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Daily report for 7 February 2002

Le matin, les dlgus se sont runis en sance Plnire, pour entendre les prsentations de l'Indonsie et de l'Afrique du Sud au sujet des prparatifs du PrepCom IV et du Sommet de Johannesburg. Le thme de la gouvernance pour le dveloppement durable a t abord, l'aprs-midi, au cours d'une consultation informelle, concluant ainsi l'examen de la Liste des Questions et des Propositions pour Discussion, labore par le Prsident.

LA PLENIERE

Le Vice-prsident Kiyotaka Akasaka (Japon) invita l'Indonsie et l'Afrique du Sud faire leurs prsentations sur les arrangements concernant le PrepCom IV et le Sommet.

La dlgation indonsienne prsenta une vido sur les prparatifs du PrepCom IV qui doit se tenir au Palais des Congrs de Jakarta, du 27 mai au 7 juin 2002, en faisant noter: que de plus amples renseignements concernant la logistique sont disponibles sur leur site web: www.pc-wssd.com; et que compte tenu du fait que le 5 juin est le rendez-vous de la Journe Mondiale de l'Environnement, une exposition sera organise en marge de la runion du 4 au 7 juin.

La dlgation de l'Afrique du Sud fit un expos sur les prparatifs et la logistique du SMDD, donnant des dtails sur les divers vnements officiels et autres qui y sont prvus, ainsi que sur les activits sociales et culturelles qui seront organises pour l'occasion Johannesburg. L'orateur nota la signification de la manifestation "berceau de l'humanit" prvue en l'honneur des dirigeants invits qui, " l'aube de ce nouveau sicle," se retrouveront rassembls dans un site archologique. Il donna galement des indications sur les services qui seront mis disposition des dlgations des Nations Unies et des ONG participantes, et sur les opportunits qui seront offertes pour l'interaction durant le Sommet. Des informations supplmentaires sont disponibles sur: www.joburgsummit2002.com.

LES CONSULTATIONS INFORMELLES

Les Vices-prsidents du PrepCom, Lars-Gran Engfeldt (Sude) et Ositadinma Anaedu (Nigeria) coprsidrent la consultation informelle, de composition non limite, sur le thme de la gouvernance pour le dveloppement durable, dont les travaux devaient tre mens sur la plate-forme du papier officieux qui avait t circul jeudi 31 janvier et qui renfermait les questions devant guider la discussion. La "section officieuse" consacre au thme de la gouvernance dans la Liste des Questions et des Propositions pour Discussion du Prsident du PreCom Salim fut galement examine durant la session. Le Coprsident Engfeldt ouvrit la sance et introduisit les orateurs qui tour tour devaient parler de leurs expriences dans le domaine des rformes institutionnelles.

Sarbuland Khan, Directeur, ECOSOC Affairs and Coordination Division, DESA, parla des rformes au sein de l'ECOSOC, attirant l'attention sur les thmes rcurrents du processus, tels que ceux de la mobilisation des ressources et de la concrtisation de rsultats tous les niveaux. L'orateur qualifia l'ECOSOC de centre pivot o la dimension rgionale peut tre intgre travers la promotion de la cohrence entre les Nations Unies, les institutions financires internationales et l'OMC. Alvaro Umaa, Director, Environment and Sustainable Development Group, PNUD, identifia les problmes rencontrs dans l'intgration des trois piliers constitutifs du dveloppement durable, tels que la fragmentation des approches sectorielles et la compartimentalisation des agences qui sont en concurrence, au lieu d'tre en coopration.

Adnan Amin, Directeur, Bureau new yorkais du PNUE, dcrivit l'volution du PNUE et de son processus de Gouvernance Environnementale Internationale, et parla du document devant tre ngoci la Septime Session Extraordinaire du Conseil d'Administration/Forum Mondial des Ministres de l'Environnement, prvue Carthagne, en Colombie. Qazi Shaukat Fareed, Directeur, Office of Interagency Affairs, donna un aperu sur la rforme de la Commission Administrative charge de la Coordination (CAC), identifiant les dfis relever dans les processus de restructuration institutionnelle.

En rponse aux prsentations, le CANADA fit remarquer que l'ECOSOC n'avait fourni ni coordination ni intgration dans le cadre du travail de la CDD. Le dlgu fit galement part de ses rserves concernant le risque de voir l'approche ad hoc s'avrer incapable de s'assurer des ressources ou des engagements. Le KENYA souhaita tre difi sur les rsultats envisags pour les processus de Gouvernance Internationale pour l'Environnement et pour le Dveloppement Durable. La BOLIVIE souhaita des claircissements sur les liens entre le PNUE et l'OMC et sur les vues du PNUE sur la question de la gouvernance pour le dveloppement durable. L'EGYPTE souhaita en savoir davantage quant la manire dont les trois piliers du dveloppement durable pouvaient tre intgrs l'ECOSOC, compte tenu en particulier, du fait que les institutions de Bretton Woods oprent de manire distante des Nations Unies

L'ECOSOC mit en exergue ses contributions au programme de travail pluriannuel de la CDD et nota l'opportunit d'amliorer la cohrence travers les dispositions de la Confrence Internationale sur le Financement du Dveloppement (FdD) concernant les institutions de Bretton Woods. Le Bureau des Affaires Inter-agences nota que les responsables des agences prfraient des mises en rseaux dynamiques et souples, et que des occasions sont offertes pour l'apport de contributions de fond au systme d'change d'information du Bureau. Le PNUE ritra les rsultats anticips du processus de Gouvernance Environnementale Internationale, affirma que le dfi pos au SMDD consiste savoir comment intgrer l'quation de la Gouvernance Environnementale Internationale dans le processus du Sommet, et attira l'attention sur le travail accompli par le PNUE sur la question commerce et environnement avec la CNUCED, et sur son Mmorandum d'Entente avec l'OMC concernant les conflits potentiels futurs dans ce domaine.

Le Coprsident Anaedu invita les participants prsenter leurs commentaires sur la soumission informelle du Coprsident, des questions ayant trait la gouvernance pour le dveloppement durable, et signala que les Coprsidents n'taient pas responsables de l'additif portant sur la "section officieuse" consacre au thme de la gouvernance, qui se trouvait annex la Liste des Questions et des Propositions pour Discussion.

Au cours du dbat qui suivit, l'Argentine, au nom du G-77/CHINE, fit part du souhait du groupe de ne pas commenter la "section officieuse," prfrant plutt l'insertion dans le Rapport du Prsident, d'une rfrence aux consultations informelles inities par les Vice-prsidents, et souligna la ncessit de dterminer les objectifs avant l'approche. L'orateur mit galement en relief: les liens institutionnels au niveau international; le rle potentiel et non encore ralis des commissions rgionales; l'ventuelle implication des reprsentations du PNUD dans les stratgies de dveloppement durable; et l'laboration des principes gnraux devant rgir la gouvernance l'chelle nationale. Il indiqua que la proposition appelant la mise en place d'une cour internationale pour le dveloppement durable avait de profondes implications, et que la bonne gouvernance n'tait pas un pilier reconnu de dveloppement durable. L'ESPAGNE, au nom de l'UE, apporta son appui la proposition de tenir des discussions sur la gouvernance pour le dveloppement durable et encouragea la considration: de la gouvernance aux niveaux national, rgional et international; des instruments ncessaires l'valuation des propositions et de l'excution des mesures prises, tous les niveaux; des conclusions de la FdD et des mesures de renforcement du suivi du SMDD; du rle des commissions rgionales; et des instruments ncessaire au soutien du renforcement des capacits et de l'assistance technique dans le domaine de la gouvernance au niveau national.

La NORVEGE encouragea: le renforcement des institutions disponibles et l'amlioration de la manire dont elles travaillent sparment et ensemble; l'identification des domaines de focalisation de la gouvernance pour le dveloppement durable; et le renforcement des capacits en matire de gouvernance nationale dans les pays en dveloppement. La POLOGNE proposa la considration: de la gouvernance locale et sous-rgionale; de la coopration bilatrale; de la coordination entre les agence des Nations Unies; et de l'laboration d'un code de dveloppement durable. La SUISSE appela l'extension de l'implication des parties prenantes, de manire y inclure le suivi et le soutien de la mise en application, des changements dans focalisation et les mthodes de travail de la CDD, et au traitement des nouveaux dfis, tels que ceux poss par la mondialisation, les nouvelles technologies de communication, et la gntique. Le CANADA souligna le besoin de rattacher le travail de la CDD aux activits menes par le systme des Nations Unies, en particulier, celles menes par les commissions rgionales, et fit remarquer que les pays dpourvus de bonne gouvernance tendaient ne pas recevoir d'APD, mais plutt des aides d'urgence ou une assistance militaire. L'EGYPTE dclara que les engagements pris par les pays industrialiss doivent tre suivis et appliqus et, avec l'AFRIQUE DU SUD et le CANADA, appela une participation accrue des ministres autres que ceux de l'environnement. L'EGYPTE et le CANADA s'opposrent l'introduction d'un quatrime pilier de dveloppement durable.

La CHINE attira l'attention: sur les moyens de mise en uvre du Plan d'Action 21; sur les diffrences nationales dans le domaine des indicateurs; et sur les problmes associs l'intgration de la discussion du thme de la Gouvernance Environnementale Internationale dans le processus du SMDD. La HONGRIE se dclara d'avis avec le G-77/CHINE au sujet de l'opportunit d'insrer une rfrence la "section officieuse" consacre au thme de la gouvernance, et appela l'laboration d'une conception claire de la gouvernance et la considration de l'assise institutionnelle et de la coopration, y compris avec d'autres accords internationaux trangers la CNUED. L'orateur nota le dilemme pos par les processus de planification parallles imposs par les stratgies nationales de dveloppement durable. Le dlgu des ETATS-UNIS souligna la lgitimit du processus de la Gouvernance Environnementale Internationale, reconnut les trois piliers du dveloppement durable, proposa une focalisation sur l'efficacit, l'efficience et la rationalit de la CDD, et mit en exergue: le rle des gouvernements nationaux dans l'instauration d'un environnement et d'une infrastructure convenables au dveloppement durable; l'efficacit des institutions; la base scientifique des prise de dcision; l'accs l'information; la participation des parties prenantes; et l'accs la justice.

La TANZANIE appela: au renforcement et au soutien de la CDD en vue d'intgrer les politiques, limiter les chevauchements et renforcer la mise en uvre; l'amlioration de la coordination inter-dpartementale pour les liens programmatiques au sein du systme des Nations Unies; au renforcement des institutions rgionales, en particulier les commissions; et la fourniture d'une plate-forme financire prvisible et renforce au PNUE.

La BOLIVIE parla de ses progrs dans le domaine de la gouvernance nationale depuis Rio et encouragea une certaine prudence dans la cration des nouvelles structures lorsque les capacits ou les ressources ncessaires la conduite du travail font dfaut. Le JAPON tait d'avis que la bonne gouvernance domestique est un lment cl pour le dveloppement durable et dclara que les avances enregistres dans les technologies de l'information doivent tre promues en tant qu'outils d'amlioration des prises de dcision. L'AUSTRALIE plaida pour des mesures concrtes pour le dpassement de la fragmentation et pour l'limination des chevauchements dans les institutions disponibles, et appela faire de l'intgration des politiques au niveau national, une priorit pour la gouvernance nationale, notant que les avantages du renforcement des capacits seraient limits si les lments fondamentaux du systme national n'taient pas coordonns dans le cadre du dveloppement durable.

Le NIGERIA dclara que le renforcement des cadres institutionnels du dveloppement durable est la seule voie permettant d'atteindre les objectifs, et nota le besoin: d'une coordination des commissions rgionales; de la poursuite du travail de la CDD sur les indicateurs; de l'adoption d'une approche participative; de l'vitement de la duplication des institutions; de la mise en place de partenariats et de rseaux. L'IRAN dclara que la gouvernance pour le dveloppement durable doit avoir des objectifs appropris et prendre en considration les questions lies aux aspects commerce international, financements, technologies, coordination et coopration, ainsi que celle de l'accession des diffrents pays l'OMC.

L'UNIVERSITE DES NATIONS UNIES donna un aperu sur ses travaux autour des interconnexions entre les accords environnementaux multilatraux, le renforcement des capacits et l'amlioration de la prise de conscience, et appela la conduite d'une valuation scientifique de la gouvernance. L'ARABIE SAOUDITE voqua la coordination, la transparence et la participation de l'ensemble des parties prenantes, et appela une meilleure utilisation des institutions disponibles et une focalisation sur le niveau rgional. La REPUBLIQUE DE COREE dclara que le remaniement du systme en vigueur tait peu raliste, et suggra de se concentrer sur des options court terme pour l'amlioration de la gouvernance, tout en vitant de se focaliser sur un seul aspect environnemental.

DANS LES COULOIRS

Alors que certains participants ont exprim leur dception quant la limitation des contributions apportes par les principaux groupes sociaux la Liste de Questions et des Propositions pour Discussion du Prsident, les membres du Comit d'Organisation des ONG au sein de la CDD ont fait circuler, jeudi, une lettre de rclamation adresse tous les Vice-prsidents, faisant part de leurs rserves concernant le manque de participation des ONG dans le processus prparatoire et dnonant la slectivit et l'absence de transparence constates dans le traitement de cet aspect.

Bien que les allgations selon lesquelles le Comit d'Organisation des ONG au sein de la CDD aurait t dlibrment exclu du processus du PrepCom semblent avoir quelques fondements, plusieurs ONG, qui avaient l'air de ne pas tre au courant de la lettre, ont dplor la manire cachottire dont le rseau a demand audience au Bureau, et le fait que l'laboration du papier de position des ONG actives au sein de la CDD, pour le Dialogue avec l'Ensemble des Parties Prenante, n'ait pas t l'unique voie pour la participation des ONG. L'affaire n'a pas manqu de soulever la question de savoir qui dtient l'autorit, voire la lgitimit, de sanctionner ou d'empcher la participation d'ONG accrdits.

Dans l'intervalle, l'accrditation de l'ONG nomme 'Campagne Internationale pour le Tibet', qui soutient l'autodtermination des Tibtains attend les rsultats du vote prvu vendredi matin.

A SUIVRE AUJOURD'HUI

PLENIERE: Les dlgus se runiront dans la Salle de Confrence 1 de 10h 13h pour procder l'examen des questions d'organisation et du Rapport du Prsident qui serait distribu au cours de la Plnire. Les dlgus se runiront de nouveau de 15h 18h pour entendre les remarques conclusives, adopter le rapport final et clturer les travaux du Comit Prparatoire.

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