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Daily report for 1 February 2002

EVALUATION DES PROGRES REALISES DANS LA MISE EN APPLICATION DU PLAN D'ACTION 21: Le Prsident Emil Salim (Indonsie) ouvrit la sance du matin, durant laquelle les prsentations des dlgus devaient se focaliser, d'une manire gnrale, sur les domaines d'action possibles pour le SMDD.

L'EQUATEUR appela: un transfert des technologies cologiquement rationnelles (TER); la reconnaissance des potentialits de l'cotourisme; et la reconnaissance de la valeur du Mcanisme pour un Dveloppement Propre. La REPUBLIQUE TCHEQUE nota: la gouvernance et l'architecture institutionnelle; les partenariats avec les principaux groupes sociaux; et l'ducation en matire de dveloppement durable. Le reprsentant des PHILIPPINES plaida pour: la mise en place d'un commerce international et d'un rgime d'investissement; une bonne gouvernance et des rformes institutionnelles; l'allgement de la dette; et la mise au point et le transfert des TER. Le BANGLADESH appuya l'tablissement d'une coopration pour la paix et la scurit, le transfert des TER, l'attnuation des changements climatiques, et l'affectation de ressources financires pour la mise en application. La BIELORUSSIE donna un aperu sur son plan d'action national et sur ses efforts visant dpasser les squelles de la catastrophe de Tchernobyl.

Au nom de l'ALLIANCE DES PETITS ETATS INSULAIRES (AOSIS), Samoa plaida pour l'inclusion des ocans, des littoraux et des les, et de la ncessit de traiter le problme de la vulnrabilit des les aux changements climatiques, exhortant les pays industrialiss reconnatre leurs responsabilits et entreprendre une action. La FINLANDE, au nom du CONSEIL ARCTIQUE: fit part de ses proccupations concernant la contamination des denres alimentaires traditionnelles des Peuples Indignes; appela une entre en vigueur rapide de la Convention de Stockholm; et dcrivit les effets des changements climatiques sur la rgion.

Raffirmant l'engagement en faveur du Plan d'Action 21 et du Programme d'Action de la Barbade, la GRENADE, au nom de la COMMUNAUTE DES CARABES, mit en exergue l'tablissement d'un fonds pour l'attnuation des effets des catastrophes naturelles et la rhabilitation, et apporta son appui au programme de gestion des pches rgionales. La LITUANIE indiqua qu'une priorit devait tre accorde l'investissement dans la prvention de la pollution, dans les sources d'nergie et combustibles propres, et dans les TER. Le KENYA mit l'accent sur l'impratif d'tablir un lien entre le SMDD et les processus de la Confrence Internationale sur le Financement du Dveloppement, et proposa d'utiliser le FEM pour le financement des plans d'action nationaux de lutte contre la dsertification. La COLOMBIE encouragea la promotion de rcoltes alternatives pour la scurit alimentaire, la reconnaissance et le renforcement du rle des communauts locales et des Peuples Indignes, et l'ducation en matire de dveloppement durable.

Le dlgu des ETATS-UNIS nota l'importance des systmes de rgulation quitables, de la transparence et du rgne de la loi pour l'investissement, mit en exergue la valeur de la gouvernance intrieure, et encouragea la formation de coalitions des pays qui souhaitent cela. La BANQUE MONDIALE parla de sa focalisation sur la rduction de la pauvret, et mit en relief: l'intgration; les augmentations intervenues dans l'APD; l'aplanissement des barrires commerciales; et le besoin de reconstituer le fonds du FEM en 2002. La NORVEGE proposa que les liens entre sant environnementale et pauvret soient traits au cours du Sommet et que l'ordre du jour mondial concernant la question des produits chimique soit pouss de l'avant. La THALANDE dcrivit ses initiatives nationales en matire de dveloppement durable, telles que celles de l'utilisation des combustibles propres, de la fourniture de l'eau potable salubre, et de l'accroissement du nombre des zones protges.

La FEDERATION DE RUSSIE suggra que le Sommet aborde: la question des cots du soutien ncessaires aux cosystmes bnfiques la plante; le problme de la dette extrieure; et les avantages pouvant tre tirs des ressources du secteur priv. L'ALGERIE souligna le besoin d'une prosprit partage, d'une nouvelle perspective pour l'interdpendance et d'une meilleure prise de conscience des ingalits, et appela un renforcement des accords environnementaux multilatraux et de l'accs l'eau salubre. L'AFRIQUE DU SUD nota que la mondialisation a exclu bon nombre de pays en dveloppement, et appela: l'accs l'eau salubre et la sant; l'alphabtisation universelle; des modes de production et de consommation durable; de nouveaux partenariats rgionaux innovants; et une gouvernance efficace.

La FONDATION DES NATIONS UNIES fit part de son engagement poursuivre la mise en place de projets de partenariat public-priv avec le systme des Nations Unies, et se concentrer sur le complexe nergie, changements climatiques et pauvret, dans la prparation du SMDD. La ROUMANIE apporta son appui au "Contrat Mondial," l'intgration des proccupations conomiques et sociales et de leur lien avec la pauvret, et indiqua qu'elle entendait continuer de promouvoir la coopration rgionale en Europe Centrale et de l'Est. L'EX-REPUBLIQUE YOUGOSLAVE DE MACEDOINE se focalisa sur les problmes des pays en transition conomique (PTE), en particulier, dans les domaines des changements climatiques, du financement et du commerce, et de la dette extrieure. Le BRESIL mit en relief le caractre crucial du traitement du problme des changements climatiques et de l'entre en vigueur du Protocole de Kyoto, et suggra d'apprhender les questions de financement et de transfert des technologies comme tant des domaines intersectoriels importants. Le dlgu de SAINTE LUCIE appela des arrangements institutionnels avec l'OMC sur la mise en application des accords commerciaux exerant un impact sur le dveloppement durable, un doublement des flux de l'APD, un suivi de la contribution du monde des affaires, et la rintgration d'une unit charge du suivi des compagnies transnationales dans le Secrtariat des Nations Unies. Le CENTRE INTERNATIONAL DU GENIE GENETIQUE ET DE LA BIOTECHNOLOGIE souligna l'objectif du renforcement des capacits des pays en dveloppement dans le domaine de l'utilisation durable de la biodiversit et de la biotechnologie.

Les domaines prioritaires du BOTSWANA pour le SMDD comprennent: l'radication de la pauvret; des financements concrets, prvisibles et inscrits dans des calendriers prcis pour la lutte contre la scheresse et la dsertification; le renforcement des capacits; la lutte contre le HIV/SIDA; des ressources nouvelles et supplmentaires pour les pays en dveloppement; le transfert des TER des termes favorables; et, avec la TUNISIE, un soutien en faveur du Nouveau Partenariat pour le Dveloppement Africain (NEPAD). La TUNISIE mit galement l'accent sur la lutte contre la pauvret et l'exclusion sociale, la matrise de la croissance dmographique et le changement des modes de production et de consommation. TUVALU appela: l'insertion d'un quatrime pilier du dveloppement durable couvrant sa dimension humaine, spirituelle et culturelle; l'inclusion des thmes des ocans et des littoraux; et, avec TRINITE ET TOBAGO, dplora que le travail accompli par les PEID ne soit pas reflt de manire adquate dans le Rapport du Secrtaire Gnral. TRINITE ET TOBAGO nota les effets de la pandmie du HIV/SIDA sur la rgion des Carabes. La MALAISIE apporta son appui la mise en place des partenariats et appela l'laboration d'une stratgie globale pour l'radication de la pauvret, au renouvellement du contrat mondial, l'amlioration de l'architecture du dveloppement durable, et une volont politique pour la mobilisation des ressources.

Le BHUTAN, avec la SUISSE et le NEPAL, attira l'attention sur l'importance du dveloppement des cosystmes montagneux. La REPUBLIQUE DE COREE parla du transfert des technologies et mit en exergue les approches rgionales en matire de dveloppement durable. La MONGOLIE appela au renforcement des arrangements institutionnels au sein du systme des Nations Unies, la mise disposition d'une aide pour l'tablissement de conseils locaux et nationaux pour le dveloppement durable, et la dsignation de la dsertification et de la dgradation des sols comme points de focalisation du SMDD. Le PAKISTAN appela l'inversion de la mondialisation rampante et l'radication "du poison de la pauvret," et mit en exergue la paix et la stabilit comme lments indispensables au dveloppement.

La CHINE proposa: l'adoption d'un plan d'action concret; l'adhsion aux Principes de Rio; la revitalisation des partenariats globaux; et l'amlioration de la mise en application. Les actions prioritaires d'ISRAL comprennent l'ducation formelle et informelle des jeunes et la considration des media et des industries publicitaires comme moteur de la demande en matire de production et de consommation. FIDJI encouragea le SMDD appeler une valuation dcennale du Programme d'Action de la Barbade pour les PEID, et proposa l'inclusion des thmes des ocans et des les, du tourisme, de la sant, des "ICT", de la vulnrabilit, et des ressources financires. CHYPRE apporta son soutien l'ide de faire du "Contrat Mondial," le cadre conceptuel du SMDD et encouragea le traitement des dfis poss par le HIV/SIDA, les "ICT" et la mondialisation.

Notant que ce sont les exportateurs des produits manufacturs des pays en dveloppement qui ont le plus bnfici de la libralisation du commerce international, l'ONUDI appela des programmes et projets de coopration technique, et s'engagea travailler sur le transfert des technologies, la question d'nergie et la gestion des dchets solides. L'UNAIDS mit en exergue les partenariats, la durabilit multi-sectorielle, l'allgement de la dette et la mise en place de stratgies de lutte contre le HIV/SIDA.

L'UNIVERSITE DES NATIONS UNIES fit tat de son implication dans l'Evaluation Ecosystmique du Millnaire et de la ncessit d'une cohrence entre les rgles de l'OMC et les diffrents accords environnementaux. La CROATIE nota les dfis auxquels se trouvent confronts les PTE et identifia la question des changements climatiques comme tant un problme environnemental urgent. L'UNICEF mit l'accent sur la survie, la croissance et le dveloppement de l'enfant, et souligna l'impratif de faire avancer l'galit des sexes et l'approvisionnement en eau salubre.

Le NIGERIA parla des prparatifs du Sommet, l'chelle locale, qualifia les thmes de la gestion des ocans et de la lutte contre la dsertification de thmes cls, raffirma l'radication de la pauvret comme condition pralable pour le dveloppement durable, et appela une claire identification du rle du PNUE dans la gouvernance du dveloppement durable. Faisant part de son espoir de voir le Protocole de Kyoto entrer en vigueur avant le Sommet, le PEROU mit l'accent sur l'importance des cosystmes montagneux. Le MOZAMBIQUE affirma que le monde, loin de s'tre vraiment engag sur la voie du dveloppement durable, est caractris par la pauvret, le sous-dveloppement, les ingalits, la pollution, le rchauffement de la plante et les catastrophes naturelles. BELIZE mit en exergue le dveloppement des micro-enterprises, le financement et le renforcement des capacits, et dcrivit les dfis poss par les catastrophes naturelles. La JAMAQUE parla de l'incidence conomique, environnementale et sociale de l'exode rural.

La BARBADE identifia entre autres thmes cls mritant de constituer le point focal du SMDD: la vulnrabilit des PEID aux catastrophes naturelles; le HIV/SIDA; la dpendance de l'industrie du tourisme sur l'environnement naturel; et les ocans, les littoraux et les les, et le Programme d'Action de la Barbade. L'OMC plaida pour la libralisation du commerce pour rsoudre la "pollution que constitue la pauvret" et pour le besoin de faire en sorte que les politiques commerciales et environnementales soient aptes s'apporter un soutien mutuel. L'UNESCO dclara prioritaire, le thme de l'ducation pour tous, et appela les gens partout devenir des agents du changement et modifier leur comportement et style de vie.

Le MAROC parla des pnuries d'nergie et des dfis environnementaux poss dans les domaines de l'eau, et appela la mise en place d'une gestion et de partenariats efficaces. L'ARABIE SAOUDITE donna un aperu sur les rformes financires entreprises pour la promotion de la stabilit conomique. Souhaitant voir les PTE bnficier d'une attention particulire, la MOLDAVIE dclara que les cosystmes y sont menacs par les pratiques conomiques non durables. Le NEPAL mit en garde que la pauvret et la dgradation environnementale seront pires pour les gnrations venir, et dcrivit les avantages de son programme forestier. L'ORGANISATION MARITIME INTERNATIONALE souligna l'importance d'avoir des ocans propres et une pche internationale plus sre, notant que la pollution marine provenant des navires a t rduite depuis Rio et que des efforts sont en cours pour la rduction des effets nocifs des eaux de ballast. Le HONDURAS nota que le Rapport du Secrtaire Gnral ne tenait pas compte de l'Alliance des Pays de l'Amrique Centrale pour le Dveloppement Durable, et suggra un renforcement du rle des conseils nationaux pour le dveloppement durable.

La BOLIVIE suggra la conduite d'une valuation de la mise en application globale, le traitement des catastrophes naturelle, la dcentralisation et l'tablissement de partenariats au niveau communautaire. Le SURINAM proposa la dtermination des objectifs de dveloppement durable, et une focalisation sur les questions de pauvret, des forts, des Peuples Indignes et de l'cotourisme. Le KIRGHIZSTAN mit l'accent sur le dveloppement durable des zones montagneuses, ainsi que sur le besoin d'apporter une assistance aux PTE. L'UKRAINE suggra l'utilisation de mthodologies scientifiques dans l'tude du dveloppement durable, l'adoption de nouvelles approches de gestion pour les politiques gouvernementales, et la promotion de partenariats efficaces. Le BURUNDI proposa que le SMDD se focalise sur l'laboration d'une approche intgre pour les questions de dveloppement durable, de pauvret, de rsolution des conflits et du HIV/SIDA et, avec la TUNISIE, sur l'opportunit de crer un fonds de solidarit mondial. La POLOGNE proposa un renforcement de la mise en application du Plan d'Action 21, y compris travers la mise en place de rgimes de mise en conformit aux obligations, l'tablissement d'une cour spcialise en matire de dveloppement durable et l'utilisation de l'exprience des personnes ges dans la promotion du dveloppement durable.

NDLR: La couverture du BNT s'est termine 21h, mais la sance s'est poursuivie jusque tard dans la nuit.

DANS LES COULOIRS

Les couloirs ont connu une certaine activit tout au long de la semaine, les diffrents groupes rgionaux et autres comits ayant eu travailler en continu pour faire avancer leurs sujets de prdilection. Le G-77/Chine a fait savoir qu'il a entam, lundi 28 janvier, un travail d'laboration des descriptifs thmatiques prliminaires orients vers l'action, susceptibles de servir de plate-forme aux discussions interactives devant commencer lundi 4 fvrier. Proccups par la question de la gouvernance en matire de dveloppement durable, certains membres du Groupe JUSCANZ ont entam l'laboration d'un texte sur le thme de la gouvernance intrieure, avec un accent sur les cadres de rgulation. Les PEID se sont dclars proccups par les thmes des ocans et des les, et l'UE a travaill pour amener les quelques hsitants parmi les pays en dveloppement apporter leur appui au thme des partenariats. La liste initiale des domaines d'action possibles labore par le Prsident du PrepCom, qui sera communique dans la soire du dimanche 3 fvrier dterminera probablement la direction de ces consultations

A SUIVRE AUJOURD'HUI

SEANCES DE DIALOGUE INTERACTIF: Deux dbats interactifs parallles se drouleront lors des sances du matin et de l'aprs-midi dans les Salles de Confrence 1 et 4 pour le recueil des commentaires sur la liste des thmes labors au cours du week-end par le Prsident du PrepCom et qui englobera les propositions d'action et les thmes cls prsents par les dlgations durant les discussions qui ont eu lieu tout au long de cette premire semaine. La liste devant tre examine par chacun des Groupes de Discussion reste encore dterminer. Cherchez vous procurer, dimanche 3 fvrier, partir de 17h, la liste qui sera mise disposition dans le bureau 2224 de l'immeuble de l'UN-DC-2 ou sur le site www.johannesburgsummit.org.

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