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Summary report, 5 April 2004

5-7 AVRIL 2004

L'atelier organis sous le thme Forts et Ecosystmes Forestiers: Promotion des Synergies dans la Mise en uvre des Trois Conventions de Rio s'est droul du 5 au 7 avril 2004, dans le complexe de Santa Maria in Gradi, Viterbe, en Italie. L'Atelier tait organis par les Secrtariats de la Convention sur la Lutte contre la Dsertification dans les Pays Exposs de Graves Scheresses et/ou la Dsertification, en Particulier en Afrique (CCD) et de la Convention sur la Diversit Biologique (CDB), en coopration avec le Secrtariat de la Convention-cadre sur les Changements Climatiques (UNFCCC). L'objectif de l'atelier, qui a regroup prs de 150 participants, tait d'encourager la mise en uvre d'actions spcifiques l'chelon local dans le domaine des forts et des cosystmes forestiers et leur utilisation et conservation et de mettre en place, dans ce secteur, de nouveaux processus favorisant les synergies, aux fins de contribuer une mise en application plus effective des conventions de Rio.

Lundi, les participants ont entendu les exposs prsents par les Secrtariats des conventions de Rio, et ont examin des prsentations et des tudes de cas sur le Thme I, Potentiel de synergies travers la gestion des paysages forestiers et la conservation des sols, et sur le Thme II, Services cosystmiques et rduction de la pauvret. Mardi, les participants se sont runis, en huit groupes de travail, sur la question des synergies l'chelon local. Le dernier jour, les dlgus ont entendu des prsentations, puis ont dbattu des conclusions des groupes de travail, ont procd des changes de vues sur la question des synergies entre les points focaux reprsentant les conventions de Rio, ont discut du financement des synergies et ont adopt le rapport de l'atelier.

BREF HISTORIQUE DE LA CCD ET DE L'ATELIER

La Conservation et l'utilisation durable des forts et des cosystmes forestiers sont essentiels pour le maintien de la biodiversit, la gestion des changements climatiques, et la lutte contre la dsertification. En consquence de quoi les forts ont t reconnues comme tant un thme transversal des conventions de Rio, autour duquel, une approche programmatique intgre pourrait aider accomplir des rsultats synergtiques, dans le cadre de trois instruments: la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la dsertification, la Convention des Nations Unies sur la Diversit Biologique, et la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques. Des mesures applicables aux forts sont stipules par les trois accords.

Emanant de la Confrence des Nations Unies de 1992 sur l'Environnement et le Dveloppement (CNUED), la CCD est la pice matresse des efforts de la communaut internationale de lutte contre la dsertification et la dgradation des sols. Adopte en 1994, la Convention est entre en vigueur le 26 dcembre 1996, et compte actuellement 190 Parties. La CCD reconnat les aspects physiques, biologiques et socioconomiques de la dsertification, l'importance de la rorientation du transfert des technologies de manire le rendre plus en phase avec la demande, et de l'implication des communauts locales dans la lutte contre la dsertification et de la dgradation des sols. Au cur de la CCD il y a l'laboration de programmes d'action nationaux, sous-rgionaux et rgionaux (respectivement, PAN, SASR et PAR) par les gouvernements, en coopration avec les bailleurs de fonds, les communauts locales et les ONG. La CCD comprend des annexes consacres la mise en uvre, qui requirent que les PAN englobent l'intgration et la gestion des ressources naturelles, y compris les forts. Les rapports nationaux des Parties la CCD indiquent que des mesures en faveur des forts figurent parmi celles qui sont en train d'tre prises pour la lutte contre la dsertification.

La CDB vise promouvoir la conservation de la diversit biologique, l'utilisation durable de ses composantes, et le partage juste et quitable des avantages dcoulant de l'utilisation des ressources gntiques. Plusieurs dispositions et activits de la CDB s'appliquent aux forts. Un programme ax sur la biodiversit forestire a t adopt par la quatrime Confrence des Parties (CdP) de la CDB en 1998. La CdP-5 de la CDB, tenue en 2000, s'est accorde sur un certain nombre de dcisions pertinentes aux forts, y compris l'engagement en faveur d'une approche cosystmique dans le domaine de la conservation et de la coopration avec d'autres organismes internationaux. En 2002, la CdP-6 s'est accorde sur un programme de travail tendu ax sur la biodiversit forestire qui dtermine des buts atteindre, les objectifs raliser et les activits mener dans le cadre de trois lments: la conservation, l'utilisation durable et le partage des avantages; l'instauration d'un environnement institutionnel et socioconomique habilitant; et l'information, l'valuation et le suivi.

L'UNFCCC tablit un cadre d'action visant stabiliser les concentrations atmosphriques des gaz effet de serre, en vue d'viter les interfrences anthropiques dangereuses avec le systme climatique. Le Protocole de Kyoto de 1997 de l'UNFCCC engage les pays industrialiss et les pays en transition conomique raliser des objectifs quantifis de rduction d'missions. L'UNFCCC et le Protocole de Kyoto traitent des questions forestires dans le cadre de la suppression, par le biais des puits de fixation du carbone,  des gaz effet de serre de l'atmosphre. Le Protocole reconnat que les activits lies l'utilisation des terres, aux changements survenant dans l'utilisation des terres et la foresterie (UTCUTF) peuvent fournir un moyen, efficace du point de vue cot, de lutter contre les changements climatiques, travers un accroissement de la suppression par puits de fixation de carbone, ou par une rduction des rejets de GES. Il oblige aussi les Parties mettre en uvre des programmes et des mesures qui attnuent les changements climatiques ou qui promeuvent l'adaptation aux changements climatiques, comme la promotion de la gestion forestire durable (GFD), l'afforestation et la reforestation. 

Les questions des forts et des cosystmes forestiers sont galement traites par le Forum des Nations Unies sur les Forts (FNUF), un processus intergouvernemental ayant pour objectif la promotion de la gestion, de la conservation et du dveloppement durable de tous les types de forts. Les Synergies dans la conservation et l'utilisation durable des forts sont galement demandes dans le cadre du Partenariat de Collaboration sur les Forts (PCF), un partenariat inter-agences regroupant 14 grandes organisations et institutions et les secrtariats des conventions internationales ayant rapport avec les forts, qui vise soutenir le travail du FNUF et de ses pays membres et amliorer la coopration et la coordination sur les questions forestires.

LES SYNERGIES: Les conventions de Rio ont en partage le souci de nombreuses questions lies l'environnement et au dveloppement durable. Elles contiennent galement nombre de thmes transversaux en termes d'obligations standards, de mesures d'excution et de besoin de renforcement des capacits. En reconnaissance des fortes possibilits de synergie dans l'laboration et la mise en application des activits relevant des conventions de Rio, le Groupe de Liaison Mixte (GLM), form entre les Secrtariats de la CDB, de l'UNFCCC et de la CCD, a t tabli en 2001, dans le but d'amliorer la coordination entre les Secrtariats et d'explorer les options offertes pour la coopration future, telles qu'un plan de travail concert. Le GLM se runit chaque anne. A sa dernire session, le GLM a ritr que la ralisation des synergies est importante surtout l'chelon national. L'atelier sur les forts et les cosystmes forestiers est une occasion importante pour galvaniser les initiatives de collaboration entre les points focaux nationaux des trois conventions.

La CdP de la CCD a appel plusieurs reprises l'tablissement d'une collaboration troite entre les diverses conventions et autres organismes. La CdP-2 de la CCD en 1998 a demand au Secrtariat de la CCD de proposer de nouvelles mesures pour l'amlioration de la coopration entre les secrtariats des conventions et pour l'laboration de mmorandums d'entente avec les secrtariats pertinents (ICCD/COP(2)/L.8). En 1999, la CdP-3 a appel, dans sa dcision concernant le savoir traditionnel (ICCD/COP(3)/L.3), l'tablissement de liens de travail troits avec les institutions et les synergies pertinentes, notamment travers l'instauration de liaisons entre les points focaux nationaux des conventions environnementales. La CdP-5, tenue en 2001, a adopt une dcision portant sur le renforcement des liens avec d'autres conventions et organisations internationales (ICCD/COP(5)/L.23). A la CdP-6, tenue en 2003, les Parties encouragent le GLM procder la dtermination des domaines possibles o des activits concertes pourraient tre mises en place, y compris la facilitation des initiatives l'chelon local. Dans sa dcision sur les synergies (ICCD/COP(6)/L.19/Rev.1), la CdP-6 a encourag les diverses conventions, organisations, agences et institutions internationales pertinentes saisir les occasions offertes pour la promotion d'initiatives et d'approches fondes sur les synergies, en vue de renforcer leur collaboration avec la CCD. La CdP-6 a accueilli avec satisfaction le programme de travail conjoint sur les terres sub-humides convenu entre la CDB et la CCD. Elle a en outre demand la CCD, en collaboration avec le FNUF, l'UNFCCC et la CDB, de promouvoir les activits avec les Pays Faible Couvert Forestier (PFCF), et a appel l'adoption d'une approche conjointe sur les forts.

Dans ce cadre, le Secrtariat de la CCD a lanc, fin 2000, un programme d'ateliers nationaux consacrs la synergie. Depuis, des ateliers nationaux ont t tenus dans une slection de pays en dveloppement, en vue de stimuler le dbat sur les modalits devant encadrer la collaboration entre les diverses parties prenantes dans la mise en uvre des trois conventions. Les options proposes pour le dveloppement des synergies entre les conventions l'chelon local ont englob le secteur forestier.

COMPTE RENDU DE L'ATELIER

Lundi matin 5 avril 2004, Ervedo Giordano, de l'Universit de Tuscia, a souhait la bienvenue aux participants et soulign l'importance de la cration de synergies entre les conventions de Rio en vue d'attnuer les changements climatiques, prvenir les pertes de biodiversit et combattre la dsertification.

Paolo Soprano, du ministre italien de l'environnement, a indiqu que le Sommet Mondial pour le Dveloppement Durable (SMDD) a confirm que les conventions de Rio, et les synergies dans leur mise en uvre, sont cruciales pour la concrtisation du dveloppement durable. Il a soulign le besoin d'intgrer d'autres conventions, telles que la Convention de Ramsar sur l'Importance Internationale des Zones Humides et la Convention sur les Espces Migratrices (CEM) dans la mise en place des synergies. Il a soulign la ncessit d'actions concrtes et pratiques et de projets intgrs, appelant les Parties et le GLM prendre des mesures dans ce sens. Soprano a mis en relief la contribution des conventions de Rio dans la ralisation des Objectifs de Dveloppement du Millnaire (ODM), et a soulign le rle des agences de financement des Nations Unies  dans le soutien de la mise en application dans les pays les moins avancs.

Le Secrtaire Excutif de la CCD, Hama Arba Diallo, a dclar que l'atelier fournit l'occasion d'explorer la manire dont les synergies peuvent soutenir la mise en uvre, dans le meilleur intrt des communauts, l'chelon local, national, rgional et international. Il a signal que la Commission de la CCD charge de l'valuation de la mise en application de la Convention (CEMAC) a procd la dtermination des actions possibles permettant de prvenir la dgradation des sols, de maintenir le couvert vgtal et la biodiversit, et d'aider attnuer les changements climatiques. Appelant les participants mettre en uvre ces options, Diallo a suggr d'accorder une priorit aux actions qui accommodent les proccupations des trois conventions la fois, dans l'laboration des stratgies et des plans d'action nationaux de la biodiversit, des programmes d'action nationaux d'adaptation (PANA) de l'UNFCCC et des PAN de la lutte contre la dsertification.

Le Secrtaire Excutif de la CDB, Hamdallah Zedan, a dcrit les dcisions de la CdP-7 de la CDB concernant la collaboration entre les conventions de Rio, et a soulign le besoin de surmonter les limites auto-imposes et d'apprendre les uns des autres. Il a expliqu que les barrires entravant la mise en uvre effective l'chelon national sont souvent lies des rgimes inadquats d'utilisation des terres et au manque d'intgration intersectorielle, et a suggr que l'atelier procde la dtermination des obstacles et des dfis poss l'intgration des programmes des conventions, ainsi que des domaines de nouvelles synergies. Zedan a recommand que l'atelier soit guid par les concepts d'intgration et de collaboration qui sous-tendent l'approche cosystmique de la CDB, et que les secrtariats des conventions de Rio veillent non pas seulement faciliter, mais galement participer dans ce processus.

Zedan a suggr que la coordination et la collaboration l'chelon national s'inspirent des expriences vcues dans le cadre des activits de coordination en cours, menes par les secrtariats des conventions de Rio, y compris la tenue de runions rgulires du GLM, la facilitation de l'accs aux bases de donnes et l'laboration de calendriers concerts, la coordination des activits de sensibilisation et de conscientisation du public, et l'laboration de propositions et plans de travail conjoints. Il a soulign que la collaboration nationale est une occasion d'utiliser les ressources disponibles de manire plus efficace et de faire en sorte que le financement soit plus accessible. Zedan a galement recommand que les proccupations de biodiversit soient intgres dans les activits de planification et de mise en application, menes par d'autres conventions et que l'atelier mette des recommandations spcifiques pour la coordination des actions axes sur les forts.

Dennis Tirpak, de l'UNFCCC, intervenant au nom du Secrtaire excutif de l'UNFCCC Joke Waller-Hunter, a ritr le besoin d'une coopration entre les conventions de Rio qui en sont toutes au stade de la mise en uvre. Rappelant l'atelier de l'UNFCCC sur les synergies et la coopration avec d'autres conventions, tenu en 2003, il a fait part de son espoir de voir l'atelier dgager les donnes et dterminer les options devant tre apportes l'attention de la prochaine CdP de l'UNFCCC. Il a en outre encourag l'apprentissage des enseignements tirs des diffrentes cultures et des histoires de russite, en vue de s'assurer de la survie des forts.

Giancarlo Gabbianelli, Maire de Viterbo, a souhait aux participants la bienvenue Viterbe, soulignant que pour beaucoup de monde, l'utilisation durable des ressources naturelles constitue une priorit, et a fait part de son espoir de voir l'atelier ne pas se contenter de rendre compte de la situation actuelle, mais galement de fournir des rponses aux problmes poss.

Les participants ont lu par acclamation Riccardo Valentini, de l'Universit de Tuscia, et Alfred Oteng-Yeboah, Prsident de l'Organe Subsidiaire de la CDB charg de fournir des Avis Scientifiques, Techniques et Technologiques (OSASTT), Coprsidents de l'atelier. Le Coprsident Valentini a dclar que l'atelier apportera son soutien l'change d'expriences entre les points focaux nationaux et aux discussions autour de l'approche verticale de haut en bas devant tre adopte en matire de synergie, l'chelon local.

Le prsent compte rendu rsume les dbats de l'atelier mens en plnire et dans les groupes de travail et est organis dans l'ordre des thmes de l'atelier: Thme I, Potentiel des synergies travers la gestion des paysages forestiers et la conservation des sols et, Thme II, Services cosystmiques et rduction de la pauvret. Mardi 6 avril, les participants se sont runis dans huit groupes de travail consacrs la question des synergies l'chelon local. Les groupes de travail sur le Thme I ont planch sur: la prvention et l'attnuation des menaces poses aux forts et aux cosystmes forestiers; la restauration des paysages forestiers; la gestion forestire durable; et l'amlioration de l'environnement habilitant. Les groupes de travail sur le Thme II, se sont penchs sur: les moyens de vivre durables et les ressources forestires; l'accs et le partage des avantages offerts par les forts et les ressources gntiques; l'application des technologies appropries; et les connaissances lies aux forts.

Dans le cadre de leurs sujets respectifs, les groupes de travail ont procd l'examen des thmes suivants: les principaux lments sur lesquels une synergie effective peut tre difie et traduite en actions concrtes, l'chelon local, l'impact mondial de ces actions; les indicateurs pour l'valuation des projets axs sur les forts, en termes de leur potentiel de synergie; les mcanismes de facilitation de la mise en uvre des options politiques retenues pour les forts et les cosystmes forestiers, tant l'chelon local qu' l'chelle internationale; et les leons apprises dans le cadre de la ralisation des synergies l'chelon local, les domaines concerns par l'amlioration de la coopration entre les points focaux, et la contribution d'un environnement international habilitant, au renforcement des synergies l'chelon local.

NDLR: Le Bulletin des Ngociations de la terre a couvert les groupes de travail sur le Thme I, consacrs la restauration des paysages forestiers et l'amlioration de l'environnement habilitant et les groupes de travail sur le Thme II, consacrs aux moyens de vivre durables et l'accs aux ressources forestires et au partage des avantages offerts par les forts et les ressources gntiques. La Couverture des autres groupes de travail est limite aux rsums des modrateurs de ces groupes, prsents en plnire, mercredi.

LES EXPOSES ET LES DEBATS

Lundi, en plnire, Ndegwa Ndiangui, de la CCD, a mis en relief les dcisions de la CdP de la CCD concernant les synergies et la coopration avec d'autres conventions, en particulier, dans le domaine de la catalyse du dialogue aux chelons national et local, et la dtermination des domaines d'intrts convergents des conventions. Il a prsent un rapport sur les rsultats du programme d'ateliers nationaux de la CCD sur les synergies, qui a mis en exergue le besoin d'un soutien en faveur des capacits locales, de souplesse, et d'une coopration accrue entre les secrtariats des conventions, et a insist sur le rle du GLM dans la cration des synergies et de liens de travail troits entre les conventions. Il a appel les points focaux nationaux toucher l'chelon local et crer des liens de travail troits, y compris avec les correspondants du FEM.

Jo Mulongoy, de la CDB, a dcrit les principaux traits de la CDB, relatifs la synergie, et a mis en relief l'approche cosystmique, en tant que cadre d'action primordial, relevant de la Convention. Il a indiqu que l'objectif consistant rduire de manire importante le taux actuel des pertes de biodiversit, d'ici 2010, fournit une plate-forme pour les  synergies et aide crer le cadre ncessaire au suivi et l'tablissement des rapports, et focalise les actions des divers acteurs. Mulongoy a mis en relief les activits du Secrtariat de la CDB, dans le domaine des synergies avec les conventions de Rio et autres accords lis la biodiversit, notamment la CMS, la Convention de Ramsar, la Convention sur le Commerce International des Espces de Faune et de Flore Menaces d'Extinction (CITES), et la Convention pour la Protection du Patrimoine Mondial. Il a mis en exergue les conclusions de l'atelier de la CDB, tenu en 2003 Marrakech, qui a fait ressortir, entre autres, le besoin de faciliter et d'assurer le suivi des runions axes sur la question des synergies. Il a galement indiqu que les recommandations reues en rponse au questionnaire concernant les synergies, envoy par la CDB dans le cadre des prparatifs de cet atelier, seront compiles par le GLM. Mulongoy a recommand: l'intgration des synergies dans les plans d'action et les programmes nationaux; la mise en place de structures horizontales et verticales pour promouvoir la coopration et la collaboration; la cration de modles institutionnels indicatifs du soutien des synergies; et l'utilisation des opportunits de synergie, offertes par le programme pour la biodiversit forestire.

Kanta Kumari, du Fonds Mondial pour l'Environnement (FEM), a parl de la porte relative au soutien des synergies dans la gestion des forts et des paysages, dans le cadre du FEM. Elle a indiqu que les synergies sont importantes pour la sauvegarde des investissements, l'amlioration des interconnexions entre les questions internationales et les priorits nationales, et l'amlioration du rapport cot-efficacit des activits de mise en uvre. Kumari a expliqu comment le programme oprationnel du FEM pour la biodiversit forestire, les PANA et l'Auto-valuation des Capacits Nationales (AECN), peuvent apporter un appui aux synergies dans la mise en uvre des diffrentes tapes de l'utilisation des sols forestiers et de la conversion. Elle a soulign que la porte des synergies est encore limite par le manque de donnes, de prise de conscience, d'expertise, de capacits et de coordination.

Dennis Tirpak, du Secrtariat de l'UNFCCC, a donn un aperu sur les dispositions relatives aux forts, figurant dans l'UNFCCC et le Protocole de Kyoto. Il a soulign que le Protocole de Kyoto encourage les activits d'afforestation, de reforestation et de gestion forestire, ainsi que les projets utilisant la biomasse comme nergie renouvelable. Au sujet des dispositions concernant l'laboration des rapports et l'valuation, il a dclar que le progrs enregistr dans le domaine de la collecte des donnes concernant les missions anthropiques de gaz effet de serre et les suppressions au moyen des puits de fixation du secteur des UTCUTF, fournit une plate-forme importante pour l'amlioration des prises de dcision. Tirpak a galement mis en relief la priorit attache l'adaptation aux effets des changements climatiques, et a indiqu que l'Organe Subsidiaire de l'UNFCCC charg de fournir des Avis Scientifiques et Techniques (OSAST) appuie fortement la collaboration avec d'autres processus, mettant en exergue la participation de UNFCCC au sein du GLM, du FNUF et du PCF, et sa coopration avec la FAO dans le domaine de l'tablissement des rapports, des donnes forestires et des modles d'adaptation. Il a indiqu que les questions actuelles et futures devant tre considres par l'UNFCCC, ont trait: aux petits projets d'afforestation et de reforestation dans les pays en dveloppement, aux produits ligneux rcolts, et au futur traitement des forts et des puits de fixation du carbone.

LES DISCUSSIONS PLENIERES: Un participant a soulign le besoin d'une notion claire des synergies, et des critres et des indicateurs qui s'y rapportent, faisant part de ses rserves concernant les domaines qui manquent de rgulation approprie, comme celui du savoir traditionnel local. Il a galement mis en relief la ncessit de traiter la question de l'accs et du partage des avantages (APA) relatifs aux services et produits forestiers et d'amliorer l'accs aux marchs au niveau international. Un autre participant a propos qu'un groupe d'experts issus des organes subsidiaires des conventions, labore un plan d'action concert ax sur les synergies. Mettant en garde contre la duplication des travaux, au nom de la synergie, un participant a soulign le besoin de procder la dtermination: des proccupations qui n'ont pas t traites par les conventions existantes; les domaines et les niveaux dans lesquels les synergies sont requises; et, les zones de chevauchement et les zones de contradiction entre les conventions. Des Participants ont galement fait noter que la synergie requiert une volont politique, un consensus politique et des capacits de mise en uvre, l'un d'eux proposant que le GLM implique des reprsentants du FNUF et d'autre institutions lies aux forts, et labore des directives concernant l'tablissement de commissions nationales sur les synergies et la fourniture d'une formation.

THEME I: POTENTIEL DES SYNERGIES A TRAVERS LA GESTION DES PAYSAGES FORESTIERS ET LA CONSERVATION DES SOLS

Le Thme I a t introduit dans les exposs et les tudes de cas soumis par les pays et dans les discussions menes en plnire, lundi. Mardi matin, les participants se sont runis en quatre groupes de travail pour dbattre: de la prvention et de l'attnuation des menaces poses aux forts et des cosystmes forestiers; de la restauration des paysages forestiers; de la gestion forestire durable (GFD); et de l'amlioration de l'environnement habilitant. Les conclusions des groupes de travail ont t prsentes, en plnire, mercredi, par les modrateurs des groupes.

LES EXPOSES ET LES DEBATS PLENIERS: Michael Martin, de l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), a parl des perspectives rgionales ayant trait aux forts. Il a parl du Dispositif d'Echange autour du Programme Forestier National, un dialogue politique dynamique continu ax sur les forts et englobant les questions d'environnement et de dveloppement, comme tant un cadre utile pour les synergies, et a soulign l'importance du PCF pour l'amlioration de la coopration et la coordination dans le domaine des questions forestires. Il a galement mis en exergue: le rle des commissions forestires rgionales de la FAO dans la facilitation des changes d'information et de la collaboration rgionale; les rsultats des tudes de cas de la FAO concernant le rle des forts plantes; le travail de la FAO dans les PFCF; et l'importance de l'Evaluation des Ressources Forestires Mondiales (ERFM). Il a conclu que la collaboration est dj en cours, y compris au niveau des paysages, et a appel l'utilisation du potentiel de coopration entre les commissions forestires rgionales de la FAO et les conventions de Rio.

Elisabeth Barsk-Rundquist, du FNUF, a donn un aperu sur le dialogue international sur les forts, mettant en relief le rle du FNUF dans l'laboration des politiques forestires internationales et dans la mise en uvre des propositions d'action du Groupe Intergouvernemental sur les Forts (GIF) et du Forum Intergouvernemental sur les Forts (FIF) (Proposition d'action des GIF/FIF). Elle a dclar que le FNUF est directement li l'agenda plus large du dveloppement durable et qu'il est unique dans sa porte exhaustive, son adhsion universelle et sa coordination des activits forestires via le PCF. Barsk-Rundquist a mis en exergue le Groupe de Travail du PCF charg de la Rationalisation des Rapports ayant trait aux Forts et ses travaux visant l'harmonisation et la rduction des rapports, y compris la facilitation de l'accs aux donnes forestires nationales, travers un portail bas sur le web.

Elle a indiqu que les synergies entre le FNUF et les conventions de Rio englobent: l'examen des liens entre les Propositions d'action des IPF/IFF et les travaux de la CDB sur la biodiversit forestire; le traitement des besoins particuliers des PFCF; et, la collaboration sur les questions ayant trait l'adaptation et l'attnuation des changements climatiques. Notant l'importance d'autres instruments juridiques contraignants, y compris l'Accord International sur les Bois Tropicaux (AIBT), la CITES et la Convention de Ramsar, Barsk-Rundquist a fait part de son espoir de voir l'atelier tre de valeur pour les travaux du Groupe Spcial d'Experts du FNUF charg de la Considration des Paramtres du Mandat d'Elaboration du Cadre Juridique devant rgir tous les Types de Forts.

Brent Swallow, du Centre International de l'Agroforesterie (ICRAF), a prsent des tudes de cas portant sur trois bassins hydrographiques en Indonsie, en Thalande et au Kenya, qui ont dmontr le potentiel de l'agroforestrie de remplir, dans des conditions spcifiques, des fonctions de conservation des bassins versants et des sols, et a mis en relief, entre autres, les effets long terme de la conversion des sols forestiers dans d'autres utilisations et les liens entre les activits des agriculteurs et les conditions des bassins hydrographiques et la qualit des sols.

Johann Goldammer, du Centre international du Suivi des Feux Forestiers, a parl des menaces actuelles poses aux cosystmes forestiers travers les feux spontans, et a cit l'utilisation du feu dans la conversion des terres forestires, le surpturage, l'absence de rgnration naturelle et l'accumulation de la biomasse combustible, comme constituant le principal motif de l'augmentation du nombre de feux forestiers spontans dans le monde. Il a mis en exergue les effets nocifs des feux dans les cosystmes inadapts des forts pluvieuses, les effets ngatifs de la pollution par la fume et le nombre lev de catastrophes non dclares en Amrique du Sud et en Russie. Goldammer a soulign, entre autres, le besoin de btir des capacits en matire de gestion des feux, de traiter le problme de l'accumulation de la biomasse, de mettre au point des technologies de suivi, et de renforcer la gestion communautaire des feux.

Les Etudes de Cas des Pays: Sen Wang, du Service forestier canadien, a prsent les expriences vcues par la Chine dans le cadre du traitement de la dgradation environnementale et de ses efforts visant laborer une approche intgre, inter-sectorielle et bio-rgionale dans la mise en uvre des conventions de Rio. Il a mis en relief la cration de rseaux forestiers et la conversion des terres marginales en forts, comme moyen de raliser un quilibre entre la restauration cologique, la conservation et la rduction de la pauvret.

Andrea Vannini, Italie, a prsent un projet pilote de forts urbaines, devant tre men dans le cadre du programme de coopration bilatrale entre l'Italie et l'Algrie, titre d'exemple de la manire dont les actions de reforestation peuvent contribuer la ralisations des vises des conventions de Rio. 

Le Dbat: Le reprsentant de l'Union Internationale des Organisations de Recherche Forestire (UIORF) a indiqu que les synergies entre les conventions requirent l'harmonisation des terminologies et a mis en relief la base de donnes de l'UIORF concernant la terminologie relative aux forts. Un participant a mis en exergue le soutien de l'Italie en faveur des efforts de la reforestation et de la lutte contre la dforestation dans les PFCF, et a plaid pour la cration d'un groupe de travail permanent entre les points focaux nationaux des conventions.

LES GROUPES DE TRAVAIL: Prvention et Attnuation des Menaces Poses aux Forts et aux Ecosystmes Forestiers: Modr par Marina Stadthagen Icaza (Nicaragua), ce groupe de travail a procd l'examen des menaces poses aux forts et aux cosystmes forestiers qui prsentent des obstacles la concrtisation des objectifs des conventions et qui devraient tre traits en synergie. Le groupe a identifi, comme menaces importantes et comme domaines convenant aux approches fondes sur les synergies: la dforestation, la fragmentation et la conversion des terres forestires d'autres utilisations; les feux forestiers et la gestion des feux; les pertes subies par la biodiversit forestire; les changements climatiques; et la dgradation des terres.

Au sujet de la gestion des feux, le groupe a suggr la dissmination des directives de l'OIBT concernant la gestion des feux, la mise en place de systmes d'alerte prcoce mondiaux, rgionaux et locaux, la gestion communautaire des feux et la cration des capacits. Le groupe a galement suggr: l'change d'informations; les inventaires forestiers nationaux; la promotion des nergies forestires renouvelables; et la recherche sur la vulnrabilit et sur les capacits d'adaptation des cosystmes, comme moyen d'amlioration des synergies. Les recommandations faites par le groupe ont englob: un groupe de travail charg de la facilitation de l'tablissement des rapports; les critres et les indicateurs permettant de mesurer la russite du travail men en synergie; une meilleure coordination et communication entre les points focaux nationaux; et l'laboration concerte de la documentation et des plans d'action, l'harmonisation des politiques, l'amlioration de la prise de conscience et le renforcement des capacits.

Restauration des Paysages Forestiers (RPF): Au cours de cette session, modre par Catherine Okotiko (Cameroun), les participants ont entendu un expos prsent par les reprsentants de l'UICN, concernant la contribution de la RPF et du Partenariat Mondial pour la RPF dans la mise en application des conventions de Rio. Les participants ont galement partag les enseignements tirs des expriences nationales et des tudes de cas de la FAO. Quelques participants, citant leurs exemples nationaux dans l'aplanissement  de ces contraintes travers l'adoption de stratgies d'occupation des sols et la mise en place de commissions inter-agences nationales, ont affirm que les mcanismes ncessaires aux synergies existent dj. En rponse, d'autres participants ont soulign les dcalages des contextes nationaux, et ont mis en relief le manque de volont politique et de structures institutionnelles appropries pour la coopration et la communication dans les pays en dveloppement. Plusieurs dlgus ont suggr de concentrer le dbat sur la mise en uvre de mesures de terrain. Le groupe a identifi, entre autres, comme lments et mcanismes favorisant la cration de synergies et la mise en application des politiques: les droits fonciers, les programmes forestiers nationaux, la participation communautaire, les projets de RPF, et des niveaux de financement adquats, soulignant le besoin de susciter la volont politique ncessaire la cration des synergies. Au sujet des indicateurs, le groupe a suggr d'laborer des listes rcapitulatives pour l'valuation du potentiel synergtique des projets.

  • Le groupe a recommand, entre autres:
     

  • la promotion des histoires de russite;
     

  • l'amlioration de la structure institutionnelle pour la coopration l'chelon local;
     

  • l'exploration d'opportunits de projets pilotes;
     

  • l'utilisation du potentiel des petits projets inscrits dans le cadre du MDP du Protocole de Kyoto; et qu' l'chelon national, aucun projet de restauration ou de mise en valeur ne devrait tre approuv, qu' moins d'avoir des avantages en matire de synergie.

La Gestion Forestire Durable (GDF): Ce groupe de travail, modr par Samsudin Musa (Malaisie), a trait des synergies potentielles dans le domaine de la GFD, mettant en relief son rle particulier pour la cration de synergies dans la mise en uvre des trois conventions. Le groupe a reconnu la contribution apporte par le PCF, le FNUF et d'autres initiatives bilatrales et nationales, dans les synergies. Le groupe a dtermin le principal domaine de synergie dans la GFD, y compris la prservation et l'accroissement des stocks de carbone, la prservation et le maintien de la fertilit des sols et le maintien de la qualit de l'eau. Le groupe a galement dbattu du besoin d'amliorer la communication entre les points focaux des conventions de Rio et du FNUF, de dissminer l'information travers les secrtariats des conventions, et d'laborer un systme de critres et d'indicateurs ax sur la valeur synergtique des projets de GFD. Les participants ont dcid de demander au GLM, au PCF, au FNUF et la FAO, de considrer l'laboration d'un mcanisme pour la prsentation des tudes de cas dmontrant une haute valeur synergtique.

Amlioration de l'Environnement Habilitant: Ce groupe de travail, prsid par Alfredo Guillet (Italie), a encourag la mise en place de moyens d'intgration pratiques, allant au-del de la communication, tels que des agences de coordination nationales, des mcanismes d'changes permettant l'accs des donnes structures concernant les synergies, la coordination des points focaux nationaux et la mise en place de projets synergtiques. Plusieurs participants ont appel l'adoption de stratgies nationales compltes, fondes sur le Plan de Mise en Application de Johannesburg.

Les participants ont propos de procder l'valuation des expriences nationales dans le domaine des synergies, et la dtermination de la manire dont les projets intgrs et les partenariats sont monts, en vue d'valuer le rle de l'environnement habilitant. Il ont galement dbattu du point de savoir si les pays donateurs et les agences donatrices devaient tre impliqus dans la mise en place d'environnements habilitants l'chelle nationale, plusieurs d'entre eux soulignant que leur influence devait tre limite et que les formats d'expression des besoins des projets, avaient besoin d'tre plus souples.

Comme obstacles importants poss aux synergies, le groupe a identifi le manque: de communication et d'change d'information, de considration des objectifs des conventions dans les dcisions politiques, et de coopration entre les agences de ngociation et les agences d'excution. Au sujet de l'change d'information, le groupe a recommand, entre autres: la tenue de forums et d'ateliers nationaux bass sur une communication pr-runion structure entre les points focaux nationaux, et l'laboration d'une documentation intgre, consacre aux points de l'ordre du jour, ayant trait aux synergies, en vue de permettre les transferts de donnes. Au sujet de l'laboration des stratgies nationales, les mesures recommandes ont englob: l'laboration participative et l'intgration des objectifs des conventions dans d'autres stratgies nationales, telles que celle de l'radication de la pauvret.

THEME II: LES SERVICES ECOSYSTEMIQUES ET LA REDUCTION DE LA PAUVRETE

Le Thme II a t introduit dans le cadre des exposs, des tudes de cas et des discussions menes en Plnire, lundi. Mardi aprs-midi, les participants se sont runis en quatre sessions de groupe de travail pour procder l'examen des thmes suivants: les moyens de vivre durables et ressources forestires; l'APA et les ressources gntiques forestires; l'application des technologies appropries; et le savoir ayant trait aux forts. Les rsultats des sessions de groupe de travail ont t prsents par les modrateurs des groupes, la  Plnire, mercredi.

LES EXPOSES ET LES DEBATS DE LA PLENIERE: Lundi, au cours de la Plnire, Philippe Mayaux, de l'Institute for Environment and Sustainability, a parl du rle potentiel des forts dans l'adaptation aux, et l'attnuation des, changements climatiques, et a expliqu la manire dont les techniques bases sur la tldtection permettent le suivi oprationnel des dynamiques forestires, notamment de l'volution des tendances de la dforestation. Il a soulign le besoin d'une approche holiste dans l'implication des populations locales et de tous les secteurs ayant rapport avec les forts et de mesures incitatrices en faveur de la protection des forts primaires et de la GFD.

Daniel Murdiyarso, du Centre International pour la Recherche Forestire (CIFOR), a parl du rle des forts et des cosystmes forestiers dans la rduction de la pauvret, mettant en relief la ncessit, entre autres, de simplifier les procdures rgissant l'ouverture de nouveaux marchs pour les services environnementaux fournis par les cosystmes forestiers et de rduire les cots de transaction de l'laboration et du suivi des projets. Il a galement parl des avantages environnementaux et sociaux fournis par la gestion communautaire des paysages, soulignant l'amlioration des moyens de vivre, la reconnaissance du savoir local, et le renforcement des positions de ngociation des communauts. Il a galement signal la ralisation de compromis entre les diverses options disponibles dans le cadre de l'utilisation des terres.

Jean-Laurent Pfund, de l'organisation 'Intercooperation', a prsent les rsultats d'un atelier tenu en 2004, au Costa Rica, sous les thmes de l'adaptation aux changements climatiques, des moyens de vivre durables et de la diversit biologique. Il a rapport que l'atelier a fait ressortir, entre autres, que les conventions ncessitent une amlioration de la communication de leurs objectifs, aux diffrentes audiences et la promotion des communauts locales.

Carole Saint-Laurent, de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), a prsent la RPF, un processus de recouvrement de l'intgrit cologique et d'amlioration du bien-tre humain dans les paysages dboiss ou dgrads, qui vise restaurer la fonctionnalit des cosystmes, comme tant une approche synergtique de la mise en uvre des conventions de Rio. Elle a expliqu que chacune des trois conventions vise la mise en valeur, la restauration et la conservation des cosystmes, requiert la participation des parties prenantes et vise soutenir l'radication de la pauvret. Dcrivant les grandes lignes des techniques et des avantages de la RPF, elle a dmontr que cette dernire donne lieu des compromis quitables en matire d'utilisation des terres, tout en restaurant les fonctions des cosystmes.

Rose Askew, du Centre d'Edinburgh pour la gestion du Carbone (ECCM), a dclar que l'ECCM vise tablir des liens entre gouvernement, secteur du commerce et de l'industrie et institutions internationales, pour la mise en place d'actions intgres portant sur les objectifs des trois conventions. Elle a soulign que, souvent, le secteur priv ne s'engage pas dans l'change des droits d'mission de carbone, parce qu'il le juge onreux, difficile et incertain. Elle a prsent plusieurs exemples de projets forestiers compensatoires impliquant des entreprises et des agriculteurs, en mettant en exergue la ncessit de promouvoir et de communiquer les objectifs de ces projets.

Octavio Prez Pardo (Argentine) a parl des approches bases sur les synergies entre les conventions, adoptes par son pays. Soulignant que les synergies devraient tre guides par les besoins l'chelon local, il a dcrit le programme de lutte contre la dsertification par le biais d'un reboisement utilisant des espces locales. Pardo a expliqu que le programme contribue non seulement la conservation de la biodiversit et la protection contre les changements climatiques, mais galement la cration d'emplois et l'lvation de la valeur des terres rhabilites. Il a suggr de se focaliser sur les mcanismes d'change d'information entre les conventions et a recommand d'laborer des indicateurs pour l'valuation des effets synergtiques des projets.

Les Etudes de Cas des Pays: Anders Portin (Finlande) a retrac l'historique de la mise en place de la politique forestire, en Finlande, signalant que l'implication des propritaires forestiers dans l'laboration de cette politique a aid au traitement des problmes de pauvret et de maintien des services cosystmiques. Il a parl aussi du Programme Forestier National de la Finlande, d'ici 2010, titre d'exemple d'un plan d'action intersectoriel, holiste et long terme, qui se trouve intgr dans les stratgies ayant trait aux changements climatiques, la biodiversit et au dveloppement durable.

Le Dbat: Dans ses commentaires sur les tudes de cas prsentes, un participant a recommand que le groupe de travail traite l'importante contribution des ONG de base. Le reprsentant d'un pays industrialis a pos la question de savoir qui dcidera des crdits de carbone obtenus travers les programmes de conservation de la biodiversit, entrepris par les pauvres dans les pays en dveloppement. Diallo a dclar qu'il existe dj des opportunits d'actions concrtes pour la protection et l'amlioration des moyens de vivre, et a appel les organisations internationales et les ONG utiliser ces opportunits et mener des travaux concrets dans les pays en dveloppement. Un participant a dclar que les PAN sont un outil important pour la cration des synergies, et a appel la cration de capacits en matire de synergies dans les pays qui sont actuellement en train d'laborer leurs PAN. Les participants ont galement procd un change des expriences vcues dans le domaine de la RPF, dans leurs pays, certains d'entre eux voquant la possibilit de dvelopper la RPF dans le cadre du MDP, et ont soulign que les synergies entre l'UNFCCC et la CDB sont trs importantes.

LES GROUPES DE TRAVAIL: Moyens de Vivre Durables et Ressources Forestires: Ce groupe de travail tait facilit par Paulo Yoshio Kageyama, (Brsil). Les Participants ont soulign l'importance de l'approche centre sur l'tre humain, dans la mise en uvre des conventions de Rio, retenue comme un lment crucial de la ralisation des moyens de vivre durables. Au sujet des lments ncessaires l'dification des synergies, le groupe a appel, entre autres: la dtermination des domaines thmatiques et gographiques des conventions, l'valuation des manires dont les trois conventions traitent la question des moyens de vivre durables, et l'laboration de critres de suivi ou d'valuation des projets, sur la base des options politiques nationales.

Au sujet des mcanismes de mise en uvre des politiques forestires, les participants ont soulign l'importance de:

  • l'utilisation d'une approche de bas en haut, dans l'dification des synergies entre les conventions;
     

  • la promotion d'activits pro-pauvres travers les petits projets;
     

  • l'intgration des objectifs des conventions dans les stratgies locales de dveloppement durable;
     

  • la considration des questions de rgime foncier et des dispositions de la CDB concernant l'utilisation des forts et les droits des populations autochtones; et
     

  • la cration des capacits des communauts autochtones et locales.

Au sujet des ressources ncessaires aux synergies, le groupe a soulign l'importance, entre autres, de la promotion de nouveaux marchs transparents, pour les services environnementaux, accessibles aux acteurs locaux. Les Participants ont galement recommand:

  • l'laboration de recommandations et d'tudes de cas cibles, sur les synergies cres par quelques gouvernements aux chelons national et rgional;
     

  • l'implication du secteur priv dans les solutions synergtiques et l'exploration du potentiel des partenariats techniques axs sur le renforcement des capacits des acteurs locaux;
     

  • l'amlioration de l'accs des communauts locales aux marchs communs;
     

  • le renforcement des capacits d'entreprise des points focaux;
     

  • l'examen du problme de l'affectation de paiements pour les services fournis par les ressources naturelles lorsqu'il n'y a pas de droits de proprit clairement dfinis; et
     

  • l'utilisation du potentiel des PFN en tant que mcanisme de coordination des options politiques.

L'Accs aux, et le Partage des Avantages des, Forts et Ressources Gntiques (APA): David Hafashimana (Ouganda) a dcrit la manire dont le thme de l'APA est trait dans le cadre de la CDB, mettant en exergue les questions ayant trait la lgislation nationale et ses liens avec les droits d'accs et de proprit, la conscientisation des parties prenantes et les droits communautaires avec les dispositions internationales relatives la conservation. Plusieurs participants ont suggr de traiter la contribution potentielle de la CCD et de l'UNFCCC aux objectifs ayant trait l'APA, du programme de travail de la CDB consacr la biodiversit forestire. D'autres ont demand l'largissement du dbat de manire y inclure l'APA pour tous les produits forestiers, et des mesures favorisant l'change d'information. Un participant a mentionn que l'APA fournit des incitations en faveur de la conservation. Un autre a soulign le besoin de traiter les pratiques de gestion non viables, dcoulant de l'inadquation de la rglementation rgissant l'accs. Les participants ont galement soulign le besoin de renforcer les cadres juridiques de l'APA rgissant les questions d'intrt commun aux trois conventions. D'autres ont mis en garde contre des conflits ventuels avec le droit commercial international et les droits souverains des Parties.  

Au sujet de la stimulation de l'afforestation et de la reforestation par l'APA, le groupe a recommand:

  • le soutien des actions concrtes entreprises l'chelon local;
     

  • l'amlioration de la prise de conscience;
     

  • l'tablissement des priorits;
     

  • l'implication des points focaux nationaux;
     

  • l'laboration d'indicateurs l'chelle nationale; et
     

  • le soutien travers l'environnement international.

Parmi d'autres lments relatifs aux synergies potentielles: les avantages financiers de l'APA, qui peuvent tre investis dans la conservation; la GFD; et la gestion non viable due des systmes d'APA mal dfinis. Comme mcanisme de mise en uvre, le groupe a suggr, entre autres, le renforcement des capacits et la collaboration entre les points focaux nationaux et les diverses institutions charges de la mise en application des conventions l'chelon local, et l'change d'information et la conscientisation du public, appuys par la mise en place d'un mcanisme d'change.

L'Application des Technologies Appropries: Modr par Desh Deepak Verma (Inde), ce groupe s'est pench sur les domaines de synergie ayant trait l'application des technologies appropries, en se focalisant sur les technologies de captage des eaux, pour la lutte contre la dgradation des sols. Les participants ont labor une matrice englobant les lments relatifs aux domaines synergtiques suivants:

  • la biomasse pour l'nergie;
     

  • l'afforestation, la reforestation et la conversion des forts;
     

  • le captage des eaux pour la reforestation des terres sches;
     

  • le conditionnement des sols;
     

  • les technologies de labourage, pour la fixation du carbone dans les sols;
     

  • la gestion intgre de l'eau et de l'nergie; et
     

  • l'agriculture animale.

Dans chacun de ces domaines thmatiques, les participants ont suggr, pour encourager l'innovation, le transfert des technologies et le renforcement des capacits, un certain nombre d'activits spcifiques dont, entre autres:

  • la recherche et le dveloppement;
     

  • l'utilisation des mcanismes de march et des technologies d'information;
     

  • l'ducation, la vulgarisation et le travail sur le terrain; et
     

  • le dveloppement intgr et l'application de pratiques de gestion durable, comme la gestion forestire durable.

Les Savoirs ayant trait aux Forts: Modr par John Parrotta (Etats-Unis), ce groupe a procd l'examen des liens entre les savoirs traditionnels et les connaissances scientifiques et du besoin de trouver un langage commun entre eux. S'agissant des lments pour l'exercice des synergies, le groupe a soulign:

  • les travaux de la CDB et de la CCD sur les savoirs traditionnels;
     

  • la question transversale de la disponibilit des ressources;
     

  • l'importance des ONG pour la prservation des savoirs traditionnels;
     

  • le potentiel inexploit de l'intgration des savoirs scientifiques et traditionnels dans les projets mens dans le cadre des conventions; et
     

  • le potentiel d'une gestion communautaire adaptative mene par les communauts autochtones et locales.

Les participants ont recommand:

  • la cration de systmes de documentation des savoirs traditionnels et la revue et le dveloppement de la lgislation l'chelon local;
     

  • l'utilisation des processus existants, tels que le FNUF, le PCF, la FAO et les PFN, comme plate-forme et mcanismes de synergie;
     

  • l'laboration et la promotion de systmes de collecte d'information, en particulier sur les savoirs traditionnels dans les PFCF; et
     

  • le soutien de l'intgration des savoirs traditionnels et scientifiques pour le dveloppement de projets synergtiques, en particulier pour les cas de feux spontans non grs.

LA PLENIERE DE CLOTURE

En plnire, mercredi, les participants ont dbattu des rsultats des groupes de travail, prsents par les modrateurs de ces mmes groupes, ont entendu un change de vue sur les synergies entre les points focaux nationaux des trois conventions de Rio, et procd l'examen du rapport de l'atelier.

PRESENTATION ET DISCUSSION DES RESULTATS DES GROUPES DE TRAVAIL: Commentant les rapports des modrateurs, les participants ont soulign que les rsultats des sessions des groupes de travail ne peuvent pas tre analyss en dtail durant l'atelier, et que par consquent ils devraient tre considrs comme tant des matriaux d'information gnrale, et non des recommandations des ateliers. Un participant a suggr que davantage d'ateliers sur le thme des synergies soient organiss. Un autre participant a suggr de faire des recommandations de l'atelier, la cible des CdPs des conventions de Rio. Diallo a expliqu que l'atelier devrait faciliter le dbat autour des synergies dans les contextes rgional et national et devrait se focaliser sur les actions l'chelon local. Plusieurs participants ont soulign que les conclusions de l'atelier devraient souligner le besoin de capitaliser sur les initiatives et les processus internationaux existants et d'viter la duplication des efforts. Au sujet de la suggestion de mener une nouvelle tude sur la question des synergies, les participants ont mis en garde contre la duplication des organes travaillant actuellement sur la question des interconnexions entre les conventions.

Au sujet de la RPF, les participants ont ritr, entre autres, l'importance de l'valuation des effets synergtiques des projets existants et planifis et de la cration de forums de communication. Au sujet des environnements habilitants, les participants ont mis en exergue, entre autres: le besoin d'utiliser, par del le mcanisme d'change de la CDB, tous les mcanismes d'information disponibles; le mandat limit du GLM; et le fait que les arrangements formels devant encadrer les synergies dpendent du contexte national; et ont mis en garde contre l'appel de nouvelles dispositions pour les synergies. Au sujet de l'APA des forts et des ressources gntiques, un participant a soulign le besoin d'une large gamme de mcanismes d'change d'information. Au sujet des services offerts par les cosystmes et la rduction de la pauvret, les participants ont ritr le besoin de crer des synergies dans le domaine du suivi et de l'valuation, l'chelon national. Au sujet des savoirs ayant trait aux forts, les participants ont recommand: d'amliorer les liens entre la CDB et la CCD; de relier les rsultats du groupe sur l'APA aux rsultats du groupe sur les savoirs traditionnels; et l'intgration d'une rfrence explicite aux droits de proprit, dans le rapport de l'atelier. Le Coprsident Valentini a indiqu que les commentaires fournis durant le dbat seront reflts dans le rapport final de l'atelier.

ECHANGES DE VUES ENTRE LES POINTS FOCAUX NATIONAUX DES CONVENTIONS DE RIO: Le reprsentant du point focal national en Argentine, a fait l'loge du travail accompli par l'atelier, et a recommand que les pays unifient leurs positions nationales toutes les CdPs, accordent une priorit aux projets ayant des rsultats synergtiques, et utilisent les mcanismes existants pour les synergies. Le reprsentant du point focal national au Sngal, a suggr: d'tablir une coordination de cadres de coopration entre les points focaux l'chelon national et d'intgrer les objectifs des conventions dans les stratgies nationales de rduction de la pauvret; de reconnatre les efforts des secrtariats et de les encourager poursuivre leurs travaux sur les synergies; et d'tablir un inventaire des instruments disponibles, en vue d'laborer une approche coordonne. Le reprsentant du point focal national au Brsil, a recommand de distribuer le rapport de l'atelier tous les points focaux nationaux, y compris ceux qui ne sont pas prsents l'atelier.

Le reprsentant du point focal national aux Etats-Unis, a recommand, entre autres:

  • d'encourager les synergies dans le cadre du domaine thmatique de la CDB, consacr la diversit biologique des forts;
     

  • d'viter la duplication des travaux et d'identifier les conflits d'intrt potentiels entre les conventions;
     

  • de s'assurer de la transparence du processus synergtique et de l'implication d'autres organisations pertinentes; et
     

  • de coordonner les activits nationales travers le PCF.

Le reprsentant du point focal national en Ouganda a dclar que cet atelier a fourni une bonne plate-forme pour le renforcement des synergies, a soulign le besoin de mcanismes formels et informels pour la cration de liens de travail entre les points focaux, et a expliqu la manire dont le Comit d'Organisation national du FEM a aid crer ce lien en Ouganda. Il a galement recommand de rattacher les objectifs des conventions aux objectifs du dveloppement national et a indiqu que les points focaux devraient apporter une contribution dans les stratgies de rduction de la pauvret et dans d'autres cadres, y compris les plans de dveloppement dpartementaux et nationaux. Evoquant le succs enregistr par le forum national ougandais sur les synergies, il a recommand de crer un forum pour l'valuation priodique des synergies l'chelon national, de promouvoir des exemples de synergies russis l'chelon local, et la fourniture d'un soutien financier aux synergies, l'chelon national.

Le point focal national en Nouvelle Zlande a soulign l'importance de l'amlioration de la communication et de la dissmination des tudes de cas de projets synergtiques russis, tous les niveaux. Le reprsentant du point focal national au Portugal a encourag l'ensemble des points focaux nationaux de jouer un rle de premier plan dans la cration des synergies. Le reprsentant des points focaux des trois conventions de Rio en Hongrie a dclar que les principaux messages de l'atelier sont: le besoin d'une coordination au niveau oprationnel et de la communication des donnes ayant trait aux conventions, aux parties prenantes l'chelon local. Diallo a encourag les points focaux dissminer leurs histoires de russite, de toucher une gamme d'acteurs plus large et d'amliorer le dialogue l'chelon local o ce travail est plus efficace.

LE FINANCEMENT DES SYNERGIES: Kanta Kumari (FEM) a dcrit les sources de financement des programmes de synergie, notamment: le financement du dveloppement national, les marchs des services environnementaux, y compris les fonds pour la fixation du carbone, les partenariats publics-privs, l'aide publique au dveloppement, et les financements accords par le secteur priv et les fondations philanthropiques. Elle a suggr l'examen: du cot potentiel et des conomies de cot, dcoulant des synergies; de l'entit devant assumer les cots additionnels; et de la manire de s'assurer du financement. Plusieurs participants ont prsent leurs projets synergtiques en cours, soutenus par le FEM, axs notamment sur: la reforestation pour la fixation du carbone et la lutte contre la dsertification en Chine; la conservation des sols Cuba; et la lutte contre la dsertification et la perte de la biodiversit au Sngal. Les tudes de cas prsentes par les participants ont mis en relief le besoin de synergies axes sur la demande et ont signal l'engagement du FEM financer les synergies dans le futur. Un participant a demand un financement pour l'amlioration de la coordination et de la conscientisation. Un autre a soulign le besoin de s'assurer que les exigences en matire de synergie n'empchent pas ou ne retardent pas la fourniture de fonds aux projets o les synergies sont difficiles raliser. Kumari a expliqu que le soutien en faveur des projets cibls autonomes axs sur le renforcement des capacits, sera disponible, mais a soulign que, dans la plupart des cas, les avantages offerts par les synergies justifient le cot supplmentaire, amliorent l'efficacit de l'aide des donateurs, et aident l'implication du secteur priv dans les activits de mise en application.

LE RAPPORT DE L'ATELIER: Commentant les rsultats de l'atelier, plusieurs participants ont fait part de leurs rserves concernant le risque de voir les avantages synergtiques devenir une condition pour le financement des projets, un participant soulignant que le classement des priorits pour le financement provenant du FEM, est effectu l'chelon national. En rponse, Tirpak et Diallo ont expliqu que les rsultats de l'atelier ne visent pas modifier les critres rgissant le financement du GEF. Diallo a encourag toutes les parties prenantes prsenter des rapports sur leurs efforts visant crer des synergies, en particulier pour ce qui est de l'amlioration de la coordination entre les points focaux nationaux et l'implication de la socit civile et des ONG.

Commentant le rapport, plusieurs participants ont ritr que le rapport ne devrait pas tre considr comme document consensuel, vu qu'il ne prsente pas adquatement toutes les questions souleves durant les dbats des groupes de travail et de la plnire. Quelques-uns ont suggr aussi que les conclusions de l'atelier soient appeles synthse des Coprsidents et non rapport final de l'atelier. Les Coprsidents ont expliqu qu'ils transmettront le rapport aux participants pour leur raction et qu'ils procderont sa rvision conformment leurs commentaires.

Au sujet de la suggestion que le GLM mne des activits de dissmination des donnes, Mulongoy a propos que ces activits soient inities par les secrtariats et conduites dans le cadre du PCF. Un participant a appel la tenue d'ateliers rgionaux axs sur le renforcement des capacits pour les initiatives locales. Plusieurs autres ont fait l'loge de l'atelier, qualifi de forum utile aux changes de vues et d'informations.

Dans ses remarques de clture, Diallo a dclar que les conclusions de l'atelier seront d'intrt pour de nombreux acteurs et d'institutions travaillant la cration des synergies, et a encourag la discussion de ces rsultats dans d'autres forums pertinents. Il a cltur l'atelier 17h15.

A SUIVRE D'ICI LA CdP-7 DE LA CCD

DEUXIEME CONFERENCE INTERNATIONALE SUR LA BIOMASSE POUR L'ENERGIE, L'INDUSTRIE ET LA PROTECTION CLIMATIQUE: Cet vnement consacr l'utilisation de la biomasse comme source d'nergie renouvelable et de rduction de dioxyde de carbone, se tiendra du 10 au 14 mai 2004, Rome, en Italie. Pour plus d'informations, contacter: ETA Renewable Energies, Italy; tel: +39-55-500-2174; fax: +39-55-573-425; e-mail: biomass.conf@etaflorence.it; Internet: http://www.conference-Biomass.com/conference_Welcome.htm 

CONFERENCE INTERNATIONALE SUR LA GESTION DURABLE DES FORETS TROPICALES: LES EXPERIENCES DU SECTEUR PRIVE: Cette confrence, organise par l'OIBT, se droulera les 13 et 15 avril 2004, Kuala Lumpur, en Malaisie, dans l'objectif de contribuer la ralisation de l'Objectif 2000 de l'OIBT, au niveau de l'unit charge de la gestion forestire. Pour de plus amples renseignements, contacter: Kamaruzaman Ali Budin, ITTO International Conference Secretariat, Forestry Department Pen; tel: +60-32-696-2571; fax: +60-32-692-5657; e-mail: kamaruzaman@forestry.gov.my; Internet: http://www.itto.or.jp

TROISIEME SYMPOSIUM INTERNATIONAL SUR LA GESTION DURABLE DES RESSOURCES FORESTIERES (SIMFOR 2004): Cette runion, organise par l'UIORF, se droulera du 21 au 23 avril 2004, Pinar del Rio, Cuba. Pour en savoir davantage, contacter: Fernando Hernandez Martinez; tel: +53-82-779-363; fax: +53-82-779-353; e-mail: fhernandez@af.upr.edu.cu; Internet: http://iufro.ffp.csiro.au/iufro

FNUF-4: La quatrime session du FNUF aura lieu du 3 au 14 mai 2004, Genve, en suisse. Elle traitera, entre autres: les progrs accomplis dans la mise en uvre, le savoir ayant trait aux forts, les aspects sociaux et culturels des forts; et les moyens d'excution. Pour plus d'informations, contacter: Elisabeth Barsk-Rundquist, UNFF Secretariat; tel: +1-212-963-3262; fax: +1-917-367-3186; e-mail: barsk-rundquist@un.org; Internet: http://www.un.org/esa/forests

CONFERENCE INTERNATIONALE SUR LES ENERGIES RENOUVELABLES (RENOUVELABLES 2004): 'Renouvelables 2004' se droulera du 1er au 4 juin 2004, Bonn, en Allemagne. La runion examinera, entre autres, le financement (instruments) et le dveloppement du march, la formation des conditions favorisant la mise en place d'un cadre politique habilitant, et le renforcement des capacits. Pour plus de renseignements, contacter: Secretariat of the International Conference for Renewable Energies; tel: +49-6196-794404; fax: +49-6196-794405; e-mail: info@renewables2004.de; Internet: http://www.renewables2004.de  

VINGTIEMES SESSIONS DES ORGANES SUBSIDIAIRES DE L'UNFCCC: Les  vingtimes sessions de l'Organe Subsidiaire charg de fournir des Avis Scientifiques et Technologiques (OSAST) et l'Organe Subsidiaire sur la Mise en Application (SBI) de l'UNFCCC, se drouleront du 16 au 25 juin 2004, Bonn, en Allemagne. Pour d'autres renseignements, contacter: UNFCCC Secretariat; tel: +49-228-815-1000; fax: +49-228-815-1999; e-mail: secretariat@unfccc.int; Internet: http://unfccc.int/sessions/sb20/index.html 

CIBT-36: La trente-sixime session du Conseil International des Bois Tropicaux (CIBT) aura lieu du 20 au 23 juillet 2004,  Interlaken, en Suisse. Pour plus d'informations, contacter: ITTO Secretariat; tel: +81-45-223-1110; fax: +81-45-223-1111; e-mail: ittc@itto.or.jp; Internet: http://www.itto.or.jp 

NEGOCIATIONS DE L'ACCORD SUCCEDANT L'AIBT, 1994: Ces ngociations se drouleront du 26 au 30 juillet 2004,  Genve, en Suisse, aprs la CIBT-36. Pour les dtails, contacter: ITTO Secretariat; tel: +81-45-223-1110; fax: +81-45-223-1111; e-mail: ittc@itto.or.jp; Internet: http://www.itto.or.jp 

GROUPE SPECIAL DES EXPERTS DU FNUF CHARGE DE LA CONSIDERATION D'UN CADRE JURIDIQUE APPLICABLE A TOUS LES TYPES DE FORETS: Le groupe spcial des experts du FNUF charg de recommander les paramtres d'un mandat pour l'laboration d'un cadre juridique applicable tous les types de forts, se runira en rponse une dcision du Conseil Economique et Social des Nations Unies, du 6 au 10 septembre 2004, New York. Pour en savoir davantage, contacter: Elisabeth Barsk-Rundquist, UNFF Secretariat; tel: +1-212-963-3263; fax: +1-917-367-3186; e-mail: barsk-rundquist@un.org; Internet: http://www.un.org/esa/forests 

DIXIEME CONFERENCE DES PARTIES DE L'UNFCCC: La CdP-10 de l'UNFCCC se droulera du 29 novembre au 10 dcembre 2004, Buenos Aires, en Argentine. Pour de plus amples informations, contacter: UNFCCC Secretariat; tel: +49-228-815-1000; fax: +49-228-815-1999; e-mail: secretariat@unfccc.int; Internet: http://www.unfccc.int 

SEPTIEME CONFERENCE DES PARTIES A LA CCD: La CdP-7 de la CCD est prvue du 17 au 28 octobre 2005, Bonn, en Allemagne, pour considrer, entre autres: le programme et budget des exercices 2006-2007; les revues de la mise en application de la CCD; l'Unit Rgionale de Coordination; les procdures d'arbitrage et de conciliation; l'valuation exhaustive des activits du Secrtariat; et la considration des progrs accomplis par le Mcanisme Mondial dans la mobilisation des ressources financires pour le soutien de la mise en uvre de la CCD. Pour plus de renseignements, contacter: CCD Secretariat; tel: +49-228-815-2802; fax: +49-228-815-2898; e-mail: secretariat@unccd.int; Internet: http://www.unccd.int 

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Participants

National governments
US
Non-state coalitions
NGOs

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