Daily report for 4 May 2006

LES FAITS MARQUANTS DE LA CDD-14:

JEUDI 4 MAI 2006

Les participants ont engag des dbats thmatiques tout le long de la journe. Le matin, Ils se sont concentrs sur lacclration du dveloppement industriel pour lradication de la pauvret et, dans une runion parallle, sur la pollution de lair ambiant et les problmes atmosphriques. Laprs-midi, certains dlgus ont examin les changements climatiques et le dveloppement durable, alors que dautres se sont penchs sur le dveloppement industriel et la gestion durable des ressources naturelle.

DEBATS THEMATIQUES

Acclration du dveloppement industriel pour lradication de la pauvret: Le Vice-prsident, Azanaw Abreha (Ethiopie), a prsid cette runion. David OConnor, de la DAES au Nation Unies, a fourni une vue densemble, soulignant,entre autres, le commerce international et les conditions favorables lattraction des investissements intrieurs et tranger directs. Ogunlade Davidson, de lUniversit de Sierra Leone, a dclar que la plupart des tentatives effectues pour acclrer le dveloppement industriel ne sont pas approprie dans les pays dont le PIB par habitant est au dessous de $5,000. Ahmed Hamza, du lInstitut Suprieur de La Sant Publique, en Egypte, a dclar quattirer linvestissement du secteur priv pour la production industrielle est la seule manire dinverser lvolution de la pauvret en Afrique. Evans Kituyi, de lUniversit de Nairobi, au Kenya, a parl des barrires entravant lattraction de linvestissement, notamment, la discorde civile et politique. Edward Clarence-Smith, de lONUDI, a dcrit le rle des petites et moyennes entreprises (PME) tels que la fondation pour tous les dveloppement industriel, et a soulign limpact des barrires exognes, telles que labsence dinfrastructure.

Dbat: Le Vice-prsident a invit les participants entamer un dbat sur les obstacles dresss devant le dveloppement industriel dans les pays en dveloppement. LAFGHANISTAN a parl des difficults particulires poses aux socits post-conflit.

Modes durables de consommation et de production (MDCP): La COMMUNAUTE EUROPEENNE a appel lintgration de la sensibilisation aux MDCP dans la formation commerciale et industrielle. Le ROYAUME-UNI a soulign son rle dans le Processus de Marrakech et les opportunits offertes aux pays en dveloppement pour bondir directement sur les technologies durables. LINDONESIE a parl des perceptions selon lesquelles les mesures environnementales alourdissent les cots de la production.

Emploi et parit homme-femme: Le porte-parole des ENFANTS ET DES JEUNES a fait lloge de linitiative de mcanisation du village multifonctionnel des PNUE/ONUDI, qui a relever le revenu des Femmes, et donner aux fillettes le temps daller lcole. La COMMUNAUTE EUROPEENNE a appel la CDD transmettre un message clair lECOSOC en faveur de lemploi plein et productif. LAUSTRALIE a dcrit les avantages en terme de cration demplois, rsultant de la rforme de la rglementation du commerce au Vit-nam, et les SYNDICATS DES TRAVAILLEURS ont cit le programme de lOrganisation Internationale du Travail concernant le travail dcent. Les FEMMES ont parl de leur rle dans lentreprenariat.

Commerce international: MAURICE a signal que certaines PME sont en train darrter leur production pour importer les produits quelles fabriquaient jusque l. SINGAPORE a plaid pour la coopration entre les PEID. LAFRIQUE DU SUD a appel une concentration sur laide destine au commerce et la diversification, sur linvestissement impact lev et sur le commerce quitable. La COMMUNAUTE EUROPEENNE a plaid pour un statut gal aux accords commerciaux et environnementaux. Le CANADA a soulign le rle du secteur priv dans la conduite de la croissance industrielle.

Approches Intgres dans le traitement de la pollution de lair ambiant et des problmes atmosphriques: Cette sance a t prsid par le Vice-prsident Javad Amin-Mansour (Iran).

Walter Shearer, de la DAES des Nations Unies, a dclar que les cadres politiques et rglementaires du contrle de pollution atmosphrique sont faibles dans bon nombre de pays. Soulignant que les proccupations de sant sont un moteur important du changement, Carlos Corvalan, de lOrganisation Mondiale de la Sant, a plaid pour des approches intersectorielles face aux pratiques nergtiques prjudiciables. Kirk Smith, de lUniversit de Californie, Berkeley, a dclar que les populations rurales sont galement lourdement touches par la pollution atmosphrique, mettant en relief le caractre conomique des stratgies de contrle plus intgres. Evoquant lexpansion du transport de masse, Gianni Lopez, de lInstitut Molina, au Chili, a parl de labsence de rseaux de surveillance et de normes dmission en Amrique Latine. Michael Walsh, du Conseil Excutif de lInitiative Clean Air, a dclar que plusieurs pays en dveloppement ne disposent pas de contrles de la pollution atmosphrique. Il a propos de se concentrer sur lapplication des normes dmission dans les pays en voie dindustrialisation. Au sujet de la mauvaise qualit de lair ambiant, Ivan Toms, Directeur de City Health, en Afrique du Sud, a soulign la ncessit dune lgislation favorable et de liens multisectoriels, et a fait tat du problme de la concurrence entre les priorits.

Dbat: Le PAKISTAN a dclar que la croissance rapide de demande en nergie et su secteur du transport sont les principales causes de la pollution de lair ambiant. Donnant un aperu sur les initiatives entreprises dans le domaine du transports, y compris les mesures de contrles des bouchons, lEQUATEUR a parl des problmes rencontrs dans la mobilisation du soutien public. LAFRIQUE DU SUD et lINDE ont soulign la difficult, dans les pays en dveloppement, de sattaquer la pollution atmosphriques et aux rejets de GES sans affecter la croissance conomique. La REPUBLIQUE DE COREE a mis laccent sur la rduction du sulfate de dioxyde tout en protgeant la croissance conomique. LALLEMAGNE a parl du commerce illicite des substances qui appauvrissent la couche dozone.

Le dlgu des PAYS-BAS a parl des contraintes associes la formulation de normes et de politiques exactes. La COMMISSION EUROPEENNE a dclar que la transition vers une nouvelle infrastructure est coteuse et prend du temps, et a soulign les effets sociaux de la pollution atmosphrique. Le VENEZUELA, avec les ENFANTS ET LES JEUNES, a parl des proccupations sanitaires, et les SYNDICATS DES TRAVALLEURS ont montr du doigt linsuffisance de la recherche scientifique dans les aspects sanitaires. La JAMAIQUE a parl du manque de prise de conscience du public et de donnes disponibles, tandis que lAZERBADJAN a parl de linadquation des capacits technologiques, des rseaux de surveillance et de la collecte des donnes.

Pour la lutte contre la pollution atmosphrique, La CHINE a soulign la ncessit dune lgislation et dune conomie de march. La FEDERATION DE RUSSIE a parl de son passage ltape de la suppression progressive des carburants au plomb. La SUEDE a encourag lintensification de la coopration rgionale et mondiale. Les ETATS-UNIS ont parl des partenariats pour le dveloppement des carburants propres. Les FEMMES ont plaid pour des combustibles propres et pour lamlioration des fours de cuisine. LITALIE a voqu la question de la rglementation des PME. Soulignant limportance de laccessibilit des donnes, lAUSTRALIE a mis laccent sur la participation du public. LORGANISATION METEOROLOGIQUE MONDIALE a prsent le rapport du rcent Groupe sur la Gestion Environnemental, concernant les activits coopratives des Nations Unies dans le domaine de la pollution de lair ambiant et de latmosphre.

Interconnexions entre les changements climatiques et le dveloppement durable: Le Vice-prsident Yvo de Boer (Pays-Bas) a prsid cette runion. Kui-Nang Mak, de la DAES des Nations Unies, a dclar que les changements climatiques peuvent dstabiliser les efforts de dveloppement. Jonathan Pershing, du World Resources Institute, a dcrit limportance de lintgration des changements climatiques dans la planification conomique, industrielle, agricole et des ressources naturelles, nationale. Rajendra K. Pachauri, du Groupe Intergouvernemental sur lEvolution climatique (GIEC), a recommand une valuation des risques poss lensemble de la plante, et a soulign les projections des effets sur les pauvres. Gordon Conway, du Dpartement du Dveloppement International, ROYAUME-UNI, a suggr la rsistance comme approche dadaptation, mettant en exergue limportance de la diversification. Halldor Thorgeirsson, de lUNFCCC, a dclar que le dbat climatique est pass aux solutions. Steve Sawyer, de Greenpeace, a indiqu que llaboration de modles doit la fois tenir compte des effets sur le climat et tre lpreuve des changements climatiques.

Dbat: Le reprsentant du Systme dIntgration dAmrique Centrale a dclar que les pays en dveloppement pourraient accepter des engagements volontaires dans le cadre de la coopration internationale et du principe des responsabilits communes mais diffrencies. Le GUATEMALA, a soulign la ncessit du soutien international, et, avec lUE, a mis en relief limpact des changements climatiques sur les perspectives de la ralisation des ODM. Le BRESIL a dclar attendre avec impatience les discussions de lUNFCCC qui se tiendront prochainement sur les engagements suivants devant tre pris dans le cadre du Protocole de Kyoto. LUE a appel examiner, pour les GES, une voie impliquant une rduction entre 15 et 30 pour cent, par rapport aux niveaux des annes de rfrence, dici 2030. Au sujet des cots de linaction, Pachauri et Sawyer ont soulign la ncessit dlaborer des estimations spcifiques aux sites. La FEDERATION DE RUSSIE a ritr sa proposition de faire en sorte que le Protocole devienne universelle. La CHINE a fix un objectif quinquennal consistant baisser lintensit nergtique de 20 pour cent, et, avec la FEDERATION DE RUSSIE, a dcrit les changements climatiques comme tant un problme de dveloppement. Le dlgu des BAHAMAS a remis en question le sens de la rsistance sur des les o limpact climatique peut tre total. Le dlgu des SYNDICATS DES TRAVAILLEURS a dclar que les dimensions humaines et sociales sont largement ignores. La SUEDE a rapport une rduction de quatre pour cent de ses rejets de GES, ralise paralllement une croissance conomique. LAUSTRALIE a cit linitiative de partenariat, Charbon 21. LISLANDE a appel des laccroissement des efforts pour la leve dun soutien de la part du secteur priv. Ce point de vue a t remis en question par la reprsentante des FEMMES.

LAOSIS a mis laccent sur les effets dvastateurs des changements climatiques, et, appuye par le PANAMA et la COLOMBIE, a suggr la prise de mesures dadaptation particulires. La FRANCE a parl du financement de lnergie, y compris des mesures visant stimuler linnovation. Le dlgu des COMMUNAUTES AUTOCHTONES a soulign que le Mcanisme de Dveloppement Propre est un outil de march qui ncessite des retombes rapides sur linvestissement, et quil nencourage pas efficacement lnergie renouvelable. LINDONESIE a encourag lintgration des changements climatiques dans le dveloppement durable.

Les ETATS-UNIS ont mis en relief les partenariats et les nouvelles technologies, et lAFRIQUE DU SUD a appel un accs abordable aux technologies propres. Le GROUPE DINTEGRATION CENTRE AMERICAIN a soulign que les restrictions du Protocole de Kyoto sur loctroi des crdits pour lvitement de la dforestation, sont une barrire pose la rduction de la vulnrabilit aux vnements climatiques extrmes. Le ROYAUME-UNI a encourag llaboration de mesures dencouragement conomiques. Le JAPON a soulign que le Protocole est un point de dpart, mais le niveau des missions des pays non viss lAnnexe I ne tardera pas dpasser celui des pays viss lAnnexe I.

Dveloppement industriel et gestion durable des ressources naturelles: Cette session a t prside par le Vice-prsident Amin-Mansour.

Zuo Xuejin, de lAcadmie des Sciences Sociales de Shanghai, en Chine, a dcrit plusieurs initiatives de dveloppement urbain menes Shanghai, et notamment celle du passage des taxis au gaz naturel liquide. Signalant que bon nombre de pays en dveloppement dpendent du charbon, Vallampadugai Arunachalam, du Centre des Etudes Scientifiques, Technologiques et Politiques de Bangalore, a mis laccent sur la lamlioration des technologies defficacit nergtiques disponibles. Ernst von Weizscker, de lUniversit de Californie, Santa Barbara, a parl de la ncessit de politiques gouvernementales fortes pour crer des incitations de march pour les technologies durables.

Dbat: Evoquant les barrires poses aux modes durables de consommation et de production, le dlgu des PAYS-BAS, avec la SUEDE, a soulign la ncessit damliorer et dimpulser la responsabilit sociale des responsabilit du secteur de lentreprise. LAUSTRALIE a parl du dfis relever, consistant amliorer la performance environnementales des PME. Le NIGERIA a soulign le manque de volont politique, et a dclar que la cration dun lien entre lutilisation de la matire premire et la protection environnementale est dimportance capitale. MAURICE a parl des pressions comptitives qui poussent au recours aux sources dnergies bon march et polluantes. La REPUBLIQUE DOMINICAINE a fait observer que le manque de ressources financires empche linvestissement dans les sources dnergie renouvelables, rendant ainsi difficile la ralisation des ODM et la promotion du dveloppement industriel. Le SALVADOR a mis en exergue le dfi de laccroissement de la part des nergies renouvelables dans lassortiment de lapprovisionnement nergtique national. Faisant tat de la limite des ressources naturelles de son pays et du besoin qui en dcoule, de se concentrer sur lefficacit nergtique, la reprsentante du JAPON a dcrit les expriences vcues dans le domaine du recyclage. La CHINE a voqu le problme de la gestion durable des ressources, et a propos de rduire les contrles lexport sur les technologies propres.

Au sujet de la promotion dinitiatives de lindustrie, lAFRIQUE DU SUD et lINDE ont mis laccent sur la recherche rgionale et sur la collaboration dans la conception. La JORDANIE a mis en relief la collaboration entre la compagnie multinationale et lentreprise nationale. Le CANADA, avec les SYNDICATS DES TRAVAILLEURS, a parl de la gouvernance et des stratgies de dgagement de lentreprise dans les rgions loignes. Les AGRICULTEURS ont dclar que les contributions industrielles dans lagriculture doivent tre viables. Les FEMMES ont soulign la ncessit de micro-crdits et de mesures dencouragement lgislatives pour la participation des femmes. Le dlgu des SYNDICATS DES TRAVAILLEURS a affirm que privatisation des industries a t prjudiciable la gestion durable des ressources.

La COMMUNAUTE EUROPEENNE a dclar que ladoption de modes durables de consommation et de production est une condition pralable du dveloppement industriel, et a appel les pays jouer une part active dans le processus de Marrakech. Au sujet de lencouragement des modes durables de consommation et de production, le porte-parole des ENFANTS et des JEUNES a mis laccent sur les schmas de certification, et lINDONESIE a soulign la valeur des messages de sensibilisation du public, avec la valeur du divertissement. Le MEXIQUE a mis en exergue les responsabilits sectorielles partages, et lALLEMAGNE a mis laccent sur lintgration des externalits. La NORVEGE a soulign la ncessit dexaminer les seuils de saturation des cosystmes. Les ETATS-UNIS ont soulign limportance des marchs publics. Les ONG ont appel laccroissement de la coopration internationale pour sassurer de lharmonisation des normes defficacit nergtique internationales. Le reprsentant des COMMUNAUTES AUTOCHTONES a dclar quune tude exhaustive des options pourrait aider dpasser labsence dacceptation public.

DANS LES COULOIRS

Des reprsentants de Grands Groupes ont dplor la prsence pars des reprsentants gouvernementaux dans les sances du Dialogue Multipartites, exprimant le regret que les Vice-prsidents naient pas fourni davantage defforts pour la stimuler le dbat et la participation. Lune des questions prominentes dans le Dialogue, tait celle de loption de lnergie nuclaire. Quelques participants ont relev, toutefois, quexception faite de lvnement multipartite, la discussion autour de la question nuclaire a t mise en sourdine. Lune des raisons voque est la commmoration du vingtime anniversaire de la catastrophe de TChernobyl. Les rfrences officielles au nuclaire ont t lourdement codes dans un libell qui invite les participants examiner les avantages respectifs de toutes les sources dnergie. Selon un observateur chevronn, la bataille autour de cette question, qui a marqu la CDD-9 et le SMDD et qui uni les pays qui y sont opposs et les ONG dans une attaque gnrale contre lnergie nuclaire, est destin reprendre la session politique de la CDD-15.  

Ce numro du Bulletin des Ngociations de la Terre <enb@iisd.org>, a t rdig par Peter Doran, Ph.D., Twig Johnson, Ph.D., James Van Alstine, Cecilia Vaverka, et Andrey Vavilov, Ph.D. Edition numrique: Leila Mead. Version franaise: Mongi Gadhoum. Edition en chef: Pam Chasek, Ph.D. <pam@iisd.org>. Directeur du Service Information de lIIDD: Langston James Goree VI <kimo@iisd.org>. Les principaux bailleurs de fonds du Bulletin sont: Le gouvernement des Etats-Unis ( travers le Bureau des ocans et des affaires environnementales et scientifiques internationales du dpartement dEtat amricain), le gouvernement du Canada ( travers lACDI), lagence suisse de lenvironnement, des forts et des paysages (SAEFL), le Royaume-Uni ( travers le dpartement du dveloppement international (DFID), le ministre danois des affaires trangres, le gouvernement allemand ( travers les ministres de lenvironnement (BMU) et de la coopration pour le dveloppement (BMZ)), le ministre nerlandais des affaires trangres, la commission europenne (DG-ENV), et la direction gnrale de la protection de la nature, du ministre italien de lenvironnement et de lamnagement du territoire. Un soutien gnral a t accord au Bulletin, au titre de lexercice 2006, par: le programme des Nations Unies pour lEnvironnement (PNUE), le gouvernement australien, le ministre fdral autrichien de lenvironnement, le ministre no-zlandais des affaires trangres et du commerce, SWAN International, le ministre nippon de lenvironnement ( travers lIGES) et le Ministre nippon de lconomie, du commerce et de lindustrie ( travers GISPRI). La version franaise est finance par le ministre franais des affaires trangres et lIEPF/OIF. Le financement de la version espagnole du Bulletin a t fourni par le ministre espagnole de lenvironnement. Les opinions exprimes dans le Bulletin appartiennent leurs auteurs et ne refltent pas ncessairement les vues de lIIDD et des bailleurs de fonds. Des extraits du Bulletin peuvent tre utiliss uniquement dans des publications non commerciales moyennant une citation approprie. Pour tous renseignement, y compris les demandes de couverture dvnements par nos services, contacter le Directeur du Service dInformation de lIIDD par courriel : <kimo@iisd.org> ou par tlphone au: +1-212-644-0217 ou par voie postale au: 212 East 47th St. #21F, New York, NY 10017, USA. Lquipe du ENB couvrant la CDD-14 est joignable par courriel <peter@iisd.org>.

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