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Daily report for 3 September 2002

Les dlgus prs du Sommet Mondial pour le Dveloppement Durable (SMDD) se sont runis en Plnire pour entendre les dclarations des chefs d'Etats et de gouvernement et autres officiels de haut rang, tout au long de la journe. Des Tables rondes se sont droul le matin et l'aprs-midi autour du thme "Faites que cela se concrtise." Le cadre de Vienne a t convoqu le matin pour passer en revue et adopter les libells rviss du projet de Plan de Mise en uvre. La Grande Commission s'est runie le 4 septembre 0h45, pour passer en revue et adopter le texte.

LA PLENIERE

NDLR: Pour accder aux textes et la couverture vido des orateurs, visitez http://www.un.org/events/wssd/statements/

Les chefs d'Etat et de gouvernement ci-aprs ont prsent des adresses la Plnire: Leo A. Falcam, Micronsie; Natsagiin Bagabandi, Mongolie; Nursultan Nazarbayev, Kazakhstan; Jan-Peter Balkenende, Pays-Bas; Zhu Rongji, Rpublique Populaire de Chine; Alexander Kwsniewski, Pologne; Maumoon Abdul Gayoom, Maldives; Leonid Danilovish Kuchma, Ukraine; Mathieu Kerekou, Bnin; Lyonpo Kinzang Dorji, Bhutan, Gran Persson, Sude; Fatos Nano, Albanie; Jean-Bertrand Aristide, Hati; Laisenia Qarase, Fidji, Bernard Makuza, Rwanda; Pedro Verona Rodrigues Pires, Cap-Vert; Isaias Afwerki, Erythre; Vicente Fox, Mexique; Joaquim Alberto Chissano, Mozambique; Gustavo Noboa Bejarano, Equateur; Tuilaepa Sailele Malielegaoi, Samoa; Teburoro Tito, Kiribati; Kjell Magne Bondevik, Norvge; Benjamin William Mkapa, Tanzanie; Bertie Ahern, Irlande; Dragan Mikerevic, Bosnie-Herzgovine; NGuessan Affi, Cte dIvoire; Anerood Jugnauth, Maurice; Obiang Nguema Mbasogo, Guine Equatoriale; Marc Ravalomanana, Madagascar; Lamine Sidime, Guine; Pierre Charles, Dominique et Girma Wolde Giorgis, Ethiopie.

Les Vice-prsidents et les Premiers Ministres reprsentant les pays suivant, ont galement pris la parole: Argentine, Belize, Hongrie, Isral, Rpublique du Kirghizstan, Malte, Nicaragua, Panama, Rpublique Populaire de Core, Fdration de Russie, Iles Salomon, Tonga, Emirats Arabes Unis et VietNam.

Les Ministres et autres reprsentants de haut rang des pays suivants se sont galement adress la Plnires: Autriche, Azerbadjan, Bangladesh, Barbade, Tchad, Chili, Congo, Cuba, Chypre, Djibouti, Egypte, Salvador, Georgie, Guatemala, Jamahiriya arabe de Libye, Lituanie, Luxembourg, Myanmar, Npal, Oman, Paraguay, Pakistan, Philippines, saint Kits et Nevis, Arabie Saoudite, Sierra Leone, Singapore, Rpublique slovaque, Somali, Sri Linka, Suriname, Syrie, Thalande, Trinit et Tobago, et Ymen.

La plupart des orateurs devaient souligner le caractre calamiteux de la crise environnementale et l'chec de la concrtisation des promesses de Rio. Beaucoup appelrent le SMDD catalyser des actions concrtes inscrites dans des calendriers prcis, et accompagnes d'engagements financiers et de processus de suivi. Plusieurs pays firent part de leur engagement en faveur des Objectifs de Dveloppement du Millnaire et mirent l'accent sur l'allgement de la pauvret. Beaucoup soulignrent l'importance des partenariats et de la coopration rgionale dans la ralisation du dveloppement durable. Quelques orateurs soulignrent que la paix et la scurit sont des conditions pralables ncessaires au dveloppement durable. Quelques pays notrent la signification de la proclamation de l'Anne Internationale des Zones Montagneuses (2002).

Les pays les moins avancs, les pays en dveloppement et les pays en transition conomique appelrent l'ouverture d'un accs accru aux marchs, l'allgement de la dette et la suppression des barrires commerciales, des mesures protectionnistes et des pratiques qui faussent la ralit du march, telles que les subventions agricoles dans les pays industrialiss. Les pays les moins avancs et les pays en dveloppement mirent galement en relief le principe des responsabilits communes mais diffrencies et notrent le manque de volont politique des pays industrialiss. Plusieurs orateurs mirent en exergue l'impratif d'un renforcement des capacits, du transfert des technologies, d'une coopration scientifique et de programmes de micro-crdits. Quelques intervenants soulignrent l'importance de l'nergie renouvelable petite chelle, de l'eau propre et de la scurit alimentaire. Deux orateurs suggrrent de rorienter un certain pourcentage des dpenses militaires actuelles vers le dveloppement durable.

Les Petits Etats Insulaires en Dveloppement (PEID) mirent l'accent sur leur vulnrabilit et firent part de leurs proccupations concernant le transport de matriaux radioactifs, la sur-pche, les prjudices causs aux rcifs coralliens et les effets adverses des changements climatiques, notamment, l'lvation du niveau des mers. Plusieurs PEID requirent un traitement prfrentiel, et appelrent un appui soutenu au Programme d'Action de la Barbade. Tous les PEID, avec d'autres Etats, appelrent une ratification universelle et une application sans dlais du Trait de Kyoto.

Plusieurs pays africains encouragrent la communaut internationale soutenir l'initiative du NEPAD, le traitement de la scheresse, la lutte contre la dsertification, et appuyer la lutte contre le VIH/SIDA et autres pidmies, en apportant leurs contributions au Fonds Mondial. Quelques pays africains appelrent un accs aux nouvelles technologies d'information et de communication. De nombreux pays soulignrent l'importance d'un dveloppement ax sur l'tre humain et sur les droits de l'Homme, citant en particulier le droit au dveloppement, la vie dans des environnements sains et l'galit des sexes. Certains voqurent l'quit inter-gnrations, la participation des ONG, l'galit des sexes, le respect des populations indignes et des enfants, et la ncessit de combattre le racisme environnemental.

Plusieurs pays industrialiss ritrrent l'engagement raliser l'objectif consistant rserver 0,7% du PNB l'APD. Quelques-uns soulignrent la ncessit du partage des avantages de la mondialisation. De nombreux orateurs de pays industrialiss mirent en relief l'importance de l'implication du secteur priv, de la rduction des modes non viables de production et de consommation, de la suppression des subventions et du passage de l'utilisation des combustibles fossiles celle des sources d'nergie renouvelable.

Parmi les propositions particulires avances: la mise en place d'une Agence Mondiale pour l'Environnement; l'ouverture d'un centre international pour le dveloppement durable charg de la collecte des donnes scientifiques; l'instauration d'une taxe cologique de 0,1% sur les transactions financires internationales; l'affectation de 50% odes dpenses militaires actuelles au fonds pour le dveloppement durable; l'dification d'une nouvelle architecture financire et la dmolition du FMI; la mise en place d'un programme d'adaptation pour les pays en dveloppement leur permettant de s'ajuster la mondialisation; et un fonds de capitaux en participation pour la promotion des services dans le domaine de l'nergie.

TABLE RONDE 2 "FAITES EN SORTE QUE CELA SE CONCRETISE"

Masomeh Ebtekar, Vice-prsidente de la Rpublique Islamique d'Iran et Prsidente de la Table Ronde 2, pressa les participants de traiter en particulier des voies et moyens de mettre en uvre les dcisions du SMDD, ds le retour leurs pays respectifs.

Le VENEZUELA, avec d'autres Etats, proposa l'tablissement d'un fonds humanitaire international financ partir de l'annulation de la dette, des fonds confisqus des activits illicites et d'un impt sur les principales transactions financires. Le BRESIL mit l'accent sur le caractre vulnrable des pays en dveloppement face aux crises financires, appuya l'ide de fixer 10%, l'objectif en matire d'nergie renouvelable et mit en relief les intrts des pays forte diversit biologique. L'INDE plaida pour une approche deux volets consistant endiguer les modes de consommation non viables dans les pays industrialiss et soutenir des modes de consommation viables dans les pays en dveloppement.

Le JAPON mit en exergue l'investissement dans l'ducation et les ressources humaines, comme tant fondamental pour l'radication de la pauvret. La CHINE appuya l'amlioration de la coopration dans les domaines des sciences, des technologies et du commerce. La MALAISIE mit l'accent sur les centres d'excellence et sur le transfert des technologies, notant que le foss numrique pouvait exacerber la pauvret. Les MALDIVES et la MONGOLIE soulignrent l'impact des changements climatiques sur les petits Etats insulaires et les pays vulnrables. L'ARMENIE parla de l'accs l'nergie et des proccupations de scurit concernant les installations d'nergie nuclaires.

La HONGRIE traita des questions d'galit des sexes et de reprsentation quitable. La SLOVAQUIE appela tablir un ordre des priorits pour les ressources limites et nota l'importance d'une approche intgre en matire de dveloppement durable, aux niveaux national et international. La REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE appela au transfert des technologies, au renforcement des capacits, la paix et la stabilit. Le GABON appela l'allgement de la dette, une modification des conditions de prts et une approche "Plan Marshall" pour le dveloppement. Le GHANA souligna le besoin de rapatrier certains fonds gouvernementaux et de matriser le prix des matires premires.

La NOUVELLE ZELANDE appuya la conduite d'valuations par les pairs pour le contrle du respect des obligations ayant traits aux accords de dveloppement durable. CUBA mit l'accent sur le problme des flux financiers allant des pays en dveloppement vers les pays industrialiss sous forme d'intrt. KIRIBATI souligna l'importance de l'identit culturelle, d'un accroissement des ressources financires et signala la gravit du problme de l'puisement des stocks halieutiques. Le NEPAL appela accorder une grande attention aux populations et aux cosystmes les plus vulnrables, notamment des zones montagneuses. La FINLANDE souligna la ncessit d'une coopration accrue entre les agences domestiques, et suggra le procder une exprience instaurant un impt l'chelle mondiale.

L'OMC dclara que les maladies sont la cause d'un trou conomique qui exige de multiplier par cinq le montant de l'APD. La CCCC mit en relief le Mcanisme pour un Dveloppement Propre relevant du Trait de Kyoto, en tant que nouvelle ressource financire fonde sur le partenariat entre les pays industrialiss, les pays en dveloppement, les ONG et d'autres. L'ICSU recommanda de s'inspirer de l'exprience vcue dans le domaine des changements climatiques, pour en tirer les enseignements utiles quant la manire d'amliorer l'intgration des sciences et des politiques au sein de l'ONU. L'ESCWA appela une amlioration de la coordination entre les agences des Nations Unies. La Table Ronde inclut un dbat autour des objectifs du forum, notamment celui de l'engagement des dirigeants dans la discussion des thmes poss au SMDD.

TABLE RONDE 3 "FAITES EN SORTE QUE CELA SE CONCRETISE"

Gran Persson, Premier Ministre Sudois et Prsident de la Table Ronde 3, modra la session.

L'IRLANDE, les PAYS-BAS et le NIGER soulignrent l'importance de l'accroissement et/ou de l'utilisation de l'APD de manire plus stratgique. La TUNISIE suggra la cration de fondations de dimension mondiale d'octroi de subventions. Le SWAZILAND appela l'investissent extrieur direct et plaida en faveur des agro-industries. L'ARGENTINE et le NIGER plaidrent pour un allgement de la dette. La MACEDOINE nota l'insuffisance de la croissance conomique et l'augmentation du taux de chmage comme tant les principales barrires au dveloppement durable. Un certain nombre d'intervenants apportrent leur appui une proposition introduite auparavant, par le Venezuela, pour un fonds mondial de solidarit. D'autres plaidrent pour la mise en uvre des Objectifs de Dveloppement du Millnaire.

La MACEDOINE souligna l'importance d'un leadership stratgique, d'une participation galitaire dans les processus dcisionnels, de la dcentralisation et du renforcement des capacits des administrations locales. Le MOZAMBIQUE mit en exergue le besoin d'une attention aux pratiques culturelles locales en vue d'une application approprie de l'aide et du transfert des technologies. Le SOUDAN affirma que les pauvres veulent s'aider eux-mmes et appela les organisations internationales tablir des liens plus troits avec les pauvres des communauts cibls. Le GUATEMALA mit en relief la reconnaissance des coutumes traditionnelles et locales et appela l'instauration d'une nouvelle culture dans le domaine de l'eau, en Amrique Latine. La MAURITANIE mit l'accent sur l'impact de la dsertification et de la dgradation des sols sur les efforts visant radiquer la pauvret et nota le besoin de ressources complmentaires pour la lutte contre la dsertification dans la rgion du sahel.

Le dlgu des PAYS-BAS souligna la ncessit d'tablir des liens entre les rsultats de Type I et de Type II, le projet de Plan de Mise en uvre et les papiers ayant trait aux WEHAB. L'IRLANDE dclara que les partenariats ne devaient pas mener une baisse de l'aide; mit en garde contre l'imposition des agendas des donateurs; et fit part de son intention de crer des partenariats avec les pays en dveloppement, dans le domaine des technologies de communication. Le LUXEMBOURG suggra l'intgration des sciences dans les processus dcisionnelles, l'tablissement de passerelles entre les institutions des pays industrialiss, des pays en dveloppement dots de technologies innovantes et des pays rcipiendaires. ISRAEL endossa le SMDD comme tant l'expression d'une attention la vie de la part de l'humanit entire, et appela la mise en place d'une ONG mondiale charge du traitement des dfis poss au dveloppement durable, en l'absence d'un tel organe gouvernemental mondial. Le dlgu des Etats-Unis introduisit les partenariats dans les domaines de l'eau, de l'nergie des forts et de la lutte contre la pollution atmosphrique dans les espaces intrieurs et extrieurs, qui mettent tous en exergue les enfants. Plusieurs orateurs apportrent leur soutien la mise en place de processus de suivi du SMDD.

Le porte-parole des JEUNES se flicita du droulement russi des travaux du Sommet et appela une action claire pour les objectifs dans le domaine de l'eau et des installations sanitaires. Les reprsentants des AGRICULTEURS et des JEUNES apportrent leur appui la suppression des subventions accordes dans le secteur agricole. Le dlgu des SYNDICATS souligna le besoin de changer la situation des travailleurs travers la cration d'emplois dcents. Le reprsentant du COMMERCE ET DE L'INDUSTRIE se flicita de la finalisation du projet de Plan de Mise en uvre et affirma que le secteur est engag pour l'intgration et la mise en application des dcisions de Doha, de Monterrey et de Johannesburg. Le porte-parole de la COMMUNAUTE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE appela un investissement accru dans le renforcement des capacits et le dveloppement des connaissances et souligna la ncessit d'une action urgente en faveur de l'enseignement universel.

LE CADRE DE VIENNE

L'Ambassadeur Dumisani Kumalo (Afrique du Sud) convoqua, le matin, la dernire sance du cadre de Vienne, pour l'adoption des rsultats des runions ministrielles, des groupes de contact et des consultations officieuses. Les nouveaux documents furent prsents: 1re Partie les paragraphes approuvs dans le cadre de Vienne; 2me Partie les paragraphes approuvs dans les runions ministrielles, et 3me Partie les paragraphes approuvs dans les runions ministrielles consacres au thme du dveloppement durable dans un monde en globalisation. Le Prsident Kumalo donna la parole au parterre pour les corrections techniques. Plusieurs dlgations proposrent des modifications mineures, qui furent toutes approuves. A 12h10, le Prsident Kumalo adjugea le texte adopt par acclamation.

Le Prsident Kumalo nota que les questions restes en suspens dans les paragraphes 6(d), 58(a) et 47 seraient traites au cours de la sance nocturne de la Grande Commission. Tout en n'autorisant pas l'ouverture d'une discussion autour de ces questions en suspens, le Prsident donna un pays industrialis l'occasion de prsenter, titre d'information, sa proposition concernant la promotion de l'accs galitaire des femmes aux soins de sant et aux services qui en relvent (6(d)). Kumalo requit des dlgations l'laboration des interprtations inclure dans le rapport final pour les transmettre par crit au Secrtariat, dans un dlai d'une semaine. Les interprtations orales seront autorises au sein de la Grande Commission, aprs approbation du document, mais ne seront pas permises au cours de la sance Plnire finale du 4 septembre.

Kumalo ajourna le cadre de Vienne 12h30.

LA GRANDE COMMISSION

Le Prsident Emil Salim (Indonsie) convoqua la Grande Commission 0h45 pour l'examen et l'adoption du projet de Plan de Mise en uvre.

Le Ministre sud-africain Nkosazana Dlamini-Zuma prsenta le "paquet" conclu autour des paragraphes ayant trait au thme de la sant. Le paragraphe 6(d) consacr la promotion de l'accs et la participation des femmes, l'abolition de la violence et de la discrimination leur encontre et l'amlioration de leur statut, fut prsent sans l'amendement canadien appelant la fourniture des "prestations de sant" de base, "conformment aux droits de l'Homme et aux liberts fondamentales." Le paragraphe 47, consacr au renforcement des capacits des systmes de soins sanitaires fut amend de manire fournir plutt "des services de soins sanitaires" que des "services de sant," et ce, "de manire conforme aux droits de l'Homme et des liberts fondamentales, et compatible avec les lgislations nationales et les valeurs culturelles et religieuses." Le paragraphe 58(a) fut amend de manire promouvoir "l'accs quitable aux services de soins sanitaires" au lieu "des soins et des services de sant." Le paquet fut adopt tel que prsent.

Aprs que le Secrtariat eut prsent les corrections mineures apportes au projet de texte du Plan de Mise en uvre, le Prsident le prsenta pour endossement. Les dlgus endossrent le projet du Plan de Mise en uvre 1h15 du matin, lequel sera prsent la Plnire de clture pour adoption officielle. De nombreux pays firent part de leur souhait d'introduire des dclarations et/ou constats dans le projet du Plan de Mise en uvre au cours de la Plnire de clture.

Le Secrtariat donna lecture une dclaration du groupe de contact sur les moyens de mise en uvre, refltant leur entente que le Paragraphe 45ter, qui porte sur la responsabilit et de l'imputabilit des entreprises, se rfre aux accords internationaux existants. L'ETHIOPIE fit remarquer que les termes figurant dans le 45ter qui se rfrent "l'laboration et la mise en application des accords intergouvernementaux" sont incompatibles avec cette

dclaration. La NORVEGE ajouta qu'un groupe de contact ne dispose pas de la prrogative de prsenter une dclaration interprtative. Le Prsident Salim dcida de retenir le 45ter tel quel, et nota que la dclaration n'altrerait en rien le caractre et l'esprit du 45ter.

Les dlgus souhaitrent avoir un claircissement sur le point de savoir si le projet de Dclaration Politique allait tre examin dans la Grande Commission ou dans la Plnire de clture. Le ministre Zuma promit que le projet de Dclaration Politique sera mis disposition le 4 septembre, au matin, et Nitin Desai, Secrtaire Gnral du SMDD, prcisa que la dcision sera prise aprs concertation avec la Prsidence, et que les dlgus en seront informs immdiatement aprs.

DANS LES COULOIRS

Une fois le Plan de Mise en uvre dgag, l'attention des dlgus s'est focalise sur la Dclaration Politique baptise "L'Engagement de Johannesburg pour le Dveloppement Durable." Les Sud-africains ont tranquillement continu solliciter les vues des principaux protagonistes sur le papier soumis officiellement le 2 septembre par le Prsident du Sommet, sous l'appellation document A/CONF.199/L.6. A l'vidence, il n'tait pas considrer comme tant la version finale. Selon certaines indications, des cajoleries amicales ont eu cours tout au long de la journe pour parvenir aux positions convoites, allant de celle consistant ajouter un peu de vernis au libell consacr au thme de la mondialisation jusqu' celle se contentant de donner un coup de brosse pour obtenir un vert plus fonc. Comme l'a fait observer l'un des dlgus, le papier aurait plus de chance plutt passer rapidement par acclamation s'il venait englober les points qui ont connu une volution dans le Plan de Mise en uvre, qu' s'enliser dans des vues partisanes jusqu' une heure tardive de la journe. Les auteurs sont en train de jouer habilement avec la limite de la date butoir et prsenteront le nouveau texte, mercredi matin.

A SUIVRE AUJOURD'HUI

PLENIERE: La Plnire dbutera 9h dans la Salle Plenary Hall, pour entendre les dernires dclarations de chefs d'Etat et de gouvernement et autres officiels de haut rang.

TABLE RONDE: La dernire Table Ronde sur le thme, "Faites en sorte que cela se concrtise," aura lieu partir de 10h dans la Salle Ballroom 3.

DOCUMENT POLITIQUE: Consulter le Journal pour voir si la rvision du projet du Document Politique sera examine dans la Plnire ou dans la Grande Commission.

PLENIERE DE CLOTURE: La Plnire de Clture est prvue partir de 15h (consultez le Journal pour confirmation), dans la Salle Plenary Hall, pour l'adoption du projet de Plan de Mise en uvre, du projet de Document Politique et du rapport de la confrence. La Plnire englobera aussi: une activit impliquant les parties prenantes; le rapport de la Commission d'accrditation; et la clture du SMDD.

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