Summary report, 8 February 1999
8 - 12 FEVRIER 1999
Le Forum International de l'examen oprationnel et de l'valuation de la mise en uvre du Programme d'Action (PA) de la Confrence Internationale sur la Population et le Dveloppement (CIPD) s'est droul du 8 au 12 fvrier 1999 La Haye. Le Forum de La Haye fait partie intgrante de l'valuation quinquennale de la mise en uvre du PA de la CIPD (CIPD+6), qui culminera avec la Session Extraordinaire de l'Assemble Gnrale de l'ONU prvue du 30 juin au 2 juillet 1999. Organis par le Fonds des Nations Unies pour la Population (FUNAP) et accueilli par le Gouvernement des Pays-Bas, le Forum devait regrouper prs de 2000 participants, dont des ministres et autres officiels gouvernementaux de haut rang, des parlementaires, des reprsentants des agences spcialises des Nations Unies, d'organisations internationales et non gouvernementales (ONG), d'organisations de la jeunesse et des mdias.
Les objectifs du Forum de La Haye consistaient: procder l'examen des enseignements tirs de la mise en excution, des expriences probantes, des obstacles et autres contraintes rencontrs, et ce aux fins d'assurer davantage de russite aux tapes suivantes de la mise en uvre du PA; offrir aux pays traversant les mmes expriences l'occasion de procder des changes; mettre en prsence un large ventail de partenaires pour recentrer l'engagement envers la population et le dveloppement; et fournir des contributions techniques la Session Extraordinaire. Le Forum procda l'valuation des expriences oprationnelles et programmatiques vcues par les pays au niveau de la mise en uvre du PA, en se focalisant sur les cinq thmes fondamentaux suivants:
En guise de point de dpart des discussions, le Forum utilisa un papier d'information gnrale labor par le FNUAP sous l'intitul "Evaluation quinquennale de l'Avancement ralis dans la Mise en Application du PA de la CIPD," lequel identifiait l'action future requise dans les cinq domaines thmatiques et rsumait les rsultats des tables rondes et autres runions techniques, les conclusions des consultations organises par les Commissions Rgionales des Nations Unies, les rponses fournies dans l'enqute d'chelle mondiale mene par le FNUAP mi-1998, et les rapports de l'tat d'avancement de l'application de la CIPD tablis par les agences spcialises des Nations Unies.
Au cours de la semaine entire que devait durer le Forum, les dlgus se sont runis paralllement en sessions Plnire et en sessions de Grande Commission. Des dclarations manant de 134 ministres et autres officiels de haut rang et de reprsentants de 45 organes des Nations Unies, d'ONG, d'organisations de jeunesse et d'organismes intergouvernementaux devaient tre prsentes en sances Plnires, au cours des quatre premires journes, autour de la revue et de l'valuation de la mise en application du PA aux niveaux nationaux. La Grande Commission se runit durant les quatre premiers jours pour examiner les cinq thmes de fond. La premire dame des ETATS-UNIS, Hillary RODHAM CLINTON, fit une adresse, point d'orgue, au Forum.
Le rsultat produit par le Forum consista en un projet de rapport rsumant les conclusions et les propositions d'action issues des dlibrations de la Grande Commissions. Le rapport sera soumis la Commission sur la Population et le Dveloppement (CPD) et apportera une contribution au prochain Rapport du Secrtaire Gnral, qui doit servir de plate-forme la ngociation qui sera mene au sein du Comit Prparatoire (PrepCom) de la Session Extraordinaire, au mois de mars.
Le Forum de La Haye n'avait pas pour objet la rengociation du PA, mme si certains avaient pu s'y attendre ou mme esprer qu'il en ft ainsi. Il tait plutt une contemplation des expriences menes ce jour dans les diffrents pays et qui permit de mettre en lumire un certain nombre de proccupations mergentes et nouvelles et, surtout, de souligner la longueur du chemin qui reste parcourir.
BREF HISTORIQUE DU PROCESSUS DE LA CIPD+5
La CIPD se tint au Caire, en Egypte, du 5 au 13 septembre 1994. Prs de 20.000 personnes, entre dlgus gouvernementaux, reprsentants des Nations-Unies, d'ONG et de mdias devaient assister cette confrence qui adopta un Plan d'Action (PA) de 16 chapitres sur la question Population et Dveloppement. Entrin par 179 pays, le PA met en exergue les liens intgraux et de renforcement mutuel entre population et dveloppement et endosse une nouvelle stratgie fonde sur les droits et focalise plutt sur la satisfaction des besoins individuels des femmes et des hommes que sur la ralisation d'objectifs d'ordre dmographique. L'un des objectifs primordiaux du PA consiste rendre les prestations de la planification familiale universellement disponibles d'ici l'an 2015, et ce dans le cadre d'une approche plus globale intgrant la sant et les droits en matire de procration. Il comprend d'autres objectifs pour l995-2015, et notamment ceux de la rduction de la mortalit du nouveau-n, de l'enfant et de la mre, ainsi que des dispositions concernant l'accs universel l'ducation, en particulier pour les filles. Le PA traite aussi de questions touchant: la population, l'environnement et aux modes de consommation; la famille; la migration interne et internationale; la prvention et au contrle du HIV/SIDA; la technologie, la recherche et au dveloppement; et au partenariat avec le secteur non- gouvernemental. Le PA donne des estimations des niveaux des ressources nationales et de l'aide internationale requises et appelle les gouvernements mettre disposition ces ressources.
Dans sa Rsolution 52/188 du 18 dcembre 1997, l'Assemble Gnrale de l'ONU dcida de convoquer une Session Extraordinaire du 30 juin au 2 juillet 1999 consacre la l'examen et l'valuation de la mise en uvre du PA de la CIPD. L'Assemble Gnrale souligna que les accords existants figurant dans le PA ne seront pas rengocis. L'Assemble Gnrale devait dsigner la CPD comme organe prparatoire de la Session Extraordinaire et la 32me session de la CPD en mars 1999 comme Comit Prparatoire (PrepCom). La Division Population du Dpartement des Affaires Economiques et Sociales des Nations Unies (DAESNU) et le FNUAP sont en train de collaborer et de coordonner le processus d'valuation de la CIPD devant aboutir la Session Spciale.
En prparation pour le Forum de La Haye, le FNUAP devait organiser six tables rondes et runions techniques en 1998 pour apporter la CIPD+5 des contributions axes sur des tudes techniques et oprationnelles dmontrant les progrs raliss et les contraintes rencontres par les diffrents pays dans la mise en uvre du PA. Les runions portrent sur:
Des valuation quinquennales rgionales sur le thme population et dveloppement furent galement menes par les Commissions Rgionales des Nations Unies pour apporter des contributions au processus CIPD+5.
COMPTE-RENDU DU FORUM DE LA HAYE
Le Directeur Excutif du FNUAP, Nafis SADIK ouvrit le Forum de La Haye, lundi matin 8 fvrier 1999, en annonant l'lection de l'Ambassadeur Nicolaas BIEGMAN (Pays-Bas) Prsident du Forum. Un certain nombre d'orateurs devaient ensuite prendre la parole pour prsenter leurs remarques introductives, dont: Wim J. DEETMAN, Maire de La Haye; Els BORST-EILERS, Vice-Premier Ministre des Pays Bas; Le Secrtaire Gnral Adjoint de l'ONU, Louise FRECHETTE; Nana RAWLINGS, Premire Dame du Ghana; Elizabeth AGUIRRE de CALDERON SOL, Premire Dame du Salvador; Eveline HERFKENS, Ministre Hollandais de la Coopration et du Dveloppement; et Baron VAEA, Premier Ministre de Tonga, au nom des Petits Etats Insulaires du Pacifique.
Le Directeur Excutif du FNUAP, Nafis SADIK, mit en exergue l'engagement et les actes du Gouvernement, des ONG et des Organisations de Jeunes des Pays-Bas, qui doivent servir d'exemple aux autres pays donateurs. Elle retraa les efforts fournis au Caire pour la ralisation du consensus et les progrs accomplis depuis, prcisant que le Forum servira l'valuation des expriences vcues, des leons apprises et des obstacles rencontrs. Elle introduisit le document d'information gnral prpar par le FNUAP, en soulignant qu'il tait destin servir de point de dpart aux discussions et qu'il n'tait pas un projet de texte rengocier. Elle attira l'attention sur les problmes rencontrs par les jeunes, tels que ceux de la grossesse l'ge de l'adolescence et l'augmentation des taux des maladies sexuellement transmissibles (MST), notamment du HIV/SIDA. Notant que tous les progrs conomiques doivent avoir un fondement social, elle mit en relief la ncessit de mobiliser l'engagement et les ressources ncessaires pour passer de la prescription l'action et souligna l'importance des partenariats.
Le Prsident du Forum, BIRGMAN, introduisit le rglement intrieur, l'ordre du jour provisoire et le calendrier des travaux, lesquels furent adopts par la Plnire. Les dlgus devaient ensuite procder l'lection des membres du Bureau du Forum: Aicha BELARBI (Maroc), El-Hadj Ibrahima SALL (Sngal), Gerald SENDAULA (Ouganda), Kiyotaka AKASAKA (Japon), Datin PADUKA HAJAH
Zaleha BINTI ISMAIL (Malaisie), Elsa BERQUO (Brsil), Rudolph COLLINS (Guyanne), Rudolfo TUIRAN (Mexique), Teodor CHEMEV (Bulgarie), JERZY HOLZER (Pologne), Zoreslava SHKIRYAV-NYZHNYK (Ukraine), Rosa-Anna WEISS (Autriche) et Margaret POLLACK (Etats-Unis). Anwarul Karim CHOWDURY (Bangladesh) fut lu Prsident de la Grande Commission et Jyoti SINGH (Inde) dsign Secrtaire et membre d'office du Bureau. Elsa BERQUO (Brsil) devait tre, plus tard, dsigne au poste de Rapporteur du Forum. Le Prsident BIEGMAN nota que le Bureau agira en tant que comit de rdaction du document final devant merger du Forum.
Les reprsentants des Forums des Parlementaires, des Jeunes et des ONG, tenus La Haye les jours prcdant le Forum, devaient leur tour prsenter des rapports sur leurs dlibrations.
Le Forum International des Parlementaires dcida d'uvrer pour le renforcement de la sant reproductive et des droits qui s'y rapportent et pour la promotion de la femme. Les participants notrent les avances ralises dans diffrents domaines, telles que les lois interdisant la violence l'encontre des femmes et mit en relief les dfis qui restent relever. Ils appelrent les gouvernements accrotre le flux de l'APD pour atteindre le seuil de 0.7% et de consacrer 4,5 5% la question population.
Le Forum des ONG devait pour sa part souligner la ncessit: de raliser un consensus sur la formulation de politiques intgrant les ONG en tant que partenaires; d'tablir des mcanismes permanents pour la mise en uvre du PA; de mobiliser des ressources financires additionnelles pour les initiatives dans le domaine de la sant sexuelle et reproductive (SSR); de s'assurer que la rforme du secteur de la sant intgre la sant reproductive; de mobiliser des fonds pour les activits des femmes et des jeunes; et de prvenir la propagation du HIV/SIDA.
Le Forum des Jeunes devait, de son ct, mettre l'accent sur le rle central jou par les jeunes dans l'laboration des politiques et des programmes de mise en uvre du PA. Le Forum formula des recommandations sur l'accs l'ducation, l'exercice du choix en connaissance de cause et l'accs la sant reproductive, l'abolition de la violence l'encontre des jeunes et des enfants et la prvention du HIV/SIDA chez les jeunes.
Les participants appelrent galement: l'intgration de la sant reproductive et des droits qui s'y rapportent, de l'ducation familiale, des bonnes conditions de maternit, de l'galit des sexes et l'galit au niveau de la scolarisation; la mise en place d'une nouvelle agence onusienne pour la jeunesse; l'incorporation effective des questions touchant la jeunesse dans les programmes de dveloppement; l'laboration de programmes d'ducation nationaux conus pour et par les jeunes; et la promotion de l'esprit d'entreprise des jeunes.
GROUPE DE DISCUSSION SUR LE SUIVI DU PA DE LA CIPD
A l'issue de la Plnire d'ouverture, les chefs des organisations onusiennes prirent part un groupe de discussion sur le suivi du PA. La Directrice Gnrale de l'OMS, Gro Harlem Brundtland, nota que depuis la Confrence du Caire, un dbat plus ouvert a eu lieu sur des sujets touchant la sant et aux droit en matire de procration, jugs tabous auparavant. L'oratrice souligna que le manquement l'apport d'une rponse aux besoins touchant sant reproductive serait un manquement aux droits humain et la justice sociale. Elle signala que les ressources mondiale destines aux interventions en matire de sant publique n'ont pas suivi jusque l l'volution de la demande. S'agissant de la perspective venir, elle indiqua que la sant de la mre et la sant et les droits des adolescents restaient des sujets exigeants une attention toute particulire. Elle exprima l'engagement de l'OMS placer la sant au centre de l'agenda de dveloppement.
La Directrice Excutive de l'UNICEF, Carol BELLAMY, souligna que les adolescents doivent jouir des droits d'accs l'ducation, la sant et aux autres prestations, et que les parents et les enseignants doivent tre actifs dans l'ducation des adolescents. Elle mit l'accent sur la ncessit d'investir dans l'ducation des filles, de rpandre les approches favorisant les bonne conditions de maternit et la sant reproductive de la femme, et d'impulser la volont politique.
Le Directeur Excutif de l'UNAIDS, Peter PIOT, dclara que l'pidmie du SIDA s'est aggrave depuis la runion du Caire, en particulier chez les jeunes. L'orateur ajouta que le SIDA tait en train de compromettre les progrs durement acquis dans le domaine du dveloppement, mme si certains pays ont russi inverser les tendances grce des campagnes de sensibilisation. Il mit l'accent sur le besoin d'un engagement politique, d'un investissement plus important et de perces technologiques.
La Directrice Excutive du FNUAP, Nafis SADIK, dclara que les confrences mondiales des annes 1990 dmontrent que l'investissement social est fondamental pour le progrs. Elle souligna la ncessit d'un nouveau paradigme de dveloppement o les politiques macroconomiques tiendraient compte des besoins du niveau micro et mit l'accent sur le besoin d'intgrer la communication avec les dirigeants de l'conomie dans le plaidoyer en faveur de la question population. Elle appela: une approche plus intgre dans le domaine de la sant reproductive; l'implication et la sensibilisation des hommes; l'amlioration des donnes et des connaissances; et la maximisation des ressources destines au secteur social.
LALLOCUTION POINT D'ORGUE
Mardi, la Premire Dame des ETATS-UNIS, Hillary RODHAM CLINTON, prsenta l'allocution point d'orgue du Forum. Elle rappela que le monde s'tait mis d'accord, au Caire, que c'est l'exercice du libre choix, et non la coercition ou le contrle, qui produit une famille moins nombreuse et ralentit la croissance dmographique, et que le respect des droits de la femme doivent faire partie intgrante des efforts visant amliorer la qualit de vie. Elle raffirma l'engagement du gouvernement amricain concrtiser les objectifs de la CIPD et annona la proposition du Prsident CLINTON d'engager l'an prochain, US$25 millions titre de contribution volontaire au FNUAP. Elle souligna la ncessit d'entourer l'avortement des meilleures conditions de scurit, de la lgaliser, mais de faire en sorte qu'on ai rarement besoin d'y recourir, et de rduire le nombre de grossesses l'ge de l'adolescence. Elle dclara encore que les dcisions d'enfanter doivent tre prises de manire libre et responsable, sans coercition tatique. Elle mit en exergue l'impratif d'investir dans les ressources humaines et d'ouvrir un accs galitaire aux prestations de la sant reproductive toutes. Elle appela un engagement soutenu de la part de tous les partenaires, en particulier des jeunes qui auront assumer les responsabilits au cours du sicle venir.
LA PLENIERE
Au cours des sessions Plnires du lundi soir au Jeudi soir, 179 dlgus reprsentant 134 gouvernements, 12 agences onusiennes, 23 ONG, 7 organismes internationaux et 3 organisations de jeunesse, devaient prsenter des dclarations concernant l'valuation des oprations menes dans le cadre du PA au niveau des diffrents pays. Plusieurs dclarations devaient mettre en relief la ncessit d'une approche pluri-sectorielle aux questions de population, faire tat des contraintes financires qui ont entrav la capacit des pays en dveloppement de mettre en uvre le PA, et appeler les pays donateurs et les organisations donatrices accrotre le niveau de leurs aides. Les dlgus voqurent l'importance: des prestations de sant reproductive; de la conscientisation des adolescents; de la promotion de la femme; de l'attention accorder aux MST et notamment l'pidmie de HIV/SIDA; de la migration; des partenariats; des contraintes au niveau des ressources causes par le service de la dette et par les crises conomiques; et de l'instauration d'environnements favorables travers l'application d'approches globales et de cadres politiques et lgislatifs appropris. Un certain nombre d'intervenants notrent l'adoption et la mise en application de politiques nationales en matire de population et la mise sur pied de commissions charges de la question ainsi que la mise en place de programmes d'amlioration des conditions de la maternit. Des rformes juridiques visant la protection des droits de la femme, l'radication de la violence l'encontre des femmes et des enfants et l'interdiction des mutilations gnitales fminines furent galement mises en relief. Plusieurs reprsentants devaient signaler un accroissement du nombre de femmes ayant accd des postes dcisionnels. Ils soulignrent que l'application effective du PA dpendait de l'aptitude franchir les barrires aux plans social, politiques et culturel, de l'amlioration des capacits humaines et institutionnelles et de la mise disposition des ressources ncessaires.
Les reprsentants des organisations internationales parlrent de leurs activits ralises en coopration avec les gouvernements, les communauts locales et les socits civiles, et ritrrent leur engagement envers les objectifs de la CIPD. Les reprsentants de la socit civile mirent l'accent sur: l'abolition des barrires lgislatives; l'radication de la corruption; la transparence; l'amlioration des soins de sant maternelle; l'laboration de programmes de sensibilisation appropri; l'implication effective des jeunes, des ONG, des femmes et d'autres groupes dans les prises de dcision; et un classement prioritaire pour la fourniture des services d'ducation et de sant.
LA GRANDE COMMISSION
INSTAURATION D'UN ENVIRONNEMENT FAVORABLE A L'IMPULSION DE LA MISE EN APPLICATION DU PA: Lundi aprs-midi, la Grande Commission devait aborder l'examen ce thme de fond. Joseph CHAMIE, Directeur de la Division Population du DAESNU, introduisit le thme.
Les discussions mirent en relief la ncessit de renforcer les capacits institutionnelles, d'amliorer les partenariats, d'tablir des donnes et des indicateurs pour le suivi des progrs, de mettre en place des stratgies d'amlioration de la prise de conscience, et d'examiner l'impact des programmes d'ajustement structurel (PAS) sur la cration d'environnements favorables la mise en uvre du PA. Plusieurs dlgus devaient mettre l'accent sur l'importance de la mobilisation communautaire, de la cration de partenariats, du classement prioritaire des groupes haut risque et de la considration de la question population dans le contexte plus large des problmes mondiaux. Ils soulignrent la ncessit d'laborer les outils permettant l'intgration de la question population dans la planification et celle de mettre en place les partenariats aptes apporter des avantages directes aux pauvres. Les gouvernements furent exhorts crer ou renforcer les structures capables de coordonner la collaboration de la socit civile et faciliter dans les meilleurs dlais l'intgration du secteur priv dans la mise en uvre du PA. Un certain nombre de participants plaidrent pour le renforcement et la consolidation des institutions viables, pour une articulation claire de politiques de formation et pour l'amlioration des mcanismes d'appui aux fins de traiter les questions lies la promotion de la femme et l'allgement de la pauvret. Les intervenants soulignrent l'importance de la participation du secteur priv, de la sant et des droits lis la procration et de l'accs l'ducation et l'emploi.
S'agissant des PAS, certains dlgus notrent qu'ils dstabilisaient les capacits institutionnelles et entravaient la mise en uvre du PA. Le service de la dette et l'utilisation inconsidre et non durable des ressources furent dsigns comme autant de motifs de la fragilisation de la capacit des gouvernements traiter le problme de la pauvret. Plusieurs dlgus appelrent l'annulation de la dette des pays les moins avancs et soulignrent le besoin de mettre en place des rgles claires pour le flux des capitaux et d'instaurer un environnement macroconomique rationnel comme autant de pralables pour une mise en uvre probante du PA. L'implication du FMI dans la conception et la planification de nouveaux programmes et dans le dialogue sur la question population et dveloppement fut propose. Compte tenu de l'augmentation des flux de migrants et de l'impact de ces migrations, les dlgus appelrent une attention accrue aux bouleversements conomiques et sociaux, ainsi qu'aux facteurs qui sous-tendent la migration involontaire. La ncessit d'laborer des indicateurs sociaux couvrant un ventail de normes socioculturelles pour le suivi de la mise en application du PA fut galement voque.
EGALITE DES SEXES, EQUITE HOMME-FEMME ET PROMOTION DE LA FEMME: La Grande Commission aborda ce sujet mardi matin. Maria Isabel PLATA, Directrice Excutive de PROFAMILIA, introduisit le thme. Nombre d'orateurs devaient souligner l'importance de l'intgration de la perspective fminine dans les politiques de dveloppement. Les dlgus mirent l'accent sur la ncessit: d'entreprendre des politiques et des mesures visant promouvoir la condition de la femme et de la fillette; de mettre en place des indicateurs pour le suivi des progrs dans l'intgration des femmes; et l'laboration de donnes sexo-spcifiques. L'importance de l'volution des attitudes ngatives et des strotypes envers la gent fminine fut galement souligne.
Plusieurs intervenants mirent en relief le besoin d'liminer la discrimination et la violence l'encontre des femmes. Le CANADA dclara que l'radication de la violence l'encontre des femmes est essentielle la ralisation de l'galit et requiert des approches intgres, globalisantes et pluridisciplinaires, des rformes juridiques, conomiques et sociales et l'implication des institutions, des ONG et de la socit civile. La FRANCE mit en exergue la ncessit de s'assurer que le train de la privatisation en cours ne cause pas l'exclusion des femmes pauvres des soins de sant. Un certain nombre d'orateurs appelrent une attention accrue aux besoins des femmes ges. Les dlgus devaient souligner par ailleurs l'importance: d'une attention constante l'intgration des proccupations sexo- spcifiques; de la consultation des femmes dans la conception des programmes; d'un classement prioritaire de l'quit hommes- femmes; de la formation d'un personnel spcialis dans les perspectives sexo-spcifiques; de l'volutions des coutumes et des traditions qui interdisent aux femmes d'exercer les droits qui sont les leurs; des rformes lgislatives permettant de dcourager l'abus sexuel des filles; des mesures permettant de faire prendre aux femmes conscience de leurs droits; de l'accroissement de femmes alphabtises; et, de la rduction, au niveau de la scolarisation, de l'cart entre les garons et les filles. Le besoin d'accrotre le nombre des femmes aux postes de dcision, en particulier aux niveaux politiques levs fut mit en exergue. L'UNIFEM apporta son appui au renforcement des capacits au niveau des organes dcideurs et la ncessit d'intgrer la femme dans tous les domaines, et pas seulement dans ceux qui ont des implications sur le sujet. Nombre de dlgus mirent l'accent sur le besoin d'une approche fonde sur les droits humains dans la mise en application du PA et sur l'importance de s'adosser sur d'autres engagements, tels que ceux figurant dans la Plate-forme d'Action de Pkin, pour renforcer la mise en uvre de la CIPD. De nombreuses interventions devaient souligner par ailleurs l'importance de la protection de la fillette. La GRECE plaida pour l'octroi d'une priorit l'enseignement, la formation technique et l'ducation sexuelle des filles. L'emphase fut galement place sur la rduction du trafic sexuel et des mutilations gnitales fminines et sur l'accroissement de la responsabilit de la gent masculine et des partenariats.
LA SANTE REPRODUCTIVE, Y COMPRIS LA PLANIFICATION FAMILIALE ET LA SANTE SEXUELLE ET LES DROITS EN MATIERE DE PROCREATION: La Grande Commission aborda ce thme de fond mardi aprs-midi et mercredi matin. Le Dr Mahmoud FATHALLA, Premier Conseiller la Fondation Rockefeller et le Dr Raj ADUL KARIM, Directeur Gnral du Conseil National de la Population et du Dveloppement de la Famille, en introduisirent les points cls. Plusieurs dlgus soulignrent l'importance de l'intgration de la sant reproductive dans les services de soins primaires, de l'ouverture d'un accs universel la sant reproductive et de la mise en place de prestations compltes. Les dlgus mirent galement l'accent sur l'importance de l'amlioration des cadres juridiques pour la protection des droits de la femme et de la fille et de garantir l'accs galitaire la sant reproductive et aux soins de sant. Le CENTER FOR REPRODUCTIVE LAW AND POLICY dclara que les droits aux soins de sant reproductive et l'autodtermination en matire de procration sont fondamentaux et font partie des droits humains protgs par des lois internationales. Le besoin de l'aide internationale en faveur des pays en dveloppement pour l'amlioration de la qualit des services de sant reproductive fut mis en relief. Plusieurs dlgus proposrent la formation des auxiliaires de sant dans le domaine de l'orientation en matire des droits lis la procration et soulignrent l'importance de la protection de la vie prive, de l'accord pralable consenti librement et en connaissance de cause et de la confidentialit. Les dlgus mirent en exergue les droits de la femme l'exercice du choix libre et clair dans les mthodes contraceptives sres disponibles. Ils proposrent l'laboration de normes de qualit et de cot des prestations et d' indicateurs de suivi de l'accs. De nombreux intervenants plaidrent pour l'extension des rseaux de prestations de sant de reproduction au groupes dfavoriss, et notamment aux pauvres, aux habitants des zones rurales enclaves, aux dficients, aux hommes et aux femmes gs. L'ALLEMAGNE mit l'accent sur le rle du secteur priv quant la garantie d'une couverture plus large par la distribution de contraceptifs subventionns travers des programmes de marketing social.
Le FORUM des JEUNES appela l'affectation de 20% du budget de sant public aux programmes ciblant les adolescents et intgrant une ducation sexuelle exhaustive dans les coles. Un certain nombre d'orateurs apportrent leur appui l'intgration de l'ducation sexuelle dans les programmes scolaires et les efforts visant assurer l'accs aux services de sant reproductive appropris aux jeunes.
Concernant l'avortement pratiqu dans des conditions peu sres, plusieurs intervenants devaient raffirmer la clause 8.25 du PA qui stipule que, l o il est lgal, l'avortement doit tre pratiqu dans des conditions sres et qui appelle l'accs au traitement des complications secondaires l'avortement. La Planned Parenthood Federation (IPPF) suggra la CIPD+5 d'endosser la recommandation de Pkin qui encourage la revue des lois qui comprennent des mesures punitives l'encontre des femmes pour acclrer l'application de la clause 8.25. Les dlgus appelrent au renouvellement de l'engagement en faveur de la minimisation de la mortalit et de la morbidit maternelles dues l'avortement pratiqu dans de mauvaises conditions et exprimrent leurs proccupations quant la pitre qualit des soins d'urgence obsttrique. Le ROYAUME-UNI proposa d'laborer des jalons intermdiaires pour 2005, 2010 et 2015 dans le domaine de la mortalit maternelle.
Le MEXIQUE dclara que l'avortement est un problme de sant publique qui doit tre matris par l'amlioration de la qualit des prestations de planification familiale et des services de conseil et d'orientation. La reprsentante proposa la mise disposition d'informations concernant la contraception d'urgence conue pour prvenir l'avortement provoqu.
L'ARGENTINE rejeta l'intgration de l'avortement dans la sant reproductive, indiquant que l'interruption volontaire de la grossesse ou l'avortement constituaient une agression contre le droit la vie de l'enfant natre. La FEDERATION INTERNATIONALE POUR LE DROIT A LA VIE dclara qu'une lgalisation de l'avortement dans les pays en dveloppement risquerait d'augmenter les taux de mortalit maternelle, au lieu de les diminuer. Le SAINT SIEGE proposa de raffirmer qu'en aucun cas, l'avortement ne doit tre promu en tant que mthode de planification familiale. Il affirma que "la contraception d'urgence" ne pouvait tre considre ni comme une application de la planification familiale ni un exercice du soi-disant droit la procration.
Concernant le HIV/SIDA, les dlgus soulignrent la ncessit de placer un accent plus important sur la prvention et le traitement, le conseil et l'orientation pour ceux qui en sont touchs, les campagnes de sensibilisation, et la poursuite de la recherche. L'UNAIDS mit en relief l'impratif d'intgrer la prvention dans les programmes de sant gnraux. Le ROYAUME-UNI recommanda l'tablissement d'un objectif mondial et d'tapes intermdiaires pour la rduction du HIV/SIDA. La FRANCE endossa l'adoption d'un indicateur de suivi du HIV/AIDS. Le GHANA appela un accs la porte des bourses au tests et aux mdicaments permettant de prolonger la vie dans les pays en dveloppement. Plusieurs dlgus apportrent leur soutien l'inclusion de la prvention contre le HIV dans les programmes scolaires et des programmes anti-SIDA permettant de promouvoir l'utilisation des prservatifs et un comportement sexuel responsable, assortis d'un accent particulier sur l'implication de la gent masculine. La ncessit de la mise disposition des prestations de sant reproductive aux femmes rfugies, et notamment des contraceptifs d'urgence, fut souligne par plusieurs dlgus.
RENFORCEMENT DES PARTENARIATS: Les participants abordrent ce thme de fond le mercredi aprs-midi. Florence MANGUYA, de l'Association Internationale des Femmes Mdecins devait introduire le sujet.
Le dbat mit en relief les progrs raliss au niveau de la coopration et de la collaboration entre les gouvernements, la socit civile et la communaut internationale, et les dlgus conclurent qu'il y avait encore un champ considrable pour le dveloppement des partenariats. Un certain nombre de dlgus parlrent de l'instauration d'une politique de collaboration et la mise en uvre et au suivi des programmes. On plaida galement pour la cration de liens plus troits et plus formaliss aux niveaux local, national et international.
Concernant les partenariats entre la socit civile et les gouvernements, on mit l'accent sur la transparence, la redevabilit de comptes et l'inclusion de tous. Les participants soulignrent l'importance des ONG, mettant en exergue la ncessit de dvelopper les ressources humaines et les capacits institutionnelles. On plaida pour la considration des liens entre les ONG et les organisations internationales. L'importance de l'implication du secteur priv dans la mise en uvre du plan d'action fut souligne par de nombreux dlgus. Ces derniers mirent en relief le rle unique des parlementaires. Les dlgus devaient galement insister sur la ncessit d'une collaboration plus troite entre les diverses agences et organisations des Nations Unies et le besoin d'tablir un partenariat entre les groupes intergouvernementaux. Nombre de dlgus parlrent du besoin d'tablir une coopration troite avec les jeunes.
FLUX DES RESSOURCES ET DES FINANCEMENTS DE LA MISE EN OEUVRE DU PA: Les dlgus abordrent ce thme de fond le jeudi matin. Le Dr Steve SINDING, Directeur de Population Science la Fondation Rockfeller, introduisit le sujet. Plusieurs dlgus mirent l'accent sur la ncessit d'avoir davantage de ressources et de financement des pays donateurs pour la ralisation des objectifs de la CIPD. CHYPRE dclara que les pays donateurs ont l'obligation morale d'accrotre l'aide, tel que convenu au Caire. Plusieurs orateurs soulignrent la ncessit d'une volont politique.
Le dlgu des PAYS-BAS identifia le besoin de mettre jour les projections du cot de la mise en uvre du PA tablies au Caire et souligna la ncessit de respecter les priorits, de parvenir lobjectif 0.7% pour lAPD, et lapplication de lInitiative 20/20. Le DANEMARK souhaita avoir une approche intgre. La BELGIQUE exhorta les bailleurs de fonds rserver des fonds pour les services de base. Au nom des jeunes, la NGO DEUTCH COUNCIL ON YOUTH AND POPULATION appela les donateurs accorder des financements au projet de sant sexuelle et reproductive uniquement la condition davoir au moins 20% rservs aux initiatives en faveur des adolescents.
La ncessit dune utilisation efficace et efficiente des ressources disponibles fut mise en relief. De nombreux orateurs soulignrent la ncessit de mettre en place des mcanismes financiers novateurs, tels quune taxe sur les transactions financires, et damliorer la coordination entre les agences. Plusieurs dlgus mirent en relief les avantages de la coopration Sud-Sud et appelrent son soutien. Nombre de dlgus appuyrent la mobilisation des ressources au niveau intrieur. LOUGANDA appela la redevabilit des comptes des gouvernements et des moyens novateurs pour la mobilisation des fonds du secteur priv local. La GAMBIE souligna limportance de linstauration denvironnements favorables pour encourager la ralisation denvironnements favorables pour encourager la ralisation des engagements.
La JAMAQUE plaida pour lannulation de la dette en change de la mise en uvre de lInitiative 20/20. Un certain nombre de participants recommandrent la ncessit dassurer le suivi des flux des ressources. Il fut galement suggr que les institutions financires introduisent davantage de flexibilit dans leurs mandats et procdent une simplification de leurs procdures.
Une autre contrainte mentionne fut celle du manque de ressources mises la disposition des ONG. Plusieurs participants soulignrent le rle de plus en plus important du secteur priv. Le PEROU mit en relief la mobilisation du secteur priv en faveur de la sant reproductive et de la planification familiale, tant au niveau international que local. Concernant les ressources ncessaires aux objectifs plus larges de la CIPD, la NORVEGE dclara que lAgenda du Caire ne doit pas tre peru de manire isole des autres confrences mondiales des annes 90, notant que la lutte contre la pauvret, le droit au dveloppement social sappliquaient tous les autres agendas et que le pourcentage des financements rservs au secteur de la population tait moins important que celui canalis vers le dveloppement.
LA PLENIERE DE CLOTURE
Eveline HERFKENS, Ministre Nerlandais de la Coopration et du Dveloppement, fit remarquer que le principal message manant du Forum tait le fait que la CIPD est en marche. Elle affirma que la Confrence a russi donner aux gens et en particulier aux femmes davantage de choix. Elle souligna la ncessit damliorer la prise de conscience quant aux besoins dinformations et de services, en particulier des jeunes et accueillit favorablement leur implication dans le Forum. Soulignant limportance des ressources, elle appela les donateurs honorer leur engagements. Elle appela aussi ltablissement de priorits nationales, notant que linvestissement dans la sant, y compris dans la sant reproductive, constituait lune des conditions de la croissance conomique.
Le Prsident de la Grande Commission, CHOWDURY introduisit le projet de rapport du Forum, tel que figurant dans le document FPA/HAGUE/FC/1, en expliquant quil sagissait dun rapport provisoire et quil devait y avoir quelques rvisions mineures par la Secrtariat du FNUAP avant sa soumission la CPD. Le rapport sera pris en ligne de compte avec le document d'information gnrale du FNUAP sur l'valuation de la mise en uvre de la CIPD et les rapports des valuations rgionales, pour la prparation du Rapport du Secrtaire Gnral, lequel devra servir de plate-forme aux ngociations du PrepCom. CHOWDURY introduisit les rsultats et les propositions d'action figurant dans le projet de rapport en prcisant qu'il avait rsum les principaux points des dlibrations de la Grande Commission concernant les cinq thmes de fond et les avaient soumis au Bureau qui agissait en tant que comit de rdaction.
Le Prsident BIEGMAN dclara que le Bureau a engag le travail de rdaction du rapport qui n'est pas un texte ngoci et qui, par consquent, n'est pas juridiquement contraignant pour les dlgations, mais qui apportera une contribution importante aux ngociations New York. La Plnire devait ensuite adopter le projet de rapport et la parole fut donne pour les commentaires de clture.
L'IRAN exprima son appui la mise disposition de l'information et la sensibilisation des jeunes sur les droits en matire de sant sexuelle et reproductive mais souligna que les valeurs culturelles et religieuses devaient tre respectes. Le dlgu prcisa quil nappuyait pas linclusion de lducation sexuelle tous les niveaux, tel que figurant dans le projet de rapport. LALLEMAGNE, au nom de lUE, dclara quen dpit du fait que le projet de rapport ne ft pas un document ngoci, il fournit une synthse utile de lensemble de ces thmes. La reprsentante fit part de son espoir de voir le Rapport du Secrtaire Gnral concis et orient vers laction. Le GUATEMALA, lARGENTINE, le SALVADOR et la SYRIE, dclarrent que le rapport ne refltait pas tout fait leurs points de vue, quil ntait pas un papier ngoci et que par consquent, il ntait pas contraignant. LARGENTINE souligna la ncessit dadapter les libells du rapport avec ceux adopts au Caire et dclara que le terme "droits sexuels" qui ne figurent pas dans le texte du Caire ne devait pas tre inclus. Le Prsident BIEGMAN dclara que le terme sera supprim et remplac par la formulation de Pkin qui traitait de ce mme sujet.
La reprsentante des ETATS-UNIS dclara que mme si les engagements financiers avaient un certain retard par rapport aux engagements politiques, lapproche tablie au Caire tait passe du stade de lengagement celui de laction. Elle se flicita du haut niveau de participation des jeunes et des ONG et des progrs raliss dans leffort dvaluation. Insistant sur la ncessit dinclure dans le projet de rapport la dimension religieuse en tant que principe, le MAROC mit en garde contre toute reformulation du texte du Caire sans mandat. Le SOUDAN appela la prise en considration des diffrents ges et des diffrentes aptitudes, ainsi que des diffrences entre les valeurs et les normes nationales quant lducation des adolescents, en matire de sant reproductive. La COLOMBIE souligna le renforcement des liens avec les ONG, y compris avec les groupes de femmes et les droits de lHomme et appuya lide dinvestir dans des programmes de justice sociale.
Concernant les propositions d'actions en faveur de la sant reproductive des adolescents, le MAROC mit en garde contre linsertion de formulations contradictoires et mit en relief le rle de lorientation parentale dans lducation et la formation des attitudes. Les fora des ONG et des jeunes appelrent leur implication dans les dcisions politiques mondiales et firent part de leur espoir de participer dans la poursuite du dialogue New York.
Dans la dclaration de clture, la Directrice Excutive du FNUAP, Nafis SADIK, dclara que le forum a russi engager les participants dans un change dides sur la mise en uvre du Plan dAction et aboutir une entente commune sur les objectifs de la CIPD. Elle indiqua que laccomplissement le plus important tait celui davoir dmontr que le PA tait beaucoup plus quun papier, en mettant en lumire les progrs raliss au niveau de lexcution. Elle ajouta que la CIPD a chang les approches en matire de population et de dveloppement. Elle affirma que la mise en uvre du PA renforait le cadre des droits de lHomme, amliorait le quotidien et sauvait des vies de femmes, protgeait la famille et offrait des choix par-del la famille, librait lesprit et ravivait la rflexion, et quelle tait base sur des principes thiques et moraux. Loratrice devait ajouter que le forum a abouti une meilleure comprhension du concept dune approche base sur les droits. Le Forum a galement plac la sant reproductive des adolescents et la question des droits, y compris ceux des populations en situation durgence, ainsi que la violence sexo-spcifique lordre du jour public. Elle souligna que de nombreux challenges et obstacles restaient surmonter et ritra lappel un engagement soutenu et une volont politique capable dy aider de manire productive. Elle mit en relief le besoin didentifier de nouvelles voies de coopration avec le secteur priv, fit lloge des pays donateurs qui ont propos daccrotre leurs contributions au FNUAP et remercia les fondations prives qui ont engag des ressources pour les activits touchant la population et la sant. Elle rendit hommage aux parlementaires, aux ONG et aux jeunes qui ont particip aux travaux du forum et appela les leaders religieux participer dans les dialogues. Elle remercia les participants pour les efforts dploys et exprima lespoir de les voir poursuivre le travail avec une dtermination renfonce et de les voir inspirs dans "une lutte de tous les jours" avec un engagement renouvel et des partenariats renforcs.
Dans sa dclaration de clture, le Prsident du Forum BIEGMAN affirma que le consensus du Caire avait pris racine et que lapproche base sur le respects des droits de lindividu tait dsormais applique travers le monde entier. Lorateur dclara que les dlgus savent ce qui doit tre fait et la manire de le concrtiser, ce qui explique labsence de controverse dans le Forum. Il nota que population et sant reproductive doivent entrer en comptition avec beaucoup dautres secteurs pour lobtention des financements et souligna que le manque actuel de ressources constituait la principale contrainte pour la mise en uvre du PA. Il exprima lespoir que le Forum, outre le fait davoir permis une mise au point et raffirm lengagement de tous, ait pu aider susciter lintrt et lattention des dcideurs. Il affirma galement que les jeunes avaient un intrt direct dans les questions souleves par la CIPD et quil jouait un rle important dans sa mise en uvre , et quil accordait beaucoup de valeur leur participation active dans le Forum. Il appela les dlgus aller partout dans le monde "prcher la bonne parole", et cltura le Forum 17h30.
PROJET DE RAPPORT DU FORUM
Le projet de Rapport du Forum de la Haye renferme quatre chapitres introductifs qui fournissent linformation gnrale, la liste des pays et des organisations qui ont assist, note llection des membres du Bureau et dautres points de procdure, et dcrivirent le fonctionnement du Forum (le nombre et le thme des sessions de la Plnire et de la Grande Commission). Un cinquime chapitre fournit une information gnrale, dcrit les progrs raliss ce jour, identifie les problmes et les contraintes et recommande des propositions dactions pour chacun des cinq thmes de fond. Il est prcd par une introduction. Cette partie du projet de rapport est rsume ci-aprs.
INTRODUCTION
Lintroduction note que lobjectif du Forum consistait mener une valuation oprationnelle de la mise en uvre du PA. Elle souligne les progrs raliss au niveau des politiques et de la conception des programmes, du renforcement des partenariats et de la collaboration pour la mise en uvre. Lvaluation des progrs des efforts de collaboration avec la socit civile fournit des raisons dtre optimistes, tout comme dailleurs la dvolution des responsabilits publiques, la dcentralisation des administrations et bien dautres volutions institutionnelles. Cependant, depuis 1994, le monde a t confront une srie dvnements ayant eu des effets sur la mise en uvre du PA, notamment des crises financires, des catastrophes naturelles, un effondrement des prix du ptrole et dautres matires premires, des remous sociaux et des conflits civils et sous-rgionaux.
La population mondiale a doubl depuis 1960 et 97% de la croissance dmographique venir se produiront dans les pays en voie de dveloppement. Les gens bnficient de plus grands choix en matire de contraception et les taux de croissance dmographique ont continu dcliner, mais la population continue augmenter de 77 millions dindividus par an. Il y a plus dun milliard de jeunes entre 15 et 24 ans, un record pour cette tranche dge, et leurs besoins en matire de sant sexuelle et reproductive ne sont pas adquatement traits. Le nombre et la proportion des personnes ges sont en augmentation en raison des rductions enregistres au niveau de la mortalit et de la fertilit, mais les politiques visant fournir les prestations dont ils ont besoin nexistent pas encore. Le dclin de la mortalit a t de manire ingale, avec des baisses au niveau de lesprance de vie dans certains pays en transition conomique en raison du stress social, de la malnutrition et de la dtrioration des services de sant, ainsi que dans les pays les plus touchs par le flau HIV/SIDA, tels que ceux de lAfrique subsaharienne. La mortalit maternelle ncessite elle aussi une attention particulire et des mesures urgentes.
Avec laugmentation de la demande pour des familles plus petites et lamlioration de laccs la contraception sre, les niveaux de fertilit ont dclin. Nanmoins, plus de 150 millions de couples ont encore des besoins non satisfaits. Le recours lavortement a baiss dans les pays o laccs la contraception et son acceptation ont connu une augmentation, mais un srieux problme reste pos. La migration internationale et ses effets sociaux ont gagn de limportance, amenant les gouvernements entreprendre des actions telles que celles de laide aux femmes et aux enfants rfugis, la promotion et lintgration des migrs et des sanctions pour lutter contre limmigration illicite. Le dfi relever consiste comprendre les causes profondes de ce phnomne.
Lintroduction souligne galement que les contextes de la mise en uvre des programmes de population et de dveloppement varient et que le PA reconnat le besoin de prendre en considration la diversit conomique, sociale, culturelle et environnementale des diffrents pays et met en relief les responsabilits communes mais diffrencies forger un avenir commun meilleur.
Il y est aussi not que le Forum de la Haye a raffirm le PA dans un certain nombre de domaines importants. Lapproche base sur les droits de lHomme est de mieux en mieux accepte et a servi amliorer la qualit des prestations et laccs aux services de sant reproductive. Les organes des traits internationaux des droits de lHomme et les bureaux nationaux des droits de lHomme ont de plus en plus pris note de la prsence de la sant reproductive dans les recommandations et dans les dcisions. Les changements politiques intervenus dans bon nombre de pays dmontrent une volont de passer des programmes verticaux de planification familiale une approche plus globale de la sant sexuelle et reproductive o laccent est mis sur la qualit des soins. La CIPD et la quatrime confrence mondiale qui a suivi ont amlior lattention nationale quant limportance de lquit homme-femme, de lgalit et de la responsabilisation des femmes dans le dveloppement durable, et les gouvernements ont franchi des tapes importantes dans la mise en uvre des conventions telles que la CEDAW et ont labor des plans dactions et des lgislations pour traiter de problmes tels que celui de la violence lencontre des femmes.
Le nombre et la varit des partenariats ont augment durant les cinq dernires annes, permettant aux ONG de partager les responsabilits avec les institutions gouvernementales pour la mise en uvre du PA. Des mcanismes de coordination nationale ont t mis en place avec une reconnaissance accrue de limportance de la transparence et de la gouvernance. L o les communauts ont t impliques, des progrs importants ont t raliss dans la concrtisation. Il y a galement eu une implication de plus en plus grande des groupes parlementaires et une reconnaissance de plus en plus ouverte du besoin dimpliquer pleinement les jeunes.
INSTAURATION DUN ENVIRONNEMENT FAVORABLE A LA POURSUITE DE LA MISE EN UVRE DU PLAN D'ACTION
Le projet de rapport fournit un aperu gnral sur le domaine thmatique de linstauration dun environnement favorable la poursuite de la mise en uvre du PA. La bonne gouvernance, la transparence, la redevabilit de comptes et la promotion de la dmocratie sont listes comme autant dlments essentiels pour la ralisation du dveloppement durable. Il souligne la ncessit de reconnatre et de traiter les interconnexions entre la population, les ressources, lenvironnement et le dveloppement, et dquilibrer les modes de production et de consommation.
LES PROGRES REALISES A CE JOUR: Le rapport fait tat : dun engagement politique fort; des efforts visant articuler et/ou mettre en uvre des politiques base largie et fondes sur les droits de lHomme en matire de population; de la promulgation ou de la rforme des lgislations protgeant les droits de la femme et interdisant la violence son encontre, y compris les pratiques traditionnelles nfastes; et, de reconnaissance accrue des groupes de la socit civile en tant quentit efficace pour lvolution de la mise en uvre du PA.
Le projet de rapport identifie les tendances conomiques mondiales, la dgradation environnementale, les crises et les conflits nationaux, la migration, la limitation des ressources et les changements intervenus dans la structure de la population comme autant de contraintes. Les tendances conomiques mondiales et leurs effets adverses sur le rythme de la mise en uvre du PA englobent les flux illimits de capitaux et les programmes dajustement structurels, le dclin du PIB, linflation et le fardeau du service de la dette. La ncessit de rpondre aux crises conomiques empche les gouvernements de se pencher sur les proccupations environnementales. Le dsquilibre des modes de production et de consommation, les mouvements non rglements de matriaux toxiques, lintgration inadquate de questions de population dans les politiques environnementales et la planification et lanalyse insuffisante des liens entre environnement, population et pauvret sont mis en exergue. Les catastrophes naturelles, linstabilit et les conflits arms aboutissent leffondrement de la gouvernance, une infrastructure inadquate et des priorits concurrences. Les migrations intrieures et internationales et la vulnrabilit des personnes dplaces lexploitation et aux abus des droits de lHomme sont mis en exergue. Le projet de rapport souligne galement lattention inadquate accorde aux besoins conomiques, sociaux et sanitaires dun nombre de plus en plus important de jeunes et dun nombre de plus en plus lev de personnes ges. Il y est galement not la ncessit de mobiliser des ressources financires pour soutenir le PA.
LES PROPOSITIONS DACTIONS: Le projet de rapport renferme des mesures visant surmonter les contraintes entravant linstauration dun environnement favorable. Sagissant des tendances conomiques mondiales, il appelle :
Les propositions dactions en matire denvironnement soulignent la ncessit:
Une attention particulire aux besoins des pays mergeant de conflits et de crises pour renforcer leurs capacits de traiter les questions de population et de dveloppement est propose.
Concernant la migration, le projet de rapport met en relief le besoin :
Le Rapport appelle galement les Etats devenir Parties signataires de la Convention Internationale sur la Protection des Droits de Tous les Travailleurs Emigrs et des Membres de leurs Familles.
Concernant la structure dge de la population, les gouvernements sont exhorts investir dans lducation et dans la formation des aptitudes des jeunes, fournir des fonds pour les programmes visant satisfaire leurs besoins en matire de sant sexuelle et reproductive et sassurer de la scurit conomique et sociale des personnes ges, en particulier des femmes ges. La solidarit entre les gnrations travers une meilleure communication et un soutien mutuel est galement souligne.
EGALITE DES SEXES, EQUITE ET PROMOTION DE LA FEMME
Le projet de rapport raffirme le rle fondamental jou par le Plan dAction dans la transformation des programmes de population et de dveloppement, et en particulier dans lvolution de la qualit de vie des femmes.
LES PROGRES REALISES A CE JOUR: Des progrs ont t raliss dans les domaines suivants : tablissement ou renforcement des initiatives visant promouvoir lintgration dune perspective sexo-spcifique dans les politiques et les programmes; la suppression des lois discriminatoires lencontre des femmes et des filles et promulgation de lois protectrices leur gard; des initiatives visant promouvoir la participation de la femme aux niveaux politiques et dcisionnels; la mise en uvre de mesures visant le renforcement institutionnel pour lintgration de lgalit des sexes, et notamment le renforcement des capacits dans le domaine de la gestion des ressources humaines, de lamlioration de la prise de conscience au plan juridique et du travail en faveur de lradication de la violence lencontre des femmes; des programmes de protection de la fillette et de promotion de son bien-tre; et des avances dans le domaine de la ncessit pour lhomme dassurer des responsabilits gales lgard de leur sant sexuelle et reproductive et de celle de leurs partenaires.
LES CONTRAINTES ET LES PROBLEMES: Le projet de rapport identifie les contraintes et les problmes rencontrs dans le domaine de lquit hommes/femmes, de lgalit des sexes et de la responsabilisation hommes :femmes, et notamment : le manque de comprhension de la manire dinterprter les concepts sexo- spcifiques dans diffrents contextes culturels et sociaux; des dispositions juridiques empchant la femme dexercer ces droits; un manque de protection juridique pour les femmes exerant leurs droits humains et en particulier sexuels; violence toutes les tapes du cycle de vie de la femme, dans la vie prive et publique; sous-reprsentation de la femme dans les postes de pouvoir et de dcisions, en raison de la pauvret, de lanalphabtisme, du manque daccs lducation, de linadquation des ressources financires, de la mentalit patriarcale, de lhostilit sexo-spcifique et du double fardeau des obligations domestiques et professionnelles; inquitable rmunration des femmes pour un travail de mme valeur et effets ngatifs sur les opportunits de formation et de promotion des femmes; susceptibilit des groupes de femmes vulnrables la marginalisation dans les efforts politiques et programmatiques et absence de consultation pour llaboration de stratgies rpondant leurs besoins; effets ngatifs sur la sant sexuelle et reproductive de la fillette causs par la prvalence dattitudes culturelles dvalorisantes lgard des filles; pratiques traditionnelles nfastes telles que la mutation gnitale fminine, le recours aux technologies de slection des sexes et la servitude sexuelle; manque de donnes sexo- spcifiques; manque de capacits techniques humaines pour lentreprise dune analyse, la conception, la mise en uvre et le suivi de programmes dans une perspective sexo-spcifique; et, attitudes culturelles et sociales empchant lhomme de partager les responsabilits familiales et manque dengagement de la part des hommes dans le discours sur lgalit des sexes et la responsabilisation des femmes.
LES PROPOSITIONS DACTIONS: Le projet de rapport propose les actions suivantes pour lintgration dune perspective sexo- spcifique dans les politiques, les programmes et les activits :
Les actions proposes pour la promotion de lgalit des sexes englobent :
Les actions proposes pour le traitement de la violence englobent :
Le projet de rapport propose les actions suivantes visant la promotion de la responsabilit de lhomme et de son partenariat avec la femme :
LA SANTE REPRODUCTIVE, Y COMPRIS LA PLANIFICATION FAMILIALE ET LA SANTE SEXUELLE, ET LES DROITS EN MATIERE DE PROCREATION
Le projet de rapport en guise dinformation gnrale stipule que la CIPD endosse le principe selon lequel tous les couples et toutes les personnes doivent tre en mesure dexercer des choix volontaires en matire de procration, libres de toute coercition, et assurer que cette possibilit leur est reconnue comme un droit fondamental. Il note que la sant reproductive, y compris la planification familiale et la sant sexuelle, englobe l'ventail des composantes touchant la sant reproductive de la femme et de l'homme, depuis l'adolescence et tout au long du cycle de leur vie.
LES PROGRES REALISES A CE JOUR: Les progrs raliss depuis 1994 englobent un lan dans les politiques et les programmes de dveloppement en matire de sant reproductive et des droits qui s'y rapportent, une meilleure comprhension de l'approche la sant reproductive base sur les droits de l'Homme, l'loignement de la prestation de services verticale, des objectifs et des quotas dmographiques, et la promotion de la sant reproductive des adolescents. Le rapport note en particulier les progrs accomplis dans: l'laboration de politiques et/ou de lgislations politiques ou d'volution institutionnelle dans le domaine de la sant reproductive et des droits qui s'y rapportent; l'intgration des services de sant; la fourniture de services de haute qualit rpondant aux besoins des clients et garantissant le consentement libre et clair; la promotion de l'implication de l'homme dans la sant sexuelle et reproductive; la mise disposition d'un large ventail de choix de contraceptifs; la reconnaissance des risques de mortalit et de morbidit maternelles; la reconnaissance de l'avortement effectu dans de mauvaises conditions en tant que problme de sant publique srieux et l'tablissement de services l o l'avortement est lgal; et, la dmonstration que les efforts visant la prvention des MST, et notamment du HIV/SIDA, sont efficaces du point de vue cot.
LES PROBLEMES ET LES CONTRAINTES: Le projet de rapport identifie les problmes et les contraintes dans le domaine des droits touchant la procration notamment l'inconsistance des approches touchant aux droits de l'Homme dans les politiques, le manque de volont politique et les rserves formules l'gard de l'Article 12 de la CEDAW (discrimination de la femme dans le domaine de la sant) par 54 pays. Il y a insuffisance au niveau de la comprhension de la meilleure manire d'appliquer l'approche de sant reproductive, un besoin de mettre en place des mesures visant la sauvegarde de la sant reproductive lors de la rforme des secteurs de la sant et une tendance de formuler les politiques de sant reproductive, principalement par le secteur sanitaire, excluant les autres secteurs importants. Parmi les autres problmes et contraintes: manque de prestataires de services forms en soins de sant reproductive; risques accrus de grossesse non dsire et de MST, et notamment du HIV/SIDA dus au manque d'information et l'augmentation des pratiques sexuelles non protges des adolescents dans les situations d'urgence ou de rfugis; limitation de la progression de l'implication et de la responsabilisation des hommes dans la sant sexuelle et reproductive; manque d'accs l'information et aux services de planification familiale pour 150 millions de femmes; des taux inacceptables de morbidit et de mortalit maternelles dans les pays en dveloppement et dans les pays en transition conomique; l'avortement pratiqu dans de mauvaises conditions en tant que problme de sant publique majeure et de cause de mortalit maternelle; et, propagation continue des MST et du HIV/SIDA, en particulier parmi les adolescents.
LES PROPOSITIONS D'ACTIONS: Le projet de rapport renferme un certain nombre de propositions d'actions ayant trait la sant reproductive. Au sujet des droits en matire de reproduction, il recommande:
Concernant l'laboration et l'excution des programmes de sant reproductive, le projet de rapport recommande:
Concernant les MST et le HIV/SIDA, le projet de rapport recommande:
Concernant les adolescents, le projet de rapport recommande:
Le projet de rapport recommande galement que les femmes, rfugies et les femmes en situation d'urgence reoivent les soins de sant appropris, et notamment les soins de sant reproductive, ainsi qu'une grande protection contre la violence sexuelle et que tous les secouristes de sant bnficient d'une formation de base dans l'information et les services de sant reproductive.
RENFORCEMENT DES PARTENARIATS
Le chapitre sur le renforcement des partenariats reconnat l'importance d'une collaboration largie et interactive entre les gouvernements, la communaut internationale et la socit civile pour la ralisation des objectifs du PA.
LES PROGRES REALISES A CE JOUR: Le projet de rapport reflte le consensus virtuel ralis au Forum autour du fait que des avances dans le domaine du renforcement des partenariats ont t ralises depuis le Caire. Il identifie une volution conceptuelle chez les dtenteurs des enjeux, vers un dveloppement ax sur la personne humaine et sur un concept de sant reproductive et sexuelle bas sur le cycle de vie. Il note par ailleurs que plusieurs gouvernements ont adopt des mesures importantes pour l'implication de la socit civile dans les processus politiques et dcisionnels, soulignant en particulier les ralisations accomplies dans les pays en transition conomique. Le projet de rapport indique galement qu'un certain nombre de pays ont pris des mesures pour le renforcement de la socit civile en lui fournissant des financements et en levant les entraves juridiques. Il y est rapport que la coordination entre les agences des Nations Unies a t amliore, et note en particulier la formation en 1995 de la Cellule charge des Services Sociaux de Base pour Tous, par 18 organisations et agences des Nations Unies dont des institutions de Bretton Woods. Le projet de rapport souligne l'implication accrue des groupes de femmes et de jeunes, des communauts religieuses, du secteur priv et des organisations de dfense, et se flicite du succs des parlementaires qui ont assur davantage de financements gouvernementaux et adopt des lgislations sur la sant reproductive et sur la violence sexo-spcifique, y compris les pratiques de mutilation gnitale fminine.
LES PROBLEMES ET LES CONTRAINTES: Concernant la formulation des politiques et la mise en uvre des programmes, l'une des contraintes entravant le renforcement des partenariats est l'absence frquente de cadres juridiques clairs de rgulation et de directives visant faciliter les partenariats avec les ONG. Le projet de rapport note galement les progrs limits dans le domaine du renforcement des ressources humaines des capacits institutionnelles et financires des organisations de la socit civile, ainsi que de leurs faiblesses en matire de transparence, redevabilit de comptes et de travail en rseau.
Parmi les autres contraintes identifies dans le rapport: des contraintes au niveau des ressources gouvernementales disponibles pour le soutien des ONG; des problmes de planification stratgique pour les ONG tributaires du financement extrieur; dfaut de mcanismes de coordination et de partenariats de financement au niveau national; absence frquente de cadres pluri-sectoriels pour l'identification des thmes cls permettant l'entreprise d'une action conjointe et l'laboration d'indicateurs pour l'valuation des contributions des groupes de la socit civile; la ncessit d'accrotre l'implication du secteur priv et des jeunes; et, l'importance d'un environnement politique stable positif.
LES PROPOSITIONS D'ACTIONS: Le projet de rapport propose un certain nombre d'actions oprer sur plusieurs niveaux. Concernant la mise en place d'un environnement favorable pour des partenariats efficaces, il stipule que la collaboration pluri-sectorielle doit tre fonde sur la ngociation, des intentions mutuellement approuves et des rsultats explicites. Il recommande par ailleurs que les partenariats servent amliorer l'activit des gouvernements, plutt qu' se substituer. Il appelle les gouvernements:
Les gouvernements et la socit civile doivent laborer des plans directeurs oprationnels et faire en sorte que tous leur programmes soient complmentaires ou mens conjointement. Les systmes doivent tre transparents de manire promouvoir la redevabilit de comptes, des instruments utiles l'valuation et au suivi de l'interaction entre les deux secteurs doivent tre crs, et les jeunes doivent participer tous les niveaux des processus politiques et dcisionnels. Les parlementaires doivent continuer uvrer pour la mise en place de rseaux nationaux et internationaux, la mobilisation du soutien politique, l'affectation de budgets suffisants, et travailler avec la communaut sanitaire sur les rformes lgislatives ncessaires.
Concernant le renforcement des ressources humaines et des capacits institutionnelles de la socit civile, le projet de rapport appelle une assistance technique et financire innovante de la part des gouvernements et des groupes internationaux et l'largissement du champ d'application de l'aide qui pourrait inclure un financement direct pour les ONG et d'autres acteurs non tatiques. Les ONG doivent renforcer leurs capacits et uvrer l'dification de coalitions et de rseaux. La coopration Sud-Sud doit bnficier d'un soutien pluri-sectoriel.
Le projet de rapport recommande de renforcer et d'intensifier les efforts de mobilisation sociale en travaillant plus troitement avec les mdias et avec le secteur priv et encourager les femmes oprant dans le secteur priv uvrer en faveur du Plan d'Action. Aux fins de promouvoir l'accs des services de sant reproductive et de planification familiale de haute qualit, le rapport encourage la coopration avec le secteur priv et avec les associations professionnelles mdicales.
Pour le renforcement de la collaboration entre les organisations intergouvernementales et onusiennes, le projet de rapport appelle l'amlioration de la coordination inter-agences tous les niveaux et l'inclusion des banques de dveloppement dans les activits de partenariat. Le FNUAP doit continuer focaliser ses efforts sur l'intgration de la socit civile dans les partenariats et doit appuyer les efforts gouvernementaux dans ce domaine. Il doit renforcer par ailleurs le comit consultatif des ONG prs du FNUAP, au niveau international et tablir des commissions au niveau rgional et national, laborer des lignes directrices pour l'tablissement des partenariats et le renforcement des liens avec les pays en transition conomique.
FLUX DE RESSOURCES ET FINANCEMENTS POUR LA POURSUITE DE LA MISE EN OEUVRE DU PA
Le chapitre sur les flux de ressources et les financements de la suite de la mise en uvre du PA met en relief la ncessit pour les gouvernements de s'engager au plus haut niveau politique raliser les objectifs de la CIPD. Le rapport met en exergue les estimations et les ressources financires ncessaires et prend note, en particulier des appels des parlementaires de la Haye et des forums des jeunes et des ONG pour la mobilisation des ressources adquates pour les activits de population et dveloppement.
LES PROGRES REALISES A CE JOUR: Le projet de rapport identifie les faits suivants: l'aide internationale destine aux activits touchant la population est passe de US$1.3 milliards en 1993 US$1.9-2.0 milliards en 1995-97, avec une petite baisse enregistre l'anne dernire; le pourcentage de l'APD destine au secteur population se trouve son plus haut niveau et les chiffres prliminaires pour l'anne 1997 montrent que les pays donateurs ont accord 3,09% du montant total de leur APD au secteur population; les pays en dveloppement sont en train de mobiliser des ressources intrieures pour les activits en matire de population et les estimations se situent autour de US$8 milliards pour les ressources financires intrieures accordes aux activits de population en 1997; et, le secteur priv, y compris les fondations prives et les ONG, est en train de jouer un rle de plus en plus important dans la mobilisation de ressources.
LES PROBLEMES ET LES CONTRAINTES: Le projet de rapport identifie un certain nombre de problmes et de contraintes. Le financement des activits de population ne s'est pas accru un rythme permettant d'assurer la mobilisation des US$17 milliards requis d'ici l'an 2000. Les donnes prliminaires pour l'exercice 1997 indiquent que le financement a enregistr une baisse qui le situe juste au-dessous de US$1.9 milliards et que les sources extrieures ont ralis 33% de leur engagement de la CIPD; le montant total de l'APD est en baisse ayant chut de US$56.5 milliards en 1993 US$47.6 milliards en 1997; la majeure partie des flux de ressources intrieures engendres dans seulement quelques grands pays, et les pays en dveloppement sont en gnral incapables d'engendrer les ressources ncessaires partir de sources domestiques pour le financement des programmes nationaux en matire de population; des difficults conomiques et politiques sont en train d'entraver les efforts de mobilisation des ressources domestiques requises pour la mise en uvre des politiques et des programmes nationaux dans un certain nombre de pays; les insuffisances au niveau de la mobilisation des ressources exigent une plus grande attention aux amliorations pouvant tre apportes l'efficience et l'efficacit de l'utilisation des ressources; l'pidmie des HIV/SIDA a progress plus vite que prvu, exigeant des ressources supplmentaires; et, les besoins des jeunes en matire de sant sexuelle et reproductive restent traits de manire inadquate.
LES PROPOSITIONS D'ACTIONS: Concernant la mobilisation des ressources, le projet de rapport appelle les pays:
Concernant l'efficacit et l'efficience dans l'utilisation des ressources, le projet de rapport propose:
Le rapport recommande par ailleurs des actions concernant la mise en place de nouveaux mcanismes capables d'engendrer des ressources additionnelles pour la couverture des objectifs de la CIPD:
Le projet de rapport propose galement les actions suivantes:
BREVE ANALYSE DU FORUM
Les vents prometteurs du dbut du Forum sont tombs aprs une semaine d'optimisme et de volont renouvele "poursuivre le combat de tous les jours". Le Forum s'est achev, mais le discours sur la poursuite de la mise en uvre du PA commence peine. Dans les dernires heures du Forum, de nombreux participants ont exprim des sentiments de satisfaction quant au droulement et aux rsultats du processus en faisant observer que le Forum a raviv l'esprit de coopration et recentr les efforts sur les objectifs tablis au Caire. Les dlgus auront peine le temps de souffler avant de devoir se rendre New York pour se retrousser les manches et entamer les ngociations sur la suite de la mise en uvre, mais il semble qu'il y ait accord gnral pour dire que le Forum a fourni une plate-forme solide aux tapes plus difficiles attendues.
Le Forum de la Haye n'avait pas pour objectif la ngociation de ce qui a t approuv au Caire, mme si certains s'y attendaient ou parfois l'espraient. Il t l'occasion de passer en revue les expriences vcues ce jour dans les diffrents pays, de mettre en lumire un certain nombre de proccupations mergentes, et surtout de souligner que le chemin qui reste faire est long. Avant le Forum, le dcor tait install la semaine prcdente durant laquelle les ONG, les parlementaires et les associations de jeunes se sont runis pour procder l'valuation de leurs propres accomplissements et des difficults rencontres dans l'excution du PA et pour formuler des recommandations qui se sont avres de grand apport pour le Forum. Leur impact sur le Forum a t considrable, avec les jeunes occupant une place centrale dans les dbats sur la sant reproductive, les partenariats et l'affectation des ressources. Leur proposition appelant ce que 20% au moins des soutiens destins aux programmes de sant reproductive soient rservs aux initiatives visant rpondre aux besoins des adolescents en matire d'information et de services devait trouver le soutien de nombreuses dlgations et se frayer un chemin pour se retrouver parmi les propositions d'actions retenues dans le rapport du Forum. Cette proposition est considre par beaucoup comme l'une des principales ralisations du Forum. Cela en raison du fait que les questions touchant la sant sexuelle et reproductive des adolescents et notamment celle de l'augmentation importante des atteintes de HIV/SIDA parmi les jeunes, ont merg durant les cinq annes qui nous sparent de la Confrence du Caire. La participation enthousiaste et nergique des jeunes fut souligne par beaucoup comme tant l'un des traits les plus significatifs du Forum, et un tmoignage du fait que l'appel lanc au Caire pour le renforcement des partenariats et l'implication de la socit civile est en train de se vrifier dans le rel.
L'allocution de Hillary CLINTON devait insuffler un lan significatif aux discussions de la Haye. Son apparition deux reprises, la seconde, juste aprs avoir assist aux funrailles du Roi Hussein de Jordanie est considre par beaucoup comme la preuve de son engagement rel en faveur des questions de population et de dveloppement, et en particulier des droits des femmes dans le domaine de la sant reproductive. La prsence devait galement servir attirer, de manire importante, l'attention des mdias sur le Forum et fournir une inspiration aux diffrentes dlgations.
Un autre accomplissement qui n'est pas pass inaperu a t le progrs ralis au niveau de la promotion de la femme et de ses droits en matire de sant reproductive, au cours des cinq dernires annes. Personne ne fut surpris de voir ces accomplissements merger en tant que thme de haut profil durant le Forum, et la question de l'avortement devait de nouveau engendrer un dbat contentieux, aucun changement de position n'ayant intervenu dans les deux camps depuis le Caire ( l'exception notoire de la lgislation de l'avortement en Afrique du Sud en 1996). Dans quelques domaines, le rapport du Forum semblait pousser les choses au del des points acquis au Caire, y compris dans la mise en relief de la rcente mise disposition de la contraception d'urgence (la pilule du lendemain) comme moyen de rduire l'avortement pratiqu dans de mauvaises conditions. Les appels en faveur de l'intgration de concepts et de formulations tirs de la Plate-forme d'Action de Pkin qui constitue une tape importante de l'avance des questions fminines depuis le Caire ont t considrs par beaucoup comme un rsultat important du Forum et comme un effort visant faire progresser son agenda. Cela a toutefois constitu un point de controverse car certaines dlgations des plus conservatrices qui avaient fait objection des lments de la Plate-forme, tels que les recommandations ayant trait aux droits en matire de sexualit, se sont opposes l'intgration des libells de Pkin dans le rapport du Forum. Elle ont tent de bloquer leur insertion en ritrant que le Forum n'tait pas mandat pour rouvrir le texte du Caire. Il est, cependant, assez significatif de constater que le projet de rapport comprend une proposition soumise par les ONG et appelant la rvision des lois contenant des mesures punitives l'encontre des femmes qui se seraient faites avorter de manire illgale, laquelle proposition est base sur une recommandation de la Confrence de Pkin.
S'agissant du renforcement des partenariats, les remarques introductives de Florence MANGUYU adresses la Grande Commission, "Unis, nous tiendrons la route, diviss, nous chouerons" devaient rsumer l'esprit de coopration ncessaire la russite de la mise en uvre du Plan d'Action. La plupart des dlgus taient d'accord pour dire que l'implication de la socit civile dans la mise en application du PA a t l'un des domaines o un progrs rel a t ralis et qui a grandement contribu aux avances accomplies dans d'autres domaines. L'esprit de partenariat tait incarn dans la diversit et le degr de la participation de la socit civile dans les travaux du Forum et dans la volont exprime par les gouvernements cooprer avec d'autres concerns, aux niveaux national et international. La reconnaissance par le Forum que les groupes de la socit civile ncessitent une assistance dans le renforcement de leurs ressources humaines et de leurs capacits institutionnelles est une indication avant la lettre que leur implication et leurs contributions la progression de l'agenda du Caire ne pourront tre que renforces dans le futur.
Tout au long de la semaine, la ncessit de la mobilisation des ressources devait tre souligne plusieurs reprises comme tant essentielle pour la mise en uvre du PA. Le fait que de nombreux donateurs aient failli leur engagement financier fut identifi comme la contrainte la plus significative qui a entrav l'excution du PA. L'claircie vint travers l'annonce faite par Hillary CLINTON de la proposition du Prsident des ETATS-UNIS d'apporter au FNUAP une contribution de US$25 millions, l'anne prochaine. Cette annonce ravira l'optimisme dans les rangs des dlgations et l'espoir de voir les programmes ambitieux qu'ils avaient discuts tre financs et raliss. En dpit des potentialits de galvanisation de cette annonce, la taille de la lacune reste inquitante. La rponse la situation fut donne par la Ministre Nerlandaise de la Coopration et du Dveloppement, Eveline HERFKENS, lorsqu'elle lana aux bailleurs de fonds rcalcitrants: "put your money where your mouth is".
Les acquis importants du Forum, compte tenu de ses modestes objectifs, ne laissent pas grand chose dire propos de ses imperfections. Quelques dlgus ont estim qu'il aurait pu tre plus productif s'il y avait plus de temps pour formuler des mesures concrtes. Leur conclusion est que le caractre non contraignant du rapport du Forum et son manque de prcision dans certains domaines signifient que cette runion ne jouera qu'un rle limit dans la dtermination du rsultat de la trs importante PrepCom en mars, et de la session Extraordinaire des Nations Unies fin juin. Bien que certains aient galement critiqu la runion et quelques pays donateurs pour avoir donn dans une rhtorique non soutenue par l'action, personne ne peut nier que le Forum a servi inspirer, renouveler l'engagement, et renforcer la dtermination de faire progresser les objectifs ambitieux du Caire. C'est ce renouvellement d'nergie qui pourrait tre juste ce dont les dlgus ont besoins pour raliser de nouveaux progrs dans les mois venir. L'un des dlgus devait dclarer, "le vent est en train de souffler vers la russite. Nous ne pouvons pas changer la direction du vent, alors ajustons nos voiles".
A SUIVRE D'ICI LA SE/AGNU
COMMISSION DU DEVELOPPEMENT DURABLE: Le Groupe de Travail Spcial de la CDD sur les thmes des Modes de Consommation et de Production et du Tourisme et du Dveloppement Durable se runira New York du 22 au 26 fvrier 1999. Le Groupe de Travail Spcial sur les Ocans et les Mers et la Revue du Programme d'Action pour le Dveloppement Durable des Petits Etats Insulaires en Dveloppement se runira New York du 1er au 5 mars 1999. La CDD tiendra sa 7me Session du 19 au 30 avril 1999. Pour de plus amples renseignements, contacter: Andrey Vasilyev, Division for Sustainable Development; tel: +1 (212) 963-5949; fax: +1 (212) 963-4260; e-mail: vasilyev@un.org; Internet: http://www.un.org/esa/sustdev/.
COMMISSION SUR LE STATUT DE LA FEMME: La 43me session de la CSF se runit du 1er au 19 mars 1999 New York. Du 1er au 12, il y aura une session interne du Groupe de Travail charg de l'laboration d'un Projet de Trait Optionnel de la Convention sur l'Elimination de Toutes les Formes de Discrimination l'encontre des Femmes (CEDAW). La dernire semaine servira de PrepCom pour Pkin+5. Pour plus d'informations, contacter: the UN Division for the Advancement of Women, United Nations, Room DC2-1204, New York, NY 10017 USA; e-mail: daw@un.org; Internet: http://www.un.org/womenwatch.
COMMISSION SUR LA POPULATION ET LE DEVELOPMENT: La 32me session de la CPD se droulera du 24 au 31 mars 1999 New York et servira de PrepCom pour la Session Extraordinaire de l'Assemble Gnrale consacre l'valuation de la Mise en uvre du PA de la CIPD. Pour plus de dtails, contacter: United Nations Population Fund, 220 East 42nd St, New York, NY 10017 USA; fax: +1 (212) 557-6416; e-mail: dayal@unfpa.org; Internet: http://www.undp.org/popin/icpd5.htm.
REUNION MINISTERIELLE SUR LA COOPERATION REGIONALE EN MATIERE DE MIGRATION IRREGULIERE: Cette runion sera organise par le Gouvernement de Thalande du 21 au 23 avril 1999 Bangkok. Les invitations ont t envoyes un niveau ministriel. Pour plus d'informations, contacter: Peter Schatzer, International Organization for Migration; tel: +41-22-717-9278, fax: +41-22- 798-6150, e-mail: schatzer@geneva.iom.ch.
COMMISSION SUR LES ETABLISSEMENTS HUMAINS: La 17me session de la Commission sur les Etablissements Humains se runira du 5 au 14 mai 1999 Nairobi, Kenya. Pour plus d'informations, contacter: Information and External Relations, UN Centre for Human Settlements, UNCHS (Habitat); tel: +254-2-623067; fax: +254-2-624060; Internet: http://www.unhabitat.org/.
COPENHAGUE+5: Le Comit Prparatoire pour la Session Extraordinaire de l'Assemble Gnrale consacre la revue de l'Application des Rsultats du Sommet Mondial pour le Dveloppement Social (SMDS) et Autres Initiatives tiendra sa premire session New York du 17 au 28 mai 1999. La deuxime session aura lieu en avril 2000, avec une Session Extraordinaire prvue plus tard en 2000. Pour plus de dtails, contacter: Secretariat, UN Commission for Social Development; tel: +1 (212) 963-6763; fax: +1 (212) 963-3062; e-mail: ngoran@un.org; Internet: http://www.un.org/esa/socdev/wssdcal1.htm.
SESSION EXTRAORDINAIRE DE L'ASSEMBLEE GENERALE SUR LA CIPD+5: La Session Extraordinaire de l'Assemble Gnrale de l'ONU se runira du 30 juin au 2 juillet 1999 New York pour l'valuation de la mise en uvre du PA de la CIPD. Pour plus de renseignements, contacter: United Nations Population Fund, 220 East 42nd St, New York, NY 10017 USA; fax: +1 (212) 557-6416; e- mail: dayal@unfpa.org; Internet: http://www.undp.org/popin/icpd5.htm.