Summary report, 28 January 2002
La Commission sur le Dveloppement Durable (CDD), agissant en qualit de Comit Prparatoire (PrepCom) du Sommet Mondial sur le Dveloppement Durable (WSSD), s'est runie pour sa seconde session, du 28 janvier au 8 fvrier 2002 au sige de l'ONU, New York. Plus de 1000 reprsentants de gouvernements, d'agences et de secrtariats de conventions des Nations Unies, d'organisations internationales, et neuf principaux groupes sociaux, y taient prsents.
L'objectif de la session tait de mener une revue et une valuation exhaustive des progrs accomplis dans la mise en application du Plan d'Action 21, y compris du Programme de la Poursuite de la Mise en uvre du Plan d'Action 21, adopt en 1997 (A/RES/S-19/2), et de parvenir un accord sur un document pouvant former la plate-forme des ngociations de la prochaine session du Comit, prvue mars prochain.
Le Comit devait dcider de transmettre sa troisime session, le Papier du Prsident devant servir de plate-forme pour les ngociations, et adopter le Rapport du Prsident, auquel se trouvaient attachs le Rsum du Prsident concernant la Seconde Session Prparatoire, le Rsum du Prsident concernant les Sances de Dialogue avec les Diverses Parties Prenantes, et les Propositions de Partenariats/Initiatives pour le Renforcement de la Mise en Application du Plan d'Action 21.
A la fin de la session, les participants taient en mesure de retourner leurs capitales et missions respectives avec des rapports attestant de la russite du PrepCom II et comptant parmi les accomplissements, la production du Papier devant servir de plate-forme pour les ngociations du PrepCom III, les rsultats du dialogue avec les diverses Parties Prenantes, un accord sur le dmarrage des discussions sur la question de la gouvernance pour le dveloppement durable, et l'assurance d'un soutien pour les partenariats et pour la production de rsultats, ayant toutes les chances de donner lieu des initiatives volontaires.
BREF HISTORIQUE DU SOMMET DU DEVELOPPEMENT DURABLE
Le SMDD se tiendra 10 ans aprs la Confrence des Nations Unies sur l'Environnement et le Dveloppement (CNUED). La CNUED, connue galement sous l'appellation de Sommet de la Terre, s'tait droule du 3 au 14 juin 1992, Rio de Janeiro, au Brsil. Plus de 100 Chefs d'Etat et de Gouvernement, des reprsentants de 178 pays, et plus de 17.000 participants avaient pris part la Confrence. Les principaux produits du Sommet de la Terre furent: la Dclaration de Rio sur l'Environnement et le Dveloppement, le Plan d'Action 21, un programme d'action de 40-chaptitres, la Convention-Cadre sur les Changements Climatiques (CCCC), la Convention sur la Diversit Biologique (CDB), et la Dclaration des Principes Forestiers.
Dans son Chapitre 38, le Plan d'Action 21 appela la cration de la Commission du Dveloppement Durable (CDD) aux fins: d'assurer un suivi efficace la CNUED; d'amliorer la coopration internationale et de rationaliser les processus dcisionnels intergouvernementaux; et d'examiner les progrs accomplis dans la mise en application du Plan d'action 21, tous les niveaux. En 1992, la 47me session de l'Assemble Gnrale de l'ONU (AGNU) tablit, dans sa rsolution 47/191, les termes de rfrence de la CDD, sa composition, les lignes directrices devant rgir la participation des ONG, le calendrier des travaux, ses liens avec d'autres organes des Nations Unies et les arrangements concernant le Secrtariat. La CDD devait tenir sa premire runion en juin 1993 et depuis, ses runions se tiennent annuellement.
LA SE-AGNU-19: Lors de sa 47me session, en 1992, l'Assemble Gnrale adopta galement la rsolution 47/190 qui appelait la Session Extraordinaire de l'Assemble Gnrale de l'ONU consacre l'Evaluation de la Mise en Application du Plan d'Action 21, cinq ans aprs la CNUED. La 19me Session Extraordinaire Gnrale consacre la Revue et l'Evaluation Globale du Plan d'Action 21, qui se droula New York du 23 au 27 juin 1997, adopta le Programme de la Suite de Mise en uvre du Plan d'Action 21 (A/RES/S-19/2). La session fit le tour des progrs raliss depuis la CNUED, examina la mise en application et tablit programme de travail de la CDD pour la priode 1998-2002.
LA RESOLUTION 55/199: En dcembre 2000, l'Assemble Gnrale adopta la rsolution 55/199, dans laquelle elle dcida de s'engager pour la conduite d'une valuation dcennale de la CNUED en 2002, au niveau d'un sommet, en vue de revigorer l'engagement mondial en faveur du dveloppement durable. L'Assemble Gnrale accepta alors l'offre de l'Afrique du Sud d'accueillir l'vnement. La rsolution dcidait que l'valuation sera focalise sur les accomplissements et sur les domaines ncessitant davantage d'efforts pour la concrtisation du Plan d'action 21 et des autres produits de la CNUED, en vue d'aboutir des dcisions orientes vers l'action. Elle devrait galement donner lieu un engagement politique renouvel en faveur de la ralisation du dveloppement durable.
LE PREPCOM I: La CDD-10, agissant en qualit de Comit Prparatoire du SMDD, tint sa premire session au sige de l'ONU du 30 avril au 2 mai 2001. La session adopta des dcisions concernant: l'tat d'avancement des prparatifs du SMDD mens aux niveaux local, national, rgional et international, ainsi que par les Principaux Groupes Sociaux; les modalits devant encadrer la tenue des futures sessions du PrepCom; le calendrier provisoire des travaux du Sommet; le rglement intrieur provisoire; et les arrangements concernant l'accrditation et la participation des principaux groupes sociaux.
LES PROCESSUS PREPARATOIRES NATIONAUX, SOUS-REGIONAUX ET REGIONAUX: Les Comits Prparatoires Nationaux du SMDD ont t tablis pour entreprendre les valuations au niveau des pays et pour travailler l'amlioration de la prise de conscience et la mobilisation des parties prenantes. Des runions prparatoires sous-rgionales et rgionales du Sommet de Johannesburg se sont droules entre juin 2001 et janvier 2002. Une Table Ronde des Personnalits Eminentes sur le SMDD a t organise dans chacune des cinq rgions du dcoupage des Nations Unies, et des runions prparatoires rgionales ont eu lieu selon le calendrier ci-aprs: les 25 et 26 septembre 2001, pour les rgions europenne et nord-amricaine; du 15 au 18 octobre 2001, pour la rgion africaine; les 23 et 24 octobre 2001, pour la rgion Amrique latine et Carabes; le 24 octobre 2001, pour la rgion Asie Occidentale; et, du 27 au 29 novembre 2001, pour la rgion Asie Pacifique, ainsi que pour les Petits Etats Insulaires en Dveloppement (PEID), du 7 au 11 janvier 2002.
LA SESSION DE REFLEXION INFORMELLE: Une session de rflexion informelle en prparation du PrepCom II, eut lieu les 16 et 17 janvier 2002, au sige des Nations Unies New York. Les participants y ont abord les questions: de la mise en uvre du Plan d'action 21 et autres produits de Rio; du partenariat pour la ralisation du dveloppement durable; des prparatifs du PrepCom II; et du cadre possible ncessaire au renforcement des liens entre les produits attendus du SMDD.
COMPTE RENDU DU PREPCOM II
Le Prsident du PrepCom, Emil Salim (Indonsie) ouvrit la session le lundi 28 janvier, en soulignant la ncessit de prparatifs capables d'attirer l'attention des dirigeants mondiaux, de l'intgration des trois piliers du dveloppement durable conomique, environnemental et social dans les dlibrations, de la participation des Principaux Groupes Sociaux et de la prise en considration des nouveaux dfis poss.
La premire semaine du PrepCom fut consacre une session d'changes d'informations comprenant une srie de dialogues sur des thmes gnraux et particuliers, et les questions d'intrts devant tre refltes dans le Papier du Prsident qui sera transmis au PrepCom III. La deuxime semaine fut consacre l'laboration de ce document. Le lundi 4 fvrier, Jan Pronk, Ministre Nerlandais de l'Environnement, de l'Habitat et de l'Amnagement du Territoire et Envoy Spcial du Secrtaire Gnral de l'ONU, s'adressant au Comit, parla de sa mission et des accomplissements raliss ce jour. Pronk expliqua que sa tche premire consistait amener les Chefs d'Etat et de Gouvernement prendre part au Sommet, procder l'identification de leurs attentes, solliciter leur engagement et encourager la coordination des prparatifs du Sommet au niveau national.
Ce compte rendu est organis en fonction de l'ordre des points inscrits l'ordre du jour de la Commission, et contient un chapitre spar consacr au Papier du Prsident, qui a t accept pour servir de plate-forme pour les ngociations du PrepCom III.
LES QUESTIONS ORGANISATIONNELLES: Lundi 28 janvier, le Prsident Salim introduisit, et les dlgus adoptrent, l'ordre du jour (E/CN.17/ 2002/PC.2/1) et le calendrier des travaux (E/ CN.17/2002/PC.2/1/ Add.1).
Salim proposa, et les dlgus accrditrent, neuf organisations intergouvernementales (E/CN.17/2002/PC.2/17) et 171 ONG et Groupes Sociaux (E/CN.17/2002/PC.2/16), l'exception de l'ONG nomme Campagne Internationale pour le Tibet, dont la demande d'accrditation devait tre examine la dernire journe du PrepCom, soit vendredi 8 fvrier.
Au cours de l'examen de l'accrditation de la Campagne Internationale pour le Tibet, la Chine exprima sa forte opposition, expliquant les motifs figurant dans sa lettre adresse au Secrtaire Gnral de l'ONU (E/ CN.17/2002/PC.2/19), et nota que les objectifs dclars de cette ONG base aux Etats-Unis consistaient : "couper le Tibet de la Chine" et perturber les prparatifs du SMDD.
Les Etats-Unis et l'Espagne, au nom de l'UE et des Etats associs, apportrent leur appui l'accrditation de l'ONG, conformment la politique consistant s'assurer d'une large participation des ONG dans le processus des prparatifs pour Johannesburg, et l'UE requit un vote sur cette affaire.
En rponse, la Chine demanda ce qu'aucune suite ne soit donne la proposition de l'UE, conformment la Rgle 65, paragraphe 2 du rglement intrieur de l'ECOSOC rgissant les procdures de la Commission, et requit d'abord la conduite d'un vote enregistr sur sa motion. Deux dlgations, le Pakistan et Cuba, plaidrent en faveur de la motion chinoise et l'Espagne et les Etats-Unis plaidrent contre. Les rsultats du scrutin qui a suivi furent comme suit: 93 voix pour la motion de non-action; 44, contre; et 16 abstentions. Le Prsident Salim nota que la motion de non-action de la Chine tait accepte et que, par consquent, l'accrditation ne sera pas accorde la Campagne Internationale pour le Tibet.
EVALUATION GLOBALE DE L'ETAT D'AVANCEMENT DE LAPPLICATION DU PLAN D'ACTION 21 ET AUTRES PRODUITS DE LA CNUED, AINSI QUE DU PROGRAMME DE LA SUITE DE LA MISE EN UVRE DU PLAN D'ACTION 21
Ce point de l'ordre du jour fut considr travers les prsentations faites par les organisations internationales et des institutions financires, les sances de Dialogue avec les Acteurs Sociaux et le dbat gnral, ainsi qu' travers les prsentations des rapports concernant les conclusions des runions prparatoires rgionales et autres processus intergouvernementaux.
LE RAPPORT DU SECRETAIRE GENERAL: Lundi 28 janvier, le Secrtaire Gnral du SMDD, Nitin Desai, introduisit le Rapport du Secrtaire Gnral de L'ONU concernant la mise en application du Plan d'Action 21 (E/CN.17/ 2002/PC.2/7) et numra les accomplissements raliss depuis Rio, les changements intervenus dans l'approche du secteur de l'entreprise l'gard de la durabilit et l'ensemble des dfis poss dans le processus du SMDD, et appela, entre autres, l'tablissement de partenariats et la raffirmation de l'engagement politique au plus haut niveau.
LES CONCLUSIONS DES REUNIONS ET PROCESSUS INTERGOUVERNEMENTAUX: Le Comit devait entendre ensuite lecture des rapports concernant les conclusions des runions et des processus intergouvernementaux organiss dans le cadre des prparatifs du Sommet et consacrs aux thmes: des pches dans l'cosystme marin (E/ CN.17/2002/PC.2/3); de la protection de l'environnement marin des effets des activits bases sur la partie terrestre (E/CN.17/2002/PC.2/15); la prvention contre la pollution (E/ CN.17/ 2002/PC.2/2); l'nergie (E/CN.17/2002/PC.2/14); l'eau douce (E/ CN.17/2002/PC.2/10); et, les ocans et les littoraux (E/CN.17/2002/ PC.2/ Misc.1). Le Comit entendit galement lecture des rapports mis par la Cinquime Confrence des Parties de la Convention sur la Lutte contre la Dsertification (E/ CN.17/2002/PC.2/11) et par la Septime Confrence des Parties de la CCCC (E/CN.17/2002/PC.2/4). Le PNUE prsenta un rapport sur l'tat d'avancement du processus de la Gouvernance Environnementale Internationale (GEI), notant que la runion finale aura lieu Carthagne, en Colombie, le 12 fvrier 2002.
LES RESULTATS DES REUNIONS PREPARATOIRES REGIONALES: Le Comit entendit des prsentations sur les conclusions des cinq runions prparatoires rgionales et de la runion prparatoire des PEID (E/ CN.17/2002/PC.2/5/Add.1-6).
La Suisse, au nom de la Commission Economique pour l'Europe et l'Amrique du Nord, mit en exergue les thmes prioritaires identifis. La Zambie, au nom de la runion africaine, prsenta le problme du financement comme tant le principal facteur limitatif de la mise en uvre du Plan d'action 21 et appela une action inscrite dans un calendrier prcis et assortie d'indicateurs de performance. Le Ymen, au nom de la runion de l'Asie de l'Ouest, identifia les challenges devant tre traits par le Sommet. Intervenant au nom de la runion de l'Amrique Latine et des Carabes, le Brsil identifia les sujets devant tre abords par le Sommet et proposa pour le SMDD, le thme: "vers une nouvelle mondialisation garantissant que le dveloppement est durable, quitable et inclusif." Le Cambodge, au nom de la runion de la rgion Asie-Pacifique, nota qu'en dpit de la grande diversit qui caractrise cette dernire, il y existe un intrt commun relever de manire efficace les dfis poss au dveloppement durable. Singapour, au nom de la runion des PEID, mit l'accent sur l'importance du renforcement des capacits, du rle de la socit civile, de l'adaptation aux changements climatiques, et du Programme d'Action de la Barbade pour le Dveloppement Durable des PEID. Dans le dbat qui suivit, un certain nombre de groupes rgionaux et de pays, dont l'UE, le Japon, le Surinam et la Commission Economique et Sociale pour la rgion Asie-Pacifique, ritrrent leurs positions et leurs priorits rgionales.
LES CONTRIBUTIONS DES CHEFS DES AGENCES DES NATIONS UNIES, DES INSTITUTIONS FINANCIERES ET DES SECRETARIATS DE CONVENTIONS: Mardi 29 janvier, les directeurs et hauts responsables de nombreuses agences, programmes et autres organes des Nations Unies, prsentrent des dclarations sur les prparatifs pour le SMDD. Parmi ces derniers, figuraient: l'UNESCO; l'OMS; la FAO; l'OMM; l'AIEA; l'OMI; l'OMT; l'ONUDI; la CNUCED; le PNUE; le PNUD; le PNUEH; le FNUAP; l'UNAIDS; l'Universit des Nations Unies; le FEM; la Banque Mondiale; l'OMC; et d'autres encore. Les commissions conomiques rgionales des Nations Unies, qui ont t d'utilit dans la facilitation des processus prparatoires rgionaux, firent galement des contributions.
Les prsentations se focalisrent sur les activits en cours, les commentaires concernant les documents du PrepCom, et les propositions concernant le traitement des principaux thmes du Sommet. Les secrtariats de la Convention mirent l'accent sur la mise en application, et prsentrent cette focalisation comme tant leur manire d'apporter des contributions tangibles au SMDD. Les prsentateurs s'engagrent collaborer dans le cadre du processus en vue de faire du Sommet de Johannesburg, un succs.
LES SEANCES DU DIALOGUE AVEC LES ACTEURS SOCIAUX: Les sances du dialogue avec les acteurs sociaux se droulrent du mardi aprs midi, 29 janvier au jeudi matin 31 janvier. Le mercredi 30 janvier, les dlgus se runirent dans deux sessions parallles concernant: les progrs raliss dans les approches intgres applicables aux objectifs sectoriels et intersectoriel du dveloppement durable; et les progrs accomplis dans l'habilitation de la participation des acteurs sociaux dans les institutions et les mcanismes du dveloppement durable.
Dans leurs prsentations d'ouverture, les reprsentants de neufs Groupes Sociaux (les femmes, les enfants et les jeunes, les peuples indignes, les ONG, les collectivits locales, les travailleurs et les syndicats, le commerce et l'industrie, la communaut scientifique et technologique, et les agriculteurs) appelrent:
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la justice conomique et des mcanismes pratiques pour l'encouragement des voix des femmes tous les niveaux des processus dcisionnels;
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des ministres des jeunes;
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l'affectation de 20% de l'aide publique au dveloppement (APD) l'ducation en matire de dveloppement durable;
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la reconnaissance des enfants en tant que groupe social, au sein de la CDD;
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la rservation de deux heures de temps de parole, au cours du Sommet, aux jeunes et aux enfants;
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au respect du droit des Peuples Indignes l'autodtermination;
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une revue de la gouvernance mondiale;
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la mise en opration du principe de prcaution et du principe des responsabilits communes mais diffrencies;
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l'implication des administrations locales dans le traitement des questions de dveloppement durable;
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la gnralisation d'une culture de durabilit et l'acclration de la transition vers les communauts et les villes durables;
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l'tablissement de normes, au suivi et la mise en uvre du dveloppement durable dans les lieux de travail;
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la mise en application d'un ensemble de normes ne prsentant pas d'entrave au commerce international;
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l'adoption d'approches volontaires devant complter et non remplacer les activits de rgulation;
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la reconnaissance du rle des agriculteurs dans la sauvegarde de l'environnement;
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la promotion des pratiques agricoles durables; et
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au renforcement du pouvoir de march des agriculteurs.
Le Secrtaire Gnral du SMDD, Desai, mit en exergue l'impact des ONG sur le processus prparatoire et encouragea les dirigeants des Groupes Sociaux tre prsents au Sommet. Au cours du dialogue qui suivit, les dlgus gouvernementaux exprimrent leur appui la mise en application des Objectifs de la Dclaration du Millnaire, l'ide de gouvernance pour le dveloppement durable et la tenue d'un forum scientifique parallle Johannesburg. Les reprsentants des Groupes Sociaux ont exprim leur intrt pour, entre autres:
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l'ouverture d'un dialogue sur la responsabilit du secteur de l'entreprise;
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l'implication des consommateurs dans le SMDD;
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l'intgration du sujet de la durabilit dans les discussions de l'OMC;
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l'galit des ONG, dans la conduite des actions;
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l'utilisation des projets comme base pour la cration de partenariats; et
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une responsabilit plus importante du secteur de l'entreprise, dans les efforts visant raliser la justice conomique.
L'Application d'Approches Intgres aux Objectifs Sectoriel et Intersectoriel du Dveloppement Durable: Ouvrant le dbat, les Coprsidents de la session, Jan Kra (Rpublique Tchque) et Diane Quarless (Jamaque) encouragrent les groupes se focaliser sur les progrs raliss dans les prparatifs du Sommet. Durant les prsentations des Groupes Sociaux, les reprsentants identifirent les principaux besoins, notamment:
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la scurit de l'eau et des ressources foncires;
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le sentiment de proprit l'gard des, et accs aux, rsultats de la recherche;
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l'engagement envers l'thique et le bien-tre humain;
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des indicateurs objectifs et transparents;
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l'limination des ingalits sur le lieu du travail;
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la rforme de l'conomies des pays du Sud et des politiques commerciales mondiales;
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une gouvernance environnementale mondiale quitable et juste;
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des modes durables de consommation et de production;
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la cration d'un fonds international pour l'nergie durable;
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la suppression des subventions prjudiciables au secteur de l'agriculture et l'introduction de taxes vertes;
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le soutien des modles co-villages; et
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l'laboration et la distribution de donnes sexo-spcifiques.
Au cours du dbat qui suivit, les dlgus gouvernementaux notrent: les considrations de cot et les difficults techniques comme tant des raisons insuffisantes pour ignorer les problmes environnementaux; l'importance du rle des femmes dans les initiatives en matire de paix, de sant et d'environnement; et le besoin de modes durables de production et de consommation dans les pays industrialiss. Les dlgations gouvernementales devaient, par ailleurs, appuyer: la mise en place d'organisations de dfense des consommateurs, fortes; l'instauration d'une thique de dveloppement durable; l'adoption de programmes dcennaux pour chaque secteur prioritaire; l'injection d'ides novatrices dans l'laboration des programmes d'ducation; et la cration d'opportunits d'actions concrtes entre l'ensemble des parties prenantes et pas uniquement dans le secteur de l'environnement.
Les reprsentants des Principaux Groupes Sociaux appelrent:
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retenir l'allgement de la pauvret, comme point de focalisation du Sommet;
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accrotre la participation des communauts dans la conservation et l'utilisation durable de la biodiversit;
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une ducation scientifique pratique;
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un recours au savoir traditionnel;
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la minimisation de l'influence du patronat sur les dlgations gouvernementales;
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la suppression progressive des subventions tatiques favorisant un dveloppement non viable;
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la rorientation des fonds vers le financement du dveloppement durable;
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la mise disposition des ressources scientifiques et techniques pour les pays en dveloppement;
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des normes et codes de conduite vrifiables dans le domaine du travail;
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l'intgration du savoir traditionnel dans l'ducation;
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l'imputabilit du monde de l'entreprise;
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des partenariats pour l'ducation et le transfert d'aptitudes;
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au dveloppement de la gestion de l'eau et la formation des guides;
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une action sur les effets de la libralisation et de la mondialisation;
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au soutien du droit la ngociation commerciale collective;
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des mesures appropries en matire de collecte et de dissmination des donnes;
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au respect du principe du consentement clair pralable dans les projets industriels;
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l'augmentation du nombre de femmes dans les tablissements scientifiques; et
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la mise en place de partenariats intersectoriels innovants.
Habilitation de la Participation des Acteurs Sociaux dans les Institutions et les Mcanismes de Dveloppement Durable: Ouvrant la session qu'il coprsidait avec Maria Luisa Viotti (Brsil), le Coprsident Kiyotaka Akasaka (Japon) encouragea les dlgus se focaliser sur les approches favorisant la participation des Acteurs Sociaux dans les institutions de dveloppement durable et leur promotion depuis le niveau local jusqu'au niveau mondial. Les dclarations d'ouverture des Principaux Groupes Sociaux mirent l'accent sur: les russites enregistres, les contraintes rencontres et les dfis qui restent relever en matire de participation et, avec les gouvernements, sur les enseignements tirs des tudes de cas.
Les points essentiels de ces prsentations furent:
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le respect des principes;
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l'accs au savoir et l'information;
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une dlgation des responsabilits, assortie de l'autorit et des ressources ncessaires;
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l'quit et l'galit des chances;
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les droits des femmes, l'galit et l'intgration des perspectives fminines dans le traitement des catastrophes nationales et autres;
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l'inversion du dclin des programmes sociaux et des droits des ouvriers;
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l'adoption de la pratique de la participation d'observateurs au sein de la CDB et du Conseil de l'Arctique;
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l'inclusion dans les processus dcisionnels et au sein des dlgations gouvernementales;
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le respect du principe du consentement clair pralable dans l'utilisation du savoir indigne; et
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une reprsentation des jeunes, en tant que groupe social, dans les runions et les dlgations des Nations Unies.
Au cours du dbat qui suivit, les commentaires de dlgations gouvernementales se focalisrent, entre autres, sur: les conditions et les cadres ncessaires aux approches bases sur la participation des acteurs sociaux; l'galit en matire de partenariats; la dcentralisation et le lancement d'initiatives locales; et, les mcanismes pour la participation des communauts indignes et des femmes dans l'valuation des objectifs du dveloppement durable.
Les Principaux Groupes Sociaux convergrent sur la ncessit: d'une gouvernance locale, y compris de l'utilisation des potentialits offertes par l'exprience acquise travers les Plans d'Action 21 Locaux, comme modle; d'une institutionnalisation des approches bases sur la participation des acteurs sociaux; d'une gouvernance intrieure forte et efficace; et d'un cadre international rgissant l'accs la participation, l'information et la justice en la matire, assorti de mcanismes de suivi. Dans l'examen des possibilits offertes l'institutionnalisation du cadre devant rgir l'accs et la participation, les Principaux Groupes Sociaux abordrent: les diffrences entre participation et partenariat; la ncessit d'un mandat assorti d'objectifs inscrits dans des calendriers prcis; et, les indicateurs de performance et de suivi. Les intervenants proposrent galement, le besoin: de donnes sexo-spcifiques; de la paix et de la stabilit, comme dogme; et de politiques favorables la promotion du rle des Principaux Groupes Sociaux.
Conclusion: Jeudi 31 janvier, le Prsident du PrepCom, Salim, souligna la ncessit d'intensifier l'action tangible en faveur du dveloppement durable. Une crmonie, avec chants et chandelles clbrant le "Sommet de l'espoir," organise par les Syndicats et les Jeunes et prsid par le Prsident Salim, vint marquer la fin du segment consacr au dialogue avec les Acteurs Sociaux. Un projet de Rapport du Prsident concernant ces changes fut mis le mardi 5 fvrier, et la version rvise fut circule le vendredi 8 fvrier.
LE DEBAT GENERAL: Jeudi 31 janvier et vendredi 1er fvrier, les dlgus se runirent en Plnire pour entendre les dclarations des pays, des ONG, des organisations intergouvernementales et des agences des Nations Unies, sur les progrs raliss dans la mise en application du Plan d'Action 21. Les sances taient conduites par le Prsident Salim.
Les Pays en Dveloppement: Le Venezuela, au nom du G-77/ Chine, nota que l'absence de paix et de scurit empchait le dveloppement durable, et appela un Sommet focalis sur l'action, en particulier, dans les domaines de la mondialisation, de l'radication de la pauvret, des modes non durables de consommation et de production, de la mise en application, et de la gouvernance internationale pour le dveloppement durable.
Samoa, au nom de l'Alliance des Petits Etats Insulaires (AOSIS), et Nauru, au nom du Forum des Iles du Pacifique, proposrent l'inclusion du thme des Ocans et des Littoraux et de celui des Iles, comme nouveaux domaines de focalisation. L'AOSIS souligna galement l'impratif de traiter du sujet de la vulnrabilit des les face aux changements climatiques, exhortant les pays industrialiss reconnatre les responsabilits qui sont les leurs et prendre les mesures qui s'imposent. Un certain nombre de PEID, dont la Grenade, au nom de la Communaut des Carabes, mirent l'accent sur la mise en application du Programme d'Action de la Barbade, Fidji appelant la conduite d'une valuation dcennale du Programme.
Un certain nombre de dlgations souleva la question des catastrophes naturelles et des mesures d'attnuation et de rhabilitation. L'Egypte proposa de doter la CDD de mcanismes de financement de renforcement des capacits.
La Mongolie proposa la dsignation de la dsertification et de la dgradation des sols, comme domaine de focalisation, et le Kenya souligna l'intrt tablir des liens entre les processus du SMDD et de la Confrence Internationale sur le Financement du Dveloppement (FdD). Le Costa Rica, le Brsil et le Prou plaidrent pour une prompte ratification du Protocole de Kyoto et l'Equateur appela la reconnaissance de la valeur du Mcanisme pour un Dveloppement Propre du Protocole.
Plusieurs dlgations dont celles du Botswana, du Burundi, de Chypre, et de Trinit et Tobago, attirrent l'attention sur les effets de la pandmie de HIV/ SIDA. D'autres proposrent divers domaines d'action, y compris ceux intressant: les consquences conomiques, environnementales et sociales de l'exode rural; la rpartition quitable des profits tirs de l'utilisation des ressources gntiques; le dveloppement durable des cosystmes montagneux; le transfert des technologies cologiquement rationnelles (TER); et la reconnaissance des potentialits offertes par l'co-tourisme.
Des propositions furent galement avances pour: une initiative d'encouragement des carburants sans plomb et de promotion des sources d'nergie renouvelable; la reconnaissance du FEM comme tant le principal mcanisme de financement pour la Convention sur la Lutte contre la Dsertification (CCD); le droit souverain des pays exploiter leurs ressources; et l'valuation des effets environnementaux transfrontaliers. L'Inde mit en exergue les questions de la dette cologique et du principe de responsabilits communes mais diffrencies.
Parmi d'autres points de vue exprims: la ncessit d'une nouvelle thique, la promotion de rcoltes alternatives pour la scurit alimentaire, la reconnaissance et le renforcement du rle des communauts locales et des peuples indignes, le doublement des flux de l'APD, le dveloppement du secteur des micro-enterprises, et l'impulsion des accords environnementaux multilatraux (AEM). L'Afrique du Sud mit en relief le thme des modes durables de production et de consommation et, avec plusieurs autres dlgations, celui de la gouvernance efficace.
Les Pays de l'Europe Centrale et de l'Est, y compris les Pays en Transition Economique: La Bilorussie donna un aperu sur les efforts fournis pour dpasser la catastrophe de Tchernobyl. La Lituanie dclara qu'une priorit devait tre accorde l'investissement dans la prvention de la pollution, et dans les sources d'nergie et les combustibles propres. La Moldavie dclara que les cosystmes sont menacs par les pratiques conomiques non durables. La Fdration de Russie suggra que le Sommet aborde: la question des cots du soutien ncessaire aux cosystmes profitables la plante; le problme de la dette extrieure; les avantages offerts par les ressources du secteur priv; et les technologies innovantes. La Pologne appela l'tablissement d'une cour spcialise dans les affaires ayant trait au dveloppement durable.
Avec un certain nombre de dlgations, la Roumanie exprima son appui au "Contrat Mondial," la Croatie identifia le problme des changements climatiques comme tant un problme environnemental urgent, la Rpublique Tchque voqua les partenariats avec les Principaux Groupes Sociaux, et l'Ex- Rpublique Yougoslave de Macdoine appela un allgement de la dette.
Les Pays Industrialiss: L'Espagne, au nom de l'UE, indiqua que le respect des droits humains et l'instauration de la bonne gouvernance sont deux conditions pralables au dveloppement durable et affirma que l'augmentation du PIB n'a en rien aid rsoudre les problmes de pauvret et d'environnement. L'oratrice exprima son appui aux normes de travail et au "Contrat Mondial" pour l'acclration de la mise en uvre du Plan d'Action 21 et de l'instauration de modes durables de consommation et de production.
La Nouvelle Zlande et l'Australie identifirent le besoin de traiter le problme des pches irrgulires. Isral mit en exergue les media et l'industrie de la publicit comme tant les moteurs de la demande, en matire de production et de consommation. L'Islande appuya l'ide d'tablir une alliance mondiale pour l'nergie renouvelable. Le Japon appela l'instauration d'une socit base sur l'efficience nergtique et le recyclage, ainsi qu' la rsolution des problmes poss aux mga-cits. La Finlande, au nom du Conseil de l'Arctique, fit part de ses proccupations concernant les traces de polluants dceles dans les denres traditionnelles consommes par les Peuples Indignes. La Norvge et le Conseil de l'Arctique proposrent l'avancement de l'ordre du jour mondial sur la question chimique. Le dlgu des Etats-Unis mit en relief l'importance de la gouvernance intrieure et encouragea la formation de "coalitions des bonnes volonts."
Les Organisations Internationales et les Agences des Nations Unies: Les thmes mis en exergue par les agences internationales devaient englober: les indicateurs; la gouvernance; les taxes environnementales; les changements climatiques; les ressources en eau douce; la prvention des catastrophes environnementales; et les interconnexions entre les famines, la pauvret, le dveloppement durable des zones rurales, l'agriculture et la durabilit environnementale. Divers intervenants soulignrent galement: l'quit dans l'accs aux ressources naturelles et aux technologies productives, en faveur des ruraux pauvres; l'accroissement de l'APD; la suppression des barrires commerciales; la reconstitution du fonds du FEM, et le complexe nergie-changements climatiques-pauvret.
Parmi d'autres aspects souligns: le renforcement des capacits des pays en dveloppement dans le domaine de l'utilisation durable de la biodiversit et de la biotechnologie; la coopration technique, au moyen de programmes et de projets industriels; les partenariats et l'allgement de la dette, ainsi que la ncessit de stratgies de lutte contre le HIV/SIDA; l'implication dans l'Evaluation Ecosystmique du Millnaire; l'galit des chances; l'approvisionnement en eau salubre et en infrastructure sanitaire; et, l'ducation.
LE DEBAT INTERACTIF SUR LA LISTE DES QUESTIONS ET DES PROPOSITIONS SOUMISES POUR DISCUSSION
Le Papier du Prsident fut labor sur la base des dbats interactifs mens au cours de la deuxime semaine de la session, autour de la Liste des Questions et des Propositions Soumises pour Discussion, labore par le Prsident, ainsi que sur la base des consultations informelles tenues sur le papier officieux intressant le thme de la gouvernance pour le dveloppement durable, qui avait t labor par les Vices-prsidents du PrepCom, Lars-Gran Engfeldt (Sude) et Ositadinma Anaedu (Nigeria).
LA LISTE DES QUESTIONS ET DES PROPOSITIONS SOUMISES POUR DISCUSSION: Dimanche 3 fvrier, le Prsident Salim fit circuler, pour commentaire, la Liste des Questions et des Propositions Soumises pour Discussion, assortie d'un additif portant sur le thme de la gouvernance, laquelle, son sens, renfermait les lments susceptibles de constituer la plate-forme du document devant tre ngoci au PrepCom III. La Liste fut labore en utilisant le Rapport du Secrtaire Gnral, les papiers de position soumis par les groupes rgionaux sur la base de leurs concertations durant la premire semaine de la session, et les prsentations faites au cours des sances de dialogues avec les acteurs sociaux et au cours des dbats gnraux.
Prvu, au dpart, de s'effectuer dans deux sances de Discussions Interactives parallles, tales sur les journes du lundi 4 et du mardi 5 fvrier, l'examen de la Liste se droula finalement dans une session Plnire, prside par Salim, le lundi 4 fvrier, et une srie de sances informelles de Discussions Interactives, prsides par divers Vices-prsidents du PrepCom, mardi 5 et mercredi 6 fvrier. Seuls des commentaires prliminaires furent prsents sur le thme de la gouvernance pour le dveloppement durable. Le dbat de fond, informel, autour de la Liste et du papier officieux eut lieu le jeudi 7 fvrier.
Au dbut de la Plnire, le Brsil, au nom du G-77/Chine, suggra la suppression des intituls de toutes les sections thmatiques figurant dans la Liste. La suggestion fut accepte. Par la suite, toutefois, et pour faciliter leur travail, les dlgus dcidrent de s'y rfrer sous l'appellation de "sections officieuses."
La Liste comprenait les "sections officieuses" suivantes:
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la Mondialisation mise au service du dveloppement durable;
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l'radication de la pauvret, agriculture et moyens de subsistance durables;
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le changement des modes non viables de consommation et de production;
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la promotion de la sant travers le dveloppement durable;
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L'nergie, le transport et la protection de l'atmosphre;
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la conservation et la gestion des ressources naturelles pour le dveloppement;
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la gestion des ressources en eau douce de la plante;
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le dveloppement durable des PEID et la gestion des ocans, des ressources marines et des littoraux;
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les moyens d'excution, le financement, le transfert des technologies et, la science, ducation et le renforcement des capacits;
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les initiatives de dveloppement durable pour l'Afrique et la lutte contre la dsertification; et
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le renforcement de la gouvernance pour le dveloppement durable aux niveaux national, rgional et international.
NDLR: Dans la partie ci-aprs, les intituls dsignant les sections officieuses sont ainsi formuls, uniquement pour des raisons pratiques, et cette formulation ne reflte ni les termes utiliss durant la session ni la prsentation des dites sections dans le texte final.
La mondialisation: Cette section officieuse englobe: l'accs du public l'information; la responsabilit du patronat; les subventions qui distordent les marchs; les exceptions des traitements duty-free et quota-free des exportations des pays les moins avancs (PMA); la transparence et l'imputabilit de l'OMC et la promotion de son agenda de Doha pour le dveloppement; le foss dans le domaine de la technologie numrique; et les partenariats.
Le dbat autour de ce thme se focalisa sur le commerce international en tant qu'outil pour la rduction de la pauvret, les pays en dveloppement mettant l'accent sur l'importance de l'accs aux marchs et sur la ncessit d'abolir les subventions qui faussent le commerce.
La Rpublique de Core, la Turquie, le Canada et les Etats-Unis s'opposrent l'insertion de rfrences la responsabilit du monde de l'entreprise. Le G-77/Chine proposa l'adjonction de rfrences la responsabilit des compagnies transnationales et autres institutions d'envergure mondiale. Diverses propositions furent avances concernant l'OMC: le Japon s'opposa l'insertion de toute rfrence la concernant; la Suisse mit en exergue l'importance des dimensions environnementales des processus conomiques et de l'intgration des cots; et Samoa attira l'attention sur le programme de travail de Doha pour les PEID.
L'Eradication de la Pauvret: Les propositions concernant ce thme et figurant dans la Liste englobent: le lancement d'initiatives visant la dissmination de technologies sres et abordables, l'inversement du dclin du financement public, la rduction de l'analphabtisme, l'amlioration de l'accs des pauvres la terre et aux ressources en eau, et l'impulsion de la productivit des sols et des ressources en eau; la lutte contre le HIV/SIDA; la promotion du dveloppement, de la disponibilit alimentaire et de l'ducation dans les zones rurales; la concrtisations de l'objectif de la Dclaration du Millnaire concernant la rduction de la pauvret; et le renforcement de l'infrastructure rurale et des systmes de crdit.
Le dbat autour de ce thme fut ax sur la structure du texte et sur les domaines sur lesquels l'action doit tre focalise. S'agissant de la structure, la Norvge et l'Egypte suggrrent de faire de la lutte contre la pauvret, le thme dominant travers l'ensemble du texte. L'Afrique du Sud proposa l'insertion d'une rfrence aux objectifs devant tre atteints pour la ralisation de la rduction de la pauvret, en guise de chapeau, devant chacune des sections officieuses. Les domaines de focalisation identifie sont ceux: de l'agriculture, de la sant et de l'ducation. Le Saint -Sige exprima sa prfrence pour un renforcement des programmes existants; l'Islande mit l'accent sur l'importance de la mobilisation des politiques et des capitaux; l'Iran mit en avant la ncessit de soins de sant abordables et une attention au problme du HIV/SIDA; et la Turquie remit en question la trop forte focalisation sur les zones rurales au dtriment des zones urbaines.
Les Modes Non Viables de Consommation et de Production: La Liste du Prsident proposait des instruments susceptibles de permettre l'volution de ces modes, notamment: la technologie, le commerce et les politiques ducationnelles; les mesures incitatives bases sur la loi du march; l'limination des subventions; l'encouragement de la recherche; l'adoption de codes volontaires; la mise en place de stratgies de gestion des dchets; la mise contribution des media; l'efficience nergtique; les outils d'information des consommateurs; et la promotion de nouvelles valeurs.
Au cours du dbat qui suivit, les dlgus appelrent, pour la plupart, l'introduction d'claircissements ou de nouvelles propositions portant sur: la scurit alimentaire; le rle des femmes; l'radication de la pauvret urbaine; la diversification des conomies travers l'entreprenariat et l'adoption d'approches bases sur la loi du march; l'intgration du savoir traditionnel; la capacit d'accueil de la plante; et, le financement du secteur public, titre de phase transitoire dans les pays en dveloppement. Une objection fut introduite l'encontre d'une proposition appelant la suppression des rfrences l'OMC.
La Sant: Dans la Liste, les propositions concernant cette section officieuse englobaient: le lancement d'initiatives visant la rduction du plomb des carburants dans les pays en dveloppement, la mise en place de programmes de dimension rgionale, pour l'amlioration de la qualit de l'air ambiant dans les espaces extrieurs et intrieurs, et les partenariats entre le secteur priv et le secteur public pour la dissmination des technologies adaptes au domaine de l'assainissement et de la gestion des dchets. La section officieuse couvre galement: les normes devant tre observes dans le domaine de l'eau; les normes devant tre observes dans les domaines de l'alimentation et de l'levage; l'horizon 2012 fix par la CDD pour l'accs une eau salubre et abordable et l'assainissement; la capacit des systmes sanitaires; les maladies, en particulier celles des voies respiratoires, le HIV/ SIDA, la dengue et la malaria.
Le dbat autour de cette section officieuse se focalisa sur les nouvelles propositions devant tre incluses concernant le problme de la pollution de l'air et de l'eau, portant en particulier sur la qualit de l'air ambiant des espaces intrieurs et extrieurs, ainsi que le traitement des eaux uses et la contamination des eaux souterraines par l'arsenic. La question de la pollution transfrontalire marine fut galement souligne, tout comme celle du rle des femmes dans le domaine de la scurit alimentaire, et l'accs une alimentation saine, adquate au plan nutritionnel et approprie au plan culturel.
Les sujets de sant et de scurit professionnelles et de l'entreposage des dchets mdicaux furent galement mis en exergue. L'Afrique du Sud appela un programme d'action anti- HIV/SIDA, assorti d'objectifs de rduction des taux d'infection. Un certain nombre de pays en dveloppement appuya les dispositions en faveur du savoir traditionnel, des systmes de sant base sur les plantes et les droits patents.
S'agissant des objectifs, l'UE proposa l'utilisation des indicateurs de l'OMC dans les efforts nationaux de prvention, de surveillance et de traitement des maladies. Le Chili appuya les objectifs de rduction de la mortalit infantile et maternelle.
L'Energie: Cette section officieuse renferme plusieurs propositions ayant trait la question nergtique et identifiant un certain nombre d'actions urgentes, notamment le lancement: d'une alliance mondiale pour l'nergie renouvelable; d'un partenariat international pour le financement de la mise en phase du secteur de l'nergie avec le dveloppement durable; d'une initiative globale pour l'encouragement de l'utilisation du gaz naturel; d'un programme de travail visant orienter les systmes nergtiques, partout dans le monde, vers une plus grande viabilit; d'un mcanisme charg de fournir l'assistance financire ncessaire l'essor de l'infrastructure dans les pays en dveloppement; d'une initiative mondiale pour la promotion de l'investissement dans les systmes de transport public; et d'une initiative mondiale pour le renforcement des capacits dans le domaine des technologies base sur les combustibles sans plomb.
Le principal problme soulev propos de ce thme, porta sur la structure du texte. Aprs avoir, dans un premier temps, apport son appui l'ide de traiter l'nergie comme un thme intersectoriel, le G-77/Chine, reconsidra sa position, plusieurs pays membres soulignant l'importance du secteur de l'nergie pour la rduction de la pauvret. L'Arabie Saoudite souligna la ncessit de traiter l'nergie comme thme intersectoriel, comme de tradition au sein de la CDD. Les PEID s'opposrent cette approche, et mirent en relief la vulnrabilit de ses membres face la variabilit climatique. Parmi d'autres sujets soulevs: les systmes de transport, y compris les systmes motoriss et de transit de masse; les combustibles fossiles propres, la promotion de l'nergie hydrolectrique et du gaz naturel; la diversification de l'approvisionnement nergtique; l'nergie renouvelable; l'lectrification des zones rurales; et le renforcement des capacits dans le domaine de l'efficience technologique.
La Gestion des Ressources Naturelles: Cette section officieuse couvre un ventail de sujets, dont celui: de la biodiversit; des droits de proprit intellectuelle; des cosystmes montagneux; le transit transfrontalier des dchets dangereux et des matriaux radioactifs; des catastrophes naturelles; de la dgradation des sols et de la gestion des terres; des forts; de la scurit chimique; de la gestion des dchets; de la mise en application des diverses conventions; et, de la concrtisation de l'objectif de dveloppement international consistant inverser la tendance actuelle des pertes de biodiversit, d'ici l'horizon 2015.
Plusieurs nouvelles propositions furent avances concernant, entre autres: la ncessit d'un cadre juridique rgissant les droits de proprit intellectuelle relatifs au savoir traditionnel; l'utilisation et la gestion des forts, y compris l'laboration d'un instrument juridique contraignant; l'co-tourisme; la gestion des ressources sur une base cosystmique; la vulnrabilit par rapport aux catastrophes naturelles; les effets des changements climatiques; les dchets dangereux et la gestion des dchets; les cosystmes montagneux; les zones arides et la dsertification; et les activits minires.
L'Eau Douce: La Liste du Prsident met en exergue: les avantages revenant aux riverains des rivires; la fourniture des ressources en eau; les arrangements concernant la gouvernance; les initiatives de coopration rgionales dans les domaines des cours d'eau internationaux; la lgislation et la gestion locale de l'eau; le suivi et l'valuation de la qualit, de la quantit et de l'utilisation des ressources en eau; l'accs l'eau; le renforcement des capacits; et la gestion des scheresses et des inondations.
Au sujet de cette section officieuse, l'Egypte et la Turquie appuyrent la mise en uvre des objectifs de la Dclaration du Millnaire, et l'UE appela l'tablissement de l'horizon 2015, pour la ralisation de l'accs de tous l'assainissement.
L'UE proposa l'adoption, sous forme de paquet indivisible, les recommandations de la Confrence Internationale sur l'Eau. Le G-77/ Chine dsapprouva. D'autres intervenants devaient appeler l'instauration d'un cadre rgissant la question de l'eau, la mise en place de mcanismes pour l'laboration des politiques en la matire, l'laboration de plans d'action locaux, l'adoption d'une approche rgionale, des programmes de dessalement des eaux et une attention aux effets ngatifs des grands projets d'infrastructure aquatique. Le Mexique appela la fixation de dates et d'objectifs pour la mise en uvre des programmes. Le Canada encouragea une certaine prudence dans l'utilisation des plans de gestion intgre inscrits dans des calendriers prcis. Des propositions furent galement avances au sujet de la pollution d'origine industrielle, de l'eau propre pour les usagers en aval, du rle des forts dans la conservation de l'eau, des projets locaux lis l'eau, de la mise en place d'une base de donne sur les ressources en eau et sur les technologies utilises dans le domaine de l'assainissement.
Les Ocans et les Zones Marines et Ctires: Les proccupations couvertes dans cette section officieuse, intressaient: la gestion des pches; la protection de l'environnement marin contre les activits bases sur la partie terrestre; les systmes d'alerte prcoce; la gestion des zones marines et ctires protges; la vulnrabilit des pays en dveloppement; la coopration rgionale. La section officieuse tait galement focalise sur le Programme d'Action de la Barbade et sur le Processus Consultatif de l'AGNU sur le thme des Ocans.
Dans le dbat autour de ce sujet, la Papouasie Nouvelle Guine, au nom de l'AOSIS, ainsi que l'Australie et Maurice, exprimrent leur appui en faveur de la section officieuse. L'Egypte et la Nouvelle Zlande appelrent une raffirmation de la Convention des Nations Unies sur le Droits de la Mer, en tant que cadre juridique rgissant la gestion des ocans. Le Japon proposa l'insertion d'une disposition concernant la mise en application des conventions de l'OMI sur la scurit et la prvention de la pollution marine. L'Islande et la Norvge notrent que le libell portant sur le Processus Consultatif de l'AGNU prjugeait des rsultats de sa prochaine 57me session.
D'autres propositions portrent sur: la gestion des pches, les zones humides, la paltuviers, les forts pluvieuses, et, les zones conomiques exclusives, et appelrent: une gestion intgre base sur les cosystmes; l'initiative mondiale sur la gestion des dchets et de leur entreposage; les mcanismes de prvention de l'utilisation des espces vivant en captivit dans les rserves; les valuations base scientifique de l'tat des ocans; l'accs des pays ctiers aux recherches scientifiques menes l'intrieur de leurs juridictions marines nationale et rgionale; les valuations de l'impact environnemental au niveau rgional; et, la suppression des rfrences aux biens communs mondiaux.
Les Moyens de Mise en uvre: Cette section officieuse traitait des questions de financement, du transfert des technologies, et, de la science, de l'ducation et du renforcement des capacits. Les lments compris dans le point de la Liste consacr au financement taient: la ncessit de concrtiser les objectifs approuvs Rio; l'APD accorde aux PMA; la dette; la reconstitution du fonds du FEM; les aspects ayant trait l'environnement macroconomique; et les propositions concernant le fonds fiduciaire et l'investissement priv. Au sujet du transfert des technologies, la Liste se focalise sur le transfert des technologies cologiquement rationnelles (TER) aux pays en dveloppement, y compris les partenariats requis avec, et les mesures incitatives pour, le secteur priv, l'octroi de brevets, l'tablissement de rseaux, et, l'amlioration de la productivit industrielle. Au sujet de la science, de l'ducation et du renforcement des capacits, la Liste proposait la mise en place, au niveau mondial, dans le domaine du renforcement des capacits, les partenariats, les cadres et les programmes ncessaires, y compris pour la promotion des femmes.
Le dbat autour du sujet des finances fut ax sur les instruments proposs pour le financement du dveloppement durable, en particulier: l'accs aux marchs et au commerce international; l'initiative en faveur des Pays Pauvres Lourdement Endetts (PPLE); les ressources intrieures; l'APD; la rduction, l'allgement et l'annulation de la dette; le recyclage de la dette au profit de projets de dveloppement; et les taxes sur le carbone. Le FEM fut propos comme principal mcanisme de financement des projets de dveloppement durable mens par les pays en dveloppement. Pour leur part, les pays en dveloppement plaidrent pour la cration d'un fonds fiduciaire. Le Zimbabwe nota que la proposition concernant la cration d'un fonds spcifique l'environnement avait t rejete Rio, et que le FEM s'est avr incapable de financer l'ensemble des initiatives de dveloppement durable envisages. D'autres propositions mirent l'accent sur: l'tablissement de stratgies nationales de dveloppement durable; le besoin de politiques macro-conomiques intrieures; de processus dcisionnels bass sur la science; la simplification des politiques et des procdures du FEM.
Dans l'examen du point concernant le transfert des technologies, le G-77/Chine mit en relief les droits de proprit intellectuelle et l'UE souligna l'importance de l'application des capacits scientifiques et technologiques. Le Zimbabwe appela galement l'laboration du cadre devant rgir le transfert des technologies.
Dans l'examen du point concernant la science, l'ducation et le renforcement des capacits, le G-77/Chine proposa l'tablissement de centres d'excellences rgionaux pour le domaine de la technologie, et l'affectation d'une partie de l'APD l'ducation. L'UE mit en exergue, entre autres, l'importance de l'investissement dans l'information, de l'amlioration des cadres politiques et institutionnels, et de la coopration internationale dans le domaine du renforcement des capacits. Le Canada proposa la communaut ducationnelle comme dixime groupe social agr.
L'Afrique et la Dsertification: Dans cette section officieuse, les propositions portrent sur l'Afrique, la CCD et autres initiatives mondiales. S'agissant de l'Afrique, la Liste traite de l'amlioration de la productivit agricole, des mesures ncessaires garantir un accs abordable la technologie, de l'amlioration des systmes de transport public, de la promotion de la coopration rgionale, et du soutien ncessaire au Nouveau Partenariat pour le Dveloppement de l'Afrique (NPDA). S'agissant de la dsertification, la Liste tait axe sur la mise en application de la CCD, sur l'adquation et la prvisibilit des ressources financires, et sur le financement du FEM. Parmi d'autres aspects abords: les programmes de renforcement des capacits, y compris dans les domaines de la gestion de la pauvret, de la sant et des ressources, le dveloppement de petites et moyennes entreprises, et la mise disposition de ressources nouvelles et supplmentaires.
Dans l'examen de cette section officieuse, le G-77/Chine proposa de dfalquer les rfrences au NPDA et la CCD et, appuy par l'UE, le Canada et les Etats-Unis, encouragea l'octroi d'une prominence au MPDA. D'autres propositions encouragrent: l'insertion de rfrences la ncessit d'une agriculture approprie dans les zones arides; la considration des marchs et l'accs l'agro-industrie; et, au traitement de la dsertification dans son contexte global. La Fdration de Russie nota le problme juridique potentiel pos par la "proclamation" de la CCD, principal outil de l'radication de la pauvret.
La Gouvernance au service du Dveloppement Durable: L'examen des questions ayant trait ce thme se droula dans des sessions informelles, et inclut une sance d'exposs et de dbats donns par des reprsentants des agences des Nations Unies.
La section officieuse concernant la Gouvernance et le Dveloppement Durable: le mercredi soir, 6 fvrier, les dlgus prsentrent leurs commentaires initiaux sur la section officieuse concernant le thme de la gouvernance, de la Liste du Prsident.
La section officieuse appelle une srie d'actions telles que: la mise en uvre des stratgies nationales de dveloppement durable; la promotion des synergies entre le AEM; l'laboration d'un manuel pour la mise en application du dveloppement durable au niveau national; l'tablissement d'une commission sur la mise en application du Plan d'Action 21; la revue et la restructuration de l'architecture institutionnelle; l'amlioration du rle des institutions rgionales; l'tablissement d'une cour internationale du dveloppement durable; la garantie des droits des femmes et la cration d'un ministre de la jeunesse; et le renforcement du PNUE.
L'Argentine, au nom du G-77/Chine, souligna le besoin de procder l'valuation et l'assignation de nouvelles fonctions la CDD. L'Australie, le Canada, la Fdration de Russie, la Turquie et les Etats-Unis mirent en relief l'importance d'une gouvernance au service du dveloppement durable, au niveau national. Le Mexique souligna l'adoption d'une perspective long terme et suggra que le travail sur la gouvernance au service du dveloppement durable commence au niveau international.
Le Papier Officieux sur la Gouvernance au service du Dveloppement Durable: Une consultation informelle, de composition non limite, fut convoque le jeudi aprs-midi 7 fvrier, pour un dbat de fond sur ce thme. Il y eut, auparavant, une sance d'exposs sur la question de la rforme institutionnelle, donns par des reprsentants des agences des Nations Unies. Les Vice-prsidents Lars-Gran Engfeldt et Ositadinma Anaedu coprsidrent la consultation qui avait pour objectif, l'examen du papier officieux qu'on avait fait circuler le jeudi 31 janvier.
Le papier officieux contenait la liste non exhaustive des questions devant guider la discussion et concernant: la coordination inter-dpartementale nationale; la mise en application des dcisions intergouvernementales; la cohrence et l'harmonie entre les dcisions intergouvernementales des Nations Unies et celles des institutions financires internationales/OMC; la coordination entre les conclusions des confrences mondiales des annes 1990, de la Dclaration du Millnaire et du SMDD; les synergies entre les rsultats du FdD et du SMDD; la coordination politique entre la CDD et les diffrentes commissions fonctionnelles de l'ECOSOC; et, l'engagement des agences des Nations Unies impliques dans la mise en application.
La Sance d'Exposs: Les rformes engages au sein de diverses institutions furent dcrites par plusieurs orateurs: Sarbuland Khan, Chef de la Division de la Coordination des Affaires de l'ECOSOC, DESA; Alvaro Umaa, Directeur du Groupe charg de l'Environnement et du Dveloppement Durable, au PNUD; Adnan Amin, Directeur, Bureau du PNUE New York; et Qazi Shaukat Fareed, Directeur de l'Office des Affaires Inter-agences. Dans le dbat qui suivit, les dlgus soulevrent un certain nombre de proccupations concernant, notamment: le fait que l'ECOSOC n'ait pas fourni d'efforts de coordination et d'intgration vis--vis du travail de la CDD; et, le point de savoir comment les trois piliers du dveloppement durable pourraient tre intgrs par l'ECOSOC, compte tenu, en particulier, du fait que les Institutions de Bretton Woods oprent en "gardant une certaine distance" avec Nations Unies.
Le Dbat: le Coprsident Anaedu invita ensuite les participants prsenter leurs commentaires concernant le papier officieux des Coprsidents au regard des questions ayant trait au thme de la gouvernance au service du dveloppement durable, prcisant que les Coprsidents n'taient pas responsables de l'additif portant sur la section officieuse consacre au thme de la gouvernance et annex la Liste des Questions et Propositions soumises pour Discussion. Plusieurs dlgations, dont le G-77/ Chine, l'UE, le Canada, le Nigeria et la Tanzanie, soulignrent le rle non ralis des commissions rgionales. D'autres mirent en relief la gouvernance au niveau national, comme tant un lment essentiel de la gouvernance au service du dveloppement durable.
Le G-77/Chine proposa galement l'ventuelle implication des reprsentations du PNUD dans les stratgies nationales de dveloppement durable. La Hongrie nota le dilemme que risquent de poser les planifications parallles de ces stratgies. L'UE encouragea la considration des possibilits de renforcer le suivi du SMDD avec les rsultats du FdD. La Chine apporta son appui l'intgration du processus du GEI dans les discussions du SMDD. La Pologne proposa l'examen de la coordination avec les agences des Nations Unies. La Tanzanie appela la fourniture d'une base financire renforce et prvisible, au PNUE.
La Suisse appuya la proposition de changer la focalisation et les mthodes de travail de la CDD. L'Egypte, avec l'Afrique du Sud et le Canada, appela une participation accrue des ministres autres que ceux de l'environnement, dans les runions de CDD. La Suisse suggra le traitement des nouveaux dfis, tels que ceux poss par la mondialisation, les nouvelles technologies de communication, et la gntique.
Le dlgu des Nations Unies souligna entre autres la ncessit: d'institutions efficaces; de l'accs l'information; de la participation des acteurs sociaux; et de l'accs la justice. La Bolivie encouragea l'observation d'une certaine prudence quant la cration de nouvelles structures, l o n'existent ni capacits ni ressources pour la conduite des tches. L'Iran dclara que le projet gouvernance au service du dveloppement durable doit avoir des objectifs appropris et doit prendre en considration les questions en rapport, ayant trait au commerce international, au financement, la technologie, la coordination et la coopration, ainsi que l'accs des diffrents pays l'OMC. La Rpublique de Core suggra de se concentrer sur des options court terme, dans l'amlioration de la gouvernance. Le Canada fit remarquer que les pays qui ne sont pas dots d'une bonne gouvernance ne recevaient pas, en gnral, d'APD, mais plutt des aides d'urgences et une assistance militaire.
LE PAPIER DU PRESIDENT
Vendredi 8 fvrier, le Prsident Salim donna la Plnire un briefing sur les quatre documents labors sur la base des travaux de la runion. Il nota que le Rapport de Synthse du Prsident sur la Seconde Session Prparatoire refltait les discussions menes au cours de la session. Salim souligna la ncessit d'un engagement politique ferme et exprima l'espoir de voir les Chefs d'Etat et de Gouvernement participer tous au Sommet de Johannesburg. Au sujet du deuxime document, Rsum des Sances de Dialogue avec les Acteurs Sociaux, Salim identifia le principal rsultat comme tant l'identification de l'objectif consistant mettre en place de nouveaux partenariats mondiaux responsables, innovants et quitables dans tous les domaines programmatiques du Plan d'Action 21, ainsi que du cadre ncessaire l'amlioration de la participation des diffrentes parties prenantes et aux interactions avec les gouvernements. A cette fin, un troisime document, Propositions concernant les Partenariats/Initiatives visant renforcer la Mise en Application du Plan d'Action 21, fut prsent.
Salim introduisit de manire enthousiaste le quatrime document, Papier du Prsident, qui doit servir de plate-forme aux ngociations du PrepCom III. Il nota que le papier englobait les conclusions des runions des commissions prparatoires sous-rgionales et rgionales, ainsi que les contributions apportes par les Dialogues avec les Acteurs Sociaux et la discussion de la Liste du Prsident, mme si le thme de la gouvernance ne sera trait qu'au PrepCom III.
L'orateur mit en exergue l'objectif majeur du Sommet, savoir, l'radication de la pauvret, et souligna que compte tenu de la diversit des points de vue, le Papier du Prsident doit tre un programme la fois faisable et grable, et non un autre Plan d'Action 21, invitant l'laboration d'un programme d'action apte donner substance additionnelle au Plan d'Action 21. Aprs cette prsentation, le Prsident Salim ajourna la sance du matin pour donner aux dlgations, le temps d'examiner les documents en question.
Le Papier du Prsident comprend neuf chapitres portant les intituls suivants: introduction; radication de la pauvret; changement des modes non viables de consommation et de production; protection et gestion de la base des ressources naturelles du dveloppement conomique et social; le dveloppement durable dans un monde en cours de globalisation; sant et dveloppement durable; dveloppement durable des PEID; initiatives de dveloppement durable pour l'Afrique; moyens de mise en uvre; et renforcement de la gouvernance pour le dveloppement durable, aux niveaux national, rgional et international.
Introduction: Ce chapitre raffirme l'engagement l'gard des principes de Rio adopt par la CNUED, et de la pleine mise en application du Plan d'Action 21, du Programme de la Suite de la Mise en uvre du Plan d'Action 21 de 1997, et des objectifs de la Dclaration du Millnaire. Il souligne la ncessit d'un environnement international favorable au soutien des efforts nationaux, reconnat les lacunes constates dans la mise en uvre du Plan d'Action 21 et que la pauvret, les modes de vie non durables et la dgradation environnementale restent un dfi relever. Il appelle aussi une volont politique renouvele.
Eradication de la pauvret: Ce chapitre souligne que la lutte contre la pauvret, l'radication de la famine et l'adoption de moyens de subsistance viables sont des composantes cruciales pour la ralisation du dveloppement durable. Il propose:
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la mise en application d'un plan d'action mondial visant rduire de moiti, le nombre des populations n'ayant pas accs une eau potable salubre;
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l'amlioration de l'accs l'nergie dans les zones rurales, la promotion de l'agriculture durable et la prise de toutes les mesures permettant de s'assurer de la scurit alimentaire;
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la fourniture de financements et d'investissements pour les plans de dveloppement rural;
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l'intgration de la lutte contre la dsertification dans les programmes d'radication de la pauvret;
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la promotion de l'accs des pauvres la terre et l'eau, ainsi que la rforme des rgimes fonciers;
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la fourniture d'un accs l'ducation et aux services sociaux de base, dans les zones rurales;
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l'largissement de la scurit foncire aux pauvres des zones urbaines et l'amlioration des implantations humaines inadquates, pour 100 millions de personnes, conformment aux objectifs retenus par Habitat II et l'ordre du jour du processus d'Habitat; et
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le renforcement des services de sant de base et l'intgration de la lutte contre les HIV/SIDA dans les programmes de rduction de la pauvret et des stratgies de dveloppement durable et de croissance conomique.
Changement des Modes Non Durables de Consommation et de Production: Ce chapitre englobe les aspects ayant trait l'nergie, souligne que le dveloppement durable ne peut tre ralis sans changements fondamentaux dans la manire dont les socits industrielles produisent et consomment, et appelle:
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une action urgente dans les pays industrialiss, pour la prise de mesures visant amliorer la prise de conscience des consommateurs, pour l'impulsion du rle des media et pour la fourniture d'incitations l'industrie, l'encouragement de la recherche sur le dveloppement durable et l'amlioration de la responsabilit et de l'imputabilit du nom de l'entreprise;
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la ralisation d'une amlioration de l'efficacit de l'nergie et des ressources dans les pays industrialiss, d'ici 2012, d'une diversification de l'approvisionnement nergtique et d'un accroissement de 5%, la quote-part de l'nergie renouvelable, d'ici 2010, d'un encouragement de l'utilisation du gaz naturel, de la rduction des distorsions de march dans le secteur de l'nergie et la promotion du soutien de la mise en uvre des recommandations de la CDD-9, concernant l'nergie;
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l'limination des subventions prjudiciables et de celles qui faussent les marchs;
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au soutien des centres nationaux de promotion d'une production propre nationale et de la diffusion des technologies pertinentes;
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l'encouragement d'initiatives industrielles volontaires, y compris la certification, l'information des consommateurs et autres outils;
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la promotion de l'investissement dans les transports publics de masse;
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la fourniture d'un soutien international aux initiatives petite chelle de recyclage des dchets et de gestion des dchets urbains;
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la promotion de la ratification et de la mise en application des instruments internationaux rgissant le secteur chimique;
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au renforcement des capacits et au transfert des technologies aux pays en dveloppement et aux pays en transition conomique dans le domaine de la conservation et de l'efficience nergtique
Protection et Gestion de la Base des Ressources Naturelles du Dveloppement Economique et Social: Les mesures particulires contenues dans ce chapitre sont subdivises dans quatre sous-chapitres.
Le sous-chapitre consacr au thme de l'eau appelle:
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l'amlioration de l'quit et de l'efficacit dans l'utilisation des ressources en eau;
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au soutien des pays en dveloppement dans l'laboration des stratgies, des plans et des programmes de dveloppement intgr des bassins versants;
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l'amlioration des arrangements institutionnels et de la mobilisation des ressources pour le renforcement des capacits et du partages des technologies;
-
au soutien des pays en dveloppement dans le suivi des ressources en eau; et
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au soutien de l'initiative de l'Anne Internationale de l'Eau (2003).
Le sous-chapitre consacr au thme des ocans et de l'environnement marin appelle:
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l'application de la Convention des Nations Unies sur le Droits de la Mer, et au soutien des arrangements en faveur de la protection de l'environnement marin contre les activits bases sur la partie terrestre, et des agreements ayant trait la pche;
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au soutien des conventions de l'OMI sur la scurit et la lutte contre la pollution;
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l'endossement d'un plan d'action global pour la mise en uvre des pratiques de pche responsable;
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la promotion des valuations de l'impact environnemental;
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au soutien, en particulier, des PEID dans l'utilisation durable des pcheries;
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la promotion de la conservation de la biodiversit marine et ctire;
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au renforcement des capacits dans le domaine des sciences marines et du transfert des technologies; et
-
la promotion d'une coordination internationale efficace.
Dans les sous-chapitres consacrs aux questions ayant trait au climat, l'atmosphre et la couche d'ozone, le papier appelle:
-
au soutien des pays vulnrables dans l'attnuation des changements climatiques;
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l'tablissement d'un mcanisme mondial d'alerte prcoce et la promotion des niveaux de prparation aux catastrophes, utilisant, entre autres le savoir indigne;
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la garantie de l'entre en vigueur du Protocole de Kyoto et au soutien des pays en dveloppement dans la mise en uvre de la CCCC;
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au soutien de la recherche et des tudes d'valuation dans le domaine climatique, en particulier, pour la rgion Arctique et sa population indigne; et
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au soutien des pays en dveloppement dans leurs efforts de mise en conformit avec le Protocole de Montral.
Le sous-chapitre consacr la dgradation des sols appelle:
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la promotion de l'agriculture durable travers davantage de financements publics, des mesures d'encouragement, des rformes foncires, la scurit des droits fonciers et la lutte contre les cultures illicites;
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la mise en application de la CCD, en sa qualit de convention pour le dveloppement durable mondial;
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au soutien des programmes d'action nationaux de la CCD, y compris l'amlioration du suivi et des systmes d'alerte prcoces; et
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la sollicitation du FEM, d'accepter d'tre le mcanisme de financement de la CCD.
Le reste des sous-chapitres proposent:
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la protection de tous les cosystmes, notamment le soutien du dveloppement durable des cosystmes montagneux;
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l'inversion des tendances actuelles des pertes de biodiversit, d'ici 2015;
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la mise en application de la CDB;
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la garantie que les avantages tirs des matriaux gntiques sont quitablement partags avec les communauts locales et indignes;
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l'impulsion de la mise en uvre du Plan d'Action du Forum des Nations Unies sur les Forts, ainsi que de la coopration dans le domaine forestier; et
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le traitement des effets adverses du dveloppement des activits minires.
Le Dveloppement durable dans un Monde en Globalisation: Ce chapitre note les proccupations selon lesquelles la mondialisation est en train de mener la marginalisation d'un certain nombre de pays et d'accrotre l'instabilit dans le systme conomique et financier international. Il appelle des mesures telles que:
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l'encouragement de la coordination des politiques macroconomique et de leur gestion, et la promotion de la cohrence entre les Nations Unies, les Institutions de Bretton Woods et l'OMC;
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la promotion d'un systme commercial multilatral universel, rglement, ouvert, non-discriminatoire et quitable;
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la mise en application des rsultats de la confrence des ministres de l'OMC de Doha;
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la promotion de la responsabilit et de l'imputabilit du monde de l'entreprise;
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l'amlioration de l'accs prfrentiel des PMA aux marchs, y compris pour les produits agricoles et travers la rduction des subventions qui faussent le march;
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la mise en place de mesures d'encouragement gouvernementales en faveur du secteur priv, aux fins d'impulser les flux de l'investissement extrieur direct (IED) vers les pays en dveloppement, et d'amener l'IED soutenir davantage le dveloppement durable; et
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la promotion des partenariats public-priv et des initiatives volontaires visant encourager les acteurs conomiques assumer leurs responsabilits sociales et environnementales.
La Sant et le Dveloppement Durable: Notant que bon nombre de problmes sanitaires sont causs ou exacerbs par la pollution de l'air et de l'eau, le bruit, le surnombre, l'inadquation de l'approvisionnement en eau, la faiblesse des systmes d'assainissement, les mauvaises conditions de l'entreposage des dchets, la contamination chimique, l'empoisonnement et les produits dangereux associs l'augmentation de la densit dmographique des villes, le chapitre appelle:
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au renforcement des capacits des systmes sanitaires en matire de prestation de sant de base et de la rduction des menaces poses la sant environnementale;
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au soutien des programmes visant promouvoir la recherche et l'radication des menaces poses la sant, comme la malaria, la tuberculose, la dengue et autres maladies endmiques, parasitaires et infectieuses;
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la lutte contre le HIV/SIDA, en tant que partie intgrante de toutes les stratgies de rduction de la pauvret, du dveloppement durable et de croissance conomique;
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au soutien et au renforcement des efforts visant la suppression du plomb dans l'essence et la rduction du sulfure et du benzne dans les carburants et des particules des gaz d'chappement des vhicules;
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l'utilisation du lieu de travail, comme base de la lutte contre les problmes de sant; et
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la promotion de l'utilisation des mdecines traditionnelles bases sur les plantes et s'assurer d'une protection efficace des droits de proprit intellectuelle relatifs au savoir traditionnel.
Dveloppement Durable des Petits Etats Insulaires en Dveloppement: Ce sous-chapitre identifie les principales contraintes auxquelles sont confronts les PEID, notamment, l'loignement, la dispersion gographique, la marginalisation, la vulnrabilit aux catastrophes naturelles, les changements climatiques, la fragilit cologique, l'exposition aux chocs conomiques, l'exigut des marchs intrieurs, et la limitation des ressources naturelles. Il appelle:
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au soutien des initiatives visant acclrer la mise en application nationale et rgionale du Programme d'Action de la Barbade;
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au soutien des organisations rgionales de gestion des pches;
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au soutien des PEID et des Etats ctiers en dveloppement dans la dfinition et la gestion durable de leurs Zones Economiques Exclusives et l'expansion de leur plate-forme continentale;
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au soutien des PEID dans leurs efforts visant s'ajuster la mondialisation et la libralisation du commerce;
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l'acclration de la mise en place du programme mondial pour la durabilit nergtique, d'ici 2004;
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la promotion d'un tourisme adapt au dveloppement durable et menant l'essor des initiatives communautaires;
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la fourniture d'une aide aux communauts des PEID souffrant des consquences des catastrophes naturelles et autres situations d'urgence;
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au soutien d'une mise en opration prcoce des indices de vulnrabilit environnementale; et
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la promotion d'une initiative mondiale visant aider les pays vulnrables dans la mobilisation de toutes les ressources ncessaires l'adaptation aux changements climatiques et autres vnements climatiques extrmes.
Initiatives de Dveloppement Durable pour l'Afrique: notant que le dveloppement durable en Afrique a t, ces 10 dernires annes, plutt vasif, et que la plupart des pays de la rgion continuent tre marginaliss et soumis aux effets ngatifs de la mondialisation, ce chapitre appelle:
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la promotion de l'tablissement des mcanismes ncessaires une mise en uvre immdiate et totale du NPDA;
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au soutien et la promotion du processus de la Confrence Internationale de Tokyo sur le Dveloppement Africain;
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au soutien de l'initiative mondiale pour la mise disposition des ressources technologiques et financires et du renforcement des capacits, en faveur de l'intgration des communauts conomiques rgionales et sous-rgionales africaines;
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l'encouragement de l'augmentation du soutien international financier et autres pour la lutte contre le HIV/SIDA;
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au doublement de la productivit agricole en Afrique, de manire s'assurer de la scurit alimentaire et des opportunits d'expansion des marchs;
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la promotion de la restructuration de l'aide internationale et l'tablissement de niveaux d'aide appropris et efficaces pour la rduction de la dpendance, la promotion des objectifs de l'essor social et le renforcement des efforts visant rendre les conomies africaines plus stables et plus comptitives; et
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la promotion du dveloppement des petites et moyennes entreprises travers une combinaison de services appropris de soutien financier et technique.
Les Moyens de Mise en uvre: Les mesures particulires contenues dans ce chapitre sont rparties en plusieurs sous-chapitres.
Le Financement: Ce sous-chapitre appelle:
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l'encouragement des pays industrialiss fournir des efforts concrets pour la ralisation de l'objectif de 0,7% du PNB pour l'APD, d'ici 2010, y compris de celui de 0,15-0.20% du PNB, en faveur des pays les moins avancs;
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l'amlioration des capacits d'absorption et de gestion financire des pays rcipiendaires, dans l'utilisation de l'aide;
-
l'encouragement des fondations prives et des institutions de la socit civile, travers des incitations fiscales, fournir leur assistance aux pays en dveloppement;
-
la cration d'un fonds fiduciaire pour la fourniture de ressources financires ncessaires la mise en application du Plan d'Action 21;
-
l'amlioration des politiques de crdit des institutions financires internationales; et
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la mise en uvre et l'largissement de l'initiative en faveur des PPLE.
Le Commerce International: Ce sous-chapitre propose:
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l'amlioration de l'accs des exportations des pays en dveloppement aux marchs mondiaux;
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la rduction des subventions l'export et des mesures intrieures faussant le commerce; et,
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au traitement des problmes des pays dpendant des matires premires.
Le Transfert des Technologies: Ce sous-chapitre appelle:
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la promotion de la mise au point, du transfert et de la diffusion des TER pour les pays en dveloppement et les pays en transition conomique;
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fournir aux pays en dveloppement l'accs aux TER appartenant au domaine public;
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au soutien des pays en dveloppement dans l'instauration d'un environnement intrieur favorable l'investissement et au transfert des technologies; et
-
la promotion d'un rgime de brevets apte la reconnaissance du savoir traditionnel.
La Science et l'Education: Ce sous-chapitre appelle:
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la facilitation du renforcement des capacits scientifiques et techniques travers la collaboration et les partenariats;
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la promotion et un avancement formel, non-formel et informel de l'ducation et de la conscientisation du public;
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au renforcement des institutions d'ducation, de recherche et de dveloppement, dans les pays en dveloppement; et
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au soutien de la promotion des femmes et des filles.
Le Renforcement des Capacits: Ce sous-chapitre propose:
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la promotion des partenariats ncessaires l'initiative mondiale de renforcement des capacits;
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l'encouragement d'un soutien international en faveur des centres d'excellence rgionaux pour l'ducation et la recherche; et
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la promotion de programmes de renforcement des capacits, bass sur l'investissement public et l'engendrement de la croissance au sein des communauts.
L'Information au Service des Processus Dcisionnels: Ce sous-chapitre suggre des actions pour:
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le renforcement des services de statistiques et des services analytiques nationaux et rgionaux;
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l'encouragement de l'laboration des indicateurs nationaux de dveloppement durable; la promotion de l'utilisation des applications techniques satellitaires; et
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le soutien de l'laboration des indicateurs de rduction des catastrophes, en plaant un accent particulier sur la vulnrabilit conomique, sociale et environnementale face aux alas.
Renforcement de la Gouvernance pour le Dveloppement Durable: Ce chapitre sera labor au cours du PrepCom III.
L'ETAT D'AVANCEMENT DES PREPARATIFS DU PREPCOM IV ET DU SOMMET
Le jeudi matin, 7 fvrier, l'Indonsie et l'Afrique du Sud prsentrent des rapports sur les prparatifs du PrepCom IV et du SMDD. La dlgation indonsienne prsenta une vido sur les activits de prparation du PrepCom IV, prvu Jakarta, du 27 mai au 7 juin 2002 et indiqua que compte tenu du fait que le la Journe Mondiale de l'Environnement tombe le 5 juin, une exposition sera organise en marge de la runion du 4 au 7 juin.
L'Afrique du Sud donna un aperu sur les prparatifs du Sommet et sur la logistique en cours de mise en place pour les vnements qui vont impliquer pas moins de 65.000 participants au Palais des congrs de Sandton et dans d'autres sites autour de Johannesburg. La dlgation sud-africaine dcrivit les services et les facilits qui seront mis la disposition des dlgus gouvernementaux et des ONG, les manifestations culturelles et sociales prvues en marge du Sommet.
LE ROLE DES MEDIA DANS LE DEVELOPPEMENT DURABLE: Le mercredi aprs-midi 6 fvrier, une sance de discussion spciale sur le rle des media, fut organise, avec la participation du Dpartement des Nations Unies charg de l'Information Publique (DIP) et d'acteurs mdiatiques de premier plan. Le modrateur Shashi Tharoor, DIP, posa plusieurs questions aux confrenciers: Comment les media peuvent-ils crer une prise de conscience, si l'on reconnat par ailleurs que le terme dveloppement durable n'est pas ce qu'il y a de plus convivial? Comment les media devraient-ils apporter leur soutien l'ordre du jour du dveloppement durable? Les media s'intressent-ils uniquement la couverture des vnements spectaculaires et des catastrophes et pas du tout aux histoires qui sont d'utilit pour vous? Les panlistes taient: James Laurie, Vice-prsident de News and Current Affairs, Star TV (Chine), Barbara Pyle, Ex-vice-prsidente de l'Environmental Programming, la Turner Broadcasting (Etats-Unis); Simone Duarte, Chef du Bureau NewYorkais de Globo TV (Brsil); Snuki Zikalala, Executive Editor of News, la South African Broadcasting Corporation (Afrique du Sud); et Tim Hirsch, Senior Environmental Correspondent, BBC (Royaume-Uni).
Au cours d'un segment question-rponse, l'audience posa aux confrenciers des questions sur le rle des nouveaux media, tels que Internet, sur le besoin de media engags et sur la responsabilit personnelle des journalistes, et suggra diverses manires d'engager les media dans une couverture du Sommet, qui va au-del de l'approche quelque peu myope base sur le sacro-saint principe selon lequel "l'information doit tre vendeuse."
Les confrenciers indiqurent que le thme dveloppement durable n'en sera pas moins "dur vendre" mais qu'un ordre du jour focalis et concret, Johannesburg, aura plus de chance d'tre couvert par les media. Tous taient d'avis, cependant, que le dbat avait t des plus stimulants et des plus utiles. Le modrateur Tharoor conclut la sance par un briefing sur les efforts fournis par les Nations Unies pour susciter l'intrt l'gard du Sommet
LA PLENIERE DE CLOTURE
Le vendredi aprs-midi, 8 fvrier, le Prsident Salim invita la Commission, agissant en qualit de Comit Prparatoire du SMDD, transmettre le Papier du Prsident au PrepCom III, pour servir de plate-forme aux ngociations. La Commission accepta la proposition du Prsident puis les dlgus prsentrent leurs dclarations d'ordre gnral.
Un certain nombre de pays, dont l'Australie, la Chine, Maurice, la Fdration de Russie, Samoa, l'Afrique du Sud et Trinit et Tobago, dclarrent que le papier fournissait une bonne plate-forme pour les ngociations du PrepCom III. Le Canada, avec la Suisse, fit remarquer que la question des produits chimiques n'y est pas adquatement aborde et rappela au Secrtariat le document crit soumis ce sujet. L'Australie, exhorta que les sujets tels que ceux des produits chimiques et de la place de la perspective fminine doivent tre rinsrs dans le texte, au PrepCom III. Le Kirgizsthan fit remarquer que le document concernant le FdD ne contenait de rfrences ni au Plan d'Action 21 ni au Sommet. La Suisse attira l'attention sur le dveloppement durable des zones montagneuses.
L'Espagne, au nom de l'UE, appela une focalisation sur un ensemble cohrent et cibl de priorits, prsentant un quilibre entre les intrts des groupes et des rgions, et traitant des trois piliers du dveloppement durable. La Norvge approuva la prominence accorde l'radication de la pauvret et aux objectifs de la Dclaration du Millnaire. Appelant des formulations plus fortes dans le Papier du Prsident, le Japon mit en exergue l'amlioration des pratiques de l'pargne nergtique et du recyclage, la promotion de l'ducation environnementale et le renforcement de l'accs, entre autres, l'eau douce, la scurit alimentaire et l'agriculture durable.
La Hongrie fit remarquer que le Papier tait encore "une liste de souhaits" et appela l'tablissement d'objectifs clair et de calendriers prcis. Au sujet des prparatifs du PrepCom III, l'orateur s'enquit de la manire dont le dialogue devait se poursuivre et suggra de requrir la coopration des agences des Nations Unies. Isral mit l'accent sur les services du secteur de l'nergie, la promotion de la conscientisation du public et la ncessit d'une plus grande imputabilit du secteur de l'entreprise. Le dlgu exprima son apprciation pour les conclusions non contraignantes de Type II et appela la prvision, lors du SMDD, d'un "espace" rserv au dialogue autour de ce sujet.
Le Venezuela, au nom du G-77/Chine, mentionna les lments manquants dans le papier, notamment: les rfrences aux principes de Rio, en particulier, celui des responsabilits communes mais diffrencies, et aux mthodes et moyens de mise en uvre. L'orateur nota galement que les questions ayant trait au financement n'y taient pas lies l'radication de la pauvret et autres domaines d'action. Le Nigeria, avec la Rpublique de Core, la Tanzanie et la Bolivie, souligna le besoin d'ides concrtes inscrites dans des calendriers prcis. La Bolivie ajouta que l'objectif du SMDD est de corriger les dsquilibres causs par la concentration des richesses et de la pauvret.
Le Brsil nota les questions devant tre examines durant la priode intrimaire: le produit attendu du Sommet de Johannesburg; la manire de focaliser l'action sur la mise en application du Plan d'Action 21; la manire d'intgrer les dcisions des sessions passes de la CDD; la ncessit de traiter la question du dveloppement durable dans son rapport avec la notion de comptitivit, et les paramtres ncessaires aux initiatives visant renforcer le Plan d'Action 21. L'Egypte souligna le besoin de dgager les ides contenues dans le Papier et, avec la Malaisie, mit en exergue le principe de Rio concernant les responsabilits communes mais diffrencies. L'Iran souligna l'impratif d'tablir des objectifs, proposa l'utilisation ventuelle des objectifs dj approuvs dans d'autres processus et attira l'attention sur la gestion des dchets et sur les services de rhabilitation des zones ctires et des villes. L'Arabie Saoudite espra que rien ne sera chang dans le document avant le PrepCom III. Maurice fit part de sa satisfaction de voir les PEID et l'Afrique occuper une place prominente dans le Papier. Le Bangladesh appela un libell complmentaire celui de Dclaration du Millnaire, et souligna la ncessit de mettre l'accent sur l'ensemble du processus prparatoire, et pas uniquement le Sommet.
En rponse ces commentaires, le Prsident Salim nota les libells disponibles consacrs aux thmes des produits chimiques, des zones montagneuses et de la perspective fminine. Le Canada rpondit que l'un des paragraphes portant sur les produits chimiques tait inadquat. Salim souligna que le Papier tait cens tre un "document portant sur la mise en uvre mondiale," et rappela aux dlgus qu'ils devront mettre en application le programme qui manera de Johannesburg.
Le Projet de Rapport de la Session: Le Prsident Salim proposa, et la Commission, agissant en qualit de Comit Prparatoire du SMDD, accepta, d'annexer au rapport de la session, trois documents information, savoir, le Rapport de Synthse du Prsident concernant la Seconde Session Prparatoire, le Rapport de Synthse du Prsident concernant le Segment consacr au Dialogue avec les Acteurs Sociaux, et les Propositions de Partenariats/Initiatives pour le Renforcement de la Mise en Application du Plan d'Action 21. Le Prsident Salim prsenta, ensuite, et les dlgus adoptrent, le Projet de Rapport de la Session (E/CN.17/2002/PC.2/L.1), et le PrepCom II cltura ses travaux 17h15.
BREVE ANALYSE DU PREPCOM II DU SMDD
LE SOMMET DE L'ESPOIR?
Aprs un dmarrage lent, quelques tensions au niveau de l'organisation et un certain nombre de problmes au sein des groupes d'intrt, le PrepCom II du SMDD a conclu ses travaux, dans les temps impartis, avec humour et des notes d'espoir. Il est vrai que la crmonie, avec chants et chandelles, organise au dpart de la session par les reprsentants des Syndicats et de Jeunes se voulait tre un signe avant coureur de la tournure que les choses devaient prendre. Mais, l'espoir est une chose et les accomplissements concrets, une autre. Au terme de cette session de deux semaines, d'aucuns est en droit de se poser la question de savoir ce que le PrepCom II a rellement accompli? L'analyse ci-aprs se penche sur les ralisations de la session, sur les points faibles vidents jusque l, et sur les dfis qui restent relever au PrepCom III, fin mars prochain.
QUI CONNAIT LITINERAIRE?
L'objectif du SMDD consiste en la conduite d'une valuation du Plan d'Action 21 et de sa mise en application, l'un des principaux produits attendus tant, un "document concis et focalis, mettant en exergue le besoin d'un partenariat mondial et d'une approche intgre et stratgiquement cible pour la mise en uvre du Plan d'Action 21, traitant des principaux dfis relever par la communaut internationale et des principales opportunits qui lui sont offertes et revigorant, au plus haut niveau, l'engagement mondial en faveur du partenariat Nord-Sud et la volont d'amliorer la solidarit internationale, d'acclrer la mise en application du Plan d'Action 21 et de promouvoir le dveloppement durable." Le principal objectif du PrepCom II tait donc d'laborer un document apte servir de plate-forme aux ngociations venir et susceptible de faire aboutir la concrtisation du produit attendu du Sommet. Le PrepCom II a-t-il t la hauteur de la tche?
Les applaudissements frntiques reus par le Prsident du PrepCom, Salim, la fin de sa prsentation du Papier du Prsident, les commentaires des groupes rgionaux affirmant que le Papier constituait une "bonne plate-forme" pour les ngociations du PrepCom III, et l'approbation accorde par la Commission pour sa transmission au PrepCom suivant, pour ngociation, suggrent que le PrepCom II a bien ralis ses objectifs. Un dlgu enthousiasm a mme suggr que le document tait "bien mieux que ce qu'on aurait mrit." Un Membre du Bureau surpris, Ositadinma Anaedu, adressant des louanges au Prsident, a eu ce mot d'esprit "Je ne vous croyais pas, Monsieur le Prsident, capable de produire un tel document en un tel dlai."
Le Papier du Prsident tait bien accueilli, mais son laboration avait t, le moins qu'on puisse dire, difficile. En effet, l'exception du thme de la pauvret, il y avait peu de consensus dans les rangs des dlgations et au sortir des runions prparatoires rgionales et des sances de Dialogue avec les Acteurs Sociaux, sur les sujets prioritaires qui ont besoin d'tre traits Johannesburg. Rduire le nombre des priorits divergentes quelques-unes unes seulement, tait peru par certains, comme une tche pratiquement impossible. A la fin de la premire semaine de la session, personne n'tait certain, mme au sein du Bureau, de la manire dont il fallait s'y prendre pour l'laboration du projet de texte.
La deuxime semaine, on continuait tourner en rond et les critiques fusaient de partout. Le G-77/Chine tait critiqu pour son manque de cohsion qui a oblig la poursuite des travaux dans un seul cours informel de Discussion Interactive au lieu de deux cours parallles, comme prvu initialement, ce qui a compliqu davantage le processus d'laboration du texte. Plusieurs dlgus ont galement dplor le fait que le Secrtariat puisse disposer d'un rle aussi important dans la rdaction mme du Papier du Prsident. Bien que prsentes, ni les Commissions Rgionales n'ont t directement impliques dans la facilitation des processus rgionaux ni les diffrents membres de la famille onusienne n'ont t invits mettre contribution leur expertise. Certains encore se sont plaints que nombre d'ides qui avaient merg des sances de Dialogue avec les Acteurs Sociaux, tels que les Jeunes et les Femmes, n'taient pas rendues dans le Papier du Prsident.
Nanmoins, plusieurs participants taient d'avis, la fin, que le processus consistant "sortir l'ordre du chaos" a t, somme toute, efficacement men. Le Prsident Salim et son Bureau et le Secrtariat ont russi produire un papier jouissant d'un large soutien. Le succs du Papier rside, en premier lieu, dans le fait qu'il reflte bien les principaux sujets d'intrt, importants pour les diverses des rgions, savoir: la pauvret, les moyens de mise en uvre, les modes de consommation et la gouvernance pour le dveloppement durable, pour le G-77/Chine; les ocans et un chapitre spar consacr aux PEID, pour l'AOSIS; la pauvret, les partenariats et des conclusions caractre volontaire, pour l'UE; la gouvernance intrieure, les marchs et des conclusions caractre volontaire, pour JUSCANZ; et, pour l'Arabie Saoudite, la subjugation de la question de l'nergie dans un thme plus large. Cependant, le maintien d'un quilibre entre la strict adhsion au point d'ordre ressass rappelant "qu'on n'est point en train de rengocier le Plan d'Action 21", d'une part, et la tentation de laisser se soulever nombre de nouvelles questions, d'autre part, et la conversion de ce que la Hongrie a qualifi de "liste de souhaits," en propositions concrtes, inscrites dans des calendriers prcis et orientes vers l'action, constitueront probablement les principaux challenges relever au PrepCom III.
QUI SERA A BORD?
Les attentes au plan de la participation au Sommet et de l'engagement au plus haut niveau amnent poser la question importante suivante: Les chefs d'Etat et de gouvernement sont-ils vraiment prts mettre leur poids politique derrire les objectifs de Johannesburg et garantir la russite du Sommet? Il semble que la plupart des pays attendent le PrepCom IV Jakarta pour dcider du point de savoir si leur chef d'tat ou de gouvernement sera prsent au Sommet. Bien qu'il soit jug normal que la dcision finale des dirigeants politiques d'assister ou non au SMDD doive attendre d'tre difie sur le caractre des documents devant y tre adopts et sur les chances de russite du processus, la dimension psychologique demeure de mise. Une fois les chefs d'Etat engags, les dlgations seront davantage susceptibles de s'atteler la tche et de s'engager dans des ngociations srieuses pour parvenir au consensus.
Avec pas moins de trois grandes confrences prvues cette anne, notamment la Confrence Internationale sur le Financement du Dveloppement qui doit se tenir Monterrey, mars prochain, et qui suscite un intrt mdiatique et un engagement gouvernemental, ainsi que le Sommet Alimentaire Mondial, en juin prochain, (et mme le Sommet sur l'Eco-tourisme, prvue au mois de mai), les pays commencent prouver une certaine "lassitude Sommitale." En outre, le calendrier fix pour le Sommet au milieu d'une rcession conomique et d'une rgression des politiques environnementales, quasiment partout, et avec une attention mondiale focalise sur la scurit, l'instabilit internationale et les conflits dclars et en gestation n'est pas de bon augure pour le soutien politique et pour la prsence de haut niveau. Le manque d'attention de la part du public et des media, n'est pas non plus pour aider l'lvation du profil du Sommet. Comme articul lors du dbat avec les reprsentants des media, le rle des mdia dans la stimulation du soutien du public en faveur du Sommet et l'exercice d'une pression visant amener les dirigeants y tre prsents, ne saurait tre assez soulign. En vue de susciter un tel intrt, Jan Pronk, Envoy Spcial du Secrtaire Gnral du SMDD, est en train de travailler dur pour rquisitionner les appuis et, cet t, la Sude et le Brsil, htes des Sommets de 1972 et de 1992, lanceront, avec l'Afrique du Sud, un appel collectif aux dirigeants mondiaux, pour leur prsence au SMDD.
HORS DES CHEMINS BATTUS
On a beaucoup parl du sujet de la gouvernance durant le PrepCom II et pratiquement touts les participants ont eu l'occasion d'y exprimer leurs positions concernant les voies et moyens de renforcer ses diffrentes dimensions. Ce thme semble bien s'tre impos comme l'un des points focaux du PrepCom III. Certains pays en dveloppement ont dclar clairement prfrer qu'aucune dcision ne soit prise sur la question de la gouvernance environnementale internationale (GEI) avant de parvenir d'abord une entente claire sur celle de la gouvernance pour le dveloppement durable (GDD). Les pays donateurs du Nord, tout en en appuyant les propositions de renforcement de la GDD, ont tenu l'adjonction d'une focalisation sur la gouvernance nationale, travers l'instauration d'un climat appropri et favorable l'investissement, d'administrations non corrompues, de transparence, de justice et du respect des droits de l'Homme. Autrement dit, rien de moins que le plan idal devant rgir la conduite des pays. Certains dlgus du Sud ont attribu cette position une volont d'viter des engagements financiers en faveur des pays en dveloppement, en attendant la concrtisation de ces stipulations. Le G-77/Chine et quelques autres y ont fait des objections fortes, notant que la gouvernance intrieure est un sujet de juridiction nationale et que seuls les aspects rgionaux et mondiaux de la gouvernance doivent tre abords. Des remarques caustiques ont t faites au cours de la Plnire de clture, disant que le Nord prtend un suivi des pratiques nationales, mais que ses protagonistes devraient tourner les loupes sur eux-mmes et s'appliquer des normes similaires.
Il y a plusieurs sous-libells sur le thme de la gouvernance. Contrairement au sujet de la GEI, avec le PNUE et des multiples accords environnementaux multilatraux dont il dispose, il n'existe pas de structure comparable charge de celui de la gouvernance pour le dveloppement durable, hormis la CDD elle-mme, qui est considre comme tant inefficace. Beaucoup de questions ont besoin d'tre examines dans ce cadre, notamment celles de la rforme institutionnelle au sein des Nations Unies, des relations inter-agences, des liens qui font dfaut avec les institutions financires, du rle mergeant et de l'ventuel mcanisme de contribution prvu pour les Principaux Groupes Sociaux et autres parties prenantes, du rle de l'ECOSOC, du mandat et de l'autorit de la CDD, et des diverses guerres feutres sur les formes que doivent revtir les responsabilits de la CDD et le PNUE, dans le futur. Nombre de propositions concrtes concernant le renforcement de la GDD ont t avances au PrepCom II, mais il reste voir quels choix seront oprs par les gouvernements, l-dessus. Une consultation informelle intrimaire sur le thme de la GDD est prvue fin fvrier pour aider les Coprsidents Gran-Engfeldt et Anaedu dans l'laboration d'un papier de discussion, pour considration au PrepCom III. Compte tenu du temps que cela a pris au PNUE pour faire avancer le sujet de la GEI, on ne voit pas trs bien comment la Commission pourrait parvenir couvrir de manire exhaustive celui de la GDD, dans les six mois qui restent.
LE BESOIN DUNE VOIE NOUVELLE
En dernire analyse, les participants peuvent retourner leurs capitales et leurs missions avec des rapports attestant des vritables succs raliss au PrepCom II. La runion compte parmi ses accomplissements, l'ouverture de dialogues fructueux entre les Principaux Groupes Sociaux et les dlgations gouvernementales. Des progrs ont t galement faits dans le ralliement du soutien en faveur des partenariats et des initiatives volontaires. Mais le succs le plus remarquable du PrepCom est celui d'tre parvenu s'acquitter de la mission, la fois simple et pleine de challenges, de produire le Papier du Prsident, fournissant, ce faisant, la structure de ce qui est considr comme tant l'un des produits les plus importants attendus de Johannesburg.
Nanmoins, les participants au processus du SMDD ne doivent pas dormir sur leurs lauriers: beaucoup reste faire avant et aprs le PrepCom III. Une meilleure coordination des positions au sein des groupes, en particulier le G-77/Chine, est ncessaire pour se garantir une voix claire dans les futures dlibrations. Les participants se doivent de suivre avec vigilance l'volution et le dveloppement des rsultats caractre contraignant et volontaire attendus du Sommet. Les dlgus ne manqueront probablement pas de manuvrer pour s'assurer que leurs objectifs dans les ngociations y sont insrs de la manire qui correspond le mieux leurs intrts nationaux. Quelques participants ont fait part de leurs proccupations quant au risque de voir la fois les engagements passs et les nouvelles propositions comme celles appelant la fourniture de ressources financires, l'instauration d'environnements intrieurs favorables et la responsabilit du monde de l'entreprise tre convertis en rsultats caractre volontaire, au moment o beaucoup estiment qu'il est impratif que ces derniers soient ngocis sous forme d'accords contraignants.
Au fond, il incombe aux dlgations des gouvernements, des agences des Nations Unies et des Principaux Groupes Sociaux de faire en sorte que soit relev le dfi consistant aboutir un rsultat la fois pertinent, concret, ax sur l'avenir et assorti d'objectifs orients vers l'action et inscrits dans des calendriers prcis. Pour reprendre les mots du Prsident Salim, "Face aux turbulences qui secouent le monde, nous devons russir tracer l'itinraire du voyage de l'espoir pour atteindre le but ultime, un monde dbarrass du flau de la pauvret."
A SUIVRE D'ICI LE SMDD
GROUPE INTERGOUVERNEMENTAL DES MINISTRES OU LEURS REPRESENTANTS SUR LA GOUVERNANCE ENVIRONNEMENTALE INTERNATIONALE: La dernire runion du GIM aura lieu Carthagne, en Colombie, le mardi 12 fvrier 2002. Pour plus d'informations, contacter: Bakary Kante, Director, Division of Policy Development and Law, UNEP; tel: +254-2-624-065; fax: +254-2-622-788; e-mail: bakary.kante@unep.org; Internet: http://www.unep.org/IEG
FORUM MINISTERIEL MONDIAL SUR L'ENVIRONNEMENT/SEPTIEME SESSION EXTRAORDINAIRE DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DU PNUE: Cette runion est prvue du 13 au 15 fvrier 2002, Carthagne, en Colombie. Les points l'ordre du jour englobent l'adoption du rapport sur la gouvernance environnementale internationale et la contribution du PNUE au SMDD, et l'valuation du Rapport sur la mise en application des dcisions de la vingt-et-unime session du Conseil d'Administration/ Forum Ministriel Mondial sur l'Environnement. Pour de plus ample renseignements, contacter Beverly Miller, Secretary for UNEP Governing Council; tel: +254-2-623431/623411; fax: +254-2-623929/ 623748; e-mail: beverly.miller@unep.org; Internet: http://www.unep.org/governingbodies/gc/specialsessions/gcss_vii/
CONSULTATIONS SUR LA GOUVERNANCE POUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE: Une consultation informelle intersessions sur la GDD est prvue vers la fin du mois de fvrier dans l'objectif d'aider les Coprsidents Gran-Engfeldt et Anaedu dans l'laboration d'un papier de discussion pour considration au PrepCom III. Pour d'autres informations concernant les dates prcises et autres, contacter: Andrey Vasilyev, DESA; tel: +1-212-963-5949; fax: +1-212-963-4260; e-mail: vasilyev@un.org; Major groups contact: Zehra Aydin-Sipos, DESA; tel: +1-212-963-8811; fax: +1-212-963-1267; e-mail: aydin@un.org; Internet: http://www.johannesburgsummit.org/
SECONDE SESSION DU FORUM DES NATIONS UNIES SUR LES FORETS: La FNUF-2 se droulera au sige des Nations Unies New York, du 4 au 15 mars 2002. Cette runion comprendra un segment ministriel de haut niveau. Pour d'autres dtails, contacter: Mia Soderlund, UNFF Secretariat; tel: +1-212-963-3262; fax: +1-212-963-4260; e-mail: unff@un.org; Internet: http://www.un.org/esa/sustdev/unff_2002_ssm.htm
TABLE RONDE DE HAUT NIVEAU SUR LA FORESTERIE: Cette runion se tiendra le 11 mars 2002, en marge de la FNUF-2. Les participants y discuteront des forces en action dans le secteur forestier, et notamment la gestion durable des forts dans le contexte du dveloppement durable. Pour plus d'information, contacter Kanta Kumari, GEF; tel: +1-202-473-4260; fax: +1-202-522-3240; e-mail: kkumari@worldbank.org; Internet: http://www.gefweb.org/
CONFERENCE INTERNATIONALE SUR LE FINANCEMENT DU DEVELOPPEMENT: La Confrence Internationale sur le Financement du Dveloppement aura lieu du 18 au 22 mars 2002, Monterrey, au Mexique. Elle regroupera des reprsentants de gouvernements, des Nations Unies et d'autres organisations internationales de premier plan du monde du commerce, des finances et du dveloppement. Pour plus de renseignements, contacter: Harris Gleckman, Financing for Development Coordinating Secretariat; tel: +1-212-963-4690; e-mail: gleckman@un.org or Federica Pietracci, tel: +1-212-963-8497; e-mail: pietracci@un.org; Internet: http://www.un.org/esa/ffd
FORUM MONDIAL DES JEUNES, DU PNUE: Cette runion se tiendra Copenhague, au Danemark, du 22 au 31 mars 2002, pour poursuivre le travail sur la base des acquis de la Confrence des Jeunes sur l'Environnement et le Dveloppement Durable tenue en mai 2001. pour d'autres dtails, contacter: Theodore Oben or Julia Crause, UNEP; tel: +254-2-623-262/624-026; fax: +254-2-623-927/ 623-692; e-mail: theodore.oben@unep.org/julia.crause@unep.org; Internet: http://www.globalyouth2002.org
PREPCOM III DU SMDD: Cette runion se droulera au sige des Nations Unies New York du 25 mars au 5 avril 2002. Le Papier du Prsident, labor durant le PrepCom II, servira de plate-forme aux ngociations. Pour de plus amples informations, contacter: Andrey Vasilyev, DESA; tel: +1-212-963-5949; fax: +1-212-963-4260; e-mail: vasilyev@un.org; Major groups contact: Zehra Aydin-Sipos, DESA; tel: +1-212-963-8811; fax: +1-212-963-1267; e-mail: aydin@un.org; Internet: http://www.johannesburgsummit.org/
SIXIEME REUNION DE LA CONFERENCE DES PARTIES DE LA CONVENTION SUR LA DIVERSITE BIOLOGIQUE (CdP-6): Cette runion se tiendra La Haye, aux Pays-Bas, du 8 au 26 avril 2002. Pour de plus amples renseignements, contacter: CBD Secretariat; tel: +1-514-288-2220; fax: +1-514-288-6588; e-mail: secretariat@biodiv.org; Internet: http://www.biodiv.org/
CONFERENCE INTERNATIONALE DES ENFANTS SUR L'ENVIRONNEMENT: La quatrime Confrence Internationale des Enfants sur l'Environnement, du PNUE, aura lieu Victoria, au Canada, du 22 au 24 mai 2002. La confrence mettra en prsence 800 enfants gs de 10 12 ans, venus de 115 pays, pour la production d'une dclaration des enfants adresse aux dirigeants du monde runis au SMDD. Pour d'autres informations, contacter: Theodore Oben, UNEP; tel: +254-2-623-262; fax: +254-2-623-927; e-mail: theodore.oben@unep.org; Internet: http://www.unep.org/children_youth/
PREPCOM IV DU SMDD: Cette runion aura lieu du 27 mai au 7 juin 2002, Jakarta, en Indonsie. Elle comprendra des segments consacrs au Dialogue avec les Acteurs Sociaux, et devrait produire les lments du document politique concis devant tre soumis au Sommet de 2002. Pour les dtails, contacter: Andrey Vasilyev ou Zehra Aydin-Sipos, DESA (voir coordonnes ci-dessus).
SOMMET ALIMENTAIRE MONDIAL: CINQ ANS APRES: Cette runion qui se tiendra du 10 au 13 juin 2002 Rome, doit procder l'valuation des progrs raliss depuis le Sommet Alimentaire Mondial de 1996, sur le chemin de la suppression de la famine dans le monde, ainsi qu' l'examen des voies et moyens d'acclrer le processus. Pour plus d'information, contacter: FAO; tel: +39-06-570-55249; fax: +39-06-570-53625; e-mail: food-summit@fao.org; Internet: http://www.fao.org/worldfoodsummit/
CONFERENCE SUR LA MISE EN APPLICATION ACTION DES ACTEURS SOCIAUX POUR NOTRE AVENIR COMMUN: Cette confrence aura lieu Johannesburg, en Afrique du Sud, du 20 au 23 aot 2002, et mettra en prsence les principaux reprsentants des Groupes Sociaux et autres parties prenantes du Plan d'Action 21, pour un travail sur les thmes clefs et la production de plans d'action concrets pour chacun d'entre eux. Pour de plus amples renseignements, contacter: Stakeholder Forum; tel: +44-20-7839-1784; fax +44-20-7930-5893; e-mail: info@earthsummit2002.org; Internet: http://www.earthsummit2002.org/ic/
EDITION DE 2002 DE LA CONFERENCE SUR LE DROIT ENVIRONNEMENTAL: Cette confrence se tiendra du 26 au 29 aot 2002 Durban, en Afrique du Sud. Elle servira de plate-forme pour la communaut juridique internationale pour dgager des solutions et concevoir des mcanismes capables d'tablir une interconnexion entre les conventions et les traits internationaux et rgionaux en vue d'amliorer leur mise en application. Elle tablira galement une interaction avec le processus prparatoire du SMDD. Pour plus d'informations, contacter: EnviroLaw Solutions; tel: +27-11-269-7944; fax: +27-11-269-7899; e-mail: info@envirolawsolutions.com; Internet: http://www.envirolawsolutions.com/
SOMMET MONDIAL SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE: Le Sommet Mondial sur le Dveloppement Durable se droulera Johannesburg, en Afrique du Sud du 26 aot au 4 septembre 2002. Pour plus d'information, contacter: Andrey Vasilyev ou Zehra Aydin-Sipos, DES (voir coordonnes ci-dessus).