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Summary report, 1 March 2007

COMPTE RENDU DE LA CONSULTATION RGIONALE AFRICAINE DU PROCESSUS CONSULTATIF VERS UN MCANISME INTERNATIONAL DEXPERTISE SCIENTIFIQUE SUR LA BIODIVERSIT (IMOSEB):

1-3 MARS 2007

La Consultation rgionale africaine du Processus consultatif vers un Mcanisme international dexpertise scientifique sur la biodiversit (IMoSEB) sest tenue du 1er au 3 mars 2007 Yaound, Cameroun. La deuxime dune srie de runions prvues pour le processus vers un IMoSEB, lvnement de Yaound sest droule en mme temps que le XVIII Congrs de lAssociation pour ltude taxonomique de la flore dAfrique tropicale (AETFAT), sous le parrainage de Madeleine Tchuent, Ministre camerounais de la recherche scientifique et de linnovation. La consultation de Yaound a rassembl plus de 90 experts et dlgus incluant des reprsentants de 28 pays africains, de la France et du Canada, des organisations rgionales, sous-rgionales et non-gouvernementales.

Les participants se sont runis en sances plnires et au sein de trois groupes de travail. Ils ont cout des exposs, chang des points de vue et examin les besoins identifis et les options pour un ventuel IMoSEB formules par le Comit excutif de lIMoSEB. Ils ont galement discut de lexpertise ncessaire pour lAfrique, ainsi que de la question des utilisateurs potentiels dun IMoSEB; ils ont par ailleurs dbattu des aspects institutionnels et financiers dun IMoSEB avant de procder lexamen du rapport de la runion. Un consensus gnral sest dgag sur la ncessit dun IMoSEB et un certain nombre de points de vue et de propositions ont t exprims sur la manire daller de lavant sur cette question, notamment sur la ncessit dexplorer la possibilit dun projet pilote pour la rgion africaine.

BREF HISTORIQUE DU PROCESSUS CONSULTATIF VERS UN IMOSEB

La proposition de mettre en place un IMoSEB avait t initialement prsente lors de la Confrence de Paris sur la biodiversit, la science et la gouvernance, tenue en janvier 2005. La proposition portait essentiellement sur une consultation visant examiner la ncessit, la porte et la forme ventuelle dun mcanisme international dexpertise scientifique sur la biodiversit. La proposition bnficiait de lappui politique du Prsident franais Jacques Chirac et du gouvernement franais. Elle reut galement le soutien des scientifiques participant la premire Confrence scientifique ouverte de DIVERSITAS, organise en novembre 2005 Oaxaca, Mexique. Cette confrence a plaid en faveur de la cration dun  panel scientifique international dot de ressources suffisantes  sur la biodiversit.

On procda alors au lancement dun processus consultatif et ltablissement dun Comit directeur international (CDI), dun Comit excutif et dun Secrtariat excutif rattachs lInstitut franais de la Biodiversit (IFB) bas Montpellier, France, pour encourager et faciliter les discussions. Le CDI est un groupe ouvert compos denviron 90 membres, dont des scientifiques, des reprsentants des gouvernements, des organisations internationales, intergouvernementales, et non gouvernementales, ainsi que des communauts autochtones et locales. Le CDI sest runi pour la premire fois Paris les 21 et 22 fvrier 2006. Les participants y ont dcid que le systme adopt actuellement pour combler les lacunes entre la science et la politique dans le domaine de la biodiversit ncessite de nouvelles amliorations et quune consultation permettrait didentifier les lacunes et les besoins ventuels linterface science politique des processus actuels, et de formuler des solutions appropries.

Le Comit excutif fut charg de proposer un plan daction pour la phase de consultation. Il fut dcid que la consultation devait dmarrer avec la conduite dtudes de cas pertinentes accompagnes de rapports, et quelle serait suivie par une consultation plus largie. Un certain nombre dtudes de cas ont t menes en 2006, alors que par ailleurs, lide dun IMoSEB tait dbattue dans le cadre dun certain nombre dvnements organiss par le Secrtariat excutif et les membres du Comit directeur, notamment la runion parallle organise la huitime Confrence des Parties la Convention sur la diversit biologique (CdP-8 CDB) tenue en mars 2006, et un atelier sur lElaboration dune interface science-politique pour la gouvernance globale de la biodiversit, tenu Leipzig, Allemagne, en octobre 2006.

sa deuxime runion en dcembre 2006, le Comit excutif a examin les rsultats des tudes de cas, et a pos les bases pour des consultations plus largies sur tout IMoSEB susceptible dtre envisag, travers lidentification dune srie de  besoins et options . Le document sur ces besoins et ces options a t distribu aux membres du CDI pour recueillir leurs observations, et un document synthtisant les ides, intitul  Rponses des membres du CDI: Document sur les besoins et options, fut labor par le Secrtariat du Processus consultatif vers un IMoSEB, et distribu en janvier 2007. Le document avait pour objectif daider les participants une srie de consultations rgionales prvues pour 2007. Les rsultats de ces consultations seront repris par le CDI en automne 2007, lorsquil devra produire les recommandations en vue de leur examen la CdP-9 de la CDB prvue en mai 2008 Bonn, Allemagne. La consultation de Yaound est la seconde de cette srie de consultations rgionales.

CONSULTATION RGIONALE NORD-AMRICAINE : La consultation rgionale nord amricaine pour un IMoSEB sest droule les 30 et 31 janvier 2007 Montral, Qubec, Canada. Cette runion a rassembl plus de 60 experts et dlgus venus du Canada, du Mexique, des tats-Unis, ainsi que des reprsentants des organisations internationales. Les participants ont cout des exposs, chang des points de vue et dbattu des diverses options pour un ventuel IMoSEB, lors des sances plnires et au sein de trois groupes de travail. Cette rencontre de deux jours na pas abouti un consensus sur un nouveau mcanisme. Toutefois, elle a donn lieu lchange dun certain nombre de points de vue et llaboration des propositions qui devront guider le futur dbat sur cette question.

RAPPORT DE LA RUNION

SANCE PLNIRE

CRMONIE DOUVERTURE : Le jeudi dans la matine, les participants se sont runis dans une crmonie douverture prside par Madeleine Tchuent, Ministre camerounaise de la recherche scientifique et de linnovation. Jo Mulongoy du Secrtariat de la Convention sur la diversit biologique (CDB) a souhait la bienvenue aux dlgus et a dcrit la diversit biologique comme  un des piliers du dveloppement  en termes des biens ncessaires la vie, des services de rgulation, des valeurs culturelles et de soutien quelle apporte. Il a attir lattention sur les changements ngatifs prjudiciables la conservation, mettant en exergue la fragmentation des habitats, la dforestation et la pollution en plus des tendances dmographiques, des facteurs socioconomiques et de labsence de volont politique. Faisant rfrence la modification de la biodiversit cause par le changement du climat, il a soulign la frquence dvnements climatiques extrmes auxquels lon assiste aujourdhui en Afrique, et a parl de la manire dont la biodiversit peut attnuer lvolution du climat travers lutilisation des forts comme rservoirs de carbone et les mangroves pour la protection ctire. Il a lanc un appel en faveur de la reconnaissance de la valeur intrinsque de la diversit biologique et de la recherche sur les facteurs qui affectent la rsistance de lcosystme dans la rgion, et a insist sur la ncessit dtablir des zones protges bien dfinies. Mulongoy a galement parl de la manire dont un IMoSEB pourrait contribuer lever le dfi de 2010, de rduire de manire significative la perte de biodiversit, en fournissant des informations appropries pour faciliter llaboration de politique et la prise de dcision.

La Ministre Tchuent a rappel la proposition pour la cration dun IMoSEB lors de la Confrence de Paris tenue en janvier 2005 et a soulign que cette confrence avait reconnu la complexit de la biodiversit et par consquent la ncessit du renforcement des capacits ainsi que du partenariat et de la collaboration entre toutes les parties prenantes impliques, notamment les gouvernements et la communaut scientifique. Elle a demand instamment aux participants daccorder une attention particulire la manire dont la connaissance scientifique est utilise dans la prise de dcision sur la biodiversit, les cosystmes et le bien-tre humain. Dplorant la perte de biodiversit cause par lactivit humaine, elle a plaid pour la prise de mesures urgentes favorables lutilisation durable des ressources naturelles et a insist sur lindispensable dialogue entre les dcideurs et la communaut scientifique ncessaire ladoption des mesures et des solutions adquates. Elle a mis en relief les efforts dploys par le Cameroun pour les questions lies la biodiversit et a demand aux scientifiques africains de prendre part au processus de lIMoSEB avant de dclarer ouverte la consultation rgionale africaine.

TABLE RONDE ET DISCUSSIONS : Le jeudi, lors dune sance prside par Chimre Diaw du Centre pour la recherche forestire internationale (CIFOR), les participants ont cout les exposs de plusieurs orateurs sur lhistorique du processus de lIMoSEB et ont tenu des discussions prliminaires.

Expertise scientifique sur la biodiversit : Jacques Weber de lInstitut franais de la biodiversit (IFB) et membre du Comit excutif du processus vers un IMoSEB, a fait une prsentation sur limportance de la biodiversit par rapport un certain nombre de facteurs qui affectent les tres humains. Il a dfini la biodiversit comme une interaction complexe entre les choses vivantes et a identifi les activits humaines qui provoquent la perte de biodiversit. Il a dmontr que le dclin gnral de la biodiversit est en train davoir des rpercussions ngatives sur la population animale, halieutique et aviaire, et a insist sur le fait que protger la biodiversit, cest se protger soi-mme. Weber a expliqu les dangers lis la monoculture en relevant que les engrais chimiques utiliss dans lagriculture tuent les pollinisateurs et aggravent la perte de biodiversit. Il a rappel la rcente tude qui montre que le changement climatique est en train de raccourcir les cycles de vie de la faune et de la flore, et a plaid pour dun mcanisme qui mobiliserait les connaissances globales sur la biodiversit afin de rpondre aux questions des dcideurs. Il a conclu que tout mcanisme doit tre multidisciplinaire, orient vers la prise de dcision, coopratif et viter la duplication defforts.

Le Processus consultatif: Organisation, Rsultats et Agenda : Didier Babin, Secrtaire excutif du processus vers un IMoSEB et Point focal national pour la France de lOrgane subsidiaire charg de fournir des avis scientifiques, techniques et technologiques (OSASTT) de la CDB, a expos les grandes lignes de lhistoire du processus vers un IMoSEB, expliquant quil sagit dun processus exploratoire destin rassembler un large ventail de parties prenantes. Babin a indiqu que tout IMoSEB doit former une interface entre les banques des connaissances, lexpertise scientifique, les hommes politiques, les consommateurs et les mdia. Il a rsum les objectifs du processus qui sont les suivants : identifier les carts entre la politique publique et la science ; partager les expriences et les points de vue relatifs tout mcanisme ventuel ; tablir les schmas de prise des dcisions qui touchent la biodiversit ; produire des tudes sur la mobilisation et lutilisation de lexpertise et effectuer lanalyse des modles existants de fourniture dexpertise scientifique. Il a indiqu que le premier dfi du 21e sicle consiste atteindre la durabilit cologique et a exhort les participants faire des recommandations dterminantes pour un IMoSEB.

Consultation rgionale nord-amricaine : Weber a fait une prsentation au nom de Marthe Mapangou de lObservatoire national de la biodiversit du Gabon et membre du Comit excutif du processus vers un IMoSEB, sur les besoins et options identifis au cours de la consultation rgionale nord-amricaine tenue Montral les 30 et 31 janvier 2007. Weber a soulign la ncessit de: fournir une expertise scientifique fiable et indpendante; informer la prise de dcision sur la biodiversit et guider les processus environnementaux multilatraux; renforcer les capacits; mettre en commun lexpertise et les ressources; amliorer les capacits de prvision des impacts des changements survenus dans la biodiversit; fournir des avis scientifiques sur les menaces mergeantes linstar de la grippe aviaire; et amliorer lopportunit et laccs des connaissances scientifiques. Il a rsum les quatre options formules par le Comit excutif de lIMoSEB et dbattues par les participants la consultation de Montral, savoir : mise sur pied dun partenariat avec les dispositifs existants; cration dun nouveau mcanisme dot de composantes intergouvernementales et non gouvernementales; inviter le Groupe dExperts Intergouvernemental sur lEvolution du Climat crer un nouveau dispositif ddi la biodiversit; et renforcement du rseau existant de scientifiques par le biais dun petit mcanisme de coordination. Il a indiqu que le consensus na t ralis sur aucune option en particulier et a attir lattention sur le scepticisme en ce qui concerne la cration dun nouveau mcanisme, soulignant la ncessit de dfinir une niche pour lIMoSEB. Weber a galement parl des recommandations de la runion de Montral, y compris celle denvisager dautres modles sinspirant davantage des connaissances traditionnelles et des leons tires dexpriences de russite.

Processus de prise de dcision sur la biodiversit en Afrique : Flix Dakouo du Ministre de lenvironnement et de lAssainissement du Mali, a soulign que la perte de biodiversit aura des rpercussions plus dsastreuses dans les zones rurales africaines o la survie des populations dpend des ressources biologiques. Il a soutenu que les dcisions sur la biodiversit africaine devront prendre en compte les connaissances et les valeurs traditionnelles sans tre dissocies de lconomie et du dveloppement. Dakouo a insist sur la participation des acteurs locaux et sur la ncessit de renforcer les droits des populations locales.

Jean-Claude Nguinguiri de lOrganisation internationale des bois tropicaux (OIBT), Gabon a prsent un aperu des processus de prise de dcision sur la biodiversit en Afrique du point de vue dun chercheur travaillant pour une organisation internationale. Il a relev que les 60 pays membres de lOIBT parmi lesquels 12 pays africains, se sont accords sur les engagements collectifs en ce qui concerne les questions telles que llaboration de directives sur la gestion forestire durable. Il a parl des facteurs impliqus dans la prise de dcision lie la biodiversit au niveau local, national et global, insistant sur lexcution dengagements internationaux et sur limportance croissante des facteurs de march dans la prise de dcision. Il a relev que la prise de dcision est une question de compromis entre les diffrentes priorits et a plaid pour une approche inter sectorielle. propos du rle de la science dans la prise de dcision, il a mis laccent notamment sur la fourniture des avis scientifiques et technologiques, lanalyse de ltat de lenvironnement et des zones protges. Faisant rfrence aux rsultats dune tude effectue par lOIBT en 2003 sur les capacits en matire de recherche forestire dans le Bassin du Congo, il a dplor la pnurie de chercheurs, linsuffisance des fonds, la dsutude des quipements techniques et le manque de collaboration. Il a propos que tout mcanisme international sur la biodiversit doive tre interactif, sinspirer des ralits locales et saccompagner dun renforcement des capacits aux niveaux rgional et national.

Discussions : Au cours des discussions qui ont suivi, plusieurs scientifiques ont argu que les filires officielles posent un dfi la communaut scientifique dans sa volont dinfluencer la politique. En rponse, un certain nombre de participants du secteur public ont soulign la complexit des rapports sur la science de la biodiversit. Certains ont partag ce point de vue, indiquant que la solution rside dans un bon recentrage des questions de recherche et un  regroupement  approprie des rsultats. Dautres ont indiqu que le problme vient du manque de volont politique et du peu dintrt du secteur public. Pour illustrer ce point, un participant a affirm avoir envoy une publication 11 dpartements gouvernementaux sans recevoir aucune rponse. En raction, il a t rtorqu que le secteur public na pas la capacit pour agir dans le sens des recommandations scientifiques.

En rponse lappel lanc prcdemment pour la non-duplication des efforts, un participant a prn  lintelligence collective , tandis que dautres ont insist sur le fait que tout IMoSEB devra avoir une porte rgionale et nationale. Dautres ont mis laccent sur le niveau local, et ont exhort les scientifiques collaborer avec les dtenteurs du savoir traditionnel pour mettre au point un rpertoire de ressources naturelles. Un participant a relev avec proccupation labsence de la reprsentation de la rgion dAfrique centrale au sein du Comit directeur. Babin a soulign la ncessit dviter la duplication des efforts et de mettre en commun les ressources, ajoutant que la recherche scientifique vise donner des garanties aux dcideurs quant lvaluation des menaces. Il a indiqu que la cration dun rseau est vitale pour combler les lacunes entre les chercheurs nationaux et les chercheurs internationaux, et a demand aux chercheurs de contribuer loptimisation des rsultats et les applications de la recherche.

Mulongoy a fourni des clarifications sur des questions relatives au mandat et aux activits de lOSASTT de la CDB. Il a indiqu que cet organe a toujours t critiqu pour avoir quelques fois pous des points de vue politiques plutt que scientifiques. Rappelant le combat continu de lOSASTT pour lobjectivit scientifique, il a ajout que les avis fournis ne peuvent pas toujours tre purement scientifiques, en particulier lorsquon travaille avec les communauts locales et lorsque lon traite des questions telles que les incitatifs.

Pour rsumer le dbat, Babin a mis laccent sur : la ncessit de prendre en compte les ralits locales; les avantages que comporte la mise en commun de linformation et des ressources; lutilisation dune approche de bas en haut; lassurance que toutes les parties prenantes ont accs linformation.

Au cours des discussions qui se sont poursuivies dans laprs-midi, un participant a suggr que lobjectif dinformation de lIMoSEB devra viser aussi bien les gouvernements que les ONG, de manire viter tout conflit dintrts que pourrait engendrer un dcalage dans les priorits. Faisant suite aux demandes en faveur dun mcanisme qui soccupe des lacunes de la conservation de la biodiversit, un participant a recommand un mcanisme conomique et efficace, dcentralis et pratique, accessible aux parties prenantes. Soulignant que la gestion de la biodiversit est multidimensionnelle et ncessite des entits diffrentes, un participant a fait une mise en garde contre la cration dune entit autonome et a propos que, la biodiversit tant une ressource nationale, elle devrait tre examine au niveau national. Un participant du Kenya a donn un aperu des activits entreprises dans son pays pour diffuser linformation scientifique dans les communauts locales, afin de promouvoir la conservation de la biodiversit. La ncessit dun IMoSEB qui apporte  une valeur ajoute  aux autres mcanismes intergouvernementaux a t galement souligne.

RECOMMANDATIONS DE LEIPZIG : Dans un expos le jeudi aprs midi, le prsident Diaw a prsent un rapport sur les recommandations des participants un atelier sur lElaboration dune interface science-politique pour la gouvernance globale de la biodiversit tenu Leipzig, Allemagne. Il a expliqu que 25 experts avaient fait un certain nombre de recommandations concernant le mandat, les rsultats et le processus vers un IMoSEB. Parlant du mandat, les participants avaient recommand quun IMoSEB devra : couvrir linterface entre les connaissances scientifiques et la politique pour la gouvernance de la biodiversit; inclure toutes les formes de connaissances pertinentes dans la prise de dcision; rassembler et reconnatre les diffrentes perspectives et valeurs; et favoriser le dialogue et les changes. propos des rsultats, il a parl de : llaboration de scenarii reliant le changement de la biodiversit au futur de lespce humaine; lidentification de lacunes dans les connaissances; lanalyse des causes de la perte de biodiversit; et une stratgie de communication globale et de proximit. Parlant du processus, il a soulign que les participants latelier de Leipzig avaient recommand quun IMoSEB devra : tre indpendant avec une participation largie de parties prenantes, tre reconnu et possder des structures institutionnelles appropries et un financement scuris; et sappuyer sur les rseaux existants. Il a ensuite rsum les questions souleves, notamment le financement, le cadre institutionnel et la reconnaissance de lIMoSEB.

ASPECTS INSTITUTIONNELS ET FINANCIERS DUN IMoSEB: Le vendredi aprs-midi, lors dune sance plnire prside par Dakouo, les participants ont examin les aspects institutionnels et financiers dun IMoSEB. Weber a ouvert le dbat en expliquant que le Secrtariat de lIMoSEB a entrepris des tudes de cas pour identifier les besoins et examiner les options possibles, afin dviter toute duplication avec les mcanismes existants et de prsenter le rapport au Comit directeur international en octobre 2007. Mapangou a soulign la ncessit de veiller ce que lIMoSEB ne soit pas une version amliore de autres mcanismes scientifiques existants. Ivar Baste du Programme des Nations Unies pour lenvironnement (PNUE) et membre du Comit excutif de lIMoSEB, a relev que la Consultation rgionale africaine a permis didentifier clairement un large ventail de besoins et que la communaut internationale recherche un consensus sur lexamen de ces besoins. Il a ajout quil est encore trop tt pour identifier les aspects financiers et institutionnels de la solution.

Les participants ont demand plus de temps pour examiner fond les aspects institutionnels et financiers, et dautres ont de nouveau insist sur les mcanismes et initiatives existants. Relevant que lcart entre la science et la prise de dcision a dj t tabli en Afrique, un participant a plaid pour un IMoSEB modeste et travaillant avec les structures comme le Nouveau partenariat pour le dveloppement de lAfrique (NEPAD). Faisant rfrence aux consultations au sein de la Commission des forts dAfrique centrale (COMIFAC) et la Confrence africaine ministrielle sur lenvironnement (CMAE), un autre participant a suggr un IMoSEB qui serait un mcanisme hybride runissant les tats et la socit civile. Un participant a indiqu que les membres du Groupe de travail I se sont interrogs sur la distinction entre un IMoSEB et lOSASTT de la CDB, et ont convenu quun IMoSEB serait charg de traiter avec plus de prcision les problmes scientifiques. Il a prn une tude scientifique pour identifier ltat de la science en Afrique, conduite par les correspondants locaux de la CDB qui prsenteront leurs rsultats au Comit directeur de lIMoSEB.

En rponse la proposition dun participant relative un projet de lIMoSEB en Afrique, Babin a expliqu que lesquisse dun projet pilote africain a t prpare et attendait la contribution des parties prenantes pour acqurir une lgitimit. Un participant a suggr quun IMoSEB pourrait suivre lexemple dune organisation de droit de lenvironnement qui fonctionne sur un petit budget tout en russissant utiliser lexpertise dun groupe international de consultants juridiques.

Weber a ritr limportance des consultations rgionales, soulignant que les ides qua gnres cette runion ont une porte rgionale et diffrent des rsultats de la Consultation nord amricaine.

GROUPES DE TRAVAIL

Le jeudi aprs-midi, Babin a expliqu en plnire lorganisation des discussions au sein des trois groupes de travail. Ainsi, il a indiqu que le Groupe de travail I allait examiner les besoins et options pour un IMoSEB; le Groupe de travail II, lexpertise pour lAfrique tandis que le Groupe de travail III allait se pencher sur la question des utilisateurs finaux potentiels de lIMoSEB. Il a galement expliqu que tous les trois groupes avaient la latitude dexaminer les besoins et options. Les groupes se sont runis le vendredi dans la matine et les participants taient de nouveau en plnire cet aprs-midi l pour couter les comptes-rendus des rapporteurs et des modrateurs sur les questions souleves. Le chapitre suivant prsente un rsum des principales questions dbattues dans chaque groupe de travail

GROUPE DE TRAVAIL I : Ayant pour modrateur Ivar Baste du PNUE, et comme rapporteur Jameson Seyani de National Herbarium and Botanic Gardens et prsident de lAETFAT, ce groupe de travail comprenait des participants venus du Cameroun, Kenya, Benin, Liberia et Malawi. Le groupe a examin les besoins pour un IMoSEB en sappuyant sur le document intitul  Besoins et Options  prpar par le Secrtariat de lIMoSEB.

propos des besoins, le groupe a examin la manire dont la communaut scientifique pourrait fournir efficacement des informations aux diffrents niveaux de prise de dcision, et bon nombre de participants ont mis laccent sur le niveau local de la prise de dcision, soulignant que les organisations locales et les communauts autochtones ont le droit linformation. Un participant a relev lexistence dans certains cas, de conflit dintrt entre les dirigeants politiques et les chercheurs, ce qui entrane des compromis.

Les participants sont parvenus un consensus sur la ncessit urgente de mettre au point un rpertoire des ressources naturelles en Afrique, notamment les connaissances scientifiques et le savoir traditionnel lis ces ressources, et sur la ncessit aussi de prsenter aux dcideurs et au public ces connaissances de manire mettre en relief aussi bien la valeur de la biodiversit que les rpercussions potentielles dactivits humaines. Alors quun participant arguait que la connaissance na aucun pouvoir sans lgislation, dautres ont soulign que plusieurs pays africains disposent du cadre rglementaire pertinent, mais que lapplication des lois laisse dsirer.

Un participant a relev la ncessit de surveiller et de rglementer limportation et lutilisation des produits dangereux pour lenvironnement, insistant sur le rle quun IMoSEB pourrait jouer en tant que systme dalerte rapide dans le domaine de la biodiversit.

propos des options, les participants se sont accords sur la ncessit dun IMoSEB et bon nombre dentre eux ont soulign quun tel mcanisme devra tre indpendant, assurer un meilleur fonctionnement des mcanismes existants et promouvoir : le renforcement des capacits; la diffusion des informations existantes; et entreprendre de nouvelles tudes sur la biodiversit. Ils ont mis laccent sur le renforcement des systmes et rseaux existants pour permettre dacheminer linformation scientifique au niveau pertinent de prise de dcision et ont rappel les checs des mcanismes existants. Dautres participants ont fait une mise en garde contre la mise en place dun nouveau mcanisme sans planification approprie. Ils ont galement examin une certaine forme dapproche de rseau non-bureaucratique ayant une dimension rgionale, nationale et locale, ainsi que la proposition dencourager le projet pilote dun IMoSEB en Afrique.

Prsentation du rapport la plnire : Le vendredi aprs-midi, le modrateur du groupe de travail Baste a prsent la plnire le rapport sur les discussions du groupe, relevant que le groupe a mis laccent sur la ncessit des systmes de soutien des connaissances, pour permettre la prise de dcision dinteragir aux niveaux local, national, rgional et international. Il a rappel la recommandation relative la mise au point dun rpertoire des connaissances sur la biodiversit en Afrique et la promotion de linteraction entre les fournisseurs de connaissances et les utilisateurs, et a insist sur le rle de la science dans lidentification de la valeur de la biodiversit.

Pour ce qui est des Options, Baste a rapport que le groupe a soulign une fois de plus la ncessit dune meilleure interface entre la science et la prise de dcision, soutenant quil existe assurment un certain nombre de dispositifs et de mcanismes qui soccupent des questions de biodiversit, mais que leur fonctionnement laisse dsirer. Il a indiqu que les participants sont parvenus un consensus sur la ncessit dun IMoSEB en Afrique pour  injecter la science dans les processus existants  et amliorer les structures actuelles. Il a reconnu le scepticisme quant lopportunit dun mcanisme intergouvernemental. Relevant que le groupe a examin les cadres juridiques potentiels et mis en relief les institutions existantes susceptibles daccueillir lIMoSEB, Baste a soulign limportance de la CBD. Il a galement indiqu que le groupe a examin la possibilit du projet pilote dun IMoSEB en Afrique.

 Aprs la prsentation de Baste, un participant a ajout que plusieurs membres du groupe avaient insist sur la ncessit de doter le mcanisme dun financement adquat.

GROUPE DE TRAVAIL II : Ce groupe avait pour modrateur Marthe Mapangou et Jo Mulongoy en tait le rapporteur. Il tait constitu de participants originaires de diffrents pays, notamment du Kenya, Gabon, Cameroun, thiopie, Mali et Rpublique dmocratique du Congo. Ce groupe a examin rapidement les besoins et options avant de passer la question de lexpertise pour lAfrique. Les participants ont mis en relief la ncessit dune meilleure comprhension de la biodiversit et du potentiel des ressources dont elle dispose. Ils ont galement recommand, pour la cration dun IMoSEB, de prendre en compte les structures existantes, pour pouvoir amliorer les initiatives en cours. La ncessit dintgrer pleinement les connaissances traditionnelles a t souligne par de nombreux participants.

Mulongoy a mis laccent sur la ncessit de travailler au niveau national, rgional et sous-rgional. Faisant rfrence aux groupes de questions lies comme familles thmatiques, il a soulign la consolidation et lamlioration des systmes existants pour encourager ce genre de collaboration.

Sadressant au groupe de travail, Babin a suggr, pour un IMoSEB, une structure qui combinerait les connaissances, lexpertise et la science et sappuyant sur des rseaux organiss impliquant une coopration sud-sud reconnue, ce qui permettrait des changes lintrieur du continent. propos de limportance de lintroduction des ides scientifiques dans les structures de la gouvernance, il a insist sur la ncessit de mieux comprendre le processus de prise de dcision. En rponse, un participant a prn un centre dexcellence pour rassembler linformation par lintermdiaire des coordonnateurs nationaux et des autorits nationales charges de la gestion environnementale, et la mise en place de partenariat avec les ONG et autres institutions.

Prsentation du rapport la plnire : Le vendredi aprs-midi, le rapporteur du groupe de travail II Mulongoy a prsent les rsultats des discussions du groupe sur la mobilisation de lexpertise ncessaire pour lAfrique. A propos des mesures prendre, il a fait savoir que le groupe a propos davoir comme fondement les expriences acquises et les rseaux actuels, et de sinspirer des leons apprises et des modles rgionaux et internationaux existants. Il a cit la Commission de Survie des Espces de lUnion Mondiale pour la Nature (UICN) comme une institution reconnue et dont lIMoSEB pourrait sinspirer, dans la mesure o son travail consiste rassembler les chercheurs. Pour mobiliser lexpertise au niveau national, rgional et international, il a prconis une plus grande utilisation des outils de recherche et du partage de lintelligence, mettant en relief la ncessit dassurer la validit et le droit de proprit sur linformation scientifique

Parlant des besoins spcifiques, il a mis en relief la ncessit dune expertise pour les ressources taxonomiques et biologiques. Mulongoy a remarqu quil faudrait prendre des mesures en intgrant les connaissances traditionnelles. Il a expliqu comment lon pourrait se servir du concept de familles thmatiques pour mobiliser le soutien. Pour ce qui est de savoir sil faudrait accorder la priorit aux individus ou aux institutions, il a suggr que cette question soit examine au cas par cas. Il a insist sur la ncessit dinclure le savoir traditionnel dans les structures socio-conomiques et dans la lgislation nationale, et sur limportance de la coopration sud-sud. Il a galement mentionn la possibilit de rassembler lexpertise en vue de partager linformation et les ressources. Il a conclu en soulignant la ncessit de garantir la durabilit de la formation des chercheurs afin dinstitutionnaliser cet outil.

GROUPE DE TRAVAIL III : Ce groupe de travail devait examiner la question relative aux utilisateurs dun IMoSEB. Ayant pour modrateur Jacques Weber et comme rapporteur Hanta Rabetaliana de lUICN et gouverneure rgional au Madagascar, ce groupe tait form de participants venus du Gabon, Sngal et Rpublique dmocratique du Congo notamment. Ouvrant les discussions, Weber a parl de linjustice rsidant dans le fait que les pays dots dune biodiversit riche sont pauvres sur le plan conomique et a exprim lespoir de voir un IMoSEB contribuer lamlioration de cette situation. Rabetaliana a recentr le dbat en posant la question de savoir quelle aide un IMoSEB pourrait lui apporter en tant que gouverneur rgional au Madagascar. Les participants ont convenu que lIMoSEB obtiendrait la recherche scientifique des institutions acadmiques, instituts de recherche et des ONG, entre autres sources, et que ses  utilisateurs  incluraient les dcideurs tous les niveaux, le secteur priv et les organisations dintrt public. Ils ont ajout que les communauts locales devront tre considres comme les dpositaires du savoir traditionnel et bnficiaires ncessiteux de laide dun IMoSEB.

la question de savoir si un IMoSEB devra agir comme un groupe de pression, il a t convenu que le mcanisme fera des recommandations scientifiques tout en restant apolitique. Les participants ont relev limportance de la diffusion de linformation, et ont mis en relief le rle vital de linternet dans la facilitation dun rseau dinformation et dexpertise. propos de la question de structure, les participants ont convenu quun IMoSEB devra sappuyer sur les rseaux scientifiques existants.

Prsentation du rapport la plnire : Le vendredi aprs-midi, Rabetaliana, la rapporteuse du groupe de travail III, a prsent la plnire le rapport sur les discussions du groupe. Elle a expliqu que les participants ont examin quatre principales questions : lopportunit de la connaissance relative la gestion de la biodiversit; la pertinence des connaissances actuelles et les problmes de diffusion de linformation; laccs des dcideurs aux connaissances existantes; et le mcanisme le plus efficace pour la diffusion de linformation et lidentification des bnficiaires potentiels.

Elle a rapport que les participants ont fait un certain nombre de recommandations, savoir : favoriser une large diversification des utilisateurs et ne pas se limiter aux intrts privs; valoriser le savoir des communauts indignes; diffuser linformation scientifique sur lenvironnement et intervenir rapidement sur les questions de biodiversit, sans agir comme groupe de pression; et viter la duplication du travail dautres organismes scientifiques aux niveaux international et national.

DISCUSSION : De retour la plnire aprs la prsentation des rapports, les participants ont repris le dbat sur des questions souleves lors des discussions au sein des groupes. Un participant a recommand des tudes la base pour identifier les projets en cours. Un autre a relev que le consensus sur la mise en place dun IMoSEB en Afrique sexplique par lchec des mcanismes existants rsoudre adquatement les problmes en Afrique et a soulign le rle potentiel dun IMoSEB dans la redynamisation de ces structures.

Un participant du Burundi a cit lexemple dune maladie inconnue qui a dcim la population des oiseaux dune rgion. Il a indiqu que les connaissances et le rseau dinformation dun IMoSEB auraient pu conduire les chercheurs dcouvrir la cause de ces pertes. Rappelant la ncessit de renforcer la capacit des pays en dveloppement, daccrotre la coopration rgionale et de promouvoir un rseau africain des connaissances, un autre participant a observ quun IMoSEB est conforme ce cadre et rpond bien un appel plus large en faveur dune rforme des Nations Unies.

Mettant en relief le foss entre les pays dvelopps et ceux en dveloppement, un participant a fait rfrence la dclaration de Marc Ravalomanana, Prsident de Madagascar, lors de la Confrence de Paris en 2005 qui disait que lAfrique ne peut pas assurer une gestion durable de sa biodiversit si les dcisions ne sappuient pas sur la recherche scientifique. Baste a donn un aperu des activits du PNUE sur le renforcement des rseaux, notamment le Partenariat Pauvret et Environnement, et la Stratgie de surveillance de lenvironnement du PNUE.

Les ressources financires sont considres comme tant la pice matresse de la mise en place dun IMoSEB. Les participants se sont accords pour dire quun IMoSEB qui nattire pas les fonds est vou lchec. Le Fonds pour lenvironnement mondial (FEM) a t mentionn comme une source de financement possible.

RAPPORT

Le samedi dans la matine, Babin a prsent la plnire le projet de rapport de latelier. propos des besoins, le projet de rapport met en relief la ncessit de promouvoir linterface science politique pour faciliter la bonne gouvernance lintrieur de la gestion de la biodiversit. Pour ce qui est des options, lIMoSEB envisag devra tre une valeur ajoute aux mcanismes existants tout en vitant la duplication des efforts. Il devra avoir pour rle de faciliter laccs linformation pertinente sur la prise de dcision relative la biodiversit travers la mobilisation de lexpertise locale et internationale, et la mise en place dun systme dalerte rapide sur les menaces mergeantes. LIMoSEB devra consister en un rseau de connaissance pour soutenir et informer les dcideurs, et tenir compte de lexpertise institutionnelle existante au niveau local et international. Les recommandations incluent la mise en uvre ventuelle dun projet pilote en Afrique pour mieux identifier les obstacles et les opportunits et proposer des solutions concrtes pour faciliter la collaboration avec le NEPAD, le PNUE et les organisations sous-rgionales. Le mcanisme devra aussi intgrer les connaissances traditionnelles et les aspects socio-conomiques sous rserve de la lgislation locale et nationale, et crer des synergies entre les dtenteurs du savoir traditionnel et les experts scientifiques et entre les diffrents regroupements thmatiques.

En rponse, des participants ont propos des ajouts et des modifications au texte. Plusieurs dentre eux ont suggr de clarifier et dinsister sur le rle du savoir traditionnel dans la structure dun IMoSEB et ont relev que les forums des rseaux autochtones ont un rle permanent jouer dans les consultations et la prise de dcision. Parlant de la voie suivre, un participant a soulign que le rapport doit reflter mieux les questions qui ont merg de la Consultation africaine.

Au cours de la discussion qui a suivi, les participants ont propos des modifications mineures dans lintroduction ainsi que dautres changements aux principales conclusions. Concernant les besoins identifis, les modifications incluaient : la rfrence aux questions autres que la connaissance scientifique qui ont un impact sur la prise de dcision; inclure lappel en faveur dun IMoSEB qui contribue la diffusion des connaissances existantes, la mthodologie et la formation pour promouvoir linformation relative aux ressources naturelles en Afrique et leur potentiel pour le dveloppement conomique et social. Pour ce qui est des options, la modification consiste prendre note que les participants ont convenu quun IMoSEB devra prendre la forme dune structure approuve et appuye par les gouvernements. Quant au rle de lIMoSEB, le rapport a t rvis pour insister sur son caractre indpendant et sur le fait que tout mcanisme de ce genre devra tre  lger, adaptable, flexible, dcentralis et non-bureaucratique.  Les participants ont aussi dcid de modifier le rapport pour mettre laccent sur la ncessit pour lAfrique de tenir compte des connaissances traditionnelles et ont soulign la difficult pratique rencontre dans lacquisition de ces connaissances, avant dajouter que le texte fait rfrence aux connaissances traditionnelles prouves.

Les participants ont soulign que les scientifiques seront la fois des fournisseurs et des utilisateurs de linformation. Aprs avoir pass en revue les organisations et les rseaux susceptibles de collaborer avec un IMoSEB, ils ont fait un certain nombre de suggestions pour une liste non-exhaustive. Babin a pris des dispositions pour la production dun projet de rapport amend en vue de la distribution.

SCANCE PLNIRE DE CLTURE

Le samedi dans la matine, Thomas Dongmo du Ministre de la recherche scientifique et de linnovation du Cameroun a, au nom de Madeleine Tchuent, lou les efforts des participants et soulign limportance dun IMoSEB qui viendrait sajouter aux mcanismes existants. Il sest flicit de la perspective dun projet pilote en Afrique et a invit les participants devenir des ambassadeurs de la politique de la science et de la biodiversit. La runion a t close 12h36.

PROCHAINES RUNIONS

CONSULTATIONS RGIONALES SUR LIMOSEB : Suite la premire consultation rgionale sur le Processus consultatif vers un IMoSEB organise en fin janvier 2007 Montral et la deuxime consultation tenue Yaound en dbut mars, une srie dautres consultations rgionales est prvue en Europe, Asie, Ocanie-Pacifique, et Amrique latine et Carabes. Pour plus dinformations, contacter le Secrtariat excutif de lIMoSEB; e-mail : e-mail: executive-secretariat@imoseb.net; internet: http://www.imoseb.net

14e RUNION DU COMIT SCIENTIFIQUE DE LA CONVENTION SUR LES ESPCES MIGRATRICES : Cette runion du Comit scientifique de la CMS se tiendra du 14 au 17 mars 2007 Bonn, Allemagne. Pour plus dinformations, contacter le Secrtariat de la CMS; tel: +49-228-815-2401/02; fax: +49-228-815-2449; e-mail: secretariat@cms.int; internet: http://www.cms.int/bodies/ScC_mainpage.htm

JOURNE INTERNATIONALE 2007 DE LA BIODIVERSIT : La Journe internationale de la Biodiversit sera clbre partout dans le monde le 22 mai. En 2007, cette journe se focalisera sur la biodiversit et le changement climatique. Pour plus dinformations, contacter le Secrtariat de la CDB; tel: +1-514-288-2220; fax: +1-514-288-6588; e-mail: secretariat@biodiv.org; internet: http://www.biodiv.org/programmes/outreach/awareness/biodiv-day-2007.shtml

ECO SUMMIT 2007 : Cette runion se penchera sur les questions de Complexit et Durabilit cologiques : Dfis et Possibilits pour lcologie du 21e Sicle. Cet vnement se droulera Beijing, Chine, du 22 au 27 mai 2007. Pour plus dinformations, contacter Yan Zhuang, Dong Li ou Aiyun Song du Secretariat de la Conference Beijing,; tel: +86-10-6284-9113; e-mail: ecosummit2007@rcees.ac.cn; internet: http://www.ecosummit2007.elsevier.com/

14e RUNION DE LA CONFRENCE DES PARTIES LA CITES : La Convention sur le commerce international des espces de faune et de flore sauvages menaces dextinction (CITES) tient sa 14e runion de la Confrence des Parties du 3 au 15 juin La Haye, les Pays Bas. Pour plus dinformations, contacter le Secrtariat de la CITES; tel: +41-22-917-8139; fax: +41-22-797-3417; e-mail: cites@unep.ch; internet: http://www.cites.org/eng/news/calendar.shtml

ONZIME SESSION DE LA COMMISSION DES RESSOURCES GNTIQUES POUR LALIMENTATION ET LAGRICULTURE : La CRGAA-11 se tiendra au sige de la FAO Rome du 4 au 8 juin 2007. Pour plus dinformations, contacter Jos Esquinas, Secrtariat du CRGAA; tel: +39-6-570-54986; fax: +39-6-570-53057; e-mail: jose.esquinas@fao.org; internet: http://www.fao.org/ag/cgrfa

LOSASTT-12 DE LA CONVENTION SUR LA DIVERSIT BIOLOGIQUE (CDB) : La douzime runion de lOrgane Subsidiaire charg de fournir des Avis Scientifiques, Techniques et Technologiques de la CDB (OSASTT-12) se tiendra Paris, France du 2 au 6 juillet 2007. Pour plus dinformations, contacter le Secrtariat de la CDB; tel: +1-514-288-2220; fax: +1-514-288-6588; e-mail: secretariat@biodiv.org; internet: http://www.biodiv.org/meetings/default.shtml

DEUXIME RUNION DU GROUPE DE TRAVAIL DE COMPOSITION NON LIMITE DE LA CDB SUR LEVALUATION DE LAPPLICATOION DE LA CONVENTION : La deuxime runion du Groupe de travail de composition non limite sur levaluation de lapplication de la Convention est prvue du 9 au 13 juillet 2007 Paris, France. Pour plus dinformations, contacter le Secrtariat de la CDB; tel: +1-514-288-2220; fax: +1-514-288-6588; e-mail: secretariat@biodiv.org; internet: http://www.biodiv.org/meetings/default.shtml

PREMIRE CONFRENCE INTERNATIONALE TECHNIQUE SUR LES RESSOURCES GNTIQUES ANIMALES : Cette confrence examinera les priorits pour lutilisation durable, le dveloppement et la conservation des ressources gntiques animales. Elle se droulera Interlaken, Suisse, du 3 au 7 septembre 2007. Pour plus dinformations, contacter Irne Hoffmann, Chef du service de production animale FAO; tel: +39-6-570-52796; e-mail: irene.hoffmann@fao.org; Internet: http://www.fao.org/ag/againfo/programmes/en/genetics/angrvent2007.html

COMIT DIRECTEUR INTERNATIONAL DE LIMoSEB : Le Comit directeur international de lIMoSEB se runira la fin de 2007 (les dates et le lieu exacts ne sont pas encore fixs), pour finaliser les recommandations et les propositions partir des observations rsultant des consultations, afin de les soumettre pour examen la CdP-9 de la CDB en mai 2008. Pour plus dinformations, contacter le Secrtariat excutif de lIMoSEB; e-mail: executive-secretariat@imoseb.net; internet: http://www.imoseb.net

CINQUIME CONFRENCE DE TRONDHEIM SUR LA BIODIVERSIT : La Confrence de Trondheim est prvue du 29 octobre au 2 novembre 2007. Organise par le gouvernement norvgien, en collaboration avec le PNUE, cette confrence a pour but daider la CDB prparer la CdP-9 qui se tiendra en 2008. Les principaux objectifs de cet vnement sont; illustrer et mettre en exergue le rle de la biodiversit dans lallgement de la pauvret et la ralisation des Objectifs du Millnaire pour le dveloppement; examiner les progrs accomplis vers la ralisation de lobjectif 2010 visant rduire de manire significative le rythme actuel de perte de biodiversit; et donner des aperus et des ides sur le renforcement de la mise en uvre du Plan stratgique de la CDB. Pour plus dinformations, contacter le Dpartement de la gestion de la nature de Norvge; e-mail: postmottak@dirnat.no; internet: http://english.dirnat.no/wbch3.exe?p=2392.

LOSASTT-13 DE LA CDB : La 13e runion de lOSASTT de la CDB se tiendra du 18 au 22 fvrier 2008 Rome, Italie. Pour plus dinformations, contacter le Secrtariat de la CDB; tel: +1-514-288-2220; fax: +1-514-288-6588; e-mail: secretariat@biodiv.org; internet: http://www.biodiv.org/meetings/default.shtml

CdP/RdP-4 AU PROTOCOLE SUR LA BIOSCURIT : La quatrime Confrence des Parties sigeant en tant que Runion des Parties au Protocole de Cartagena sur la Bioscurit se tiendra Bonn, Allemagne, du 12 au 16 mai 2008. Pour plus dinformations, contacter le Secrtariat de la CDB; tel: +1-514-288-2220; fax: +1-514-288-6588; e-mail: secretariat@biodiv.org; internet: http://www.biodiv.org/meetings/default.shtml

CdP-9 DE LA CDB : La neuvime Confrence des Parties la Convention sur la diversit biologique se tiendra Bonn du 19 au 30 mai 2008. Cette confrence est organise par le Secrtariat de la CDB. Pour plus dinformations, contacter le Secrtariat de la CDB; tel: +1-514-288-2220; fax: +1-514-288-6588; e-mail: secretariat@biodiv.org; internet: http://www.biodiv.org/meetings/default.shtml

GLOSSAIRE
 

AETFAT
CDB
OSASTT
CdP
IFB
OIBT
IMoSEB
NEPAD

Association pour ltude taxonomique de la flore dAfrique centrale
Convention sur la diversit biologique
Organe subsidiaire charg de fournir des avis scientifiques, techniques et technologiques
Confrence des Parties
Institut Franais de la Biodiversit
Organisation internationale des bois tropicaux
Mcanisme international dexpertise scientifique sur la biodiversit
Nouveau partenariat pour le dveloppement de lAfrique
 

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Further information

Participants

National governments
US
Non-state coalitions
NGOs