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Summary report, 4 April 2001

La dix-septime session du Groupe Intergouvernemental sur l'Evolution Climatique (GIEC) s'est tenue du 4 au 6 avril 2001, au sige du Programme des Nations Unies pour l'Environnement, Nairobi, au Kenya. Plus de 200 dlgus, experts et reprsentants d'organisations internationales et non gouvernementales y ont pris part.

Les participants se sont runis en sances plnires tout au long des trois journes que devait durer la runion. Ils ont procd l'approbation des actions entreprises par les trois Groupes de Travail du GIEC, relatives l'adoption des trois chapitres du Troisime Rapport d'Evaluation (TRE). Ils ont par ailleurs procd l'examen des progrs raliss dans le rapport de Synthse du TRE, et ont discut, de manire approfondie, de l'avenir du GIEC, se focalisant sur les principales dcisions portant sur:

  • le point de savoir si le GIEC doit continuer;

  • le point de savoir si le GIEC doit poursuivre l'laboration de rapports gnraux;

  • le point de savoir si les rapports gnraux doivent tre complts par des rapports spciaux plus courts et plus focaliss sur des questions particulires intgrant la science, les effets exercs, les donnes conomiques et les options politiques offertes, tels que mentionns dans le Rapport de Synthse;

  • le point de savoir si le GIEC doit continuer rpondre aux besoins de la CCCC ou d'autres conventions environnementales (telles que la Convention sur la Diversit Biologique et la Convention sur la Lutte Contre la Dsertification), travers l'laboration de papiers techniques, de rapports spciaux ou de rapports sur les thmes mthodologiques;

  • le point de savoir quelle structure devrait avoir le groupe de travail; et

  • le point de savoir quelles taille, structure et reprsentation gographique devrait avoir le Bureau du GIEC.

Les dlgus se sont galement penchs sur: les activits ayant rapport avec le thme l'utilisation des terres, des changements intervenus dans l'occupation des sols et de la foresterie(LULUCF); le budget; le rle futur de la Cellule de Travail charge des Inventaires Nationaux de Gaz Effet de Serre; le rapport de la Cellule de Travail charge des Scnarios Climatiques et des Evaluations d'Impact; et la stratgie du GIEC en matire de Communication.

Le dernier jour de la runion, les participants se sont accords sur la stratgie devant encadrer la revue des principales dcisions ayant trait au travail futur du GIEC, et ont accept des propositions prconisant "l'largissement" des activits de manire produire un rapport technique sur les liens entre la diversit biologique et le changement climatique, et un rapport sur le dveloppement durable et le changement climatique. La prochaine session plnire du GIEC se tiendra du 24 au 29 septembre 2001 Londres, au Royaume-Uni.

BREF HISTORIQUE DU GIEC

Le Groupe Intergouvernemental sur l'Evolution Climatique a t mis en place en 1988 par l'Organisation Mtorologique Mondiale (OMM) et le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE). L'objectif du GIEC tait l'valuation des donnes scientifiques, techniques et socio-conomiques pertinentes la comprhension des risques associs aux changements climatiques induits par l'activit humaine. Le GIEC n'entreprendra pas de nouvelles recherches et ne se chargera pas du suivi des donnes ayant trait au climat, mais basera ses valuations sur la littrature scientifique et technique publie et tudie par les pairs. Son Secrtariat sera localis Genve et ses effectifs seront pourvus par l'OMM et le PNUE.

Depuis sont dmarrage, le GIEC a labor une srie de papiers techniques, de rapports spciaux et d'tudes gnrales, mettant disposition de la communaut internationale, des dcideurs politiques et du grand public, des donnes scientifiques sur l'volution climatique. Ces informations ont jou un rle important dans les ngociations de la Convention-Cadre sur le Changement Climatique (CCCC). La CCCC fut adopte en 1992 et entra en vigueur en 1994. Elle trace le cadre politique gnrale du traitement du problme du changement climatique.La structure actuelle du GIEC englobe trois Groupes de Travail et une Cellule de Travail.

Le Groupe de Travail I traite des aspects scientifiques du systme climatique et du changement climatique.

Le Groupe de Travail II traite des aspects scientifiques, techniques, environnementaux, conomiques et sociaux de la vulnrabilit (sensibilit et adaptabilit) au changement climatique, et des consquences (impacts) ngatives et positives sur les systmes cologiques, les secteurs socio-conomiques et la sant humaine, l'accent tant plac sur les thmes rgionaux, sectoriels et inter-sectoriels.

Le Groupe de Travail III est charg de l'tude des aspects scientifiques, techniques, environnementaux, conomiques et sociaux de l'attnuation du changement climatique, ainsi que des aspects mthodologiques des thmes transversaux.

La Cellule de Travail charge des Inventaires Nationaux des Gaz Effet de Serre gre le Programme des Inventaires Nationaux des Gaz Effet de Serre.

Le Bureau actuel du GIEC fut tabli en 1997, et un nouveau Bureau est susceptible d'tre form lors de la runion du GIEC prvue en mars 2002. Le Bureau compte 30 membres reprsentant l'ensemble des cinq rgions des Nations Unies.

LES PRINCIPAUX RAPPORTS DU GIEC: Le GIEC acheva sa premire tude gnrale sur le changement climatique compile dans le Premier Rapport d'Evaluation (PRE) en 1990, et son Second Rapport d'Evaluation (SRE) en 1995. En 1994, il travailla l'laboration des lignes directrices techniques devant encadrer l'valuation des inventaires des gaz effets de serre. Celles-ci ont t publies en 1995 puis rvises en 1996. Le Protocole de Kyoto, en 1997, raffirma la ncessit d'utiliser les Lignes Directrices Rvises du GIEC dans l'laboration des inventaires nationaux des gaz effet de serre effectus par les Parties signataires de la CCCC.

Le GIEC labora galement des rapports spciaux et des papiers techniques sur un certain nombre de sujets o une information et un avis scientifiques indpendants taient jugs ncessaires. Il labora le Rapport Spcial sur l'utilisation des terres, les modifications intervenus dans l'occupation des sols et la foresterie (LULUCF), en 2000, la demande de la CCCC.

TROISIEME RAPPORT D'EVALUATION: Le Troisime Rapport d'Evaluation (TRE) traite des dimensions scientifiques, techniques et socio-conomiques des politiques adoptes en matire de changement climatique. Il concentre les conclusions auquel le Groupe est parvenu depuis 1995, accorde une attention particulire aux chelles rgionale et mondiale, et intgre, dans la mesure du possible, la littrature autre que celle en langue Anglaise disponible dans ce domaine. L'laboration du TRE a t guide par le papier dcisionnel qui avait t adopt par le Groupe sa treizime Session Plnire. L'laboration du TRE a t galement guide par les papiers produits sur les thmes transversaux, tels que ceux concernant l'quit, les incertitudes et les mthodes de calcul des cots, publis titre de matriaux de soutien du GIEC visant assurer l'adoption d'une approche coordonne sur ces questions, au sein de tous les groupes de travail.

Le TRE englobe une tude gnrale manant des trois groupes de travail du GIEC, et un Rapport de Synthse. Le Rapport de Synthse, qui doit tre encore complt, sera rdig dans un style non technique destin aux dcideurs politiques. Un large ventail de questions politiques pertinentes identifies par le GIEC en concertation avec les gouvernements et les Parties signataires de la CCCC, y sont abordes.

Chacun des groupes de travail a galement produit un rsum pour les dcideurs politiques, et une synthse technique. Les tudes gnrales, les Rapports de Synthse et les rsums destins aux dcideurs politiques ont fait l'objet d'une revue extensive par des pairs dsigns parmi les experts et les dlgus gouvernementaux.

ADOPTION DES PROCES VERBAUX DU TRE: Groupe de Travail I: Le Groupe de Travail I s'est runi du 17 au 20 janvier 2001, Shanghai, en Chine, pour parachever et adopter la partie du TRE dont il tait charg. Cent cinquante dlgus issus d'une centaine de pays adoptrent le rapport, "Changement Climatique 2001: la Base Scientifique" ainsi que le rsum labor pour les dcideurs politiques. Le rapport, qui est fond sur les travaux effectus par 123 auteurs et plus de 500 autres contributeurs, note qu'un "ensemble de plus en plus important d'observations donne l'image collective d'un rchauffement de la plante" et que le climat est en train d'voluer de manire plus rapide que prvue dans le SRE.

Parmi les autres conclusions cls retenues dans le rapport: le fait que la majeure partie du rchauffement enregistr ces dernires 50 annes est due aux activits humaines; que les modles du changement climatique se sont amliors; que les annes 1990 ont form la dcennie la plus chaude du sicle; que la concentration de dioxyde de carbone dans l'atmosphre a augment de 31% depuis la moiti du dix-huitime sicle; que la temprature de la surface du globe est susceptible d'accrotre de 1.4 5.8C, entre 1990 et 2100, chiffres plus levs que ceux projets dans le SRE; que la concentration des vapeurs d'eau et des prcipitations est susceptible de s'accrotre, et que des prcipitations plus intenses sont probables dans bon nombre de rgions de moyennes et hautes latitudes de l'hmisphre nord; et que le niveau des mers est susceptible de s'lever de 0.09 0.88 mtre entre 1990 et 2100, chiffres lgrement moins levs que ceux des prvisions du SRE.

Groupe de Travail II: Le Groupe de Travail II s'est runi du 13 au 16 fvrier 2001, Genve, en Suisse, pour parachever et adopter la partie du TRE dont il a la charge. Plus de 160 dlgus venus d'une centaine de pays approuvrent le rapport, "Changement Climatique 2001: Impacts, Adaptation et Vulnrabilit," ainsi que le rsum labor pour les dcideurs politiques. Le rapport entier avait t complt par les rsultats des travaux de plus de 400 auteurs et autres contributeurs, faisant le point de la littrature scientifique ayant trait aux effets et la vulnrabilit associs au changement climatique. Le rapport suggre que les volutions projetes au cours du prochain sicle risquaient potentiellement de donner lieu des modifications de grande chelle et probablement irrversibles du climat de la plante. Se focalisant sur une varit de sujets, le rapport considre les effets du changement climatique sur les ressources en eau, sur les cosystmes terrestres et sur la sant humaine. Il traite galement des proccupations rgionales, des vulnrabilits et des capacits d'adaptation.

Parmi les principales conclusions: l'anticipation d'un dclin de la productivit agricole, dans le futur, dans des rgions tendues d'Asie et d'Afrique; des pnuries d'eau dans de nombreuses rgions du monde; des scheresses plus dures en Europe du sud; et, des dgts plus importants dus aux temptes et l'rosion ctire sur le littoral oriental des Etats-Unis.

La gamme des maladies infectieuses, comme la malaria, est susceptible de s'accrotre. Les Petits Etats Insulaires seront plus gravement touchs, et les pays en dveloppement rencontreront de grandes difficults s'adapter au changement climatique.

Groupe de Travail III: Le Groupe de Travail III s'est runi Accra, au Ghana, du 28 fvrier au 3 mars 2001, pour parachever et adopter la partie du TRE dont il avait la charge. Plus de 140 dlgus reprsentant 85 pays devaient y approuver le rapport, "Changement Climatique 2001: les Mesures d'Attnuation," ainsi que le rsum destin au dcideurs politiques. Le rapport avait t prpar par prs de 400 auteurs et autres contributeurs. Il fait le point des options offertes pour la diminution des missions de gaz effet de serre en passant en revue: les technologies disponibles pour le contrle des missions; les mesures pouvant tre prises dans les secteurs de l'industrie et de l'nergie pour promouvoir la transition vers un avenir nergtique plus propre; les contributions pouvant tre apportes travers la fixation du carbone par la foresterie et l'agriculture; les politiques visant raliser des rductions d'mission qui soient efficaces du point de vue et caractre de "non regrets"; et les voies et moyens d'aplanir les obstacles politiques, culturels et institutionnels entravant les mesures d'attnuation.

Le rapport confirme l'existence de plusieurs solutions efficaces du point de vue cot, pour la limitation des missions de gaz effet de serre, malgr les obstacles souvent d'ordre institutionnel, comportemental et autres entravant leur mise en oeuvre. Le choix des sources d'nergie et l'investissement dans le secteur de l'nergie y sont mis en relief comme tant dterminants pour l'avenir du dveloppement climatique. Le rapport note que d'avantage de progrs sont ncessaires mais que des changements technologiques en faveur d'une production nergtique plus rationnelle l'gard du climat et d'une certaine rduction des gaz effet de serre sont enregistrs comme intervenant de manire plus rapide que prvue, voil cinq ans.

Le rapport souligne l'efficacit nergtique l'utilisation en fin de chane comme tant une composante importante des efforts d'attnuation, dans la mesure o elle peut couvrir la moiti des rductions d'mission potentielles attendues entre 2010 et 2020. Les potentialits offertes par les options de ce qu'on appelle l'attnuation caractre de "non regrets", dans lesquelles des missions sont rduites et de l'argent est conomis, y sont galement soulignes. Si la rduction de la pollution atmosphrique et d'autres avantages auxiliaires taient pris en ligne de compte, les bnfices seraient mme plus importants. Toutefois, pour mener bien les mesures d'attnuation, des changements socio-conomiques et institutionnels sont requis et une volont politique est ncessaire.

COMPTE RENDU DE LA REUNION

Le Prsident du GIEC, Robert Watson, ouvrit la dix-septime session du Groupe le mercredi 4 avril au matin. Aprs avoir souhait la bienvenue aux participants, l'orateur souligna l'importance de cette runion et indiqua qu'on y procdera l'approbation des actions entreprises par les trois Groupes de Travail du GIEC relatives aux Troisime Rapport d'Evaluation (TRE). Il nota que chacun des chapitres du TRE avait dj t approuv par chacun des Groupes de Travail respectifs. Il indiqua ensuite que la runion abordera la question de l'avenir du GIEC. Il demanda aux participants de considrer en premier lieu, la question de savoir si un rle futur doit tre prvu pour le GIEC, et si oui, quels devront tre les champ d'action et la structure du GIEC. Il introduisit le papier qu'il a rdig sur ce thme et qui devrait servir de plate-forme des discussions approfondies durant la runion. Il indiqua que les participants auront examiner le point de savoir si le GIEC rpondait aux besoins de la Convention-Cadre sur les Changements Climatique (CCCC) et d'autres entits agissant dans le domaine de l'environnement et du dveloppement. Il nota ensuite que le Rapport de Synthse prliminaire du TRE serait distribu au cours de la session. Il signala que ce dernier avait t envoy aux gouvernements pour tude, qu'il tait en train d'tre traduit dans les six langues des Nations Unies, et qu'il devait tre transmis, pour approbation, la dix-huitime Session Plnire du GIEC, qui se tiendra Londres, au Royaume Uni, en septembre 2001.

Godwin Obasi, Secrtaire Gnral de l'OMM, remercia le PNUE pour l'accueil de cette runion. L'orateur retraa les accomplissements du GIEC ce jour et prsenta sa vision concernant le TRE. Il affirma que le TRE: tait plus ferme dans l'attribution de la majeure partie du changement climatique aux activits humaines; attirait l'attention sur les tendances des variables climatiques, outre la temprature; notait que les cosystmes et les systmes mis en place par l'homme sont vulnrables aux changement climatique, les populations pauvres tant celles qui seront probablement les plus touches; dmontrait que les politiques visant l'attnuation du changement climatique ont des synergies potentielles avec celles qui visent promouvoir le dveloppement durable et l'quit; et, notait que l'intervention de l'homme a une influence sur l'avenir climatique de la plante. Il appela une action visant relever les dfis poss par le changement climatique et inscrite dans le cadre de la CCCC. Il nota l'importance de la collecte, de la diffusion, de l'change et de l'archivage des informations relatives au climat mondial, et la ncessit de mettre disposition des ressources adquates pour inverser le dclin des rseaux d'observation et amliorer la modlisation en matire de climat. Au sujet du travail futur du GIEC, l'orateur suggra que le Groupe doit envisager la conversion de sa Cellule charge des Inventaires Nationaux des Gaz Effet de Serre en un groupe de travail. Il assura le GIEC de l'appui de l'OMM.

Klaus Tpfer, Directeur Excutif du PNUE, souhaita la bienvenue aux participants Nairobi. Il flicita le GIEC pour son travail, et souligna l'importance de sa poursuite. Il mit en exergue la dcision de la runion du Conseil d'Administration du PNUE, tenue Nairobi du 5 au 9 fvrier 2001, qui encourage la continuation du soutien en faveur du GIEC et la participation d'autant d'experts que possible issus de pays en dveloppement, et qui appelle le PNUE diffuser les conclusions du TRE. Il rappela le principal message du Groupe de Travail I, savoir, qu'une preuve nouvelle et solide est disponible, indiquant que le rchauffement enregistr pouvait tre attribu aux activits humaines. Il nota que le Groupe de Travail II a indiqu pour sa part que des mesures d'adaptation soigneusement planifies pouvaient rduire de manire significative les effets du changement climatique. Il souligna galement que de cette faon, le GIEC ne travaille pas seulement l'identification des problmes, mais qu'il fournissait aussi des orientations susceptibles de mener des solutions. Il affirma que le Groupe de Travail III a dmontr l'importance de se focaliser sur les goulots en vue de les dpasser. Il conclut en souhaitant voir des avis scientifiques et non biaiss politiquement, constituer le rsultat des travaux du GIEC.

Michael Zammit Cutajar, Secrtaire Excutif de la CCCC, prsenta sa dernire dclaration la Plnire du GIEC. Il y souligna que les trois rapports d'valuation et le rapport spcial reprsentait pour lui la "bible de la science climatique," et nota que le travail du GIEC suscitait l'espoir de voir tous les gouvernements reconnatre l'importance du changement climatique. Il donna un aperu sur ses recommandations prconisant que les tches futures du GIEC consistent: maintien du rythme de publication des rapports d'valuation, tous les cinq ans, et du format actuel des rapports; s'assurer de l'intgration des tudes scientifiques dans les questions d'environnement et de dveloppement et de la coopration entre les conventions; et explorer les voies et moyens de mieux communiquer les informations aux gouvernements et au grand public.

L'orateur confirma que la session de reprise de la Sixime Confrence des Parties de la CCCC (CdP-6) se droulera du 16 au 27 juillet 2001. Il nota son espoir de voir le GIEC parvenir identifier un indicateur scientifique rationnel du changement climatique capable d'tre adopt immdiatement par l'opinion public mondiale.

Renate Christ, Secrtaire adjoint du GIEC, au nom du Secrtariat du GIEC, remercia le PNUE pour l'accueil de cette runion. Les participants devaient ensuite adopter l'ordre du jour annot provisoire.

NDLR: Il est de la politique du Bulletin des Ngociations de la Terre de ne pas mentionner nommment les auteurs des dclarations faites au cours des discussions informelles, lorsque requis.

ADOPTION DU RAPPORT PROVISOIRE DE LA SEIZIEME SESSION

Dans le cadre de cet article de l'ordre du jour, les participants commentrent que le rapport ne refltait pas l'tendue des discussions menes durant la seizime session Plnire du GIEC tenue Montral, au Canada. Ils notrent que les termes de rfrence retenus pour la Cellule charge des Inventaires Nationaux des Gaz Effet de Serre et approuvs la seizime session n'taient que des termes de rfrence intrimaires, les finaux devant tre discuts au cours de la prsente dix-septime session. Le rapport provisoire fut ensuite adopt.

ACCEPTATION DES ACTIONS ENTREPRISES PAR LES GROUPES DE TRAVAIL DU GIEC, EN RAPPORT AVEC LE TRE

Les participants se penchrent sur cet article de l'ordre du jour les mercredi 4 et jeudi 5 avril. Ils procdrent l'approbation des rsums destins aux dcideurs politiques (RDP) et prirent note des matriaux d'accompagnement, et notamment des Synthses Techniques du Groupes de Travail et des listes de modifications textuelles pertinentes apportes au TRE, aprs l"adoption des RDP, aux fins de s'assurer de la compatibilit avec le contenu de ces mmes RDP. Des copies imprimes de ces matriaux furent distribues au cours de la runion.

Le Coprsident du Groupe de Travail I, Yihui Ding, prsenta un bref rsum dcrivant l'tat d'avancement des travaux concernant le rapport prpar par le groupe. L'orateur indiqua que le RDP et la dclaration qui le sous-tend avaient t approuvs Shanghai, en Chine, durant la huitime session du Groupe de Travail, tenue du 17 au 20 janvier 2001. Il nota que les documents avaient englob les commentaires reus par les valuateurs, et que ces commentaires avaient t soigneusement analyss et intgrs dans les documents rviss. Avant l'acceptation des documents par la Plnire, un participant, cherchant viter tout malentendu, requit l'insertion d'une explication claire dans le rapport, quant la raison du dcalage entre le changement de temprature en projection mentionn dans les conclusions de ce rapport et celui mentionn dans les conclusions des rapports prcdents. Cette requte fut enregistre dans les minutes de la runion, tant donn qu'aucune modification ne pouvait tre apporte au RDP adopt par le Groupe de Travail.

Le Coprsident du Groupe de Travail II, James McCarthy, prsenta son rapport sur l'tat d'avancement des travaux du groupe. L'orateur nota la participation de plus de 400 auteurs et valuateurs dans la prparation du rapport. Il signala que les commentaires soumis par les gouvernements et les rviseurs ont t pris en considration lors de la runion qui s'est droule Genve, en Suisse, du 13 au16 fvrier 2001, et qu'ils se trouvaient reflts dans la synthse technique et dans le RDP. Les dlgus s'accordrent sur l'insertion, dans les minutes de la runion, de deux notes traitant de questions omises dans le rapport. La premire stipule que "Petits Etats Insulaires" doit tre remplac par " Petits Etats Insulaires en Dveloppement" pour mieux reflter le libell utilis dans le texte de la CCCC. La deuxime, stipule que "de nombreux dlgus ont not que le Groupe de Travail II n'a pas abord la question du degr de concentration des gaz effet de serre susceptible de causer des perturbations dangereuses d'origine anthropique au systme climatique (but ultime de la CCCC)."

Le Coprsident du Groupe de Travail III, Ogunlade Davidson, prsenta un rapport sur l'tat d'avancement des travaux du groupe. L'orateur nota que le Groupe de Travail s'est runi Accra, au Ghana, du 28 fvrier au 3 mars 2001 et a adopt la partie du TRE dont il avait la charge. La Plnire procda ensuite l'acceptation de l'action entreprise par les Groupes de Travail en rapport avec le TRE.

ETAT D'AVANCEMENT DU RAPPORT DE SYNTHESE

Le Prsident Watson rapporta que le Secrtariat du GIEC avait envoy par courrier, le Rapport de Synthse provisoire, aux gouvernements et aux experts, le 3 avril 2001. Le rapport sera galement disponible sous forme de copies imprimes au cours de la runion Plnire, et il est accessible aux gouvernements sur un site priv. L'quipe de rdaction du Rapport de Synthse est compose de membres du Bureau du GIEC, des Principaux Auteurs chargs de la Coordination issus des Groupes de Travail, et de membres slectionns dans chacun de ces Groupes de Travail. Les commentaires doivent tre retourns en Anglais dans huit semaines. Le RDP sera approuv ligne par ligne et le Rapport de Synthse sera adopt chapitre par chapitre la dix-huitime session Plnire du GIEC, en septembre. La Plnire prit note de cet article de l'ordre du jour.

PROGRAMME DE TRAVAIL DE lA PERIODE POST-TRE

Les participants dbattirent du programme de travail futur du GIEC tout au long des trois jours de la session. Le Groupe entama l'examen de cette question le mercredi 4 avril, dans l'aprs-midi. Dans son introduction, le Prsident Watson nota que le TRE tait sur le point d'tre achev, et qu'il tait temps d'aborder la question du programme de travail futur. L'orateur mit l'accent sur son papier consacr ce thme, notant que le Conseil d'Administration du PNUE avait fortement endoss le GIEC, et affirma qu'un dbat similaire tait ncessaire au sein de l'OMM. Il donna un aperu sur le cadre historique du GIEC et sur sa structure et ses activits actuelles. Il souligna qu'une partie des travaux du GIEC pouvait tre considre comme tant un travail d'valuation des risques notamment celui accomplie par les Groupes de Travail I et II tandis que les travaux du Groupe de Travail III, ainsi que ceux ayant trait la question d'adaptation, pouvaient tre considrs comme tant un travail de gestion des risques. Il nota que le travail ayant trait la gestion des risques encourait pour ainsi dire un risque d'tre politis, et appela la prudence.

Au cours du dbat gnral, les participants soulevrent des questions sur: la longueur des documents; la transparence entre le travail du Bureau du GIEC et celui de la Plnire; le rle et le champs d'action des groupes de travail; les liens entre le GIEC et les conventions environnementales; et l'importance d'encourager un plus grand nombre d'experts issus de pays en dveloppement participer dans le processus.

Au sujet de la continuation du GIEC, la majeure partie des participants exprimrent leur appui la poursuite du travail du GIEC, et nombre d'entre eux soulevrent le point de savoir que cette dcision incombait aux organisations fondatrices du GIEC, le PNUE et l'OMM. Certains dlgus notrent que le GIEC devait rester un organe technique objectif et indpendant. Un participant suggra que le GIEC doit arrter l'valuation critique de ses propres activits.

Au sujet des orientations gnrales pour le futur, un participant souligna la ncessit de continuer btir sur les points forts, en se basant sur l'exprience accumule. L'intervenant indiqua aussi que le GIEC devait tre l'initiateur d'une nouvelle action et d'une nouvelle recherche. Un autre dlgu appela la considration de l'opportunit d'une focalisation plus rgionale dans le travail, comme dans le domaine de l'attnuation. Plusieurs participants attirrent l'attention sur les questions de financement, notant qu'un budget solide est requis pour la poursuite du travaux du GIEC leur niveau actuel. Au sujet de la ncessit de travaux plus focaliss, un participant mit en garde contre les prescriptions d'ordre politique. Il souligna que le GIEC devait poursuivre son travail quels que soient les vnements dans le processus de la CCCC, et proposa que le GIEC lui-mme puisse dcider de son ordre du jour.

Plusieurs dlgus notrent le besoin de prendre pleinement en ligne de compte les rsultats des recherches et la littrature provenant du Sud, et de faire davantage pour l'implication des pays en dveloppement et de s'assurer de l'utilisation de la littrature disponibles dans les langues autres que l'Anglais. Les Coprsidents des Groupes de Travail expliqurent qu'ils ont essay d'impliquer des reprsentants de pays en dveloppement et soulignrent la ncessit de fournir davantage d'efforts par rapport ce sujet.

Rsumant le dbat gnral, le Prsident Watson nota que toutes les interventions semblaient appuyer la continuation du GIEC. Il nota que l'amlioration dans la participation des pays en dveloppement est une question oprationnelle qui mrite qu'on y accorde une attention particulire. Il mit en relief la mise disposition d'une subvention de US$7.5 millions, destine tre utilise par les scientifiques des pays en dveloppement dans leurs travaux sur les effets, la vulnrabilit et l'adaptation. Il souligna par ailleurs l'impratif d'amliorer l'accs aux travaux de recherches disponibles en langues trangres, et d'amliorer les voies et moyens de dbusquer cette littrature.

Au sujet du besoin d'accrotre la transparence des activits du Bureau, l'orateur suggra la ncessit de distribuer l'ordre du jour en avance et les minutes, aussitt qu'elles sont approuves. Il nota que les vraies dcisions sont prises par la Plnire et que le Bureau ne pouvait que faire des recommandations.

Les principales dcisions ayant trait aux travaux futurs du GIEC: Le Prsident Watson introduisit les principales dcisions ayant trait aux travaux futurs du GIEC et donna une ide sur sa vision propre, les concernant. Au sujet du point de savoir si le GIEC devait poursuivre l'laboration d'tudes d'ordre gnral (Dcision 1), il recommanda une rponse affirmative. Au sujet du point de savoir quel frquences ces tudes doivent tre produites (Dcision 2), il prconisa soit des intervalles de cinq ans soit des intervalles plus longs, mais la question doit tre discute en plnire et avec la communaut des experts. Au sujet du point de savoir si les rapports d'valuation gnraux labors par les diffrents groupes de travail devaient oui ou non tre chelonns (Dcision 3), il expliqua que les dlais avaient besoin d'tre suffisamment longs pour tre profitables, indiquant que l'laboration du Rapport de Synthse n'en serait que plus difficile. Il plaida pour des rapports plus concis et plus focaliss (Dcision 4). Au sujet du point de savoir si les rapports gnraux devaient tre complts par des rapports spciaux, tels que le Rapport de Synthse (Dcision 5), il appuya fortement l'ide d'avoir une srie de rapports spciaux focaliss. Au sujet de la manire de grer et de procder l'approbation des papiers techniques, des rapports spciaux et des rapports concernant les thmes mthodologiques (Dcision 6), il dclara qu'une srie d'options devait tre explore. Au sujet du point de savoir si le GIEC devait laborer des papiers et des rapports la requte de la CCCC et autres conventions environnementales (Dcision 7), il indiqua que le GIEC doit tre responsif ces entits tant que les ressources financires sont mise disposition et que le champ d'action est appropri, en fonction du jugement du Groupe. Au sujet du point de savoir si les procdures actuelles doivent s'appliquer tous les rapports spciaux ou s'il doit y avoir des exceptions permettant de rpondre aux besoins court termes des Parties signataires de la CCCC et du Protocole de Kyoto (Dcision 8), il dclara que des dcisions au cas par cas pouvaient tre prises par le Groupe, pour une revue par les pairs d'un rapport spcial particulier, un seul tour. Au sujet de la structure appropri que doit revtir le Groupe de Travail (Dcision 9), il plaida en faveur de la structure actuelle, mais recommanda d'accorder une attention accrue aux thmes transversaux et la constitution d'un quatrime groupe de travail sur le travail mthodologique devant encadrer les inventaires. Au sujet de la taille approprie, de la structure et de la reprsentation gographique au sein du Bureau du GIEC (Dcision 10), il recommanda que la taille du Bureau demeure 30 membres, assortie de la reprsentation gographique actuelle. Il recommanda par ailleurs quatre groupes de travail avec des bureaux de sept membres et deux coprsidents issus l'un, d'un pays industrialis, l'autre, d'un pays en dveloppement ou d'un pays en transition conomique.

Les participants entamrent des discussions focalises autour des dcisions, le mercredi 4 avril, poursuivirent les dbat une bonne partie de la journe du jeudi, et conclurent le vendredi.

Dcision 1: Plusieurs participants notrent que la dcision concernant la continuation des rapports gnraux et des rapports spciaux pouvait tre considre comme tant une seule, que les deux types de rapports taient ncessaires, et qu'un quilibre devait tre maintenu entre les diffrents ensembles de rapports. Un dlgu souligna que les RDP taient trop longs, et que les synthses techniques n'taient pas indispensables. Un autre dlgu nota que les nouvelles technologies, comme le CD-ROM, doivent tre utilises dans la diffusion des matriaux produits par le GIEC, et en particulier, des tudes gnrales. Les participants s'accordrent pour dire que les rapports du GIEC doivent se poursuivre, mme si, le sentiment gnral est que ces derniers gagneraient tre plus exhaustifs et en mme temps plus focaliss, donc plus courts.

Dcision 2: Au sujet des intervalles entre les tudes exhaustives, quelques pays se dclarrent d'intervalles plus longs pour avoir plus de nouvelles informations insrer. Un dlgu suggra des intervalles de 10 ans assortis de mises jour quinquennales. D'autres participants plaidrent pour le maintien du cycle quinquennal, notant que la recherche est en train d'tre mene un rythme acclr. Un participant souhaita voir retenu un intervalle infrieur cinq ans.

Plusieurs participants notrent le sentiment de fatigue qui rgne dans les rangs des scientifiques concernant le nombre des rapports et le calendrier de la prochaine valuation. Soulignant que la fourniture d'un produit de haut de gamme doit tre assure, un dlgu dclara qu'une nouvelle tude ne devrait intervenir que s'il y a quelque chose de nouveau rapporter, et suggra que les scientifiques doivent tre consults au sujet du calendrier observer.Le Prsident Watson suggra que le calendrier doit tre en partie dtermin en fonction de quantit des nouveaux matriaux devant apparatre dans le futur proche, mais galement par le nouveau Bureau.

Dcision 3: La question de savoir si les groupes de travail doivent tre chelonns est un point devant tre dcid par le nouveau Bureau.

Dcision 4: Plusieurs participants plaidrent en faveur de rapports et des RDP plus courts. Le Prsident Watson dclara que ce point doit tre dtermin par le nouveau Bureau.

Dcision 5: Les participants soulignrent que les incertitudes identifies lors de la prparation des rapports d'valuation pouvaient tre traites dans des rapports spciaux focaliss. Des dlgus suggrrent que les rapports spciaux pouvaient traiter de questions importantes de sorte que les rapports d'valuation puissent tre plus courts. Un participant nota que non seulement les papiers techniques sont indispensables, mais que les lignes directrices et les rapports mthodologiques sont galement ncessaires.

Dcision 6: Au sujet de la gestion et du processus d'approbation des rapports spciaux, plusieurs dlgus prfrrent l'option le plus frquemment utilise ce jour, qui implique les rapports assigns aux coprsidents du groupe de travail le plus appropri et aux Units de Soutien Technique associes, avec approbation lors de la session plnire du groupe de travail. Un participant suggra de faire meilleur usage du Rapport de Synthse dans l'objectif de focaliser les travaux mens dans les groupes de travail, et d'identifier les aspects devant tre couvert par les rapports spciaux. Les participants dbattirent du rle des coprsidents des groupes de travail et des vice-prsidents du GIEC dans la gestion des rapports spciaux. Des rserves furent exprimes concernant le panier de travail rserv ces postes particuliers.

Les participants s'interrogrent sur le point de savoir comment apprhender les thmes transversaux qui ne correspondent pas clairement l'un des groupes de travail disponibles.

Le Prsident Watson nota une lgre variation des points de vue, mais reconnut que beaucoup appuient l'ide que la procdure normale impliquera l'utilisation des coprsidents disponibles avec les Units de Soutien Technique, en particulier lorsque associ avec le sujet du groupe de travail. Il fut suggr que si les thmes ont un caractre transversal, et sont assortis de contributions de toutes les parties, alors un vice-prsident particulier assorti d'un appui soit d'une Unit de Soutien Technique soit d'arrangements spciaux dtermins au cas par cas, doit tre prvu. Le Prsident Watson nota que la majeure partie des dlgus sont d'avis qu'aucun changement ne doit intervenir dans le rglement intrieur en vigueur, mais qu'un additif sur le processus d'acceptation du travail mthodologique doit tre insr. L'orateur suggra que le bureau de la cellule de travail doit laborer un papier sur les options offertes dans ce domaine. Il appuya galement l'ide d'insrer un additif concernant l'interface entre le Bureau et le Groupe.

Dcision 7: Le fait que le GIEC ait t requis d'laborer un papier technique pour une convention autre que la CCCC fut considr pour signaler le succs du GIEC, mais aussi pour donner au GIEC, un dfi relever. Les requtes manant de la CCCC pour la conduite de travaux furent appuyes, mais certains dlgus notrent que ces requtes manant d'autres organes ne doivent tre satisfaites que si la focalisation restait sur le changement climatique, bien qu'il y ait accord gnral que des interconnexions distinctes existent entre les diverses conventions environnementales. Plusieurs dlgus soulignrent l'importance de fixer les priorits gnrales. Un participant dclara que le GIEC doit pouvoir dcider de ses propres priorits quant aux liens sur lesquels il faut se focaliser, et ne pas dpendre des requtes manant des diffrends organes.

Plusieurs pays notrent que les synergies et les complmentarits devaient tre explores davantage, reconnaissant toutefois que le financement posait problme. Les dlgus devaient galement faire part de certaines rserves concernant le fait que tout travail conjoint avec une autre convention ou un autre organe doive tre accompli avec l'ide que le GIEC se conforme aux rgles approuves de ces derniers.

Un participant souligna que le travail requit par les diffrends organes doit tre soigneusement dfini et que l'effort doit tre conjoint et impliquer les deux organes la fois. Un autre participant rappela que les efforts du GIEC reposaient sur des contributions volontaires et suggra que les scientifiques risquaient d'tre fatigus si les requtes taient trop nombreuses.

Dcision 8: Au sujet du point de savoir si les procdures actuelles devaient s'appliquer tous les rapports spciaux ou si des exceptions devaient tre prvues pour rpondre aux besoins court terme des Parties signataires de la CCCC et du Protocole de Kyoto, un dlgu dclara que les rgles pourraient avoir besoin d'tre reconsidres du point de vue des lignes directrices mthodologiques, surtout, si la Cellule charge des Inventaires Nationaux des Gaz Effet de Serre devient un nouveau groupe de travail. Quelques dlgus dclarrent que les procdures en vigueur n'avaient pas besoin d'tre rvises et que des procdures additionnelles devaient tre insres l o elles ne sont pas disponibles. Les participants s'accordrent pour dire que l'altration du processus de revue aux deux-tiers n'taient pas souhaitable, soulignant qu'il en allait de la crdibilit du GIEC. Le Prsident Watson nota que le processus d'approbation des inventories n'tait pas encore tout fait clair, ajoutant que le plan retenir pour le travail de clarification doit comporter un additif consacr aux lignes directrices devant rgir la mthodologie suivre.

Dcision 9: S'agissant de la structure que devraient revtir les trois groupes de travail, un dlgu dclara que leurs travaux gagneraient tre davantage intgrs et que des enseignements pouvaient tre tirs des travaux mens sur les thmes transversaux dans le cadre du TRE. Les participants soulevrent galement la question du traitement des interactions entre les groupes de travail. Plusieurs participants firent part de leur souhait de voir le nombre de vice-prsidents maintenu, et suggrrent l'insertion de responsabilits concrtes dans leurs rles, pour en faire par exemple des lments leaders pour les rapports spciaux, accomplissant le travail budgtaire ou couvrant le travail de communication. Il fut par ailleurs suggr que les aspects conomiques du Groupe de Travail II, et les aspects techniques du Groupe de Travail III soient renforcs.

Un soutien gnral fut exprim en faveur de la mise en place d'un quatrime groupe de travail sur les inventaires des gaz effet de serre, mme si accompagn de diverses rserves concernant le caractre que doivent revtir les travaux de ce groupe. Un participant appela des procdures transparentes et nota que la conversion de la Cellule de Travail en un groupe de travail viendrait renforcer cette transparence souhaite. Les rserves exprimes concernant le quatrime groupe de travail propos portaient sur l'importance d'viter l'instauration d'un groupe dont la vocation serait de prescrire des politiques suivre et qui par consquent serait focalis sur les demandes faites par la CCCC. On encouragea galement la ncessit de s'assurer de la transparence et de la neutralit politique au sein de ce groupe de travail.

Dcision 10: De nombreux dlgus exprimrent leur appui en faveur de la continuation de la structure actuelle du Bureau. Quelques participants appelrent davantage de transparence dans la slection des membres du Bureau. Notant que la composition actuelle tait fonde sur la reprsentation rgionale, un participant demanda si les membres du Bureau se concertaient vraiment avec leurs bases, et suggra que ce serait l la seule manire pour tous les dlgus de se sentir partie prenante dans les actions entreprises par le Bureau. Les participants firent part de points de vue divergents, quant la taille du Bureau, allant de suggestions appelant l'largir, des suggestions de rduire le nombre de ses membre, en passant par des appels prconisant une base d'adhsion rotative. Des participants mirent en relief la ncessit d'un quilibre rgional au sein des bureaux des diffrents groupes de travail.

Conclusion: En guise de conclusion, le Prsident Watson rsuma les vues exprimes par les participants. Au sujet de la question de savoir si le GIEC devait se poursuivre, l'orateur indiqua que l'accord tait unanime, mme si quelques participants ont affirm que cette dcision n'tait pas du ressort du Groupe et qu'elle revenait aux organes fondateurs, le PNUE et l'OMM. Au sujet de la question de savoir si le GIEC devait continuer laborer des rapports exhaustifs, un accord gnral s'est dgag, certains dlgus ayant toutefois exprim le souhait de tenter de parvenir des rapports plus focaliss et plus courts. La question des rapports spciaux a t unanimement soutenue, au mme titre que celle appelant la prise en charge des requtes manant de la CCCC, pour de tels travaux. Des rserves et des divergences ont t, cependant, exprimes concernant les requtes manant d'autres conventions et d'autres organes. Au sujet de la question de savoir si un quatrime groupe de travail devait oui ou non tre tabli pour traiter les questions ayant trait aux inventaires, les participants ont articul des vues favorables en gnral, mais certains ont fait part de leurs rserves et plusieurs autres ont not que le moment n'tait pas encore venu pour la prise d'une dcision sur ce point. Les participants se sont accords pour dire qu'il est ncessaire de dterminer la structure de l'organe focalis sur les inventaires en vue de s'assurer de sa transparence et de sa crdibilit, et de dcider du processus d'approbation instituer au sein de cet organe. S'agissant de la composition du Bureau, les dlgus sont d'avis que l'quilibre rgional doit tre maintenu.

Hormis certaines rserves exprimes, les participants, dans leur majeure partie, s'accordent pour dire que la taille actuelle du Bureau est satisfaisante.

Notant lexistance dun accord gnral sur l'ensemble des principaux thmes du papier, le Prsident Watson accepta de rcrire son papier sur le programme de travail futur du GIEC, sur la base du rsultat des discussions. Il le ferait circuler ensuite pour les commentaires, durant quatre semaines, aprs quoi il s'attellera l'laboration d'une troisime version, sur la base des commentaires qui lui seraient parvenus. Tous les dlgus recevront cette troisime version avant la runion du GIEC prvue en septembre 2001.

Considration de la requte appelant l'laboration d'un papier technique sur les interconnexions entre le changement climatique et la diversit biologique: Ce point de l'ordre du jour fut abord le mercredi 4 avril. Le Prsident Watson mit en exergue l'invitation manant de la sixime runion de l'Organe Subsidiaire de Conseil Scientifique, Technique et Technologique (SBSTTA-6) de la Convention sur la Diversit Biologique (CDB), tenue Montral, au Canada, du 12 au 16 mars 2001, appelant le GIEC apporter sa contribution dans l'tude des interconnexions entre la diversit biologique et le changement climatique, en laborant un papier technique et en procdant l'identification des experts idoines. L'orateur nota que le GIEC a trait de ces sujets dans son Rapport Spcial sur le thme de LULUCF, ainsi que dans d'autres documents, et que ce processus serait conjoint mais conforme aux procdures du GIEC. Il indiqua que le papier technique serait probablement achev dans un an, un an et demi, mais le GIEC pourrait envisager un rapport spcial plus tendu.

Alors que les participants taient, en gnral, d'accord sur l'existence d'interconnexions entre bon nombre de conventions et d'organes environnementaux, diffrents points de vue furent exprims quant aux voies et moyens de procder en rponse la requte. Plusieurs dlgus ragirent favorablement, faisant tat des liens troits qui unissent les deux conventions et de la quantit d'informations dsormais disponibles dans le TRE et dans le rapport sur LULUCF. Un dlgu appela l'laboration d'un papier sur les possibilits offertes et une dcision finale en septembre prochain. Un autre fit remarquer qu'il est important pour le GIEC de prendre la mesure de l'opportunit d'tablir un agenda plutt que de risquer de voir d'autres organes similaires crs pour le traiter des liens entre le changement climatique et divers thmes. Un dlgu exprima son appui en faveur d'un papier technique court, mettre rapidement, sur la base du Rapport Spcial sur le thme de LULUCF et du TRE.

Quelques dlgus soulignrent que le travail requis par la CCCC doit avoir priorit, et insistrent sur le manque de ressources. D'autres souhaitrent voir la question considre comme faisant partie de la liste des options offertes pour les travaux futurs du GIEC. Un participant proposa que cette requte soit dbattue au sein du SBSTA ou de la CdP de la CCCC, et mit en garde contre un ventuel tayage politique la base d'une telle requte et contre toute tentation de transformer le rapport en une prescription listant les politiques suivre. D'autres dlgus dsapprouvrent ce point, et le Prsident indiqua que le papier doit avoir une base scientifique neutre pour pouvoir servir de plate-forme l'tablissement d'une coopration entre les domaines du changement climatique et de la diversit biologique.

Les dlgus soulignrent la ncessit de maintenir le rglement intrieur du GIEC au moment de la prise en charge des requtes. Certains affirmrent que dmontrer aux dcideurs politiques, les liens entre le changement climatique et la biodiversit, viendra signaler l'importance des mesures d'attnuation devant tre prises dans le domaine du changement climatique. Les rserves exprimes portrent sur les points de savoir si l'chelle retenue dans l'tude des cosystmes tait compatible avec celle des tudes du changement climatique, et si le traitement d'une telle requte ne risquait pas de contribuer une politisation du rle du GIEC. Des participants insistrent sur le besoin d'avoir un plan d'action permettant d'identifier les priorits.

Quelques dlgus indiqurent que le SRE, le TRE et les Rapports Spciaux dj labors par le GIEC contenaient une information adquate sur les liens entre le changement climatique et la biodiversit permettant de traiter la requte, mais le Coprsident du Groupe de Travail II, James McCarthy, fit remarquer que les renseignements fournis dans ces rapports taient tout de mme limits. Le Prsident du GIEC, Watson, souligna que le travail requis pour rpondre la requte est mineur, et suggra que les participants s'entendent sur un papier dlimitant le champ d'action. Le papier viendrait indiquer les sources partir desquelles l'information doit tre tire, et prsenter la liste des principaux auteurs recommands et des principaux coordinateurs. L'orateur ajouta que le papier sera abord la prochaine runion Plnire du GIEC.

Programme de Travail et Budget du GIEC pour l'exercice 2002-2004: Leo Meyer, Coprsident de la Cellule de Travail charge des Finances, introduisit le point de l'ordre du jour consacr au budget, le vendredi 6 avril. Il nota que la situation budgtaire actuelle tait stable et qu'un pays s'est engag accrotre de manire substantielle ses contributions. Il mentionna que l'OMM a soumis une analyse sur la question financire du GIEC, suggrant le train de mesures prendre pour l'amlioration des rapports financier et de la transparence. Il attira l'attention sur les cots levs de l'envoie postal des colis et du courrier. Il nota que le budget propos au titre de l'exercice 2002 tait encore sous sa forme provisoire et qu'il n'y avait aucun chiffre dfinitif pour la priode post-TRE, tait donn que le programme de travail n'tait pas encore boucl. Dans le dbat qui suivit, on voqua la ncessit de s'assurer que le GIEC se maintienne sur une assise financire rationnelle, et l'impratif d'tendre la plate-forme budgtaire fut soulign, en prvision d'un changement probable de la situation du financement dans le futur. Quelques participants firent part de leurs rserves concernant les incertitudes caractrisant le financement venir.

La Cellule de Travail charge des Scnarios Climatiques et des Evaluations d'Impact: Ce point de l'ordre du jour fut examin au cours de la matine du vendredi 6 avril. Le Prsident Watson introduisit le rapport de la Cellule de Travail charge des Scnarios Climatiques et des Evaluations d'Impact. La Cellule avait t tablie pour faciliter la coopration et pour promouvoir la collaboration entre les communauts charges de la modlisation climatique et de l'tude des effets. Parmi les accomplissements de la Cellule de Travail: l'entretien du Centre de Diffusion des Donnes du GIEC gr par l'Unit de Recherche Climatique, au Royaume-Uni, et le Deutsches

Klimarechenzentrum, en Allemagne; la mise disposition de matriaux d'orientation concernant l'utilisation des donnes fournies dans le cadre des scnarios pour l'valuation des effets escompts et des mesures d'adaptation; et la publication des inventaires. Le Prsident Watson donna un aperu sur les prochaines tapes de la Cellule de Travail, savoir:

  • la considration d'un choix de scnarios refltant l'opration de diverses stratgies d'attnuation;

  • l'laboration d'une synthse des connaissance disponibles concernant les rsultats des modles de circulation gnraux entre l'atmosphre et les ocans (AOGCM) et leur mise disposition des chercheurs en matire d'impacts, de manire ce que les tudes soient plus reprsentatives de la gamme complte des possibilits climatiques futures;

  • l'amlioration des tudes comparatives entre les modles rgionaux, pour s'assurer de la faisabilit de l'objectif des tudes du GIEC de dimension rgionale;

  • l'tablissement de liens avec d'autres organisations, pour l'laboration de programmes de formation concernant l'utilisation des scnarios en matire d'valuation des effets climatiques; et

  • la facilitation d'une mise jour rgulire du Centre de Diffusion des Donnes du GIEC, des matriaux d'orientation concernant l'utilisation des scnarios et, des inventaires et des tudes AOGCM, des modles rgionaux, et des valuations d'impacts.

Un dlgu souligna que le GIEC se devait de reconnatre l'importance des donnes climatiques qui doivent tre solides, fiables, homognes et assez fournies pour permettre l'laboration des scnarios.

LULUCF dans les Iventaires Nationaux des Gaz Effet de Serre, y compris les Termes de Rfrence de la Cellule de Travail en charge: Cet article de l'ordre du jour fut examin le vendredi 6 avril. Le Prsident Watson introduisit le projet de dcision concernant la manire d'avancer sur le thme de LULUCF, dans le contexte des inventaires nationaux des gaz effet de serre, produits par le bureau de la Cellule de Travail charge des Inventaires Nationaux des Gaz Effet de Serre. Aprs l'introduction de quelques modifications textuelles mineures, les dlgus acceptrent le texte de la dcision qui:

  • note la requte prcdente de l'Organe Subsidiaire de Conseil Scientifique et Technologique (SBSTA) de la CCCC adresse au GIEC concernant l'tat d'avancement des activits ayant trait l'orientation en matire de bonnes pratiques et aux incertitudes poses en matire de gestion dans le secteur LULUCF des inventaires nationaux des gaz effet de serre;

  • note que le rapport actuel concernant les Directives en matire de Bonnes Pratiques et les Incertitudes dans la Gestion des Inventaires Nationaux des Gaz Effet de Serre couvre tout les secteurs, sauf celui de LULUCF;

  • dcide de poursuivre le travail d'laboration des directives visant satisfaire les exigences des rapports d'inventaire devant tre observes par les Parties dans le cadre de la CCCC pour le domaine de LULUCF;

  • note que le GIEC prendra en ligne de compte les directives ventuelles manant de la Confrence des Parties de la CCCC;

  • requiert du bureau de la Cellule de Travail, l'organisation du calendrier des travaux; et,

  • dcide de considrer le programme de travail propos, la dix-huitime session du GIEC.

Au sujet des termes de rfrence de la Cellule de Travail charge des Inventaires Nationaux des Gaz Effet de Serre, le Prsident Watson suggra que cette dernire procde l'laboration d'un papier concis traitant, entre autres, des diverses options disponibles permettant de rpondre la question de savoir si la Cellule doit tre convertie en un nouveau groupe de travail ou si elle doit rester telle quelle; le point de savoir quelle structure doit revtir le groupe de travail ou la cellule de travail; le point de savoir quelle doit tre la focalisation de l'un ou l'autre; et le point de savoir quelle relation doit tre tablie entre ce groupe de travail ou cette cellule de travail et les autres groupes de travail disponibles, et le GIEC, d'une manire plus gnrale.

La Stratgie de Communication du GIEC: Ce point de l'ordre du jour fut examin en fin de journe, le jeudi 5 avril. Rajendra Pachauri, Prsident du Groupe Spcial sur la Stratgie en matire de Communication, prsenta un expos sur le dveloppement et l'utilisation du site du GIEC sur la toile, notant le nombre de plus en plus important de visites enregistres. L'orateur parla des sminaires et autres ateliers organiss et appela la poursuite des efforts de communication aux fins de diffuser l'information concernant les accomplissements du GIEC.

Un dlgu souhaita voir les matriaux disponibles sur le site web du GIEC, et en particulier, les RDP du TRE, traduits dans toutes les langues des Nations Unies.

Dlimitation du champ d'action du rapport spcial concernant les principales interactions entre le changement climatique et le dveloppement durable: Jeudi 5 avril, dans la soire, une proposition fut introduite, prconisant l'laboration d'un rapport spcial traitant des principaux liens existant entre le changement climatique et le dveloppement durable, de mme qu'une proposition appelant une dlimitation du champ d'action / runion d'experts consacre la prparation du terrain pour un tel rapport. Ce dernier viendrait, entre autres, prciser les critres du dveloppement durable par rapport au changement climatique, et considrer les effets sur la pauvret et sur l'quit, ainsi que les implications exerces sur une base rgionale.

Le dbat autour de la proposition eut lieu au cours de la matine du vendredi 6 avril. Le Prsident Watson demanda aux participants de prsenter leurs commentaires concernant le point de savoir si le GIEC doit approuver la tenue d'une runion consacre la dlimitation de la porte de ce rapport avant sa dix-huitime session prvue en septembre prochain, au cours de laquelle la dcision concernant l'laboration de ce rapport pourrait tre prise.

Plusieurs dlgus exprimrent leur appui en faveur du rapport spcial propos et d'une runion consacre la dlimitation de sa porte. Quelques-uns parmi eux soulignrent que les questions de dveloppement durable et d'quit n'taient pas traites de manire suffisamment exhaustive dans le TRE, et accueillirent favorablement l'ide d'efforts additionnels en faveur de ces sujets. Ils soulignrent aussi que le changement climatique et le dveloppement durable avaient besoin d'tre intgrs dans les politiques nationales, et que ce point pouvait tre soutenu dans le rapport spcial propos. Un certain nombre de dlgus notrent qu'une focalisation sur le dveloppement durable serait opportune, compte tenu de la tenue prochaine du Sommet Mondial du Dveloppement Durable, Johannesburg, en Afrique du Sud, en 2002. Un dlgu appela une focalisation sur les aspects sociaux du dveloppement durable, et mit en garde contre le risque de rendre ce rapport empreint de connotations politiques, soulignant la ncessit d'en respecter le caractre scientifique. Quelques dlgus mirent l'accent sur l'impratif d'inclure dans le processus des reprsentants de toutes les rgions gographiques. Un participant nota que, nonobstant le nombre de travaux en cours sur le dveloppement durable, la focalisation y est, en gnral, loin d'tre sur le rapport avec le changement climatique.

Certains dlgus firent part de leurs rserves concernant le fait que cette question soit aborde avant l'examen du programme de travail et des priorits du GIEC. D'autres participants mirent en garde contre le risque de voir le rapport propos avoir un champ d'action trop tendu et plaidrent pour une approche focalise. Plusieurs intervenants attirrent l'attention sur les exigences financires, et requirent un certain dlai pour la tenue de consultations nationales.

Notant que la majorit des dlgus taient favorable la tenue d'une runion consacre la dlimitation du champ d'action du rapport spcial, le Prsident Watson proposa de faire avancer le travail concernant ce point et d'laborer un papier renfermant les diffrentes options devant tre mises la disposition des membres du GIEC, quatre semaines avant la session de septembre. La focalisation serait sur la dimension environnementale et non sur la dimension politique de la question, et le travail doit tre assorti d'une tude sur les travaux similaires en cours. Un calendrier et une tude des implications budgtaires doivent tre galement prvus, et la runion doit s'assurer d'une bonne reprsentation rgionale. Le Groupe approuva cette proposition.

Les principaux domaines prioritaires des futurs travaux du GIEC: Un dbat d'une heure et demie fut tenu sur ce sujet, le vendredi 6 avril. Le Prsident Watson requit des participants le prsenter les principaux domaines devant constituer les priorits des travaux futurs du GIEC, soulignant que ces domaines doivent compter parmi ceux dans lesquels le GIEC serait en mesure de stimuler la recherche au sein de la communaut acadmique, compte tenu du fait qu'il ne mne pas lui-mme des recherches. L'orateur suggra que ces lments critiques taient susceptibles de devenir autant de composantes cruciales pour la prochaine valuation exhaustive, ou l'objet de rapports spciaux venir. Les dlgus suggrrent que le GIEC traite des questions / tches suivantes:

  • une tude conomique des dgts dcoulant du changement climatique et du cot des mesures ncessaires leur prvention;

  • la dtermination du degr partir duquel les niveaux de concentration des gaz effet de serre deviennent "dangereux;"

  • la dtermination des lments importants et des seuils critiques du systme climatique;

  • la commande d'une recherche sur le cycle de vie du carbone, et notamment les rles ngatifs et positifs du dioxyde de carbone dans la biosphre et dans le systme climatique;

  • l'tude de la corrlation entre les donnes thoriques et celles exprimentales relatives la surface du globe;

  • l'tude des liens entre le changement climatique et le dveloppement durable et la biodiversit;

  • l'tude des phnomnes climatiques de courte porte et des liens potentiels avec le changement climatique;

  • l'examen des liens entre le changement climatique et les manifestations mtorologiques extrmes, comme El Nio, les moussons et les cyclones tropicaux;

  • l'tude comparative du cot de l'action par rapport celui de l'inaction;

  • la documentation des vnements lis au changement climatique et des effets prouvs ce jour ainsi que de la dtection des volutions climatiques;

  • l'laboration de mthodologies pour la dtermination des scnarios probables en matire d'mission et l'valuation conomique de ces scnarios;

  • l'laboration d'tudes de vulnrabilit et d'adaptation et l'identification des stratgies d'adaptation;

  • une focalisation sur les implications au niveau rgional et l'amlioration de la sensibilit des modles climatiques au niveau rgional;

  • l'tude de l'impact des mesures d'attnuation sur les pays en dveloppement et du cot de ces mesures d'attnuation; et

  • l'examen des exigences en matire d'information et des possibilits d'harmoniser les donnes, en particulier celles provenant et utilises dans le Sud.

Le Prsident Watson indiqua qu'il procdera l'laboration d'une synthse des lments et leur rattachement ce qui avait t prsent par rapport ces questions dans le TRE et dans le Rapport de Synthse. Les rsultats seraient soumis aux participants pour commentaires, pendant quatre semaines.

L'Interaction entre le GIEC et la CCCC: Prsentant un rapport sur les conclusions de la session du groupe de Travail conjoint GIEC/ CCCC, le Prsident Watson nota que plusieurs questions prsentant un intrt pour le GIEC ont t identifies dont certaines ncessitent des contributions de la part des membres.

Ces questions englobent: le fait que les Secrtariats de la CCCC et de la CDB aient form une liaison pour travailler en troite collaboration sur les thses interconnects; le fait que la CCCC ait requis du Groupe de Travail II, la nomination d'un certains nombre d'experts qui seront invits prendre part un atelier sur les effets exercs et les mesures d'adaptation; et le fait que la CCCC ait requis de certains experts, leur participation dans un atelier sur la Proposition Brsilienne prconisant des objectifs diffrentis en matire de rduction d'missions, calculs en fonction de l'impact des missions historiques des Parties sur l'lvation de la temprature. Une dlgation demanda si les produits publis du TRE seraient disponibles avant la session de reprise de la CdP-6 de la CCCC, et le Prsident Watson

Confirma qu'ils le seront vraisemblablement, tout comme les SDP et les Synthses Techniques, qui seront diffuses dans toutes les langues des Nations Unies.

Le Prsident Watson nota que le GIEC a t requis de prsenter un bref expos au dbut de la session de reprise de la CdP-6, et qu'il organisera des manifestations, en marge de cette confrence, sur les principales conclusions du TRE. Le GIEC prsentera un expos formel sur le Rapport de Synthse au cours de la session du SBSTA, la CdP-7.

LES THEMES AUTRES QUE CELUI DU RAPPORT DE SYNTHESE, AYANT TRAIT A LA DIX-HUITIEME SESSION

Ce point de l'ordre du jour fut abord brivement dans l'aprs-midi du vendredi 6 avril. Les participants examinrent les voies et moyens de traiter de diffrentes autres questions au cours de la prochaine dix-huitime session, consacre l'approbation et l'adoption du Rapport de Synthse. Plusieurs dlgus commentrent qu'il n'y aura pas assez de temps, durant les six jours prvus de la runion, pour parvenir conclure les dcisions cls qui ont t examines durant la prsente session, et pour procder l'approbation du papier concernant la requte manant de la CDB appelant l'laboration d'un papier technique sur les liens entre la diversit biologique et le changement climatique. Parmi d'autres points ncessitant d'tre abords: un papier portant sur le rle futur de la Cellule de Travail charge des Inventaires Nationaux des Gaz Effet de Serre, le budget, et les activits prvues dans le cadre de LULUCF.

QUESTIONS DIVERSES ET CLOTURE DE LA SESSION

Au cours de la sance Plnire de l'aprs-midi du vendredi 6 avril, le reprsentant du Secrtariat de la Convention sur l'Ozone prsenta des exemples probants en matire de coopration entre le groupe charg des tudes scientifiques concernant l'ozone et le GIEC, et encouragea la poursuite de cette collaboration.

Le Prsident Watson introduisit l'Evaluation Ecosystmique du Millnaire prvue en soutien des conventions sur la diversit biologique, sur la lutte contre la dsertification et celle de Ramsar sur les Zones Humides. Il prcisa que l'Evaluation serait lance vers la mi-avril 2001. Il indiqua qu'il tiendra les membres du GIEC informs des dveloppements qui surviendraient dans ce programme, et souligna que des liens existaient entre ce programme et le travail du GIEC.

En conclusion, le Prsident Watson passa en revue les actions de suivi de la runion du GIEC, nota les dates et lieu de la dix-huitime session, et dclara attendre avec impatience les suggestions concernant la dix-neuvime session. Il nota que le procs verbal de la dix-septime session serait approuv la runion de septembre prochain. Remerciant les participants, il cltura la runion 16h45.

A SUIVRE

CONFERENCE SUR L'EQUITE ET LE CHANGEMENT CLIMATIQUE DE LA PLANETE: Cette confrence internationale aura lieu les 17 et 18 avril 2001, Washington, DC. Elle est organise par le Pew Center on Global Climate Change. La runion examinera les actions "justes et raisonnables" devant tre entreprises par tous les pays dans le cadre du traitement du changement climatique, ainsi que la manire dont les questions de comptitivit, de croissance conomique et d'thiques ont un rapport avec ce dbat. Pour de plus amples renseignements, contacter: Christie Jorge Santelises; tel: +1-703-516-4146; fax: +1-703-841-1422; e-mail: jorgec@pewclimate.org; Internet: http://www.pewclimate.org/events

SECOND SYMPOSIUM INTERNATIONAL SUR LA COMBINAISON CHALEUR/ ENERGIE ELECRIQUE: Cette runion se tiendra les 9 et 10 mai 2001, Amsterdam, aux Pays-Bas. Pour plus d'informations, contacter: Quirine Boellaard, tel: +31-20-549-1212; e-mail: q.heerkens@rai.nl; Internet: http://www.2ndCHPsymposium.com

LES MECANISMES DE KYOTO: LES OPPORTUNITES EMERGEANTES: Ce forum prvu les 10 et 11 mai 2001, Hong Kong, examinera les opportunits offertes pour le monde des affaires et les risques poss l'entreprise l'heure o les pays avancent vers un accord final dans le cadre de la Confrence des Parties de la CCCC. De nombreuses entreprises donneront un aperu sur les structures du march des changes des droits d'missions et donneront une ide sur les initiatives du monde des affaires dans la promotion de l'change des droits d'missions. Des officiels gouvernementaux de l'Inde et de la Chine examineront les opportunits d'investissement offertes dans le cadre des mcanismes de Kyoto. Des tudes de cas sur les projets MDP mens en Malaisie et en Indonsie permettront de passer en revue des questions d'ordre juridique, financier et d'audit. Pour plus de dtails, contacter: Centre for Management Technology, Christina Lu Jialing; tel: +65-346-9132; fax: +65-345-5928; e-mail: christina@cmtsp.com.sg; Internet: http://www.cmtevents.com

SYMPOSIUM INTERNATIONAL SUR LE CHANGEMENT CLIMATIQUE ET LA VARIABILITE EN EUROPE DU NORD: Cette runion est prvue Turku, en Finlande, du 6 au 8 juin 2001. Pour plus d'informations, contacter: Mia Rnk, University of Turku, Finland; tel: +358-2-333-6009; fax: +358-2-333-5730; Internet: http:// figare.utu.fi/events/CLIC/index.html

SESSION DE REPRISE DE LA CdP-6 DE LA CCCC: La session de reprise de la CdP-6 de la Convention-Cadre sur le Changement Climatique (telle que dcrite dans la dcision FCCC/CP/2000/ L.3 de la CdP-6) se droulera du 16 au 27 juillet 2001, Bonn, en Allemagne. Pour d'autres dtails, contacter: the UNFCCC Secretariat; tel: +49-228-815-1000; fax: +49-228-815-1999; e-mail: secretariat@unfccc.int; Internet: http://www.unfccc.int

21EME SESSION DU GROUPE DE TRAVAIL DES PARTIES SIGNATAIRES DU TRAITE DE MONTREAL: Cette runion est programme du 24 au 26 juillet 2001, Montral, au Canada. Pour plus d'informations, contacter: Ozone Secretariat; tel: +254-2-62-1234; fax: +254-2-62-3601; e-mail: ozoneinfo@unep.org; Internet: http://www.unep.org/ozone

18EME SESSION DE LA PLENIERE DU GIEC: Cette runion aura lieu du 24 au 29 septembre 2001, Londres, au Royaume-Uni. L'objectif en est de procder l'adoption/approbation du Rapport de Synthse. Pour d'autres renseignements, contacter: Renate Christ, IPCC Secretariat, tel: +41-22-730-8574; fax: +41-22-730-8025; e-mail: christ_r@gateway.wmo.ch; Internet: http://www.ipcc.ch/activity/master-sch.html

13EME REUNION DES PARTIES SIGNATAIRES DU TRAITE DE MONTREAL: La RdP-13 est prvue Colombo, au Sri Lanka, du 15 au 19 octobre 2001. Pour de plus amples dtails, contacter: Ozone Secretariat; tel: +254-2-62-1234; fax: +254-2-62-3601; e-mail: ozoneinfo@unep.org; Internet: http://www.unep.org/ozone

7EME CONFERENCE DES PARTIES SIGNATAIRES DE LA CONVENTION-CADRE SUR LE CHANGEMENT CLIMATIQUE: La CdP-7 se droulera du 29octobre au 9 novembre 2001, Marrakech, au Maroc. Pour plus d'informations, contacter: UNFCCC Secretariat; tel: +49-228-815-1000; fax: +49-228-815-1999; e-mail: secretariat@unfccc.int; Internet: http://www.unfccc.int

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