet: http://www.wessex.ac.uk/conferences/2005/coastal2005

DEUXIEME CONFERENCE ANNUELLE SUR LES SYSTEMES D'INFORMATION POUR LA REACTIVITE AUX, ET LA GESTION DES, CRISES (ISCRAM2005): Cette confrence se tiendra Bruxelles, en Belgique, du 18 au 20 avril 2005. Pour plus de prcisions, contacter: ISCRAM Secretariat; tel: +31-13-466-2018; fax: +31-13-466-3069; e-mail: iscram2005@uvt.nl; internet: http://www.iscram.org/index.php?option=content&task=view&id=243&Itemid=2 

16e CONFERENCE INTERNATIONALE SUR LE RECHAUFFEMENT DE LA PLANETE: Cette confrence se droulera New York, NY, aux Etats-Unis, du 19 au 21 avril 2005. Pour les dtails, contacter: James Roberts, GWXVI International Programme Committee; tel: +1-630-910-1551; fax: +1-630-910-1561; e-mail: jroberts@globalwarming.net; internet: http://www.globalwarming.net

CONFERENCE SUR LES SOLUTIONS AUX CATASTROPHES COTIERES 2005: Cette runion se tiendra Charleston, Caroline du sud, aux Etats-Unis, du 8 au 11 mai 2005. Pour plus de prcisions, contacter: American Society of Civil Engineers; tel: +1-703-295-6300; fax: +1-703-295-6144; e-mail: conferences@asce.org; internet: http://www.asce.org/conferences/cd05

14e CONGRES MONDIAL SUR LES CATASTROPHES ET LA MEDECINE DES SITUATIONS D'URGENCE: Cette congrs se runira Edinburgh, au Royaume-Uni, du 16 au 20 mai 2005. Pour de plus amples renseignements, contacter: Concorde Services; tel: +44-141-331-0123; fax: +44-141-331-0123; e-mail: info@wcdem2005.org; internet: http://www.wcdem2005.org

PREMIERE CONFERENCE INTERNATIONALE ALEXANDER VON HUMBOLDT SUR LE PHENOMENE D'EL NIO ET SON IMPACT MONDIAL: Cette confrence sera tenue Guayaquil, en Equateur, du 16 au 20 mai 2005. Pour plus de renseignements, contacter: European Geosciences Union; tel: +49-5556-1440; fax: +49-5556-4709; e-mail: egu@copernicus.org; internet: http://www.copernicus.org/EGU/topconf/avh1

22e SESSIONS DES ORGANES SUBSIDIAIRES DE L'UNFCCC: Les 22e sessions des Organes Subsidiaires de la Convention-Cadre sur les Changements Climatiques se tiendront du 16 au 27 mai 2005, Bonn, en Allemagne. Pour plus de prcisions, contacter: UNFCCC Secretariat; tel: +49-228-815-1000; fax: +49-228-815-1999; e-mail: secretariat@unfccc.int; internet: http://unfccc.int

12e CONFERENCE ANNUELLE TIEMS: Parraine par l'Association Internationale pour la Gestion des Situations d'Urgence, cette runion aura lieu Torshavn, Iles Fro, au Danemark, du 24 au 27 mai 2005. Pour de plus de prcisions, contacter: Rgvi Finnsson Johansen, TIEMS International Councilor; tel: +298-353030; fax: +298 351301; e-mail: Rogvi.Johansen@tiems.org; internet: http://www.tiems.org

12e CONFERENCE DES GESTIONNAIRES DES CATASTROPHES REGIONALES: Cette confrence se tiendra Lae, en Papouasie Nouvelle Guine, du 7 au 9 juin 2005. Pour plus de renseignements, contacter: South Pacific Applied Geoscience Commission; tel: +679-338-1377; fax: +679-337-0040; e-mail: kata@sopac.org; internet: http://www.sopac.org/tiki/tiki-index.php?page=12th+Regional+Catastrophes+Managers+Meeting

31e SYMPOSIUM INTERNATIONAL SUR LA TELEDETECTION ENVIRONNEMENTALE (ISRSE) SUIVI MONDIAL POUR LA DURABILITE ET LA SECURITE: Ce symposium se tiendra Saint Petersburg, en Fdration de Russie, du 20 au 24 juin 2005. Pour plus de renseignements, contacter: ISRSE Secretariat; tel: +1-520-621-8567; fax: +1-520-621-8567; e-mail: isrse@email.arizona.edu; internet: http://www.niersc.spb.ru/isrse

15e CONFERENCE MONDIALE SUR LA GESTION DES CATASTROPHES: Cette confrence aura lieu du 10 au 13 juillet 2005, Toronto, au Canada. Pour plus de prcisions, contacter: Alysone Will, Conference Coordinator; tel: +1-416-595-1414 ext.224; fax: +1-416-979-1819; e-mail: coord@wcdm.org; internet: http://www.wcdm.org/wcdm_prog14.html

CONFERENCE INTERNATIONALE SUR LA PREVENTION DE CATASTROPHES CONNECTIONS ENTRE GOUVERNEMENTS, ORGANISATIONS DE SECOURS ET LE MONDE DE L'ENTREPRISE: Cette confrence se tiendra du 16 au 18 novembre 2005, Mumbai, en Inde. Pour plus d'informations, contacter: Satya Swaroop, New Media Communication; tel: +91-22-2851-6690; fax: +91-22-2851-5279; e-mail: satya@newmediacomm.biz; internet: http://www.newmediacomm.com 

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