Summary report, 16 October 2006

COMPTE RENDU DE LA DEUXIME RUNION INTERGOUVERNEMENTALE CHARGEE D'EXAMINER LA MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME D'ACTION MONDIAL POUR LA PROTECTION DU MILIEU MARIN CONTRE LA POLLUTION DUE AUX ACTIVITS TERRESTRES:

16-20 OCTOBRE 2006

La deuxime runion intergouvernementale charge d'examiner la mise en œuvre (RIG-2) du Programme d'action mondial pour la protection du milieu marin contre la pollution due aux activits terrestres (PAM) s'est tenue du 16 au 20 octobre 2006 Pkin, en Chine. La runion tait organis par l'administration tatique chinoise pour la protection environnementale. Elle a mis en prsence plus de 400 participants reprsentant gouvernements, organisations internationales et rgionales, institutions financires internationales et organisations non gouvernementales (ONG).

Les objectifs de la RIG-2 consistaient: renforcer la mise en œuvre du PMA aux niveaux national, rgional et mondial; contribuer la ralisation d'objectifs particuliers du Plan de mise en œuvre de Johannesburg Plan (PMŒJ), ayant trait au PAM, l'approche cosystmique et l'assainissement; et fournir des orientations concernant le programme de travail du Bureau de coordination du PAM du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), au titre de la priode 2007-2011.

Au cours de cette runion de cinq jours, les dlgus ont abord plusieurs sujet importants dont, notamment: la voie emprunter pour la mise en œuvre des plans d'action nationaux, l'examen des accomplissements dans la mise en application du PAM au cours de la priode 2001-2006; et, les lignes directrices encadrant la mise en application du PAM durant la priode 2007-2011. Les dlgus ont galement pris part 19 ateliers consacrs aux partenariats dans le domaine de l'intgration de l'application du PAM.

Plus de 40 ministres et hauts fonctionnaires, ainsi que des reprsentants de 19 organisations intergouvernementales, 17 agences des Nations Unies et 12 ONG, se sont galement adresss la runion au cours du segment de haut niveau. Les rsultats de la runion sont: Une synthse des discussions de haut niveau, labor par le Prsident; le rapport de la runion; et la Dclaration de Pkin concernant la poursuite de l'application du PAM. La Dclaration sera soumise, pour approbation, au prochain Conseil d'administration du PNUE/Forum ministriel mondial pour l’environnement, en fvrier 2007.

Lorsque les dlgus ont applaudi la clture de la session, vendredi aprs-midi, l'impression qu'ils partageaient tait celle d’une tche bien planifie et bien accomplie qui est parvenue raliser ses objectifs. Pour beaucoup, les rsultats les plus importants taient l'approbation de la plnire du nouveau programme de travail du Bureau de coordination, et le fort accent mis par les dlgus sur de nouvelles ides pour faire avancer la mise en application du PAM.

BREF HISTORIQUE DU PAM

Les principales menaces poses la sant, la productivit et la biodiversit du milieu marin proviennent des activits terrestres menes par l'Homme, y compris la production de dchets et coulements municipaux, industriels et agricoles, ainsi que de dpts atmosphriques. Ces contaminants touchent les zones les plus productives du milieu marin, en particulier les estuaires et les eaux ctires proches des littoraux. Le milieu marin est galement menac par des altrations physiques subies par les littoraux, telles que la destruction d'habitats critiques pour l'entretien de la sant des cosystmes.

CNUEH ET PNUE: La Confrence des Nations Unies sur l'environnement humain (CNUEH), tenue Stockholm, en Sude, en juin 1972, a abouti l'adoption d'un certain nombre d'accords rgionaux et internationaux et a soulign “l'importance vitale, pour l'humanit, des mers et de tous les organismes vivants soutenus par le milieu marin.” La confrence l’tablissement du PNUE qui a t codifi par la rsolution 2997 (XXVII) de l'Assemble Gnrale des Nations Unies. La CNUEH a endoss une approche rgionale de contrle de la pollution marine.

PROGRAMME DU PNUE POUR LES MERS RGIONALES: Le PNUE a lanc son Programme pour les mers rgionales en 1974 en encourageant les groupes de pays ayant en partage des mers communes, trouver des solutions rgionales leurs problmes particuliers. Le Programme pour les mers rgionales couvre dsormais 18 rgions de la plante, ce qui en fait l'une des initiatives mondiales les plus compltes en matire de protection des milieux marins et ctiers. Ces rgions sont: l’Antarctique; l'Arctique; la Mer Baltique; la Mer Noire; la Mer Caspienne; les Mers d'Afrique Orientale; les Mers de l'Est asiatique; la Mditerrane; le Nord-Est Atlantique; le Nord-Est Pacifique; le Nord-Ouest Pacifique; le Pacifique; la Mer Rouge et le Golfe d'Aden; l'Organisation rgionale pour la protection du milieu marin (tats du Golfe); les Mers d'Asie du Sud; le Sud-est Pacifique; les Mers d'Afrique orientale et des Carabes.

CNUDM: La Convention des Nations Unies sur le Droit de la Mer (CNUDM) a t ouverte la signature le 10 dcembre 1982, Montego Bay, en Jamaque, la troisime Confrence des Nations Unies sur le Droit de la Mer. Elle tablit les droits et les obligations des tats dans les domaines de l'utilisation des ocans et de leurs ressources et de la protection des milieux marin et ctier. La Convention est entre en vigueur le 16 novembre 1994.

LIGNES DIRECTRICES DE MONTRAL: Concidant avec l'adoption de la CNUDM, le PNUE a commenc traiter les questions touchant aux effets des activits terrestres sur le milieu marin. Cette initiative a abouti l'laboration des Lignes directrices de Montral pour la protection du milieu marin contre la pollution provenant de sources terrestres, lignes directrices qui ont t entrines par le Conseil d'administration du PNUE en 1985. Les Lignes directrices taient susceptibles de servir de plate-forme aux travaux rdactionnels futurs, aux niveaux international et national.

CNUED: La Confrence des Nations Unies sur l'Environnement et le Dveloppement (CNUED) (juin 1992, Rio de Janeiro, au Brsil) a adopt Action 21, un plan d'action pour la mise en œuvre du dveloppement durable. Le Chapitre 17 d'Action 21 traite de “la protection des ocans, de tous les types de mers, y compris celles fermes et semi-fermes, et des littoraux, ainsi que de la protection, de l'utilisation rationnelle et du dveloppement de leurs ressources vivantes.” Il se rfre, en particulier, aux Lignes directrices de Montral et, dans l'alina 17.26, invite le Conseil d'administration du PNUE convoquer, ds que possible, une runion intergouvernementale sur la protection du milieu marin contre la pollution due aux activits terrestres.

DCISION 17/20 DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DU PNUE: En raction Action 21, le Conseil d'administration du PNUE a, dans sa dcision 17/20 du 21 mai 1993, entre autres, autoris le directeur excutif du PNUE mettre en œuvre les recommandations de la CNUED et a convenu d'un plan de travail, d'un calendrier et d'un budget pour le processus prparatoire et pour la runion intergouvernementale elle-mme, qui se tiendra Washington, D.C., aux tats-Unis, en 1995.

PAM: Le PAM a t adopt par 108 gouvernements et la Commission europenne la Confrence intergouvernementale sur l'adoption d'un programme d'action mondial pour la protection du milieu marin contre la pollution due aux activits terrestres, tenue Washington, D.C., aux tats-Unis, du 23 octobre au 3 novembre 1995. La Confrence a dsign le PNUE comme secrtariat du PAM pour conduire la coordination de la mise en application du PAM. Le PNUE a tabli le Bureau de coordination du PAM La Haye, aux Pays-Bas, en 1997. Le PAM a t dsign pour tre une source d'orientation conceptuelle et pratique devant inspirer les autorits nationales et/ou rgionales dans la conception et l'excution de mesures soutenues pour prvenir, rduire, contrler et/ou liminer la dgradation du milieu marin dcoulant de la pollution due aux activits terrestres. Le PAM appelle les tats :

  • tablir les priorits sur la base d'valuations de la svrit des effets des contaminants, appliquant des approches de gestion intgre des littoraux et des lignes de partage des eaux;

  • fixer les objectifs de la gestion, y compris les buts, les cibles et les calendriers, pour le traitement des problmes prioritaires relatifs aux catgories des sources et des zones touches;

  • identifier, valuer et slectionner des stratgies et des mesures pour la ralisation de ces objectifs; et

  • laborer des critres pour l'valuation de l'efficacit des stratgies et des mesures.

DCISION 20/19B DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DU PNUE: En fvrier 1999, le Conseil d'administration du PNUE, dans sa dcision 20/19 B, a dcid d'entreprendre la premire RIG sur l'tat d'avancement de la mise en œuvre du PAM en 2001 et a demand au directeur excutif du PNUE d'organiser une runion de groupe d'experts pour faciliter le processus prparatoire.

RIG-1: A la premire RIG (Montral, Canada, 26-30 novembre 2001), les reprsentants de 98 pays, d'institutions des Nations Unies, d'organisations intergouvernementales et d'organisations non gouvernementales (ONG) se sont runis pour examiner la mise en œuvre du PAM depuis son adoption en novembre 1995 et de tracer la voie venir. La runion a entrin le Programme de travail du Bureau de coordination du PAM au titre de la priode 2002-2006, avec son cot indicatif et s'est concentre sur les thmes suivants: les eaux uses municipales; la gouvernance ctire et marine intgre; la cration de partenariats; et, le financement de la mise en œuvre du PAM. La runion a pris note des progrs fermes, bien que lents, accomplis dans la mise en application du PAM aux niveaux mondial, rgional et national. Les rsultats de la RIG-1 comprennent la Dclaration de Montral, les conclusions des coprsidents, une dclaration de l'Organisation mondiale des lgislateurs pour un environnement quilibr, une dclaration du Conseil international pour les initiatives environnementales locales et une dclaration des ONG.

COMPTE RENDU DE LA RIG-2

Lundi 16 octobre 2006 dans la matine, Zhou Shengxian, ministre de l'Administration tatique charge de la protection environnementale, Chine, a ouvert la RIG-2 et a soulign les mesures nationales visant rduire les rejets de polluants, y compris la construction de centrales de traitement des eaux uses, la rduction de l'utilisation des engrais et des pesticides et la promotion de rserves marines naturelles.

Khalid Malik, Coordinateur des Nations Unies rsidant en Chine, a soulign le rle du PAM dans l'tablissement de liens entre les objectifs en matire d'environnement et de dveloppement et dans la relve des dfis poss aux niveaux national et local. Appelant l'octroi d'une priorit la cration des capacits dans les pays en dveloppement, il a mis en exergue les difficults rencontres dans l'intgration des objectifs du PAM travers les secteurs et les ministres et dans l'laboration du budget national, dans la lgislation et dans la planification institutionnelle.

Veerle Vandeweerd, Coordonnatrice, Bureau de Coordination PNUE/PAM, a encourag les dlgus clbrer les accomplissements du PAM et changer leurs expriences. Elle a soulign l'importance des partenariats entre, et l'implication et la conscientisation de, toutes les parties prenantes, y compris les acteurs non gouvernementaux.

Notant la ncessit d’une action sur le terrain, Ian Matheson, Environment Canada, a soulign qu'il est important: de partager connaissances et expriences; d'encourager les solutions cratrices; et de renforcer les partenariats de travail et de coopration entre les gouvernements, les organismes intergouvernementaux et les organisations non gouvernementales. Il a dclar que les objectifs du PAM peuvent tre raliss avec l'innovation et le savoir local et que de grands financements ne sont pas toujours ncessaires.

QUESTIONS D'ORGANISATION: Lundi, les dlgus ont lu Zhou Shengxian comme prsident de la RIG-2; Ferguson Theophilus John (Sainte-Lucie), Lucia Ana Varga (Roumanie) et Rejoice Mabudafhasi (Afrique du sud) comme vice-prsidents; et Tom Loughlin (tats-Unis) comme rapporteur. Les dlgus ont adopt l'ordre du jour provisoire (UNEP/GPA/IGR.2/1/add.1) sans amendement. Le Prsident Shengxian a invit le Mexique prsider le groupe de travail ouvert tous sur les projets d'lments devant figurer dans la Dclaration de Pkin (UNEP/GPA/IGR.2/5).

Lundi, les dlgus ont abord la mise en application au niveau national du PAM, la fois dans la plnire et dans trois groupes de travail subsidiaires. Mardi, les dlgus se sont engags dans 19 ateliers sur les partenariats au sujet de l’intgration du PAM, et mercredi durant la plnire, ils ont examin les rapports des ateliers sur les partenariats, le Rapport d'activits au titre de la priode 2002-2006, les Orientations pour la mise en œuvre du PAM, au titre de la priode 2007-2011, et le Programme de travail du Bureau de Coordination du PNUE pour le PAM, au titre de la priode 2007-2011. Un groupe de travail a t form, lundi, en vue de ngocier les lments du projet de la Dclaration de Pkin sur la poursuite de la mise en œuvre du PAM, et s'est runi jusqu’ mercredi matin, date laquelle il a conclu son travail. Le projet de Dclaration a t prsent dans la plnire, mercredi aprs-midi et adopt vendredi durant le segment de haut niveau. Ce segment s’est tenu jeudi et vendredi, neuf dbats de tables rondes tant consacrs l'importance des ocans, des littoraux et des les et de leurs lignes de partage des eaux connexes et la perspective venir.

VOIE SUIVRE POUR CE QUI EST DES PAN

Lundi, la vice-prsidente Varga a prsid ce groupe de travail. Vandeweerd a soulign la ncessit d'un endossement politique intrieur des plans d’action nationaux (PAN), d'un financement accru et de l'intgration du PAM dans l'laboration des procdures et des plans.

La Colombie a dcrit les principaux lments du PAN, y compris la recherche scientifique, le transfert des technologies, le renforcement institutionnel, la production propre, la sensibilisation et la cration de capacits.

La Finlande a dcrit les menaces auxquelles se trouve confront le milieu marin de la mer Baltique et a mis en relief les enseignements tirs de l'laboration et de la mise en œuvre de son PAN, savoir, l'importance de l'implication de toutes les parties prenantes pertinentes dans les tous premiers stades de la planification et de l'intgration des donnes scientifiques et de la surveillance des activits dans l'laboration des actions futures.

Le dlgu de l’Inde a dclar que le gouvernement de son pays a amlior les structures juridiques et institutionnelles et a adopt une nouvelle approche de gestion, utilisant les principes directeurs rgissant la scurit cologique et des moyens de subsistance, l'quit sociale et la parit hommes-femmes et l'approche cosystmique.

Soulignant la vulnrabilit des petits tats insulaires en dveloppement (PEID), Maurice a dcrit les mesures nationales visant traiter le problme des dcharges des dchets domestiques, des dchets agricoles et des dchets industriels, et a appel la cration de capacits tous les niveaux et au renforcement de la coopration internationale et rgionale.

L’Afrique du Sud a dcrit les efforts nationaux visant mettre en application le PAM et le Plan de Mise en Œuvre de Johannesburg (PMŒJ), notamment, l'laboration d'une nouvelle lgislation sur la cration de zones tampons pour la protection des zones ctires et a fait tat d'une coopration rgionale active, entre autres, dans la mobilisation d'un groupe de travail charg de traiter les problmes des eaux uses.

Les tats-Unis ont mis en exergue les ralisations nationales et rgionales depuis la RIG-1, notamment l'adoption d'un plan d'action national sur les ocans fond sur des approches cosystmiques, la coopration entre le gouvernement fdral et l’tat et le partenariat pour la rgion des Grandes Carabes, qui mettent l'accent sur le soutien technique pour la mise en œuvre des PAN.

Dans le dbat qui a suivi, les dlgus ont abord les approches de gestion fondes sur le risque, la recherche et le suivi et la sensibilisation environnementale. Ils ont galement examin les manires d'accommoder les diffrentes valeurs communautaires dans l'tablissement des cibles atteindre

LA MISE EN APPLICATION NATIONALE EN MARCHE

Lundi, les dlgus se sont engags dans des groupes de travail subsidiaires sur les trois thmes suivants: l’intgration du PAM dans la planification du dveloppement national, le financement de la mise en œuvre du PAM et le renforcement des cadres lgislatifs et institutionnels pour la mise en œuvre du PAM. Un compte rendu de leurs discussions a t prsent mardi durant la plnire (UNEP/GPA/IGR.2/CRP.1).

Les trois groupes ont t prsids respectivement par les reprsentants de l’Allemagne, de l’Islande et de la Barbade. Des prsentations des expriences nationales et rgionales ont t faites par le Brsil, la Chine, le Guatemala, l'Inde, Isral, la Jamaque, le Sri Lanka, l'UE, et le Programme rgional pour les partenariats dans la gestion environnementale des mers de l'Est asiatique (PEMSEA). Des commentaires ont t faits par le Bangladesh, la Belgique, la Finlande, l’Unit de coordination rgionale du Programme environnemental des Carabes, le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), le Groupe de dveloppement des Nations Unies, et la Banque Mondiale.

Les dlgus ont dtermin les lments cls suivants pour l'amlioration de la mise en application du PAM l'chelon national:

  • renforcer la volont politique tous les niveaux du gouvernement et tablir des liens entre les ministres de l'environnement d'autres ministres;

  • s'assurer de la cration et du renforcement d'un environnement adquat;

  • s'assurer de la participation de toutes les parties prenantes et de la mise en place d'un systme judiciaire indpendant pour le suivi et l’application;

  • promouvoir une approche de gestion cosystmique, utiliser les technologies pertinentes et tablir des partenariats stratgiques avec le secteur priv, les organes internationaux et les donateurs, pour soutenir la cration de capacits permettant aux niveaux appropris du gouvernement d’accder au financement destine la mise en application du PAM;

  • mettre l'accent sur la pertinence du PAM pour la ralisation des objectifs du Sommet mondial pour le dveloppement durable (SMDD), ainsi que d’autres objectifs de dveloppement approuvs l’chelle internationale;

  • valuer les produits et services fournis par les cosystmes marins et le cot de l'inaction;

  • renforcer les cadres lgislatif et institutionnel nationaux travers la participation aux instruments rgionaux, tels que les Conventions sur les mers rgionales;

  • laborer des tudes permettant d'introduire et d'entretenir les donnes de rfrence et les transmettre aux institutions charges de la mise en application du PAM;

  • laborer des PAN dots d'objectifs et de priorits claires et mettre en place des fonds nationaux pour la protection de l’environnement et des programmes communautaires de gestion des dchets;

  • utiliser les ressources internes comme premier moyen pour la mise en application du PAM;

  • intgrer les questions environnementales dans la budgtisation du secteur public; et

  • engager les banques rgionales de dveloppement en les encourageant se concentrer sur les considrations environnementales, dans leurs dcisions d’investissement, et les donateurs bilatraux et multilatraux, en les encourageant soutenir la cration d’un fonds de roulement ou d’un fonds d’investissement pour servir de mcanismes de financement rgionaux consacrs la protection du milieu marin.

Une synthse de ces discussions est disponible en ligne : http://enb.iisd.org/vol25/enb2533f.html.

PARTENARIATS- INTGRATION DU PAM

Mardi, au cours de la plnire, Vandeweerd a introduit la journe des partenariats et en a dcrit les objectifs. Durant tout le reste de la journe, les dlgus ont particip 19 ateliers sur les partenariats. Une synthse des discussions est disponible en ligne : http://enb.iisd.org/vol25/enb2534f.html.

Les Prsidents des ateliers ont ensuite labor de brves synthses des discussions, qui ont t prsents mercredi dans la plnire et soumis au segment de haut niveau jeudi (UNEP/GPA/IGR.2/CRP.3). Ce qui suit est un rsum de ce document.

PARTENARIATS CHINE-AFRIQUE ET CHINE-PAYS ARABES: Le partenariat entre la Chine et les pays africains a t tabli Nairobi, au Kenya, en fvrier 2005, et le partenariat entre la Chine et les pays arabes a t convenu Duba, aux mirats Arabes Unis, en fvrier 2006. Les deux partenariats ont donn des cours de formation sur la gestion de l'eau et le traitement des eaux uses municipales. Davantage de formation sur ces thmes et d'autres questions lies l’eau est envisage.

PARTENARIAT STRATGIQUE ENTRE LE PNUE ET LE FEM SUR LE GRAND ECOSYSTEME MARIN MEDITERRANEEN: APPLICATION DES MESURES ARRETEES POUR LA PROTECTION DES RESSOURCES ENVIRONNEMENTALES DE LA MER MEDITERRANEE ET DE SES LITTORAUX: L'objectif principal du partenariat stratgique du FEM sur le GEM mditerranen est d'assister les pays mettre en œuvre de rformes dans les investissements dans les secteurs principaux qui abordent les questions de la rduction transfrontalire de pollution, du dclin de la biodiversit, de la dgradation de l’habitat, et des priorits de protection des ressources biologiques. Le partenariat sert de catalyseur pour le renforcement des rformes politiques, juridiques et institutionnelles, ainsi que les investissements additionnels pour renverser la dgradation de ce GEM endommag.

AVANCEMENT DES CIBLES DU PMŒJ RELATIVES A LA GESTION DES COSYSTMES ET A LA GESTION INTEGREE DES LITTORAUX ET DES OCANS TRAVERS LE PAM: Ce partenariat est organis par le Forum mondial sur les ocans, les ctes et les les et le Bureau de coordination du PNUE et du PAM. Le partenariat vise mobiliser un large ventail de partenaires aux niveaux mondial, rgional et national pour faire avancer davantage les objectifs du SMDD pour une gestion cosystmique et la gestion intgre des zones ctires et des ocans d'ici 2010, notamment travers la prparation d'un rapport mondial devant tre prsent la quatrime confrence mondiale sur les ocans, les ctes et les les en avril 2008, et un sommet de haut niveau sur les ocans en 2009. Le partenariat valuera les progrs tangibles, les problmes, les besoins de rorientation, le succs des efforts de cration de capacits existants, et les besoins de davantage de dveloppement de capacits.

TABLISSEMENT DE LA CONVENTION DE LONDRES, PAM ET PARTENARIAT SUR LES MERS RGIONALES: Ce partenariat entre la Convention de Londres sur la prvention de la pollution marine par l'enfouissement des dchets et autres matriaux et son protocole associ, le programme des mers rgionales du PNUE, et le PAM, a t tabli en vue de favoriser le respect des dispositions de la Convention, la cration de capacits travers des activits de coopration technique, la coopration avec d'autres conventions et programmes, et les activits de communication visant promouvoir les objectifs du PAM. L'atelier a vis le renforcement et le dveloppement du partenariat et l’extension de son adhsion.

REJET DE DCHETS EN MER – UN DFI MONDIAL A RELEVER: Cet atelier s’est concentr sur la cration d’un nouveau partenariat: “Rejet de dchets en mer – un dfi mondial relever”, qui servira de plateforme pour renforcer la coopration et la mise en application de l’initiative mondiale sponsorise par le PNUE sur le rejet de dchets en mer.

CHERCHER DES SOLUTIONS POUR L'INTGRATION DES PARTIES PRENANTES LA GESTION DURABLE DES EAUX DOUCES ET DES ZONES CTIRES AUX CHELONS LOCAL ET NATIONAL DANS LA RGION DES GRANDES CARABES: Ce partenariat entre la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) et le Bureau de coordination PNUE/PAM a t initialement tabli pour la priode 2004-2007, et a ensuite t reconduit pour quatre annes supplmentaires. Le partenariat concerne les activits de collaboration lies la pollution ctire et marine provenant de la dgradation terrestre et ctire dans la rgion des Grandes Carabes. Son bureau au sein du National Ocean Service’s Staff Office pour les programmes internationaux de la NOAA fournit assistance technique et conseils aux gouvernements de la rgion des Grandes Carabes dans le dveloppement de leur PAN et l’utilisation de ces derniers pour accrotre la sensibilisation aux problmes de l'environnement.

DMONSTRATION D'UNE APPROCHE INTGRE DES EAUX DOUCES ET DES ZONES CTIRES POUR LA RGION DE XIAME -ZHANGZHOU-LONGYAN DANS LA PROVINCE DE FUJIAN PROVINCE: Ce partenariat relve de la gestion de la biodiversit du Programme des Nations Unies pour le dveloppement (PNUD) dans la zone ctire de la mer du sud de la Chine et de l’accord scientifique et technologique sino-amricain. NOAA a fourni, travers le partenariat, l'assistance technique pour l’laboration d'un plan d'action de dmonstration pour la rgion de Xiamen-Zhangzhou-Longyan de la province de Fujian en vue de rduire l'impact de la pollution terrestre sur le milieu marin.

FORMATION OCANOGRAPHIQUE: LES SYNERGIES EN MATIERE DE CRATION DE CAPACITS TRAVERS UNE COLLABORATION PLURIPARTITE: Le partenariat de formation ocanographique vise renforcer et combiner les partenariats existants entre l’International Ocean Institute, la Division des Nations Unies des affaires maritimes et du droit de la mer (DNUAMDM), l’Organisation des Nations Unies pour l'ducation, la science et la culture (UNESCO) – IHE Institute for Water Education et le FEM dans le but de maximiser les avantages dans la cration de capacits.

COOPRATION EN MATIRE DE GOUVERNANCE ENVIRONNEMENTALE: PARTENARIATS ENTRE LES PEID DU PACIFIQUE SUR LES INITIATIVES DE RECYCLAGE DES EAUX USEES: Cet atelier a examin deux partenariats: l'Initiative rgionale en faveur du recyclage, entreprise par les les du Pacifique et qui vise laborer et mettre en œuvre une politique de gestion durable; et l'initiative de cration de capacits PacSIDS, l’amlioration de l’assainissement et de la gestion des eaux uses pour les pays et les territoires insulaires du Pacifique, qui s’est concentre sur l’amlioration de la gestion des eaux uses par un change coopratif entre les formateurs.

MISE EN ŒUVRE DU PAM PAR LES GOUVERNEMENTS LOCAUX: PARTENARIATS DANS LA GESTION INTEGREE DES ZONES CTIRES ET MARINES:: Cet atelier a abord les activits de PEMSEA dans le renforcement des programmes de gestions intgres des zones ctires en tant que stratgie importante pour la ralisation du dveloppement durable des zones ctires et marines de la rgion de PEMSEA, en collaboration avec les gouvernements et autres parties prenantes.

MISE EN ŒUVRE NATIONALE DES PROTOCOLES RELATIFS LA POLLUTION DUE AUX ACTIVITS TERRESTRES DANS LE CADRE DES PARTENARIATS AVEC LES CONVENTIONS ET LES PLANS D'ACTION SUR LES MERS RGIONALES: Cet atelier avait pour objectif de fournir un forum pour partager les expriences dans la mise en application du PAM, pour identifier la manire dont les diverses conventions sur les mers rgionales ont influenc la mise en application au niveau national des protocoles des activits et des sources terrestres de pollution, et pour examiner les mcanismes adquats pour traduire les protocoles dans la lgislation nationale pour le respect des dispositions et l’application.

PORTAIL D'INFORMATION SUR LA GESTION DES DCHETS L'INTENTION DES PEID: Cet atelier avait pour objectif de discuter la cration d'un portail d'information sur la gestion des dchets l’intention des PEID, qui permettrait aux PEID de toutes les rgions de partager l'information sur les initiatives, les projets, les activits, les meilleures pratiques et toute autre information lie la gestion des dchets.

PARTENARIATS STRATGIQUES SUR LES EAUX INTERNATIONALES AU SEIN DU FEM: INTGRATION DU PAM AUX QUESTIONS RELATIVES AUX BASSINS TRANSFRONTALIERS ET AUX GRANDS COSYSTMES MARINS (GEM): Cet atelier s'est concentr sur deux partenariats soutenus par le FEM. Le premier, le Partenariat stratgique entre les bassins du Danube et de la Mer Noire pour la rduction des engrais, est une initiative visant la rduction des sources d’engrais agricoles, industrielles et municipales qui ont eu comme consquence “la zone morte” de la Mer Noire, et implique deux projets rgionaux du PNUE-FEM et la Banque mondiale-le fonds d'investissement du FEM. Le second, le partenariat du Fonds d'investissement pour la rduction de la pollution dans les GEM de l'Est asiatique, a pour objectif de rduire la pollution dans les GEM de l'Est asiatique et de favoriser le dveloppement durable des zones ctires travers la gestion intgre des zones ctires.

BIBLIOTHQUE OCANOGRAPHIQUE: Cet atelier s'est concentr sur la question de la coordination entre le Flanders Marine Institute, la Commission ocanographique intergouvernementale (IOC) de l'UNESCO, et sur l’intgration et l’accessibilit de nouveaux produits d'information ocanographiques sur Internet, avec une attention particulire aux pays en dveloppement.

INSTRUMENTS DE PLANIFICATION DU DVELOPPEMENT DU TOURISME DURABLE DANS LES PETITS TATS INSULAIRES EN DVELOPPEMENT (PEID): Cet atelier s'est concentr sur le partenariat propos qui se baserait sur une exprience existante et sur la cration propose d'une quipe qui rdigerait et mettrait en application un outil de prise de dcision pour la planification durable du tourisme dans les PEID.

AVANCEMENT VERS UNE APPLICATION RUSSIE DES SERVICES D'ASSAINISSEMENT DURABLE:: L'atelier a discut les mises jour du plan d'action stratgique sur les eaux uses municipales, adopt la RIG-1 en 2001, en vue d'intgrer les travaux mens par les agences respectives sur les activits d’assainissement urbaines et rurales en relation avec les dimensions environnementales de l’assainissement.

ACCROTRE LA PRISE DE CONSCIENCE DU PUBLIC DE L'EXISTENCE DU PROGRAMME MONDIAL POUR LES OCANS, LA MISE EN APPLICATION DES ACTIVITS DE CONSCIENTISATION ET DE BONNE INTENDANCE ET LA PROMOTION DE LA CITOYENNETE DES OCEANS: Cet atelier a discut d'une srie d'informations sur les ocans, destine accrotre la conscience publique de l'ordre du jour mondial sur les ocans et engager le public dans des actions concrtes. Cet ensemble est labor et produit par la World Ocean Network de concert avec le Forum mondial sur les ocans, les ctes et les les, le PAM, et l’IOC, dans le cadre des projets du FEM-PNUE-IOC qui encourage le dialogue mondial sur les ocans, les ctes et les PIED.

INITIATIVE DE L'EAU BLANCHE ET DE L'EAU BLEUE –MODLE DE CRATION DE PARTENARIATS DANS LES GRANDES CARABES ET AU-DELA: Cet atelier s’est concentr sur les liens et les approches intersectoriels aux lignes de partage des eaux et la gestion du milieu marin, comme tabli en vertu de l’initiative de l’eau blanche l’eau bleue. Cette initiative regroupe des partenariats dans le domaine de la gestion intgre des ressources en eau, le transport maritime cologiquement rationnel, le tourisme durable, la gestion cosystmique du milieu marin.

LE DFI CONSISTANT RATTACHER LA PROBLEMATIQUE DE L’EAU DOUCE A LA GESTION DES LITTORAUX: Cet atelier s’est attel l’identification des obstacles l’tablissement de liens entre les parties prenantes de l’eau douce et celles des zones ctires. Les avis concernant la gestion des bassins fluviaux et des lignes de partage des eaux, et concernant la gestion des zones ctire et la gestion cosystmique du milieu marin ont galement t abords. Les discussions se sont concentres sur la panoplie de mthodes du Partenariat mondial pour l'eau, qui fournit de prcieux moyens de renforcer les initiatives de gestion lies de l’eau douce et des zones ctires. Les participants ont identifi les actions communes susceptibles d'intgrer les approches la gestion de l’eau douce et des zones ctires dans les initiatives des parties prenantes.

MISE EN OEUVRE D’UN PROGRAMME COMMUN

RAPPORT D'ACTIVITS AU TITRE DE LA PRIODE 2002-2006: Durant la plnire de mercredi, Vandeweerd a prsent le Rapport concernant les progrs accomplis dans la poursuite du PAM aux niveaux international, rgional et national durant la priode 2002-2006 (UNEP/GPA/IGR.2/2), en soulignant que la performance du PAM dpend de la volont des gouvernements d'entreprendre des mesures tangibles.

Quelques pays ont fait l'loge des rcentes ralisations du PAM, ainsi que de son potentiel catalytique. Les dlgus ont appel une plus grande concentration sur les cots conomiques de l’inaction; au renforcement des capacits des responsables gouvernementaux locaux; l'valuation de la viabilit financire des projets; l'amlioration de la prise de conscience des dcideurs et du public; et l'implication des institutions internationales et rgionales, de la socit civile et du secteur priv..

Plusieurs dlgus ont dcrit des initiatives nationales en matire de prise de dcision politique. Un dlgu a suggr qu'une RIG soit tenue tous les trois ans, tandis qu’un autre a propos de tenir des ateliers rgionaux annuels consacrs l'valuation. La Norvge, au nom de la Commission d'OSPAR, a prsent un rapport sur les activits menes dans le cadre de la Convention d'OSPAR sur la protection du milieu marin du nord-est Atlantique. Elle a fait rfrence aux ralisations accomplies par la Commission europenne et par les Confrences sur la mer du nord, et a soulign l'importance de l'approche cosystmique.

Le PNUE, au nom de la Convention sur la Diversit Biologique (CDB), a mis en exergue la complmentarit entre le PAM et le travail de la CDB, ainsi que leur Mmorandum de Coopration. Il a parl des rcentes ralisations accomplies dans le cadre de la CDB, qui bnficient galement au PAM, y compris les cibles mesurables de protection du milieu marin, convenues la CdP-8 de la CDB.

Les dlgus ont galement fait remarquer: la reprsentation insuffisante des pays d'Amrique Latine la RIG-2; la vulnrabilit des PEID et le manque de ressources et de capacits; le besoin de l’harmonisation des cadres juridiques et de l'amlioration de la mise en application de la lgislation, des mcanismes de financement, de la recherche et du suivi, de la cration des capacits et de la conscientisation et de la participation du public.

Un compte rendu de ces discussions est disponible en ligne sur: http://enb.iisd.org/vol25/enb2535f.html.

LIGNES DIRECTRICES CONCERNANT LA MISE EN ŒUVRE DU PAM AU TITRE DE LA PRIODE 2007-2011: Durant la plnire de mercredi, Vandeweerd a introduit le document 'Guide de la mise en œuvre du PAM au titre de la priode 2007-2011: Contribution du PAM aux Buts et objectifs convenus l'chelle internationale pour le dveloppement durable des ocans, des ctes et des les (UNEP/GPA/IGR.2/3), et a invit les tats prsenter des suggestions pour l'amlioration de son utilit.

Les dlgus ont soulign le besoin: de la coopration sud-sud; des activits rgionales; de la scurit des ressources en eau; de l'tablissement d'un lien fort entre la problmatique de l'eau douce et celle des ocans; de la mise en exergue de l'importance de l'approche cosystmique; d’un renforcement de la sensibilisation et des institutions; de l’assistance financire, technique et de la capacit de gestion des pays en dveloppement; et de correspondants des PEID au sein du Bureau de Coordination du PAM.

Un compte rendu de ces discussions est disponible en ligne sur: http://enb.iisd.org/vol25/enb2535f.html.

PROGRAMME DE TRAVAIL DU BUREAU DE COORDINATION DU PNUE POUR LE PAM AU TITRE DE LA PRIODE 2007-2011: Durant la plnire de mercredi, Vandeweerd a introduit le Programme de travail du Bureau de coordination du PNUE pour le PAM (UNEP/GPA/IGR.2/4). Plusieurs orateurs ont fait l'loge du travail accompli par le Bureau de coordination pour le PAM et ont accueilli avec satisfaction son programme de travail propos.

Les dlgus ont soulign le besoin: de mcanismes de financement innovants en faveur des pays en dveloppement; du transfert de technologies; la divulgation de l'information; le suivi; d’indicateurs permettant de mesurer les rsultats; de placer l’accent sur le niveau national; de travail d’valuation; de l'amlioration de la coopration avec les parties prenantes; d'une coopration plus troite entre le PAM et les accords environnementaux multilatraux (AEM); de l'tablissement de correspondants des PEID au sein du Bureau de coordination; et d’une plus grande coopration avec la communaut des eaux douces.

Maurice a rappel le Plan stratgique de Bali pour l’assistance technologique et la cration de capacits, tandis que Palau faisait rfrence la vulnrabilit des PIED. Le PNUE a dclar qu'il examinera les voies et les moyens de promouvoir les PAN africains dans le processus budgtaire, et les Pays-Bas ont raffirm leur soutien l'accueil du Bureau de coordination La Haye.

Vandeweerd a accueilli avec satisfaction la continuation du soutien en faveur du Bureau de coordination, et a indiqu qu'elle prsentera une premire contribution sur les indicateurs de performance la prochaine session du Conseil d'administration du PNUE, qu’elle laborera un plan de travail au titre de la priode 2008-2009 et a approuv l'ide d'amliorer la coopration avec les AEM, pour viter la duplication. Les dlgus ont approuv le programme de travail propos.

Un compte rendu de ces discussions est disponible en ligne sur: http://enb.iisd.org/vol25/enb2535f.html.

SEGMENT DE HAUT NIVEAU

DCLARATIONS LIMINAIRES: Jeudi, le Prsident Zhou Shengxian a prsid la premire partie du segment de haut niveau.

Soulignant l'importance de la coopration internationale dans les efforts visant protger le milieu marin, Hua Jianmin, Conseiller d'tat, Conseil d'tat, Chine, a soulign que la croissance conomique rapide conduit une augmentation du dommage inflig aux ressources marines. Il a donn un aperu des efforts fournis par la Chine dans le domaine de la protection du milieu marin, a prcis que la situation environnementale de son pays est encore “grise” et a exprim l'espoir de voir d'autres pays continuer soutenir la Chine dans ses efforts visant promouvoir le dveloppement durable et a appel les pays travailler main dans la main pour la protection de “notre foyer bleu commun.”.

Achim Steiner, directeur excutif du PNUE, a fait tat des progrs accomplis depuis l'adoption du PAM en 1995, voquant le rcent lancement du rapport “tat du milieu marin: volution et processus.” a mis en relief le financement des activits du PAM par le Fonds mondial pour l'environnement (FEM) et a accueilli avec satisfaction la collaboration du secteur priv dans les efforts visant protger le milieu marin. Soulignant que la croissance conomique rapide de la Chine est considre avec fascination et proccupation, il a indiqu que les efforts chinois pour la protection environnementale donneront au reste du monde l'espoir de raliser le dveloppement durable. Il a soulign la ncessit de rattacher le PAM l'ordre du jour mondial, tel que la cible consistant rduire de manire significative l'rosion de la biodiversit l'horizon 2010 et a exprim l'espoir de voir l'Assemble Gnrale des Nations Unies adopter un moratoire sur le chalutage en haute mer, en novembre 2006. Steiner a fait part de l'engagement continu du PNUE administrer le Bureau de coordination du PAM.

Un compte rendu de ces dclarations liminaire est disponible en ligne sur: http://enb.iisd.org/vol25/enb2536f.html.

DBAT MINISTRIEL SUR L'IMPORTANCE DES OCANS, DES LITTORAUX ET DES LES ET DES LIGNES DE PARTAGE DES EAUX QUI Y SONT ASSOCIES ET SUR LA PERSPECTIVE VENIR: Cette partie du segment de haut niveau a t prside, jeudi, par le vice-prsident John.

Stefan Wallin, secrtaire d'tat charg de l'environnement, Finlande, a soulign la ncessit: de fusionner le dveloppement durable et la conservation de la biodiversit, en utilisant l'approche cosystmique; des changes d'expriences, de l'utilisation d'indicateurs de performance; d'amliorer la coopration intersectorielle; et d'encourager les secteurs prendre leurs responsabilits. Il a galement encourag les tats: identifier des mesures de conservation et de dveloppement et des mcanismes de financement innovants; mettre en place des partenariats avec les diffrentes parties prenantes; renforcer les capacits et les connaissances; encourager et harmoniser la recherche scientifique et le suivi; largir les synergies entre le PAM et d'autres organismes internationaux et les AEM; et encourager d'autres pays ratifier et mettre en application les AEM pertinents.

Elizabeth Thompson, ministre de l'habitat, de l'amnagement du territoire et de l'environnement, Barbade, a soulign l'importance du milieu marin pour la culture et les moyens de subsistance de la rgion des Carabes, dclarant que l'radication de la pauvret et la promotion des communauts autochtones devraient faire partie intgrante de la mise en œuvre du PAM. Elle a appel un engagement financier accru de la part des gouvernements et a plaid en faveur de la mise en place de partenariats tourns vers les communauts; a demand l'industrie, la socit civile, aux ONG et aux institutions financires de relever le dfi consistant investir aux projets du PAN; et a encourag l'ensemble des gouvernements dterminer un point focal national pour la mise en œuvre du PAM.

Steiner a accueilli avec satisfaction la consultation ministrielle et son caractre informel. Il a dclar que les responsables de haut niveau sont en premire ligne des efforts visant traduire les aspirations du PAM dans le rel et les a invits dlibrer, entre autres, sur les thmes suivants: engendrer une volont politique; s'inspirer des expriences passes; et identifier les principaux facteurs de la russite des partenariats. Un compte rendu de ces dclarations est disponible en ligne sur: http://enb.iisd.org/vol25/enb2536f.html.

Vendredi matin, le segment de haut niveau, prsid par le Vice-prsident John, a entendu les rapports des dbats de tables rondes qui se sont tenues jeudi aprs-midi. Hormis les tables rondes arabophone, francophone, et hispanophone, les ministres ont assist de manire alatoire aux diverses tables rondes, afin de promouvoir un change interrgional des leons apprises et des ides innovantes.

Le Ghana a rendu compte des dbats de la table ronde prside par le Nigeria et laquelle ont particip le Nigeria, le Ghana, le Kenya, l'Indonsie, le Surinam, le Canada, les Pays-Bas, la Rpublique de Core, Isral et la Guyane. Il a not qu’en matire d’intgration du PAM, les participants la table ronde avaient soulign l'importance: du dveloppement d’un PAN; de l’implication de tous les ministres pertinents; et de la promotion de la participation active de la socit civile en vue d’assurer l'application de la lgislation environnementale. Il a soulign l'importance de la comprhension des communauts locales des questions environnementales, et a appel : une coordination accrue; la mise en commun des ressources des partenaires et l’harmonisation de leurs politiques; un change continu des expriences; des discussions bilatrales; et la communication mdiatique.

La Finlande a prsid la table ronde laquelle ont particip la Fdration de Russie, la Chine, la Tanzanie, la Commission Europenne, les Barbade, le Bangladesh, le Vietnam, les les Cook et les Maldives. La Finlande a indiqu que les participants avaient soulign la ncessit: d’tre plus sensible aux ncessits des PEID, en particulier concernant la cration de capacit; de la mobilisation de la socit civile; de garantir la participation des diffrents ministres et de la communaut scientifique; de se concentrer sur l'approche cosystmique; et de l’allocation de fonds suffisants la protection environnementale tout en en soulignant les avantages conomiques et sociaux. Elle a dclar que les participants la table ronde ont suggr: une meilleure coordination du travail des AEM; la tenue de runions les unes la suite des autres afin d’utiliser les ressources financires et humaines de manire plus efficace; l’harmonisation des exigences de soumission de rapports; et de donner la priorit la sensibilisation et la conscientisation publique.

La Jamaque a prsid la table ronde laquelle ont pris part l'Espagne, l'Afrique du Sud, la Mongolie, le Kenya, Fidji, Grenade, la Roumanie, le Sri Lanka et l'Allemagne. La Jamaque a fait tat de l'apprciation des participants pour le rle catalyseur jou par le PAM et de leur appel pour: des ressources financires innovantes; un dialogue bilatral et multilatral sur les ressources naturelles partages; et de l’intgration des questions environnementales marines dans les travaux des diffrents ministres. Elle a indiqu que les participants la table ronde ont mis en relief que les opportunits additionnelles de partenariats efficaces devraient tre explores, en particulier entre et avec les tats sans littoral, et ont appel l’change des meilleures pratiques et des leons apprises, ainsi que la mobilisation de ressources adquates et exhaustives.

Les Seychelles ont prsid la table ronde laquelle ont particip l'Australie, la Malaisie, l'Iran, le Liberia, les Philippines, Nioue, l'Italie, Antigua-et-Barbuda, Maurice et l'Iran. Ils ont mis en exergue: les expriences de groupe en matire de coordination entre le secteur environnemental et d'autres secteurs travers l'tablissement de comits de haut niveau aux chelons national et provincial; la “ligne verte” environnementale aux Seychelles; et la politique verte l’le Maurice. Ils ont indiqu que les participants la table ronde ont propos: de passer des politiques d’ordre et de contrle du respect des dispositions aux mcanismes fonds sur le march; la promotion d'une meilleure coordination entre les organes rgionaux avec des fonctions chevauchantes; et de mettre un plus grand accent sur l’examen du PAM en tant que programme terrestre plutt que marin.

Le Pakistan a prsid la table ronde laquelle ont pris part la Suisse, le Japon, la Turquie, Trinit-et-tobago, le Saint-Sige, la Zambie, Kiribati, la Belgique et le Cambodge. Parmi les principaux points soulevs lors de la discussion, le Pakistan a mis en exergue: l’intgration de diverses politiques nationales avec le PAM; les dmonstrations de projet-pilote; le partage d'information; l’utilisation d’instruments conomiques; l’analyse des cots et des avantages; les partenariats; le soutien aux initiatives sous-rgionales; le partage des expriences d’aprs dsastre; la cration de capacits; la promotion du changement de comportement et de la motivation, particulirement parmi les coliers; et la participation de la socit civile.

Les tats-Unis ont prsid la table ronde laquelle ont pris part le Npal, Belize, le Zimbabwe, l'Islande, la Thalande, Palau, Saint-Kitts-et-Nevis, et l'Inde. Les tats-Unis ont indiqu que les participants la table ronde avaient soulign: le renforcement du rle du soutien au public instruit; l’implication des ONG; la responsabilisation des communauts; l’utilisation des sites Web; l’augmentation de la communication avec les mdias; et la garantie de la transparence. Ils ont dclar que les participants avaient galement soulign l'importance de: concevoir des lgislations portant sur les zones ctires rpondant aux cas particuliers; donner la priorit aux activits; se concentrer sur les mers rgionales; la construction partir de la base de la gestion cosystmique; rattacher le PAM aux objectifs du Millnaire pour le dveloppement et au PMŒJ; et de se servir des observations scientifiques sur l’tat de l'environnement.

Le Gabon a rendu compte de la table ronde de langue franaise qu’elle a coprside avec le Congo et laquelle avait pris part: le Burundi, le Cameroun, Djibouti, Maurice, le Mozambique, l'Angola, le Bnin, la Cte d'Ivoire, la France, la Guine, Hati, le Sngal et le Togo. Le Gabon a indiqu que les participants avaient soulign la ncessit: de renforcer la mise en application du PAM; d’intgrer la protection du milieu marin contre les activits terrestres au niveau national; de s’assurer que la mise application des stratgies et des programmes nationaux est intersectorielle et non sectorielle; d’encourager les ministres environnementaux assurer la coopration et la coordination entre les ministres pertinents de sorte que les questions touchant au milieu marin soient intgres; et d’appliquer le principe selon lequel le pollueur paye. Il a indiqu que les participants avaient soulign que la mise en application du PAM contribuerait raliser les OMD et avaient appel la mobilisation de ressources financires nationales et au renforcement de la gouvernance internationale.

Le Venezuela a rendu compte des discussions de la table de langue espagnole, laquelle ont particip l'Argentine, le Brsil, Cuba, le Chili, la Colombie, la Rpublique Dominicaine, le Honduras, le Panama, le Prou et le Mexique. Le Venezuela a indiqu que les participants avaient soulign l'importance de: l’implication de tous les secteurs des gouvernements dans la mise en application du PAM et de reproduire ce mcanisme horizontal tous les niveaux du gouvernement; la participation de la socit civile; le dveloppement de la valeur conomique des avantages et des services fournis par les zones ctires et des lignes de partage des eaux; le renforcement des mcanismes de respect des dispositions et de l'application avec un financement accru; l’harmonisation des ordres du jour des donateurs; le renforcement des capacits des fonctionnaires gouvernementaux dans la rdaction de propositions de financement; l’internalisation des cots environnementaux des projets du secteur priv; et le renforcement du mcanisme du centre d'changes du PAM.

L'Arabie Saoudite a prsid la table ronde de langue arabe laquelle ont pris part la Jordanie, la Mauritanie, Oman, le Qatar, le Soudan, le Ymen, le Maroc, le Liban, la Palestine, la Libye et le Kowet. L'Arabie Saoudite a indiqu que les participants avaient donn la priorit: l’amlioration des instruments lgislatifs et des documents de rfrence pour le PAN et le dveloppement de politique; au renforcement des comptences des autorits locales; l’amlioration de la coopration entre les ministres, par exemple travers les comits ministriels de haut niveau; l’tablissement de partenariats stratgiques pour faciliter le dveloppement et l'application des PAN; et la promotion de services de traitement des eaux uses. Elle a soulign les ralisations discutes, notamment: une collaboration rgionale amliore, y compris travers un fonds environnemental en gypte; des projets communs entre plusieurs pays de la rgion; et l’laboration du PAN. Elle a indiqu que les participants avaient propos: la cration d’un centre d’urgence pour coordonner les efforts en cas de dsastres; l’amlioration du financement et de la prise de conscience; et la prise en compte du mois saint du Ramadan lors de la programmation des runions internationales.

En rcapitulant les discussions de tables rondes, Steiner a soulign l’appel des ministres : l’intgration du PAM dans les ordres du jour de dveloppement au niveau rgional; l’valuation des valeurs conomiques et des avantages de la mise en application des mesures du PAM; l’utilisation d'instruments fonds sur la loi du march pour prvenir les problmes, plutt que l’utilisation d'instruments politique pour le nettoyage aprs la survenue des problmes; l’amlioration et la coordination entre le PAM, d'autres organisations internationales et les AEM; et l’amlioration des mcanismes de diffusion de l'information et des expriences du PAM. Steiner a soulign le besoin de se concentrer sur: les liens, notamment avec les Documents de stratgie pour la rduction de la pauvret et les ODM; les cas d’urgence et les dsastres; le fonctionnement du centre d’change du PAM; les groupes de rflexion qui incluent le secteur priv et la socit civile; les ressources et la cration de capacits pour les autorits locales; les cultures, les contextes, les spcificits et les ralits nationaux; et le fait de donner la priorit aux questions.

Le Prsident John a appel les dlgus fournir des commentaires sur le contenu des rapports des dbats de tables rondes ainsi que sur le format du segment de haut niveau de jeudi.

Plusieurs dlgus ont remerci le Bureau de coordination PNUE/PAM pour l’organisation de la runion RIG-2 et le gouvernement chinois pour son hospitalit. Jeudi, plusieurs dlgus ont accueilli avec satisfaction le nouveau format du segment de haut niveau, notant que le caractre informel leur avait permis d’changer les ides et les leons apprises, et ont encourag le PNUE reproduire ce cadre dans d’autres forums.

Au sujet de la mise en application nationale du PAM, le Kenya a suggr que des sminaires soient tenus pour les ministres des Finances pour transmettre l'importance de l’avancement de l'ordre du jour de l’AEM. Le Ghana a appel dcentraliser les efforts environnementaux et a suggr la cration de bureaux environnementaux diffrents niveaux locaux.

Au sujet de la reproduction des leons apprises, Maurice a propos le dveloppement d’un portail Web comme premire tape dans le dveloppement d’un centre d’change du PAM, qui permettrait aux pays d'accder l'information sur les histoires de succs et de se renseigner sur les nouvelles technologies utilises dans la mise en application du PAM. La Malaisie a appel une large diffusion des approches innovantes abordes la RIG-2. Le Mexique a fait remarquer que les rsultats de la runion doivent tre prsents au prochain Conseil d’administration du PNUE.

Au sujet de l’amlioration de la prise de conscience, le Programme des mers du sud asiatique a suggr de faire participer les chefs religieux.

Au sujet de la coopration rgionale, le Canada a encourag l’intgration du PAM dans des organisations rgionales telles que la coopration conomique d’Asie-Pacifique, et a mis en exergue le plan d'action de Bali de 2005: Vers des Ocans et des Littoraux Sains pour une Croissance et une Prosprit Durables de la Communaut des Pays d'Asie-Pacifique. Il a not l’intrt qu’il porte la gestion cosystmique, la gestion durable des ressources biologiques marines, la dimension sociale et l’attnuation des risques. La Rpublique Dominicaine a appel des runions rgionales supplmentaires afin de partager les expriences et examiner les objectifs court, moyen et long terme. La Malaisie a soutenu la rationalisation des programmes rgionaux pour viter la duplication.

Au sujet des autres impacts sur le milieu marin, le Liban, appuy par le Venezuela, a soulign la ncessit de reconnatre les impacts des conflits arms sur le milieu marin. Le Chili a attir l'attention sur les impacts ventuels du libre-change sur l'environnement.

Au sujet du PAM et des ODM, l'Islande a soulign le rle que le PAM peut jouer dans la ralisation des ODM puisqu'il contribue aux questions mondiales telles que l’assainissement, l’eau douce et l’radication de la pauvret. La France a rappel sa dcision de doubler l’aide public au dveloppement rserve l'eau et a soutenu la proclamation de 2008, Anne de l’assainissement.

Au sujet des ressources financires, le Guatemala a soulign les besoins diffrencis des rgions, et que la mobilisation internationale des ressources financires devrait correspondre aux priorits des pays. La Chine a indiqu que les objectifs et les cibles environnementaux devraient tre conformes aux niveaux nationaux de dveloppement conomique. Le Mexique a appel au renforcement du Plan stratgique de Bali pour le soutien technologique et la cration de capacits avec des ressources financires additionnelles.

Le Venezuela a suggr que les changes environnementaux puissent tre un moyen de prlever des ressources pour la protection du milieu marin. Le Bnin a appel un mcanisme de financement simple et souple. La France a appel au renforcement du soutien aux gouvernements fournissant des efforts pour la mise en place de politiques nationales en matire d’eau, ainsi qu' ceux œuvrant pour la promotion de la bonne gouvernance et de la participation locale. Antigua-et-Barbuda ont soulign le besoin de synergies amliores entre les AEM et, avec la Chine, de ressources financires et humaines accrues.

Au sujet du dumping des dchets toxiques, le Bnin a attir l'attention sur le dumping des dchets toxiques dans les pays les moins avancs. La Malaisie a appel le Bureau de coordination du PAM travailler avec d'autres pour prvenir le dumping des dchets toxiques. La Rpublique dmocratique du Congo a soulign les dpenses lies l’extraction des dchets enterrs. La Palestine a attir l'attention sur le stockage et le trafic transfrontalier illicites des dchets toxiques, notant les dversements toxiques grande chelle produits par le tsunami de 2004, et a prconis l'application d’une lgislation amliore pour prvenir de tels dsastres.

Steiner a abord plusieurs thmes mergeant de la discussion, soulignant que: la coordination entre les AEM est ncessaire pour que les activits nationales soient soutenues plutt que prives de ressources; le problme du dumping des dchets toxiques devrait tre examin la prochaine CdP de la Convention de Ble; la prochaine runion du Conseil d’administration du PNUE abordera la question de la mondialisation et de l'environnement; et toutes les directives et jeux d’outils devraient tre accessibles en ligne sous peu. Il a remerci le Bureau de coordination du PNUE/PAM et les htes chinois pour cette runion russie.

DCLARATION DE PKIN SUR L'AVANCEMENT DE LA MISE EN APPLICATION DU PAM

Le groupe de travail de composition non limite sur des lments de la Dclaration de Pkin, prsid par Murillo, a dbut lundi. Le groupe de travail a eu entre les mains les projets des lments devant figurer dans une Dclaration de Pkin sur la poursuite de la mise en application du PAM (UNEP/GPA/IGR.2/5), qui ont t utiliss comme plateforme pour les ngociations. Mardi, un document rvis de la salle de confrence a t distribu aux membres du groupe de travail et les ngociations ont t menes bonne fin mercredi matin.

Lundi, le groupe a entendu une prsentation effectue par le forum des parties prenantes, avec des suggestions textuelles spcifiques pour le projet de dclaration, et ce, au nom des parties prenantes et d'autres groupes principaux impliqus dans les questions du PAM.

Ds le dbut, le groupe a russi se mettre d’accord sur la majeure partie du texte du projet de dclaration. Tandis que les questions d’importance, directement lies aux thmes de la RIG-2, prsentaient peu de difficult, plusieurs points sont demeurs sujets controverse jusqu'au dbut du segment de haut niveau.

L’un de ces points tait la rfrence prambulaire aux dsastres naturels lis au climat. Un groupe de pays a souhait voir les changements climatiques mentionns, voquant les conclusions de la septime session du processus consultatif officieux des Nations Unies sur les ocans et le droit de la mer (UNICPOLOS-7). D'autres ont remis en cause cette proposition parce qu'elle dpasse le cadre de la RIG-2, qui n'est pas une runion sur le climat. En fin de compte, un texte de compromis labor par le Prsident a t accept.

Une autre question ayant donn lieu un dbat tait celle de l'approche cosystmique, quelques participants prfrant sa pleine application d'ici 2010, alors que d'autres prconisaient une rfrence “aider raliser” son application.

Les dlgus ont discut le texte additionnel sur la ratification des accords pertinents pour les objectifs du PAM. Tandis qu'un groupe insistait pour un engagement clair des tats pour devenir parties, d'autres ont pens que la manire approprie tait “d'inviter” les tats, ou de les “appeler”, “examiner” la ratification. Mercredi matin, la Chine a appel une petite consultation subsidiaire afin de rsoudre les diffrends. Le libell convenu a utilis le terme “pour examiner.”

Le Prsident Murillo a not l’accord du groupe au sujet du projet du texte de la dclaration quelques minutes avant la tenue de la plnire de mercredi matin.

Le groupe a galement examin un nouveau paragraphe sur la coordination entre les PAN du PAM et la gestion intgre des ressources en eau et les plans d’conomie d’eau.

Texte final: La dclaration de Pkin (UNEP/GPA/IGR.2/CRP.2) stipule que les reprsentants des gouvernements et de la Commission europenne, avec le prcieux soutien des parties prenantes et des groupes principaux, reconnaissent que: les gens dpendent des ocans et des zones ctires et de leurs ressources pour leurs survie, sant et bien-tre; un nombre important de personnes tirent leurs scurit alimentaire et vie conomique du milieu ctier et marin; et plusieurs de ces zones, en particulier les zones de plaine ctire et les PEID, sont vulnrables face la monte du niveau de la mer et aux dsastres naturels lis au climat ainsi qu’aux impacts sur le milieu marin de l'acidification des ocans rsultant des activits terrestres.

Elle note l'urbanisation progressive des zones ctires et reconnat que le PAM est un outil efficace pour l’intgration des proccupations environnementales dans la planification et les stratgies de dveloppement aux niveaux rgional et national, et que, en tant que tel, il contribue de manire sensible la ralisation des objectifs de dveloppement approuvs l’chelle internationale.

Elle dclare que les gouvernements dcident de s’en remettre au PAM en tant qu’outil souple et efficace pour le dveloppement durable des ocans, des zones ctires et des les. Les gouvernements s’engagent galement promouvoir sa mise en application durant la priode 2007-2011 en:

  • appliquant des approches cosystmiques;

  • valuant les cots et les avantages sociaux et conomiques des produits et des services fournis par les zones ctires et les ocans;

  • tablissant des partenariats tous les niveaux;

  • cooprant aux niveaux rgionaux et interrgionaux;

  • intgrant le PAM dans la planification de dveloppement national et les mcanismes budgtaires;

  • aidant le Bureau de coordination PNUE/PAM entreprendre sa tche visant faciliter, promouvoir et favoriser la mise en application du PAM; et

  • exprimant l’apprciation pour les efforts du PNUE visant faire avancer l'ordre du jour relatif au dveloppement durable des ocans, des zones ctires et des les, et l'invitent renforcer son soutien la poursuite de la mise en application du PAM, travers des contributions accrues de son fonds environnemental, une coopration et une coordination amliore avec les AEM et la coopration renforce avec toutes les parties prenantes et les organisations pertinentes, y compris les banques multilatrales de dveloppement, aux niveaux mondial et rgional.

Au sujet des actions nationales, la Dclaration stipule que les gouvernements dcident de:

  • renforcer les efforts visant dvelopper et mettre en application les programmes d'action et les mcanismes rgionaux et nationaux, et d’intgrer les objectifs du PAM dans la planification de dveloppement et la mise en application, y compris les programmes des Nations Unies au niveau national, le cadre d'aide au dveloppement des Nations Unies, les stratgies pour la rduction de la pauvret et de les stratgies de l'aide, les bilans communs des pays et les stratgies des pays en matire d'aide;

  • s'engager en faveur de la pertinence continue du PAM en tant que cadre fondamental et en faveur de l'intgration de ses objectifs travers les gouvernements, et les faire avancer au sein des organismes intergouvernementaux et dans les AEM;

  • favoriser la mise en application efficace des accords internationaux auxquels ils sont parties en vue de la ralisation des buts du PAM;

  • amliorer la coopration et la coordination tous les niveaux afin de traiter les questions lies aux lignes de partage des eaux, aux zones ctires, aux mers et aux ocans de manire intgre, et incorporer la gestion intgre et l'utilisation durable des bassins fluviaux, des mers et des ocans dans les politiques et les programmes nationaux pertinents, en particulier en mettant en application les approches intgres la gestion des ressources aquatiques, la gestion des zones ctires et la gestion des zones ctires, la gestion des zones ctires et des bassins fluviaux, et l’altration physique et la destruction des habitats;

  • dvelopper et mettre en application les PAN, en coordination troite avec la gestion intgre des ressources en eau au niveau national et les plans nationaux d'conomie d'eau, comme tabli dans le PMŒJ;

  • faire avancer la mise en application de l'approche cosystmique la gestion des lignes de partage des eaux, des ctes, des ocans et des grands cosystmes marins et des les, et de renforcer la coopration nationale, rgionale et mondiale pour aider atteindre une mise en application accrue de l'approche cosystmique d'ici 2010, comme tabli dans le PMŒJ;

  • renforcer les efforts visant intgrer la valeur conomique des produits et services fournis par les ocans, les littoraux et les lignes de partage des eaux au niveau de la comptabilit et la prise de dcision;

  • consacrer des efforts, des financements et des soutiens supplmentaires pour aborder les sources ponctuelles et non ponctuelles de nutriments;

  • dvelopper les mcanismes durables pour assurer la durabilit financire et la mise en application long terme des programmes rgionaux et nationaux;

  • amliorer les systmes de suivi; et

  • encourager la participation des autorits locales, des communauts et autres parties prenantes pertinentes.

Au sujet des actions rgionales, la Dclaration stipule que les gouvernements dcident de renforcer les conventions et les programmes sur les mers rgionales du PNUE, et de travailler en leur sein et au sein d'autres processus pour: appliquer les approches cosystmiques la gestion des lignes de partage des eaux, des zones ctires, des ocans et des grands cosystmes marins et des les; renforcer les partenariats stratgiques; et amliorer la coopration interrgionale, la comprhension scientifique, l'ducation environnementale, et le partage de la connaissance, de la technologie et de l'exprience.

Au sujet des actions internationales, la Dclaration stipule que les gouvernements dcident:

  • d’appeler les agences des Nations Unies, les groupes inter-agences et les AEM, en particulier, la Convention de Ramsar, la CDB et la Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants, accrotre l'intgration du PAM dans leurs politiques et programmes;

  • d’appeler les institutions financires et les pays donateurs continuer soutenir le PAM, notamment dans le domaine de cration des capacits des pays en dveloppement, en particulier les PEID;

  • de saluer la cration de nouveaux partenariats avec tous les secteurs de la socit civile et le renforcement des partenariats existants, en tant que mcanismes cruciaux pour la mise en application russie du PAM;

  • soutenir l’intgration du PAM dans les principaux domaines de l'activit mondiale de dveloppement et le promouvoir en tant que moyen de crer des processus intgrs, un leadership intellectuel et des partenariats ncessaires la ralisation des buts et des stratgies mondiales dans les zones lies aux lignes de partage des eaux, aux ctes et aux ocans travers des approches cosystmiques;

  • amliorer la mise application du PAM travers la coopration avec d'autres initiatives internationales, afin de dvelopper des activits communes autour de la gestion intgre des lignes de partage des eaux; et

  • appeler les tats qui ne sont pas des parties, considrer la possibilit de ratifier, selon les cas, les conventions et les protocoles internationaux et rgionaux ayant trait la ralisation des buts du PAM.

Au sujet des actions du PNUE, la Dclaration stipule que les gouvernements dcident de:

  • approuver le programme de travail du PAM pour la priode 2007-2011, de le recommander au Conseil d’administration du PNUE/Forum ministriel mondial pour l’environnement et d’encourager ce dernier allouer de plus grandes ressources financires pour sa mise en application, en particulier au niveau rgional;

  • saluer les “lignes directrices pour la mise en application du PAM pour la priode 2007-2011” labor par le Bureau de coordination PNUE/PAM;

  • demander au Conseil d’administration du PNUE/Forum ministriel mondial pour l’environnement d’approuver la dclaration et les rsultats du RIG-2 en tant que prcieuses contributions la mise en application d’Action 21 et d’autres objectifs de dveloppement approuvs l’chelle internationale, y compris ceux contenus dans la dclaration de Millnaire et le PMŒJ;

  • demander au Directeur excutif du PNUE de convoquer la RIG-3 en 2011, en collaboration avec les organisations et les institutions pertinentes; et

  • exprimer sa gratitude et son apprciation au gouvernement et au peuple de la Rpublique populaire de Chine pour l’accueil de la RIG-2.

PLNIRE DE CLTURE

Vendredi aprs-midi, le vice-prsident John a prsid la plnire de clture.

PRSENTATION DU COMPTE RENDU DU SEGMENT MINISTRIEL/HAUT NIVEAU LABOR PAR LE PRSIDENT: Le Vice-prsident John a introduit le compte rendu labor par le prsident sur les discussions de tables rondes ministrielles (UNEP/GPA/IGR.2/CRP.4). Il a expliqu que les reprsentants ont concentr leurs discussions sur les mesures pratiques visant incorporer et intgrer la mise en application du PAM dans la planification de dveloppement national, et renforcer la mise en application du PAM aux niveaux rgional et mondial. Le compte rendu a t approuv par les dlgus sans amendement.

DCLARATION DE PKIN SUR L'AVANCEMENT DANS LA MISE EN APPLICATION DU PAM: La Prsidente du groupe de travail, Mara Anglica Murillo Correa (Mexique), a expliqu que le projet de la dclaration de Pkin est un document quilibr, rsultat de plusieurs jours de ngociations effectues dans un esprit de compromis. Les dlgus ont adopt la Dclaration (UNEP/GPA/IGR.2/CRP.2) sans amendement.

QUESTIONS DIVERSES: Le Liban a demand un supplment au compte rendu de la runion demandant au PNUE d’examiner les impacts des conflits arms sur le milieu marin et que ce sujet soit abord lors des futures runions du PAM.

Le Gabon a demand d’ajouter au compte rendu de la runion une rfrence notant l’inquitude de la confrence quant la question du transfert des dchets toxiques sur les ctes de la Cte d'Ivoire, et l'encouragement du PAM pour collaborer avec la Convention de Ble sur le mouvement transfrontalier des dchets dangereux et la Convention de Bamako sur l'interdiction de l'importation en Afrique et le contrle du mouvement transfrontalier des dchets dangereux en Afrique pour renforcer ou mettre en application les mesures de pr-alerte et de contrle des mouvements transfrontaliers des dchets.

La Guine, appuye par la Palestine, s’est prononce en faveur de la demande du Gabon, et a ajout que le fait que les transferts de dchets toxiques s’effectuent du Nord en direction du Sud devrait tre spcifiquement mentionn.

ADOPTION DU RAPPORT: Le rapporteur de la RIG-2, Tom Laughlin, a prsent le projet de rapport de la RIG-2 (UNEP/GPA/IGR.2/L.1, Add.1, 2, et 3) et ses cinq annexes: UNEP/GPA/IGR.2/CRP.1 sur les points thmatiques en rapport avec l’intgration, le financement, et le renforcement lgislatif et institutionnel des PAN; CRP.2 sur la Dclaration de Pkin; CRP.3 sur les discussions de la journe des partenariats; CRP.4 contenant le compte rendu du Prsident sur les discussions des tables ronde ministrielles; et un document non numrot contenant une soumission des parties prenantes concernant la RIG-2, notamment des chapitres sur la promotion de la mise en application du PAM, et les actions recommandes par les gouvernements et d'autres organes en mettant en application le PAM. Le rapport a t adopt sans amendement.

CLTURE: Le coordonnateur du PNUE/PAM, Vandeweerd, a indiqu que la runion avait t “plus russie que nous ne l’avions espr”. Il a identifi l'incorporation et l’intgration comme des dfis pour l'avenir, et a annonc la publication d'un livret contenant les rsultats des tables rondes ministrielles d’ici le prochain Conseil d’administration du PNUE en 2007. Elle s’est flicite de la volont des dlgus de rsoudre les problmes, de prendre des risques, et d’emprunter de nouvelles voies pour avancer, et a remerci le gouvernement de la Chine, en particulier SEPA, pour son enthousiasme, son dvouement et ses conseils pour l’organisation de la RIG-2.

Le Prsident de la RIG-2, Zhou Shengxian, a soulign les ralisations de la runion et a remerci les dlgus pour leur participation productive. Il a mis un terme la runion 16h19.

BRVE ANALYSE DE LA RIG-2 SUR LE PAM

L'eau peut porter un bateau, mais elle peut aussi causer sa perte.

- Proverbe chinois

La deuxime runion intergouvernementale (RIG-2) charge d'examiner le programme d'action mondial pour la protection du milieu marin contre l pollution due aux activits terrestres a enregistr, de manire inhabituelle, des progrs accomplis sans difficults, un fait interprt par certains dlgus comme tant la preuve de l'existence d'une volont politique concerte pour la russite de l'vnement. A l'vidence, l'atmosphre aimable qui a rgn sur la runion de Pkin reposait sur une plate-forme solide: le souhait commun des pays de parvenir des rsultats tangibles dans un domaine devenu un grand sujet de proccupation. La dtrioration des littoraux et des mers par des rejets continus de dchets solides et liquides agricoles et municipaux, par des missions atmosphriques dangereuses et une foule d'autres facteurs nocifs provoqus par l’homme, met la sant humaine et les vies de plus d’un milliard de personnes (certains disent beaucoup plus) en grand pril.

Les objectifs tablis par les gouvernements, pour la RIG-2, taient assez simples: procder un examen minutieux des ralisations du PAM jusqu' prsent; indiquer avec prcisions les nouveaux dfis mergents; partager les leons apprises; renforcer l'application du PAM tous les niveaux, y compris la ralisation des objectifs pertinents du programme de Johannesburg pour la mise en application (PMŒJ); et fournir, au Bureau de coordination PNUE/PAM la Haye, des orientations pour guider son action durant le prochain quinquennat. Lorsque les dlgus applaudissait la clture de la session, vendredi aprs-midi, l'impression qu'ils partageait tait celle d’un effort bien planifi et bien men, qui a russi concrtiser ses objectifs. Pour beaucoup, les rsultats les plus importants taient l'approbation, par la plnire, du nouveau programme de travail du Bureau de coordination, et l'accent plac par les dlgus sur un certain nombre d'ides nouvelles visant faire avancer la mise en application du PAM.

Cette brve analyse examinera les progrs accomplis lors de la runion et quelques-unes des ides nouvelles qu'elle a produit.

DISPOSITION NON CONTRAIGNANTE: UN MODLE FRUCTUEUX

Les partisans de “dispositions contraignantes,” c'est dire d'instruments juridiquement contraignants, ont longtemps soutenu que les dispositions non contraignantes sont incapables de produire des rsultats importants en raison de l'absence de dispositions rgissant la responsabilit et le respect des obligations. Cependant, au cours de la semaine, plusieurs dlgus la RIG-2 ont ritr leur conviction que le temps des conventions et des protocoles est rvolu. Selon l'argument, une lgislation contraignante exige de longues ngociations, elle est difficile imposer, et elle s’adapte difficilement aux changements de circonstances. A l'inverse, des dispositions non contraignantes sont plus faciles ngocier, peuvent bnficier de l'approbation d'un nombre plus important de pays et sont plus souples et plus mme d'tre adaptes aux prfrences et aux calendriers nationaux.

Les satisfaits des ralisations du PAM taient clairement de cet avis. Ils ont affirm plus d'une reprise, que le PAM est un instrument volutif qui peut tre mis jour, et que cela ouvrait un grand espace pour l’innovation vritable.

Etant donn que le PAM n'est pas juridiquement contraignant, les reprsentants des gouvernements ont, lors de la runion, apprci la marge de manœuvre offerte pour adapter la mise en application du programme l'volution des situations, compte tenu des changements survenus rcemment dans les programmes internationaux pour l'environnement et le dveloppement.

D'autres aspects de cette runion ont galement contribu au sentiment gnral du devoir accompli. Au lieu de passer la majeure partie de la semaine en plnire officielle, comme ce fut le cas lors de bon nombre de runions de haut niveau, les dlgus ont interagi principalement dans des ateliers et groupes plus restreints, avec un temps de parole plus important. Ceci a favoris la tenue d'un vrai dbat, l'examen des problmes rencontrs, des leons apprises et, fait nouveau, de solutions pratiques. Au cours du segment de haut niveau, les interactions des ministres ne se sont pas limites des dclarations officielles, lues les unes aprs les autres. Au lieu de cela, les ministres ont t habilement rpartis pour travailler autour de neuf tables rondes conues de manire tre concentres sur la ralisation de rsultats concrets. Cette approche a t tente dans le pass dans d'autres vnements des Nations Unies, comme la huitime confrence des parties la Convention sur la diversit biologique, tenue en dbut d’anne, mais avec des rsultats mitigs. Elle s’est rvle plus productive, au cours de cette runion, grce la position ferme prise par le Bureau de coordination en faveur de la promotion du dialogue et de la production d’ides pratiques. Le succs du segment ministriel “Pkinois”, pour utiliser les mots du directeur excutif du PNUE, Achim Steiner, inaugure sans doute une nouvelle volution dans les forums internationaux de haut niveau.

MISE JOUR DE LA DECLARATION DE MONTRAL PKIN

La principale ralisation de la RIG-2 a t la ngociation rapide de la Dclaration de Pkin sur la promotion de la mise en application du PAM, une mise jour de la Dclaration de Montral de 2001. Les points de divergence mineurs qui tait prvisibles, notamment la confrontation habituelle sur le libell concernant le changement climatique, l'approche cosystmique et l'appel lanc aux pays pour ratifier les conventions pertinentes, ont t rapidement rsolus. Comme l’a prcis un dlgu, ces sujets de controverses habituels sont devenu, ce stade, davantage des problmes de forme que des problmes de fond. Dans un changement rgnrateur, la runion a t exempte de querelles politiques et de divisions acrimonieuses entre le Nord et le Sud.

De touts les nouveaux ajouts apports la dclaration de Pkin, le plus important est le changement du ple d'intrt, qui passe de l'action aux niveaux international et rgional l'action aux niveaux national et local, assorti d'appels lancs pour la cration de mcanismes financiers durables, pour la valorisation conomique des produits et services fournis par les ocans, les littoraux et des lignes de partage des eaux, pour la participation locale et pour l'adoption d'approches intgres. En outre, des liens sont tablis de manire claire entre la mise en application du PAM et les stratgies de rduction de la pauvret et de dveloppement, comme les cibles du PMŒJ pour la mise en application de l'approche cosystmique et d'activits intgres dans le domaine de la gestion des ressources en eau. Tout cela constitue un exemple convainquant de la manire dont de nouvelles directives pour la mise en application du PAM ont t introduites en vue de prendre en considration les volutions survenues dans le dialogue international sur le dveloppement.

Une journe entire a t consacre l'examen des partenariats, avec quelques succs rapports au sujet de leur fonctionnement et l’annonce de nouveaux succs venir. Les partenariats sont de plus en plus perus, par beaucoup, comme le principal outil disponible dans le cadre du PAM. Les partenaires partagent leurs expriences et apprennent les uns des autres, parvenant ainsi plutt reproduire qu' copier, les projets russis en s'assurant que personne ne soit oblig de rinventer la roue. La plupart des dlgus estiment que les partenariats permettent une utilisation efficace des ressources qui sont du reste limites. Toutefois, pour tre juste, certains ont fait part de leurs rserves concernant la perte du contrle des initiatives de financement pilotes par les donateurs, qui viennent souvent avec une aide financire dsigne mais qui comportent galement un risque de bureaucratie supplmentaire.

Pkin, l'absence de plusieurs parties prenantes dont l'implication est cruciale pour la russite des partenariats, n'est pas passe inaperue. Les ONG qui avaient assist la RIG-1, ainsi que d'autres principaux groupes sociaux, particulirement le secteur priv, taient, en effet, absents. Les dlgus gouvernementaux qui espraient ngocier des projets innovants regardaient les chaises vides, s'interrogeant sur les raisons de ces absences.

En dpit de la trs faible reprsentation du secteur priv, le dbat anime qui a eu lieu, dans un atelier consacr la question du financement de la mise en application du PAM, a produit beaucoup d’ides novatrices, telles que la cration des fonds renouvelables rservs l'laboration et la mise en œuvre des projets et soutenus par les banques rgionales, par le financement interne, travers le principe de pollueur payeur, et par d'autres mthodes de participation du secteur priv.

Avec les partenariats renforcs ou de cration rcente, les directives concernant les formes de financement innovantes et les manires d’intgrer le PAM dans la planification de dveloppement nationale et de renforcer les cadres lgislatifs et institutionnels, seront transmises aux pays respectifs des dlgus, pour y tre utilises aux chelons national et local, aux fins de dgager des solutions pratiques aux problmes poss par les sources de pollution terrestre.

L'APRES PEKIN

Le Bureau de la coordination PNUE/PAM a donn un grand coup de pousse pour que la RIG-2 soit axe sur l'avenir: ce qui avait t accompli en deux jours et demi la RIG-1 Montral en 2001, savoir, les rapports sur l'tat d'avancement des ralisations et la revue du programme de travail, a pu, Pkin, tre complt en une demi-journe, grce un dbat concentr sur la mise jour du PAM et sur l’numration d'actions pratiques. Le Bureau de coordination est en effet peru comme un catalyseur dans le processus d’amlioration de la mise en application, œuvrant pour la ralisation de rsultats concrets et pour le rehaussement du profil du PAM dans l'ordre du jour mondial. Des liens exploitables sont perus travers l'ensemble des dispositions: les processus nationaux de planification du PAM dans prs de 60 pays; les partenariats stratgiques avec le FEM; l'tablissement du Forum mondial sur les ocans, les littoraux et les les; et, naturellement, le programme des mers rgionales du PNUE. Les dlgus ont cit les rsultats du sommet mondial pour dveloppement durable, ainsi que la stratgie de Maurice pour le dveloppement durable des petits tats en dveloppement (PEID), qui appellent spcifiquement l'avancement de la mise en application du PAM. En outre, la 13e session de la Commission des Nations Unies sur le dveloppement durable a adopt des stratgies de gestion des eaux uses, en phase avec le PAM.

Dans une intervention passionne, Maurice a prcis que, pour les petites les, l'impact des activits terrestres affectent les divers du dveloppement. Pour les PEID, la reconnaissance unanime du problme et sa mention dans la dclaration de Pkin constituent un pas en avant important. La tenue du RIG-2 en Chine tait galement un pas en avant symbolique. Le rle de la Chine continue grandir en terme conomique et dans les ngociations environnementales. Avec l'Inde, la Chine est l'un des pays qui a le plus avanc dans les activits du PAM, en Asie. Comme l’a fait remarquer un dlgu, grce ces deux pays, le PAM a davantage de chance de russir.

Au moment o les dlgus s’apprtaient quitter Pkin, la plupart taient proccups par le fait que tout compte fait, le PAM n'est qu'une disposition cadre et que davantage d’efforts nationaux et des ressources financires supplmentaires sont encore ncessaires pour le hisser au niveau exig pour sa mise en application. S'il parvient changer fondamentalement certaines de nos perceptions et attitudes, le PAM peut de manire significative contribuer au sauver la plante du flau de la pollution marine.

RUNIONS VENIR

CONFRENCE INTERNATIONALE SUR LE MERCURE“COMMENT RDUIRE LA PRODUCTION ET LA DEMANDE DE MERCURE”: Organise par la CE, cette runion se tiendra du 26 au 27 octobre 2006 Bruxelles, en Belgique. Des dcideurs politiques, des reprsentants de l'industrie, des ONG et des scientifiques seront invits y prendre part. Pour plus de prcisions, contacter: Commission Europenne; tl: +32-2-743-8949; fax: +32-2-732-7111; courriel: michel.lepropre@ecotec.com ou geraldine.ferdinand@ecotec.com; internet: http://ec.europa.eu/environment/chemicals/mercury/conference.htm

CONFRENCE SUR LA GESTION EFFICACE DES EAUX USES, DE LEURS TRAITEMENT ET RUTILISATION DANS LES PAYS MDITERRANENS: Cette confrence est programme pour se tenir du 30 octobre au 1er novembre 2006, Amman, en Jordanie. La confrence cherchera dvelopper l'change des expriences et prsenter le dernier cri en matire de connaissances sur des questions telles que les technologies peu onreuses, le fonctionnement et la gestion des usines de traitement des eaux uses, la dcentralisation du traitement des eaux uses, l'assainissement cologique et la rutilisation des eaux uses. Pour plus d’information, contacter: Ismail Al Baz, Directeur de Projet EMWater; tl: +962-6-5694341; fax: +962-6-5686184; courriel: emwater@batelco.jo; internet: http://www.emwater-conference.org

DEUXIME RUNION DU COMIT D’VALUATION DES POLLUANTS ORGANIQUES PERSISTANTS: Cette runion se tiendra du 6 au 10 novembre 2006, Genve, en Suisse. Pour plus de prcisions, contacter: Secrtariat la Convention de Stockholm; tl: +41-22-917-8191; fax: +41-22-797-3460; courriel: ssc@pops.int; internet: http://www.pops.int

HUITIME RUNION DE LA CONFRENCE DES PARTIES A LA CONVENTION DE BALE (CdP 8): La CdP-8 de la Convention de Ble aura lieu au Bureau de l'ONU Nairobi, au Kenya, du 27 novembre au 1er dcembre 2006. Le thme de la runion sera “la cration de solutions innovantes travers la Convention de Ble pour la gestion cologiquement rationnelle des dchets lectroniques.” Dans ce contexte, les dchets lectroniques comprennent les ordinateurs en fin de vie, y compris les imprimantes, les accessoires et les tlviseurs. Pour plus de prcisions, contacter: Secrtariat de la Convention de Stockholm; tl: +41-22-917-8218; fax: +41-22-797-3454; courriel: BaselCOP8@unep.ch; internet: http://cop8.basel.int/

DEUXIME CONFRENCE INTERNATIONALE SUR LES ESTUAIRES ET LES CTES: Cette confrence est programme pour se tenir du 28 au 30 novembre 2006, Guangzhou, Chine. La confrence vise faire avancer la recherche technologique sur les estuaires et les ctes afin de renforcer l'environnement cologique. Les thmes devant tre discuts incluent: les processus relatifs aux estuaires et aux ctes; l’co-environnement des estuaires et sa protection; et l’entretien et la gestion des voies d'eau dans les estuaires et les ports. Pour plus de prcisions, contacter: Secrtariat de l’ICEC-2006; tl: +86-20-8711-7249; fax: +86-20-3849-1316; courriel: icec2006@prwri.com.cn; internet: http://www.prwri.com.cn/icec2006-eindex.htm

CONGRS SUR LES MERS DU SUD EST ASIATIQUE (EAS): Ce congrs sera tenu du 12 au 16 dcembre 2006, Haikou City, en Chine. Le congrs rassemblera des organisations internationales, des experts et des parties prenantes multisectoriels pour changer la connaissance et pour renforcer la capacit dans les stratgies de dveloppement en vue de mettre en application les Objectif du millnaire pour le dveloppement et les objectif du sommet mondial sur le dveloppement durable pour les ctes et les ocans de la rgion. Il inclura la Confrence internationale sur la gouvernance ctire et ocanique. Pour plus de prcisions, contacter: Secrtariat de l’EAS Congress; tl: +632-9-202211; fax: +632-9-269712; courriel: congress@pemsea.org; internet: http://www.pemsea.org/eascongress

CONFRENCE INTERNATIONALE SUR LA CONSERVATION ET LA GESTION DES LITTORAUX EN 2007 DANS L’ATLANTIQUE ET LA MDITERRANE: L'ICCCM07 est programme du 22 au 26 mars 2007, Hammamet, en Tunisie. Les thmes de la Confrence sont: L’valuation environnementale stratgique dans les zones ctires; la gestion intgre des zones ctires; vivre avec l'rosion; et le tourisme ctier durable. Pour plus de prcisions, contacter: Mohammed Choura, Secrtariat de l’ICCCM; tl: +216-98-414118; fax: +216-74-298053; courriel: contact@ait.org.tn; internet: http://webpages.fe.up.pt/ihrh/icccm07/

DEUXIME CONFRENCE EUROPENNE INTERNATIONALE DE L'ASSOCIATION EUROPENNE DE L'EAU “EAUX DANS LES AIRES PROTGES”: Cette confrence aura lieu du 25 au 27 avril 2007, Dubrovnik, en Croatie. Elle vise : prsenter les questions cls, les dfis et les stratgies; discuter les menaces ainsi que les potentiels des aires protges pour la conservation et l'utilisation rationnelles des prcieuses ressources, la sauvegarde des cosystmes et de l’hritage culturel; et sensibiliser le public sur ces questions. Les thmes incluront la gestion de l'eau dans les parcs nationaux, les menaces poses aux les et aux zones ctires, et l'infrastructure de l'eau et des eaux uses dans les villes antiques. Pour plus de prcisions, contacter: Croatian Water Pollution Control Society; tel: +385-1-6307-677; fax: +385-1-6118-570; courriel: hdzv@voda.hr; internet: http://www.hdzv.hr/about_us.htm

TROISIME RUNION DE LA CONFRENCE DES PARTIES LA CONVENTION DE STOCKHOLM SUR LES POLLUANTS ORGANIQUES PERSISTANTS (CdP-3): La CdP-3 de la Convention sur les POP se tiendra du 30 avril au 4 mai 2007, Dakar, au Sngal. Pour plus de prcisions, contacter: Secrtariat de la Convention de Stockholm; tl: +41-22-917-8191; fax: +41-22-797-3460; courriel: ssc@pops.int; internet: http://www.pops.int/

GESTION DES RESSOURCES EN EAU 2007 ET GESTION DES BASSINS FLUVIAUX 2007: Ces deux confrences internationales, organises par le Wessex Institute of Technology, se tiendront l’une la suite de l’autre du 21 au 25 mai 2007, Kos, en Grce. Elles vont prsenter les rcents dveloppements technologiques et scientifiques lis la gestion des ressources en eau, et communiqueront les rcents progrs dans l’ensemble de la gestion des systmes fluviaux, y compris les progrs dans la modlisation hydrologique et la protection environnementale. Pour plus de prcisions, contacter: Wessex Institute of Technology, tl: +44-238-029-3223; fax: +44-238-029-2853; courriel: enquiries@wessex.ac.uk; internet: http://www.wessex.ac.uk/conferences/2007/waterresources07/index.html et http://www.wessex.ac.uk/conferences/2007/rm07/index.html

UNICPOLOS-8: Cette confrence est provisoirement programme pour se tenir en mai ou en juin 2007, au sige des Nations Unies New York. Pour plus de prcisions, contacter: UN Division on Ocean Affairs and the Law of the Sea; tel: +1-212-963-3962; fax: +1-212-963-2811; courriel: doalos@un.org; internet: http://www.un.org/Depts/los/

DEUXIEME CONFERENCE INTERNATIONALE DE L'IASTED SUR LA GESTION DES RESSOURCES EN EAU: Cette confrence, organise par l’Association internationale science et technologie au service du dveloppement (IASTED), se tiendra du 20 au 22 aot 2007, Honolulu, aux Etats-Unis. Pour plus de prcisions, contacter: Secrtariat de l’IASTED; tl: +1-403-288-1195; fax: +1-403-247-6851; courriel: calgary@iasted.org; internet: http://www.iasted.org/conferences/home-578.html

CINQUIEME CONGRES MONDIAL SUR LE TOURISME COTIER ET MARIN: Cette runion est programme du 11 au 14 septembre 2007 Auckland, en Nouvelle Zlande. Le thme est “quilibrer le tourisme marin, le dveloppement et la durabilit” Les sujets comprennent: tourisme de la faune et flore marines; la sensibilisation et l’interprtation; les aires marines protges; la planification et le dveloppement; la gestion; le tourisme insulaire; le tourisme cologique marin; la rcration marine; la bonne intendance/gouvernance/politiques. Pour plus de prcisions, contacter: Michael Lck, Secrtariat du Congrs; tl: +64-9-921-9999 ext. 5833; fax: +64-9-921-9975; courriel: michael.lueck@aut.ac.nz; internet: http://nztri.aut.ac.nz/cmt2007

WETPOL 2007 – DEUXIEME SYMPOSIUM INTERNATIONAL SUR LA DYNAMIQUE DES POLLUANTS ET LEUR CONTRLE DANS LES ZONES HUMIDES: Cette runion se tiendra du 16 au 20 septembre 2007 Tartu, en Estonie. Elle abordera des questions de procdure touchant la “dynamique des polluants” dans plusieurs types de zones humides ainsi que la suppression des polluants dans les zones humides naturelles et amnages pour le contrle de la pollution, et les aspects de restauration des zones humides. Pour plus de prcisions, contacter: lo Mander, Institute of Geography, University of Tartu; tl: +372-7-375819; fax: +372-7-375825; courriel: wetpol2007@ut.ee; internet: http://www.geo.ut.ee/wetpol2007

QUATRIME CONFRENCE MONDIALE SUR LES OCANS, LES COTES ET LES IDES: Cette runion se tiendra du 7 au 11 avril 2008, dans un lieu qui reste dterminer, sous le thme “faire avancer la gestion cosystmique l’horizon 2010 et la gestion intgre des ctes et des ocans. Pour plus de prcisions, contacter: Miriam Balgos, Secrtariat du Forum mondial; tl: +1-302-831-8086; fax: +1-302-831-3668; courriel: mbalgos@udel.edu; internet: http://www.globaloceans.org

DIXIEME CONFRENCE DES PARTIES LA CONVENTION DE RAMSAR: Cette confrence doit se tenir du 28 octobre au 4 novembre 2008 Changwon, Gyeongsangnam, Rpublique de Core. Pour plus de prcisions, contacter: Secrtariat de Ramsar; tl: +41-22-999-0170; fax: +41-22-029-0169; courriel: ramsar@ramsar.org; internet: http://www.ramsar.org

TROISIME RUNION INTERGOUVERNEMENTALE CHARGEE D'EXAMINER LA MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME D'ACTION MONDIAL POUR LA PROTECTION DU MILIEU MARIN CONTRE LA POLLUTION DUE AUX ACTIVITS TERRESTRES: La RIG-3 du PAM se tiendra en 2011 dans un lieu qui reste dterminer. Pour plus de prcisions, contacter: Veerle Vandeweerd, Coordinateur PNUE/PAM; tl: +31-70-3114460; fax: +31-70-3456648; e-mail: gpa@unep.nl; internet: http://www.gpa.unep.org

GLOSSAIRE

CDB
FEM
PAM
RIG

OCI
GIRE
PMŒJ
GEM
ODM
AEM
NOAA
PAN
PEMSEA
SEPA
PEID
UNDOALOS
PNUE
UNICPOLOS
SMDD
Convention sur la diversit biologique
Fonds pour l’Environnement Mondial
Programme d’action mondial pour la protection du milieu marin contre la pollution due aux activits terrestres
Runion intergouvernementale charge d'examiner la mise en œuvre du programme d'action mondial pour la protection du milieu marin contre la pollution due aux activits terrestres
Commission ocanographique Intergouvernementale de l’UNESCO
Gestion intgre des ressources en eau
Plan de mise en oeuvre de Johannesburg
Grand cosystme marin
Objectifs du millnaire pour le dveloppement
Accords environnementaux multilatraux
Administration nationale amricaine des affaires ocanographiques et atmosphriques
Plan d’action national
Programme rgional pour les partenariats dans le domaine de la gestion environnementale des mers de l'Est asiatique
Administration tatique chinoise charge de la protection environnementale
Petits tats insulaires en dveloppement
Division des Nations Unies charge des ocans et du droit de la mer
Programme des Nations Unies pour l’environnement
Processus consultatif officieux ouvert tous sur les ocans et le droit de la mer
Sommet mondial pour le dveloppement durable

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