Summary report, 3 May 2004
La quatrime session du Forum des Nations Unies sur les Forts (FNUF-4) s'est droule Genve, en Suisse, du 3 au 14 mai 2004. Pus de 600 dlgus, reprsentant gouvernements, organisations intergouvernementales et principaux groupes, y taient prsents. Au cours de cette runion de deux semaines, les dlgus ont procd l'examen de l'tat d'avancement de la mise en application, dans les domaines thmatiques suivants: les aspects sociaux et culturels des forts; les savoirs traditionnels ayant trait aux forts; les connaissances scientifiques ayant trait aux forts; le financement et le transfert des technologies cologiquement rationnelles; et le suivi, l'valuation et l'tablissement des rapports, et les critres et les indicateurs. Le Forum s'est galement pench sur les thmes communs toutes les sessions du FNUF, y compris: l'amlioration de la coopration et de la coordination avec diverses organisations internationales; et les travaux intersessions.
Comme dans les autres sessions du FNUF, les dlgus la FNUF-4 ont tenu des sances de Dialogue avec les Diverses Parties Prenantes, au cours desquelles les Principaux Groupes prenant part au processus du FNUF, se sont runis avec les dlgations des pays et les organisations internationales pour dbattre des aspects sociaux et culturels des forts et des savoirs traditionnels ayant trait aux forts. Trait unique de la FNUF-4, les dlgus ont galement consacr deux sances, d'une demi-journe chacune, l'examen des expriences vcues et des enseignements tirs par les pays. L'une de ces sances tait axe sur les pays africains, et l'autre, sur les petits Etats insulaires en dveloppement. Une attention particulire a t accorde la ngociation d'une rsolution portant sur le processus de facilitation de l'valuation de l'efficacit de l'accord international sur les forts, la FNUF-5.
La FNUF-4 a adopt cinq rsolutions portant sur: les aspects sociaux et culturels des forts; les connaissances scientifiques ayant trait aux forts; le suivi, l'valuation et l'tablissement des rapports, et les critres et les indicateurs; le financement et le transfert des technologies cologiquement rationnelles; et, l'valuation de l'efficacit de l'arrangement international concernant les forts. Les dlgus ne sont pas parvenus adopter des rsolutions portant sur les savoirs traditionnels ayant trait aux forts et sur l'amlioration de la coopration.
BREF HISTORIQUE DU FNUF
Le Forum des Nations Unies sur les Forts a t tabli par le Conseil Economique et Social des Nations Unies (ECOSOC) en octobre 2000. La rsolution E/2000/35, a tabli le FNUF en tant qu'organe subsidiaire de l'ECOSOC, avec pour principal objectif, la promotion de la gestion, de la conservation et du dveloppement durable de tous les types de forts. Le FNUF a russi une priode quinquennale (1995-2000) de dialogue autour des politiques forestires, facilit par le Groupe Intergouvernemental sur les Forts (GIF) et le Forum Intergouvernemental sur les Forts (FIF). Aux fins de raliser son principal objectif, un certain nombre de fonctions importantes ont t dtermines pour le FNUF, savoir:
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faciliter la mise en application des accords ayant trait aux forts et favoriser une comprhension commune de la GFD;
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s'assurer du dveloppement continu des politiques et du dialogue entre les gouvernements, les organisations internationales et les principaux groupes identifis dans le Plan d'Action 21, et traiter des questions forestires et autres sujets de proccupation mergeants, de manire holistique, exhaustive et intgre;
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impulser la coopration et la coordination des politiques et des programmes axs sur les questions forestires;
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renforcer la coopration internationale et le suivi, l'valuation et l'tablissement des rapports sur les progrs accomplis; et,
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renforcer l'engagement politique en faveur de la gestion, conservation et dveloppement durable de tous les types de forts.
Les processus GIF/FIF ont produit un ensemble de plus de 270 propositions d'actions orientes vers la GFD, rputes de manire collective, comme tant les Propositions d'Action des GIF/FIF. Ces propositions constituent la plate-forme du Programme de Travail Pluriannuel (PTPA) et du Plan d'Action du FNUF, dont les divers thmes sont examins aux sessions annuelles du FNUF. Les initiatives conduites par les pays et par diverses organisations ont galement contribu l'laboration des thmes du FNUF. Le FNUF est mandat d'examiner et de recommander, en 2005, les paramtres d'un mandat, pour la mise en place d'un cadre juridique applicable tous les types de forts. Il doit galement prendre les mesures ncessaires pour dgager les approches appropries au soutien des transferts financiers et technologiques, en vue de favoriser la mise en application de la GFD.
SESSION ORGANISATIONNELLE DU FNUF: La session organisationnelle du FNUF et les consultations informelles menes sur le PTPA, ont eu lieu du 12 au 16 fvrier 2001, New York, aux Etats-Unis. Les dlgus y ont dcid que le Secrtariat du FNUF sera localis New York, et ont procd l'examen des progrs raliss vers l'tablissement du Partenariat de Collaboration sur les Forts (PCF), un partenariat regroupant 14 organisations internationales majeures, ayant rapport avec les forts, et de la dure du terme des membres du Bureau.
LA FNUF-1: La premire session du FNUF (FNUF-1) s'est droule du 11 au 23 juin 2001, au sige des Nations Unies New York. Les dlgus y ont discut puis adopt des dcisions portant sur le PTPA du FNUF, le Plan d'Action de la mise en uvre des Propositions d'Action des GIF/FIF, et le travail du FNUF avec le PCF. Ils ont recommand aussi, l'tablissement de trois groupes d'experts spciaux chargs de fournir, au FNUF, des avis techniques concernant: les approches et les mcanismes du suivi, de l'valuation et de l'laboration des rapports (GES-SER); le financement et le transfert des technologies cologiquement rationnelles (GES-FINTER); et la considration de la charge consistant recommander les paramtres du mandat de l'laboration d'un cadre juridique applicable tous les types de forts (GES-PARAM).
LA FNUF-2: La FNUF-2 s'est tenue du 4 au 15 mars 2002, au sige des Nations Unies, New York. Les dlgus y ont adopt une Dclaration Ministrielle et un Message adress au Sommet Mondial pour le Dveloppement Durable, ainsi que huit dcisions portant sur: la lutte contre la dforestation et la dgradation des forts; la conservation forestire et la protection des types uniques de forts et des cosystmes fragiles; les stratgies de rhabilitation et de conservation pour les pays dots d'un faible couvert forestier; la mise en valeur et la restauration des sols dgrads et la promotion des forts naturelles et des forts plantes; les concepts, la terminologie et les dfinitions; les critres particuliers de l'valuation de l'efficacit des accords internationaux sur les forts.
LA FNUF-3: La FNUF-3 s'est runie Genve, en Suisse, du 26 mai au 6 juin 2003. La FNUF-3 a adopt six rsolutions portant sur: l'amlioration de la coopration et de la coordination des politiques et des programmes; la sant et la productivit des forts; les aspects conomiques des forts; le maintien du couvert forestier de manire rpondre aux besoins prsents et futurs; le Fonds Fiduciaire du FNUF; et le renforcement du Secrtariat. La FNUF-3 a galement finalis les cahiers des charges des trois groupes d'experts spciaux, tche mene depuis la FNUF-2. Elle a aussi adopt une dcision portant sur le format respecter dans l'tablissement des rapports volontaires.
COMPTE RENDU DE LA FNUF-4
Lundi 3 mai 2004, Jos Antonio Ocampo, Sous-secrtaire Gnral, charg des Affaires Economiques et Sociales, a ouvert la quatrime session du Forum des Nations Unies sur les Forts. Soulignant que le FNUF est le seul organe subsidiaire de l'ECOSOC dont l'adhsion est universelle, Ocampo mis en relief l'importance du Dialogue avec les Diverses Parties Prenantes (DDPP), des domaines thmatiques de la FNUF-4, et de l'tablissement des rapports nationaux sur l'tat d'avancement de l'application des propositions d'action des GIF/FIF.
Les dlgus ont ensuite lu le Bureau: Yuriy Isakov (Fdration de Russie), Prsident; George Talbot (Guyane), Vice-prsident pour le Groupe Amrique Latine et Carabes; et ont souhait la bienvenue au reste des Membres du Bureau: La Vice-prsidente Stephanie Caswell (Etats-Unis), le Vice-prsident Gede Ngurah Swajaya (Indonsie); et le Vice-prsident/Rapporteur Xolisa Mabhongo (Afrique du Sud). Exception faite du Vice-prsident Talbot, tous les membres ont t lus au Bureau, la premire runion de la FNUF-4, en juin 2003.
Le Prsident Isakov a soulign l'importance de se focaliser sur les questions de fond et de faire le point sur les progrs accomplis dans la mise en uvre des propositions d'action du GIF/FIF, avant la FNUF-5. Phillippe Roch, Agence suisse de l'environnement, des forts et des paysages, a souhait la bienvenue aux participants et s'est flicit de la rationalisation et de la convergence des politiques qui sont opres dans le cadre de l'laboration des programmes forestiers nationaux des pays (PFN). Hosny El-Lakany, du Partenariat de Collaboration sur les Forts (PCF), a prsent un rapport sur les des activits du PCF et sur sa contribution planifie dans l'valuation de l'efficacit de l'accord international sur les forts (EEAIF ), la FNUF-5, et la runion du groupe d'experts spcial charg de l'examen et de la recommandation des paramtres du mandat de la mise en place d'un cadre juridique applicable tous les types de forts (GES-PARAM).
LES QUESTIONS D'ORGANISATION: Les dlgus ont adopt l'ordre provisoire de la FNUF-4 (E/CN.18/2004/1), ont approuv l'organisation des travaux propose, ont tabli deux groupes de travail, et ont accept la participation de l'Association des Nations Sud et Est-asiatiques (ASEAN). Le Vice-prsident Mabhongo a prsid les dbats du Groupe de Travail I, autour des savoirs traditionnels ayant trait aux forts, des aspects sociaux et culturels des forts, et des connaissances scientifiques ayant trait aux forts. Le Vice-prsident Talbot a prsid les dbats du Groupe de Travail I, des sances de Dialogue avec les Diverses Parties Prenantes, autour des Partenariats et du financement et des technologies cologiquement rationnelles. La Vice-prsidente Caswell a prsid l'examen, par le Groupe de Travail II, des questions du suivi, de l'valuation et de l'tablissement des rapports, et des critres et indicateurs, et le Dialogue avec les Diverses Parties Prenantes autour du Renforcement des Capacits. Le Vice-prsident Swajaya a prsid l'examen par le Groupe de Travail II, des questions de l'efficacit de l'accord international sur les forts et de l'amlioration de la coopration.
SITUATION DU SECRETARIAT: Pekka Patosaari, Coordinateur et chef du Secrtariat du FNUF, a prsent le rapport concernant les activits et la situation du Secrtariat du FNUF durant le programme et budget de la biennale 2002-2003, (E/CN.18/2004/3), et a remerci les donateurs pour le soutien apport au Fonds Fiduciaire. Il a ensuite appel un soutien permettant de s'assurer d'une large participation des pays en dveloppement, la FNUF-5.
LES DECLARATIONS DES PAYS: Dans leurs dclarations d'ouverture, de nombreux dlgus ont soulign l'importance des savoirs traditionnels et des connaissances scientifiques ayant trait aux forts et des aspects sociaux et culturels des forts (SCAF). Le Qatar, au nom du G-77/Chine, a signal que l'absence de fonds est en train d'entraver la mise en uvre des propositions d'action du GIF/FIF, et a appel, entre autres: un soutien international en faveur de l'radication de la pauvret; un cadre international pour la protection des savoirs traditionnels (ST), en particulier, travers les systmes sui generis de protection de la biodiversit; la ngociation d'un rgime international d'accs et de partage des avantages, dans le cadre de la Convention sur la Diversit Biologique (CDB); et la poursuite du travail volontaire sur les critres et indicateurs de la gestion forestire durable (GFD). L'Irlande, au nom de L'UE, de la Bulgarie et de la Roumanie, a soulign l'importance des aspects sociaux et culturels, dans la mise en uvre de la GFD et des propositions d'action GIF/FIF, et a indiqu qu'elle tait confiante que les recommandations consensuelles mergeront du GES/PARAM, et l'importance de parvenir la prise d'une dcision sur le processus de l'EEAIF.
Plusieurs dlgus ont pass en revue les progrs accomplis dans la mise en uvre l'chelon national et ont appel: une coopration internationale dans la leve des obstacles poss la GFD; une focalisation sur les moyens d'excution, l'Indonsie recommandant que le PCF mobilise des ressources financires supplmentaires et le transfert des technologies cologiquement rationnelles (TER); et des synergies entre les conventions ayant trait aux forts. Les dlgus ont soulign l'importance: du traitement du problme du trafic illicite du bois d'uvre; des partenariats en tant qu'approche efficace et faible cot, dans le domaine d'excution; de la dcentralisation; du suivi, de l'valuation et de l'tablissement des rapports (SER); et de l'largissement des lois applicables aux brevets, aux ST. L'Australie a suggr de changer la structure des sessions du FNUF de manire les rendre plus focalises sur la mise en application. Un compte rendu plus dtaill de ce dbat est disponible en ligne sur http://enb.iisd.org/vol13/enb13107f.html
GROUPE DE DISCUSSION SUR LES FORETS ET LEUR ROLE DANS LA REALISATION DES LARGES OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT
Le Sous-secrtaire Gnral Jos Antonio Ocampo a mis en exergue le rle des forts dans la fourniture de moyens de vivre durables et dans la ralisation des objectifs du dveloppement, soulignant le besoin: de politiques forestires cohrentes; de systmes fonciers efficaces et de l'accs des communauts locales et autochtones; et, d'une gouvernance effective, du respect des dispositions et de la mise en application des lois.
Ole Henrik Magga, Instance Permanente des Nations Unies, charge des Questions Autochtones, a appel une pleine participation des peuples autochtones dans les processus dcisions. Tony Simons, du Centre International d'Agroforesterie, a dcrit la contribution des systmes d'agroforesterie dans les Objectifs de Dveloppement du Millnaire (ODM), notamment ceux ayant trait l'allgement de la pauvret, la sant et l'ducation.
Fredy Arnoldo Molina Sanchinel, de l'Association de Coordination des Autochtones et des Paysans dans l'Agroforesterie Communautaire en Amrique Centrale, a dcrit les avantages des concessions communautaires en Amrique Centrale, notamment, le renforcement des capacits locales, les filets de sret, la promotion des femmes, la conservation des forts et le contrle des activits illgales. Il a indiqu que l'implication des communauts locales et autochtones dans la gestion forestire est la cl de la protection des forts et de l'allgement de la pauvret. Inviolata Chinyangara, de la Fdration Internationale des Travailleurs dans les domaines de la Construction et du Bois (IFBWW), a parl de la connexion entre la mondialisation, les programmes d'ajustement structurel, des pertes d'emploi, et a appel l'Organisation Internationale du Travail adopter une convention protgeant les intrts des travailleurs forestiers.
Dans le dbat qui a suivi, plusieurs dlgus ont dcrit leurs efforts nationaux dans les domaines de la GFD et du dveloppement humain. Le Costa Rica a annonc la tenue d'une runion d'experts sur les savoirs traditionnels ayant trait aux forts, en dcembre 2004. Le Brsil a suggr d'adopter une rsolution sur le renforcement du rle de la foresterie dans la concrtisation des Objectifs de Dveloppement du Millnaire (ODM). Le Programme pour les Peuples Forestiers a recommand que cette rsolution appelle confier le contrle des ressources forestires aux communauts locales et autochtones. L'Allemagne a appel connecter les ODM aux PFN, et optimiser les avantages potentiels de l'agroforesterie, travers une meilleure planification et une meilleure planification de l'occupation des sols. Les participants ont soulign galement l'importance: de l'tablissement d'un lien entre les questions forestires, les stratgies de rduction de la pauvret et la planification macro-conomique; de l'implication des autochtones et des communauts dans la gestion forestire; de la valorisation des services cosystmiques fournis par les forts; et de l'accroissement de l'aide publique au dveloppement (APD). Un compte rendu plus dtaill de ce dbat, est disponible en ligne sur: http://enb.iisd.org/vol13/enb13107f.html
EVALUATION DE L'ETAT DES FORETS SUR LA BASE DES RAPPORTS NATIONAUX
Mardi 4 mai, les dlgus ont entendu un expos prsent par le Secrtariat du FNUF sur les rsultats des rapports nationaux soumis par 16 pays industrialiss, 11 pays en dveloppement et 7 pays en transition conomiques (PTE). Le Secrtariat a fait noter que le faible niveau des soumissions par les Etats Membres a empch la prsentation d'un compte rendu complet de la situation forestire, et a soulign le fait que la plupart des pays ne disposent pas de mcanisme d'valuation de la mise en application des propositions d'action des GIF/FIF.
Dans le dbat qui a suivi, plusieurs pays ont dclar que les rapports des pays soumis au FNUF ne doivent pas dupliquer ce qui est demand dans les rapports devant tre soumis aux autres conventions ou organes internationaux, ayant rapport avec les forts. Le dlgu des Etats-Unis a mis en relief la nature volontaire des rapports soumis au FNUF, et a dclar que les pays devraient tre libres de rendre compte, de manire slective, des propositions d'action des GIF/FIF, pertinents leurs situations forestires domestiques. Plusieurs pays en dveloppement ont signal qu'ils manquaient des capacits adquates dans le domaine de la soumission des rapports, et ont appel un renforcement de leurs capacits, de manire faciliter l'laboration des rapports nationaux. Un compte rendu plus dtaill de ce dbat est disponible en ligne sur: http://enb.iisd.org/vol13/enb13108f.html
LES EXPERIENCES VECUES ET LES ENSEIGNEMENTS TIRES PAR LES PAYS
JOURNEE DE L'AFRIQUE: La matine du mercredi 5 mai, a t consacre l'coute des expriences vcues et des leons apprises, dans les pays africains. L'objectif de cette session spciale consistait: mettre en relief le rle des forts dans le dveloppement rural de l'allgement de la pauvret en Afrique; renforcer les partenariats axs sur la GFD; et promouvoir une participation africaine plus forte dans le processus du FNUF. Le Prsident Isakov a expliqu que les rsultats de la Journe de l'Afrique apporteront une contribution au segment de haut niveau de la session de l'ECOSOC, de l'anne 2004.
Grgoire Nkeoua, Directeur des Forts au Ministre des Forts et de l'Environnement, de la Rpublique du Congo, a soulign l'importance des mcanismes de coopration rgionale, tels que le Partenariat pour le Bassin du Congo, dans l'harmonisation des politiques intersectorielles, dans la coordination des interventions et dans les actions entreprises en commun, et a mis en exergue le renforcement des capacits.
El-Hadji Sne, Directeur des Ressources Forestires au sein de l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), a prsent les recommandations de la Perspective forestire en Afrique, relativement aux propositions d'action des GIF/FIF, qui englobe: l'amlioration des connaissances et de la participation de l'chelon local; la promotion du commerce des produits forestiers; l'accroissement de la rcupration des sols; l'utilisation des savoirs autochtones; la simplification des procdures de financement du Fonds pour l'Environnement Mondial (FEM); et le soutien des petites et moyennes entreprises.
Tobais Takavarasha, Conseiller Agricole auprs du Nouveau Partenariat pour le Dveloppement de l'Afrique (NEPAD), a prsent un rapport sur le Plan d'action du NEPAD relatif au Programme agricole exhaustif consacr l'Afrique. Il a soulign la ncessit d'une nouvelle priorit l'agriculture, d'un rattachement des ODM ayant trait la rduction de la famine et de la pauvret, aux propositions d'action du GIF/FIF, et de la cration d'environnements favorables l'implication du secteur priv et la promotion des petits agriculteurs.
Ruth Mubiru, Directrice du Mouvement des Femmes Ougandaises pour le Reboisement, a mis l'accent sur les contributions apportes par les forts et le reboisement aux moyens de vivre des femmes africaines. Soulignant l'absence de rgime foncier et de pouvoir dcisionnel pour les femmes, elle a appel leur implication dans la planification nationale, et l'organisation d'une runion, parraine par le FNUF, sous le thme 'Femmes et Reboisement'.
Frank Kufakwandi, Chef du Service Forestier, au sein de la Banque Africaine de Dveloppement, a parl de la manire dont les problmes conomiques entravent la GFD en Afrique, a appel l'intgration de la GFD et des stratgies de rduction de la pauvret, et a trait du rgime foncier, de la gouvernance environnementale et de la promotion des femmes.
Samuel Nguiffo, Directeur du Centre Camerounais pour l'Environnement et le Dveloppement, a prsent un rapport sur les activits forestires illgales au Cameroun. En guise de solutions partielles pouvant tre apportes au problme, il a propos: Une rflexion l'chelle rgionale et cosystmique; le dploiement d'observateurs indpendants, bass dans la rgion; et l'application de sanctions persuasives.
Yemi Katerere, du Centre International pour la Recherche Forestire (CIFOR), a appel, entre autres: l'octroi des profits ceux qui grent les forts; la simplification et l'application des rgulations; l'intgration de la foresterie dans d'autres secteurs; et un renforcement cibl des capacits.
Dans le dbat qui a suivi, les dlgus ont mis l'accent sur:
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les liens entre les forts, la rduction de la pauvret et les ODM;
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le besoin d'un renforcement des capacits et de l'accs au march;
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l'importance des initiatives rgionales;
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la dcentralisation et les processus participatifs;
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l'implication des femmes;
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la rforme des rgimes fonciers; et
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l'valuation de la contribution des forts dans l'conomie nationale.
Un compte rendu plus dtaill de ce dbat est disponible en ligne sur: http://enb.iisd.org/vol13/enb13109f.html
JOURNEE DES PETITS ETATS INSULAIRES EN DEVELOPPEMENT: Cet vnement, modr par Joanne DiSano, du Dpartement des Nations Unies Charg des Affaires Economiques et Sociales (DAES), s'est droul mardi matin 11 mai, dans l'objectif d'apporter une contribution aux prparatifs de la Runion Internationale consacre l'Evaluation de la Mise en Application du Programme d'Action de la Barbade, pour le Dveloppement Durable des Petits Etats Insulaires en Dveloppement (PEID).
Mette Loyche Wilkie, de la FAO, a expliqu qu'en dpit de larges dcalages, les Iles font face des dfis communs, les mmes contraintes et opportunits dans le domaine de la GFD, et a soulign l'importance locale et mondiale des forts des PEID pour la scurit alimentaire, la protection des lignes de partage des eaux, la conservation de la biodiversit, le revenu national, la mdecine et l'co-tourisme. Graham Watkins, du Projet Iwokrama, a parl du partenariat tabli en Guyane, impliquant les ONG, les populations autochtones et les groupes industriels, titre d'exemple illustrant la contribution de la GFD au dveloppement humain durable.
Rafael Franscisco de Moya Pons, Ministre dominicain de l'environnement et des ressources naturelles, a parl de l'exprience vcue par son pays, dans le domaine de la mise en valeur des forts et de l'dification d'une industrie forestire durable.
Rolph Payet, du Dpartement seychellois de l'environnement, a parl de l'importance de la GFD pour la ralisation du dveloppement humain durable, voquant l'exprience vcue par son pays dans le dveloppement de l'co-tourisme.
Eugene Hendrick, du Ministre irlandais de l'agriculture, a parl de l'importance de la GFD pour l'attnuation des effets des changements climatiques sur les les des rgions industrialises et en dveloppement.
Simione Rokolaqa, de Fidji, a mis l'accent sur la signification conomique, culturelle et spirituelle des forts dans la rgion du Pacifique-sud et a soulign la valeur des savoirs traditionnels ayant trait aux forts.
Dans le dbat qui a suivi, les dlgus
ont partag leurs expriences dans le domaine de la promotion de la GFD
dans les PEID. La Nouvelle Zlande a soulign l'importance des
initiatives rgionales, telles que le Forum des Iles du Pacifique. Le
G-77/Chine a mis l'accent sur la limite, en matire de terres et de
ressources, auxquelles les PEID se trouvent confronts et a indiqu que
le soutien international peut faire une diffrence cruciale, dans
l'amlioration des programmes entrepris l'chelle nationale. Attirant
l'attention sur l'absence, la FNUF-4, des dlgus de la plupart des
PEID, Grenade et l'Australie ont appel l'amlioration de la
participation des PEID. Maurice a suggr que le Secrtariat du FNUF
aide crer un rseau de communication ax sur les forts des PEID. Les
dlgus ont recommand galement: la mise en place de partenariats avec
les PEID, et entre eux; la mobilisation d'un soutien international en
faveur des initiatives des PEID dans le domaine de la GFD;
l'amlioration de la recherche sur les forts des PEID; et la poursuite
de la promotion de la coopration dans le domaine de la GFD, pour la
dtermination des principales priorits et initiatives rgionales en
matire de GFD. Un compte rendu plus dtaill de ce dbat est disponible
en ligne sur:
http://enb.iisd.org/vol13/enb13113f.html
LE DIALOGUE AVEC LES DIVERSES PARTIES PRENANTES
Le DDPP annuel s'est droul jeudi 6 mai, au cours d'une sance plnire de l'aprs-midi, puis vendredi matin 7 mai, dans deux groupes de travail. Le dialogue s'est focalis sur quatre domaines thmatiques: les aspects sociaux et culturels des forts (ASCF); les savoirs traditionnels relatifs aux forts (STRF); le renforcement des capacits; et les partenariats. Pour chaque session thmatique, huit des neuf principaux groupes (les organisations non gouvernementales, les peuples autochtones, les femmes, les jeunes, les syndicats, les agriculteurs, la communaut scientifique et technologique, et le commerce et l'industrie) ont prsent une brve dclaration introductive de trois minutes. Aprs les dclarations introductives, les participants ont engag un dialogue ouvert.
Les Participants ont formul diverses recommandations, notamment:
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l'laboration d'une comprhension commune des concepts et des dfinitions;
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la promotion de la valorisation des services environnementaux forestiers;
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le renforcement des capacits en matire de collecte et de divulgation de donnes;
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l'extension de la proprit familiale des forts;
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le renforcement de l'autonomie des gestionnaires privs;
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le besoin de davantage d'investissement dans la recherche nationale;
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l'accroissement de la participation des peuples autochtones;
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la promotion de l'galit des sexes;
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le rattachement de la GFD aux stratgies de rduction de la pauvret; et
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le soutien des initiatives rgionales.
LES ASPECTS SOCIAUX ET CULTURELS DES FORETS: La focalisation du dbat a port principalement sur les rgimes fonciers et sur les savoirs traditionnels. Les Femmes ont dclar que la reconnaissance des savoirs traditionnels des femmes devrait tre intgre dans la planification ayant trait aux forts. Certains participants taient d'avis que, dans la dtermination de la proprit foncire et l'octroi des concessions, les gouvernements devraient prendre en ligne de compte les schmas traditionnels de proprit foncire. D'autres ont dclar que la reconnaissance des droits fonciers est une condition pralable de la protection des savoirs traditionnels. Les dlgus ont galement mis en relief, la ncessit: d'un renforcement des capacits et d'un soutien par les donateurs, pour l'amlioration de la participation des parties prenantes des pays en dveloppement; d'un arrt de la disparition des peuples dpendant des forts, cause de la dgradation forestire; d'un traitement des besoins conomiques des habitants des forts et la leve des barrires entravant l'accs aux marchs agricoles; et de la garantie que l'octroi des concessions situes sur les territoires des peuples autochtones se fasse avec le consentement pralable clair des peuples autochtones.
LES SAVOIRS TRADITIONNELS RELATIFS AUX FORETS: Le dbat s'est focalis, entre autres, sur: le consentement pralable clair des peuples autochtones et l'accs aux inventaires des STRF; la ncessit que les peuples autochtones soient propritaires des rsultats de recherche dcoulant de leurs savoirs; le rle des femmes et des jeunes autochtones, dans la protection de leurs ST et de leurs territoires; et l'obligation que les peuples autochtones ont l'gard de leurs communauts, de s'assurer que le ST pertinent soit communiqu et divulgu de manire approprie.
LES PARTENARIATS: Au cours du dbat, les dlgus ont considr des exemples de partenariats effectifs, notamment le Partenariat du Bassin du Congo et le Partenariat Forestier Asiatique. Partageant leurs expriences dans le domaine des partenariats, des processus dcisionnels participatifs et de la dcentralisation, plusieurs dlgus ont soulign, entre autres, l'importance de la facilitation gouvernementale, de l'quit, de la confiance, de la transparence et de l'habilitation.
LE RENFORCEMENT DES CAPACITES: Au cours du dbat, un accent prononc a t plac sur l'importance de l'ducation et de la formation et sur la ncessit de s'assurer que le renforcement des capacits et la recherche traitent des besoins des communauts locales.
Un compte rendu plus dtaill des sessions thmatiques du DDPP, est disponible en ligne sur: http://enb.iisd.org/vol13/enb13110f.html et http://enb.iisd.org/vol13/enb13111f.html.
LES CONNAISSANCES SCIENTIFIQUES AYANT TRAIT AUX FORETS
Jeudi 6 mai, Risto Seppl, de l'Union Internationale des Organisations de Recherche Forestire (IUFRO), a prsent le rapport concernant les connaissances scientifiques relatives aux forts (CSRF) (E/CN.18/2004/9). Dans le dbat qui a suivi, les dlgus ont dcid que la proposition d'tablir un organe scientifique permanent auprs du FNUF, contenue dans le procs-verbal, est prmature. L'UE a recommand, entre autres, l'application du principe de prcaution, et, avec le Bnin, l'intgration des connaissances scientifiques et traditionnelles. Le Brsil s'est oppos une suggestion d'laborer un programme de recherche mondial. La Fdration de Russie a requis que les besoins des pays en transition conomique (PTE) soient reflts dans le texte du Vice-prsident.
Le texte du Vice-prsident consacr ce sujet a t examin lundi 10 et jeudi 13 mai. Mettant en garde contre la ritration des propositions d'action des GIF/FIF, l'Australie et l'UE ont suggr de supprimer le libell appelant l'amlioration des capacits de recherche et du soutien en faveur de la recherche. Le G-77/Chine a fait objection sa suppression, soulignant que les propositions d'action n'appellent pas un niveau de soutien ncessaire. Le G-77/Chine s'est galement oppos la mise en relief, de manire particulire, des initiatives du PCF, des aspects de la GFD, tels que la gestion des feux ou les parties prenantes dans la rsolution. Au sujet de la dtermination des priorits de la recherche forestire, la reprsentante a propos d'insrer une rfrence l'implication de toutes les parties prenantes pertinentes et notamment des communauts autochtones et locales, dans la recherche ayant trait aux forts, et a appel la mise disposition des rsultats de la recherche, aux pays en dveloppement, titre gratuit. Ces questions et d'autres en suspens, ont t rsolues dans des consultations informelles tenues jeudi 13 mai, et la rsolution a t adopte au cours de la plnire de clture.
La Rsolution Finale: Le prambule de la rsolution finale prend note des vues exprimes la FNUF-4 et met en exergue les enseignements tirs des changes d'expriences. Dans les paragraphes oprationnels, le FNUF:
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appelle les donateurs amliorer les capacits en matire de recherche dans les pays en dveloppement et fournir un soutien financier et technique et un renforcement des capacits dans le cadre des priorits identifies par les pays en dveloppement;
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appelle les pays amliorer, dans la mesure de leurs possibilits, les capacits dans les domaines de la foresterie et de la recherche;
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encourage les pays soutenir les rseaux de recherche et promouvoir: les partenariats et la participation des parties prenantes pertinentes dans la formulation des programmes de recherche; l'investissement du secteur priv; et la recherche ayant trait aux forts, sur la base des besoins et des priorits de ses utilisateurs, en prenant en considration, l'implication de parties prenantes pertinentes et notamment des communauts autochtones et locales, dans la recherche ayant trait aux forts; et
-
demande au PCF d'amliorer la communication et l'tablissement de rseaux entre la science, la politique forestire et la socit civile et met en exergue les points forts des membres du PCF.
LES SAVOIRS TRADITIONNELS RELATIFS AUX FORETS
Vendredi 7 mai, Manuel Guariguata, de la CDB, a prsent le rapport concernant les STRF (E/CN.18/2004/7). Certains dlgus ont critiqu le rapport, en raison: de l'absence de focalisation sur la protection des STRF; de l'accent excessif plac sur le catalogage et les brevets sans mention de leurs dangers et de leurs limites; et de la promotion du transfert des technologies sans tenir compte ni des droits des communauts traditionnelles et des lgislations nationales. Plusieurs intervenants ont soulign l'importance de l'utilisation de mesures fondes sur les droits de proprit non-intellectuelle pour la protection des STRF. Le G-77/Chine a appel l'identification des droits d'origine et l'laboration d'un rgime international pour la protection des STRF. L'UE a soulign la ncessit de reconnatre les territoires et les droits autochtones et d'amliorer le renforcement des capacits en vue de l'autodtermination.
Plusieurs dlgus ont mis l'accent sur le besoin de prendre en considration les travaux pertinents mens dans d'autres instances internationales et en particulier dans la CDB. La Nouvelle Zlande et les Etats-Unis ont suggr d'insrer galement une rfrence l'Organisation Mondiale pour la Proprit Intellectuelle (OMPI), et le Japon, l'Accord de l'Organisation Mondiale du Commerce, consacr aux Aspects Commerciaux des Droits de Proprit Intellectuelle. La Malaisie a indiqu que les systmes sui generis sont les plus appropris pour la protection des STRF, et le reprsentant des Peuples Indignes a prcis que ces systmes devraient tre labors dans le cadre de la CDB et non de l'OMPI. Les dlgus ont galement soulign la ncessit: d'un partage des expriences nationales; d'un soutien financier pour l'application des STRF dans la GFD; et de la reconnaissance de l'importance du consentement pralable, libre et clair, des peuples autochtones. La Norvge a appel l'insertion d'une rfrence aux Directives d'Akw:Kon, concernant les tudes d'impact pour les dveloppements se droulant dans des territoires autochtones.
Mercredi 12 et jeudi 13 mai, les dlgus ont examin le projet de texte du Vice-prsident concernant les STRF. L'UE, contre par le Canada, a ritr l'importance des rfrences aux droits des communauts autochtones et locales, le dlgu des Etats-Unis ajoutant les intrts. Le dlgu des Etats-Unis, contr par le G-77/Chine, a suggr l'insertion d'un libell appelant la facilitation de l'accs aux STRF. Les dlgus ont ensuite dbattu de la proposition du G-77/Chine de faire rfrence aux pratiques et ressources gntiques et aux dtenteurs d'origine des STRF, la Nouvelle Zlande mettant en garde contre l'largissement du dbat au-del de la porte des STRF et soulignant les difficults rencontres dans l'identification des dtenteurs traditionnels ou originaux.
Jeudi, le G-77/Chine a fait part de ses rserves quant la formulation propose prcdemment, appelant la facilitation de l'accs aux STRF et l'utilisation des instruments de proprit intellectuelle courants, et prjugeant des travaux pertinents mens dans d'autres instances. Le reprsentant a propos, en sa place et lieu, une formulation simplifie du projet de texte du Vice-prsident, consistant en un seul paragraphe oprationnel appelant la ncessit de protger et de sauvegarder les STRF. Au terme de consultations informelles et de discussions dans le groupe de travail, les dlgus ont dcid de revenir au libell initial du Vice-prsident et ont dbattu, entre autres, d'une suggestion des Etats-Unis, contre par le G-77/Chine, de remplacer la rfrence aux STRF qui sont du domaine public, par un libell consacr l'accord des dtenteurs traditionnels de ces savoirs. Au sujet du soutien du PCF pour de la prservation des STRF, le reprsentant des Peuples Autochtones a, la requte du G-77/Chine, ritr le besoin de reconnatre les droits des peuples autochtones l'autodtermination et aux titres de proprit, et le consentement pralable, libre et clair, des peuples autochtones, avant l'accs leur proprit.
Le groupe a poursuivi ses dlibrations dans des consultations informelles, jeudi soir et vendredi matin, mais n'est pas parvenu rsoudre les questions ayant trait aux droits des autochtones, l'accs aux, et aux moyens de protger, les STRF. Il a t, par consquent, dcid qu'aucune rsolution consacre aux STRF ne sera envoye la plnire, pour approbation.
Vendredi 14 mai, le Vice-prsident Mabhongo a rapport la plnire de clture que le groupe de travail a conclu qu'il n'est pas en position d'adopter une rsolution et que le dbat autour de ce point de l'ordre du jour est clos.
LES ASPECTS SOCIAUX ET CULTURELS DES FORETS
Mercredi 5 mai, Yemi Katerere, du CIFOR, a prsent le rapport concernant les ASCF (E/CN.18/2004/8), soulignant la ncessit: d'intgrer les ASCF dans les stratgies de PFN et de GFD; de promouvoir un partage des avantages juste et quitable; de documenter la contribution apporte par les forts la rduction de la pauvret; d'adopter des mthodes d'valuation de l'impact social; et de prendre en considration les leons apprises dans les domaines de la dcentralisation et de la dlgation de pouvoir.
Mettant en relief la l'interconnexion entre la GFD et l'allgement de la pauvret, plusieurs intervenants ont parl du besoin de crer un lien plus fort entre la GFD et les ODM. Les dlgus ont galement dclar que l'implication des communauts locales dans les prises de dcisions relatives la GFD, et la dcentralisation et la dlgation de pouvoir dans le secteur forestier, sont ou pourraient tre, des contributeurs importants l'allgement de la pauvret. Ils ont dbattu de la signification: de l'accs et du partage juste et quitable des avantages; des conflits sociaux; des rgimes fonciers et des droits des peuples autochtones; des ST; et de l'exploitation forestire illgale.
Jeudi aprs-midi 13 mai, dans des consultations informelles, les dlgus ont finalis la rsolution concernant les ASCF. Au cours de la plnire de clture, les peuples autochtones et les ONG ont fait part de leurs rserves, arguant que la rsolution concernant les ASCF ne contient pas de rfrence aux peuples autochtones, mais que cette rfrence faisait dfaut en substance. Le texte du Vice-prsident a t ngoci lundi 10 et mercredi 12 mai et a fait l'objet de consultations informelles. Au sujet de la question du partage des avantages et de l'implication des parties prenantes, l'UE, contre par le G-77/Chine, a propos que le FNUF encourage l'utilisation des Directives de Bonn de la CDB et la mise en place d'un rgime international permettant de promouvoir l'accs aux ressources gntiques des forts et le partage des avantages dans le cadre de CDB. Au sujet de la question de l'valuation de l'impact social, certains ont argu que les Directives d'Akw:Kon devraient tre utilises. D'autres ont fait part de leurs rservs quant la manire dont la mise en application des Directives pourrait tre value. Les dlgus ont galement dbattu du paragraphe consacr la dcentralisation. La Suisse a suggr d'y ajouter une rfrence la dlgation de pouvoir et d'explorer davantage la dcentralisation, pour aider traiter les proccupations sociales et culturelles, de manire plus efficace. Le G-77/Chine a fait objection l'insertion d'une rfrence la dlgation de pouvoir et a propos de supprimer ce paragraphe, moins qu'une formulation de compromis soit labore.
Vendredi 14 mai, le Vice-prsident Mabhongo a prsent le projet de rsolution concernant les ASCF la plnire de clture. La Norvge, contre par le G-77/Chine, a demand l'adjonction d'un paragraphe oprationnel consacr la contribution des forts la concrtisation des ODM, mais s'est dclar, plus tard, d'avis avec le Prsident Isakov de ne pas rouvrir le dbat. La rsolution a t adopte sans amendements.
La Rsolution Finale: La rsolution finale met en relief nombre d'enseignements tirs, notamment, concernant: le rle des forts dans l'radication de la pauvret et dans le dveloppement durable, comme reconnu dans les objectifs de dveloppement approuvs l'chelle internationale, y compris ceux contenus dans la Dclaration du Millnaire et dans le Plan de Mise en application de Johannesburg; et la participation effective de l'ensemble des parties prenantes pertinentes au sein des pays, pourrait amliorer la mise en uvre de la GFD.
Par ailleurs, la rsolution:
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encourage les pays intgrer la GFD dans leurs stratgies nationales de rduction de la pauvret, y compris travers leurs PFN;
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encourage la communaut des donateurs fournir, aux pays en dveloppement, un soutien pour l'amlioration de leurs capacits;
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invite les pays prendre en considration l'valuation de l'impact social et culturel de la mise en uvre des PFN;
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encourage la communaut des donateurs fournir aux pays en dveloppement un soutien pour le renforcement de leurs capacits humaines et institutionnelles, dans le domaine de la mise en uvre de la GFD, y compris les aspects sociaux et culturels;
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encourage les pays promouvoir un rle de l'investissement du secteur priv, dans la GFD, tenant compte des aspects sociaux et culturels des forts;
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encourage les pays renforcer l'implication des parties prenantes pertinentes, notamment, des peuples autochtones, des femmes et des jeunes, dans les prises de dcision concernant la GFD; et
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encourage les pays explorer les options offertes pour la dcentralisation des prises de dcisions concernant la GFD.
LE SUIVI, L'EVALUATION ET L'ETABLISSEMENT DES RAPPORTS, ET LES CRITERES ET INDICATEURS
Mercredi 5 mai, Peter Holmgren, de la FAO, a prsent le rapport concernant les SER (E/CN.18/2004/10) et a parl des interconnexion entre les rapports des pays et l'Edition 2005, de l'Evaluation des Ressources Forestires Mondiales, de la FAO (FRA 2005). Mettant en exergue les progrs accomplis dans les domaines de l'valuation des forts nationales, de la rationalisation et de la soumission des rapports, et de l'harmonisation des dfinitions, il a suggr que les membres du PCF renforcent la cration des capacits en matire de SER et poursuivent l'laboration des cadres d'information et de compte rendu.
Mike Dudley, de la Commission du Royaume-Uni sur les Forts, a prsent le rapport du GES charg des SER (E/CN.18/2003/2), qui recommande: que les pays fassent meilleur usage des ressources disponibles pour les SER et renforcent les processus des C&I; que les organisations internationales poursuivent les travaux sur la rationalisation des exigences en matire de rapports; que FRA 2005 soit renforc; que la collecte des donnes des pays, pour la FNUF-5, soit amliore; et que les changes d'expriences travers des vnements spciaux et des groupes de discussion, la FNUF-5, soient tendus.
Dans le dbat qui a suivi, plusieurs dlgus ont soulign la ncessit d'harmoniser les dfinitions et les termes, de rationaliser les procdures de compte rendu, et de renforcer le FRA 2005.
Jeudi 6 mai, plusieurs dlgus ont fait part de leurs rserves quant au risque de voir l'EEAIF patauger en raison du nombre insuffisant de rapports nationaux, et quant au caractre peu clair du processus d'laboration de l'aperu global sur les progrs accomplis sur la voie de la GFD. Le G-77/Chine a mis l'accent sur les lacunes dans le domaine de l'information et sur le manque de ressources financires pour les SER. Amha bin Buang, de l'Organisation Internationale des Bois Tropicaux, et Tiina Vhnen, de la FAO, ont prsent le rapport concernant les C&I (E/CN.18/2004/11), mettant en relief la recommandation d'adopter des indicateurs dans sept thmes communs de la GFD:
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l'tendue des ressources forestires;
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la biodiversit;
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la sant forestire;
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les fonctions productives des ressources forestires;
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les fonctions protectrices des ressources forestires;
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les fonctions socioconomiques; et
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le cadre juridique, politique et institutionnel.
Le G-77/Chine a rappel la nature volontaire des C&I de la GFD et a soulign que l'tablissement des rapports devraient tre en phase avec les besoins nationaux. L'UE a soulign l'importance de l'implication de tous les pays dans les processus des C&I. Plusieurs dlgus ont mis l'accent sur l'tat d'avancement des rapports d'valuation rsultant du Processus de Montral (Groupe de Travail sur les Critres et Indicateurs pour la Conservation et la Gestion durable des Forts Tempres et des Forts Borales). D'autres ont appel l'intgration, dans les domaines thmatiques, de la contribution des forts dans le cycle carbonique de la plante, et dans la conservation des eaux et des sols.
Lundi 10 mai, aprs avoir entendu les dclarations des pays, le Vice-prsident Caswell a introduit un projet de texte portant la fois sur les SER et les C&I de la GFD. Les dlgus ont examin les rfrences appelant l'intgration des forts dans les stratgies de rduction de la pauvret, la participation des parties prenantes, l'aide aux pays en dveloppement et aux PTE, et aux sept lments thmatiques de la GFD. Le G-77/Chine a propos d'en prendre note au lieu de les endosser.
Mercredi 12 et jeudi 13 mai, les dlgus ont dbattu, entre autres: de l'harmonisation des dfinitions; de l'tablissement d'un lien entre les C&I et la certification; de la synchronisation des rapports concernant les forts; de la conduite de recherches sur les indicateurs; et de l'laboration, par le Secrtariat, d'une valuation globale des progrs accomplis sur la voie de la GFD, pour la FNUF-5. Plusieurs paragraphes consacrs l'EEAIF ont t relgus au dbat autour de ce sujet. Ces paragraphes font rfrence l'aperu global des progrs raliss sur la voie de la GFD, en tant que contribution au dbat devant tre men la FNUF-5, et ont t enlevs parce que les dlgus ont dcid que ces sujets taient traits de meilleure faon dans la rsolution concernant l'EEAIF que dans la rsolution concernant les SER/C&I.
Les dlgus ont galement dbattu des rfrences consacres: aux sept lments thmatiques; l'intgration des SER ayant trait aux forts dans les plans nationaux de dveloppement et dans les papiers des stratgies de rduction de la pauvret (PSRP); la participation des parties prenantes dans l'laboration des C&I; et aux aspects culturels des forts, en tant que critres de la GFD. La rsolution a t adopte au cours de la plnire finale.
La Rsolution Finale: Dans la rsolution, la FNUF-4 met en relief les leons apprises, y compris le fait que la soumission des rapports nationaux consacrs aux forts, aux instances internationales, constitue un lourd fardeau pour les pays et a besoin d'tre rationalise. Par ailleurs, la rsolution:
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appelle la communaut des donateurs, les membres du PCF et d'autres organisations poursuivre l'assistance fournie aux pays, leur demande, dans le domaine du renforcement des capacits en matire d'information et de SER, y compris l'adoption ou la mise en uvre des C&I;
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encourage les pays intgrer les forts et les SER ayant trait aux forts dans les plans nationaux de dveloppement et dans les PSRP; et
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reconnat les sept lments thmatiques en tant que cadre de rfrence pour la GFD et invite les pays prendre en considration ces lments dans l'laboration des C&I nationaux.
EVALUATION DE L'EFFICACITE DE L'ACCORD INTERNATIONAL CONCERNANT LES FORETS
Vendredi 7 mai, Pekka Patosaari a introduit la proposition concernant le processus de facilitation de l'EEAIF (E/CN.18/2004/12). La proposition impliquait, entre autres, la soumission de rapports volontaires par les pays, les membres du PCF et les principaux groupes, et l'laboration d'un rapport de synthse avant la FNUF-5. Plusieurs dlgations ont soulign la ncessit d'un processus d'valuation transparent et participatif. Le Canada a propos que le PCF conduise l'EEAIF. Le Coordonnateur du PCF, Hosny El-Lakany, a dclar que le PCF n'entreprendrait pas l'EEAIF. Le dlgu des Etats-Unis a prsent l'EEAIF comme une fonction politique, devant tre entreprise par le FNUF, et a prcis que l'EEAIF devrait couvrir non seulement le FNUF, mais galement les travaux du PCF et le Secrtariat du FNUF. Patosaari a rpondu que le Secrtariat ne fait pas partie de l'accord international sur les forts (AIF) et qu'il doit rendre compte au Secrtaire Gnral, uniquement.
L'UE a dclar que l'valuation des progrs accomplis sur la voie de la GFD et l'EEAIF sont troitement lies. La Suisse, avec l'Australie, a dclar que l'valuation des progrs vers la GFD est impertinente l'EEAIF et que l'EEAIF devrait se focaliser sur les contributions particulires de l'AIF la GFD. La Chine a propos que le Secrtariat labore un questionnaire bas sur la revue des critres approuvs la FNUF-2. Le Japon a appel l'identification de repres quantifiables pour faciliter l'laboration des rapports des pays pour l'EEAIF. D'autres ont encourag l'insertion de repres qualitatifs, outres ceux quantitatifs.
Mardi 11 et jeudi 13 mai, les dlgus ont examin un projet de texte du Vice-prsident, englobant les propositions concernant la soumission du questionnaire, les repres quantifiables, et les rapports volontaires concernant la mise en uvre. Les dlibrations ont t suspendues frquemment pour la tenue de consultations informelles.
Le groupe de travail a engag un long dbat autour du questionnaire propos. Plusieurs intervenants ont soulign plusieurs reprises que le questionnaire allait rehausser le taux des soumissions et faciliter l'EEAIF, en rendant les rapports plus comparables. De nombreux pays ont mis en relief le caractre volontaire du questionnaire. Le Canada a soulign que le questionnaire devrait viser claircir dans quelle mesure l'AIF a influenc les actions nationales. Le G-77/Chine a fait part de ses rserves quant la faisabilit de l'laboration du questionnaire la FNUF-4, a suggr de prsenter aux Etats Membres, uniquement une demande gnrale sollicitant leur points de vue, et a fait objection la proposition des Etats-Unis de convoquer un comit informel, New York, pour l'laboration du questionnaire, ainsi qu' la proposition de l'UE d'utiliser un systme de notation simple.
Au sujet des repres quantifiables, le dlgu des Etats-Unis a suggr que les Etats Membres identifient les repres utiliss l'chelon national. L'UE a soulign que des repres quantifiables doivent tre labors.
Au cours des consultations informelles tenues dans la soires du jeudi 13 May, le G-77/Chine s'est dclar d'accord, en principe, l'insertion du questionnaire, condition d'y insrer une rfrence explicite reconnaissant que les rponses au questionnaire sont volontaires. Le reste des consultations informelles a port sur la conception du questionnaire. Les dlgus ont dcid que le questionnaire sera annex la rsolution. Les rfrences aux repres quantifiables ont t consquemment tes du texte, mais ont t maintenues dans le questionnaire volontaire annex. Le Consensus a t finalement atteint dans les premires heures de la matine du vendredi 14 mai. Les dlgus ont approuv la rsolution au cours de la plnire de clture.
La Rsolution Finale: Dans sa rsolution, la FNUF-4 a demand au Secrtariat de soumettre aux Etats Membres, aux membres du PCF et aux autres organisations et processus pertinents: les lignes directrices devant encadrer les rapports concernant la mise en application des propositions d'action des GIF/FIF; le questionnaire volontaire, annex la rsolution et bas sur les Critres Spcifiques l'EEAIF, figurant dans la rsolution 2/3 du FNUF; et les donnes de base pertinentes aux Critres Spcifiques. Le questionnaire annex permet aux sonds de slectionner les activits rapporter, et demande aux pays de classer l'efficacit de l'AIF comme tant nulle, limite, modre, ou leve.
Par ailleurs, la rsolution:
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invite les Etats Membres soumettre volontairement leurs rponses au questionnaire et leurs rapports concernant la mise en application des propositions d'action du GIF/FIF;
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demande au Secrtaire Gnral d'laborer, bien avant la FNUF-5, un rapport bas sur les donnes soumises; et
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demande au Secrtariat du FNUF d'laborer pour la FNUF-5, un aperu gnral des progrs accomplis sur la voie de la GFD, en coopration avec les membres du PCF et les processus des C&I, en se basant sur les sources d'information disponibles, notamment les rapports nationaux et les processus de FRA et des C&I.
LAMELIORATION DE LA COOPERATION
Mardi matin, 4 mai, Pekka Patosaari a prsent la note du Secrtariat concernant l'amlioration de la coopration et de la coordination des politiques et des programmes (E/CN.18/2004/13). Il a suggr que le FNUF:
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amliore l'implication des principaux groupes;
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facilite la cration de partenariats;
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invite les membres du PCF laborer une contribution portant sur le rle des forts dans la mise en uvre de la Dclaration du Millnaire;
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considre les effets que la mise en application du Consensus de Monterrey concernant le Financement du Dveloppement, exercera sur la GFD; et
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renforce la coopration rgionale et dtermine des correspondants rgionaux pour le FNUF.
Le Secrtariat du FNUF a galement prsent un aperu gnral des vues exprimes par les Etats Membres et par les membres du PCF au sujet de la collaboration entre le FNUF et la CDB, soulignant que plusieurs sonds sont d'avis, entre autres, qu'il existe des similarits entre l'approche cosystmique et la GFD et un degr lev de correspondance et de complmentarit potentielle entre les propositions d'action du GIF/FIF et le programme de travail tendu de la CDB, consacr la biodiversit forestire.
Hosny El-Lakany, du PCF, a prsent un rapport sur les progrs accomplis par le PCF depuis la FNUF-3 (E/CN.18/2004/INF.1), mettant en exergue: le livre source du PCF concernant le financement de la GFD; le groupe de travail sur la rationalisation des financements ayant trait aux forts; les travaux sur les dfinitions; et le soutien de toutes les initiatives du FNUF, menes par les pays et autres organisations.
Henning Wuester, de la Convention-Cadre sur les Changements Climatiques (UNFCCC), a parl du cadre commun adopt rcemment pour l'tablissement des rapports sur les rejets de gaz effet de serre et sur la fixation de carbone par les forts, qui sera mis la disposition des participants du FNUF, titre gracieux et de manire utile.
Manuel Guariguata, de la CDB, a parl de la mise en place d'un service d'information de la CDB, li aux forts, ainsi que les rcentes dcisions de la CDB, concernant la biodiversit des montagnes et les aires protges.
Rui Zheng, de la Convention sur la Lutte contre la Dsertification (CCD), a prsent un rapport sur les activits, en rapport avec les forts et les cosystmes, entreprises par la CCD, mettant en exergue, le rcent atelier sur les synergies entre les conventions de Rio, organis Viterbe.
Kanta Kumari, du Fonds pour l'Environnement (FEM), a prsent la porte de diverses modalits du FEM, qui soutiennent la mise en uvre des propositions d'action des GIF/FIF, y compris les Forts et les Programmes oprationnels de gestion durable des sols.
Plusieurs dlgus ont parl de la ncessit d'tablir des synergies entre les initiatives internationales sur les forts et les organisations sous-rgionales, et les liens entre l'approche cosystmique et la GFD.
De nombreux dlgus ont soulign l'importance de la coopration entre le FNUF et les trois conventions de Rio, et ont fait part de leur regret de constater que les initiatives consacres aux synergies dans le domaine forestier, soient entreprises l'extrieur du rseau du PCF. Ils ont galement mis en relief les liens existant entre la GFD et l'approche cosystmique, et entre les politiques forestires et l'radication de la pauvret.
Lundi 10 et mercredi 12 mai, les dlgus ont procd l'examen du projet de texte du Vice-prsident concernant l'amlioration de la coopration et la coordination des politiques et des programmes, et ont dbattu de la coopration avec les organisations rgionales, des expriences vcues par les pays, des progrs accomplis dans l'amlioration de la coopration, et de la ncessit d'une coopration dans les domaines du financement et du transfert des technologies. L'UE, appuye par la Nouvelle Zlande, la Suisse, les Etats-Unis et le Canada, et contre par le G-77/Chine, a propos l'insertion d'un paragraphe prambulaire accueillant favorablement la dcision de la CDB reconnaissant la GFD comme moyen d'excution de l'approche cosystmique. Le G-77/Chine, contr par l'UE, la Suisse, les Etats-Unis, la Nouvelle Zlande et le Canada, a demand la suppression de la clause excutoire encourageant les pays utiliser la GFD pour la mise en uvre de l'approche cosystmique de la CDB. La Chine a dclar que l'approche cosystmique est un outil scientifique au service de la mise en application de la GFD, mais pas vice versa. Le G-77/Chine a propos que le Secrtariat procde l'identification des liens entre les forts et les ODM, dans un rapport soumettre la FNUF-5. La Norvge, les Etats-Unis, la Suisse et la Nouvelle Zlande, contrs par le G-77/Chine, ont appel au maintien de la rfrence au secteur priv. Les dlgus ont accept une proposition du G-77/Chine de normaliser les rfrences aux objectifs de dveloppement multilatraux, notamment ceux figurant dans la Dclaration du Millnaire.
Les consultations informelles se sont poursuivies dans les soires du mercredi 12 et du jeudi 13 mai. Toutefois, le 13 mai, une heure tardive, les dlgus ont dcid qu'aucun consensus n'a pu tre atteint sur cette rsolution. Le point de litige avait faire le lien entre la GFD et l'approche cosystmique. Quelques pays industrialiss voulaient insrer un libell encourageant explicitement les pays utiliser la GFD comme moyen d'excution de l'approche cosystmique. Le G-77/Chine a fait objection l'insertion d'un tel libell.
Vendredi 14 mai, le Prsident Isakov, intervenant au nom du Vice-prsident Swajaya (Indonsie), a annonc, en plnire, qu'aucun consensus n'a t atteint autour de la question de l'amlioration de la coopration.
LE FINANCEMENT ET LE TRANSFERT DES TECHNOLOGIES ECOLOGIQUEMENT RATIONNELLES
Les dlgus ont galement soulign l'importance du secteur priv et la ncessit d'une utilisation plus efficace des ressources disponibles. L'UE, appuye par plusieurs participants, a suggr que le groupe informel, avec une reprsentation quilibre, guide le Bureau et le Secrtariat du FNUF dans la production d'un projet de rsolution sur cette question.Mardi 4 mai, Knut istad (Norvge), a prsent les recommandations du GES sur le financement et le transfert des technologies cologiquement rationnelles (FINTER) (E/CN.18/2004/5). Le G-77/Chine a mis l'accent sur le besoin urgent de fournir des efforts concrets pour la concrtisation des objectifs fixs pour l'APD, et a recommand la poursuite de l'laboration et la mise en application des recommandations particulires. Le dlgu des Etats-Unis a suggr de slectionner un ensemble de recommandations concrtes concernant les domaines dans lesquels les Etats Membres et le PCF peuvent catalyser l'action sur le terrain.
Mardi 11 mai, les dlgus ont procd l'examen du projet de texte du Vice-prsident concernant les FINTER, se focalisant, entre autres: sur la manire de faire rfrence l'Atelier International de Brazzaville sur les TER et le renforcement des Capacits; le libell consacr aux liens entre les recommandations du GES-FINTER et du GES-PARAM, les Etats-Unis et le G-77/Chine faisant objection la rfrence; et sur la proposition du G-77/Chine de se concentrer sur la fourniture de ressources financires accrues, y compris l'APD.
Le dlgu des Etats-Unis a propos l'insertion de paragraphes additionnels, bass sur le rapport du GES-FINTER, et ayant rapport avec:
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l'intgration de la GFD dans les stratgies de dveloppement national et la mise en relief de la contribution des forts l'allgement de la pauvret et l'essor conomique et social;
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l'amlioration du recouvrement des loyers de la gestion forestire;
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la concrtisation des engagements pris dans le cadre de l'APD et l'accroissement de la quote-part de l'APD consacre la GFD;
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l'invitation de la Banque Mondiale attirer l'investissement priv vers les forts et l'intgration de la GFD dans ses politiques et stratgies; et
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l'laboration de la composante GFD du domaine de focalisation du FEM, consacr la Gestion Durable des Sols.
Cette proposition et d'autres sujets en suspens, ont t examins dans des consultations informelles, jeudi 13 mai. La rsolution a t adopte au cours de la plnire de clture.
La Rsolution Finale: Dans le prambule, le FNUF raffirme que le financement et le transfert des TER sont essentiels pour le dveloppement durable de tous les types de forts, en particulier, dans les pays en dveloppement et les PTE, et prend note des recommandations du GES-FINTER, dans la perspective de l'EEAIF, de l'Atelier International de Brazzaville, et des vues changes la FNUF-4.
Dans les paragraphes excutoires, le FNUF: encourage les Etats Membres, le PCF et d'autres organisations, organes et processus, prendre des mesures concrtes au sujet des recommandations du GES-FINTER, selon ce qu'il convient; et dcide d'accorder une attention aux FINTER dans le programme de travail du FNUF.
LA PLENIERE DE CLOTURE
Vendredi matin 14 mai, au cours de la Plnire de clture, les dlgus ont approuv, sans commentaire, les Rsums du Prsident concernant le Groupe de Discussion sur la Journe de l'Afrique (E/CN.18/2004/CRP.1), le Dialogue avec les Diverses Parties Prenantes (E/CN.18/2004/CRP.2), le Groupe de Discussion sur le rle des forts dans la ralisation des objectifs de dveloppement (E/CN.18/2004/CRP.3) et du Groupe de Discussion sur la Journe des PEID (E/CN.18/2004/CRP.4).
LES PREPARATIFS DU GES-PARAM: Pekka Patosaari a introduit la note concernant l'tat d'avancement des prparatifs de la runion des GES-PARAM (E/CN.18/2004/6), soulignant que le Secrtariat est en train d'laborer une documentation pour aider les experts entreprendre les tches assignes. Prcisant que 32 dsignations d'experts seulement ont t soumises, il a encourag les Etats Membres soumettre leurs nominations dans les meilleurs dlais possibles.
LE PLAN STRATEGIQUE 2006-2007: Patosaari a galement introduit la note concernant le cadre stratgique propos pour la biennale 2006-2007 (E/CN.18/2004/14), devant tre soumis l'Assemble Gnrale de l'ONU, dans les dlais indiqus pour sa cinquante-neuvime session. Le cadre englobe des objectifs long terme, les ralisations escomptes, les indicateurs des ralisations et les stratgies adopter pour la concrtisation des objectifs. Soulignant que le FNUF entreprendra, la FNUF-5, une valuation de ses activits, qui pourrait exiger la rvision de son programme de travail couvrant 2006-2007, il a prcis que le cadre stratgique sert d'espace de manuvre, et que les modifications devant tre apportes au programme seront soumises l'ECOSOC en vue de faire, l'Assemble Gnrale de l'ONU, les recommandations appropries concernant les rvisions ncessaires apporter au budget de programme propos. La Suisse a soulign que la soumission du cadre stratgique 2006-2007 l'ECOSOC ne devrait pas, en tout tat de cause, anticiper sur la dcision de la FNUF-5 concernant l'avenir du FNUF.
DATES ET LIEU DE LA FNUF-5: Les dlgus ont dcid que la FNUF-5 se droulera du 16 au 27 mai 2005, au sige des Nations Unies, New York. Les dlgus ont adopt l'ordre du jour provisoire de la FNUF-5 (E/CN.18/2004/L.2), sans amendements.
ADOPTION DU RAPPORT DE LA FNUF-4: Les dlgus ont adopt le rapport final de la FNUF-4, sans commentaire (E/CN.18/2004/L.1). Les dlgus ont galement adopt les rsolutions finales concernant les CSRF, les SER/C&I, l'EEAIF, les ASCF, les FINTER. Ces rsolutions seront incluses dans le rapport final de la FNUF-4.
LES DECLARATIONS DE CLOTURE: Pekka Patosaari a dclar que le FNUF est une institution internationale cl pour le dialogue sur les forts, et a mis en relief le haut niveau de confiance et d'amiti qui caractrise le FNUF. Il a soulign, par ailleurs, le rle important du PCF, et a affirm que l'anne prochaine sera trs importante pour le FNUF.
Le Qatar, au nom du G-77/Chine, a remerci le Secrtariat et le Bureau et a souhait voir de nouveaux progrs tre accomplis dans la ralisation de la GFD.
Mettant l'accent sur son engagement positif en faveur du processus, l'Irlande, au nom de l'UE et des pays candidats, de la Bulgarie, de la Roumanie et de la Turquie, a fait part de sa dception devant l'chec de l'avancement des questions thmatiques et, par consquent, du processus en gnral, et a appel l'laboration d'un ensemble d'objectifs futurs pour le processus forestier et pour l'AIF.
Partageant la dception de nombreuses dlgations, quant l'absence de rsolution sur les STRF, le Canada a soulign que les STRF ont t un lment important des discussions, a mis en relief le lien entre les STRF et la GFD, et s'est engag apporter son appui cette question aux niveaux national et international, se flicitant de la tenue prochaine d'une runion d'experts, au Costa Rica.
Mettant en exergue l'ordre du jour charg, le dlgu des Etats-Unis a accueilli avec satisfaction le riche dialogue autour des STRF, impliquant les reprsentants des communauts autochtones, en leur qualit d'experts, dans le domaine des ODM et en tant que membres des dlgations.
La Suisse a fait part de sa dception qu'il n'y ait pas eu de rsolution sur les STRF, l'un des principaux thmes de la FNUF-4, et qu'aucun d'accord sur les liens entre la GFD et l'approche cosystmique, n'ait pu tre atteint. Il a toutefois indiqu que la rsolution sur le processus de l'EEAIF et le questionnaire joint, sont un signe de l'engagement en faveur de la rforme du FNUF.
La Russie a dclar tre confiante que les volutions positives enregistres la FNUF-4, vont se poursuivre la prochaine session.
Le Mexique a regrett le fait qu'il n'y ait pas eu d'accord sur les STRF et l'amlioration de la coopration.
Dplorant le fait que leurs voix et leurs contributions aient t limites, Emily Caruso, du Programme pour les Peuples Forestiers, intervenant au nom des Peuples Autochtones et des ONG, a mis l'accent sur l'absence d'accord entre les gouvernements, sur un certain nombre de questions juges fondamentales par les peuples autochtones, notamment, leurs droits et leur consentement libre pralable, en connaissance de cause, et les mcanismes coutumiers de protection des STRF, qui, toutes, leur avis, doivent tre bases sur la reconnaissance du droit de proprit des autochtones et de leur droit de contrler leurs savoirs, leurs territoires et leurs ressources. Elle a reconnu que le FNUF n'est pas l'instance approprie pour ce dbat et a affirm que la runion d'experts sur les STRF, qui doit se tenir au Costa Rica, sera un vnement important pour les experts autochtones et les reprsentants gouvernementaux.
Le Prsident Isakov a indiqu qu'en dpit d'un ordre du jour charg, l'esprit de coopration qui a rgn la FNUF-4 a t remarquable et qu'il encouragera les dlgus maintenir cet lan au cours des annes venir. Il a cltur les travaux de la FNUF-4 13h28.
COMPTE RENDU DE LA FNUF-5
Immdiatement aprs la clture de la FNUF-4, Le prsident Isakov a ouvert la premire runion de la FNUF-5, et les dlgus ont lu par acclamation les membres suivants du Bureau de la FNUF-5: Francis K. Butagira (Ouganda), Adam Craciunescu (Roumanie), Manuel Rodriguez Becerra (Colombie) et Denys Gauer (France). Le Prsident Isakov a report l'lection du membre reprsentant le Groupe Asiatique au sein du Bureau, et a clos la runion.
BREVE ANALYSE DE LA FNUF-4
La quatrime session du Forum des Nations Unies sur les Forts restera probablement dans les esprits, comme ayant t l'une des sessions les plus ambitieuses. L'ordre du jour de la FNUF-4 tait une riche palette de sujets, allant de celui des savoirs traditionnels et des connaissances scientifiques ayant trait aux forts, celui des aspects sociaux et culturels des forts. Mais tout le long des semaines, de nombreux participants ont sembl tre davantage concentrs sur un sujet particulier les prparatifs de l'valuation de l'efficacit de l'accord international actuel sur les forts, prvue l'anne prochaine. Cela n'est pas pour surprendre, compte tenu du fait que l'avenir du FNUF et du dialogue sur la gestion forestire durable, dpend de la FNUF-5 et du processus d'valuation.
Ces 12 dernires annes, depuis l'adoption des Principes Forestiers et du Plan d'action 21, la communaut internationale a travaill dur pour rendre oprationnel, le concept de la gestion forestire durable. Force est de constater, cependant, qu'en dpit de tous ses efforts, elle est toujours en train de se battre pour mettre en pratique des objectifs fixs voil dix ans et consistant, notamment, trouver un bon quilibre entre les impratifs conomiques de la foresterie et la conservation et ce, dans un contexte social exigeant un degr de plus en plus important d'imputabilit.
Malgr les appels rcurrents la spcificit, une bonne partie des discussions formelles de la FNUF-4 ont t d'ordre gnral. Il n'y pas eu de propositions concrtes visant raviver le mode de fonctionnement actuel du FNUF, hormis celles qui se sont heurtes des objections, et les pourparlers autour de deux des cinq questions thmatiques ont chou. Le rsultat est que, la dception de bon nombre de participants, la runion n'a pas russi adopter les rsolutions concernant l'amlioration de la coopration et les savoirs traditionnels ayant trait aux forts. Cette analyse examine quelques-uns des accomplissements et des imperfections de la FNUF-4, et fournit un certain nombre d'observations sur les dynamiques politiques constituant le FNUF, ce croisement crucial.
DEPASSER LA RHETORIQUE INGRATE
Un aspect positif de la FNUF-4, a consist en ce que certains pays ont laiss de ct la rhtorique vide et ont cherch adopter des manires innovantes de relancer la volont politique, travers l'introduction de nouvelles mesures d'encouragement, dans le processus du FNUF. Plusieurs pays ont fourni des efforts concerts pour l'amlioration de la coopration avec d'autres institutions, en tablissant un lien entre la GFD et l'application de l'approche cosystmique labore dans le cadre de la CDB. Mais cela s'est avr trop difficile, car d'autres ont refus d'aborder des sujets en cours d'examen dans d'autres instances. Ceux qui sont opposs l'ide, ont t si intransigeants qu'ils ont fini par bloquer toute la rsolution concernant l'amlioration de la coopration, qui, dans son effondrement, a emport des clauses importantes consacres d'autres sujets.
Le dgt collatral le plus important a t la perte des clauses, dj approuves, tablissant un lien entre la GFD et les Objectifs de Dveloppement du Millnaire. Plusieurs pays ont pouss fort pour l'tablissement d'un lien entre la foresterie et les stratgies de rduction de la pauvret. De nombreux participants ont peru en cela un moyen prometteur d'accrotre les financements ayant rapport avec les forts. Plus important encore, certains ont peru en cela, un moyen d'lever le statut international des forts et de la foresterie, vu que les Objectifs de Dveloppement du Millnaire sont en passe de devenir une focalisation de l'agenda du dveloppement durable. Les partisans de l'ide, ont finalement russi s'allier les proccupations des pays en dveloppement, que l'tablissement d'un tel lien serait quivalent l'imposition de conditions. En fin de compte, cependant, cette victoire a t perdue, tant donn que la rsolution consacre l'amlioration de la coopration, dans laquelle le lien avec les Objectifs de Dveloppement du Millnaire tait prominent, a t entirement abandonne.
LES SAVOIRS TRADITIONNELS RELATIFS AUX FORETS
Dans le dbat autour des STRF, le FNUF s'est, sans doute, aventur au-del de ses limites, lorsqu'il a essay d'aborder les questions minemment politiques des droits des peuples autochtones, de l'accs et du partage des avantages, et des droits de proprit intellectuelle, qui, toutes, font l'objet de dbats politiques intenses, dans d'autres organes des Nations Unies, depuis maintenant des annes. Compte tenu du fait que certains dlgus n'ont jamais pris part des processus parallles tels que la Convention de la Diversit Biologique, le FNUF n'a pas t en mesure de traiter ces sujets particuliers et, d'anticiper sur les diverses discussions en cours. Le FNUF aurait pu se tailler une identit propre et faire montre d'expertise en apportant une contribution indpendante, dans des sujets plus techniques et moins explors, comme celui de l'laboration de systmes sui generis pour la protection des STRF. La tentative de traiter un nombre trop important de sujets la fois a fini par allumer un contre-feu. La rsolution concernant les STRF n'a pas pu tre adopte, et la seule chose que les dlgus ont pu dcider la fin, est que le FNUF n'est pas l'instance approprie pour le traitement de ces sujets.
UNE ECOUTE POLIE: ENGAGEMENT DE LA SOCIETE CIVILE
Le dialogue avec les diverses parties prenantes a donn lieu l'emploi de superlatifs par dlgus, qui ont lou son organisation et le niveau de participation de la socit civile. Il se trouve, cependant, que parmi les reprsentants des 150 principaux groupes, beaucoup ont fait part de leur insatisfaction quant au mode du dialogue. Dans la plnire et dans les couloirs, ils ont dplor le fait que le FNUF n'ait jamais vraiment intgr la contribution apporte par les peuples autochtones et d'autres membres de la socit civile. Le fait que la rsolution concernant les aspects sociaux et culturels des forts ne comporte qu'une seule rfrence, faiblement formule, aux peuples autochtones, ne fait que renforcer la perception que le FNUF ne rend pas compte des proccupations de la socit civile. De mme, les gouvernements ont maintenu leur monopole sur l'valuation de l'anne prochaine, en faisant des rapports nationaux et du PCF, les seules plates-formes utiliser pour tirer les conclusions de l'valuation, et en supprimant soigneusement les rfrences aux autres sources d'information. Ainsi, personne ne devrait tre surpris de voir les ONG cologiques continuer penser que leurs points de vue ne sont pas respects au sein du FNUF. Comme l'a soulign le reprsentant d'une ONG, il n'est pas facile de persuader les ONG que cela vaut la peine d'investir les rares ressources dans le FNUF, lorsque les retombes en sont si maigres.
En effet, peu de membres de la socit civile voient dans le FNUF une instance consacre l'change des points de vue et aux opportunits de faire avancer l'agenda de la GFD. Cela pose la question des ramifications du dsengagement de la socit civile, pour la conception de l'arrangement post-FNUF, ainsi que pour sa viabilit long terme. Le processus d'valuation convenu ne prvoit pas de contributions de la part des membres de la socit civile, et cela est susceptible de perptuer leur sentiment d'alination l'gard du processus et pourrait ventuellement priver l'arrangement post-FNUF d'une source de lgitimit importante.
PREPARATIFS DE L'EVALUATION DE LA FNUF-5: A VOS MARQUES, PRETS PARTEZ!
L'empreinte de marque de la session tait les consultations informelles intenses qui ont t menes tout le long des deux semaines, sur les orientations futures du processus forestier multilatral. L'valuation de l'anne prochaine est hautement consquente, tant donn qu'elle tablira les tapes de l're post-FNUF-5. Ainsi, les dlgus sont impatients d'tablir les modalits et la porte du processus des prparatifs de l'valuation.
Compte tenu de la faiblesse du nombre de rapports soumis par les pays dans le pass, tout un chacun tait inquiet du risque de voir une pnurie de rapports venir mettre en pril l'valuation, et les efforts de ngociation se sont focaliss sur l'imagination d'un mcanisme permettant de relancer la soumission des rapports qui doivent servir de plate-forme l'valuation. L'un des mcanismes proposs consistait envoyer aux pays un questionnaire qu'ils pouvaient utiliser pour rendre compte au FNUF, de l'tendue de progrs qu'ils ont accomplis et des contributions que le FNUF et le PCF y ont apportes. Au dbut, de nombreuses dlgations taient opposes l'ide du questionnaire, craignant le risque de voir le questionnaire les forcer d'laborer des rapports et inquites de voir leurs pays devoir tre ainsi jugs et classs. Mais ces craintes se sont dissipes lorsqu'il a t prcis dans le libell de la rsolution que le questionnaire aura un caractre volontaire. La conclusion d'un accord, dans les petites heures de la dernire journe, t un soulagement pour plus d'un, et la rsolution qui en a dcoul, peut tre considre comme un minent accomplissement de la FNUF-4.
QUO VADIS: CONTEMPLATION DE L'ERE POST-FNUF
L'un des points ayant fait l'objet d'un consensus clair, Genve, tait que le FNUF n'est pas parvenu concrtiser ses objectifs dclars, et que la poursuite de l'arrangement, dans sa forme actuelle, n'est ni politiquement viable ni souhaitable. Mme les pays qui taient traditionnellement des supporters enthousiastes du FNUF, sont maintenant prts concder que l'arrangement n'a t que marginalement russi. Beaucoup ont soulign que c'est l'accord virtuellement unanime conclu entre les dlgations et selon lequel un srieux changement est indispensable, qui devrait maintenant servir de point de dpart pour les discussions sur l'arrangement post-FNUF.
Les principaux acteurs ont men leurs consultations dans un esprit constructif, vitant les arguments culs plaidant pour et contre une convention, et cherchant s'accorder sur les objectifs particuliers de l'arrangement post-FNUF, avant d'essayer de choisir l'arrangement le plus convenable pour la concrtisation de ces objectifs. Cela est sans doute le changement dynamique le plus important qui ait eu lieu au sein du FNUF depuis son commencement.
Plusieurs pays ont sembl tre encore ancrs dans leurs positions l'gard de l'ide d'avoir une convention, et le camp favorable un trait peut se vanter de nouveaux effectifs qui ont rejoint ses rangs. Mais, la grande majorit des pays est souple, souhaitant maintenir toutes options ouvertes, et impatiente de dcouvrir ce que tous les autres souhaitent avant de s'aligner eux-mmes. Dans ce contexte, la runion de septembre prochain du groupe d'experts spcial charg d'examiner et de recommander les paramtres du mandat de l'laboration d'un cadre juridique rgissant tous les types de forts, promet d'tre un seuil important.
En dfinitive, l'efficacit de l'arrangement post-FNUF-5, quel qu'il soit, n'est pas tributaire de ses modalits particulires, mais de la volont politique des gouvernements, de travailler l'intrieur de son cadre. La vraie question, par consquent, n'est pas de savoir quel type d'arrangement parapluie devrait tre cr, mais de savoir comment relancer la volont politique des gouvernements et quelles mesures d'encouragement introduire pour induire l'action sur le terrain. L'apport continu d'ides constructives, comme celle proposant le rattachement de la foresterie la rduction de la pauvret, pour relancer le financement de la GFD, est sans doute essentiel pour la viabilit du processus forestier multilatral. Tout compte fait, cependant l'esprit productif qui a rgn la FNUF-4, a fait de la session une exprience positive, d'une manire gnrale, et a agrandi l'espoir de voir, l'anne prochaine, les gouvernements profiter de l'occasion pour donner sa forme l'arrangement post-FNUF.
Il est utile de souligner que beaucoup souhaitent lever le statut juridique du FNUF par rapport aux autres instruments pertinents aux forts. Certains voient dans l'lvation du statut du FNUF, un moyen de prendre avantage dans la course qui l'oppose d'autres instruments juridiques contraignants, comme la Convention sur la Diversit Biologique. Le point de savoir si ce calcul affecte la probabilit d'une convention et ce quoi pourrait ressembler le format post-FNUF, est loin d'tre clair ce stade. Pour le moment, on a sur la table un ensemble de propositions allant de la conclusion d'un arrangement non contraignant et plus desserr que le FNUF, l'laboration d'un protocole forestier relevant de la CDB, la ngociation d'une convention mondiale sur les forts.
A SUIVRE D'ICI LA FNUF-5
tROISIEME session DE L'INSTANCE PermanentE DES NATIONS UNIES SUR LES QUESTIONs AUTOCHTONES: La troisime session de l'Instance Permanente des Nations Unies sur les Questions Autochtones se droulera du 10 au 21 mai 2004, au sige de l'ONU New York. Le thme particulier de cette session est les femmes autochtones. Pour de plus amples renseignements, contacter: Yao Ngoran, NGO Unit, UN Division for Social Policy and Development; tel: +1-212-963-3175; fax: +1-212-963-3063; e-mail: ngoran@un.org; Internet: http://www.un.org/esa/socdev/pfii/PFII3/index.html
Commission FORESTIERE DE LA FAO POUR LE PROCHE-ORIENT: La Commission Forestire de la FAO pour le Proche-Orient se tiendra du 24 au 28 mai 2004, Beyrouth, au Liban. Pour plus de prcisions, contacter: Hassan O. Abdel Nour, Senior Forestry Officer, FAO Regional Office for the Near East; tel: +20-2-331-6000; fax: +20-2-749-5981 or 337-3419; e-mail: hassan.abdelnour@fao.org; Internet: http://www.fao.org/forestry/foris/webview/forestry2/index.jsp?siteId=1400&sitetreeId=2970&langId=1&geoId=0
SYMPOSIUM SUR LES EFFETS DE LA CERTIFICATION FORESTIERE DANS LES PAYS EN DEVELOPPEMENT ET DANS LES ECONOMIES EMERGEANTES: Ce symposium aura lieu les 10 et 11 juin 2004, New Haven, dans le Connecticut, aux Etats-Unis. Pour les dtails, contacter: Elizabeth Gordon, Yale Program on Forest Certification; tel: +1-203-432-3034; fax: +1-203-432-0026; e-mail: elizabeth.gordon@yale.edu; Internet: http://www.yale.edu/forestcertification/symposium
VINGTIEMES SESSIONS DES ORGANES SUBSIDIAIRES DE L'UNFCCC:
La vingtime Session de l'Organe Subsidiaire charg de fournir des Avis
Scientifiques et Technologiques (OSAST) et l'Organe Subsidiaire charg
de l'examen de la Mise en Application (SBI), de la Convention-Cadre sur
les Changements Climatiques (UNFCCC), se runiront du 16 au 25 juin
2004, Bonn, en Allemagne. Pour plus d'informations, contacter: UNFCCC
Secretariat; tel: +49-228-815-1000; fax: +49-228-815-1999; e-mail:
secretariat@unfccc.int;
Internet:
http://unfccc.int/sessions/sb20/index.html
PREMIER Congres
DE L'AgroforestErIE: Ce congrs aura
lieu du 27 juin au 2 juillet 2004, Orlando, en Floride, aux Etats-Unis.
Pour en savoir davantage, contacter: Mandy Padgett Stage, School of
Forest Resources & Conservation, University of Florida; tel: +1-352-392-5930; fax: +1-352-392-9734; e-mail:
mrpadgett@ifas.ufl.edu;
Internet:
http://conference.ifas.ufl.edu/wca
CIBT-36: La 36me session du Conseil International des Bois Tropicaux (CIBT) et les sessions des commissions associes, se drouleront du 20 au 23 juillet 2004, Interlaken, en Suisse. Pour de plus amples informations, contacter: Manoel Sobral Filho, Executive Director, ITTO Secretariat; tel: +81-45-223-1110; fax: +81-45-223-1111; e-mail: itto@itto.or.jp; Internet: http://www.itto.or.jp
NEGOCIATIONS DE L'ACCORD SUCCEDANT A L'AIBT, 1994: Les ngociations de l'accord succdant l'Accord International sur les Bois Tropicaux (AIBT, 1994) auront lieu du 26 au 30 juillet 2004, Genve, en Suisse, aprs la CIBT-36. Pour d'autres renseignements, contacter: Manoel Sobral Filho, Executive Director, ITTO Secretariat; tel: +81-45-223-1110; fax: +81-45-223-1111; e-mail: itto@itto.or.jp; Internet: http://www.itto.or.jp
DEUXIEME Symposium MONDIAL SUR LES FEMMES ET LA ForestERIE: Organis par le Groupe de Recherche sur les Femmes et la Foresterie, de l'Union Internationale des Organisations de Recherches Forestires (IUFRO), ce symposium se tiendra du 1er au 10 aot 2004, Arusha, en Tanzanie. Pour les dtails, contacter: Ann Merete Furuberg, Hedmark University College, Norway; tel: +47-90-163092; fax: +47-62-945753; e-mail: merete.furuberg@hedmark-f.kommune.no; Internet: http://iufro.boku.ac.at/iufro/iufronet/d6/wu61800/2an-gender.htm
GES-PARAM DU FNUF: Le groupe d'experts spcial du FNUF charg d'examiner et de recommander les paramtres du mandat de l'laboration d'un cadre juridique pour tous les types de forts (GES-PARAM ), se runira du 6 au 10 septembre 2004, New York. Pour plus de prcisions, contacter: Elisabeth Barsk-Rundquist, FNUF Secretariat; tel: +1-212-963-3263; fax: +1-917-367-3186; e-mail: barsk-rundquist@un.org; Internet: http://www.un.org/esa/forests
Commission FORESTIERE DE LA FAO POUR L'Europe ET COMMISSION DE L'UNECE SUR LE BOIS D'UVRE: Cette session conjointe de la Commission Forestire de la FAO pour l'Europe et de la Commission de l'UNECE sur le Bois d'uvre, aura lieu du 4 au 7 octobre 2004, Genve, en Suisse. Pour en savoir davantage, contacter: UN Economic Commission on Europe (UNECE) Secretariat; UNECE/FAO Timber Branch; tel: +41-22-9171234; fax: +41-22-917-0041; e-mail: info.timber@unece.org; Internet: http://www.unece.org/trade/timber/tc-meet.htm
TROISIEME CONGRES MONDIAL DE L'UICN SUR LA CONSERVATION: Le troisime congrs mondial de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature, sur le thme de la conservation, se tiendra du 17 au 25 novembre 2004, Bangkok, en Thalande. Pour de plus amples renseignements, contacter: Elroy Bos, IUCN Wetlands and Water Resources Programme; tel: +41-22-999-0251; fax: +41-22-999- 0025; e-mail: elroy.bos@iucn.org; Internet: http://www.iucn.org
DIXIEME CONFERENCE DES PARTIES A L'UNFCCC: La dixime session de la Confrence des Parties la Convention-Cadre sur les Changements Climatiques, se droulera du 6 au 17 dcembre 2004, Buenos Aires, en Argentine. Pour les dtails, contacter: UNFCCC Secretariat; tel: +49-228-815-1000; fax: +49-228-815-1999; e-mail: secretariat@unfccc.int; Internet: http://unfccc.int/cop10/index.html
REUNION D'ExpertS SUR LES SAVOIRS TraditionNELS AYANT TRAIT AUX ForetS ET LA MISE EN UVRE DES ENGAGEMENTS InternationaUX EN RAPPORT: Organise par l'Alliance Internationale des Peuples Tribaux Autochtones des Forts Tropicales, cette runion aura lieu du 6 au 10 dcembre 2004, San Jos, au Costa Rica. Pour plus d'informations, contacter: Annabel Pinker; tel: +66-53-904037; fax: +66-53-277645; e-mail: iait@loxinfo.co.th; Internet: http://www.international-alliance.org
CIBT-37: La 37me session du CIBT et les sessions des commissions associes se drouleront du 13 au 18 dcembre 2004, Yokohama, au Japon. Pour plus de prcisions, contacter: Manoel Sobral Filho, Executive Director, ITTO Secretariat; tel: +81-45-223-1110; fax: +81-45-223-1111; e-mail: itto@itto.or.jp; Internet: http://www.itto.or.jp
CONFERENCE INTERNATIONALE POUR L'EVALUATION DECENNALE DE LA MISE EN APPLICATION DU PROGRAMME D'ACTION DE LA BARBADE: La Runion Internationale se tiendra du 10 au 14 janvier 2005, Port Louis, Maurice. Elle sera prcde par des consultations informelles les 8 et 9 janvier. Pour les dtails, contacter: Diane Quarless, UNDSD, SIDS Unit; tel: +1-212-963-4135; fax: +1-917-367-3391; e-mail: Mauritius2004@sidsnet.org; Internet: http://www.sidsnet.org/
CRIC-3 DE LA CCD: La troisime session de la Commission sur l'Evaluation de la Mise en application de la Convention (CRIC-3), un organe subsidiaire de la Convention sur la Lutte Contre la Dsertification, est prvue provisoirement du 31 janvier au 11 fvrier 2005, Bonn, en Allemagne. Pour plus de renseignements, contacter: UNCCD Secretariat; tel: +49-228-815-2802; fax: +49-228-815-2898; e-mail: secretariat@unccd.int; Internet: http://www.unccd.int
OSASTT-10 DE LA CDB: La dixime runion de l'Organe Subsidiaire charg de fournir des Avis Scientifiques, Techniques et Technologiques, de la Convention sur la Diversit Biologique, est provisoirement prvue du 14 au 18 fvrier 2005, en Thalande. Pour plus d'informations, contacter: CBD Secretariat; tel: +1-514-288-2220; fax: +1-514-288-6588; e-mail: secretariat@biodiv.org; Internet: http://www.biodiv.org
FNUF-5: La cinquime session du FNUF se droulera du 16 au 27 mai 2005, New York. Pour plus de prcisions, contacter: Elisabeth Barsk-Rundquist, FNUF Secretariat; tel: +1-212-963-3262; fax: +1-917-367-3186; e-mail: barsk-rbundquist@un.org; Internet: http://www.un.org/esa/forests