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Summary report, 26 January 2004

La Runion Interrgionale Prparatoire de la Revue Dcennale du Programme d'Action pour le Dveloppement Durable des Petits Etats Insulaires en Dveloppement (PEID) s'est droule du 26 au 30 janvier 2004, au 'Radisson Cable Beach Hotel', Nassau, aux Bahamas. Y ont pris part, plus de 300 participants, dont 13 ambassadeurs, 22 ministres et vice-ministres, et des reprsentants des agences des Nations Unies, des organisations intergouvernementales et des organisations non-gouvernementales.

Au cours de la semaine, les dlgus ont engag un dbat gnral et six groupes de discussions, et ont procd l'examen et l'adoption de la Dclaration de Nassau et le Papier de la Stratgie de l'Alliance des Petits Etats Insulaires (AOSIS) pour la Suite de la Mise en Application du Programme d'action de la Barbade (PAB). Les conclusions de cette runion seront transmises au G-77/Chine, pour considration, avant la runion intergouvernementale prparatoire, prvue de se tenir au Sige des Nations Unies, New York, du 14 au 16 avril 2004, durant la 12me session de la Commission du Dveloppement Durable. Cette runion prparatoire fera alors des recommandations la Runion Internationale pour l'Evaluation Dcennale du Programme d'action pour le Dveloppement Durable des PEID, qui se tiendra en Maurice, du 30 aot au 3 septembre 2004.

BREF HISTORIQUE DE L'EVALUATION ET  DE LA SUITE DE LA MISE EN APPLICATION DU PAB POUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE DES PEID

La vulnrabilit des les et des littoraux a t reconnue la 44me session de l'Assemble Gnrale des Nations Unies (AG) en 1989, lorsque l'AG a vot la rsolution 44/206 concernant les effets dfavorables possibles de l'lvation du niveau des mers sur les les et les littoraux, en particuliers les littoraux de bas niveaux. La Confrence des Nations Unies pour l'Environnement et le Dveloppement (CNUED), tenue en juin 1992, Rio de Janeiro, au Brsil, a attir l'attention internationale sur le cas particulier de ces zones,  lorsqu'elle a adopt le Plan d'action 21, un programme d'action pour le dveloppement durable. Le Chapitre 17 du Plan d'action 21, concernant la protection des ocans, de tous les types de mers et des littoraux a englob une partie programmatique consacre au dveloppement durable des petits Etats insulaires. Le Plan d'action 21 a appel galement la convocation d'une confrence mondiale sur le dveloppement durable des PEID.

LA CONFERENCE MONDIALE SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE DES PEID: La Confrence Mondiale sur le Dveloppement Durable des PEID, qui s'est tenue Bridgetown, la Barbade, du 25 avril au 6 mai 1994, a t tablie par la rsolution 47/189 de la GA en 1992. Quelques 125 Etats et territoires ont particip la confrence, dont 46 taient des petits Etats et territoires insulaires en dveloppement. La Confrence abouti l'adoption du Programme d'Action de la Barbade pour le Dveloppement Durable des PEID (PAB), un programme en 14 points, qui dtermine les domaines d'intervention prioritaires et qui fait tat des mesures spcifiques ncessaires au  traitement des difficults particulires auxquelles les PEID se trouvent confronts. Les domaines prioritaires ncessitant une action, englobent: les changements climatiques et l'lvation du niveau des mers, les catastrophes naturelles et environnementales, la gestion des dchets, les ressources ctires et marines, les ressources en eau douce, les ressources en terres, les ressources nergtiques, les ressources touristiques, la biodiversit, les institutions nationales et les capacits administratives, les institutions rgionales et la coopration technique, le transport et la communication, la science et la technologie, et le dveloppement des ressources humaines. Le PAB identifie, en outre, plusieurs domaines intersectoriels ncessitant une attention: le renforcement des capacits; le dveloppement institutionnel aux chelons national, rgional et international; la coopration dans le transfert des technologies cologiquement rationnelles; le commerce et la diversification conomique; et les finances. La Confrence a galement adopt la Dclaration de la Barbade, une dposition de la volont politique tayant les accords contenus du PAB. La Commission de Dveloppement Durable (CDD) a t charge du suivi de la mise en application du PAB.

LA SE-AGNU-19: Cinq ans aprs la CNUED, la 19me Session Extraordinaire de l'Assemble Gnrale de l'ONU (SE- AGNU-19), runie en juin 1997, a trait des questions ayant trait des PEID, dans le cadre de son thme gnral: Evaluation et Revue de la Mise en uvre du Plan d'Action 21. Dans ce contexte, la Session a requis que la CDD, sa sixime session en 1998, entreprenne une revue de tous les chapitres et de toutes les questions en suspens dans le PAB. Il a galement t dcid qu'une Session Extraordinaire de l'AG, de deux jours, se tiendra en 1999, juste avant sa 54me session, pour la conduite d'une valuation intgrale de la mise en uvre du PAB. La CDD a t requise de servir de Comit prparatoire de cette Session Extraordinaire.

LA SE-AGNU- 22: Cinq ans aprs la Confrence de la Barbade, la 22me Session Extraordinaire de l'Assemble Gnrale de l'ONU (SE-AGNU-22) s'est runie en septembre 1999 et a entrepris une revue exhaustive de la mise en uvre du PAB. La SE- AGNU-22 a adopt le document Etat des progrs accomplis et  initiatives pour la future mise en uvre du programme d'action pour le dveloppement durable des PEID, qui dtermine les six domaines sectoriels ncessitant une attention urgente: les changements climatiques, les catastrophes naturelles et environnementales et la variabilit climatique, les ressources en eau douce, les ressources ctires et marines, l'nergie, et le tourisme. Outre ces domaines, le document de l'valuation recommande les moyens d'excution suivants: stratgies de dveloppement durable, renforcement des capacits, mobilisation des ressources et finance, mondialisation et libralisation du commerce, transfert de technologies cologiquement rationnelles, indice de vulnrabilit, gestion des donnes, et, coopration internationale et partenariats. La SE- AGNU-22 a galement adopt une Dclaration dans laquelle les Etats membres ont, entre autres, raffirm les principes du dveloppement durable incarns dans le Plan d'Action 21, la Dclaration de la Barbade et le PAB, ainsi que leurs engagements en leur faveur.

SOMMET DU MILLENAIRE: En 2000, au Sommet du Millnaire des Nations Unies, qui s'est droul au sige de l'ONU New York, les dirigeants mondiaux ont adopt la Dclaration du Millnaire (A/Res/55/2) et ce faisant, ont pris la rsolution de rpondre aux besoins particuliers des PEID, travers la mise en uvre du PAB et des conclusions de la SE-AGNU-22, "rapidement et intgralement".

LE SMDD: Le Sommet Mondial pour le Dveloppement Durable (SMDD) s'est runi du 26 aot au 4 septembre 2002, Johannesburg, en Afrique du Sud. Le Sommet a ngoci et adopt deux documents principaux: le Plan de Mise en Application de Johannesburg (PMAJ), qui est un cadre d'action de 11 chapitres, pour la mise en application des engagements pris la CNUED, et la Dclaration de Johannesburg pour le Dveloppement Durable. Le SMDD a raffirm le cas particulier des PEID, et a consacr au dveloppement durable des PEID, un chapitre du PMAJ, qui identifie un ensemble d'actions prioritaires, appelle une revue exhaustive du PAB en 2004, et requiert de l'AG, sa 57me session, de considrer la convocation d'une runion internationale sur le dveloppement durable des PEID.

Les partenariats/initiatives de dveloppement durable, non ngocis, connus galement sous l'appellation de Conclusions de Type II, ont constitu un rsultat important du SMDD. Plus de 300 partenariats ont t lancs, dont 18 sont axs sur les PEID.

L'AGNU-57: En dcembre 2002, la 57me session de l'AG a adopt la rsolution 57/262, qui dcide de convoquer une runion internationale en 2004 consacre l'valuation exhaustive intgrale de la mise en uvre du PAB, et a accueilli favorablement l'offre du gouvernement mauricien d'abriter la runion. L'Assemble Gnrale a galement dcid que la revue devra chercher renouveler l'engagement politique de tous les pays en faveur, et la focalisation sur, des actions pratiques et pragmatiques pour la suite de la mise en uvre du PAB, y compris travers la mobilisation des ressources et l'assistance aux PEID. La rsolution a dcide en outre la convocation de runions prparatoire rgionales, ainsi que d'une runion prparatoire interrgionale, en vue d'entreprendre une valuation du PAB, aux chelons national, sous-rgional et rgional. La rsolution a requis aussi le renforcement de l'Unit charge des PEID au sein de la Division des Nations Unies pour le Dveloppement Durable, de manire lui permettre de pouvoir apporter une assistance dans les prparatifs du processus d'valuation.

LA CDD-11: A la 11me session de la CDD, qui s'est droule du 28 avril au 9 mai 2003, la Commission a pris une dcision concernant les PEID et s'est accorde sur la tenue d'une runion prparatoire de trois jours, durant la CDD-12. La dcision fixe les dates et lieux des runions prparatoires rgionales et de la runion interrgionales et demande par ailleurs au Secrtaire Gnral de l'ONU de travailler dans le cadre des ressources disponibles, et d'utiliser, au besoin, des pargnes budgtaires et des contributions volontaires, pour la couverture du processus prparatoire.

LES REUNIONS PREPARATOIRES REGIONALES: Entre aot et octobre 2003, trois runions prparatoires rgionales ont t tenues pour: les PEID de l'ocan Pacifique (4-8 aot, Apia, Samoa); les PEID des ocans Atlantique et Indien, de la Mditerrane et de la Mer de Chine Mridionale (AIMS) (1-5 septembre, Praia, Cap-Vert); et les PEID des Carabes (6-10 octobre, Port d'Espagne, Trinit et Tobago). Chacune de ces runions a travaill l'laboration d'une position rgionale pour la Runion Internationale, et a mis en relief les accomplissements, les principaux problmes poss, les dfis relever et les opportunits saisir dans le cadre de la mise en uvre du PAB, dans chacune des rgions.

LES REUNIONS D'EXPERTS: Dans le cadre des prparatifs de la Runion Internationale, une srie de runions d'experts a t organise en 2003, en conjonction avec le Programme des Nations Unies pour le Dveloppement. Ces runions ont trait: du renforcement des capacits dans les domaines de l'nergie renouvelable et de l'efficience nergtique (Niue, 7-11 juillet); de la vulnrabilit des PEID et de l'amlioration de la rsistance: le rle du secteur priv, de la socit civile et du commerce international dans le dveloppement durable des PEID (Rpublique dominicaine, 29 septembre au 3 octobre); de la Gestion des dchets (Cuba, 27 octobre au 1er novembre); et, de la cration des capacits en matire de dveloppement durable (3-9 dcembre, Fidji).

AGNU-58: En dcembre 2003, la 58me session de l'AG, dans sa rsolution 58/213 a dcid que la Runion Internationale se tiendra du 30 aot au 3 septembre 2004, et qu'elle comprendra un segment de haut niveau, dans l'objectif d'entreprendre une valuation exhaustive intgrale du PAB. La rsolution a dcid galement, si jug ncessaire par une runion prparatoire, de composition non limite, et finance par des ressources volontaires, la tenue de deux journes de consultations officieuses, Maurice, les 28 et 29 aot 2004, pour la facilitation des prparatifs de la Runion Internationale.

DESIGNATION DU SECRETAIRE GENERAL DE LA REUNION INTERNATIONALE: Le 9 dcembre 2003, le Sous- secrtaire Gnral de l'ONU, Anwarul Chowdhury, a t dsign Secrtaire Gnral de la Runion Internationale. Chowdhury est galement le Haut Reprsentant des Nations Unies, charg des Pays les Moins Avancs, des Pays Enclavs en Dveloppement et des PEID.

COMPTE RENDU DE LA REUNION INTERREGIONALE

Lundi matin 26 janvier, Marcus Bethel, ministre de la sant et de l'environnement des Bahamas, a souhait tous les participants, la bienvenue la runion, qui, a-t-il indiqu, finalisera la stratgie mondiale des PEID, forgera les priorits communes, et laborera le plan dfinissant les liens des PEID avec la communaut internationale.

Parlant au nom du Prsident du G-77/Chine, Jamal Nasser Al- Bader, du Qatar, a dclar que l'valuation de la mise en uvre du PAB devrait englober les questions socioconomiques mergeantes, et a affirm que cette runion reprsente une occasion unique, pour les PEID, de crer une nouvelle vision de l'avenir.

Jos-Antonio Ocampo, Sous-secrtaire Gnral des Nations Unies, charg du Dpartement des Affaires Economiques et Sociales (DAES), a soulign l'importance de la poursuite de l'dification sur les rsultats des runions rgionales, et a mis en exergue la valeur de la ralisation des objectifs tablis dans le Plan d'action 21, dans le PAB et dans le Plan de Mise en Application de Johannesburg (PMAJ).

Anwarul Chowdhury, Secrtaire Gnral de la Runion Internationale, a attir l'attention sur les questions mergeantes, notamment, le VIH/SIDA, l'utilisation des technologies de l'information, l'accs au march, et les questions de scurit, et a exhort les dlgus faire preuve de ralisme et de d'esprit  pratique, de manire permettre la concrtisation du soutien international et de la mise en uvre.

Rajesh Bhagwan, ministre mauricien de l'environnement et de l'unit charge du dveloppement national, parlant au nom de l'AOSIS, a soulign l'importance de l'laboration d'une position commune des PEID, apte servir de plate-forme pour les ngociations de la Runion Internationale. Il a appel des rsultats tourns vers l'action, et a identifi le besoin de traiter des nouveaux dfis et des questions mergeantes.

Brge Brende, Prsident de la CDD-12 et ministre norvgien de l'environnement, a dclar que la Runion Internationale doit crer une nouvelle plate-forme pour les PEID et la communaut internationale. Il a prcis que le processus doit fournir une inspiration l'action internationale, engendrer davantage de volont politique, et dterminer un ensemble clair de priorits.

Julian Hunte, Prsident de la 58me session de l'assemble gnrale de l'ONU et ministre des affaires trangres et du commerce extrieur de Sainte Lucie, a dclar que la runion doit donner une nouvelle dynamique au dveloppement durable des PEID, ce qui ne peut tre fait que si les participants prsentent des tudes prcises des questions prioritaires. Il a affirm que l'action, aux chelons national et rgional, est importante, mais qu'elle reste, elle seule, insuffisante pour rsoudre les questions cruciales, comme celles de l'accs aux marchs, des catastrophes naturelles et du VIH/SIDA.

Dans sa dclaration-thme, Perry Christie, Premier Ministre des Bahamas, a indiqu que les exigences en comptition inscrites l'ordre du jour politique, requirent un quilibrage des priorits, et qu'une attention particulire doit tre accorde l'accroissement des capacits des PEID pour l'amlioration de la gouvernance.

Aprs la crmonie d'ouverture, les participants ont lu, par acclamation, Marcus Bethel (Bahamas), Prsident de la Runion, et un Bureau ayant pour membres, Belize, Maurice et Tuvalu. Un comit de rdaction, charg d'laborer le projet de Stratgie pour la Suite de la Mise en uvre du PAB, a galement t lu par acclamation. Les dlgus ont, ensuite, adopt l'ordre du jour provisoire.

Au cours de cette runion de cinq jours, les participants ont entendu les dclarations des ministres et autres chefs de dlgation, des reprsentants des Etats observateurs et des organisations, donnes durant une session consacre au dbat gnral. Les Participants ont galement engag six groupes de discussions et ont entendu lecture de rapports manant du Forum des Jeunes et de la socit civile. Les projets de texte de la Dclaration Politique et de la Stratgie pour la Suite de la Mise en Application du PAB ont t examins dans le comit de rdaction, les consultations ministrielles informelles et la plnire. La runion a cltur ses travaux, vendredi aprs-midi, avec l'approbation de la Dclaration de Nassau et du Papier de la Stratgie de l'AOSIS pour la Suite de la Mise en Application du PAB, qui seront transmis au G-77/Chine, avant la runion intergouvernementale prparatoire la CDD-12. Le rapport suivant prsente les dbats qui ont eu lieu durant la Runion Interrgionale, et rsume les documents produits.

LE DEBAT GENERAL

Au cours du Dbat Gnral, plusieurs PEID ont raffirm leur engagement poursuivre le dveloppement durable dans le cadre du PAB. Les dclarations se sont focalises sur les recommandations ayant trait aux rsultats des Runions Interrgionales et de la Runion Internationale, aux sujets traits dans le PAB, et aux dfis nouveaux et mergeants. Plusieurs intervenants ont galement identifi la pauvret, comme tant un obstacle majeur entravant le dveloppement durable.

Au sujet des rsultats de la runion, Maurice a dclar que le projet de texte de la Stratgie de l'AOSIS devrait rendre compte de manire claire des engagements des PEID en faveur du dveloppement durable, aux fins de susciter l'aide internationale. Les Etats- Unis, les Iles Vierges et l'Organisation Mtorologique Mondiale (OMM) ont soulign que le projet de Stratgie devrait se focaliser sur la mise en application du PAB. Les organisations de la socit civile ont appel les gouvernements intgrer des objectifs et des mesures assortis d'un chancier, dans le projet de Stratgie de l'AOSIS et ont soulign la ncessit de s'assurer d'une participation pleine et active de la socit civile, la Runion Internationale. L'Organisation pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) a appel l'insertion d'une rfrence explicite aux questions agricoles, dans les documents  produits par la runion. Belize et Tuvalu, intervenant au nom de l'Instance des Iles du Pacifique, ont dclar que la Runion Internationale devrait se focaliser sur les nouveaux  partenariats. L'Union Internationale des Tlcommunications (UIT) et Tonga ont suggr que les conclusions de la Runion Internationale devraient tre coordonnes et intgres dans les activits des agences pertinentes des Nations Unies.

Au sujet des changements climatiques, plusieurs intervenants ont mis l'accent sur les dfis poss aux PEID, par les changements climatiques. La Barbade et d'autres pays, ont appel la ratification du Trait de Kyoto. Le dlgu des Comores a appel l'application du principe des responsabilits communes mais diffrencies. Kiribati a dcrit les consquences conomiques et sociales de l'lvation du niveau des mers et des changements climatiques, soulignant que ces effets sont exacerbs par la dgradation environnementale et la croissance dmographique. L'Islande a dclar que l'environnement de l'Arctique est un indicateur de l'volution climatique. Notant que les PEID sont des partenaires cls dans son programme de lutte contre les changements climatiques, l'Irlande, au nom de l'UE, a soulign l'importance du Trait de Kyoto et du dveloppement de l'nergie renouvelable.

Plusieurs orateurs ont mis en relief la dpendance des PEID par rapport aux ressources ctires et marines et un certain nombre d'entre eux ont soulign la ncessit, pour les PEID, de capitaliser sur ces ressources. Le reprsentant des Bahamas a mis en exergue l'importance de l'laboration et de la mise en application de lgislations pour la protection des ressources marines et de l'octroi d'une priorit la gestion des zones ctires. Le dlgu des Seychelles a fait part de ses rserves quant la destruction des rcifs coralliens et quant aux pches illgales, non documentes et irrgulires. Madagascar a soulign l'importance de la gestion rationnelle des ressources marines. La Rpublique dominicaine a soulign le besoin d'interdire le passage des navires transportant des substances toxiques ou radioactives, travers les eaux des PEID. L'Islande a soulign la dpendance des PEID l'gard des ressources marines et la ncessit d'amliorer les  valuations des ressources ocaniques, l'tablissement des rapports et la gestion. Le Mcanisme des Pches Rgionales des Carabes a encourag les gouvernements accrotre les capacits ncessaires la gestion durable des ocans et des pches. Au sujet des catastrophes environnementales naturelles, un certain nombre de PEID du Pacifique, avec d'autres, ont attir l'attention sur la vulnrabilit des PEID. Le dlgu des Seychelles a appel l'laboration de systmes d'alerte prcoce, de plans de gestion des catastrophes, et des schmas d'assurance et de rassurance. La Fdration Internationale des Socits de Croix rouge et du Croissant Rouge a soulign le besoin de traiter les causes de la vulnrabilit et d'intgrer des stratgies de rduction des risques dans le cadre de la planification du dveloppement. L'OMM a dclar qu'elle continuera d'aider les PEID faire face aux catastrophes naturelles et crer des capacits dans le domaine de la gestion des catastrophes.

Au sujet des ressources, le Forum des Nations Unies pour les Forts (FNUF) a plaid pour la mise en application des programmes forestiers nationaux, et a encourag la participation des PEID dans l'valuation de l'arrangement international sur les forts, qui sera entreprise par le FNUF en 2005. MADAGASCAR a soulign l'importance de la gestion rationnelle des ressources marines, de la protection de la biodiversit, et de l'amlioration de l'infrastructure des transports.

Plusieurs orateurs ont soulign la ncessit de passer aux sources d'nergie renouvelable et de capitaliser sur les possibilits qu'elles offrent. L'Allemagne et l'Islande ont soulign le besoin de promouvoir et de mettre en uvre des initiatives favorisant l'nergie renouvelable. La Communaut des Carabes (CARICOM) a dclar que l'Etat actuel du transfert des technologies et de l'aide fournie des institutions financires, dcourage l'utilisation de l'nergie renouvelable. L'Organisation des Nations Unies pour le Dveloppement Industriel  (ONUDI) plaid pour un dploiement des technologies utiles la promotion de l'efficience nergtique.

Au sujet des ressources de la biodiversit, le Secrtariat de la Convention sur la Diversit Biologique (CDB) a inform les participants qu'il lancera un programme de travail sur la biodiversit des Iles. La Conservation de la Nature a annonc l'tablissement d'un partenariat avec le Fonds Mondial pour la Conservation de la Nature (WWF), les gouvernements et diverses organisations de la socit civile, ax sur le soutien de la biodiversit marine et les moyens d'existence viables.

Au sujet du classement graduel des PEID les Moins Avancs (PMA), le Cap-Vert a appel au traitement des dfis auxquels ces pays se trouvent confronts, et l'application de l'indice de vulnrabilit conomique pour dterminer la situation de PMA des PEID. Samoa a dclar que les PMA qui ne rpondent pas aux critres de base de la vulnrabilit conomique, ne devraient pas recevoir un statut de PMA. Le dlgu des Maldives, avec d'autres pays, a soulign la ncessit de traiter la vulnrabilit des PEID.

Au sujet du commerce, la Guyane a dclar que la mondialisation a augment les difficults auxquelles les PEID sont confronts et, avec la Rpublique dominicaine, a appel l'limination des subventions agricoles et des barrires poses l'export des produits des PEID. Le dlgu de Saint-Vincent et Grenadines a dcrit les consquences conomiques et sociales des barrires commerciales entravant les exportations des PEID. La Dominique et d'autres ont appel un traitement prfrentiel et diffrenci. L'Australie a soulign le besoin de conclure le Round de Doha et d'amliorer la participation des PEID dans ce processus. Le dlgu des Etats- Unis a soulign l'importance de la progression du Round de Doha et de la valeur des partenariats avec le secteur priv pour l'avancement du dveloppement durable. La Nouvelle Zlande a dclar que la Runion Internationale devrait mettre l'accent sur l'importance accorde un rsultat russi du Round de Doha, en particulier dans l'limination des politiques qui faussent le march, applique dans le secteur agricole. Les Emirats Arabes Unis et Maurice ont appel des efforts visant renforcer les prfrences commerciales des PEID. CARICOM a dclar que le non-respect des rgulations ariennes et maritimes peut avoir un impact dfavorable sur le commerce des PEID. Le Secrtariat du Commonwealth a inform les participants qu'il s'est pench sur les difficults poses aux PEID, comme l'absence de participation dans les ngociations sur le commerce.

Au sujet du renforcement soutenu des capacits et de l'ducation en matire de dveloppement durable, Kiribati, avec d'autres, a soulign l'importance de l'ducation et de la formation dans la ralisation du dveloppement durable. La Grenade a soulign la ncessit de promouvoir le capital humain, et d'amliorer l'investissement dans l'ducation et dans la recherche et dveloppement. Le PNUE a prsent un rapport sur ses programmes visant aider les PEID des ocans Atlantique et Indien, de la Mditerrane et de la Mer de Chine Mridionale et les PEID africains, et sur l'laboration d'une proposition de programme des PEID des Carabes.

Au sujet de l'instauration d'environnements favorables, Hati a mis en relief le lien entre la faiblesse de la gouvernance et la dtrioration acclre de l'environnement. Samoa a soulign l'importance de crer des institutions solides, de s'assurer d'une utilisation  efficace des ressources, et d'accrotre les programmes de renforcement des capacits. La Jamaque a mis en exergue la contribution importante apporte par les Stratgies Nationales de Dveloppement Durable (SNDD), l'radication de la pauvret. Le reprsentant des Iles Salomon a dclar que la stratgie de rforme conomique nationale formule avec les donateurs, a aid tablir l'ordre civil et traiter les objectifs. Le Surinam a mis l'accent sur le besoin d'un renforcement institutionnel, pour amliorer les capacits de rsistance des PEID.

Au sujet de la sant, la Guyane, Tuvalu et l'Organisation pan- amricaine de la sant / Organisation Mondiale de la Sant ont dclar accorder la priorit au traitement du VIH/SIDA. Le dlgu de Saint-Kitts et Nevis a expliqu comment le VIH/SIDA a pos des obstacles pour le dveloppement durable, prcisant que les femmes en sont affectes de manire disproportionne et que des ressources limites sont alloues au traitement du problme.

Au sujet de la mise en uvre, la Barbade a appel l'tablissement d'une organisation rgionale des PEID pour la mise en uvre dans la rgion des Carabes. Palau a appel davantage de mesures de mise en uvre, traitant de la bonne gouvernance, de la croissance dmographique et, avec Maurice, Nauru et la Papouasie Nouvelle Guine, a soulign la ncessit de moyens d'excution concrets. Les reprsentants de Trinidad et Tobago et de la Commission Economique des Nations Unies pour l'Amrique Latine et les Carabes (ECLAC) ont attir l'attention sur l'intgration inadquate du PAB dans les processus de planification nationale et rgionale et ont encourag une implication plus importante de la socit civile. Cuba et Tuvalu ont soulign l'importance de l'intgration et de la coopration entre les PEID. Le Canada a recommand aux PEID d'accrotre la mise en commun des capacits techniques intra- rgionales et d'tablir des centres rgionaux.

Au sujet de l'accs l'aide financire, plusieurs PEID ont fait tat d'un dclin des niveaux de l'aide publique au dveloppement (APD) et ont encourag la fourniture de ressources nouvelles et supplmentaires. Hati a appel davantage de ressources financires pour la lutte contre la pauvret. Le PNUD a dclar qu'il entend tablir un guichet pour les PEID, au sein du service des petites subventions. Le Fonds Mondial pour l'Environnement (FEM) a inform les participants de son Initiative pour le Renforcement des Capacits, et  a indiqu qu'il a financ nombre de projets, s'levant 507 millions de dollars, pour aider les PEID faire face aux dfis environnementaux qui affectent le dveloppement conomique et social.

Au sujet du suivi et de l'valuation, Sainte-Lucie a plaid pour la poursuite du traitement des problmes poss aux PEID, travers l'Unit charge des PEID au sein du Dpartement des Nations Unies, charg des Affaires Economiques et Sociales (DAES), et  Maurice a soulign le besoin de restructurer l'Unit.

Vendredi matin, la Plnire a entendu des rapports manant du Forum des Jeunes des Bahamas, tenu les 28 et 29 janvier, et des consultations de la socit civile, menes tout le long de la semaine. Le porte-parole du Forum des Jeunes des Bahamas a prsent la dclaration de leur runion. La dclaration met en relief le rle des jeunes dans le dveloppement durable, et souligne la ncessit de mesures traitant, entre autres: de l'ducation, de l'cotourisme, de la sensibilisation environnementale, des services sanitaires, de la gestion des dchets, et de la protection et de la promotion de la culture et des industries culturelles.

Un reprsentant de la socit civile a prsent les conclusions des discussions de la socit civile. Il a mis l'accent sur la ncessit de faciliter une participation maximale de la socit civile dans les runions internationales, en particulier les femmes, les jeunes, les agriculteurs et les populations autochtones. S'agissant du projet de Dclaration Politique et de la Stratgie de l'AOSIS, il a appel une reconnaissance accrue, dans les documents, de la ncessit d'une agriculture viable, d'une coordination entre les donateurs, de partenariats avec la socit civile, de mcanismes de coordination rgionale, et d'un suivi et d'une valuation. Il a accueilli favorablement les rfrences l'valuation de l'galit des sexes et l'laboration des indicateurs de dveloppement durable, et a inform la runion du lancement du fonds pour la durabilit de la socit civile.

LES GROUPES DE DISCUSSIONS

Les participants ont pris part, au cours de la semaine, six groupes de discussions, portant sur:

  • les nouveaux dfis et les thmes mergeantes: intgration des impratifs du dveloppement humain et social;
     

  • la mise en uvre des SNDD;
     

  • l'amlioration de comptitivit: le commerce, les finances, l'entreprenariat et les partenariats;
     

  • la diversit culturelle, le dveloppement des industries culturelles et la promotion des jeunes;
     

  • le cheminement vers des socits de l'information: le renforcement des capacits pour une application plus efficace des sciences et technologies dans les PEID; et
     

  • le renforcement de la rsistance: les stratgies pour vaincre les risques, les incertitudes et la vulnrabilit dans les PEID.

Mercredi aprs-midi, les dlgus se sont engags dans une brve session de conclusion, au cours de laquelle les participants ont mis en relief les questions ayant trait aux diffrents thmes du groupe de discussion et ont dtermin les priorits pour les rsultats de la runion. Ces discussions sont dcrites en dtail dans les comptes rendus quotidiens du Bulletin des Ngociations de la Terre, disponibles en ligne au: http://enb.iisd.org/sids/bpoa10/bahamasprep/

EXAMEN DE LA DECLARATION DE NASSAU ET DU PAPIER DE LA STRATEGIE DE L'AOSIS CONCERNANT LA SUITE DE LA MISE EN UVRE DU PAB

L'laboration de la Dclaration de Nassau et du Papier de la Stratgie de l'AOSIS concernant la Suite de la Mise en uvre du PAB, a t entreprise par le comit de rdaction restreint lu lundi. Ce comit de rdaction comprenait: la Barbade, Belize et Cuba, reprsentant la rgion des Carabes; le Cap-Vert, Maurice et les Seychelles, reprsentant la rgion des ocans Atlantique et Indien, de la Mditerrane et de la Mer de Chine Mridionale; et Kiribati, Papouasie Nouvelle Guine et Tuvalu, reprsentant la rgion du Pacifique. Prsid par Ren Nunez (Belize), le comit de rdaction s'est runi au quotidien, pour finaliser le projet de Dclaration Politique et la Stratgie de l'AOSIS pour la Mise en uvre du PAB, qui tait base sur les Rapports de Synthse Rgionaux, suit les chapitres figurant dans le PAB, et identifie les thmes nouveaux et mergeants, depuis 1994. Aprs la clture de ses travaux, jeudi matin, le comit de rdaction a prsent les projets de documents, la consultation ministrielle informelle de l'AOSIS, impliquant des ministres et les chefs de dlgation des PEID, qui s'est droule jeudi aprs-midi, pour examiner et apporter des contributions aux projets de documents. Le comit de rdaction a repris ses travaux, avec pour mandat, l'intgration des rserves et des proccupations exprimes par les ministres et les a conclue par une rvision de texte, jeudi soir. Au cours de la plnire finale, vendredi matin, les Etats membres de l'AOSIS ont procd l'examen et l'adoption des documents de conclusion de la runion, la Dclaration de Nassau et le Papier de la Stratgie de l'AOSIS.

Au cours de la plnire finale, le dbat s'est focalis sur l'claircissement des lments de la Dclaration et du Papier de Stratgie.

Le projet de dclaration a t introduit la plnire, vendredi, par le Prsident de l'AOSIS Jagdish Koonjul (Maurice). Au sujet de la dsignation de l'intitul de la dclaration de la runion, le dlgu de Saint-Kitts et Nevis, appuy par CARICOM et Maurice, a propos et les dlgus ont accept de l'appeler Dclaration de Nassau.

Au sujet du projet de Stratgie de l'AOSIS, les dlgus ont adopt le texte, moyennant quelques amendements mineurs dans l'introduction et dans les chapitres consacrs aux changements climatiques et l'lvation de la mer, aux catastrophes naturelles et environnementales, aux ressources ctires et marines, aux ressources en eau douce, aux ressources daphiques, ressources nergtiques, aux ressources touristiques, aux ressources de la biodiversit, au transport et communication, la science et technologie, la mondialisation et la libralisation du commerce, au renforcement des capacits dans le domaine du dveloppement durable, aux modes durables de consommation et de production, la cration d'environnements nationaux favorables, la sant, la gestion de l'information et l'information au service de la prise de dcisions, la culture, la mise en uvre, l'accs aux ressources financires, et au suivi et l'valuation. Concernant ces chapitres, des propositions manant des dlgations de l'AOSIS et de la socit civile ont t avances et adoptes sur:

  • la reconnaissance de la vulnrabilit grandissante des PEID et l'octroi d'une priorit l'adaptation aux changements climatiques (Tonga);
     

  • le renforcement des cadres nationaux consacrs la rduction des catastrophes (Samoa);
     

  • la requte d'une aide internationale pour les PEID, pour la mise en place de mcanismes de gestion des pcheries nationales (Tuvalu), et pour le renforcement  de la gestion durable et responsable des pcheries (Belize et la FAO);
     

  • la mise en relief de la ncessit d'un soutien international en faveur de l'accs l'eau salubre, la fourniture de l'assainissement et la promotion de l'hygine (Saint-Vincent et Grenadines et la Jamaque);
     

  • la diversification des conomies et des marchs et la cration d'environnements favorables l'intensification et la diversification agricole, l'aplanissement des contraintes entravant la production, et l'amlioration de la transformation alimentaire, le marketing et la qualit (Guyane);
     

  • l'adresse d'une requte la communaut internationale, de renforcer les rgimes fonciers et les systmes de gestion,  (Iles Cook);
     

  • la recherche d'une aide internationale pour l'laboration et la mise en uvre de plans d'action visant la rduction de la dforestation et la promotion de la gestion forestire durable (Guyane);
     

  • l'amlioration de l'efficacit et de la durabilit de la production agricole (Tonga et la socit civile);
     

  • la mise en place et le renforcement des partenariats pour la gestion forestire durable (socit civile);
     

  • la requte d'un soutien international pour la mise en place de mcanismes d'changes rgionaux pour les technologies particulires aux PEID (Maurice);
     

  • la reconnaissance des consquences de la libralisation et de l'rosion des prfrences commerciales, sur la stabilit sociale, l'ducation et la sant (OMS);
     

  • l'octroi d'une plus grande attention aux dimensions environnementales du commerce et au besoin de poursuivre l'examen des implications commerciales des accords environnementaux multilatraux (AEM) (socit civile);
     

  • la promotion du dveloppement des mdecines traditionnelles, y compris les plantes mdicinales (socit civile);
     

  • la reconnaissance de l'importance de l'identit culturelle et de son rle dans l'avancement du dveloppement durable(Cuba);
     

  • la facilitation d'une plus grande participation de la socit civile dans toutes les initiatives de dveloppement (Sainte- Lucie); et
     

  • l'utilisation de mcanismes de financement innovants tels que le recyclage de la dette, le Mcanisme pour un Dveloppement Propre, et les micro-financements (socit civile).

Des dbats de fond autour de la gestion des dchets et autour du dclassement des PEID PMA, ont galement eu lieu. S'agissant de la gestion des dchets, les discussions se sont focalises sur le texte consacr la question du transport des matriaux radioactifs dans et travers les eaux territoriales des PEID. Le Prsident Bethel a attir l'attention sur deux propositions, l'une, appelant la cessation de ce transport, appuye par les PEID des Carabes, et l'autre, encourageant la poursuite du dialogue au sein de l'Organisation Maritime Internationale autour de ce sujet, appuye par les PEID du Pacifique. Au terme du dbat, les dlgus se sont accords sur une suggestion de compromis, avance par le Prsident de l'AOSIS, Koonjul, d'intgrer les deux propositions, reconnaissant la ncessit la fois de la cessation et du dialogue.

Au sujet du dclassement de cas de traitement particuliers et prfrentiels, plusieurs PMA PEID, dont le Cap-Vert, Samoa et Kiribati, ont recommand l'insertion d'une rfrence la vulnrabilit des PEID PMA et au fait qu'aucun processus de transition n'est en place pour les pays dclasss de leur statut de PMA. Le CARICOM et plusieurs Etats des Carabes, dont la Barbade et Saint-Kitts et Nevis, ont fait objection l'insertion de rfrences aux PMA, soulignant que le problme s'applique diverses formes de dclassement, par del celles ayant trait uniquement les PMA. Ils ont galement encourag l'adoption d'un texte consacr au dclassement des PEID non-PMA, de l'accs aux ressources concessionnaires. Aprs des consultations informelles, les dlgus se sont accords sur un nouveau libell exprimant des rserves quant au dclassement des PEID PMA et non PMA, et soulignant que toutes les discussions autour des dclassements futurs devraient tre maintenues en suspens.

LA PLENIERE DE CLOTURE

Dans sa dclaration de clture, le Secrtaire Gnral de la Runion Internationale, Anwarul Chowdhury, a fait part de son espoir de voir le rsultat de la Runion Interrgionale contribuer l'avancement des espoirs et des aspirations des PEID, Maurice et au-del, et apporter une volution des conditions de vie des tres humains qui vivent dans les PEID. Il a galement not l'opportunit offerte la Runion Internationale de devenir un vnement qui fera date, dans les efforts de dveloppement des PEID, et a affirm que les Nations Unies se tiennent, comme un partenaire authentique, aux cts des PEID, dans leurs efforts en matire de dveloppement durable.Aprs l'examen de la Dclaration de Nassau et du Papier de Stratgie de l'AOSIS, vendredi, les Etats membres de l'AOSIS, ont adopt ces documents. Plusieurs Etats observateurs en ensuite prsent des dclarations. Le Canada, l'UE, les Etats- Unis et  l'Australie, parlant aussi au nom de la Nouvelle Zlande, ont dclar qu'ils ne sont pas en position de commenter sur les documents de la runion, mais qu'ils se flicitent de l'occasion de participer la runion, titre d'observateurs. Ils ont soulign leur engagement en faveur du processus d'valuation du PAB et leur participation la runion prparatoire de trois jours, qui se tiendra New York au mois d'avril, et ont exprim leur appui russite de la Runion Internationale.

Clturant les travaux, le Prsident Bethel a remerci les participants pour la contribution  constructive apporte la runion, et a soulign que les objectifs de la runion ont t raliss. Il a indiqu que les Etats membres de l'AOSIS  ont accompli des progrs importants durant la runion, pour susciter l'engagement interrgional des PEID en faveur du dveloppement durable et a fait observer leur sens d'unit et de leur vision commune. Il a cltur la runion 14h20.

LA DECLARATION DE NASSAU

Dans la Dclaration de Nassau, qui comprend 14 paragraphes, les PEID raffirment la validit du PAB en tant que cadre fondamental rgissant le dveloppement durable des PEID, ainsi que leur engagement en faveur des objectifs tablis dans les Objectifs de Dveloppement du Millnaire (ODM) et dans le PMAJ. Reconnaissant qu'ils ont accompli quelques progrs dans la mise en uvre du PAB, la Dclaration exprime les proccupations des PEID quant au dclin de leur performance conomique depuis 1994 et leur incapacit de participer de manire effective aux ngociations multilatrales sur le commerce. A cet effet, la Dclaration appelle l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) reconnatre le cas particulier des PEID. Les PEID reconnaissent l'importance de l'tablissement, au sein de l'AOSIS, d'une structure charge d'amliorer le profil des PEID dans les affaires mondiales et de parachever, d'ici le Sommet de l'AOSIS prvu durant la Runion Internationale, l'valuation de l'accord institutionnel conclue pour le renforcement de l'AOSIS et de son rle dans la mise en uvre et dans le suivi de la Stratgie.

LA STRATEGIE DE L'AOSIS POUR LA SUITE DE LA MISE EN UVRE DU PAB

INTRODUCTION: l'introduction stipule que le PAB constitue le plan suivre dans le traitement du dveloppement durable dans les PEID et que les PEID ont fait montre de leur engagement en faveur du dveloppement durable et de l'radication de la pauvret. Les PEID reconnaissent que la bonne gouvernance est ncessaire pour la ralisation du dveloppement durable, et notent le besoin de davantage de soutien pour le traitement des questions de scurit, y compris le VIH/SIDA, le commerce de la drogue et des armes lgres, et la scurit alimentaire et l'eau. L'introduction appelle l'amlioration de la transparence et du caractre inclusif du systme conomique financier international, met en exergue la coopration Sud-Sud dans les domaines stratgiques, et reconnat l'importance de la culture, des jeunes et de l'galit des sexes, pour le dveloppement durable. Les PEID reconnaissent galement le rle du DAES et de l'Office du Haut Reprsentant pour les Pays les Moins Avancs, les Pays en Dveloppement Enclavs et les PEID, dans le processus prparatoire et dans la mobilisation du soutien international et des ressources pour, et le suivi, des rsultats de la Runion Internationale.

LE CHANGEMENT CLIMATIQUE ET L'ELEVATION DU NIVEAU DES MERS: Ce chapitre reconnat les effets dfavorables des changements climatiques sur le dveloppement durable, les moyens de vivre et l'existence des PEID. Les PEID ont mis en relief les mesures que la communaut internationale devraient prendre:

  • mettre en application de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (UNFCCC);   
     

  • s'assurer de l'entre en vigueur du Trait de Kyoto;
     

  • rduire les rejets domestiques de gaz effets de serre;
     

  • soutenir les PEID dans l'laboration et la mise en uvre des plans d'actions nationaux de lutte contre les changements climatiques; et
     

  • lever les barrires entravant le transfert des technologies.

Les PEID encouragent galement la communaut internationale fournir un soutien financier et technique, en particulier travers le FEM, et appelle l'largissement et au renforcement des mcanismes de coordination rgionale et nationale en utilisant l'assistance fournie par les banques de dveloppement rgional et autres institutions financires.

LES CATASTROPHES NATURELLES ET ENVIRONNEMENTALES: Ce chapitre souligne la vulnrabilit particulire des PEID face aux catastrophes naturelles. Les PEID appellent, entre autres, la prise des mesures suivantes par la communaut internationale:

  • renforcer la Stratgie Internationale pour la Rduction des Catastrophes en tant que cadre pour le traitement de l'attnuation des catastrophes;
     

  • intgrer la gestion des risques dans le processus de planification nationale;
     

  • utiliser les opportunits offertes par les confrences internationales pour tablir des mcanismes tels que des arrangements appropris d'assurance et de r-assurance; et
     

  • tablir un fonds international.

GESTION DES DECHETS: Ce chapitre reconnat que la plupart des PEID ont accompli des progrs insuffisants dans la planification et dans la mise en application des politiques de gestion, et met en relief les proccupations concernant: le transport de matriaux radioactifs, les dbris maritimes et les eaux de ballast, et les paves marines de la seconde guerre mondiale. Les PEID appellent aux actions suivantes:

  • la communaut internationale devrait fournir aux PEID, un soutien pour la mise au point, le transfert et la mise en uvre des technologies appropries;
     

  • le contrle du transit transfrontalier des dchets dangereux devrait tre renforc;
     

  • la communaut internationale devrait aider les PEID: mettre en place des institutions et des systmes de gestion des dchets; tablir un fonds fiduciaire national pour l'environnement; et, promouvoir le recyclage et utiliser les dchets comme une ressource;
     

  • la quantit des dchets dchargs en mer devrait tre rduite travers la coopration rgionale;
     

  • l'Organisation Maritime Internationale (OMI) devrait acclrer le processus de conclusion de la convention sur les eaux de ballast;
     

  • les Etats ayant des navires couls dans les eaux territoriales des PEID durant la seconde guerre mondiale, devraient reconnatre leur responsabilit;
     

  • les PEID, avec le soutien du PNUE, devraient mettre en uvre le Programme d'action mondial pour la Protection de l'Environnement Marin des Activits Terrestres; et
     

  • la cessation du transport des matriaux radioactifs dans les rgions des PEID, au moyen d'un dialogue permanent, notamment travers l'OMI, avec les Etats transporteurs, devrait tre concrtise.

LES RESSOURCES COTIERES ET MARINES: Ce chapitre reconnat le lien entre les PEID et les ocans, leur dpendance des ressources marines et la ncessit d'impulser la mise en uvre de la Convention des Nations Unies sur le Droit de la Mer (CNUDM). Les PEID appellent:

  • l'tablissement d'un mcanisme de financement pour aider les PEID dans leur mise en uvre de la CNUDM;
     

  • la communaut internationale, aider les PEID dans le domaine de la gestion rgionale des pcheries, du suivi et de la collecte des donnes concernant les stocks halieutiques;
     

  • les Etats pratiquant les grandes lignes, soutenir les PEID dans la mise en place d'une gestion durable et quitable des ressources;
     

  • les PEID, avec l'aide d'autres Etats et l'utilisation des mcanismes rgionaux, adopter les outils de la gestion intgre; et
     

  • les partenaires du dveloppement rgionaux et internationaux pertinents, soutenir les PEID dans l'laboration et la mise en application des initiatives rgionales.

LES RESSOURCES EN EAU: Ce chapitre fait tat des dfis auxquels les PEID sont confronts dans la gestion de l'eau et dans l'accs cette ressource, et met en exergue l'accord conclu par les PEID d'appeler la communaut internationale soutenir la coopration PEID-PEID et fournir une assistance pour la cration des capacits ncessaires l'laboration et la mise en uvre des programmes axs sur l'eau et l'assainissement et la promotion de la gestion intgre des ressources en eau. Les PEID demandent galement aux institutions financires internationales, rgionales et du secteur priv, d'apporter leur assistance dans la ralisation de l'objectif de la Dclaration du Millnaire, de rduire la proportion des tres humains ne disposant pas d'accs durable l'eau potable salubre, d'ici 2015, et demande l'OMM, appuye par la communaut internationale, de poursuivre les actions de mise en application du renforcement des capacits nationales.

LES RESSOURCES EDAPHIQUES: Ce chapitre reconnat les pressions grandissantes sur les ressources daphiques et nonce l'accord conclu par les PEID, d'appeler la communaut internationale aider les PEID: dans la cration des capacits ncessaires rpondre aux diverses exigences de l'OMC et autres exigences internationales; dans le renforcement des rgimes fonciers et des systmes de gestion; et dans le passage d'une production agricole primaire une production tertiaire. Au sujet de la Stratgie, les PEID sont encourags prsenter des requtes de financement axes sur la lutte contre la Dsertification et la Convention sur la Diversit Biologique, travers le FEM, et demandent au FEM de faciliter l'accs des PEID aux ressources financires et techniques du FEM rserves au traitement de la dgradation des sols. Les PEID demandent:

  • la communaut internationale, d'aider les PEID dans la cration d'un environnement favorable l'intensification et la diversification agricole, la suppression des contraintes poses la production, et l'amlioration de la transformation alimentaire, du marketing et de la qualit;
     

  • un soutien pratique du systme des Nations Unies, pour amliorer l'efficacit et la durabilit de la production agricole et de s'assurer de la scurit alimentaire, et recommandent l'octroi, par les ministres de l'agriculture des PEID, d'une priorit aux actions visant amliorer la contribution de l'agriculture, de la foresterie et de la pche dans les politiques de dveloppement durable des PEID;
     

  • la communaut internationale, d'aider les PEID: faciliter la mise en place de la lgislation devant rgir l'exploitation durable et le reboisement des forts, et accrotre la participation des parties prenantes dans tout ce qui touche aux ressources forestires, sauvegarder les droits des propritaires des ressources, mettre en place et renforcer les partenariats axs sur la gestion forestire durable, et laborer et mettre en uvre des plans d'action visant rduire la dforestation et promouvoir la gestion forestire durable; et
     

  • une aide internationale pour la cration des capacits des PEID dans les domaines de la lgislation et de la ngociation des projets axs sur le secteur des minerais, et pour: tablir des schmas de compensation justes et transparents, des pertes de ressources naturelles dues aux activits minires, la fois en termes montaires et non-montaires, lgifrer et grer les cadres nationaux des politiques minires et les plans de gestion environnementale, faciliter les capacits institutionnelles traiter des questions minires, et laborer des bases de donnes rgionales concernant les minerais, et dterminer et valuer les ressources minires et les ressources globales.

LES RESSOURCES ENERGETIQUES: Ce chapitre reconnat le rle important des ressources nergtiques dans le soutien du dveloppement durable des PEID. Parmi les actions dcrites, les PEID appellent la communaut internationale soutenir l'laboration d'valuations exhaustives des ressources nergtiques et des utilisations actuelles et futures, et, avec le soutien des banques de dveloppement rgionales, aider les PEID dans la dtermination, l'laboration et la mise en application de technologies d'nergie renouvelable, abordables et adaptables. Les PEID appellent galement un soutien de la part de la communaut internationale, pour la mise en uvre de l'objectif du PMAJ, consistant renforcer, d'ici 2004, les efforts en cours et nouveaux, fournis dans le domaine de l'approvisionnement et des services nergtiques, soutenir la coopration PEID-PEID, et renforcer, de manire importante, le Fonds des Nations Unies pour l'Energie Renouvelable.

LES RESSOURCES TOURISTIQUES: Ce chapitre reconnat le rle important du tourisme dans la contribution la croissance conomique des PEID et souligne le besoin de trouver un quilibre entre le dveloppement touristique et celui des autres secteurs conomiques. Les PEID appellent les organisations touristiques rgionales et internationales fournir des ressources pour: s'assurer que le dveloppement touristique et la gestion sociale et environnementale soient mutuellement favorables; faciliter la conception et/ou l'affinement des lignes directrices et des meilleures pratiques; et laborer et mettre en uvre des plans de dveloppement touristique durables.

LES RESSOURCES DE LA BIODIVERSITE: Ce chapitre note que plusieurs PEID ont ratifi la CDB et le Protocole de Cartagena pour la prvention des risques biotechnologiques. Les PEID appelle un soutien financier et technique, travers le FEM, ainsi qu' des sources de financement nouvelles et prvisibles, tel que l'tablissement d'un Fonds Fiduciaire National sur la Biodiversit. Parmi d'autres actions, les PEID demandent galement que la communaut internationale aident les PEID :

  • mettre en place des partenariats effectifs;
     

  • traiter la biodiversit des les dans le cadre de la CDB;
     

  • s'assurer que les lignes directrices devant encadrer le tourisme, tiennent compte des identits culturelles particulires des PEID;
     

  • soutenir la mise en application d'un programme de travail solide sur les aires protges;
     

  • contrler les voies d'entre potentielles des espces exotiques envahissantes, dans les PEID;
     

  • promouvoir une utilisation juste et quitable des ressources gntiques;
     

  • renforcer les capacits ncessaires la promotion de la coopration PEID-PEID dans le domaine des ressources de la biodiversit;
     

  • tablir des rgulations pour la prvention et le dcouragement de la bio-piraterie;
     

  • mettre en place des services de recherches en biodiversit, l'chelon national et rgional dans les PEID; et
     

  • soutenir l'laboration et la mise en application de cadres nationaux ncessaires la prvention des risques biotechnologiques.

TRANSPORT ET COMMUNICATIONS: Ce chapitre reconnat que les questions de transport et communications ont divergs depuis l'adoption du PAB et considre ces questions sparment. Il examine la situation des PEID dans le domaine de la libralisation des tlcommunications, de l'amlioration des moyens et des services de transport international et domestique, de l'accs aux technologies d'information et de communication (TIC) et de la participation dans les arrangements rgionaux en matire de transport. Les PEID appellent leurs partenaires du domaine du dveloppement, fournir un soutien financier et technique pour la gestion des ports et des aroports dans les PEID, notamment la satisfaction des conditions de scurit.

Les organisations internationales et rgionales sont requises d'appuyer l'amlioration des politiques de transport terrestre et maritime des PEID. En outre, la communaut internationale, et en particulier l'Union Internationale des Tlcommunications (UIT), l'UNESCO et d'autres organisations, sont sollicites d'aider combler le foss numrique, d'ouvrir l'accs aux TIC, d'aider au dveloppement des aptitudes, et de maintenir l'accs aux solutions faible recours des technologies de communication. Les PEID y sont galement appels poursuivre la libralisation de leurs secteurs de tlcommunications, ce qui ncessite la mise en place de cadres nationaux rgulation des communications, la fois, appropris et adquats.

SCIENCE ET TECHNOLOGIE: Ce chapitre reconnat le rle crucial que les sciences et technologies jouent dans le dveloppement durable, et le soutien dont certains PEID ont encore besoin dans ce domaine. Les PEID y reconnaissent la ncessit de renforcer et de dvelopper la coopration PEID-PEID et appellent le DAES complter la mise en opration du fichier des experts des PEID. Les PEID ont galement requis que SIDSnet soit adquatement financ. Les PEID appellent la communaut internationale accrotre son soutien aux organisations rgionales charges de la promotion des sciences et technologies dans les PEID, pour la rduction des risques environnementaux et la ralisation du dveloppement durable; et appelle la Commission des Nations Unies sur la Science et Technologie pour le Dveloppement, soutenir la recherche, et l'UNESCO et d'autres agences des Nations Unies, soutenir la mise en application des activits sus-mentionnes.

DECLASSEMENT DES PEID PMA: Ce chapitre exprime de profondes proccupations sur les questions ayant trait au dclassement des PEID de leur statut de PMA et au dclassement prmatur des PEID de l'accs aux ressources accordes titre concessionnaire, par les institutions. Les PEID sont d'avis que le dclassement du statut de PMA ne devrait tre considr que lorsque des progrs socioconomiques durables sont dmontrs de manire approprie, et que la politique et le processus d'une transition douce, sont accepts. Il souligne que les discussions autour des futurs dclassements devraient entre maintenues en suspens.

COMMERCE: MONDIALISATION ET LIBERALISATION DU COMMERCE: Ce chapitre dcrit les difficults auxquels les PEID se trouvent confronts en raison de leur taille, de leurs vulnrabilits et de leurs dsavantages structurels persistants, et appelle une participation pleine et effective des PEID dans les ngociations de l'OMC. Les PEID demandent, entre autres:

  • une simplification et une acclration des procdures d'accession des PEID l'OMC;
     

  • l'adoption des procdures de l'OMC autorisant des transitions douces des PEID de leur statut de PMA;
     

  • l'adoption par l'OMC et d'autres organisations internationales, d'un cadre intgr d'assistance technique et de coopration, pour le dveloppement du commerce dans les PEID;
     

  • le parachvement du Programme de travail de l'OMC concernant les Petites Economies, pour traiter les proccupations des PEID;
     

  • la reconnaissance, par l'OMC, des prfrences non-rciproques des PEID;
     

  • l'tablissement de mcanismes financiers particuliers long terme pour faciliter l'ajustement des PEID l'environnement commercial post-Round de l'Uruguay;
     

  • la reconnaissance, par l'OMC, du maintien des mesures de subvention prises par les PEID; et
     

  • l'octroi d'une plus grande attention aux dimensions environnementales du commerce et la poursuite de l'examen des implications commerciales des AEM.

RENFORCEMENT DES CAPACITES ET DE L'EDUCATION EN MATIERE DE DEVELOPPEMENT DURABLE: Ce chapitre reconnat que les PEID ont besoin d'un soutien dans le domaine du renforcement des capacits dans le domaine de la formulation et de la mise en uvre des politiques et des stratgies. A cet effet, les PEID appellent les partenaires du dveloppement, le systme des Nations Unies, en particulier le PNUD et le PNUE, crer: des capacits dans le domaine du suivi de l'tat de l'environnement; des comptences pouvant aider les parties prenantes dans la ralisation des programmes de dveloppement durable; et une base d'aptitudes et les techniques utiliser dans les processus dcisionnels. Les PEID appellent aussi la communaut internationale fournir des ressources technologiques, institutionnelles, physiques et financires et soutenir les PEID dans l'tablissement de mcanismes nationaux de coordination de la cration des capacits, et de centres d'excellence pour la formation et la recherche applique. Au sujet de l'accs l'ducation en matire de dveloppement durable, les PEID soulignent la ncessit de promouvoir: un enseignement universel exhaustif, avec un accent prononc plac sur la rduction de l'analphabtisme; et, un enseignement technique et professionnel.

MODES DURABLE DE CONSOMMA_TION ET DE PRODUCTION: Ce chapitre souligne que l'appel du PMAJ la mise en place d'un cadre dcennal pour des modes durables de consommation et de production, en particulier, la ncessit de faire des progrs dans le soutien des initiatives rgion_ales et nationales. A cet effet, les PEID appellent, entre autres:  une coopration internationale pour aider la mise en place de mcanismes appropris destins au traitement des dfis associs la conception et la mise en uvre des stratgies rgionales et nationales.

ENVIRONNEMENTS NATIONAUX FAVORABLES: Ce chapitre recommande la communaut internationale, de soutenir les efforts des PEID visant renforcer leurs environnements favorables, et notamment:

  • la formulation et la mise en uvre de stratgies nationales de dveloppement durable, d'ici 2005;
     

  • l'laboration d'objectifs nationaux appropris et d'indicateurs de dveloppement durable, permettant de rpondre aux exigences mondiales et rgionales;
     

  • l'amlioration des structures lgislatives, administratives et institutionnelles;
     

  • la cration et la promotion de groupes de travail sur le dvel_oppement durable;
     

  • l'implication des jeunes dans la durabilit de la vie insulaire;
     

  • la mise en place de systmes de planification intgre; et
     

  • au traitement et la rationalisation de la lgislation qui affecte le dveloppement durable l'chelon national.

LA SANTE: ce chapitre traite du besoin de renforcer la coopration PEID-PEID pour la cration de nouveaux programmes axs sur les maladies transmissibles et non-transmissibles qui exercent un impact important sur la sant des communauts des PEID. Les PEID recommandent la communaut internationale de soutenir le contrle des maladies, de manire :

  • s'assurer que les besoins des PEID sont traits dans les programmes existants et les nouveaux programmes de lutte contre le VIH/SIDA, le paludisme, la dengue et les maladies non-transmissibles;
     

  • amliorer l'accs aux produits pharmaceutiques efficaces, des prix abordables;
     

  • promouvoir une mise en uvre active de programmes de prvention effectifs dans des domaines comme ceux de la vaccination, de la sant mentale et de la sant environnementale;
     

  • laborer et mettre en application des initiatives de surveillance effectives, aux chelons national et rgional;
     

  • faciliter l'change d'information prcoce sur les irruptions;
     

  • prparer les pays rpondre rapidement et efficacement aux irruptions, et renforcer les capacits de ractivit et de dtermination des ressources; et
     

  • laborer et mettre en application des lgislations nationales modernes et souples, dans le domaine de la sant publique.

GESTION DES DONNEES ET L'INFORMATION AU SERVICE DES PRISES DE DECISIONS: Ce chapitre reconnat les opportunits offertes aux PEID, par les TIC, pour vaincre les limites imposes par leur isolement et leur loignement. Les PEID y appellent la communaut internationale les soutenir dans l'amlioration de la gestion des donnes et de l'information, travers une srie d'actions, dont:

  • la dtermination et le traitement des lacunes en matire de donnes, et dans la caractrisation de l'information;
     

  • la mise en place de bases de donnes, d'indices de vulnrabilit, de Systmes d'Information Gographique et d'autres systmes d'information;
     

  • l'tablissement de centres de base de donnes, nationaux et rgionaux;
     

  • l'expansion des partenariats dans ce domaine;
     

  • l'tablissement d'un mcanisme de financement consacr la mise en uvre du Programme du Sommet Mondial pour la Solidarit Numrique de la Socit de l'Information, dans les PEID;
     

  • le traitement des questions de cyber- scurit dans les PEID;
     

  • l'aide aux PEID, dans la mise en place de bases de donnes axes sur l'utilisation des sols;
     

  • l'introduction d'exercices de renforcement des capacits dans les institutions rgionales intresses des PEID, du niveau tertiaire; et
     

  • la considration des possibilits de soutenir l'tablissement d'un groupe de travail et l'laboration d'un indexe de rsistance.

LA CULTURE: Ce chapitre reconnat l'importance de l'identit culturelle de l'tre humain, dans l'avancement du dveloppement durable et le besoin de dvelopper les industries et les initiatives culturelles. Les PEID appellent la communaut internationale :

  • aider les PEID dvelopper et mettre en uvre des politiques culturelles nationales et des cadres juridiques ncessaires;
     

  • aider les PEID protger leur patrimoine culturel;
     

  • aider les PEID amliorer les capacits institutionnelles en matire de marketing des produits culturels et de protection de la proprit intellectuelle; et
     

  • mettre disposition des financements pour les petites et moyennes entreprises.

LA MISE EN APPLICATION: Ce chapitre identifie, entre autres, plusieurs actions, comme tant cruciales de la poursuite de la mise en application du PAB:

  • la collaboration entre les institutions tertiaires des PEID dans les domaines du renforcement des capacits et de l'ducation, et de l'tablissement des normes du  dveloppement durable dans les PEID;
     

  • la garantie d'un statut de groupe particulier, aux PEID, dans les institutions et les accords internationaux, en vue de traitements diffrents par les institutions multilatrales;
     

  • l'amlioration de l'engendrement et de la dissmination des donnes pour le soutien de la mise en uvre du dveloppement durable, y compris travers un accroissement de l'appui international pour la restructuration de SIDSnet;
     

  • l'amlioration de la conscientisation du public l'gard du dveloppement durable, et facilitation de la participation de la socit civile dans toutes les initiatives de dveloppement durable, l'chelon national;
     

  • l'adresse d'une requte aux agences pertinentes des Nations Unies et aux organisations intergouvernementales, sollicitant leur assistance dans l'valuation des propositions de projet soumises par les PEID la Runion des Donateurs, des PEID, de 1999, et la garantie des moyens de financement des projets viables;
     

  • le dveloppement de la coopration PEID-PEID dans le domaine de l'exploration des options offertes en matire d'assurance et de rassurance, ncessaires la gestion des risques et la rcupration des catastrophes;
     

  • le soutien du renforcement des capacits institutionnelles des PEID dans le domaine de la mobilisation des ressources destines au dveloppement durable; et
     

  • l'aide des PEID laborer les politiques et les capacits ncessaire s'assurer que l'investissement extrieur est en phase avec le dveloppement durable.

L'ACCES AUX RESSOURCES FINANCIERES: Ce chapitre reconnat que les PEID ont besoin d'une assistance pour s'acquitter de leurs obligations internationales et que:

  • l'accs des PEID aux marchs des capitaux internationaux, devrait tre facilit;
     

  • les pays industrialiss doivent honorer leur engagement consacrer 0,7% de leur PIB l'APD;
     

  • des augmentations substantielles de l'APD sont ncessaires pour les PEID, pour la concrtisation de leurs objectifs de dveloppement, approuvs l'chelle internationale, y compris les ODM;
     

  • des fonds fiduciaires spcialiss doivent tre tablis, entre autres, pour l'investissement de l'nergie et le renforcement des capacits;
     

  • des critres particuliers applicables la rduction de la dette des PEID, doivent tre tablis par les institutions financires multilatrales; et
     

  • des mcanismes de financement innovants, tels que le recyclage de la dette, le Mcanisme pour un Dveloppement Propre, et les micro-financements, doivent tre utiliss.

LE SUIVI ET L'EVALUATION: Ce chapitre stipule qu'une infrastructure de suivi et d'valuation doit tre intgre dans les stratgies de dveloppement durable et mise en application par rapport aux objectifs nationaux. A cet effet, les PEID proposent les moyens suivants pour parvenir ces fins: amliorer la coordination internationale des actions en faveur des PEID, travers les Nations Unies, le soutien des donateurs, et la rduction des fardeaux pesant sur les PEID, en matire d'tablissement des rapports, de suivi et de compte rendu priodique sur les indicateurs relatifs aux PEID; renforcer les institutions rgionales des PEID, charge du suivi et de la coordination; et l'analyse priodique de la situation de l'galit des sexes et de son impact sur les valuations du PAB et de sa mise en uvre.

BREVE ANALYSE DE LA REUNION INTERREGIONALE

Le cas unique et particulier des PEID constitue un trait prominent de l'agenda international du dveloppement durable depuis une dizaine d'annes. Bien que le Programme d'action de la Barbade (PAB) soit reconnu comme tant le programme du dveloppement durable des PEID, sa mise en application n'a pas connu la russite que beaucoup espraient, et de nombreuses nouvelles questions ont merg, affectant les perspectives de dveloppement des PEID. En fait, les runions prparatoires rgionales, tenues avant la Runion Interrgionale, ont confirm que ces dix dernires annes, la vulnrabilit des PEID s'est accrue, travers les trois piliers du dveloppement durable, et que le soutien international, en particulier financier, et le traitement commercial particulier et prfrentiel escompt, n'ont pas t la hauteur des attentes.

La runion des Bahamas a fourni l'occasion de procder: un change de vues, franc et ouvert entre les PEID; un examen des recommandations manant des runions prparatoires rgionales; et, l'adoption, au sein de l'AOSIS, d'une position commune incluant la Dclaration de Nassau et le Papier de Stratgie de l'AOSIS. Les conclusions constitueront une plate-forme pour les ngociations New York et de Maurice.

Au moment o les participants quittaient les Bahamas en pensant au prochain round des ngociations, la question que nombre de dlgus et d'observateurs avaient l'esprit, tait unanime: La runion des Bahamas a-t-elle produit un rsultat capable de raliser le consensus international et de renouveler l'engagement politique en faveur de la mise en application du PAB?

Cette analyse examine les accomplissements de la premire phase des ngociations autour de la suite de la mise en uvre du PAB et identifie les principales questions susceptibles de dominer l'ordre du jour de Maurice.

FORCER LE  CONSENSUS, FACILITER LA MISE EN UVRE

Offrant aux PEID de toutes les rgions, l'opportunit de se runir, de dbattre et d'changer leurs vues sur des questions d'intrt commun, la runion des Bahamas a t une occasion importante pour l'change d'information, le renforcement des liens et la ralisation du consensus entre les PEID. Cet effort de mettretout un chacun, la mme page a t facilit par l'utilisation de groupes de discussions focaliss sur les thmes nouveaux et mergeants, la mise en uvre des stratgies nationales de dveloppement durable, l'amlioration de la comptitivit, la diversit culturelle, les sciences et technologies, et le renforcement de la capacit de rsister. Certains observateurs ont estim que les groupes de discussions se sont trop focalis sur les exposs prsents et trop peu, sur les discussions interactives, diminuant l'engagement des ministres, d'autres ont soulign que les groupes de discussions ont fourni une bonne plate-forme pour les dbats menant la Runion Internationale. A mi-semaine, toutefois, il tait clair qu'un  engagement de haut niveau tait ncessaire, et une consultation ministrielle informelle s'est tenue pour permettre aux ministres et aux chefs de dlgation, de procder un change de vues, franc, dont il sera tenu compte dans l'laboration des documents rsultant de la runion.

Une innovation de la runion des Bahamas, a t l'initiative conjointe entreprise par le PNUE et l'Institution Smithsonienne," consistant fournir le programme quotidien des ateliers axs sur la cration des capacits et focalis sur la mise en uvre pratique, comme la cration de partenariats efficaces, l'excution des projets, la micro-finance et, le renforcement des capacits ncessaires la ralisation des ODM. Les avantages tirs des ateliers, contrairement ceux offerts par les discussions de la Plnire, ont t dcrits par nombre de participants, comme traitant des remdes dont nombre de PEID ont besoin, et ce, travers la facilitation du processus d'apprentissage sur le tas, de la mise en uvre.

DES ILES PETITES, DE GRANDES PROBLEMATIQUES

Les dlgus ont t unanimes pour dire que la Runion Internationale, qui se tiendra Maurice, offre aux PEID et la communaut internationale, l'occasion de se runir, de dbattre, et de s'accorder sur l'avenir des PEID. Dans ce contexte, la runion des Bahamas a russi consolider le point de vue selon lequel la runion de Maurice doit produire un ensemble de rsultats focaliss et tourns vers l'action, traiter les dfis nouveaux et mergeants, et que ces rsultats devraient tre bass sur un ensemble clair de priorits, qui peuvent tre mises en application, et qui le seront. En outre, les dlgus ont reconnu la ncessit d'inspirer l'action internationale et d'engendrer davantage de volont politique en soutien des PEID.

Il y a eu accord que la focalisation sur la mise en uvre et l'tablissement de priorits ralistes et pratiques, sont d'importance cruciale pour la nouvelle stratgie. En dpit de certains grognements, que le PAB n'a pas t aussi russi que beaucoup l'espraient, les dlgus ont dcid de continuer se focaliser sur le PAB, ainsi que sur divers thmes nouveaux et mergeants.

Alors que la ralisation d'un accord sur les priorits environnementales identifies dans le PAB a t dcrite, par certains dlgus au comit de rdaction, comme ayant t une tche simple, les discussions autour des questions de dveloppement conomique et social, ncessitant des actions particulires, ont naturellement occup une bonne partie de l'attention du comit de rdaction. Parmi les questions abordes, celles ayant traits la bonne gouvernance, la scurit, le commerce et l'investissement, la sant, la cration d'environnements favorables aux chelons national et rgional, la cration de capacits, les ressources financires, les partenariats, l'information au service du processus dcisionnel, l'ducation en matire de dveloppement durable, et les technologies d'information et de communication. Outre ces questions, le Secrtaire Gnral de la Runion Internationale a identifi quatre thmes importants, qui domineront ses efforts de lobbying visant placer les proccupations des PEID la tte de l'agenda international consacr au dveloppement, savoir: le traitement de l'impact du VIH/SIDA; la manire d'utiliser au mieux des technologies d'information et de communication, au profit des PEID; les prfrences commerciales et l'accs aux marchs; et l'impact des menaces post 11 septembre, poses la scurit, sur les PEID.

Dans les ngociations autour de la Stratgie de l'AOSIS, les questions ayant trait au commerce et la mondialisation ont domin l'ordre du jour des travaux. Un sujet cl pour l'AOSIS, a t celui de la ncessit d'un traitement particulier et prfrentiel, dans le cadre de l'OMC. Les tentatives prcdentes entreprises par l'AOSIS, en particulier, durant le SMDD, de faire pression pour l'obtention d'un tel traitement, n'ont pas reu de rponses favorables de la part de la communaut internationale et des autres pays en dveloppement. Les discussions, aux Bahamas, ont donn aux PEID l'occasion de plaider leur cause devant la communaut internationale et l'OMC. Les PEID estiment que, sans traitement diffrenci, leur capacit d'accder aux avantages de la mondialisation et d'tre pleinement intgrs dans l'conomie mondiale, sera limite, et que leur marginalisation et leur vulnrabilit seront exacerbes. La Stratgie de l'AOSIS, par consquent, identifie une srie d'actions soumises la considration de la communaut internationale et du rgime du commerce multilatral, actions pouvant donner lieu des mesures significatives, visant aider les PEID.

D'autres sujets susceptibles de dominer les runions de New York et les diverses  consultations informelles qui se tiendront probablement d'ici la runion de Maurice, seront ceux ayant trait aux mcanismes institutionnels l'chelle mondiale, y compris le suivi au sein du systme des Nations Unies. Le premier est que bien que ne faisant pas partie de l'ordre du jour official, la runion de Maurice est susceptible de se conclure par une AOSIS renforce, y compris travers l'adoption d'une charte institutionnelle, qui, espre-t-on, viendra consolider le rle de l'AOSIS en tant que premier dfenseur de la cause particulire des PEID au sein de la communaut internationale.

Le deuxime sujet, un sujet propos duquel plusieurs dlgus ont exprim des vues trs fortes, est celui de la ncessit d'accrotre les capacits et la stabilit financire de l'Unit charge des PEID, base actuellement au sein du DAES. Pour bon nombre de dlgations, un rsultat important que les PEID pourraient obtenir, est la restructuration de l'Unit, de manire mieux rpondre aux dfis poss la mise en uvre des conclusions de Maurice, certains dlgus observant dj qu'un Secrtariat solide et organis, est un lment crucial pour la facilitation de la suite de la mise en uvre du PAB. Cependant, la question de la coordination avec d'autres organes des Nations Unies, et en particulier, avec l'Office du Haut Reprsentant des Pays les Moins Avancs, des Pays en Dveloppement Enclavs et des PEID, n'a bnfici que d'un minimum d'attention aux Bahamas, mais il est probable qu'elle engendrera de nouveaux dbats, surtout que les PMA PEID ont attir l'attention sur la question controverse du dclassement et de la transition de leur statut de PMA, et sur l'application des indices de vulnrabilit conomique et environnementale, utiliss pour la dtermination du statut de PMA.

PLUSIEURS ILES: UNE SEULE VOIX

ces sujets ont t traits de manire ouverte, mais une autre dynamique qui a fait surface surtout dans les discussions prives et les pourparlers des couloirs, a intress la nature diffrencie des PEID. Au sein du groupe des PEID, il n'y a pas de position homogne sur les critres constitutifs des PEID. Par exemple, l'ventail des pays lists comme PIED, va de pays comme Singapore, qui a bnfici de la libralisation du commerce, des pays, comme Niue, dvasts par les catastrophes naturelles, en passant par des pays qui sont des territoires, comme Guam et les Antilles nerlandaises, et d'autres encore, comme Chypre et Malte, qui sont en passe de se joindre l'Union europenne.

Compte tenu de la large gamme des caractristiques qui forme la dfinition des PEID, personne n'a t surpris d'entendre, un moment ou un autre de la runion, certains PEID marmonner dans les couloirs, qu'il est peut-tre temps de commencer la revue des critres particuliers qui permettent aux pays d'tre class PEID, et de bnficier des conditions particulires des PEID aux yeux de la communaut internationale. Cependant, pour maintenir l'unit et la solidarit des PEID l'vidence le rsultat le plus significatif des Bahamas certains pays ont suggr que ces questions devraient tre laisses sous examen, jusqu'aprs la runion de Maurice, et qu'elles ne doivent entraver la stratgie de ngociation internationale de l'AOSIS avec les autres pays en dveloppement et avec les pays donateurs.

Bien que la Runion Interrgionale soit principalement une runion des Etats membres de l'AOSIS, plusieurs pays donateurs y taient prsents titre d'observateurs. La prsence de ces pays risque de renvoyer aux capitales, un message disant que le principal critre de la russite du rsultat de la runion de Maurice, sera la solidification du partenariat entre les PEID et la communaut des donateurs internationaux, englobant la fourniture de ressources financire adquates en temps opportun pour la mise en application des rsultats de la runion de Maurice. Comme l'a fait observer un participant, le document sera peu utile s'il n'a pas derrire lui, le soutien entier et enthousiaste de la communaut internationale. A cet effet, la dclaration d'ouverture du Prsident de la CDD-12, Borge Brende a soulign le rle important de la CDD en tant que plate-forme, pour les PEID et la  communaut internationale,  pour le traitement des circonstances particulires du dveloppement durable des PEID.

La runion a vu des progrs importants, travers l'achvement de la Stratgie de l'AOSIS, mais, les ngociations autours des rsultats de la runion de Maurice, sont loin d'tre termines. La crainte de nombre de dlgus aux Bahamas, est de voir une Stratgie de l'AOSIS inacheve, transmise New York, pour examen par le G- 77/Chine. Bien que les PEID soient une composante importante du G-77/Chine, le rapport entre les PEID et certains membres du G- 77/Chine ne peut tre toujours qualifi de familial, comme cela a t frquemment constat, durant les ngociations sur les changements climatiques.En dpit des caractristiques distincts qui dfinissent les PEID et des nombreux obstacles auxquels ils sont encore confronts dans la ralisation du dveloppement durable, la runion a fourni aux trois rgions des PEID, une plate-forme pour forger un consensus et pour montrer leur unit et leur solidarit. Pour reprendre les mots du Secrtaire Gnral de la Runion Internationale, la runion des Bahamas a dmontr que les petites les disposent de grandes potentialits.

La Stratgie de l'AOSIS se focalise clairement sur ce qui peut tre mis en application et n'est pas un simple papier de bonnes intentions, les consultations prvues New York, verront probablement des changes de vues difficiles, qui mettront l'preuve l'unit des PEID et la rsolution et le leadership de l'AOSIS, dans la dtermination des prochaines tapes, sur le chemin menant au dveloppement durable, aux chelons national et rgional, et dans l'avancement de la cause particulire des petits Etats insulaires en dveloppement, au sein de la communaut internationale.

A SUIVRE DICI LA CDD-12

LE FORUM REGIONAL DES ILES DU PACIFIQUE SUR LE THEME DES OCEANS: Ce forum se droulera du 2 au 6 fvrier 2004, Suva, Fidji, et mettra en prsence les parties prenantes des secteurs ayant rapport avec les ocans, dans la rgion, pour discuter et laborer le Cadre Rgional des Iles du Pacifique sur les Ocans, pour une Action Stratgique Intgre. Pour de plus amples renseignements, contacter: Pacific Islands Regional Ocean Forum; tel: +679-337-9278; fax: +679-337-0146; e-mail: oceanforum@spc.int; Internet: http://www.spc.int/piocean/forum/oceanforum.htm 

SEPTIEME REUNION DE LA CONFERENCE DES PARTIES DE LA CONVENTION SUR LA DIVERSITE BIOLOGIQUE (CdP-7 de la CDB): La CdP-7 de la CDB se runira du 9 au 20 fvrier 2004, Kuala Lumpur, en Malaisie. Pour plus d'informations, contacter: CBD Secretariat; tel: +1-514-288- 2220; fax: +1-514-288-6588; e-mail: secretariat@biodiv.org; Internet: http://www.biodiv.org/

EDITION 2004 DE LA CONFERENCE DE RECHERCHE SUR LES OCEANS: Cette confrence, co-parraine par l'American Society of Limnology and Oceanography et la Socit Ocanographique, se tiendra du 15 au 20 fvrier 2004, Honolulu, Hawaii, aux Etats-Unis. Pour plus d'informations, contacter: Denise Breitburg; tel: +1-410-586-9711; fax: +1-410-586-9705; e- mail: secretary@aslo.org; Internet: http://www.aslo.org/forms/orc2004suggestions.html

QUATRIEME FORUM MONDIAL SUR L'ENERGIE DURABLE (FMED-4): Le FMED-4 se droulera du 18 au 20 fvrier 2004, Vienne, en Autriche, sous le thme L'Energie au service du Dveloppement Durable: Reconsidration du Rle des Subventions. Pour les dtails, contacter: Irene Freudenschuss- Reichl; tel: +1-212-963-6890; fax: +1-212-963-7904; e-mail: freudenschuss-reichl@un.org; Internet: http://www.gfse.at/ 

PREMIERE REUNION DE LA CONFERENCE DES PARTIES SIEGEANT EN TANT QUE LES PARTIES AU PROTOCOLE DE CARTAGENA POUR LA PREVENTION DES RISQUES BIOTECHNOLOGIQUES: La premire runion de la Confrence des Parties sigeant en tant que la runion des Parties au Protocole de Cartagena sur la prvention des risques biotechnologiques se tiendra du 23 au 27 fvrier 2004, Kuala Lumpur, en Malaisie. Pour plus de renseignements, contacter: CBD Secretariat; tel: +1-514-288-2220; fax: +1-514-288-6588; e-mail: secretariat@biodiv.org; Internet: http://www.biodiv.org/

REUNION MONDIALE DU COMITE D'ORGANISATION DU TOURISME, SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE DU TOURISME: Cette runion aura lieu du 1er au 3 mars 2004, Chiang Mai, en Thalande. Pour plus d'informations, contacter: World Tourism Organization; tel: +34-91-567-8100; fax: +34-91-571-3733; e-mail: omt@world-tourism.org; Internet: http://www.world-tourism.org/frameset/frame_sustainable.html 

FORUM INTERNATIONAL SUR LES PARTENARIATS POUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE: Cet vnement se droulera du 4 au 6 mars 2004, au sige de la FAO, Rome, en Italie. Organis par le ministre italien de l'environnement et de l'amnagement des territoires, en coopration avec le Dpartement des Nations Unies charge des Affaires Economiques et Sociales (DAES), cette runion cherchera amliorer la contribution des partenariats, dans la mise en uvre des buts et des objectifs du dveloppement durable. Le rsultat du Forum sera prsent la CDD-12. Pour plus de renseignements, contacter: Gloria Visconti, Ministry for the Environment and Territory; tel: +39-06-5722- 8121; fax: +39-06-5722-8180; e-mail: Visconti.Gloria@minambiente.it; Internet: http://www.minambiente.it/Sito/settori_azione/pia/docs/forum_sd_eng.pdf 

REUNION SUR LE PARTENARIAT DE L'EAU BLANCHE A L'EAU BLEUE: Cette runion aura lieu du 21 au 27 mars 2004, Miami, en Floride, au Etats-Unis. Organis par l'Administration Ocanique & Atmosphrique Nationale des Nations Unies (NOAA), cette runion mettra en prsence des dlgus de chacun des 28 plus grands pays de la Rgion des Carabes, pour traiter de la gestion intgre des bassins versants, de la gestion base sur les cosystme marins, du tourisme durable, et du transport maritime cologiquement rationnel. Pour les dtails, contacter: NOAA, Office of International Affairs; tel: +1-202-482- 6076; fax: +1-202-482-6000; e-mail: ww2bw@noaa.gov; Internet: http://www.international.noaa.gov/ww2bw/meetings.html 

HUITIEME SESSION EXTRAORDINAIRE DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DU PNUE/CINQUIEME FORUM MONDIAL DES MINISTRES DE L'ENVIRONNEMENT: Cette runion aura lieu du 29 au 31 mars 2004, Jeju, en Rpublique de Core. Pour For more information, contact: Beverly Miller, Secretary for the UNEP Governing Council; tel: +254-2- 623431; fax: +254-2-623929; e-mail: beverly.miller@unep.org; Internet: http://www.unep.org 

LA CDD AGISSANT EN TANT QUE PREPCOM DE LA REUNION INTERNATIONALE SUR L'EVALUATION DE LA MISE EN APPLICATION DU PAB POUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE DES PEID: Cette runion prparatoire de la Runion Internationale sur l'Evaluation de la Mise en application du PAB pour le Dveloppement Durable des PEID, se droulera du 14 au 16 avril 2004, New York, aux Etats-Unis. Pour plus d'informations, contacter: Diane Quarless, UN Division on Sustainable Development, UN SIDS Unit; tel: +1-212-963-4135; fax: +1-917-367-3391; e-mail: Mauritius2004@sidsnet.org; Internet: http://www.sidsnet.org

DOUZIEME SESSION DE LA COMMISSION DU DEVELOPPEMENT DURABLE: La CDD-12 se runira du 19 au 30 avril 2004, New York. Cette anne sera l'anne de l'valuation consacre la revue des progrs accomplis dans la ralisation des objectifs du dveloppement durable et dans la dtermination des obstacles et des contraintes poss l'ensemble thmatique de l'eau, l'assainissement et les tablissements humains. Pour plus de renseignements, contacter: UN Division for Sustainable Development; tel: +1-212-963-2803; fax: +1-212-963-4260; e-mail: dsd@un.org; Internet: http://www.un.org/esa/sustdev/csd/csd12/csd12.htm  

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