You are viewing our old site. See the new one here

BNT:09:54 [Page suivante] . [Page précédente] . [Table des matières]

RESUME DE LA SECONDE SESSION DE L'ORGANE SUBSIDIAIRE CHARGE DE L'AVIS SCIENTIFIQUE, TECHNIQUE ET TECHNOLOGIQUE, RELEVANT DE LA CONVENTION ONUSIENNE SUR LA DIVERSITE BIOLOGIQUE: 2 - 6 SEPTEMBRE 1996

La Seconde Session de l'Organe Subsidiaire chargé de l'Avis Scientifique, Technique et Technologique, relevant de la Convention Onusienne sur la Diversité Biologique (SBSTTA-2) s'est réunie à Montréal, au Canada, du 2 au 6 Septembre 1996. De nombreuses Parties ont délégué des experts scientifiques et techniques à cette réunion, à laquelle ont également assisté à titre d'observateurs, des représentants de Parties non visées, d'ONG, d'associations autochtones, de groupes industriels et d'organisations scientifiques. Les délégués devaient s'attaquer à un ordre du jour fourni, incluant nombre de questions techniques complexes, telles que celles ayant trait au suivi et à l'évaluation de la biodiversité, aux approches pratiques en matière de taxonomie, d'estimation économique de la biodiversité, d'accès aux ressources génétiques, de biodiversité agricole, de biodiversité terrestre, de biodiversité marine et côtière, de biosécurité et de mécanisme de redéploiement de l'information.

Nonobstant l'appel adressé aux délégués par le Président, Peter Johan SCHEI, à maintenir "l'intégrité scientifique" et à éviter de transformer le SBSTTA en une "mini Conférence des Parties", les interrogations concernant l'identité et le rôle précis du SBSTTA dans la gestion du contenu scientifique ont continué à occuper l'esprit de bon nombre de participants, à l'heure même où ils s'apprêtaient à rentrer chez eux à l'issue de cette réunion d'une semaine. Quelques questions, telles que l'estimation économique et la taxonomie, ont été couvertes dans un détail technique adéquat, mais le résultat primordial du SBSTTA semble avoir consisté en l'expression du souhait d'introduire une réforme dans le processus. Publiquement, les délégués ont appelé à une limitation de l'agenda et à une implication plus prononcée des organisations scientifiques. En privé, plusieurs d'entre eux exprimèrent le souhait de voir, d'une part, le Secrétariat élaborer une documentation générale plus focalisée, délinéant les options ou propositions scientifiques, et d'autre part, les délégations, autorisées à présenter des études de cas basées sur les expériences nationales. Un autre appel en privé, à savoir, l'encouragement des gouvernements à envoyer des délégations d'orientation plus technique, refléta le désir des différentes Parties de voir des progrès se réaliser sur les questions scientifiques et techniques importantes liées à la Convention.

[Haut de la page]